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Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent des dépenses lié à la mairie de Paris notamment sur la végétalisation d'une façade d’un centre d’accueil pour toxico.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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00:00Auditeurs d'Europe 1, merci d'être avec nous sur cette antenne et auditeurs d'Europe 1,
00:10je ne sais pas si vous nous écoutez dans toute la France et j'espère bien, entre 16h et 18h,
00:15j'espère que vous êtes déjà allés dans le 13e arrondissement de Paris.
00:19Puisqu'apparemment, après les travaux qui ont été faits, 83 millions d'euros c'est la dépense
00:24validée par Anne Hidalgo pour le budget participatif, 1,3 million d'euros pour le
00:28projet un 13e arrondissement en couleur et en histoire. 30 000 euros pour le projet
00:32végétaliser la façade d'un centre d'accueil pour toxicomanes. Donc ils ont mis 30 000 euros pour
00:37végétaliser, je démarre direct l'émission, les auditeurs, les chéris qui nous écoutaient,
00:41parce que ça me rend fou, ce projet vis-à-vis, végétaliser la façade du centre d'accueil pour
00:46les usagers de drogue du 9 rue Beaurepaire. Avec du cannabis. C'est important, la végétalisation
00:51sera installée dans les bacs, merci pour votre vanne, dans des bacs sans plastique et ne montra
00:54pas sur la structure de l'immeuble. 800 000 euros pour végétaliser des toits des quartiers
00:59populaires. 390 000 euros pour le projet de la couleur sur nos murs. L'objectif c'est de regrouper,
01:06d'habiller et embellir les murs de nos rues en imaginant des fresques colorées. 200 000 euros
01:11pour le projet Avocren préplanté. Il y a 1,3 million d'euros dans le 13e et il y a 83 millions
01:18d'euros en tout. Gauthier Lebray, on démarre direct cette émission, on ne va pas présenter
01:22parce que là c'est incroyable. Franchement... Vous savez à combien est la dette de Paris
01:26maintenant ? On est à plus de 8 milliards, 8 milliards 200 millions d'euros. 83 millions,
01:30ils ne veilleront pas. Mais nous quand on cherche de l'argent, les français qui doivent nous écouter
01:36sur Europe 1, moi j'ai un problème. C'est-à-dire qu'en France, on a l'impression qu'il n'y a que
01:41les hommes politiques qui trouvent de l'argent. Nous quand on cherche de l'argent, on ne le trouve
01:44pas. Généralement les français ont parfois besoin de 5 000 euros, de 10 000 euros, ils ne les trouvent
01:48pas. Eux, 83 millions. 10 milliards de dettes en 2025, c'est ça les prévisions. C'était Lucie
01:55Castet la dernière en charge des finances de la ville de Paris. Et il y a aussi un service
02:00communication à la ville de Paris qui est pentagruélique. Il y a beaucoup trop de communiquants
02:05à la ville de Paris. Tous les services ne font pas les 35 heures en plus à la mairie de Paris.
02:10Quand je dis qu'ils ne font pas les 35 heures, ce n'est pas qu'ils font plus, ils font moins.
02:15Voilà, c'est la définition même de dilapider l'argent public.
02:18C'est fou. Alors qu'est-ce qu'il en pense d'Artigol ?
02:20Je pense que l'idée de budget participatif, c'est une idée qui peut être intéressante.
02:25Pourquoi ? Ça veut dire que sur les crédits d'investissement, on dit à la population,
02:30on réserve telle somme et dites-nous vous ce que vous aimeriez faire. Moi, j'ai participé, Cyril,
02:36dans d'autres communes à des budgets participatifs. On avait pu faire des choses très intéressantes.
02:41Après, je ne dis pas que tous les projets qui sortent sont intéressants, mais j'attire votre
02:44attention sur la végétalisation. Ce sont des projets utiles parce que les villes, maintenant,
02:49avec le réchauffement climatique, on a des îlots de chaleur où c'est insupportable d'être en ville
02:54dans l'hypercentre l'été. Donc ça, ça peut être positif. Mais encore une fois, le fait de faire
02:59décider par les habitants ce qu'ils veulent comme investissement. Par exemple, j'ai participé à ce
03:04que des cours de tennis soient couverts et c'est les habitants qui l'avaient décidé.
03:08C'est fou, c'est fou.
03:10Non, mais ça peut être bien.
03:11Oui, mais c'est sympa, votre histoire.
03:12Non, je ne parlais pas précisément de ça, je parlais des budgets participatifs.
03:17Je comprends mon d'artigole, mais aujourd'hui, là, les mecs, est-ce que c'est le moment ? Est-ce
03:21que c'est le moment de mettre des structures végétalisées sur des centres pour toxicomanes ?
03:26Excusez-moi. Non, mais est-ce que c'est le moment ? Est-ce qu'on a l'argent pour ça en ce moment ?
03:31Non, mais sans rigoler, c'est incroyable. Oui, Gauthier Lebray.
03:3421 millions d'euros, les dépenses de la mairie de Paris pour la communication.
03:3921 millions d'euros de communication.
03:40Voilà. Pour le seul service de communication, 273 postes.
03:4441 de plus depuis l'élection d'Anne Hidalgo.
03:47Et en tout, 417 postes plus largement seraient liés à la communication de la mairie,
03:51soit 21 millions d'euros.
03:52C'est fou.
03:53Alors, on a des auditeurs en ligne sur Europe 1 qui veulent réagir.
03:55Il y a Nathalie qui est avec nous de l'Essonne, donc c'est à côté de Paris.
03:58Merci, Nathalie, d'être avec nous.
04:00Oui, bonjour. Vous m'entendez ?
04:03Très bien, Nathalie. Comment ça va ?
04:05Je vous en remercie.
04:06Bah écoutez, ça allait ?
04:07Je crois qu'elle a dit « je vous en » parce que je n'ai pas compris.
04:13Je vous remercie, M. Hanouna, ainsi que votre équipe.
04:19Je vais enlever M. Verdez, je ne sais pas s'il est là aujourd'hui.
04:22Non, il n'est pas là.
04:23Là, il est à la mairie de Paris, il fait des façades végétalisées.
04:27Je m'en doute bien, il a de la chance.
04:33J'entendais que vous indiquiez...
04:36En fait, j'allais très bien jusqu'à ce que j'entende le journaliste M. Lebray,
04:42qui par ailleurs est excellent, il faut bien se le reconnaître.
04:45Merci, madame.
04:47Oui, oui, franchement, un jeune comme ça, ça fait du bien.
04:49Ah bah oui, ça fait du bien.
04:50Ça rehausse, voilà.
04:52Néanmoins, quand je l'ai entendu, là maintenant, j'ai juste envie de vomir.
04:57Je vous explique, j'ai une liste non exhaustive de la représentation de Mme Hidalgo à mes yeux.
05:03Vous n'allez pas être déçus, c'est ma grande copine.
05:06Donc moi, je suis artisan, j'ai une entreprise dans le 14e.
05:11Je viens de l'Essonne, effectivement chaque jour.
05:15Pour faire 21 kilomètres, monsieur, je mets deux heures moins le quart.
05:19Deux heures moins le quart ?
05:20Oui, oui, tous les jours, matin et soir.
05:22Mais je sais, c'est le tarif.
05:25Ensuite, donc, elle nous a pondu, parce que moi, je l'appelle parce qu'elle est tellement lunaire qu'on pourrait croire, je ne sais pas.
05:32Mais ça lui va bien, c'est madame désastre.
05:35Mais le désastre, pas lunaire, bien évidemment, c'est une catastrophe.
05:40Cinquante sur le périph', donc évidemment, madame a un chauffeur, donc elle ne doit pas bien savoir ce que c'est que de se déplacer pour travailler.
05:50Donc nous, cinquante sur le périph', c'est un temps énorme pour honorer nos chantiers.
05:57De ce fait, on ne peut plus faire tous les arrondissements.
06:01Je suis dans le 14e, on m'appelle pour le 18e, c'est impossible.
06:05Alors Nathalie, j'ai une bonne nouvelle pour vous, parce que 14e, c'est pas loin du 13e, et elle a mis des très belles fresques.
06:10Et elle a végétalisé la façade du centre d'accueil pour Toxicoman, donc ça va ?
06:15J'ai entendu, bah oui, oui, oui, pendant que moi, par contre, qui lui paye un stationnement, monsieur, annuel, en tant qu'artisan,
06:22je paye mon stationnement de 270 euros, plus mon quota journalier.
06:29Et par contre, je descends pour installer nos chaudières, et on se fait enlever la bagnole, allez-y, voyez, parce qu'on n'a pas le temps.
06:37Et comme on est chanceux, on ne nous met pas à Charletti, mais on nous met dans le 93, parce que vous comprenez, on a des estafettes.
06:44Donc, le sujet de madame Hidalgo, je le connais par cœur, tout comme ses habitations, ceux qui ne bossent pas, ils ont des logements.
06:54Nous, on est obligés de venir de banlieue pour travailler, mais par contre, personne n'a à se loger.
07:00Et là, madame a de l'argent, alors quand on voit, j'ai regardé également ce qu'elle fait au niveau de la Ville de Paris,
07:09et de ses frais personnels de vestimentaire, alors là, j'étais ébahie.
07:14Pour habiller un sac, excusez-moi, ça fait cher pour le Parisien.
07:21Elle a du charme, elle a du charme, elle a du charme.
07:25Mais Nathalie, vous allez pouvoir aller regarder la façade du centre d'accueil pour les usagers de drogue du 9 rue Beaureprez.
07:33Elle est magnifique, elle est végétalisée.
07:35On allait payer mon stationnement, évidemment, c'est juste à côté.
07:39Non mais, c'est vraiment prendre les gens pour des imbéciles.
07:42Quand on dit qu'on marche sur la tête, Nathalie, c'est fou.
07:45Non mais on est endetté, monsieur, j'ai entendu la dette, monsieur, que vous laissez préalablement.
07:49Et excusez-moi, mais endetter comme on l'est, aller faire ce genre de conneries, c'est vraiment prendre les gens pour des cons.
07:55Malheureusement, elle est élue par l'ensemble des citoyens parisiens, on ne demande pas notre avis.
08:02Alors, qui fait fonctionner Paris ? C'est toutes les entreprises extérieures, monsieur, qui se dérangent chaque matin, qui se taffent toutes ces conneries,
08:09et qui sont à subir tout ce qu'elle fait, qui est complètement insensé.
08:15Je suis d'accord avec vous, Nathalie.
08:17Il y aura un système d'élections aussi déduit.
08:1983 millions, oui. Le système d'élections est assez connu, exactement.
08:23Ah oui, alors, excusez-moi.
08:25Il y a un projet de loi pour le changer.
08:27Les gens, ils n'ont peut-être pas voté pour Nathalie parce qu'ils la trouvaient trop bling bling,
08:31mais ils ont regardé comment elle gère le 7ème, comment elle a géré le Covid, etc.
08:37Eh bien, excusez-moi, mais elle a quand même la carrure qui compte.
08:41Mme Hidalgo, on aime ou on n'aime pas, je ne suis pas à vouloir faire la pro de Nathalie,
08:49mais de toute manière, il n'y aura rien de moins bien que de nous la faire partir au plus vite.
08:57Les vélos, il y a eu le drame du vélo.
08:59Bien sûr.
09:00Il est bien évident que, mon Dieu, ce pauvre jeune, j'ai des enfants qui ont 40 ans.
09:05C'est une horreur absolue, 27 ans de manière dramatique.
09:10Mais si on légiférait un petit peu à Paris, pour les vélos, les trottinettes et les deux roues,
09:16où c'est des incivilités mais permanentes, où on en a ras-le-bol, on ne peut pas traverser,
09:22les vieux ne peuvent pas sortir de ma boutique parce qu'il y a une trottinette qui passe,
09:25ils vont se faire...
09:27Les gens ne se rendent pas compte de ce que c'est que d'être à Paris.
09:32C'est ce que je dis tous les soirs.
09:34Merci Nathalie d'avoir été avec nous.
09:35Je le dis tous les soirs.
09:36Autant la radio qu'à la télé, c'est un truc de fou.
09:38Merci Nathalie d'avoir été avec nous ce soir.
09:40On a trouvé du pognon pour aller faire des conneries.
09:42Merci à vous en tous les cas, monsieur, et votre équipe, pour nous laisser la parole.
09:46Vous savez ce qu'on va se faire tous les deux ?
09:48Je vais vous inviter, on va aller voir la façade végétalisée ensemble.
09:50Vous n'allez pas être déçus, je suis hyper drôle en règle générale,
09:54mais là, sauf quand tu parles d'être, j'ai des boutons.
09:57Merci Nathalie d'avoir été avec nous ce soir.
09:59Merci beaucoup et bon courage à vous.
10:01Restez avec nous sur Europe 1 dans un instant.
10:04Comme on marche sur la tête, vous allez voir ce que je vais vous dire.
10:06Vous allez dire, vraiment, mais c'est n'importe quoi dans le monde.
10:09A tout de suite sur Europe 1.

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