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Samedi 19 octobre 2024, SMART WOMEN reçoit Laurent Zagaroli (Fondateur, Be a boss)

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Transcription
00:00Bonjour Laurent Degaroli. Bonjour Marie-Claire, merci pour l'invitation.
00:07Bienvenue dans Smart Women.
00:09Donc Laurent, je le disais en introduction, vous êtes un entrepreneur de l'événementiel.
00:14D'ailleurs vous avez une structure qui s'appelle My Original Event.
00:18Mais je vous ai fait venir parce que justement dans ce cadre-là, vous avez été précurseur
00:23puisque vous avez créé il y a dix ans maintenant l'événement Be A Boss
00:26qui met en valeur des femmes créatrices d'entreprises.
00:29Alors très directement, pourquoi l'idée vous est venue de créer cet événement ?
00:35Comment ça s'est passé ?
00:36Alors en fait à l'époque j'avais un média, j'étais associé dans un média qui s'appelait Digital Business News.
00:41On produisait toujours tous les jours des vidéos sur des startups, des incubateurs
00:44et puis on a commencé à organiser des événements pour mettre en relation des startups avec des investisseurs
00:48quand elles étaient en levée de fonds ou avec des grands groupes quand elles cherchaient des partenaires.
00:52Et puis au bout de trois événements, on s'est aperçu très vite qu'on avait vu zéro fond.
00:55On n'avait pas.
00:56Et on s'est dit, ce n'est pas possible, il faut qu'on crée un événement pour pousser les femmes à entreprendre.
01:00Et l'idée est venue de créer cet événement Be A Boss.
01:03Be A Boss. Et alors en quoi ça consiste exactement Be A Boss ?
01:06Alors Be A Boss, donc ça reste exclusivement aux femmes,
01:08qui sont soit porteuses d'un projet de création d'entreprise, soit jeunes entrepreneurs
01:11et qui viennent assister pendant toute une journée à des pitchs de femmes
01:15qui déposent un dossier de candidature pour postuler un autre award,
01:18à des témoignages de femmes qui servent un peu de rôle modèle
01:21et puis à des interventions de nos partenaires qui vont parler de sujets business,
01:24de financement, de pacte d'associés, de propriété intellectuelle, etc.
01:27Et Be A Boss est un événement qui se passe en région, puisque vous couvrez quasiment toutes les régions.
01:32Oui, exactement. Une des particularités de Be A Boss, c'est que c'est un événement qui a une couverture nationale.
01:36Aujourd'hui, on organise chaque année huit étapes dans l'Hexagone et trois aux Antilles-Guyanes.
01:41Et puis on a chaque année une grande finale à Paris qui a eu lieu maintenant il y a trois semaines
01:45au cours de laquelle on récompense les trois lauréates de l'année.
01:48Et alors, comme vous avez dix ans de recul, vous avez vu évoluer,
01:52puisque je suppose que la première fois que vous avez lancé, vous ne deviez pas avoir énormément de candidats.
01:56Je ne sais pas, peut-être qu'il y en avait, mais moins sans doute qu'aujourd'hui.
01:59Comment vous avez vu évoluer les profils des candidats, leurs comportements ? Où en étions-nous ?
02:05La première année, c'est vrai qu'on avait, je crois, de mémoire 150 candidatures,
02:08mais on n'avait fait qu'une seule étape sur Paris.
02:11Maintenant, on a entre 700, 800, 900 candidatures par an.
02:15Donc déjà, le nombre de candidatures a augmenté, et surtout depuis quelques années.
02:19Et ce qu'on voit maintenant, vraiment, depuis deux ou trois ans,
02:22c'est la diversité dans laquelle les femmes entreprennent.
02:26Vraiment, tous les secteurs d'activité sont couverts.
02:29Et puis surtout, la qualité des projets, et puis on l'a vu lors de la finale,
02:34la qualité des pitches qui a vraiment été soulignée par les membres du jury.
02:38Et vous me disiez, quand on en discutait juste avant l'émission,
02:41que vous aviez donc depuis le départ un nombre de lauréates marqués,
02:47et qu'elles avaient plutôt bien évolué.
02:49Oui, alors si on est tous les trois lauréates de cette année,
02:52on en avait récompensé 25 jusque-là.
02:54Sur les 25, il y en a 22 dont la société existe toujours,
02:57donc c'est plutôt un bon score.
02:59Il y en a trois, je crois, qui ont vendu leur entreprise à un grand groupe.
03:02Et puis globalement, elles ont levé, je crois, pour un peu plus de 50 millions d'euros,
03:05donc plutôt un bon score.
03:08Et entre toutes les candidates, est-ce qu'il se crée un peu un esprit club ou autre ?
03:14Est-ce qu'elles se revoient ? Est-ce que ça joue aussi l'effet de réseau ?
03:18Parce qu'on sait que les femmes ont également,
03:20alors c'est moins vrai aujourd'hui qu'avant,
03:22mais elles ont également moins de réseau en général que les hommes,
03:24donc est-ce que vous jouez également ce rôle ?
03:26Alors on essaye, après c'est vrai que l'événement,
03:28il n'a lieu qu'une fois par an dans chaque région,
03:30alors on réfléchit à monter un club dans les régions pour être présents plus souvent.
03:34Mais on voit régulièrement des femmes qui étaient dans l'assistance une année,
03:38puis deux ans après déposent un dossier parce qu'elles ont créé leur boîte,
03:41elles sont sélectionnées ou pas, elles reviennent, elles finissent en finale.
03:44Et puis celles qui sont finalistes une année,
03:46on les fait revenir l'année d'après pour les mettre lors d'une table ronde,
03:50pour qu'elles nous expliquent un peu leur parcours.
03:52Et c'est vrai qu'on les invite assez régulièrement.
03:54Quand on est sollicité par d'autres structures qui font des appels à candidature
03:57ou qui cherchent des speakers ou qui cherchent des femmes pour témoigner pour 100 000 entrepreneurs,
04:01par exemple, on les sollicite beaucoup.
04:02On a une communauté qui est assez importante
04:04et qui est très attachée et très réactive vis-à-vis de Bioboss.
04:08C'est vraiment important parce que c'est vrai que de faire circuler finalement
04:11à la fois les profils, les rôles modèles, c'est très intéressant.
04:14Dites-nous quelques mots, bien sûr, sur les lauréates 2024.
04:17Parlez-nous un petit peu, qui sont-elles ?
04:19On a eu trois lauréates cette année.
04:21Ability, qui est un dispositif médical d'aide à la rééducation à partir de réalité virtuelle.
04:27On a récompensé Tierre, qui est une application
04:31qui permet de sécuriser les communications au sein de couples séparés, victimes de violences conjugales.
04:37Les femmes peuvent sélectionner les horaires où elles veulent recevoir les alertes.
04:43Toutes les insultes sont filtrées.
04:45Tout est enregistré, si elles ont besoin de s'en servir plus tard, etc.
04:48Et puis, la troisième candidate, c'est MyVisitor,
04:50qui est une plateforme qui permet de déléguer les visites d'appartements en région
04:55pour faciliter les étudiants qui sont en mobilité.
04:57Donc, vous êtes à Angers, vous allez étudier à Lyon.
05:00Vous devez voir quatre appartements, soit vous prenez quatre fois le train.
05:04Mais là, vous pouvez déléguer à quelqu'un et lui donner vos consignes,
05:07ce que vous voulez qu'il filme, ce que vous voulez qu'il regarde.
05:09Donc, c'est une personne qui va visiter pour vous,
05:11ce n'est pas une télévisite.
05:13Non, c'est vraiment une personne qui va visiter sur place
05:15et qui va vous faire un compte-rendu en fonction des attentes que vous lui avez données.
05:18D'accord, c'est intéressant.
05:19On voit effectivement que c'est dans des activités très diverses.
05:22Bravo, merci pour cette initiative.
05:24Merci à vous.
05:25Tout s'y contribue à rendre davantage visibles les femmes qui entreprennent et salutaires.
05:29Merci, Laurent.
05:30Merci.

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