• il y a 2 mois

Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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Transcription
00:00Europe 1, 16h-18h, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:05Appelez-nous 01-80-29-21 parce que dans un instant, dans 10 minutes, on reste avec nous sur Europe 1.
00:12Gauthier Lebray va nous donner deux ou trois noms pour le gouvernement, même un petit peu plus.
00:16Il a fouiné Lebray, c'est un fouineur. Il est avec nous bien entendu sur Europe 1 tous les jours.
00:20C'est un bonheur de la voir et c'est un bonheur de vous retrouver tous les jours entre 16h et 18h.
00:25Il y a beaucoup d'auditeurs qui veulent réagir bien entendu.
00:27Michel Barnier, confiance des Français, 42%.
00:30Elisabeth Borne, au début de son mandat, 53%.
00:32Gabriel Attal, 48%. Il est à 42% notre nouveau Premier Ministre.
00:36Merci d'être avec nous, Charles Rodwell, député Renaissance des Yvelines.
00:40J'aimerais que vous nous disiez un dernier mot puisque vous devez partir.
00:42Apparemment, vous avez un rendez-vous à 17h30, je crois que vous avez un atelier poterie.
00:48Avec la rédaction d'Europe 1.
00:49Exactement, merci.
00:50Dites-nous Charles Rodwell.
00:52Un point qu'a souligné l'auditeur Cyril sur le shrink flexion.
00:57Un principe simple, les centres commerciaux ou la grande distribution réduisent les quantités dans un paquet de chips ou dans une bouteille pour le même prix.
01:06Effectivement, Bruno Le Maire a pris une grosse action sur le sujet avec également le soutien de l'ensemble des forces politiques depuis un an.
01:13On a passé différentes lois sur ce sujet pour épingler les entreprises qui en abusent.
01:20Donc si vous le remarquez dans votre supermarché ou dans votre magasin, n'hésitez pas à écrire à votre député.
01:26On sert aussi à ça pour qu'on puisse faire des signalements auprès des services adéquats à Bercy pour éviter que ça arrive.
01:32Parce qu'effectivement, c'est un sujet qui existe dans l'ensemble de nos supermarchés, qui est inacceptable.
01:37Nous avons voté des lois sur le sujet et donc maintenant, il faut qu'on les applique.
01:41Et c'est grâce à vous, c'est grâce au fait que vous nous sollicitez que nous pourrons les faire appliquer sur l'ensemble de nos circonscriptions.
01:46Merci Charles Rodwell, député Renaissance des Yvelines d'avoir été avec nous.
01:49Vous pouvez nous envoyer quand vous voulez sur Europe, vous êtes bien entendu le bienvenu.
01:52Appelez-nous 0 1 80 20 39 21.
01:54Il y a Vincent Jambrin qui est avec nous également, député du Val-de-Marne et porte-parole du groupe La Droite Républicaine à l'Assemblée Nationale bien entendu.
02:01Et maire de Lailerose, j'adore Lailerose.
02:04Non mais j'adore cette ville, j'adore.
02:06Il y a Stéphane qui est avec nous, il y a Julien, il y a Roland, il y a des auditeurs qui nous appellent.
02:10Appelez-nous, je vais prendre plein d'auditeurs jusqu'à 18h vous le savez.
02:12Et dans un instant, on aura les indiscrétions de Gauthier Lebray.
02:16Et voilà, on va voir si on a bien sûr Fabien Lecoeuvre sous la main.
02:20Et c'est mieux de l'avoir sous la main que sous le pied.
02:23Merci.
02:25Julien est avec nous, merci Julien d'être là sur Europe 1.
02:28Oui, bonjour à tous, merci de m'accueillir.
02:30Ben non, ça nous fait bien plaisir. Julien, vous habitez où ?
02:33J'habite en Normandie.
02:34Où ça ?
02:35En Seine-Maritime à Rouen.
02:37D'accord, Rouen, ben j'y suis allé il n'y a pas longtemps, j'avais un tonneau de padeule.
02:40À chaque fois, je fais des résultats catastrophiques à Rouen.
02:43Ah bon, vous croyez que c'est lié à la ville ?
02:45Je suis maudit à Rouen, je n'ai jamais fait un résultat à Rouen, j'ai toujours perdu très vite.
02:48C'est horrible, ça me rend fou.
02:50Ça doit ravir Nicolas Meilleur-Rossignol, qui est le maire de Rouen et qui est très proche d'Anne Hidalgo.
02:56Oui, je sais, c'est pour ça que je perds à chaque fois à Rouen.
02:59Julien, heureusement que vous êtes là, je vous attendais depuis des années.
03:03Vous arrivez sur Europe 1, vous me donnez le secret.
03:07C'est soit ça, soit Lubrizol.
03:09Non mais sans rigoler, c'est fou Julien, je vous jure que je n'ai jamais gagné un match à Rouen.
03:14Je ne viendrai que pour vous voir la prochaine fois, Julien.
03:16Avec plaisir.
03:17Vous faites quoi dans la vie, Julien ?
03:19Je suis en recherche d'emploi à l'heure actuelle.
03:22D'accord, dans quoi ?
03:24Je suis en réflexion parce que j'hésite à partir du pays, à vrai dire.
03:27Je vois comment ça se passe.
03:29Comme beaucoup, vous voulez partir où ? Quel pays ?
03:31Ça se dessinerait soit vers le Portugal, soit vers le Brésil, soit vers les Etats-Unis.
03:36Ah d'accord, c'est assez éclectique.
03:38C'est assez large.
03:40Faites les trois, faites-vous plaisir.
03:42Oui, pourquoi pas.
03:43Très bien.
03:44Merci Julien, dites-nous tout.
03:45Vous trouvez que c'est une mascarade, vous ?
03:47Ah mais complètement.
03:49Je veux dire, là, M. Macron nous a mis, comme Premier ministre,
03:53l'homme qui a officialisé d'enterrer l'opinion des Français
03:56la dernière fois qu'on leur a demandé leur opinion par un référendum.
03:59Là, ils ont complètement, permettez-moi l'expression, chié dessus.
04:02Donc, main dans la main avec Nicolas Sarkozy,
04:06ils nous ont enterrés et donc à partir de là,
04:09ils ont tué aussi l'envie de voter des Français
04:11puisque le vote des Français n'est pas respecté, quoi qu'il arrive.
04:15Et là, encore une fois, c'est la démonstration.
04:18Qu'est-ce qu'on nomme ?
04:19On nomme quelqu'un qui incarne l'Union européenne, Ursula von der Leyen,
04:23tout le World Economic Forum et toutes les pires conneries possibles.
04:27Je veux dire, il ne faut pas oublier que M. Barnier, en 2004,
04:31en tant que ministre de M. Chirac,
04:33a signé l'ouverture du laboratoire P4 à Wuhan,
04:36d'où est partie l'épidémie de Covid.
04:39Oui, je sais, il y a beaucoup de gens qui en parlent, on le sait, Julien.
04:43Également, il ne faut pas oublier que vous avez souvent tendance,
04:48Cyril, je vous apprécie beaucoup,
04:50mais vous parlez souvent de manière trop élogieuse, sûrement, de M. Sarkozy.
04:55Oui, c'est vrai.
04:56En omettant que ce monsieur a, de 2004 à 2009,
05:00fait en sorte que la France se sépare de 20% de son stock d'or,
05:03au pire moment, et nous a fait perdre des sommes considérables.
05:07Alors Michel Barnier était ministre de Nicolas Sarkozy.
05:10Ministre de l'agriculture.
05:12Exactement.
05:13Julien, c'est important ce que dit Julien, sur l'antenne d'Europe 1,
05:17j'aimerais que vous y répondiez autour de la table.
05:20Julien, faites une terminée, allez-y.
05:23Oui, parce que je pense que c'est important aussi de comprendre d'où je parle.
05:27Moi, j'ai historiquement eu une culture plutôt de gauche,
05:30j'ai été très longtemps soutien de la France insoumise, de Jean-Luc Mélenchon,
05:35pour tout vous dire, jusqu'en 2017,
05:38à partir du moment où il a pris son tournant,
05:41et où il a renoncé à la question de la souveraineté française,
05:44où il est tombé les deux pieds et les deux mains dans le seau du communautarisme,
05:49et où il a complètement oublié, perdu de vue,
05:52les valeurs essentielles de la gauche historique.
05:55Et moi, cette perte de repère-là, je l'ai très très mal vécue,
05:59j'ai été orphelin de partis politiques,
06:02j'ai été orphelin de représentation politique, on va dire,
06:05jusqu'à la période Covid,
06:08et jusqu'à entendre M. Philippot et le regarder sous un oeil nouveau,
06:12à savoir en dehors de son passé avec Marine Le Pen,
06:16et au jour nouveau de ces idées souverainistes, enfin affirmées.
06:20Et je pense que c'est ces idées-là qu'il faut qu'on entende plus,
06:24à votre antenne notamment,
06:25parce que tant qu'on ne sortira pas de l'Union européenne,
06:27on sera pieds et poings liés,
06:28on n'aura jamais notre destin entre les mains,
06:30on ne pourra jamais décider ce qu'on fait sur l'économie,
06:32on ne pourra jamais décider ce qu'on fait pour sauver les retraites ou pas,
06:35ce qu'on fait pour l'immigration, etc.
06:37Vous voulez un Frexit ?
06:39Écoutez, à l'heure actuelle, la meilleure chance qu'on aurait,
06:42ce serait un effondrement de l'Union européenne,
06:44comme ça, il n'y aurait même pas à se poser la question.
06:46Mais je pense que tôt ou tard, ça arrivera.
06:48Mais effectivement, il me semble clair qu'une bonne chose serait
06:52de redemander aux Français leur volonté
06:54quant à notre présence au sein de l'Union européenne,
06:56puisque nous sommes bafoués, à tous les niveaux, nous sommes bafoués.
06:59À tous les niveaux, nous sommes bafoués pour l'Union européenne.
07:01Julien, ce que dit Julien, je le dis,
07:04il y a énormément de Français qui le disent.
07:06Et d'ailleurs, sur notre antenne aussi,
07:08tous les auditeurs qui nous appellent
07:11disent aussi, comme Julien, que c'est un pro-Union européenne
07:15et on a l'impression que les Français en veulent à l'Europe.
07:19On le dit parce qu'à chaque fois qu'il y a un problème,
07:21on nous dit que ce n'est pas nous, c'est l'Europe.
07:24On ne peut rien faire, c'est l'Europe, on ne peut rien faire là-dessus.
07:26Et Julien, ce qu'il vient de dire,
07:29ça reflète le sentiment de beaucoup de Français, Olivier d'Artigolle.
07:34Gauthier avait parlé de la surtransposition par notre pays des normes européennes,
07:38c'est l'un des exemples qui met fou les agriculteurs par exemple.
07:41Mais il est vrai que dans l'itinéraire de Michel Barnier,
07:43ça fait partie des plumes, des têtes pensantes du traité constitutionnel européen,
07:47que les Français ont nettement refusé en 2005,
07:51et des forces politiques, je me souviens de la Une de Paris Match à l'époque,
07:54avec Nicolas Sarkozy à côté de François Hollande, défendant le oui.
07:58Et d'une certaine manière, ce vote n'a pas été respecté,
08:03puisque derrière il y a le traité de Lisbonne,
08:05qui reprend ce traité constitutionnel européen.
08:09Et il y a une mémoire dans le pays de ça.
08:11On avait dit non, ils ont fait oui.
08:13Oui, mais ce n'est pas lui.
08:14Michel Barnier démissionne du Quai d'Orsay et du ministère des Affaires étrangères,
08:18il est ministre à l'époque de Jacques Chirac,
08:20après sa défaite au référendum.
08:23Il a fait campagne pour le oui, le non l'a emporté,
08:25il démissionne et il quitte le pouvoir.
08:27Ce n'est pas lui qui l'a pas respecté.
08:29On s'en souvient moins que...
08:31On parle de Michel Barnier en l'occurrence.
08:34Et sur l'Europe, c'est toujours l'excuse des politiques français.
08:39Ce n'est pas nous, c'est l'Europe.
08:40Et quand on regarde, c'est beaucoup plus complexe que ça.
08:42Déjà l'Europe, c'est qui ?
08:43C'est les 27 pays membres.
08:45C'est les 27 pays membres avec des députés élus par chacun des pays membres.
08:50On a l'impression des fois quand les Français ou les anti-européens parlent de Bruxelles,
08:56qu'il y a un grand complot contre la France.
08:58C'est représenté par les 27 pays membres.
09:01Il faut toujours creuser.
09:03L'exemple de la surtransposition des normes est parfait
09:05parce qu'il y a des normes européennes, il est vrai.
09:07Et après, on voit sur l'agriculture que la France en fait encore plus.
09:10Donc déjà, il faudrait s'occuper de la part française
09:13qui rajoute des normes aux normes.
09:15Et donc, il y a des choses qui sont toujours possibles.
09:16C'est trop facile de dire que c'est de la faute de Bruxelles.
09:18Vincent Jambrain, député du Val-de-Marne.
09:20Oui, j'ai deux choses.
09:22D'abord, moi je crois que c'est toujours bien de donner la parole aux Français.
09:25Notre auditeur dit qu'il faudrait redonner la parole aux Français.
09:29On l'a fait là à l'occasion de l'élection européenne.
09:31Mais peut-être qu'on peut aller encore plus fort, mieux.
09:33Parce que quand, et vous avez raison de le dire Cyril,
09:35quand il y a énormément de Français qui ne croient plus dans le projet européen,
09:39on doit leur redonner la parole et on doit probablement redonner une impulsion.
09:42Moi personnellement, je crois à un projet européen,
09:44moins à la bureaucratie de l'Union européenne.
09:47Et je voudrais terminer en disant que Michel Barnier
09:49a soutenu la liste des Républicains au moment des européennes.
09:53Et notre tête de liste, François-Xavier Bellamy,
09:55défendait le fait qu'on voterait contre Mme von der Leyen.
10:01Donc il y avait un message très clair pour notre famille politique.
10:04Et donc il a été commissaire européen, je pense que personne ne peut le nier.
10:08Mais il a aussi vu toutes les difficultés,
10:11toute la bureaucratie qui en écoulait.
10:13Et il en a tiré une leçon.
10:14Et aujourd'hui, il soutient une liste aux européennes
10:16qui ne voulait plus de Mme von der Leyen.
10:18Donc il faut aussi mettre à jour le logiciel,
10:20parce que c'est vrai qu'il a une grande carrière
10:22et qu'il a eu différentes positions.
10:24Ce qui compte, c'est celle qu'il a aujourd'hui
10:26et celle qu'il propose à la France.
10:27Celle qu'il proposera demain surtout, et dans le futur.
10:29Merci Julien d'avoir été avec nous sur Europe 1.
10:31Une dernière chose, s'il vous plaît.
10:32Allez-y Julien, allez-y, pas de problème.
10:33Juste pour répondre, parce qu'on a des députés européens,
10:37mais objectivement, ils n'ont aucun rôle fonctionnel réel.
10:41On peut se passer d'eux.
10:43On voit bien que c'est la Commission qui décide tout
10:45et ce n'est pas les députés européens qu'ont le dernier mot.
10:48C'est la Commission européenne non élue qui fixe les règles.
10:53On est complètement niqués à la France,
10:56toujours comme ça en fait.
10:57Et ça restera comme ça tant qu'on ne remettra pas les choses en cause.
11:01Puisque là maintenant, tout ce qu'on nous propose,
11:03ça va être d'appliquer la politique d'Urtula von der Leyen.
11:06Elle aura encore plus de facilité à placer ce pays sous un triumvirat
11:09comme ça s'est passé en Grèce.
11:11On va se faire défoncer.
11:13Même sur la Commission européenne,
11:15quand vous dites non élue, je trouve ça trop facile
11:17parce que les commissaires de chaque pays sont proposés par les gouvernements
11:21et ensuite, ils doivent être ratifiés par le Parlement européen
11:25avec les députés européens qui ont été élus à travers les pays membres.
11:28Je rappelle un exemple très concret.
11:29Sylvie Goulard, qui était l'ancienne ministre des Armées
11:32qui a tenu quelques mois avant de démissionner,
11:35forcée par Emmanuel Macron,
11:37était sa candidate pour le poste de commissaire.
11:39Elle a été retoquée par le Parlement.
11:41Il a fallu trouver quelqu'un d'autre, en l'occurrence Thierry Breton.
11:45Donc quand on dit aussi qu'ils sont non élus,
11:47il y a quand même un processus.
11:48C'est un gouvernement démocratiquement élu qui choisit son candidat
11:52et le candidat doit ensuite passer devant le Parlement européen.
11:55Si le Parlement européen le retoque, il n'est pas nommé.
11:57Donc c'est un peu plus complexe que dire pas élu.
12:00Merci Gauthier Lebray.
12:01Merci Julien.
12:02Ce n'est pas de la démocratie directe ça Gauthier.
12:04Je suis désolé.
12:05Je vous apprécie beaucoup mais ça c'est tout sauf la démocratie.
12:08Mais c'est bien que vous discutiez Julien.
12:10Moi bien sûr je me fais l'arbitre entre Julien et Gauthier.
12:15Mais c'est Gauthier, excusez-moi,
12:18c'est la perception qu'ont énormément de Français.
12:21Ce que dit Julien,
12:23c'est qu'il est porte-parole d'énormément de Français
12:26qui ont cette perception sur l'Europe.
12:28Et combien je vois de Français qui me disent à chaque fois
12:30l'Europe c'est l'Europe, l'Europe on n'en peut plus,
12:33c'est l'Europe qui nous fout dedans.
12:34On a eu des agriculteurs la semaine dernière,
12:35c'est l'exemple qu'on prend toujours.
12:37C'est ce qu'il nous a dit l'agriculteur.
12:38L'Europe, ils nous ont mis dedans avec l'Europe.
12:41C'est juste que c'est un peu plus complexe que ça.
12:42Voilà c'est ça, c'est un peu plus complexe que ça.
12:43Mais il faut écouter ces Français.
12:45S'ils écoutent encore Europe 1.
12:47Voilà, merci, exactement, merci.
12:49C'est vrai, bravo Vincent Jambrin,
12:51toujours un petit peu de pub, ça fait toujours du bien.
12:54Merci Julien d'avoir été avec nous,
12:55vous nous rappelez quand vous voulez.
12:56En cas de crise sanitaire,
12:58il ne faudra pas oublier non plus que M. Barnier
13:00est pour la vaccination de tous, sans exception.
13:03Ah, alors ça.
13:04Obligatoire.
13:05Donc ça, c'est à bien prendre en compte,
13:07sachant que potentiellement,
13:08on a une prochaine épidémie qui nous tombe dessus.
13:10Demain, après-demain, on ne sait pas.
13:11J'espère que ce n'est pas après-demain,
13:12parce que j'ai un rendez-vous.
13:14C'est bon.
13:15En tout cas, il faut écouter Julien.
13:18Merci d'avoir été avec nous sur Europe 1, Julien.
13:19Merci à vous.
13:20Merci pour votre écoute et vos réponses.
13:21C'est important parce que Julien,
13:23c'est quelqu'un qui a un raisonnement.
13:27C'est construit et c'est intéressant.
13:30Merci Julien d'avoir été avec nous sur Europe 1.
13:31N'hésitez pas à nous rappeler si vous avez un petit peu de temps.
13:33Merci à vous.
13:34On vous attend toujours à l'antenne 01 80 20 39 21.
13:37On a Stéphane en ligne.
13:39Bonjour Stéphane.
13:40Salut Cyril.
13:41Salut Stéphane.
13:42Bonjour à tous.
13:43Stéphane, on se connaît ?
13:44Oui, on se connaît.
13:45Je suis le révolutionnaire du Covid, justement.
13:48J'avais refusé.
13:49Tu m'as invité sur ton plateau sur KPMP.
13:52Tu sais, je suis le patron de l'Auberge de la Source au Bleu,
13:54au Val-de-Cuisance, dans le Doubs.
13:55Ah, d'accord.
13:56On s'est vus face à Baba avec Olivier Véran.
13:59C'est ça, exactement.
14:00Merci Stéphane d'être avec moi, en tout cas, sur Europe 1.
14:03Ça me fait bien plaisir.
14:04Avec plaisir.
14:05Je me dis aussi.
14:06Vous habitez où Stéphane ?
14:08Je suis toujours à Cuisance.
14:09Toujours ?
14:10Oui, toujours.
14:11Je suis toujours patron d'un restaurant.
14:13Je ne bouge pas.
14:14Ça va, on s'en sort ou pas ?
14:16Parce que c'était compliqué à l'époque.
14:18On s'en sort.
14:19C'était un peu compliqué cette année.
14:20Le temps ne nous a pas aidé.
14:21Mais l'État ne nous a pas aidé non plus.
14:23Complètement.
14:24C'est ce qu'on se disait la dernière fois quand tu étais venu me voir.
14:26Oui, on disait qu'il ne fallait pas oublier que les politiques,
14:29et je le redis sur ton antenne,
14:32les politiques français travaillent pour la France.
14:34Ils oublient souvent de parler des Français.
14:36Ils parlent souvent d'eux.
14:37Ils parlent beaucoup de leur famille politique.
14:40Ils parlent énormément de ce qu'ils feraient, de ce qu'ils ne feraient pas,
14:43de comment ils géreraient la France.
14:45Concrètement, vous faites quoi pour la France ?
14:47Vous servez à quoi pour la France ?
14:49Vous ne faites rien, ni pour les artisans, ni pour les Français.
14:53Vous êtes nombrilistes en mourir.
14:55Vous ne faites que ça, de parler de vous, tout le temps de vous.
14:59Et nous, on bosse des heures et des heures.
15:01Et vous, vous nous regardez de haut.
15:03J'ai embauché 26 personnes.
15:06On crève de faim.
15:08Nous, les artisans, on crève de faim.
15:10Au même titre que les agriculteurs, on crève de faim.
15:12Et vous vous regardez de savoir qui va être premier ministre,
15:15qui sera futur ministre de l'Intérieur.
15:17Je n'en ai rien à faire.
15:19Vous me fatiguez.
15:20Je ne supporte plus ce pays, ni sa politique, ni son président.
15:24Et peu importe le premier ministre ou le ministre de l'Intérieur qui sera élu,
15:27je n'en ai rien à faire.
15:29Qu'est-ce que j'ai dans mon assiette à la fin du mois ?
15:32Quand est-ce que vous arrêtez de me faire payer des charges ?
15:35Quand est-ce que vous arrêtez de me prendre tout ce que j'ai ?
15:38Putain, je suis en train de vendre le resto.
15:40On est en train de me dire, vous savez quoi ?
15:42Je vends 523 000 balles.
15:43Ce n'est pas de secret.
15:44On me dit, je vais vous prendre 100 000 balles de plus-value.
15:46Je dis, pourquoi vous prenez 100 000 ?
15:48Monsieur, vous vous rendez compte ce que vous avez acheté,
15:50puis l'argent que vous avez fait ?
15:51Je dis, j'ai travaillé pour ça.
15:53J'ai bossé pour arriver là.
15:55Quand est-ce que j'ai gagné ?
15:56Ça devrait me revenir dans la poche.
15:57Oui, mais il faut bien payer les routes, l'école et compagnie.
15:59Mais moi, quand est-ce que je gagne quelque chose sur le travail ?
16:02Je bosse 15 heures par jour, 7 sur 7.
16:04Mais ma foi, vous êtes devenus fous dans ce pays.
16:06Quand est-ce que vous voyez les millions d'artisans que nous sommes ?
16:09Quand est-ce que la politique prend hâte que nous sommes la France ?
16:13Vous êtes les politiques.
16:14Vous n'êtes personne.
16:15Vous travaillez pour nous.
16:16C'est nous qui faisons vos salaires.
16:18Vous entendez ça une bonne fois pour toutes ou pas ?
16:20Parce que ça devient casse-pieds.
16:22Je me fous de l'Europe.
16:23Moi, ce qui m'intéresse, c'est ce que je mets dans l'assiette de mes gosses.
16:26Le reste, je m'en fous.
16:27Je me fous de l'immigration.
16:29Je me fous de la politique et de tous les partis.
16:31Je ne suis pas un anarchiste.
16:32Mais à un moment donné, vous commencez à me fatiguer.
16:33Parce que qui fait le pays en France ?
16:35C'est nous, les artisans.
16:36Les artisans français.
16:37Et les travailleurs français.
16:38Je ne suis ni gauche ni droite.
16:39Il n'y a pas de clivage.
16:40Il n'y a pas de...
16:41Je me fiche de savoir quoi.
16:42Moi, je veux qu'on prenne des décisions.
16:44Quand je vois que l'autre a mis deux mois à lire un premier ministre,
16:47on a perdu deux mois.
16:48Quand je vois la dette française, qui va payer encore ?
16:51En restauration depuis 2022, on était 196 000 restaurateurs.
16:55D'accord ? On n'est plus que 116 000.
16:57On a perdu 220 000 postes.
16:5923 milliards de chiffres d'affaires.
17:01D'accord ?
17:02Et là-dedans, il y a les PGE qui payent.
17:04Nous, les Français encore.
17:05Qui va payer ?
17:06Les mecs qui sont au chômage.
17:08Nous, les Français encore.
17:09Et vous, les politiques, vous faites quoi ?
17:11Vous ne faites rien.
17:12Vous vous regardez.
17:13Je suis horrifié de voir les salaires que vous faites sur le dos des Français.
17:18C'est une honte.
17:19Une honte.
17:20Il n'y a pas d'autre chose à dire.
17:21Alors, si M. Barnier était élu Premier ministre aujourd'hui,
17:24on commencerait par le départ.
17:26Supprimer la moitié de l'Assemblée nationale.
17:29Supprimer la moitié des privilèges des sénateurs et des parlementaires.
17:32Et être exemplaire.
17:34Parce que la récession, elle est là.
17:36Elle est aux portes.
17:37Parce que les 300 000 milliards de dette,
17:39l'Europe, parce qu'on est dedans aujourd'hui,
17:41nous ne laisserons pas avec ça.
17:43Il faudra le payer un jour.
17:44Et qui paiera ?
17:45Encore les travailleurs.
17:46Et les artisans.
17:47Et tout le monde.
17:48Donc, comprenez aux plus riches.
17:50C'est dur malin de dire ça.
17:51On va prendre aux plus riches.
17:52Ça va renflouer les caisses.
17:54Quand les plus riches se barreront,
17:55il vous restera quoi ?
17:56Ils sont déjà en train de se barrer, Stéphane.
17:58Et les gens qui travaillent comme vous,
18:00qui travaillent 7 sur 7,
18:01qui travaillent comme des chiens,
18:02et qui se retrouvent à ce qu'on leur dise.
18:04Vous avez fait 100 000 euros.
18:06Vous avez 100 000 euros à payer.
18:07Parce qu'en vérité,
18:08on a l'impression que quand vous travaillez,
18:11vous n'avez pas le droit de gagner de l'argent.
18:13C'est ça qui est fou.
18:14Le gars se tue.
18:15Il travaille.
18:16Il a pris des risques en montant une entreprise,
18:18en montant un restaurant.
18:19Parce que c'est des risques.
18:20Il a pris des risques.
18:21C'est pas l'État qui aurait payé à ma place.
18:22Exactement.
18:23Et vous vous retrouvez.
18:24Et les mecs...
18:25Non mais les mecs, c'est que...
18:26Hop, hop, hop.
18:27Qu'est-ce qu'il fait là ?
18:28Il y a 100 000 euros pour nous.
18:29C'est bon, merci.
18:30Pour en faire quoi ?
18:31Je vais vous dire.
18:32Moi, je parle avec énormément de Français.
18:33Stéphane, je vous jure,
18:34on m'avait réveillé aujourd'hui encore sur Europe 1,
18:36parce que je suis tellement d'accord avec tout ce que vous dites.
18:38Stéphane, les gens en ont assez.
18:40Et quand je reçois des hommes politiques,
18:42et aujourd'hui, on a Vincent Jambrin, député du Val-de-Marne,
18:44qui est maire de Lail-les-Roses aussi,
18:46voilà, je vous le dis,
18:47ils sont tous là.
18:48Quand on est en émission,
18:49quand on est avec eux,
18:50ah mais oui, on comprend.
18:51Ah bah oui, c'est normal.
18:52Ah oui, on va faire quelque chose.
18:54Ah oui, les agriculteurs, on va les aider.
18:56Ah oui, les restaurateurs.
18:57Ah bah oui, on comprend.
18:58Ah bah, on comprend.
18:59Oui, on comprend.
19:00On comprend, on comprend.
19:02Je suis désolé.
19:03Et Stéphane,
19:04Stéphane, il a pris des risques.
19:05Stéphane, il travaille.
19:06Stéphane, il a envie,
19:07on peut,
19:08excusez-moi,
19:09on peut avoir envie de réussir.
19:10Stéphane, il a pris des risques,
19:11il a fait son restaurant,
19:12il a envie de réussir.
19:13Il a monté quelque chose,
19:15on va encore le racketter,
19:17excusez-moi,
19:18c'est insupportable.
19:19Et si on le rackettait,
19:20que Stéphane,
19:21il était dans un pays
19:22où c'était le pays des merveilles,
19:24et qu'il avait tout allé bien.
19:25C'est-à-dire, il veut bien payer,
19:26je suis sûr, Stéphane,
19:27il est comme nous tous.
19:31Mais si demain,
19:32la police était au top,
19:33nos enfants étaient dans
19:34des écoles exceptionnelles,
19:35que l'enseignement était au top,
19:36si les hôpitaux étaient au top,
19:37si tout était au top,
19:38allez, d'accord,
19:39on veut bien payer,
19:40allez, d'accord,
19:41allez, on paye,
19:42on veut bien qu'on nous rackette.
19:43Mais là, il a raison Stéphane,
19:44excusez-moi,
19:45il paye,
19:46on va encore lui demander
19:47100 000 euros,
19:48ça m'a rendu fou,
19:49ces 100 000 euros,
19:50pour faire quoi ?
19:51Qu'est-ce qui tourne ?
19:52Excusez-moi,
19:53qu'est-ce qui tourne ?
19:54Voilà,
19:55je suis d'accord avec Stéphane,
19:56les écoles,
19:57c'est magnifique,
19:58la police,
19:59ils ont des moyens exceptionnels,
20:00les hôpitaux,
20:01je suis allé dans des hôpitaux,
20:02mon père était malade
20:03pendant des mois,
20:04je l'ai vu,
20:05alors ils font un travail exceptionnel,
20:06le personnel hospitalier,
20:07mais ils n'en peuvent plus,
20:08je vous le dis,
20:09il y a une insalubrité incroyable,
20:12il y avait des souris
20:13partout dans l'hôpital,
20:14on en décompte ou pas ?
20:15Non mais,
20:16ce n'est pas possible,
20:17donc on veut bien payer,
20:18mais à un moment,
20:19on se dit,
20:20alors si on paye,
20:21si on nous rackette,
20:22on continue à nous racketter,
20:23excusez-moi,
20:25on est les champions du monde des impôts,
20:26et on est les champions du monde
20:27de la médiocrité,
20:28donc c'est quand même incroyable.
20:29Stéphane,
20:30vous restez avec nous sur Europe 1,
20:31j'ai vraiment envie
20:32de continuer à discuter avec vous,
20:33et vous nous appelez
20:34au 0180 39 21,
20:35excusez-nous Vincent Jambrin,
20:36ce n'est pas de votre faute,
20:37on va en parler dans un instant
20:38sur Europe 1,
20:39tout de suite.
20:40Europe 1,
20:4116h,
20:4218h,
20:43on marche sur la tête,
20:44Cyril Hanouna.
20:45Merci d'être avec nous
20:46sur Europe 1,
20:47vous nous appelez
20:480180 39 21,
20:49on aura les indiscrétions
20:50de l'hôpital,
20:52on aura les indiscrétions
20:53de Gauthier Lebray
20:54avant la fin de l'émission,
20:55donc là, ça va être là,
20:56j'avais annoncé dans 10 minutes,
20:57il se prépare,
20:58il est sur les starting blocks,
20:59mais on avait Stéphane en ligne
21:00qui était extrêmement intéressant,
21:01et je suis tellement content
21:02d'avoir Stéphane
21:03et d'entendre
21:04le discours de Stéphane,
21:05c'est vrai qu'il nous réveille tous,
21:06je vous jure,
21:07on s'était endormis,
21:08même nous,
21:09il nous avait endormis,
21:10le président,
21:11je vous jure,
21:12il nous a endormis.
21:13Vincent Jambrin est avec nous,
21:14député du Val-de-Marles
21:15et porte-parole du gouvernement
21:16de la droite républicaine
21:17à l'Assemblée nationale,
21:18maire de l'Aile-et-Rose,
21:19et même vous,
21:20sur le discours de Stéphane
21:21qu'on a eu un instant,
21:22qui nous disait,
21:23pour les auditeurs
21:24qui nous rejoignent sur Europe 1
21:25à 17h34 en substance,
21:26il nous disait,
21:27voilà, on n'en peut plus,
21:28on paye, on paye, on paye,
21:29on paye, on paye,
21:30on veut gagner un petit peu d'argent,
21:31on travaille tous les jours,
21:32on se tue à la tâche,
21:33on a eu,
21:34il est restaurateur,
21:35il a eu le Covid,
21:36il a eu tout ce qui s'est passé en France,
21:38et il continue,
21:39et il essaie de se battre,
21:40et il essaie de se battre,
21:41et il essaie de,
21:42voilà, de s'en sortir,
21:43et on va encore
21:44essayer de le taxer,
21:45il n'en peut plus Stéphane,
21:46et Stéphane,
21:47qu'est-ce que je vous comprends ?
21:48Je vous comprends,
21:49et je vous le dis,
21:50on veut,
21:51on veut aider
21:52les Français
21:53qui aiment la France,
21:54qui travaillent,
21:55qui ont travaillé,
21:56les retraités
21:57qui nous écoutent
21:58qui ont énormément travaillé
21:59et qui se retrouvent
22:00avec des retraites
22:01dérisoires,
22:02je suis désolé,
22:03qui ont travaillé
22:04toute leur vie,
22:05c'est insupportable,
22:06on n'en peut plus de ça,
22:07Stéphane.
22:08Cyril,
22:09quand est-ce que la politique
22:10se met à travailler ?
22:11Quand est-ce que les politiques
22:12se mettent à travailler ?
22:13Non mais c'est une question,
22:14moi j'ai vraiment une question
22:15pour les politiques,
22:16j'ai un sapé de cuisine,
22:17j'ai commencé,
22:18j'avais 16 ans,
22:19ça fait 30 ans
22:20que je travaille,
22:2130 ans que je bosse,
22:22je bosse les étés,
22:23je bosse à Noël,
22:24je bosse pendant
22:25que les gens s'amusent,
22:26je travaille,
22:27j'ai trois enfants,
22:28j'ai une femme,
22:29je vois personne,
22:30je bosse pour payer,
22:31excuse-moi du terme,
22:32des glands,
22:33vous êtes des glands,
22:34vous êtes porte-parole
22:35du gouvernement,
22:36mais quand est-ce
22:37que vous êtes porte-parole
22:38des Français ?
22:39Je me fous
22:40du porte-parole
22:41des gouvernements,
22:42quand est-ce qu'on a
22:43des porte-parole
22:44pour les Français ?
22:45Quand est-ce qu'on fait
22:46attention à eux ?
22:47Quand est-ce qu'on leur donne
22:48la joie de vivre ?
22:49Quand est-ce qu'on leur
22:50redonne leur identité,
22:51la bravoure d'être Français ?
22:52Quand ?
22:53Quand est-ce qu'on leur donne
22:54le pouvoir de travailler ?
22:55Quand ?
22:56Quand est-ce qu'on leur donne
22:57le pouvoir de manger ?
22:58Quand ?
22:59Mais vous regardez
23:00vos assiettes,
23:01regardez la mienne,
23:02c'est moi,
23:03et nous,
23:04artisans français,
23:05travailleurs français,
23:06comment est-on à manger
23:07dans l'assiette ?
23:08Quand est-ce que vous
23:09me mettez à manger,
23:10moi, dans la mienne ?
23:11Vincent Jambras,
23:12j'aimerais bien que vous répondiez
23:13à Stéphane, notre auditeur
23:14sur Europe 1,
23:15vous êtes avec nous aujourd'hui.
23:16J'aimerais beaucoup répondre
23:17à Stéphane d'abord
23:18parce que j'aimerais le remercier,
23:19remercier de ce cri du coeur,
23:20qui est un cri du coeur
23:21que moi j'ai entendu
23:22quand j'étais gamin,
23:23mon père était chauffeur-livreur,
23:24ma mère, femme au foyer,
23:25et je peux vous assurer
23:26que dans la cité HLM
23:27où on a grandi,
23:28on ne réclamait aucune aide,
23:29et comme vous Stéphane,
23:30on voulait juste réussir
23:31par le fruit de notre travail.
23:32La première fois
23:33que j'ai demandé à mon père
23:34un peu d'argent de poche
23:35pour essayer de faire
23:36comme les copains
23:37et avoir un survêtement,
23:38il m'a dit,
23:39mon fils, j'avais 14 ans,
23:40tu te laves à 5h du matin dimanche,
23:41tu vas travailler sur le marché
23:42et tu vas comprendre ce que c'est.
23:43Et je me souviens
23:44que le premier billet
23:45de 50 francs à l'époque
23:46que j'ai gagné,
23:47je ne l'ai jamais dépensé
23:48parce que j'avais appris
23:49la valeur travail grâce à lui.
23:50Et je vais vous dire un truc,
23:51Stéphane,
23:52je me suis engagé en politique
23:54parce que je trouvais
23:55qu'il y avait une injustice profonde
23:56dans le système français
23:57où on avait des personnes
23:58qui restaient chez elles,
23:59j'ai vu la cistana
24:00et ses ravages
24:01dans le quartier
24:02où j'ai grandi,
24:03et vous en aviez d'autres
24:04qui se cassaient le dos
24:05pour ne pas dire autre chose
24:06à bosser comme des dingues
24:07et qui n'avaient pas grand-chose
24:08à la fin du mois.
24:09Et franchement,
24:10c'est cette injustice
24:11qui est un des moteurs
24:12de mon engagement politique.
24:13Alors probablement,
24:14vous avez raison,
24:15on ne fait pas assez
24:16puisque ça fait des années
24:17qu'on entend des discours.
24:18Moi j'ai 40 ans cette année,
24:19ça fait 40 ans
24:20que j'entends des discours,
24:21des promesses
24:22de l'endemain meilleur
24:23et dans la pratique,
24:24ça ne va pas mieux.
24:25D'ailleurs,
24:26notre pays n'aurait pas
24:27la situation qu'on connaît
24:28au gouvernement
24:29si ça allait mieux.
24:30Donc vous avez raison
24:31de pousser ce coup de gueule.
24:32Et moi je vais vous dire,
24:33je fais partie
24:34d'une famille politique
24:35et c'est pour ça
24:36que j'ai choisi cette famille-là
24:37qui défend un courant de pensée
24:38qui est celui de revaloriser le travail.
24:39Parce que justement,
24:40ce que vous réclamez,
24:41on en parlait hors antenne.
24:42On disait
24:43ce monsieur parle
24:44de pouvoir d'achat
24:45et moi je dis
24:46non il ne parle pas
24:47de pouvoir d'achat,
24:48il parle d'abord
24:49de son travail
24:50et qu'on lui laisse
24:51les fruits de son travail.
24:52Permettez de me corriger
24:53si je me trompe,
24:54mais je crois que ce n'est pas
24:55du tout le même message.
24:56Vous ne demandez pas
24:57de rester à rien faire chez vous
24:58et que ça tombe tout seul.
24:59Vous demandez
25:00à ce que le travail
25:01que vous faites,
25:02vous puissiez en garder les fruits.
25:03C'est une évidence
25:04que devraient partager
25:05tous les Français
25:06et tous les politiques.
25:07Et je vous dirais
25:08un dernier truc Stéphane.
25:09Après,
25:10on vous a entendu,
25:11vous nous avez tous
25:12fait réagir,
25:13tous convaincus,
25:14nous avez pris au trip.
25:15Engagez-vous.
25:16Engagez-vous,
25:17je vous en supplie.
25:19Tu crois ?
25:20Je crois.
25:21Bien sûr, bien sûr.
25:24Bien sûr.
25:48Je vous jure.
25:49Je vous jure.
25:50Je vous jure.
25:51Je vous jure.
25:52Je vous jure.
25:53Je vous jure.
25:54Je vous jure.
25:55Je vous jure.
25:56Je vous jure.
25:57Je vous jure.
25:58Je vous jure.
25:59Je vous jure.
26:00Je vous jure.
26:01Je vous jure.
26:02Je vous jure.
26:03Je vous jure.
26:04Je vous jure.
26:05Je vous jure.
26:06Je vous jure.
26:07Je vous jure.
26:08Je vous jure.
26:09Je vous jure.
26:10Je vous jure.
26:11Je vous jure.
26:12Je vous jure.
26:13Je vous jure.
26:14Je vous jure.
26:15Je vous jure.
26:16Je vous jure.
26:17Je vous jure.
26:18Je vous jure.
26:19Je vous jure.
26:20Je vous jure.
26:21Je vous jure.
26:22Je vous jure.
26:23Je vous jure.
26:24Je vous jure.
26:25Je vous jure.
26:26Je vous jure.
26:27Je vous jure.
26:28Je vous jure.
26:29Je vous jure.
26:30Je vous jure.
26:31Je vous jure.
26:32Je vous jure.
26:33Je vous jure.
26:34Je vous jure.
26:35Je vous jure.
26:36Je vous jure.
26:37Je vous jure.
26:38Je vous jure.
26:39Je vous jure.
26:40Je vous jure.
26:41Je vous jure.
26:42Je vous jure.
26:43Je vous jure.
26:44Je vous jure.
26:45Je vous jure.
26:46Je vous jure.
26:47Je vous jure.
26:48Je vous jure.
26:49Je vous jure.
26:50Je vous jure.
26:51Je vous jure.
26:52Je vous jure.
26:53Je vous jure.
26:54Je vous jure.
26:55Je vous jure.
26:56Je vous jure.
26:57Je vous jure.
26:58Je vous jure.
26:59Je vous jure.
27:00Je vous jure.
27:01Je vous jure.
27:02Je vous jure.
27:03Je vous jure.
27:04Je vous jure.
27:05Je vous jure.
27:06Je vous jure.
27:07Je vous jure.
27:08Je vous jure.
27:09Je vous jure.
27:10Je vous jure.
27:11Je vous jure.
27:12Je vous jure.
27:13Je vous jure.
27:14Je vous jure.
27:15Je vous jure.
27:16Je vous jure.
27:17Je vous jure.
27:18Je vous jure.
27:19Je vous jure.
27:20Je vous jure.
27:21Je vous jure.
27:22Je vous jure.
27:23Je vous jure.
27:24Je vous jure.
27:25Je vous jure.
27:26Je vous jure.
27:27Je vous jure.
27:28Je vous jure.
27:29Je vous jure.
27:30Je vous jure.
27:31Je vous jure.
27:32Je vous jure.
27:33Je vous jure.
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31:07La gâpitale française de la défense des politiques, c'est une honte.
31:10Avec mon fric, avec tout ce que j'ai bossé dans ma vie, eh moi je gagne 1200 balles par
31:14mois.
31:14C'est pour ça que nous nous interpelons.
31:16— Ça me rend fou, Stéphane.
31:17Stéphane ça me rend fou de t'entendre dire ça.
31:19Je te le jure.
31:20On s'est vu il y a deux ans...
31:25Il y a deux ans, Stéphane.
31:27Il y a deux ans tu étais rien il y a rien qui a changé pour toi.
31:32— Rien qui a changé ?
31:33— Eh bien ça doit être pire.
31:33— Rien parce qu'on travaille toujours autant, plus tu gagnes, plus ils te prennent, plus
31:36plus ils disent, mais monsieur bravo, continuez de travailler à nous enrichir, mais moi quand est-ce que je gagne ma vie, quand est-ce que mes
31:40employés
31:41gagnent leur vie, quand est-ce que je peux augmenter mes salaires ? Un salaire à 3000 balles pour un serveur qui bosserait 6 sur 7, c'est 3000
31:47balles de charge.
31:48Combien on paye de charges sur un salaire de déficit ?
31:50C'est d'abord la première chose à faire et je le dis, la première chose à faire,
31:55remettez l'argent dans les poches des français, ils n'en peuvent plus en fait, il faut soulager les entreprises, il faut le soulager.
32:02L'américaine aujourd'hui, tu veux travailler, tu payes tes cotisations toi-même, tu veux une sécurité sociale, tu la payes toi-même.
32:08Le mec qui bosse paye, celui qui veut rien foutre, il reste chez lui, il ne paye pas, il ne se soigne pas.
32:13Moi je suis Stéphane, je suis Stéphane moi pour redonner
32:19l'argent dans les poches des français, qu'ils en fassent ce qu'ils veulent après, mais aujourd'hui on n'en peut plus,
32:24les français n'en peuvent plus, les chefs d'entreprise, plus personne ne va être chef d'entreprise aussi. Alors dans ce pays, plus personne ne va être
32:28chef d'entreprise, plus personne veut être policier, plus personne veut être gendarme, plus personne veut être professeur,
32:33plus personne veut être instituteur, plus personne veut être infirmier, plus personne veut être médecin, plus personne ne veut être rien.
32:38Non mais c'est normal, après on s'étonne, les mecs, ils se disent, bah oui on ne veut plus, forcément.
32:43C'est incroyable, plus personne ne veut rien faire, plus personne ne veut être restaurateur.
32:47Combien j'ai de potes, moi, qui voulaient ouvrir des restaurants,
32:49qui savait voilà, mais ils ont laissé tomber, combien j'ai de potes qui ont fermé leurs restaurants,
32:54mais c'est insupportable. Alors aujourd'hui on ne retrouve plus rien, c'est-à-dire que plus ça va,
33:00plus on voit le pays qui se dégrade, se dégrade, se dégrade. Mais parce que le pays, c'est pas,
33:05c'est le pays, c'est pas... Alors les JO c'était très beau, mais le pays c'est quoi ? Bah oui,
33:10parce que les JO on a vu que oui c'est vrai, Paris c'est la ville la plus belle du monde,
33:13la France c'est peut-être le plus beau pays du monde, d'accord. Mais les Français, c'est les
33:17Français qu'il faut aider. Je suis désolé, on garde le pays mais on perd les Français. Désolé,
33:23les Français on est en train de les perdre, parce qu'aujourd'hui les agriculteurs, si plus
33:26personne ne veut être agriculteur, je l'avais oublié ça aussi, donc plus personne ne veut
33:29être rien. Je vous le dis, excusez-moi Vincent Jombrun, vous êtes là, c'est pas de votre faute,
33:33je suis désolé. Non, c'est pas de ma faute, mais c'est ma responsabilité de main et c'est
33:36pour ça qu'avec la droite républicaine on a proposé un pacte législatif, et je précise à
33:40l'auditeur, où justement on a dit, nous on n'est pas là pour négocier des places dans un
33:44gouvernement, on veut des propositions concrètes et après on verra si on participe ou pas. Donc
33:48on a mis le projet et l'intérêt des Français d'abord, et dans cet intérêt, dans ce projet,
33:51on a mis la revalorisation du travail, et ça passera, puisque vous venez d'en parler des
33:55charges, par le fait de rapprocher le salaire net du salaire brut. C'est-à-dire que ce que ça coûte
33:59à l'entreprise, ça doit aller quasiment exclusivement dans la poche du salarié,
34:03ça doit être une révolution sur notre marché du travail. Et il y a un autre point, c'est qu'il
34:07faut arrêter de faire tout payer par les salariés, parce qu'effectivement sinon ils vont craquer et
34:11on n'en aura plus. Stéphane, je voudrais te rejoindre aussi sur un truc, tu vois, Stéphane
34:14Auditeur d'Europe 1, je le tutoie, parce que Stéphane, on se connaît, mais même, je prends mon
34:18cas. Alors moi, je suis un privilégié, mais immense privilégié, voilà, je le dis.
34:23T'as bossé Cyril.
34:24Non mais je suis un immense privilégié Stéphane, mais quand je vois, je te jure,
34:27et je pense pas pour moi, je pense au cas de ces huit là, ils ont voulu me toucher,
34:31moi, ils vont mettre des centaines de gens au chômage. Ils ont fait une commission,
34:35ils ont fait une commission d'enquête qui a dû coûter, mais je sais pas combien d'euros elle a
34:39dû coûter cette commission, pour que des politiques se mettent autour d'une table et
34:43qu'ils regardent ce que je fais, moi, toute la journée, pour venir m'interroger, moi, et
34:46interroger tous les mecs qui font de la télé. Mais est-ce que les Français, qu'est-ce qu'ils
34:50en ont à foutre, je vous le dis ? Moi, est-ce que je suis important, moi ? Qu'est-ce qu'ils ont à
34:54foutre, les Français, d'avoir Hanouna ou pas le soir à la télé ? Mais qu'est-ce qu'ils s'en fichent ?
34:58Qu'est-ce que ça va changer pour eux, en fait ? Ils s'en foutent totalement. Les Français,
35:02ils se demandent comment ils vont manger le 10, comment ils vont faire pour essayer d'emmener
35:06les enfants à l'école le 20 et d'essayer de les faire manger trois fois dans la journée. Qu'est-ce
35:10qu'ils s'en fichent de ça ? Est-ce que c'est leur problème, Hanouna, à la télé ou pas ? Ils n'en
35:15ont rien à fiche de moi. Demain, je vais disparaître. Je disparais de la télé, les gens ne vont pas
35:18sortir dans la rue et je les comprends tout à fait. On n'en a rien à fiche. Voilà, on a d'autres
35:21problèmes aujourd'hui et les Français, ils ont d'autres problèmes. Aujourd'hui, les Français,
35:25ils sont dans une merde noire. Il faudrait faire la même chose avec les politiques. Créer des
35:31commissions pour savoir qui a bien fait son boulot. Parce que quand tu regardes le maire qui nous a
35:35collé une dette abyssale qu'on va redonner à mes gosses et à mes arrière-petits-enfants,
35:39et puis que tout ce qu'Attal a fait, tout ce qu'ils ont fait en termes de politique,
35:45quand ils font mal leur travail à l'employé, ils passent en commission disciplinaire. On lui met
35:50un avertissement. Quand est-ce qu'on met des avertissements aux politiques ? Quand ? Parce
35:53que le problème de la politique, c'est qu'il n'y a pas de police de la politique. Il n'y a personne
35:58qui les juge. Personne ne les regarde. On fait partie d'une famille politique. Vous ne faites pas
36:01partie d'une famille politique. Les Français vous ont élus. Vous devez votre travail aux Français.
36:06Vous devez votre salaire aux Français. Vous devez votre temps aux Français. Et le sacrifice de la
36:10France, c'est ce que vous avez dit que vous alliez faire. Nous sommes des hommes politiques. Nous
36:15allons nous sacrifier à terme personnel pour que la France aille bien. Quand est-ce que vous vous
36:19sacrifiez comme nous ? On se sacrifie au travail tous les jours. Quand ? Parce que maintenant,
36:22j'en vois beaucoup des politiques. Stéphane, moi, je prends en profondeur un immense respect. Mais
36:29soyez certains qu'il y a des politiques honnêtes. Soyez certains qu'il y a des politiques qui
36:33travaillent dur. Il y en a des pourris, comme partout. Comme il y a des patrons pourris,
36:36il y a des patrons honnêtes. Moi, simplement, l'été dernier, on a mis une voiture bélie en feu
36:41dans mon jardin pour m'attaquer, moi et ma famille. Et des élus qui souffrent d'attaques de cette
36:47nature et qui parfois sacrifient leur propre famille, leur propre chair, ça existe. Ce n'est
36:52peut-être pas la majorité du genre. Ça n'empêche pas que vous avez raison de gueuler. Vous avez
36:55raison de pousser un coup de gueule. Vous avez raison d'être en colère. Je respecte profondément
37:00ça. Mais juste, croyez-le, s'il vous plaît, qu'il y a des gens qui mettent beaucoup sur la table.
37:05Voilà. Après, Stéphane, il voit son quotidien, excusez-moi. Mais bien sûr, je ne sais pas pour
37:11vous donner une leçon. Il voit son quotidien. Mais je sais que c'est un effort. Mais ne mettez
37:17pas tout le monde dans le même panier. Et il arrive à des élus honnêtes de payer des prix
37:22très forts. Quand on voit des hommes politiques, des responsables politiques faire les malins sur
37:29les réseaux sociaux toute la journée, et sur Twitter, et sur Instagram, et sur TikTok. Mais
37:33c'est insupportable pour les Français. C'est sûr que quand je vois mon collègue Yalefi-Louis Boyard dans mon département,
37:39ça me rend fou aussi. C'est insupportable, excusez-moi. Mais je dis juste qu'il ne faut pas mettre tous les politiques dans
37:43le même panier. Comme les journalistes, il y a des journalistes qu'on aime. Il y en a d'autres qui
37:47donnent la liberté aux auditeurs de s'exprimer. Et puis il y en a d'autres qu'on aime moins.
37:52Cette généralité, attention.
37:54Stéphane, merci d'avoir été avec nous sur Europe.
37:56Cyril, juste un dernier mot, et je te laisse l'entendre.
37:58Il n'y a aucun problème.
38:00Combien de restaurateurs, combien de boulangers, combien de charcutiers, combien d'artisans ont mis la clé sous la porte ?
38:04Combien ont perdu leur maison ? Combien ont perdu leur voiture ?
38:06Leur femme qui est partie.
38:08Nous on a perdu nos enfants parce qu'ils ont tout perdu.
38:10Ça, vous n'y pensez pas.
38:12Il n'y a pas des politiques qui ne sont pas bien, je n'ai pas dit ça.
38:14Mais pour moi, vous êtes la même famille.
38:16Vous êtes une famille.
38:18Aujourd'hui, la France ne vous croit plus.
38:20Parce que vous mentez à tour de bras.
38:22Peut-être pas vous.
38:24Vous pouvez prêcher pour vos paroisses.
38:26Par contre, moi je vous mets au défi de faire une semaine à ma place.
38:28Je prends une semaine de la vôtre, d'accord ?
38:30Quand vous aurez travaillé 70 heures pour gagner 100 balles, on en reparlera.
38:34Maintenant, vous me donnez votre place, puis moi je vais vous faire bouger le truc.
38:36Parce qu'aujourd'hui, ce que vous n'avez pas compris,
38:38c'est que vous êtes en train de monter la France silencieuse qui travaille.
38:40Quand elle viendra, en porte.
38:42Vous ne voyez pas ce qu'il se passe.
38:44Je ne m'appelle pas Mélenchon, moi.
38:46Je ne vais pas aller manifester un samedi pour dire que je ne suis pas content de l'élection.
38:48Quand les Français, les vrais,
38:50ceux qui bossent, ceux qui vous payent,
38:52ceux qui payent les charges et les taxes, sortiront.
38:54Vous verrez. La France brûlera.
38:56Merci Stéphane d'avoir été avec nous.
38:58On espère que ça va s'arranger.
39:00On n'a pas envie d'arriver à cette extrémité.
39:02Stéphane, je vous fais de gros bisous et merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
39:04Merci Stéphane.
39:06C'est déjà fini, malheureusement.
39:08Nadine, Enzo, Roland, je vais les prendre dès lundi, bien sûr.
39:10Sur Europe 1, on sera de retour à 16h et jusqu'à 18h.
39:14Merci d'avoir été avec nous toute la semaine sur Europe 1.
39:16On se régale avec vous tous les jours.
39:18Je voudrais remercier Vincent Jeanbrun d'avoir été avec nous pendant ces deux heures.
39:20Merci beaucoup Vincent.
39:22C'était un échange vraiment important
39:24avec cet auditeur qui reflétait
39:26ce que pensent énormément de Français.
39:28Ils n'en peuvent plus. On les comprend.
39:30On vous embrasse très très fort.
39:32Bon week-end à tous. On pense à vous chaque seconde, sachez-le.
39:34On vous aime. Merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
39:36On se retrouve dès lundi à 16h pour le moment.
39:38C'est Punchline avec l'excellent Mickaël Dorian.
39:40Sur C'est Nous Europe 1.

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