Cyril Hanouna - Michel Barnier envisage d’augmenter les impôts

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Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent d'une possible augmentation des impôts.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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Transcript
00:00Bon les chéris, ça y est ça vient de tomber, je le dis aux auditeurs d'Europe 1.
00:04Michel Barnier envisagerait d'augmenter les impôts.
00:07La confident choc de Gérald Darmanin, on l'a appris dans l'après-midi.
00:11Il souhaiterait avant tout augmenter les impôts pour les personnes les plus aisées.
00:15Les aisées.
00:16Et les personnes profitables.
00:17Et les entreprises profitables.
00:19Alors déjà, c'est Gérald Darmanin, vous l'avez dit, qui fait fuiter ça,
00:23enfin qui dit ça aux députés Ensemble pour la République,
00:26en Seine-Mont-Renaissance, en réunion de groupe,
00:28et puis ça fuite dans les colonnes du Paris.
00:30C'est un acte d'autorité de l'actuel ministre de l'Intérieur.
00:33On le sait, il veut rester au gouvernement.
00:35Il veut aller au quai d'Orsay, ministre des Affaires étrangères.
00:38Donc ça veut dire aussi à Michel Barnier, je serai plus utile à l'intérieur.
00:41Dehors, je peux être libre.
00:43Dehors, je peux dire ce que je pense de la politique que vous mènerez.
00:46Et en annonçant cela aux députés,
00:48Gérald Darmanin a dit très clairement qu'il était contre une hausse d'impôts.
00:51D'ailleurs, les députés Renaissance, Macroniste le sont aussi.
00:54Depuis 7 ans, s'il y a bien une chose qu'Emmanuel Macron n'a pas fait,
00:57c'est augmenter les impôts.
00:59C'est toujours tenu à cette ligne, on n'augmente pas les impôts.
01:02Et puis un commentaire de décryptage politique pur,
01:04on avait un Premier ministre de droite.
01:06On s'attendait à des mesures fortes sur la lutte contre l'immigration,
01:09sur la lutte contre l'insécurité.
01:10La droite n'a pas gouverné depuis 2012.
01:12Non, la première mesure concrète d'un Premier ministre de droite,
01:15c'est augmenter les impôts.
01:17C'est à contre-courant total.
01:19Les Républicains vont accepter d'aller augmenter les impôts sur les entreprises
01:22et sur les particuliers les plus aisés.
01:24Et qu'est-ce que c'est qu'un particulier aisé ?
01:26Il faut qualifier, ça veut dire quoi ?
01:28Est-ce que c'est comme le disait le Président Hollande, 4 000 euros ?
01:31Ou est-ce que c'est plus ?
01:32Alors, justement, zézé, ça veut dire quoi ?
01:35Est-ce quelqu'un de zézé ?
01:37Est-ce que c'est pour moi, à mon avis,
01:39je pense que c'est 5 000, 5 000, 6 000 euros.
01:42Bah écoutez, il faudrait avoir une précision.
01:45Est-ce que c'est zézé ?
01:46C'est très zézé.
01:47Je crois qu'au juste prix, ça serait bien que le Premier ministre
01:49et son entourage le disent en tout cas.
01:50Non mais c'est très grave.
01:51On a aussi appris que certains élus républicains,
01:53proches de Michel Barnier,
01:54voudraient le rétablissement de l'impôt sur la fortune.
01:56Voilà.
01:57ISF, il paraît que c'est publicité par les Français, paraît-il.
02:03Vous êtes pour, vous, d'articuler ?
02:05Monsieur Barnier, après sa nomination,
02:08a déclaré qu'il était disponible pour de la justice fiscale.
02:12Donc il faut voir ce qu'il en est.
02:14En tout cas, Cyril, depuis 2017,
02:16les 500 plus grandes fortunes de France,
02:19qui aujourd'hui cumulent à elles seules 1200 milliards,
02:22ont plutôt eu des années profitables.
02:25Donc, sans avoir le couteau entre les dents,
02:28sans vouloir tout ratisser,
02:30il y a quand même un problème de répartition de la richesse
02:32entre le capital et le travail aujourd'hui.
02:34Les salaires ne sont pas très élevés.
02:36Le capital, lui, a fait de bonnes opérations ces dernières années.
02:39Est-ce qu'il y a un peu de gras à prendre quelque part ?
02:42J'ai des gens d'ailleurs qui pourraient, certains le disent,
02:44faire un peu plus sur la solidarité nationale
02:46et ça serait un dolor pour elles.
02:48Elles ne s'en rendraient même pas compte.
02:50Il y a un petit sujet, quand même, de justice fiscale dans ce pays.
02:53Vous voyez, je ne pousse pas les feux trop loin.
02:55Non, vous ne les poussez pas trop loin.
02:57Mais je dis qu'il y a un peu de gras.
02:59Il y a un peu de grain à mourir.
03:01Je vois Gauthier Lebrun qui est tout chafrif dehors.
03:05Qu'est-ce qu'il se passe ?
03:06Vous êtes d'accord ou pas ?
03:07Avant, les Républicains...
03:08Effectivement, il y a un sujet.
03:103200 milliards de dettes, il y a un sujet.
03:12Mais avant, quand les Républicains voulaient réduire la dette et le déficit,
03:15ils disaient, il y a trop de dépenses, il faut réduire les dépenses.
03:17Ce n'était pas, il faut augmenter les impôts.
03:19La droite n'a jamais été sur cette ligne-là.
03:21Et la droite n'est pas au gouvernement depuis 2012,
03:24comme première mesure qui fuite dans la presse.
03:26Alors, malgré Michel Bardié,
03:28il a quand même fait le choix d'en parler à de nombreux interlocuteurs.
03:31La première mesure hyper concrète,
03:33ce n'est pas sur l'insécurité,
03:35ce n'est pas sur l'immigration,
03:36ce n'est pas sur la réduction des dépenses publiques.
03:38Non, c'est sur une augmentation des impôts.
03:41Il y a quelque chose qui cloche dans le logiciel.
03:43Je sais que plus personne n'est vraiment de gauche ou vraiment de droite.
03:46On a maintenant Dominique de Villepin qui se fait applaudir à la fête de Noël.
03:49Toutes les cartes sont brouillées, plus rien ne veut rien dire.
03:51Un homme de gauche peut être de droite,
03:52et un homme de droite peut être de gauche du jour au lendemain comme ça,
03:54en claquant des doigts.
03:55C'est un énorme bordel.
03:57C'est un fichoir.
03:58Un gros fichoir.
03:59Et on aimerait y voir plus clair.
04:01Alors, s'il vous plaît, on a des auditeurs en ligne.
04:03Oui, il est en colère.
04:04Mais on peut le comprendre, il n'est pas bien.
04:06Il a acheté une veste en velours côtelé exceptionnelle.
04:11Il n'est pas bien.
04:12Vous m'avez acheté une veste en velours côtelé.
04:14Elle est très belle.
04:15Il est 16h09 sur Europe 1.
04:17On a Antoine avec tout.
04:19Allô Antoine ?
04:20Oui, bonjour.
04:21Bonjour Antoine, merci d'être avec nous sur Europe 1.
04:23Vous nous appelez d'où ?
04:24De Nantes.
04:25Oh, j'adore.
04:26Quelle belle ville.
04:27En revenant de Nantes.
04:28Vous êtes qui lui ?
04:29Moi, j'avais une amie là-bas.
04:33Lulu ?
04:34Lulu La Nantaise ?
04:35Exactement.
04:36Lulu La Nantaise, c'est vrai.
04:38On s'entendait très bien, sachez-le.
04:41Je n'ai pas envie d'en parler.
04:43Antoine, tu fais quoi dans la vie ?
04:45Je travaille dans l'immobilier.
04:47J'adore.
04:48Alors, on est comment sur l'immobilier, sur Nantes ?
04:50On est dans la merde.
04:54Non, c'est vrai.
04:55C'est quoi ça ?
04:56C'est la cata ?
04:57Il n'y a plus de transaction ?
04:58Non, il n'y a plus de transaction.
05:00Les prix sont trop chers.
05:01Je sais.
05:02La machine est en panne dans tous les sens.
05:07Petite parenthèse pour les auditeurs.
05:09Il est 16h10.
05:10J'ai l'impression quand même qu'ils ne veulent pas baisser les prix, les propriétaires.
05:15Ils veulent absolument garder leur truc.
05:17Ils ne veulent pas baisser les prix.
05:18Oui, ce n'est pas faux.
05:20Donc, le marché est figé.
05:22Oui, mais au-delà de ça, il faut que les gens fassent aussi le deuil de leurs projets initiaux.
05:28Au départ, on avait des taux qui étaient très bas.
05:34Maintenant, on fait des taux entre 3 et 3,5.
05:37Le projet qui était initial d'acheter son T5 passe en T3+.
05:41Ça change carrément la donne.
05:45Je sais, j'ai bu un petit coup.
05:46Antoine, je ne t'ai pas bien.
05:49Il faut oublier tout ça.
05:50Entre ça et les impôts, ça lui a mis un coup.
05:52C'est de l'eau.
05:54Je ne suis pas bien.
05:55J'ai fait un petit pulko.
05:57Je ne t'ai pas bien.
05:58Antoine, dites-nous tout sur les impôts.
06:02C'est une bonne blague quand même.
06:03Non, mais c'est une blague.
06:05M. Bernier, il est très bien.
06:09Je pense que c'est un des rares hommes d'État qui reste encore en France.
06:13Mais il ne faut pas qu'il touche aux impôts.
06:16J'ai entendu dire qu'il voulait augmenter la TVA à 22%.
06:20C'est la folie.
06:22Je pense que très certainement.
06:24Je fais partie de la classe moyenne plus.
06:27Mais aujourd'hui, on fait attention aux moindres dépenses.
06:31Je pense qu'il y a suffisamment de mille feuilles administratives.
06:34Toutes les subventions qui sont distribuées, arrosées auprès des uns et des autres.
06:39Alors qu'on devrait faire du ciblage.
06:41Voilà des vraies pistes d'économie.
06:43Moi, ce que je pense, Antoine.
06:46Après, je peux me tromper.
06:48Je pense qu'il va cibler les ultra-riches.
06:51Je le sens comme ça.
06:52J'espère.
06:53Moi, je le sens comme ça.
06:54Je vous le dis.
06:55Après, je sais qu'il y a Gauthier Lebray qui me fait une gueule.
06:57Après, c'est quoi ultra-riche ?
06:58Non, mais voilà.
06:59Moi, je pense ultra-riche.
07:01Ultra-riche, c'est Fabien Lequeuve.
07:05C'est toi ?
07:09Antoine, je raccroche tout de suite.
07:11La radio Europe 1 passe sous un tunnel, Antoine.
07:14Non, mais c'est vrai.
07:16Je le sens comme ça, Gauthier Lebray.
07:17D'accord, mais dans ce cas-là, pourquoi l'entourage du Premier ministre ne parle pas d'ultra-riche
07:20au lieu de parler de français aisé ?
07:21Il parle de particulier aisé.
07:22Pourquoi il parle de particulier aisé dans ces cas-là ?
07:24C'est parce que aisé, ça ne veut rien dire.
07:26On est d'accord.
07:27C'est bien la question.
07:28Antoine, il nous a dit qu'il était...
07:30Un médecin, c'est quelqu'un qui est en profession libérale.
07:33Aujourd'hui, je pense que les médecins, ce ne sont pas des personnes aisées.
07:35Non, ce n'est pas aisé.
07:36Je suis désolé, je suis d'accord avec vous.
07:37Mais je pense que s'ils considèrent qu'un médecin, c'est aisé, non.
07:40Oui, mais toute la question va être la définition.
07:42Moi, je pense que s'ils veulent taxer les ultra-riches,
07:45D'Artigolle est d'accord avec moi, on est plutôt d'accord.
07:48Et les entreprises qui font énormément de profit...
07:50Energeticien, par exemple, la rente qu'ils ont touchée.
07:53Il y a quelque chose à faire.
07:55Ils ont trop pris sur la crise énergétique.
07:57Aisé, il faudrait qu'on sache ce que ça veut dire.
07:59Tout est là.
08:00Donc, c'est quoi les aisés, Antoine ?
08:02Est-ce que la question, ce n'est pas plutôt de dire
08:04Ok, on va augmenter les impôts auprès des étranges aisés.
08:07Pour moi, c'est les Bernard Arnault et ainsi de suite.
08:09Leclerc et compagnie, ceux qui sont très aisés.
08:11Effectivement, eux, il faudrait qu'ils contribuent le plus.
08:14Mais moi, je pense qu'avant de taper ces gens-là qui font de l'emploi.
08:18Ils sont là aussi avec leur emploi pour tout un chacun.
08:21C'est plutôt taper que l'État fasse ses efforts à eux
08:26sur ces niches feuilles qu'on a les agences à ne plus savoir quoi faire.
08:31Vous avez vu comment ça a coûté la dissolution ?
08:34Plus de 20 millions d'euros.
08:37Mais tout !
08:39Les JO, dimanche dernier, on a célébré la fête de la France.
08:46Il y a encore 5 millions qui passent par-ci et par-là.
08:49C'est une taille.
08:51On rajoute, on rajoute.
08:53Au bout d'un moment, les portées vont rajouter.
08:56La dissolution et la fiesta qu'il y a eu ce week-end, samedi.
09:01J'adore, je suis à fond derrière les champions.
09:04J'en ai même en chroniqueur.
09:07Mais les mecs, on aurait pu s'en passer.
09:09Cette parade des champions à 5 millions d'euros, je suis désolé les mecs.
09:12Pour moi, je m'en serais passé.
09:13Franchement, c'était ni fait ni à faire.
09:15C'était n'importe quoi, c'était un bordel monstre.
09:18C'est vrai, c'était un bordel monstre.
09:20J'étais très content pour les athlètes, c'est très bien.
09:22Mais ils auraient pu le faire eux-mêmes.
09:24Ils auraient descendu les champs, c'était tranquille.
09:26Mais là, franchement, c'était ni fait ni à faire.
09:28Il y a plein de symboles comme ça, de gestion de l'argent public.
09:31L'assainissement de la Seine, c'est pareil.
09:33Pour 1,4 milliard pendant 4 jours de jeu.
09:37Et la baignade d'Anne Hidalgo et d'Amélie Houdet à Castera.
09:39C'est-à-dire que d'un côté, vous dites 3 200 milliards de dettes.
09:43Il faut se serrer l'inceinture.
09:45Réduire l'assurance chômage, réduire telle ou telle aide.
09:48De l'autre, on va augmenter les impôts.
09:50Vous faites une parade, c'était très sympa.
09:52La fête était terminée.
09:54Vous assainissez la Seine pour 15 jours de spectacle.
09:56Il y a quelque chose qui ne va pas dans le message.
09:58Pour les années qui viennent.
10:00On attend de voir.
10:01On avait le temps, la Seine.
10:03On va voir ce qui va se baigner dans la Seine.
10:04Allez-y, Dartigos, vous allez voir.
10:06La semaine dernière, vous avez fait la fête de l'humanité.
10:09Cette semaine, ce week-end, allez vous baigner dans la Seine.
10:11Vous allez voir, on en reparlera.
10:13C'est une bulle dans la bulle.
10:15Quand vous allez vous retrouver avec Scarfabian Lecoeuf dans le slip,
10:17vous allez voir, vous allez comprendre.
10:19Vous allez comprendre qu'il ne fallait pas se baigner.
10:21Merci.
10:27C'est une bulle dans la bulle.
10:29C'est une parenthèse.
10:31Quand on voit que les retraites pour un ministre,
10:34quand on voit François Hollande qui revient,
10:37il a le droit de revenir, ce n'est pas le problème,
10:39mais qu'aujourd'hui, il a une retraite
10:41qui est largement au-dessus des moyennes de vie de tout un chacun.
10:46Toutes les retraites parlementaires...
10:48François Hollande aussi...
10:50Non mais attendez, Antoine, vous êtes marrant, François Hollande.
10:52Vous croyez que c'est facile, vous, de se réveiller tous les matins
10:54et de distribuer des croissants au scooter ?
10:56Non mais franchement...
10:58Ou les dindes ou les poulets aussi.
11:00Non mais Antoine va me faire rebondir sur un truc.
11:04Moi, les gars, il y a un truc qui me dérange.
11:06Je le dis, voilà.
11:08Les mecs qui ont été ministres,
11:11même premiers ministres pendant 15 jours ou un mois,
11:15ils ont toujours un chauffeur et un mec de sécu ou pas ?
11:18Oui, Gabriel Attal, par exemple,
11:20il a été premier ministre pendant 8 mois,
11:22il a une retraite de premier ministre,
11:24bureau, chauffeur...
11:26Ça, les gars, ça me dérange.
11:28Excusez-moi, vous vous rendez compte
11:30l'argent que ça doit coûter ?
11:32C'est un truc de fou, je suis désolé, les mecs.
11:34Pour les anciens présidents, d'accord.
11:36Je suis complètement d'accord.
11:38Il faut limiter les anciens présidents.
11:40Vous avez vu, Macron,
11:42il a 50 piges.
11:44On a payé des présidents pendant des plombes.
11:47Emmanuel Macron, en sécurité,
11:49on va être obligé.
11:51En sécurité, je ne dis pas le contraire.
11:53Mais quand on parle de bureau, d'appartement,
11:55de fonction, et ainsi de suite,
11:57il faut arrêter de prendre les Français.
11:59Pour les ministres, j'aimerais bien
12:01qu'on calcule un jour ce que ça coûte.
12:03Tout l'argent mis bout à bout
12:05de tout ce qu'on paye pour les mecs
12:07qui ont été ministres.
12:09Il y a des mecs qui ont été ministres
12:11deux mois, il y a 20 piges.
12:13Ils sont encore là ?
12:15Tout ça, ça me ramène à un point.
12:17Aujourd'hui, nos politiciens,
12:19on n'a plus d'hommes d'État,
12:21des gens qui connaissent la base.
12:23Peut-être Barnier, c'est encore le dernier.
12:25On verra ce que ça va donner.
12:27Mais tous ces gens-là sont complètement
12:29déconnectés de la réalité parce qu'ils
12:31prennent leur petit billet à gauche et à droite
12:33et qu'ils ne vivent pas comme la moyenne
12:35pour vivre au quotidien.
12:37Ils sont complètement déconnectés.
12:39Ce ne sont pas des politiques de métier
12:41et pas des politiques d'ambition
12:43d'amélioration de la vie des Français.
12:45C'est ça le vrai problème.
12:47Le problème dans le pays,
12:49c'est au niveau des salaires.
12:51Le salaire médian est à 1800 euros.
12:53C'est-à-dire qu'un Français sur deux gagne moins.
12:55Il y a 17% du salarié français
12:57qui est au SMIC. C'est énorme.
12:59Je vais jeter un pavé dans la mare.
13:01Je trouve que les politiques ne sont pas suffisamment payées.
13:03Je sais que je suis ultra-minoritaire
13:05sur cette question-là.
13:07Non, je suis ultra-minoritaire.
13:09Dans certains pays, ils sont beaucoup plus rémunérés.
13:11Il y a certains profils dans le privé
13:13qui refusent de s'engager en politique
13:15ou qui veulent y retourner
13:17parce qu'ils gagnent beaucoup plus.
13:19Ce que je dis est ultra-minoritaire, je sais, mais c'est un petit sujet.
13:21Je vais vous répondre, Darth Sigol.
13:23Je suis sûr qu'Antoine est d'accord avec moi.
13:25On préférait qu'ils soient plus payés
13:27et qu'après, on ne les paie pas
13:29quand ils ne sont plus là.
13:31Ça va nous coûter énormément d'argent.
13:33On préfère les payer quand ils sont en fonction
13:35et qu'ils sortent les doigts
13:37et qu'ils envoient du lourd
13:39plutôt que de les payer après,
13:41de leur payer les chauffeurs
13:43et des mecs de sécu.
13:45Je cautionne.
13:47Moi aussi, je suis d'accord, Antoine.
13:49Mais c'est après, il nous coûte un argent fou.
13:51Darth Sigol, c'est le pavé dans la mare.
13:53J'irais même au-delà.
13:55Il faudrait même limiter les mandats.
13:57Bien sûr.
13:59Vous savez comment ça touche
14:01un député européen ?
14:03Ce sont les plus payés.
14:05Je crois qu'ils sont à 12 000.
14:0712 000 nets, je crois.
14:09Un député européen, 12 000 nets.
14:11C'est incroyable.
14:13C'est la planque absolue, député européen.
14:15C'est le mandat le mieux payé.
14:17C'est la planque absolue, je suis désolé.
14:19En plus, vous n'êtes pas sur la scène nationale.
14:21Il faut avoir la stature d'un Jordan Bardella,
14:23président de parti,
14:25qui a été un temps Premier Ministra pour exister.
14:27C'est vrai que les députés européens,
14:29Valérie Ayé a disparu le soir.
14:31Dès qu'elle a fini, elle a dit Ayé.
14:33Ayé, c'est fini.
14:35Elle a bossé au Parlement européen.
14:3712 000 euros nets.
14:39Le Parlement européen est reconnu.
14:41Tout le monde ne bosse pas au Parlement européen.
14:4312 000 euros nets
14:45au Parlement européen, c'est la planque des planques.
14:47Merci Antoine d'avoir été avec nous sur Europe 1.
14:49Merci Antoine, je vous embrasse fort.
14:51On a Baptiste qui est avec nous.
14:53Bonjour Baptiste,
14:55merci d'être avec nous.
14:57Je suis très content d'être avec vous.
14:59Moi aussi Baptiste.
15:01On a pris le coup sur la tête.
15:03Michel Barnier envisagerait d'augmenter les impôts.
15:05On a pris ça dans la jugulaire.
15:07Baptiste, on arrive sur Europe 1,
15:09la gueule enfarinée, on est tout contents.
15:11C'est vrai, on a la gueule en biais.
15:13C'est même plus dans la jugulaire.
15:15Nous, il nous coupe les jambes.
15:17Baptiste, sans rigoler.
15:19On est tranquilles, on était bien.
15:21Le gars arrive, on apprend ça.
15:23J'étais tranquillement sur mon scooter.
15:25Je prends ça dans la gueule.
15:27Un Mawashi Geri, un coup de pied circulaire.
15:29Exactement.
15:31Oui, mon fils qui va au karaté dans une demi-heure.
15:33Vous l'embrassez.
15:35Vous habitez Bordeaux, Baptiste.
15:37Il a dit, apparemment,
15:39il va augmenter les impôts pour les personnes
15:41les plus aisées.
15:43Toutes les personnes qui sont aisées.
15:45Ils prendront plus d'impôts.
15:47Et pour les entreprises profitables.
15:49On aimerait bien savoir ce que ça veut dire.
15:51Pour que les classes moyennes, les PME,
15:53les entreprises qui emploient des gens
15:55qui sont déjà étranglés
15:57payent encore des impôts en plus.
15:59Là, les gars, c'est pas possible.
16:01Je suis désolé.
16:03Je suis totalement d'accord avec vous.
16:05Moi, je suis artisan, je suis plombier.
16:07Je paye l'URSSAF,
16:09je paye mon impôt sur le revenu,
16:11je paye mon assurance, je paye mon matériel.
16:13Il me reste quoi à la fin ?
16:15Rien.
16:17Au bout d'un moment, c'est confiscatoire.
16:19Je suis désolé.
16:21J'ai l'impression que je passe ma vie à travailler pour eux.
16:23On a l'impression,
16:25il y a plein de gens qui me disent, des artisans,
16:27des petits chefs d'entreprise,
16:29on a l'impression d'avoir bien travaillé.
16:31J'ai l'impression d'être un bon élève.
16:33On a l'impression d'avoir bien travaillé.
16:35On se dit qu'on a fait un beau mois cette année.
16:37Et le 2 du mois,
16:39on se dit qu'il nous reste plus rien.
16:41Alors qu'on a travaillé comme des fous.
16:43Tout le monde nous dit ça.
16:45C'est ça, ça devient fou.
16:47Le mec, il arrive au pouvoir
16:49et déjà il annonce qu'il va augmenter les impôts.
16:51C'est quand même fou.
16:53En plus, vous dites des choses
16:55qui sont aussi...
16:57C'est vrai, on a du mal à...
16:59Parce que ça fait beaucoup d'informations pour nous.
17:01Le premier truc à faire pour moi,
17:03je le dis, Europe 1,
17:05on est à 16h22.
17:07Il faut essayer d'aider les entreprises.
17:09C'est la première chose à faire, je suis désolé.
17:11Les mecs, ils n'en peuvent plus.
17:13Un mec comme Baptiste...
17:15Le premier ministre, il a un chauffeur.
17:17Il a six fins d'avis. Elle est facile pour eux.
17:19Je ne dis pas qu'elle est difficile pour nous.
17:21Mais je veux vous dire par là
17:23que demain, je me casse la jambe.
17:25Je n'ai personne qui va aller changer d'aéroport à ma place.
17:27Mais il faut remettre l'argent
17:29dans les poches des Français.
17:31Il y a 200 milliards d'aides aux entreprises par an.
17:33Il y a des entreprises qui sont aidées
17:35qui n'en ont pas véritablement besoin.
17:37Il y a des artisans-entrepreneurs
17:39qui, eux, en auraient besoin.
17:41C'est comme le poids qu'il en coûte du Covid.
17:43Il n'a jamais existé.
17:45Je ne pense pas que les annonces de Barnier
17:47vous impactent.
17:49Maintenant, Dartigold
17:51défend M. Barnier.
17:53Quand je vous dis qu'on marche sur la tête,
17:55on marche sur la tête.
17:57Tu vas voir que dans un instant,
17:59Gauthier Lemoyne va nous dire qu'il mange chez Mélenchon.
18:01Nous, on entend quoi ?
18:03Nous, on est à la radio,
18:05on entend que les impôts vont augmenter.
18:07Et je ne suis pas d'accord avec vous,
18:09Olivier, même si je vous aime beaucoup.
18:11Tout à l'heure,
18:13j'ai voulu vous rassurer en disant
18:15que ce sont les plus aisés.
18:17Je suis sûr que ce sont les classes moyennes
18:19qui vont prendre dans la gueule encore.
18:21Je m'assure qu'on n'espère pas.
18:23Il faut toujours voir le pire.
18:25C'est quand on voit le pire...
18:27Les grandes entreprises qui vont vers
18:29le rachat d'actions...
18:31Peut-être que là, il y aura un sujet...
18:33Là, on est sur les super-profits.
18:35Sauf qu'il a parlé des particuliers.
18:37On l'aura, mais il a parlé des particuliers.
18:39Donc ça va être le gars
18:41qui arrive à s'en sortir.
18:43Qui arrive non plus à survivre, mais à vivre un peu.
18:45La droite va faire ça ?
18:47La droite LR va faire ça ?
18:49Ça devait être une ligne rouge.
18:51Je suis à deux doigts
18:53de rappeler Lucie Castex.
18:55Est-ce que tu veux une précision ?
18:57Sur ce à quoi a droit Gabriel Attal.
18:59J'ai exactement ce à quoi il a droit.
19:01Il a droit à un agent administratif
19:03qui est chargé de son secrétariat particulier.
19:05Un véhicule de fonction avec chauffeur
19:07dont les frais comme le carburant
19:09et la rémunération du conducteur
19:11sont pris en charge par l'Etat.
19:13Et une protection rapprochée.
19:15Pour ce qui est de la retraite,
19:17ce n'est pas vraiment une retraite à vie.
19:19C'est une indemnité de départ qui correspond
19:21à trois mois de salaire du Premier ministre.
19:239900 euros brut mensuels.
19:25On va parler des impôts.
19:27Vous continuez à nous appeler.
19:29Michel Barnier envisagerait d'augmenter les impôts.
19:31La confine en choc de Gérald Darmanin.
19:33On a le nom du ministre de l'Intérieur.
19:35Je crois que ça y est.
19:37A tout de suite sur Europe 1.
19:39Europe 1, 16h, 18h.
19:41On marche sur la tête. Cyril Hanouna.
19:43Merci d'être avec nous.
19:45Merci d'être avec nous sur Europe 1.
19:47J'explique aux auditeurs d'Europe 1.
19:49Je suis parti du studio.
19:51Il faisait un froid.
19:53J'étais à deux doigts de devenir un brocoli de chez Picard.
19:55Et nous, alors, c'est pas grave.
19:57J'ai laissé les chroniqueurs là-bas.
19:59Il y en a deux ou trois qui sont déjà congelés.
20:01Je dis pas ça pour Fabien Lecoeuvre.
20:03Et moi, je me suis mis en régie.
20:05On est bien.
20:07Je les vois.
20:09Ils sont comme dans un bocal.
20:11On continue. On est sur Europe 1.
20:13On va réagir sur la hausse des impôts.
20:15Michel Barnier.
20:17Le Premier ministre qui envisagerait
20:19d'augmenter les impôts.
20:21C'est la confine en choc de Gérald Darmanin.
20:23Appelez-nous.
20:25Vous réagissez sur Europe 1.
20:27Il y a pas mal de gens qui réagissent.
20:29Allô ?
20:31Qui est là ?
20:33Qui est à l'appareil ?
20:35C'est encore Baptiste.
20:37Vous m'avez rien dit tout à l'heure.
20:39J'attends depuis tout à l'heure.
20:41Je suis en train de récupérer mes enfants.
20:43Bon, très bien. Ils vont bien ?
20:45Ça va, ça va.
20:47Il va au karaté. Il va faire son mawashi gari.
20:49Il sort à 16h30 ?
20:51Ils ont quel âge les enfants ?
20:536 ans et 3 ans.
20:55Il faut qu'ils passent le permis bientôt.
20:57Ça urge !
20:59Alors Baptiste,
21:01la hausse des impôts.
21:03Vous dites quoi ?
21:05Je dis que c'est beaucoup trop.
21:07On est d'accord, c'est ce qu'on se disait tout à l'heure.
21:09On ne sait plus comment le dire.
21:11Nous, on est des bons élèves.
21:13On paye, on paye, mais à un moment, on ne peut plus.
21:15Ça ne va plus être possible.
21:17Comme vous disiez tout à l'heure,
21:19c'est toujours sur les classes moyennes qui tapent.
21:21Moi, je suis sûr que ça va être les très aisées
21:23et les classes moyennes.
21:25Et encore une fois,
21:27les petits entrepreneurs, les chefs d'entreprise
21:29qui essaient de s'en sortir,
21:31qui essaient de vivre un peu, ils vont en prendre plein la gueule.
21:33Tout à fait.
21:35Merci en tout cas d'avoir été avec nous.
21:37Merci beaucoup Cyril.
21:39C'est gentil, merci de m'avoir donné du temps.
21:41Ça m'a fait plaisir. Vous nous appelez sur Europe 1,
21:43bien entendu. On est là, on ne bouge pas.
21:45Pour le moment, on a Tanguy.
21:47Tanguy qui est avec nous sur Europe 1.
21:49Il est 16h34. Bonjour Tanguy.
21:51Oui, bonjour.
21:53Merci d'être avec nous Tanguy.
21:55Ben écoutez,
21:57merci de me recevoir.
21:59Vous habitez où Tanguy ?
22:01Moi, je suis à Reims.
22:03La ville du champagne.
22:05La ville du champagne, exactement.
22:07Il coulait à flot, bien entendu,
22:09à consommer avec modération.
22:11J'avais un pote là-bas.
22:13Ah oui ?
22:15Jean Fifou.
22:17Un mec hyper sympa,
22:19qui travaille juste à côté de la cathédrale.
22:21Tanguy, on parle des impôts apparemment.
22:23Michel Barnier va augmenter les impôts.
22:25C'est une confidence
22:27que nous a fait le ministre de l'Intérieur.
22:29Qui a fait le ministre de l'Intérieur,
22:31qui l'a fait hier apparemment.
22:33C'était quand ça Gauthier Lombrey ?
22:35Oui, c'était hier devant les députés
22:37Ensemble pour la République.
22:39Donc, Renaissance. Et ça fuite aujourd'hui
22:41dans les colonnes du Parisien.
22:43Mais évidemment, tout ça est fait à bon escient.
22:45Gérald Darmanin, il veut montrer encore une fois
22:47à Michel Barnier que dehors, il peut avoir
22:49un tel poids politique. Et en étant derrière
22:51cette information, il se place
22:53aussi en concurrence de Gabriel Attal
22:55pour mener les députés
22:57Ensemble pour la République.
22:59Il y a aussi évidemment Horizon
23:01et le Modem qui est un peu à côté.
23:03Mais voilà, il se place à la fois
23:05en concurrence de Gabriel Attal pour mener
23:07ce bloc anciennement
23:09macroniste qu'on qualifie à l'envie
23:11d'attaliste ou désormais d'armaniste.
23:13Et en concurrence aussi
23:15de Michel Barnier en disant
23:17Attention, je peux être nuisible à l'extérieur.
23:19Excusez-moi, je vous ai posé une question, c'était hier.
23:21Ça fait deux heures que vous me répondez.
23:23C'est incroyable.
23:25Quand vous êtes dans le studio, je peux voir vos yeux
23:27quand je suis trop long et m'arrêter. Mais là, je ne vous vois plus.
23:29Sentez mon souffle.
23:31Tanguy,
23:33vous l'avez vu, apparemment
23:35hausse des impôts.
23:37Qu'est-ce qu'on dit là ? On se dit quoi ?
23:39Moi, je suis arrivé, j'ai pris ça dans la gueule.
23:41Franchement, c'est insupportable.
23:43On se dit que
23:45c'est toujours pareil et que la France
23:47est de moins en moins attractive.
23:51On veut taxer
23:53les super profits.
23:55Oui, il y a sûrement des gens qui font trop d'argent.
23:57Mais cet argent, il permet de faire
23:59bosser énormément de monde.
24:01Beaucoup plus que les administrations publiques
24:03qui ont une création
24:05de valeur assez faible.
24:07Et aujourd'hui,
24:09les jeunes comme moi, j'ai 24 ans.
24:11Je commence à travailler.
24:13Vous faites quoi, Tanguy ?
24:15Alors moi, je suis commercial.
24:17Je vends des ascenseurs.
24:19Ah, des ascenseurs ! Très bien, je connaissais un mec.
24:21J'avais un pote dans les ascenseurs, moi aussi.
24:23C'était qui ? Otis.
24:25Oh non !
24:27Je l'embrasse, d'ailleurs.
24:29Mais il était toujours en descente, en montée.
24:31Je ne savais plus sur quel pied danser
24:33avec lui.
24:35Donc Tanguy, vous vous lancez dans la vie.
24:37Vous vous mettez déjà des bâtons dans les roues.
24:39Oui, oui.
24:41Surtout que ça n'a jamais été aussi facile
24:43de quitter la France.
24:45Si on commence
24:47à faire partir ceux qui veulent travailler,
24:49il va rester qui, quoi ?
24:51Non, mais c'est sûr.
24:53Après, j'ai un petit truc.
24:55Il y a beaucoup d'aides aux entreprises.
24:57Et c'est vrai qu'il y a des entreprises qui ont des aides
24:59et qui n'en ont pas besoin. Ça, je rejoins Dartigold sur ce qu'il a dit
25:01tout à l'heure. C'est vrai que, déjà, si on mettait
25:03le nez sur toutes les aides qu'on donne
25:05à des gens qui n'en ont pas besoin, je pense que des gens
25:07ont récupéré beaucoup d'argent.
25:09Du premier ministre, on dit que faire des économies
25:11ne sera pas suffisant.
25:12Excusez-moi, qui êtes-vous ?
25:14Elle s'appelle Valérie, paraît-il.
25:16Merci, très bien. Je le note sur un petit bout de ma tête.
25:18Valérie Bédaim. Valérie B.
25:19Je le note dans un coin de ma tête.
25:21Tanguy, merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
25:23Merci beaucoup, Tanguy.
25:25Je vous embrasse fort. Vous nous appelez quand vous voulez.
25:27On va se retrouver dans un instant. Vous nous rappelez, bien entendu, sur Europe 1.
25:29On a Kevin qui, lui, nous dit que les impôts
25:31sont nécessaires. Il faut en payer.
25:33Il pense qu'il faut payer les impôts. Lui, il est d'accord.
25:35Alors, sachez que c'est Kevin Barnier.
25:37On va voir dans un instant.
25:39C'est le petit-fils de Michel.
25:41Non, non, Kevin sera avec nous sur Europe 1.
25:43Et dans un instant, Fabien Lecomte nous donnera
25:45ses dernières infos, people. Apparemment,
25:47il a tout le calendrier de Céline Dion
25:49pour 2025.
25:51Je suis allé le récupérer hier soir.
25:53Merci. Vous pouvez vous rendormir.
25:55Vous pouvez vous rendormir. Réveillez-vous à 17h12.
25:57A tout de suite sur Europe 1.
25:59Il est 16h30. Il est 16h40, d'ailleurs,
26:01maintenant, sur Europe 1, puisqu'on est en direct, bien entendu.
26:03On marche sur la tête. Merci à tous.
26:05Vous nous appelez, bien entendu, au standard
26:0701, 80, 20, 39, 21.
26:09Vous nous appelez pour réagir à cette
26:11hausse d'impôts, apparemment, puisque
26:13Michel Barnier augmenterait les impôts.
26:15C'est l'info du jour. Il y a Eric Ciotti
26:17qui va venir nous rejoindre dans le studio d'Europe 1
26:19dans un instant. Il sera là aux alentours
26:21de 17h. Et bien entendu,
26:23vous le savez, il fait extrêmement froid
26:25dans le studio Europe 1. Apparemment,
26:27il ne faut pas plus de 7 minutes pour attraper une pneumonie.
26:29Donc, j'ai décidé
26:31de prendre un petit peu de recul et de me mettre en régie.
26:33Et de nous laisser. Voilà, on est bien. Oui.
26:35Oui, dans ces cas-là, il faut
26:37sauver sa peau avant de sauver celle des autres.
26:39Et de nous laisser un siège vide aussi. Exactement, un siège vide.
26:41Mais ne vous inquiétez pas, je pilote d'ici.
26:43Et je vous vois de loin. Eh bien, écoutez,
26:45franchement, vous êtes beaucoup
26:47plus beaux à la télé.
26:49Merci. On parle de la hausse d'impôts.
26:51Alors, Gauthier Lebray, pour les auditeurs
26:53d'Europe 1 qui nous rejoignent, est-ce qu'on peut donner
26:55quelques précisions ? Oui, alors,
26:57ça vient donc de Gérald Darmanin
26:59qui l'a dit devant les députés anciennement de la majorité
27:01présidentielle, Michel Barnier veut augmenter
27:03les impôts. Il s'est dit tout de suite opposé à cette hausse
27:05d'impôts, le ministre de l'Intérieur, rappelant
27:07qu'Emmanuel Macron n'avait jamais augmenté
27:09les impôts depuis 7 ans et c'est une ligne rouge.
27:11Et on vient de m'envoyer le pacte législatif
27:13de Laurent Wauquiez. Parce qu'on a un doute,
27:15certains LR seraient même favorables
27:17au retour de l'ISF. Or, dans leur
27:19pacte législatif, les LR étaient
27:21contre toute hausse d'impôts.
27:23Arrêtez la dégradation des
27:25comptes publics, aucune augmentation d'impôts.
27:27Voilà ce qu'on pouvait lire dans le pacte législatif.
27:29Est-ce qu'on a des Républicains qui vont
27:31soutenir une hausse d'impôts sur une partie
27:33des entreprises et une partie des ménages
27:35les plus aisés, comme dit Matignon ?
27:37C'est à n'y plus rien comprendre, si c'est le cas.
27:39L'ISF, moi je le sens bien revenir.
27:41Je vous dis la vérité, je pense que l'ISF va revenir.
27:43D'Artigolles, on est d'accord.
27:45On est cul par-dessus tête.
27:47Vous êtes souple, vous.
27:49On va faire l'autre cabaret avec Patrick Sébastien.
27:53On est très pas pour pouvoir le faire.
27:55Tout simplement.
27:57C'est de l'humanité ça, le cul par-dessus tête ?
27:59Tout simplement parce que LR
28:01n'a cessé au cours des dernières
28:03années de dire qu'il ne faut
28:05absolument pas de prélèvements
28:07obligatoires supplémentaires, qu'il ne faut pas
28:09bouger, c'était un totem pour eux.
28:11Leur marque politique c'est de dire
28:13on ne touche pas aux impôts. Donc là
28:15qu'est-ce qui se passe ? LR fait cette proposition
28:17mais il faut quand même y voir
28:19un coup
28:21politique de Darmanin qui dit
28:23simplement, faites attention à la manière
28:25dont je vais être traité dans les prochains jours
28:27parce que si jamais les choses se passent
28:29mal pour moi, derrière
28:31vous mourrez en face de vous.
28:33Et LR avait dit que ça n'avait aucun sens d'augmenter
28:35les prélèvements.
28:37Qui parle là ? Désolé, je débarque.
28:39Merci Valérie Benahim.
28:41On a Kevin avec nous en ligne sur
28:43Europe 1. Bonjour Kevin.
28:45Oui bonjour Cyril, bonjour à toute l'équipe.
28:47Merci d'être avec nous Kevin, vous avez quel âge ?
28:4935 ans, c'est
28:51Kevin de Rambouillet.
28:53Comment il va ?
28:55Il va bien mon Kevin.
28:57Je suis content de le
28:59avoir au téléphone.
29:01Je t'ai renvoyé ton slip par Colissimo.
29:03T'aurais pu le laver quand même.
29:05Cyril, heureusement que c'était pas
29:07le slip à fadir le coeur.
29:09T'aurais pu en faire un parachute.
29:11Et puis ça m'aurait coûté
29:13bonbons au Colissimo.
29:15Merci Kevin d'être avec nous sur Europe 1.
29:17Alors Kevin, pour vous, les impôts sont
29:19nécessaires ?
29:21Alors oui, j'ai un avis un peu
29:23à court au courant.
29:25Je vais pas hurler avec la meute.
29:27C'est justement
29:29les impôts de toute façon
29:31sont nécessaires.
29:33Quand on voit le bienfait des impôts
29:35au quotidien dans un
29:37pays comme la France, même si les services
29:39publics sont de plus en plus à l'abri,
29:41il ne faut pas hurler
29:43quand on entend tout de suite augmentation d'impôts.
29:45J'en paye moi-même, pas beaucoup,
29:47mais j'en paye. Et quand on reçoit la
29:49douloureuse, certes ça fait mal,
29:51mais quand on se pose et qu'on
29:53y réfléchit sans un avis démagogique,
29:55les impôts c'est nécessaire.
29:57On est content d'aller à l'hôpital,
29:59on est content d'avoir des voiries,
30:01on est content d'avoir un service public.
30:03Alors il y a Dartigold qui hoche la tête, qui dit oui,
30:05il est d'accord avec vous. Moi je vais...
30:07Kevin, vous savez que je vous apprécie énormément.
30:09Mais moi, je vais dire un
30:11petit truc quand même. Moi, je trouve
30:13que je suis tout à fait d'accord de payer
30:15les impôts. Je suis tout à fait d'accord qu'on augmente
30:17les impôts. Mais dans ce cas-là,
30:19les Français, ils veulent une police
30:21au top. Je suis désolé. Ils veulent une
30:23police au top avec des moyens. Ils veulent
30:25des profs et de l'éducation et des
30:27écoles au top. Des écoles publiques
30:29au top. Ils veulent des hôpitaux au top.
30:31Ils veulent des
30:33routes au top. Et je suis désolé.
30:35Mais pour moi, rien ne va.
30:37Alors, bien sûr, on a la
30:39sécurité sociale. En France,
30:41on a énormément d'aides. Mais, excusez-moi
30:43Kevin, pour moi,
30:45je suis désolé. Quand on
30:47paye des impôts, on veut que tout soit
30:49au top. La France, on est le champion du monde
30:51des impôts. Normalement, on doit être le champion
30:53du monde de la police, le champion du monde
30:55des hôpitaux, le champion du monde de
30:57la santé, le champion du monde de l'éducation,
30:59le champion du monde de la sécurité. Et pour l'instant,
31:01on est le champion du monde de rien du tout.
31:03Donc, là, pour moi, il y a un problème.
31:05Cyril, on
31:07est d'accord. Ça, justement,
31:09c'est quand tu reçois les politiques
31:11de n'importe quel bord
31:13de n'importe quel bord politique. Je ne suis pas
31:15partisan. Mais, c'est à eux,
31:17comme quand je vois sur le plateau de TPMP
31:19Ségolène Royal, etc.
31:21Ceux qui ont été au pouvoir, c'est à eux
31:23qu'il faut leur dire, nous, Français,
31:25on paye des impôts. Comme vous dites, on est les champions
31:27du monde des impôts. Derrière, on attend
31:29une exigence au quotidien.
31:31On l'attend, on leur réclame.
31:33Mais cette exigence, on ne l'a pas.
31:35Cyril, à un moment donné,
31:37où va l'argent ? On la paye
31:39pour les intérêts de la dette. On ne va pas se la mettre
31:41à l'envers. On la paye pour les intérêts.
31:43Et quand on voit, après, M. Macron
31:45faire des repas à Versailles,
31:47c'est la géopolitique,
31:49etc., avec des bouteilles d'alcool à je ne sais pas
31:51combien, pendant que le peuple français, quand nous,
31:53on va à l'hôpital, aux urgences, on attend
31:55huit heures, qu'on ne trouve pas un médecin à Rambouillet,
31:57que je ne trouve pas un PGI pour ma
31:59petite. Où va notre argent ?
32:01Donc, oui, on paye.
32:03J'aime bien parce qu'au départ,
32:05vous n'étiez pas d'accord avec moi. Et là,
32:07vous vous rendez compte,
32:09on est tous très contents de payer
32:11des impôts, Kevin, comme vous l'avez dit.
32:13Mais on aimerait, vu tous les
32:15impôts qu'on paye, et vu qu'on est le pays
32:17champion du monde des impôts, on aimerait qu'on soit
32:19champion du monde dans des trucs positifs.
32:21Mais malheureusement, on n'est pas champion du monde dans les trucs positifs.
32:23Je suis désolé.
32:25Là-dessus, je vous rejoins.
32:27Mais moi, en fait,
32:29la phrase que je voulais vraiment accentuer, c'est
32:31surtout, c'est, dès qu'on
32:33parle d'impôts, les gens hurlent.
32:35Les impôts, il faut que les gens comprennent,
32:37c'est un bien, c'est un bienfait pour la société,
32:39un bien commun. Moi, je vais dans des pays,
32:41j'ai été fêté en Algérie, par exemple,
32:43je me suis retrouvé à l'hôpital là-bas,
32:45je peux vous dire, quand j'ai vu
32:47l'état de l'hôpital public là-bas, je me disais,
32:49en France, on est bien contents de payer des impôts.
32:51Même si, quand on reçoit la douloureuse
32:53au mois d'avril, ça fait mal aux
32:55derches, il faut bien.
32:57Mais derrière...
32:59Merci, merci Kevin.
33:01J'adore quand ils nous appellent.
33:03Kevin, je vous fais de gros bisous, et on se retrouve
33:05dans la forêt d'Embouillé bientôt.
33:07Il n'y a pas de soucis, on se retrouve, je t'attends.
33:09Je vous fais de gros bisous Kevin, et merci
33:11de nous appeler quand vous voulez sur Europe 1, vous êtes ici
33:13chez vous. Merci Kevin, merci d'avoir été avec nous.
33:15Quel bonheur, j'adore discuter avec vous.
33:17Tous les après-midi, de 16h à
33:1918h, en plus j'ai des amis qui sont là
33:21que je connais très peu, Valérie Benhaim, Olivier Lartigolle
33:23et Gauthier Lebray.
33:25Il y a Fabien Lequeu, bien entendu, il y a ses infos,
33:27on ne les manquait pas. Juste avant l'arrivée d'Eric Ciotti,
33:29ce sera aux alentours de 17h02,
33:31mais pour le moment, on continue à parler
33:33des impôts, et on a
33:35Jean-Baptiste en ligne, mais juste avant,
33:37Lartigolle, je viens de dire
33:39quelque chose, Lartigolle, je viens de dire, on est les champions
33:41du monde des impôts, mais on est les champions du monde
33:43de la médiocrité dans beaucoup de domaines. Comment ça se fait ?
33:45Je ne sais pas Cyril, parce que quand on part un peu
33:47à l'étranger, notre auditeur vient de le dire,
33:49et qu'on se rend compte des systèmes
33:51sociaux partout. Mais par exemple,
33:53quand vous êtes classe moyenne ou classe pauvre,
33:55il vaut mieux tomber encore malade en France qu'aux Etats-Unis.
33:57Parce qu'aux Etats-Unis, sinon
33:59vous pouvez mourir,
34:01vous ne pouvez pas souscrire en assurance privée,
34:03etc. Donc ça, c'est une vraie réalité.
34:05Cela ne veut pas dire qu'il y a de grands
34:07dysfonctionnements. On a été le premier
34:09système de santé au monde,
34:11il y a encore 30-40 ans. Nous ne le sommes
34:13plus, et c'est vrai qu'il y a des dysfonctionnements.
34:15Quand on voit le fonctionnement des ARS, par exemple,
34:17quand on voit la manière dont
34:19la bureaucratie s'est emparée de
34:21l'hôpital. Vous savez qu'en les soignants ont eu le pouvoir
34:23au moment du Covid, qu'ils ont pris la main
34:25sur l'hôpital, ils ont réussi à faire des choses formidables.
34:27Malheureusement...
34:29Malheureusement,
34:31ils n'ont pas gardé la main.
34:33Moi, je suis pour qu'on donne le pouvoir
34:35à ceux qui font, qu'on donne le pouvoir aux soignants,
34:37qu'on donne le pouvoir à ceux qui font,
34:39parce qu'ils connaissent, ce sont les spécialistes
34:41de leur métier. Et souvent, il y a des gens qui leur donnent des consignes
34:43qui ne connaissent rien.
34:45Moi, je vous le dis, Darstigol,
34:47moi, je suis pour donner le pouvoir à ceux qui font.
34:49Voilà, je le dis.
34:51Merci. J'ai répété ce que vous avez dit.
34:53Merci. On a Jean-Baptiste
34:55en ligne, mais alors, pour revenir jusque ce que vous disiez,
34:57Olivier Darstigol, je suis désolé,
34:59aller dans les hôpitaux,
35:01ça s'est dégradé, mais vous ne pouvez
35:03même pas savoir comment. Demandez aux policiers
35:05les moyens qu'ils ont, vous allez voir comment ça s'est
35:07dégradé. Regardez dans les écoles, la catastrophe
35:09que c'est. Donc, bien sûr qu'on veut payer des impôts,
35:11mais à un moment... Un policier sur Paris m'a dit
35:13venez dans notre commissariat, on est en train de clochardisation.
35:15Ça m'a frappé comme terme. Bah oui. Clochardisation.
35:17Je vous le dis, bah oui. Donc, on veut bien
35:19payer des impôts. Demandez-leur l'état des voitures dans lesquelles
35:21ils roulent et font leur patrouille. Bien sûr.
35:23C'est toujours pareil. Si vous avez des hôpitaux
35:25qui fonctionnent bien, des profs qui sont
35:27correctement payés, des infirmiers et infirmières
35:29qui sont correctement payés, des écoles
35:31qui n'ont pas de problèmes d'amiante,
35:33comme ça peut... Non, mais il y a un sujet.
35:35Il y a un vrai sujet, évidemment,
35:37pour la qualité des services publics.
35:39Et si, oui, il vaut mieux
35:41être tombé malade en France qu'aux Etats-Unis
35:43et être soigné à Necker que dans un hôpital
35:45américain, il y a quand même un sujet
35:47sur les salaires et sur l'état
35:49de vos services publics. Justement, vous parlez
35:51de tomber malade en France, et ce qui va bientôt vous arriver,
35:53parce que vous êtes restés dans le studio,
35:55il fait moins douze, on espère
35:57que vous allez bénéficier des aides. D'ailleurs, les urgences
35:59ne sont pas loin, bien sûr,
36:01pour les équipes, puisque je rappelle
36:03aux auditeurs d'Europa que moi, je suis parti du studio.
36:05Il fait moins douze, je vous explique.
36:07Là, on a chaud. Ça y est, ça commence à faire amable.
36:09Ah, c'est vrai, là, ils ont changé
36:11la température. Ah, c'est pour ça que Fabien Lecoeuvre
36:13a enlevé sa veste.
36:15Oui, que la veste.
36:17Ben oui, mais lui, sa chemise, c'est une blouse.
36:19Merci.
36:21Elle fait blouse, sa chemise.
36:23Il a pris du M.
36:25On a Jean-Baptiste en ligne. Merci d'être avec nous,
36:27Jean-Baptiste. Vous nous appelez où ?
36:29Bonjour, Cyril.
36:31Je suis actuellement
36:33à Béziers, où il fait 23,5°C.
36:35Mais je suis Toulousain.
36:37J'adore Béziers.
36:39J'adore Béziers, moi.
36:41Grand bien vous faire.
36:43Non, mais Bédahim,
36:45ça ne va pas bien. Non, mais excusez-moi.
36:47Véritablement, Cyril, je voulais vous demander
36:49si vous n'aviez pas une copine à Toulouse, comme vous en avez partout
36:51visiblement. Alors, à Toulouse,
36:53j'y ai sévi pendant des années, mais j'ai décidé de lever
36:55le pied sur la ville rose. J'ai fait trop de dégâts.
36:57J'ai fait trop de dégâts, Jean-Baptiste.
36:59Vous faites quoi dans la vie ?
37:01Moi, je suis confié départemental,
37:03mais ce n'est pas mon métier. Je suis cadre
37:05commercial pour une grosse entreprise
37:07du sud de la France. D'accord, très bien.
37:09Vous ne nous direz pas laquelle. Bien entendu,
37:11on ne veut pas le savoir.
37:13Vous avez bien raison, on ne le saura pas.
37:15Bien entendu. Vous travaillez pour quelle entreprise ?
37:17Non, je rigole. Jean-Baptiste,
37:19vous vouliez nous parler des impôts.
37:21Oui, d'abord, je voudrais savoir
37:23et vous demander à vos invités,
37:25qu'est-ce qu'une personne riche ?
37:27Est-ce que c'est une personne seule qui gagne
37:292 500 euros par mois et qui n'a pas de charge ?
37:31Ou une personne qui gagne 4 000 euros
37:33mais qui a trois enfants en études supérieures,
37:35un loyer à payer parce que
37:37effectivement, il faut loger ses enfants.
37:39C'est du grand n'importe quoi.
37:41Une fois de plus,
37:43arrêtons de dire, de monter
37:45les Français les uns contre les autres en disant que celui qui
37:47gagne 4 000 euros est riche
37:49et celui qui gagne 2 000 euros est pauvre.
37:51Ce n'est pas vrai. La réalité, il faut regarder les charges.
37:53Et quand on gagne 4 000 euros par mois,
37:55vous avez aussi 25%
37:57de charges sur votre
37:59salaire, vous avez
38:01votre loyer à payer, donc l'impôt foncier,
38:03etc. Donc, je crois
38:05que déjà, arrêtons de dire
38:07que celui qui gagne 2 000,
38:09gagne moins que celui qui gagne 4 000.
38:11Regardons aussi dans son ensemble parce que celui qui a 4 000,
38:13il n'a pas aussi d'aide, etc.
38:15Donc, je crois qu'une fois de plus,
38:17on veut marteler et taper
38:19sur la tête des classes moyennes et les gens n'en peuvent plus.
38:21Je le vois.
38:23Les gens n'en peuvent plus.
38:25Il y a un moment, bien sûr que tout le monde
38:27est d'accord pour payer des impôts. Moi, je suis d'accord pour
38:29payer mes impôts, c'est normal. Je gagne peut-être mieux
38:31ma vie que les autres, je dois payer des impôts.
38:33Mais il faut aussi que ce soit proportionnel,
38:35comme vous le dites, par rapport à ce que offre
38:37aussi la collectivité
38:39à l'ensemble des Français.
38:41Jean-Baptiste, vous voulez payer des impôts, il n'y a pas de problème.
38:43Mais vous voulez que vos enfants soient en sécurité.
38:45Vous voulez que vos enfants aillent dans de bonnes écoles.
38:47Vous voulez que quand vous allez à l'hôpital,
38:49vous n'attendiez pas 8 heures
38:51aux urgences. Voilà. Donc, forcément
38:53que vous voulez tout ça. Mais payer des impôts,
38:55oui. Mais, comme vous le dites,
38:57il faut un retour des choses. Là, on a l'impression
38:59qu'on paye, on paye, on paye. Et on voit
39:01le pays se déliter.
39:03Donc, oui, cotier Lebray.
39:05Mais vous savez où passe l'argent ? Parce que la question que tout le monde se pose,
39:07c'est où passe l'argent ? L'administration ?
39:09Il passe l'argent, il passe chez vous.
39:11Pas l'argent public, malheureusement. Le vôtre peut-être,
39:13mais pas encore l'argent public. Où passe l'argent ?
39:15Dans l'administration.
39:17Dans l'administration. Combien de
39:19personnes qui gèrent l'administration dans un hôpital
39:21pour des soignants sur le terrain ?
39:23Et on peut prendre comme ça l'exemple
39:25avec les commissariats et avec l'éducation
39:27nationale aussi. Combien
39:29de personnes qui travaillent dans l'administration
39:31pour un prof devant les élèves, un soignant
39:33devant les malades, un policier devant le délinquant ?
39:35Beaucoup trop. Ça passe là.
39:37C'est l'administration qui est trop gloutonne.
39:39Merci, Jean-Baptiste, d'avoir été avec nous. Est-ce que vous avez quelque chose à rajouter ?
39:41Je vous en prie. Non, rien du tout.
39:43Et merci pour vos émissions qui, enfin,
39:45nous permettent d'avoir de la liberté
39:47de penser. Merci, Jean-Baptiste.
39:49Vous savez, on se barre. On lâche rien.
39:51Je le sais bien. Ça nous fait bien plaisir.
39:53Je vous fais de gros bisous. Et vous nous rappelez
39:55quand vous voulez. Et vous allez faire quoi
39:57lundi sur Béziers ?
39:59Je repars de Béziers sur Toulouse
40:01parce que j'ai travaillé à Béziers toute la journée.
40:03On peut vous embrasser.
40:05J'avais une copine là-bas sur Béziers.
40:07C'est vrai. Vous l'embrassez
40:09si vous la voyez. Elle s'appelle
40:11Choupinette.
40:13Elles vont des glaces à Béziers.
40:15Je vous embrasse fort.
40:17Merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.

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