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Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d’Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l’actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.

Retrouvez "Europe 1 13h" sur : http://www.europe1.fr/emissions/europe-1-midi3

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Transcription
00:00Et pendant ce temps-là, Emmanuel Macron, lui, est au Maroc pour une visite d'État.
00:03Alors au menu « Réconciliation », « Économie » mais aussi « Immigration »,
00:07le chef de l'État s'est exprimé il y a quelques instants devant le Parlement marocain.
00:11Écoutez.
00:12Ce nouveau livre lucide, lucide sur le passé mais tourné vers l'avenir.
00:17Bien sûr, ce doit être avant tout un espace ordonné
00:20dont chacun des partenaires accepte d'être le garant, avec respect et engagement.
00:25Je pense à l'immigration illégale
00:27et à la nécessité d'une coopération naturelle et fluide en matière consulaire.
00:32Chacun voit bien que cette question est aussi une question de confiance réciproque.
00:35Elle constitue pour beaucoup de Français une attente des plus fortes.
00:39Nous avons besoin de davantage encore de résultats.
00:42Plus de coopérations, plus de résultats contre l'immigration clandestine, Paul Melland.
00:45Ah ben ça, c'est le moins qu'on puisse dire.
00:47C'est-à-dire que là, on attend de la relation avec le Maroc.
00:51Et rappelons que la relation entre la France et le Maroc s'était dégradée ces derniers mois
00:55et qu'elles se sont réchauffées, ces relations, grâce notamment à la reconnaissance
00:58de la souveraineté du Maroc sur le sein occidental, vieille doléance du royaume du Maroc.
01:04Donc ça, c'est très important.
01:06L'amitié franco-marocaine est très importante.
01:08Et il est aussi très important que cette amitié débouche sur des décisions communes,
01:13notamment et surtout en matière d'immigration.
01:16Le Maroc est une porte vers l'Afrique.
01:18Le Maroc, c'est le détroit de Gibraltar.
01:20Et c'est cette porte vers l'Afrique-là dont il s'agit de contrôler les frontières et les flux.
01:26Au départ et également à l'arrivée en France dans les retours vers le pays, les fameuses OQTF.
01:31Donc j'espère que ces négociations-là vont porter leurs fruits.
01:35Je pense qu'il faut avoir une approche en deux temps.
01:37D'abord, peut-être un temps de diplomatie sans être dans l'affrontement vis-à-vis du Maroc.
01:41Je le dis encore une fois, le Maroc est un pays ami.
01:43Il ne s'agit pas d'aller tout de suite mettre des outils de pression sur l'aide au développement,
01:48sur les banques françaises qui financent là-bas, etc., ou les visas, ou que sais-je.
01:52Au début, il faut y aller piano.
01:54Il faut commencer par une discussion amicale,
01:56voir comment est-ce que ça peut se passer pour qu'ils reprennent leur ressortissant.
01:59Et ensuite, si jamais il n'y a pas d'acte, voir ce qui peut être pris en plus.
02:03Mais la relation avec le Maroc est assez singulière dans la zone du Maghreb.
02:07C'est bien différent, par exemple, quand vous travaillez avec l'Algérie.
02:10Surtout depuis qu'on a reconnu le Sahara occidental,
02:12les relations avec Alger sont plus mauvaises que jamais.
02:15Et l'épineuse question des OQTF et des visas suggérées par Emmanuel Macron
02:18devrait être abordée normalement par Bruno Retailleau,
02:21qui doit rencontrer son homologue marocain dans les prochaines heures.
02:24On en parle dans quelques instants.
02:26Restez bien avec nous sur Europe 1 tout de suite.
02:27Et vous pouvez réagir avec Céline Giraud au standard d'Europe 1.
02:30C'est le 01.80.20.39.21.
02:3313h, 14h.
02:35Europe 1, 13h.
02:3613h32, Europe 1, 13h.
02:37La suite sur Europe 1 avec vous, Céline Giraud, et vos deux chroniqueurs,
02:41l'écrivain essayiste Paul Mellin et la journaliste et essayiste Laëtitia Schreus Bonnard.
02:45Et on revient sur cette visite d'État d'Emmanuel Macron au Maroc.
02:48On a entendu Emmanuel Macron il y a quelques minutes.
02:50Les amabilités évidemment ont été échangées.
02:53Et l'épineuse question Laëtitia Schreus Bonnard des OQTF
02:56va forcément être abordée par Bruno Retailleau dans quelques heures.
02:59Oui, bien sûr, et c'est tout à fait bienvenu, tout à fait normal.
03:04Le Président de la République, pour revenir quand même sur son allocution au Parlement marocain,
03:11est tout à fait dans son rôle.
03:13Et malheureusement, depuis qu'il est au pouvoir, on l'a trop peu vu dans cette position de surplomb.
03:20C'est le chef d'État qui s'exprime devant ses homologues, en l'occurrence,
03:25et qui donne les grandes orientations.
03:28Après, on peut se demander si tout ça ne vient pas un peu tard.
03:32Bruno Retailleau fait tout son possible pour mener une nouvelle politique migratoire
03:39qui correspond davantage aux attentes des Français aujourd'hui.
03:44Mais ça fait des années que Rabat ne livre pas, ou très peu, de visa consulaire.
03:48C'est peut-être un peu tard.
03:50Les Marocains savent aussi que la situation politique française est quand même un petit peu fragile.
03:56Ils n'ont pas devant eux un Président et un gouvernement unis avec un programme clair,
04:04avec les moyens aussi pour le mettre en œuvre.
04:07Tout cela est un peu précaire.
04:09L'autre chose aussi, comme souvent avec Emmanuel Macron,
04:13c'est le risque de revenir sur certaines positions.
04:16On se rappelle qu'il y a quelque temps, il avait expliqué que l'immigration était une chance,
04:22dans toutes les circonstances, fallait-il comprendre.
04:25Il répondait implicitement à ce qu'avait dit Bruno Retailleau et à sa critique de l'immigration.
04:31Avec Emmanuel Macron, on ne sait jamais si le lendemain, il ne va pas dire le contraire de ce qu'il vient de dire.
04:36En fait, il a tellement démonétisé sa propre parole
04:39qu'on ne sait pas tellement si sa prise de position va bénéficier ou non à cette nouvelle politique migratoire.
04:49Et un déplacement qui est aussi marqué par une polémique qui ne cesse d'enfler,
04:53parce que l'humoriste controversé Yassine Belattar fait partie de la délégation présidentielle.
04:58L'homme avait été condamné, on le rappelle, en 2023 à 4 mois de prison avec sursis pour menace de mort.
05:03Ce qui fait réagir a commencé par Robert Ménard, le maire de Béziers.
05:07Il était ce matin sur Europe 1 et c'est news dans l'heure des pros. Écoutez.
05:10C'est la fascination des hommes de pouvoir pour les petites racales.
05:14Il y a toujours des bourgeois qui ont eu envie de fréquenter des voyous. C'est juste ça.
05:19Le problème, c'est que le bourgeois en question, ou le haut placé en question, il est juste le chef de l'État français.
05:24Et M. Lecornu, il est ministre des armées d'une des plus grosses puissances du monde.
05:31Un des rares pays qui a l'arme nucléaire et il prend par le bras ce type-là.
05:35Mais tu hallucines de ça.
05:37Voilà, Robert Ménard ce matin, Paul Melun.
05:39Écoutez, je partage l'indignation pour partie de Robert Ménard. Je suis complètement incrédule face à ça.
05:45Enfin, quelle image donne-t-on du pays ? Avait-on besoin de cette polémique ?
05:50Je veux dire, on a parlé, Laëtitia et moi-même tout à l'heure, des enjeux de ce déplacement qui sont fondamentaux.
05:56Délégation pharaonique, 120 personnes.
05:58Mais même dans une délégation pharaonique, il faut bien faire attention à qui on met dans la délégation.
06:02Il y a Kamel Debbouze, Thierry Rineur.
06:04Voilà, qui sont des personnalités éminentes.
06:06Je pense qu'on avait suffisamment de personnalités formidables, qui ont un lien avec le Maroc,
06:11qui peuvent représenter notre pays, pour aller chercher M. Bellatar.
06:15Je ne sais pas qui est l'auteur de ce choix.
06:17Je doute que ce soit le président lui-même qui ait choisi les différents invités de la délégation.
06:21Mais moi, je regrette ce choix.
06:23Je trouve que cette personnalité-là n'avait pas de vocation à être là.
06:28C'est un homme qui, effectivement, vous le rappeliez, a été condamné.
06:31Donc la justice a reconnu la violence de ses propos, ses outrances,
06:35le harcèlement qu'il a fait subir aux uns et aux autres.
06:38C'est une personnalité peu fréquentable.
06:40Et je regrette qu'il ait sa place dans la délégation,
06:44que M. Lecornu aille l'étreindre dans ses bras, etc., face aux caméras.
06:49Enfin, je trouve tout ça pitoyable, pour être franc.
06:52Et c'est désolant.
06:53Après, il ne faut pas que ça éclipse la vocation de ce déplacement,
06:56qui, elle, est tout à fait louable, et la position de la diplomatie française,
06:59qui est très bonne.
07:00Mais très franchement, qu'un ministre aille comme ça,
07:03cajoler un homme pareil, j'avoue que je ne comprends pas.
07:06On va écouter tout de suite, justement, France.
07:08Olivier Gisberg, là aussi, sur cette question de cette présence de cet humoriste.
07:12Écoutez, il était l'invité, ce matin, de la grande interview sur Europe Inside News.
07:16Ecoutez, ça ne m'étonne pas.
07:17C'est du Macron, tout simplement.
07:19Il me fait penser toujours à ces conducteurs de voitures en état d'ébriété,
07:22qu'on voit sur les routes, vous savez, qui donnent des grands coups de volant à droite,
07:25puis après, des grands coups de volant à gauche,
07:27qui pilent, qui réaccélèrent, etc.
07:29Mais ça, c'est quoi ? C'est de la com ?
07:31C'est pour faire parler de lui.
07:33Enfin, c'est absurde.
07:34Ce n'est pas un comportement d'homme d'État.
07:36Un homme d'État ne doit pas faire ça.
07:38Vous voyez ce que je veux dire ?
07:39C'est toujours le jour. Il ne sait pas où il va.
07:41Et c'est pour ça qu'il a abîmé la France.
07:43Parce que c'est quelqu'un qui n'a pas de ligne,
07:45il n'a pas de continuité.
07:47Il faudrait qu'il s'achète un corpus idéologique sur Internet,
07:50pour avoir un minimum de conviction.
07:52On voit très bien, c'est l'absence de conviction.
07:54C'est la preuve qu'il n'y a zéro conviction.
07:57Emmanuel Macron, rhabillé pour l'hiver par France,
07:59Olivier Gisbert, un homme d'État ne doit pas faire ça.
08:02Il n'a pas de ligne.
08:03Il a complètement raison.
08:04Après, il a une ligne, c'est de ne pas en avoir.
08:06C'est-à-dire qu'il est dans le changement permanent.
08:10Il est en marche, en réalité.
08:12Et puis surtout, on le sait aussi,
08:14il a le sens de la provocation, Emmanuel Macron.
08:16Il veut toujours être là où on ne l'attend pas.
08:19Et c'est vrai que c'est lassant, après plusieurs années.
08:22En fait, on est fatigué de ces espèces d'effets permanents
08:27qui, en effet, semblent lui procurer une forme de jouissance.
08:34Et c'est quand même assez inquiétant.
08:36Robert Ménard disait que les hommes de pouvoir aiment les petites racailles.
08:41Je ne pense pas que ce soit le cas de tous les hommes de pouvoir.
08:43Certains hommes de pouvoir sont fascinés, en effet,
08:46par leurs opposés, d'une certaine façon,
08:50c'est-à-dire ceux qui sont au banc de la société.
08:52Ce n'est pas le cas non plus de Yacine Bellatin, il ne faut pas exagérer.
08:54Mais disons qu'ils ont des comportements peut-être un peu à risque,
08:58ou qu'ils aiment la violence, ou qu'ils sont attirés par elle.
09:01En fait, comme le dit très bien François-Olivier Gisbert,
09:05Emmanuel Macron fait du Macron.
09:07Mais plus généralement, sur cette délégation,
09:10moi je suis quand même un petit peu choquée qu'elle soit aussi nombreuse.
09:14J'ai l'impression qu'il n'y a aucune transparence, déjà,
09:17sur le choix qui est fait des personnes qui y vont.
09:20Est-ce qu'on a besoin d'aller avec 120 personnes ?
09:24En fait, la délégation est à la hauteur de l'accueil qui lui a été réservé.
09:27Il a été accueilli comme un prince.
09:29Donc il s'est dit, sans doute, je viens avec un aéroport, la qualité est très forte.
09:36Je trouve qu'il y a quelque chose d'un peu monarchique, justement,
09:39de la part de la France, à se déplacer comme ça,
09:42avec tous les courtisans, toute la suite, en fait.
09:45Vous trouvez que c'est déplacé ?
09:47Je trouve que c'est trop.
09:48En plus, on ne fait que parler de réduction des dépenses publiques.
09:51Ça en rajoute encore un motif de scepticisme à cet égard.
09:56Je ne suis pas tout à fait de votre avis.
09:58Je pense que, vous savez, c'était un peu la même chose
10:01quand on reçoit des chefs d'État étrangers,
10:03qu'on donne ses dîners d'État, qu'il y a beaucoup de représentants.
10:06Ça fait partie, si vous voulez, des atours du pouvoir
10:11et de cette monarchie républicaine qui est notre Vème République.
10:14Quand on reçoit ?
10:15Oui, mais nous, quand on se déplace aussi, il faut montrer la relation.
10:18Si cette délégation pléthorique permet d'aller dans le sens
10:22de meilleures négociations sur le sujet migratoire,
10:25sur les sujets économiques, sur la coopération face au terrorisme dans le Sahel,
10:29moi, je suis tout à fait pour.
10:31Je ne suis pas choqué.
10:32Par contre, effectivement, qu'il y ait un regard aiguisé
10:37sur les membres de cette délégation pour éviter le cas Belatar,
10:40ça, ça me paraît plus important, effectivement.
10:42Le timing aussi interpelle, parce qu'il est un peu dans la tourmente
10:45en ce moment Emmanuel Macron, à chaque une de ses sorties.
10:47Oui, mais je ne pense pas que lui le prenne de cette façon.
10:51Justement, pour lui, toute occasion est bonne
10:54pour essayer de faire un coup, pour faire parler de lui.
10:58Je ne crois pas que ce soit inhabituel en termes de timing.
11:01Mais il s'expose, ou foudre aussi, parce qu'il sait très bien
11:04que la polémique va enfler.
11:06Avec le cas Belatar ?
11:08Oui, absolument.
11:09Bien sûr, mais comme je le suggérais tout à l'heure,
11:11je pense qu'il aime ça.
11:12Je pense qu'il est content de provoquer un débat,
11:15et peut-être même qu'il est, alors là je fais de la psychologie de comptoir,
11:18mais il est peut-être un peu partagé.
11:20Il y a une partie de lui qui ne veut pas ça,
11:21mais il y a une autre partie de lui qui semble quand même
11:23aimer ces polémiques, sinon il se serait arrêté.
11:25Vous vous rappelez quand même depuis le début,
11:27toutes les petites phrases qu'on a disséquées.
11:30Je pense qu'il ne peut pas s'en empêcher.
11:32D'ailleurs, je dois dire que c'était quand même
11:34ce qui faisait aussi son charme au début.
11:35Il avait quelque chose de franc.
11:37Oui, il avait une approche un peu en rupture.
11:38Je suis d'accord.
11:39Quand il disait, je ne sais plus, à un jeune
11:42qu'il fallait mettre un costume, une cravate...
11:44Il fallait traverser la route pour trouver le travail.
11:46Pas celui-là, mais celui où il disait qu'il fallait quand même s'habiller
11:48pour aller candidater, pour aller à un entretien d'embauche,
11:50il fallait quand même bien s'habiller.
11:51Pas en tee-shirt, mais en costume.
11:53Alors ça, pour ma part, je trouvais ça très bien.
11:55Mais bon, pour une déclaration bienvenue,
11:58il y en a combien qui sont un petit peu déplacés ?
12:00Vous pensez que c'est travaillé, cette stratégie,
12:02pour Emmanuel Macron ?
12:03Il sait qu'il s'expose à une polémique
12:05et il le fait volontairement ?
12:06Je pense que là, s'il vous plaît, il y a deux choses.
12:08Un, le fait que lui travaille ses stratégies, évidemment,
12:11qu'il ait un certain goût pour des positions
12:14parfois iconoclastes, etc.
12:15Oui, ça caractérise effectivement sa carrière politique.
12:18Laetitia le disait, moi je suis assez d'accord là-dessus.
12:20Par contre, sur le cas Belatar précisément,
12:23je doute qu'avec l'agenda qu'il a
12:25en plein conflit israélo-palestinien,
12:27avec le conflit russo-écrénien,
12:29avec tout ce qu'il fallait préparer
12:31pour ce déplacement auprès du roi du Maroc,
12:33je doute qu'il soit allé valider lui-même
12:35la liste des participants.
12:37Je ne sais pas qui a mis M. Belatar sur la liste.
12:40Peut-être d'ailleurs que le Président lui-même
12:42n'était pas au courant.
12:43Mais en tout cas, je ne lui fais pas mes compliments.
12:45Il y avait quand même beaucoup d'invités.
12:47Je vois mal le Président à son bureau dire
12:49Djamel Debbouze c'est oui ou c'est non,
12:51Teddy Reiner c'est oui ou c'est non,
12:52et Belatar c'est oui ou c'est non.
12:53Je pense que c'est géré en tout.
12:55Je pense que c'est des questions sur lesquelles
12:57on lui demande son avis.
12:58Je ne pense pas.
12:59Mais après, je peux me tromper.
13:00Je ne suis pas dans l'intimité des négociations
13:02qui ont conduit à la venue de M. Belatar.
13:04Je le déplore.
13:05Il ne faut pas sous-estimer l'énergie
13:07qu'il met dans la mise en scène de lui-même.
13:09Vous vous rappelez peut-être cet entraînement de boxe,
13:11par exemple, où il se montrait
13:13en train de justement...
13:15Je ne sais plus si c'était une photo ou une vidéo.
13:20Oui, là, c'était travaillé.
13:22Mais là, ce que vous imaginez,
13:23ça n'a pas la même portée cet entraînement
13:25par rapport à Yacine Belatar qui, à mon avis,
13:28n'est pas dans la...
13:29Ce que je veux dire, c'est qu'il est prêt
13:30à consacrer énormément de temps et d'énergie
13:32à des choses qui sont dérisoires.
13:35Allez, 13h43, on va parler du budget.
13:37On parle beaucoup de l'absentéisme,
13:39justement, des fonctionnaires,
13:40avec les fonctionnaires dans le viseur
13:42du gouvernement pour faire des économies.
13:44Ça fait réagir notamment Sophie Binet,
13:46la secrétaire générale de la CGT.
13:47Vous l'entendrez dans quelques instants.
13:48Vous pouvez aussi vous réagir avec Céline Giraud
13:50sur Europe 1 au 01 80 20 39 21.
13:53C'est le numéro du standard d'Europe 1.

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