Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent des discussions à Matignon et du futur Premier ministre.
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00:00Appelez-nous 018203921, posez toutes vos questions à Antoine Armand qui est avec nous, député Ensemble pour la République.
00:06Merci Antoine Armand d'être avec nous sur Europe 1.
00:08Merci à vous pour l'invitation.
00:09Ça nous fait plaisir, on est en direct. Alors je vous le dis, il n'y a pas de montage, il est 16h07, vous pouvez vérifier.
00:14J'ai toutes les montres, il est 16h07.
00:16Deux mois après le résultat des élections, toujours pas de Premier ministre.
00:20Hier, Emmanuel Macron recevait Bernard Cazeneuve, François Hollande, Nicolas Sarkozy et Xavier Bertrand.
00:26Les 4 en même temps, les 4 fantastiques à l'Élysée.
00:28Pas en même temps, les uns après les autres.
00:30Mais on a l'impression que Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand, ils passent leur vie à l'Élysée.
00:34Ils viennent pratiquement tous les jours.
00:37Est-ce que vous vous rendez compte du sort d'Europe 1 ?
00:40On dirait qu'ils font du dating.
00:42Non mais c'est vrai, c'est des dates en fait.
00:44Calmez-vous.
00:45Mais est-ce que c'est pas un peu humiliant pour eux ?
00:47Non, pas du tout.
00:48Quand tu vas être Premier ministre, tu peux y aller 15 fois.
00:51Il a plus d'humiliants dans la vie qu'à discuter avec le Président de la République.
00:54Quand t'es appelé par Raymond Habou dans son camion pour discuter sur gelée, je peux te dire que c'est plus humiliant.
01:02Ils recevaient donc Bernard Cazeneuve, François Hollande, Nicolas Sarkozy et Xavier Bertrand.
01:06Et aujourd'hui, on a eu le sentiment que Xavier Bertrand avait pris une petite longueur d'avance.
01:11C'est ce qu'on a ressenti.
01:14Moi, Xavier Bertrand, j'ai aucun problème.
01:17Vous avez un problème avec Xavier Bertrand ?
01:19Moi j'ai des problèmes avec Xavier Bertrand, oui.
01:21S'il vous plaît, calmez-vous.
01:22Si vous avez un problème avec Xavier Bertrand, dites-le maintenant ou taisez-vous à tout jamais.
01:25J'ai un problème avec Xavier Bertrand.
01:26Merci, Juliette Boyens.
01:27Le Rassemblement National a un problème avec Xavier Bertrand et il ne pourra donc pas aller à Matin.
01:31Voilà, merci.
01:32Donc, Xavier Bertrand, effectivement, et c'est sans doute la surprise pour l'Elysée,
01:37Emmanuel Macron a fait fuiter dans la presse ce matin, son entourage du moins,
01:41que le favori du jour était Xavier Bertrand.
01:44Hier, c'était Thierry Baudet qu'on connaissait pas et qu'on a déjà oublié.
01:46Le Président a dû s'excuser.
01:47Thierry Baudet est terminé.
01:48Terminé, terminé.
01:49Le pauvre, il a pris une journée, il en a pris plein la tête et c'est déjà...
01:52Il est retourné chez les 4 lourds à Foy-la-forme.
01:55Au rayon serre-volant.
01:57Et, Olivier, c'est important de le souligner, c'est impossible pour le moment pour Xavier Bertrand
02:02de se retrouver à Matignon.
02:03Il serait censuré dans les deux jours, à la fois par le Nouveau Front Populaire
02:06et par le Rassemblement National, puisque Xavier Bertrand n'a pas eu de mots assez durs
02:10ces derniers mois contre Bardella et Marine Le Pen.
02:13Donc, il est normal qu'il souhaite le censurer.
02:16Il faut un profil.
02:17On voit bien vers quoi on va.
02:19Plutôt de droite, qui pourrait rassembler les Républicains et les Macronistes
02:23sans se faire censurer par le Rassemblement National.
02:26Alors, qui a ce profil-là ?
02:27Parce que Xavier Bertrand, c'est non.
02:29David Lysnard, maire de Cannes, qui a été reçu à la fin du mois d'août
02:33par le Président de la République, qui est un proche d'Éric Ciotti,
02:38qui est passé aussi sous bannière Rassemblement National,
02:41qui n'aurait pas de censure automatique du Rassemblement National,
02:44qui peut aller...
02:45Il est très aimé à Cannes.
02:46C'est normal.
02:47Je suis passé sur la Croisette la dernière fois.
02:49C'est normal, c'est le maire de Cannes.
02:50Il y a des maires qui ne sont pas aimés.
02:51Je t'explique.
02:52C'est vrai.
02:53Il me dit qu'il est très aimé à Cannes.
02:54C'est normal, c'est le maire de Cannes.
02:55Non, mais attends.
02:56Regarde, Benaim était maire de Villefranche-sur-Hortay,
03:00dans une petite ville de 4 habitants.
03:02Les 4 la détestaient.
03:03Voilà, merci.
03:04Je te le dis, oui.
03:05Mais donc, il a ces qualités-là qui pourraient permettre...
03:07Evidemment, il aura le NFP contre lui.
03:09Mais s'il n'y a pas de censure du RN,
03:11et qu'il y a macronistes et LR qui se mettent d'accord,
03:13ça peut passer.
03:14J'ajoute qu'il est vraiment de droite,
03:17notamment de droite libérale,
03:19ce qui plaît sur la tranche économique,
03:21ce qui plaira au camp de Macron.
03:23Et il est de droite aussi...
03:25Dure.
03:26Voilà, dure sur l'aspect sécuritaire et sur l'immigration.
03:28Je crois qu'on a le bon nom.
03:29Et il a toujours ménagé ses mots
03:32lorsqu'il parlait du Rassemblement National.
03:34Il n'a pas, comment dire, insisté sur l'extrême droite,
03:37sur le danger, la haine, etc.
03:39Ce qui fait que je pense que le RN...
03:41Il est beau gosse qui n'en rêve rien.
03:42Vous pensez que ça joue, ça ?
03:43Bien sûr que ça joue.
03:44Et on attend depuis longtemps son retour,
03:46son entrée vraiment en politique.
03:47Exactement.
03:48On attend l'entrée de David Lissnard, le maire de Cannes,
03:50depuis longtemps.
03:51Il a très envie d'y aller.
03:52Il a très très envie d'y aller.
03:53Il faut vraiment l'avoquer.
03:54Je vais vous dire,
03:55le problème qu'il y a, je pense qu'il va être adoré,
03:56le maire de Cannes.
03:57Je vous le dis, je pense que ça va être un truc de fou.
03:59Et donc, 2027, derrière.
04:00Bravo !
04:01Il est fort !
04:03Tartigold !
04:06On va demander quand même l'avis.
04:07On a quand même la chance d'avoir Antoine Armand en député
04:09ensemble pour la République.
04:11David Lissnard, est-ce qu'il coche toutes les cases ?
04:13David Lissnard, ça fait partie des personnalités politiques
04:15qui ont des qualités.
04:16Il dit ce qu'il pense,
04:17il a un bilan d'élu local.
04:19Maintenant, je comprends que vous disiez ça,
04:21Gauthier Lebray,
04:22mais parce que votre logique derrière,
04:23c'est de vous mettre dans les mains du RN.
04:25C'est-à-dire que David Lissnard,
04:27son poste dépend du RN.
04:29Or, nous, il se trouve qu'on a fait une coalition,
04:31un front républicain,
04:32pour battre le RN.
04:33Moi, je pense qu'il faut dire la vérité aux électeurs.
04:35On s'est mis ensemble pour battre le RN.
04:37Ce n'est pas pour proposer un gouvernement
04:39qui dépendrait des voix du RN.
04:41Vous n'avez pas le choix.
04:43C'est le premier groupe à l'Assemblée.
04:45Dans le casting dont vous parlez,
04:46il y a des gens que vous avez oubliés.
04:47Je sais, c'est un peu avis de disparition depuis une semaine.
04:49Il y a quand même quelque chose dans ce pays
04:51qui existe encore un peu,
04:52c'est la gauche responsable et raisonnable.
04:54Elle n'est pas à l'Assemblée.
04:56Elle est là, monsieur.
04:58Ils sortent de la maison
05:00où ils sont enfermés avec LFI.
05:02Justement, Antoine Armand,
05:04je sais bien que vous soyez là.
05:06Vous venez de le dire,
05:08vous avez fait une alliance pour battre le RN.
05:10Mais faire alliance avec la France insoumise,
05:12franchement,
05:14vous en plus, vous n'êtes pas tendre
05:16avec la France insoumise.
05:18On n'a pas fait alliance avec la France insoumise.
05:20Il faut le dire, d'abord,
05:22pour une première raison,
05:23c'est qu'il y a plein de candidats LFI
05:25qui avaient des propos insupportables
05:26devant qui on a mis des gens.
05:27Tous ceux qui ont eu des propos antisémites,
05:29qui ont dépassé complètement les bornes,
05:31ils ont eu des candidats en fait.
05:32L'Oexignor s'est désisté.
05:34Non, il est resté.
05:36Ça, c'est une première chose.
05:38Pour aider Louis Boyard.
05:40La deuxième chose, c'est que,
05:41Cyril, vous comme moi,
05:43on voit dans la France insoumise
05:45des gens qui ne veulent pas respecter les institutions,
05:47qui ne veulent pas travailler.
05:48Mais ces gens-là,
05:50ils représentent de moins en moins de monde.
05:51Il ne faut pas se laisser enfermer dans le piège,
05:53de les regarder toute la journée
05:54et de ne pas travailler par ailleurs.
05:55Ce qu'attendent les gens,
05:56moi je reviens d'un week-end en circonscription,
05:58les gens, ils nous disent,
05:59il y a plein de gens modérés,
06:00de bon sens,
06:01qui veulent de la justice sociale,
06:02de la sécurité.
06:03Travaillent ensemble.
06:04Donc, il faut qu'Olivier Faure
06:05et toutes ses comparses,
06:06au lieu de passer leur journée au bistrot
06:08avec Jean-Luc Mélenchon,
06:09ils sortent
06:10et qu'ils aillent faire du travail.
06:11Et qu'ils aillent se dire avec qui
06:12on peut se mettre d'accord.
06:13La droite modérée,
06:14les macronistes,
06:16Horizon, Le Modem,
06:17on travaille ensemble.
06:18Pourquoi ?
06:19Parce que moi, je veux bien qu'on discute
06:20de David Lissnard,
06:21je n'ai rien contre,
06:22Xavier Bertrand, Bernard Cazeneuve,
06:23mais la question qu'on se pose tous,
06:24c'est pourquoi faire ?
06:25Vous, vous êtes peut-être pour David Lissnard,
06:27mais s'il mène la politique de LFI
06:29ou d'un autre,
06:30vous ne serez pas d'accord.
06:31Donc, la vraie question qu'on doit se poser,
06:33c'est pourquoi faire ?
06:34Et ça, c'est le travail
06:35qui est en train d'être fait en ce moment
06:36par le Président.
06:37Antoine Armand,
06:38le problème qu'on a,
06:39c'est qu'aujourd'hui,
06:40on ne voit pas qui cocherait
06:41toutes les cases.
06:42Là, franchement,
06:43le nom qu'il a sorti,
06:44c'est vraiment,
06:45on a l'impression
06:46que ça passerait,
06:47parce qu'on a parlé
06:48Bernard Cazeneuve,
06:49et ça ne passera pas.
06:50Bernard Cazeneuve,
06:51ça ne passera pas.
06:52Xavier Bertrand,
06:53ça ne passera pas.
06:54On a parlé,
06:55moi, j'ai parlé de Karim Bouamrane,
06:56que j'aime bien aussi,
06:57apparemment,
06:58ça ne passera pas.
06:59Et puis, de toute façon,
07:00toutes les personnalités à gauche,
07:01même la gauche raisonnable,
07:02comme vous l'avez,
07:03les premières choses
07:04qu'ils voudront faire,
07:05ce sera revenir
07:06sur les acquis du quinquennat
07:07qui vous tiennent tant à cœur,
07:08à savoir la loi immigration
07:09et surtout la réforme
07:10sur les retraites.
07:11Ils ne pourront pas
07:12se renier à gauche
07:13à ce point-là
07:14en abordant pas ce point
07:15et ça,
07:16ce n'est pas ce que vous voulez.
07:17Il ne fallait pas organiser
07:18d'élections.
07:19Vous avez 11 millions d'électeurs
07:20pour le Rassemblement National,
07:21vous en avez 8 millions
07:22pour le Nouveau Front Populaire.
07:23Si au final,
07:24c'est pour nous dire
07:25qu'on maintient la même politique
07:26et qu'on ne change rien,
07:27c'est un problème démocratique.
07:28Antoine Armand,
07:29est-ce qu'on peut le dire aujourd'hui ?
07:30Cette dissolution,
07:31c'était une connerie, non ?
07:32C'était la décision
07:33du Président de la République.
07:34C'est sa prérogative.
07:35C'est sa prérogative.
07:36Regardez,
07:37si je prends une décision
07:44Valérie Bénahim,
07:45Gauthier Lebray.
07:46Ça vous est déjà arrivé
07:47de prendre une mauvaise décision ?
07:48Il ne faut pas non plus oublier
07:50ce qu'on vivait quelques mois avant.
07:52C'est-à-dire que sur la loi immigration,
07:54sur les retraites,
07:55on n'arrivait plus.
07:56On était à bout de quelque chose.
07:57On n'y arrive pas moins.
07:58Il y a quand même quelque chose
07:59qu'on ne peut pas.
08:00Vous avez raison,
08:01vous dites telle, telle personnalité.
08:02Moi, j'ai l'impression qu'aujourd'hui,
08:03les forces politiques du pays,
08:04quand vous vous présentez
08:05à une élection,
08:06c'est pour gouverner.
08:07Ce n'est pas juste pour vous pointer,
08:08même si c'est très agréable
08:13et puis faire un peu de télé
08:14et rentrer chez soi.
08:15C'est pour travailler.
08:16Moi, j'ai l'impression aujourd'hui
08:17que les partis politiques,
08:18ils viennent au milieu de la cour de récré,
08:19ils s'asseillent par terre en tailleur,
08:21ils arrêtent de respirer
08:22jusqu'à ce qu'ils aient ce qu'ils veulent.
08:23Mais ça ne marche pas comme ça, enfin.
08:24Lucie Castel ne peut pas arriver
08:26et dire c'est ça ou rien
08:27alors qu'ils ont 180 députés.
08:29Le Rassemblement national,
08:30il ne peut pas nous dire
08:31je prétends être responsable,
08:32mais je suis d'accord avec personne.
08:33Cazeneuve, censure.
08:34Bertrand, censure.
08:35Toute autre personne que le RN, censure.
08:38Non, ils n'ont pas dit ça.
08:39Mais je ne veux pas non plus gouverner
08:41en tant que Rassemblement national.
08:42À un moment, il faut qu'on demande des comptes
08:44aux gens qui ont été élus pour gouverner.
08:45Ça n'aurait pas été plus simple
08:47d'avoir plutôt le Rassemblement national
08:49avec vous et puis c'est tout ?
08:52On dit souvent que la stratégie
08:54du président de la République,
08:55c'était justement d'avoir,
08:57de cramer le Rassemblement national
08:59pour qu'en 2027, ils perdent.
09:01En leur donnant les clés du camion.
09:02Exactement.
09:03Et derrière, ils auraient tout bloqué
09:05parce qu'on le sait,
09:06on sait comment ça se passe.
09:07Je le dis aux auditeurs d'Europe 1.
09:08Sachez-le.
09:09Derrière, Jordan Bardella
09:10aurait été Premier ministre.
09:11Même avec la majorité absolue,
09:12il aurait pu faire très peu de choses.
09:14Mais c'était l'objectif d'Emmanuel Macron.
09:16Oui, c'est ça.
09:17Mais pas de Gabriel Attal.
09:18Exactement, c'est ça.
09:19Et c'est là qu'il y a eu
09:20ce qu'on appelle le couac.
09:21Le couac.
09:22Aïatus.
09:23Antoine Armand est avec nous,
09:24député Ensemble pour la République.
09:25Vous lui posez toutes vos questions,
09:260180, 3921,
09:27et vous réagissez à tout ça
09:28sur l'antenne d'Europe 1.
09:30J'ai eu la chance d'être élu député d'Annecy.
09:32Et vous savez,
09:33pendant la campagne,
09:34j'étais face à un candidat
09:35du Rassemblement National
09:36qui était incapable
09:37de dire le début d'une phrase
09:39sur l'économie,
09:40sur la société,
09:41sur l'immigration.
09:42Vous avez vu l'extrait.
09:43Mais il n'était pas tout seul.
09:44Il y en avait une centaine d'autres en France
09:46qui ont même refusé de débattre.
09:48Alors, il faut dire la vérité
09:49sur le Rassemblement National.
09:50Oui, parfois, ça présente bien.
09:52Oui, sur TikTok,
09:53ça fait des vidéos qui fonctionnent bien.
09:54Mais quand il s'agit d'aller,
09:55comme ici sur un plateau,
09:57donner des idées,
09:58combattre,
09:59là, il n'y a plus personne.
10:00D'accord, mais vous vous êtes alliés
10:01avec un parti qui a présenté
10:02Raphaël Arnault.
10:03On ne s'est pas alliés
10:04avec la France insoumise.
10:05On ne s'est pas alliés.
10:06Si, vous vous êtes alliés,
10:07mais vous avez négocié
10:08à leur profit.
10:09C'est la même chose.
10:10Non, ça n'a rien à voir.
10:11Et vous avez appelé
10:12à voter pour les candidats à l'NFP.
10:13Tout le monde sait,
10:14autour de cette table,
10:15qu'il y a une différence
10:16entre l'ERN et l'FI.
10:17Pour moi, il y en a une.
10:18Je vous la dis très simplement.
10:19Pour moi, l'ERN a un projet
10:21qui n'est pas compatible
10:22avec des choses fondamentales
10:23pour la France,
10:24même s'ils ont repeint
10:25la boutique.
10:26La France insoumise,
10:27ils ont fait des choses
10:28insupportables.
10:29Ils abîment nos institutions
10:30et c'est pour ça qu'on ne veut
10:31pas travailler avec eux.
10:32Mais les mettre sur le même plan
10:33vous rend des services
10:34à personne.
10:35Moi, je ne les mets pas
10:36sur le même plan.
10:37Moi, je ne les mets pas
10:38sur le même plan.
10:39C'est dans l'autre côté, moi.
10:40Non, moi, je les mets
10:41de l'autre côté, moi aussi.
10:42Il n'y a que ce qui était
10:43à la marge pour l'antimétisme
10:44et pour piéter.
10:45Non, mais dire comme vous le dites
10:47alors qu'on ne partage
10:48pas de programme,
10:49qu'on ne partage pas d'idées
10:50et que la seule qui en fait
10:51alliance avec eux,
10:52c'est malheureusement
10:53l'EPS, etc.
10:54Ce n'est pas la vérité.
10:55C'est important.
10:56Antoine Armand,
10:57vous avez parlé du ERN
10:58et de la France insoumise.
10:59Ici, je pense qu'au ton
11:00de la table,
11:01quatre sur cinq
11:02mettent la France insoumise
11:03beaucoup plus dangereuse
11:04que le Rassemblement national.
11:05Comme 80% des Français
11:06dans les sondages.
11:07Vous goûtez le bruit aussi.
11:08Moi, j'analyse deux choses.
11:09En fait,
11:10les stratégies politiques,
11:11d'un côté,
11:12on a le Rassemblement national
11:13qui joue la carte
11:14de la respectabilité.
11:15Il suffit de voir
11:16ce qui s'est passé
11:17depuis trois ans
11:18à l'Assemblée nationale.
11:19Et de l'autre,
11:20la France insoumise
11:21qui va toujours plus loin
11:22dans l'outrance,
11:23qui va jusqu'à l'intimidation.
11:24Je suis désolé,
11:25il n'y a pas un député
11:26du RN
11:27qui a joué
11:28quasiment au corps-à-corps
11:29comme Sébastien Delogu
11:30avec ce Benjamin
11:31de l'Assemblée.
11:32Imaginez deux secondes
11:33s'il y avait deux députés
11:34du Rassemblement national
11:35comme Sébastien Delogu
11:36et Rima Hassan
11:37aujourd'hui députée européenne
11:38qui seraient allés manifester
11:39devant n'importe quel média
11:40pour protester
11:41contre l'interview
11:42d'un dirigeant
11:43comme ils l'ont fait
11:44avec TF1
11:45pour Benyamin Netanyahou.
11:46Ils ont tenté d'inviter
11:47une terroriste
11:48à l'Assemblée nationale.
11:49Donc je veux bien
11:50que vous mettiez les choses
11:51sur le même plan.
11:52Pas du tout.
11:53Ecoutez, moi je fais partie
11:54des députés
11:55qui ont signé une lettre
11:56pour demander au Parlement européen
11:57de lever l'immunité parlementaire
11:58de Rima Hassan.
11:59Elle a menacé
12:00François-Xavier Bellamy.
12:01C'est insupportable.
12:02Mais en fait,
12:03qu'est-ce que vous dites derrière ?
12:04Vous faites comme si
12:05il n'y avait plus en France
12:06et à la fin, c'est quoi ?
12:07Ce sera de toute façon
12:08le populisme qui gagne.
12:09Moi, mon combat politique,
12:10ce n'est ni l'ERN
12:11ni LFI.
12:12C'est le sang
12:13et la modération.
12:14Vous êtes obligé
12:15de composer.
12:16S'il vous plaît.
12:17Et c'est ça qui compte.
12:18Parce que regardez,
12:19je vous donne un seul exemple.
12:20On en avait déjà parlé
12:21chez vous, Cyril Hanouna.
12:22Si vous regardez sérieusement
12:23le quotidien des entreprises,
12:24des chaînes de télé,
12:25de radio, etc.
12:26Si c'est l'ERN,
12:27c'est la préférence nationale.
12:28Les entreprises étrangères
12:29vont arrêter
12:30d'investir en France.
12:31On va s'appauvrir.
12:32Si c'est la France insoumise,
12:33je n'ai pas besoin
12:34de vous faire un dessin.
12:35Je pense que c'est assez clair
12:36sur l'attractivité du pays.
12:37Quand vous renvoyez
12:38l'ERN et l'LFI
12:39face à face,
12:40vous ne parlez pas
12:41de ce qui compte,
12:42c'est-à-dire comment on fait
12:43du business en France,
12:44comment on fait avancer
12:45l'activité économique.
12:46Et c'est ça qui compte
12:47à la fin pour les gens
12:48au quotidien.
12:49Justement,
12:50j'ai une question
12:51que les Français doivent
12:52se poser en ce moment.
12:53On parle tous
12:54de la dette française.
12:55On parle tous
12:56d'une économie
12:57extrêmement compliquée.
12:58Mais là, ça fait quand même
13:00C'est vrai qu'à un moment,
13:01on a envie de savoir.
13:02Quand tu sais que tu vas partir,
13:03c'est comme quand c'est fini
13:04avec ta meuf.
13:05Tu ne mets plus de costume.
13:06C'est vrai,
13:07on se lie pas à la maison
13:08en train de regarder
13:09des matchs du PSG
13:10ou de rôle de l'OM.
13:11Franchement, c'est vrai.
13:12C'est comme Gérald Darmanin
13:13qui était sorti
13:14avec l'histoire
13:15de la caravane.
13:16Il a bossé,
13:17il a fait les JO.
13:18Gérald Darmanin,
13:19ce n'est pas parce qu'il a mis
13:20un jean qu'il ne travaille pas.
13:21Oui, mais c'est démotivant
13:22quand on est démissionnaire.
13:23Est-ce que ça bosse
13:24parce qu'on a un déficit
13:25et on a une dette
13:26qui sont très préoccupants ?
13:27Le problème,
13:28c'est que quand il s'agit
13:29de faire des économies,
13:30pour demander s'il y a
13:31un problème de dette,
13:32là, vous avez tout le monde.
13:33À l'Assemblée nationale,
13:34tout le monde se lève.
13:35Il faut faire quelque chose.
13:36Et puis ensuite,
13:37vous parlez des économies.
13:38Allez, on y va.
13:39Les retraites,
13:40il n'y a plus personne.
13:41Baisser l'assurance chômage,
13:42il n'y a plus personne.
13:43Réduire des dépenses.
13:44Oui, on est tous
13:45pour réduire les dépenses.
13:46Mais lesquelles ?
13:47Les policiers, non.
13:48On en a quand même besoin
13:49tous les jours.
13:50On a vu pendant les JO,
13:51quand il y avait
13:52des effectifs de police
13:53importants,
13:54on a vu la différence.
13:55C'était incroyable.
13:56En fait, la solution,
13:57elle est juste là.
13:58C'est un truc de fou.
13:59La qualité de vie.
14:00Vous vous rendez compte ?
14:01Non, mais moi,
14:02si j'étais,
14:03je serais jamais au gouvernement,
14:04mais pour moi,
14:05le premier budget,
14:06c'est, je vous le dis,
14:07il faut priorité à la sécurité.
14:08C'est ce que veulent les Français.
14:09On a vu pendant les JO,
14:10les Français étaient heureux,
14:11les Parisiens.
14:12Aux régaliens.
14:13C'est aussi la santé.
14:14L'éducation aussi.
14:15Oui, bien sûr.
14:16Mais aujourd'hui...
14:17Non, mais parce que là,
14:20on a vu,
14:21on a vu qu'avec des moyens.
14:22Mais c'est assez simple.
14:23Il faudrait recruter,
14:24pour avoir cette police,
14:25disons territorialisée,
14:26de proximité,
14:27en lien,
14:28comme on l'a vu,
14:29sur Paris et les JO,
14:30il faut à peu près
14:3130 à 40 000 recrutements.
14:32C'est ce que les organisations
14:33syndicales nous disent.
14:34C'est à portée de main.
14:35Il suffit d'une décision politique.
14:36C'est une priorité
14:37dans un futur budget.
14:38Là où vous exagérez
14:39quand même sur le budget,
14:40c'est de nous faire la leçon
14:41sur ce qui s'est passé.
14:42Parce que Bruno Le Maire
14:43est à Bercy.
14:44Je ne fais pas la leçon
14:45à personne.
14:47On ne veut jamais faire dépenses.
14:48Mais Bruno Le Maire
14:49est à Bercy depuis 7 ans.
14:51Donc le bilan des finances publiques,
14:52c'est son bilan.
14:53Vous verrouillez sur la question
14:55de nouvelles recettes fiscales.
14:56C'est tabou pour vous
14:57alors qu'on pourrait en discuter.
14:58Et vous nous dites
14:59que c'est la faute
15:00des collectivités territoriales
15:01qui ne sont responsables
15:02que de 9%.
15:03C'est Bruno Le Maire
15:04qui vient de le dire.
15:05Qui ne sont responsables
15:06que de 9%
15:07de l'endettement public.
15:08Tout le monde a sa responsabilité.
15:09Vous avez dit un mot.
15:10J'ai bien aimé votre mot
15:11parce qu'on sent
15:12que vous avez le sens de la formule.
15:13Vous avez dit recette fiscale.
15:14Je vais traduire.
15:15C'est impôts.
15:16Moi, je veux bien.
15:17On est le pays du monde
15:18qui taxe le plus.
15:19Si la solution,
15:20c'était les impôts,
15:21on serait la première puissance mondiale.
15:23On serait en train de lancer
15:24des projets dans tous les sens.
15:26On est le premier pays
15:28à dépenser au monde.
15:29On est le premier pays
15:30à taxer au monde.
15:31Si on prenait un moment
15:32et qu'on se disait
15:33qu'il y avait sûrement mieux à faire,
15:34je pense qu'on y arriverait.
15:35Vous avez totalement raison
15:36sur la police et sur les gendarmes.
15:37Moi, une des décisions
15:38dont je suis le plus fier,
15:39c'est qu'on ait voté
15:40plus de 10 000 gendarmes et policiers.
15:41Avec les gendarmes d'Annecy,
15:42il y a 10 jours,
15:43on faisait une tournée de nuit.
15:44Quand vous êtes plus nombreux,
15:45quand vous avez les bons équipements,
15:46quand vous pouvez intervenir,
15:47vous faites changer la peur de camp.
15:49Je crois que c'est aussi important
15:50en ce moment.
15:51On est sur Europe 1.
15:52Il est 16h23.
15:53Nous sommes en direct.
15:54Merci Valérie Benayim
15:55pour cette belle conclusion.
15:56C'est terrible parce que justement,
15:57on est en train de dire
15:58des choses qui sont
15:59de l'ordre du bon sens.
16:00Les Français,
16:01ils ne sont pas débiles.
16:02Ils savent très bien
16:03que si on met de l'argent
16:04sur la table
16:05et qu'on le donne
16:06aux postes régaliens,
16:07tu l'as dit,
16:08l'école et la police,
16:09eh bien forcément,
16:10on verra sur le terrain
16:11et on l'a vu concrètement
16:12dans cette parenthèse enchantée.
16:13Mais pourquoi il n'y a pas
16:14une politique réelle,
16:15concrète,
16:16une volonté politique ?
16:17Puisque vous n'avez de cesse
16:18de dire,
16:19il faut le faire,
16:20on va le faire,
16:21on va encore le faire.
16:22Et puis si,
16:23donnez-nous les clés du camion
16:24parce qu'on va conduire
16:25cette politique.
16:26Il est où ce camion ?
16:27On est en train de recruter,
16:28ça prend du temps
16:29parce qu'il faut les former.
16:30Ça va attraper
16:31les signés des autres années.
16:32Il faut recruter
16:3310 000 policiers et gendarmes
16:34sur les 5 prochaines années.
16:35Vous avez raison,
16:36il faut sans doute plus,
16:37il faut continuer
16:38et c'est du bon sens
16:39mais il ne faut rien lâcher.
16:40Juliette Briand,
16:41je vous dis juste un truc.
16:42Ici, il y a des règles.
16:43Ici, on est sur Europe 1,
16:44vous le voyez,
16:45c'est carré,
16:46c'est bleu,
16:47c'est magnifique.
16:48Ici, il y a des règles.
16:49Ici, on n'est pas
16:50chez vos petits amis
16:51chez qui vous travaillez avant.
16:52Ici, il y a des règles.
16:53Vous voyez,
16:54Hanouna,
16:55c'est carré.
16:56D'accord,
16:57on y va.
16:58Donc on arrête avec ça.
16:59Il y a déjà Mila en ligne
17:00qui est avec nous,
17:01qui veut réagir sur Europe 1.
17:02Merci, Djamila.
17:03Comment allez-vous ?
17:04Ça va bien,
17:05ça va bien.
17:06Bonjour, Cyril.
17:07Bonjour à toute l'équipe.
17:08Merci d'être avec nous, Djamila.
17:09Vous habitez où ?
17:10À Metz.
17:11Metz,
17:12je connais très très bien Metz.
17:13Moselle,
17:14vous avez sévi déjà, Cyril.
17:15Sur la Moselle,
17:16j'ai sévi
17:17de nombreuses années.
17:18Sachez-le que je me suis fait
17:19attraper la main dans le sac
17:20comme on dit là-bas.
17:21En Moselle,
17:22j'ai...
17:23Et Moselle,
17:24c'est Jamila,
17:25Cyril.
17:26Jamila.
17:27D'accord.
17:28Djamila.
17:29Excusez-moi,
17:31je ne m'entends plus,
17:32Djamila,
17:33mais voilà,
17:34le prénom,
17:35c'est Djamila.
17:36Djamila.
17:37Jamila.
17:38Vous n'êtes jamais là,
17:39jamais.
17:40Même au téléphone,
17:41jamais.
17:42Jamila.
17:43Vous faites quoi dans la vie,
17:44Djamila ?
17:45Jam57.
17:46J'étais secrétaire
17:47à la chambre d'agriculture
17:48et là,
17:49j'ai arrêté un peu
17:50de travailler
17:51pour m'occuper de mon mari
17:52qui est en fauteuil roulant.
17:53Comment il s'appelle ?
17:54Jean-Louis.
17:55Vous lui embrassez fort,
17:56Jean-Louis.
17:57Il est avec vous, là ?
17:58Oui.
17:59Vous l'embrassez fort
18:00et vous lui dites
18:01qu'on l'embrasse tous
18:02sur Europe 1
18:03et on pense à lui,
18:04on pense à Jean-Louis.
18:05Merci beaucoup.
18:06Djamila,
18:07vous allez réagir
18:08dans un instant sur Europe 1.
18:09Elle est colère,
18:10Djamila.
18:11Alors,
18:12elle est très calme
18:13mais elle est colère.
18:14Elle en a marre
18:15de ne pas avoir de Premier ministre.
18:16Elle en a marre
18:17que ça ne bouge pas.
18:18Elle va nous en parler
18:19dans un instant,
18:20bien entendu,
18:21sur Europe 1.
18:22On aura ici aussi
18:23Émilie.
18:24Émilie qui est avec nous.
18:25J'avais lu Émile,
18:26c'est Émilie.
18:27C'est Émilie,
18:28exactement,
18:29c'est l'ex de Gauthier.
18:30Merde,
18:31n'importe où.
18:32Émilie,
18:33vous avez quel âge,
18:34Émilie ?
18:35J'ai 62 ans.
18:3662 ans,
18:37vous faites quoi dans la vie ?
18:38J'étais dans
18:39l'éducation.
18:40Ah,
18:41vous faisiez quoi ?
18:42Ah,
18:43j'étais l'adjointe
18:44d'une directrice
18:45d'école primaire.
18:46Que vous connaissez,
18:47d'ailleurs.
18:48Non,
18:49ce n'est pas vrai.
18:50C'est incroyable,
18:51je connais l'école primaire
18:52où vous avez travaillé.
18:53Ah,
18:54je ne peux pas en dire plus.
18:55J'ai sévi là-bas.
18:56J'ai aussi passé
18:57pour la première fois
18:59à Europe 1,
19:00j'avais 15 ans,
19:01dans l'émission de Gonzague Saint-Brice.
19:02Non,
19:03ce n'est pas vrai,
19:04c'est énorme.
19:05Eh oui,
19:06mes parents étaient des fidèles auditeurs d'Europe,
19:07et Europe a toujours été,
19:08voilà.
19:09Eh bien,
19:10merci,
19:11ça nous fait bien plaisir.
19:12Vous restez avec nous,
19:13Émilie,
19:14également,
19:15vous allez réagir
19:16sur l'antenne d'Europe 1,
19:17et il y a eu un nom
19:18qui est sorti,
19:19le nom de Gauthier Lebray.
19:20Non,
19:21Gauthier Lebray a donné un nom
19:22pour le poste de Premier ministre,
19:23il a dit David Lysnard,
19:24le maire de Cannes.
19:25Ce n'est pas bête.
19:27On marche sur la tête,
19:28sur Europe 1,
19:29toujours pas de Premier ministre.
19:30Enfin, il y en a un,
19:31c'est toujours Gabriel Attal.
19:32Donc, en fait,
19:33quand on est comme ça,
19:34démissionnaire,
19:35est-ce qu'on fait des visites ?
19:36On ne fait plus rien, en fait.
19:37On fait quand même...
19:38Aïr,
19:39il a fait la rentrée des classes,
19:40il a lancé un plan
19:41contre le harcèlement scolaire,
19:42il est en charge
19:43des affaires courantes,
19:44donc tout ce qui ne se passe pas
19:45devant le Parlement
19:46est toujours
19:47mis en fonction
19:48par ceux qui restent
19:49à la tête
19:50de leur ministère.
19:51Il est 16h32,
19:52on est sur Europe 1,
19:53Antoine Armand est avec nous,
19:54Antoine Armand,
19:55est-ce que vous avez des infos ?
19:56On a l'impression
19:57qu'Emmanuel Macron
19:58et Gabriel Attal,
19:59c'était l'union sacrée
20:00et là, maintenant,
20:01Patrick Bruel
20:02et Richard Berry,
20:03ils sont partis chacun de leur côté.
20:04On a l'impression
20:05que ça y est,
20:06Gabriel Attal
20:07groule pour lui.
20:08Tout ce qu'il fait,
20:09je pense qu'il est en train
20:10de préparer.
20:11On a le sentiment
20:12qu'il prépare 2027
20:13et qu'il y a eu vraiment
20:14une cassure entre
20:15le Premier ministre
20:16et le Président.
20:17Je ne crois vraiment pas.
20:18Je crois que ce qu'il faut avoir en tête,
20:19c'est que...
20:20C'est du plancher !
20:21C'est un effet comique !
20:24Je vais vous dire comment
20:25je l'ai vécu de l'intérieur.
20:26Vous pourrez me charrier après.
20:28Mais la vérité,
20:29c'est que la dissolution,
20:30forcément,
20:31elle a surpris tout le monde.
20:32Et pendant plusieurs semaines,
20:33Gabriel Attal,
20:34vous dites qu'il roule pour lui,
20:35il a fait exactement le contraire.
20:36Il a été un peu partout en France,
20:37il a été soutenir
20:38les compagnons
20:39et il a permis,
20:40sans doute,
20:41de faire élire
20:42beaucoup de personnes chez nous
20:43et maintenant,
20:44il est président de notre groupe.
20:45Moi, j'ai trouvé que celui
20:46qui l'avait le plus soutenu
20:47sur la dissolution,
20:48c'est Gérald Darmanin.
20:49Gérald Darmanin,
20:50c'est celui qui a le plus soutenu
20:51Emmanuel Macron
20:52après la dissolution,
20:53bien plus que Gabriel Attal.
20:54Après, Gérald Darmanin
20:55et Gabriel Attal
20:56n'ont jamais été grands amis non plus.
20:57Excusez-moi,
20:58Juliette Noyens.
20:59Vous m'avez regardé,
21:00j'ai pensé que
21:01c'était une invitation
21:02à la parole.
21:03Non, il n'y a aucune invitation là-dedans.
21:04Retournez,
21:05tu vas voir.
21:06Retournez,
21:07tu vas voir,
21:08ça va lui faire tout drôle.
21:09Merci.
21:10Non, on vous aime quand même.
21:11Non, mais Antoine Armand,
21:12c'est vrai,
21:13on a l'impression que,
21:14on avait l'impression
21:15que Gérald Darmanin
21:16était,
21:17en plus,
21:18Gérald Darmanin,
21:19c'est un des seuls ministres
21:20avec Bruno Le Maire
21:21qui était plutôt
21:22à droite,
21:23plutôt à droite
21:24et qui n'était pas dans
21:25le camp d'Emmanuel Macron,
21:26c'est celui qu'il a le plus défendu
21:27après la dissolution.
21:28Mais ce qui était important
21:29après la dissolution,
21:30ce n'était pas de pleurer
21:31sur le l'air renversé
21:32et de se demander
21:33s'il fallait la faire ou pas,
21:34c'était de repartir au combat.
21:35Et c'est ce qu'il a fait
21:36Gabriel Attal tout de suite
21:37et ce n'est pas
21:38parce qu'il s'est déplacé
21:39partout chez les collègues
21:40qu'on a pu aussi
21:41montrer nos couleurs.
21:42Et puis vous savez,
21:43c'est l'incarnation.
21:44À un moment,
21:45qu'est-ce qui est l'avenir
21:46aujourd'hui du centre
21:47de la modération ?
21:48Est-ce que c'est des gens
21:49comme Gabriel Attal
21:50qui sont jeunes,
21:51qui ont eu des responsabilités,
21:52qui ne sont pas tombés
21:53dans le populisme
21:54et qui, quand ils étaient
21:55au ministère de l'Éducation,
21:56n'ont pas tremblé
21:57sur le harcèlement scolaire,
21:58sur la fin de la baïa,
21:59sur les groupes de niveau ?
22:00Oui, moi je crois qu'effectivement
22:01il incarne entre autres talents
22:03que vous avez cités
22:04le futur de notre
22:05mouvement politique.
22:06Pour vous,
22:07Gabriel Attal,
22:08c'est vraiment le meilleur
22:09candidat pour 2027 ?
22:10Voilà, vous savez,
22:11on sort d'une dissolution,
22:12on n'a pas encore
22:13de gouvernement,
22:14il y a des municipales
22:15en 2026,
22:16des sénatoriales en 2026,
22:17peut-être d'autres législatives.
22:18Il est incroyable.
22:19C'est très, très,
22:20très, très loin.
22:21C'est le contraire
22:22de Fabien Lecoeuvre.
22:23Non mais c'est vrai,
22:24il parle beaucoup,
22:25il parle bien,
22:26Antoine Armand,
22:27mais il n'est pas payé.
22:28Merci d'être avec nous.
22:29Merci à vous.
22:30Il n'y a jamais là
22:31qui est avec nous,
22:32donc on l'a vu tout à l'heure
22:33en ligne,
22:34elle voudrait réagir
22:35sur tout ce qui se passe.
22:36Merci d'être avec nous.
22:37Merci de m'accueillir.
22:38Dites-nous tout, alors.
22:39Alors, écoutez,
22:40moi, je suis en colère
22:41depuis les résultats
22:42des législatives.
22:43Je trouve déjà pas normal
22:44qu'il y ait un deuxième tour
22:45parce que le deuxième tour
22:46ne permet que de faire
22:47des magouilles.
22:48Et quand on voit
22:49les magouilles qui ont été faites,
22:50c'est quand même hallucinant,
22:51on marche sur la tête, quoi.
22:52Donc, on parle
22:53de Xavier Bertrand,
22:54par exemple,
22:55ce monsieur,
22:56il crache
22:57sur près de
22:58deux centaines de milliers
22:59de milliers de milliers
23:00de milliers de milliers
23:01de milliers de milliers
23:02de milliers de milliers
23:03de milliers de milliers
23:04de milliers de milliers
23:05Il crache sur
23:06près de
23:07onze millions
23:08de français.
23:09Et en plus,
23:10il fait barrage
23:11contre le RN
23:12en votant communiste.
23:13Donc, moi,
23:14ça me fait rigoler, quoi.
23:15Alors,
23:16il y a Antoine Armand
23:17qui a fait
23:18une drôle de tête
23:19quand il a dit
23:20en votant communiste.
23:21Antoine Armand,
23:22ce que je ne vais défendre
23:23jamais là,
23:24en fait,
23:25c'est parce que
23:26elle parle de votre alliance,
23:27le Nouveau Front Populaire.
23:28Il y avait de tout
23:29dans ce Nouveau Front Populaire.
23:30Quand il y avait
23:31Raphaël Arnaud,
23:32moi, je suis désolé.
23:33Franchement,
23:34on a parlé
23:35des candidats du RN
23:36et vous en avez parlé
23:37de candidats du RN
23:38qui étaient
23:39plutôt limite.
23:40Et même,
23:41je vous le dis,
23:42les cadres du RN
23:43l'ont dit eux-mêmes.
23:44Ils ont dit
23:45qu'ils allaient faire le ménage.
23:46C'est ce qu'a dit même
23:47Jordan Mardela.
23:48Mais quand on voit
23:49Raphaël Arnaud
23:50qui a été,
23:51qui, mine de rien,
23:52a été soutenu
23:53par Ensemble,
23:54ben, si.
23:55Et quand on voit
23:56Louis Boyard,
23:57Raphaël Arnaud,
23:58Sébastien Delogu
23:59et autres,
24:00on se dit,
24:01quand même,
24:02c'est ce qui,
24:03je pense,
24:04c'est ce qui a le plus énervé
24:05les Français.
24:06C'est mon sentiment.
24:07Je pense que c'est
24:08ce qui a le plus énervé
24:09les Français.
24:10Et quand Jamela
24:11parle d'alliance
24:12avec les communistes,
24:13en plus,
24:14on aime beaucoup
24:15que ce soit...
24:16Non, mais c'est parce que
24:17Xavier Bertrand
24:18avait appelé
24:19à voter communiste
24:20contre le RN.
24:21Exactement, oui.
24:22Pour vous dire,
24:23mais ça faisait partie
24:24aussi de cette...
24:25Donc, forcément,
24:26Jamela,
24:27elle est colère
24:28comme l'ensemble des Français
24:29et tous les Français
24:30qu'on a en ligne sur Europe 1
24:31nous disent
24:32que c'est juste parce
24:33qu'ils le pensent.
24:34Antoine Armand ?
24:35Il y a deux choses
24:36qui me paraissent importantes.
24:37La première chose,
24:38et je vous rejoins,
24:39c'est que cracher
24:40sur les électeurs
24:41du Rassemblement national
24:42ou d'ailleurs
24:43sur n'importe quel électeur
24:44sous prétexte qu'il n'a pas
24:45voté ce qu'on aimait,
24:46c'est cracher sur la démocratie.
24:47Et si le futur gouvernement,
24:48même s'il n'est évidemment
24:49pas avec le RN,
24:50ne prend pas en compte
24:51les raisons pour lesquelles
24:52les gens ont voté RN,
24:53et Jamela,
24:54elle nous le dira peut-être,
24:55mais je pense qu'elle a
24:56besoin de justice sociale,
24:57que le travail paie mieux,
24:58la sécurité,
25:02la démocratie,
25:03ça n'amène rien du tout.
25:04Ça, c'est sûr.
25:05Mais ensuite,
25:06vous ne pouvez pas nous demander
25:07de faire une alliance,
25:08ou de travailler avec
25:09le RN,
25:10alors qu'on s'est réunis
25:11pour les battre.
25:12On a le droit.
25:13Non, non, non.
25:14Mais ce n'est pas ça
25:15qui vous est reproché.
25:16Ce qui vous est reproché,
25:17c'est de vous être réunis
25:18pour les battre.
25:19Parce que dans la tête
25:20des Français,
25:21je vous le dis,
25:22ceux qui ont voté
25:23pour la LFI,
25:24moi je l'ai dit,
25:25je ne méprise personne.
25:26Il y a plein de gens
25:27qui ont voté pour la LFI,
25:28qui sont des gens très bien,
25:29et qui forcément,
25:30à un moment,
25:31se disent qu'on a voté partout,
25:32ça ne marche pas,
25:33on va essayer la LFI
25:34parce que peut-être
25:35qu'on se reconnaît en eux,
25:36et peut-être qu'ils vont faire
25:37quelque chose pour nous.
25:38On respecte ces gens.
25:39Il y a des personnes
25:40qui ont voté pour
25:41le RN,
25:42qui se disent aussi
25:43que le RN,
25:44il y a plein de gens
25:45qui disent qu'on n'a jamais essayé,
25:46et peut-être que le RN,
25:47ça nous a apporté
25:48plus de sécurité en France.
25:49Mais ce qui est reproché,
25:50en fait,
25:51je vous le dis,
25:52c'est que dans la tête des gens,
25:53et on l'a vu,
25:54les sondages le disent,
25:55c'est que la LFI
25:56fait plus peur
25:57du RN.
25:58Donc ils se disent quoi ?
25:59Les Français se disent,
26:00je ne comprends pas,
26:01pourquoi avoir soutenu la LFI,
26:02pourquoi avoir fait alliance
26:03avec la LFI
26:04pour battre
26:05le RN ?
26:06Vous nous en avez parlé tout à l'heure,
26:07vous avez parlé du projet
26:08du RN,
26:09pour vous,
26:10qui était inaudible
26:11et que vous ne pouviez pas
26:12faire l'alliance
26:13avec le RN.
26:14Pour vous,
26:15c'est LFI,
26:16ils font des conneries,
26:17ils font des bêtises,
26:18voilà,
26:19ils sont bruyants
26:20à l'Assemblée nationale,
26:21ils font des actions,
26:22mais leur projet
26:23rentre quand même
26:24dans un projet républicain.
26:25C'est ce que vous avez voulu dire.
26:26D'ailleurs,
26:27ils ne sont pas tout seuls,
26:28il y a les socialistes,
26:29les écolistes,
26:30les communistes,
26:31avec lesquels on peut discuter
26:32et c'est pour ça,
26:33et ça,
26:34j'insiste là-dessus,
26:35qu'il y a des candidats LFI
26:36devant lesquels
26:37on ne s'est pas désisté
26:38ou qu'on tentait de faire perdre.
26:39Pourquoi ?
26:40Parce qu'ils dépassaient
26:41les bornes,
26:42selon nous.
26:43Mais la vraie question,
26:44c'est celle qu'on se posait
26:45tout à l'heure,
26:46c'est,
26:47qu'est-ce qui va nous permettre
26:48de régler les problèmes
26:49urgents des Français
26:50sur la santé,
26:51sur le pouvoir d'achat,
26:52sur la sécurité ?
26:54Certains portaient
26:55des casquettes nazis.
26:56Est-ce que c'est des gens
26:57qui hurlent à la LFI
26:58dès qu'ils ont une occasion,
26:59ils vous taxent
27:00ou ils vous prennent quelque chose
27:02et ils critiquent la police ?
27:03Non.
27:04Il faut que les gens modérés
27:05se mettent ensemble.
27:06Et oui,
27:07ça passe par des gens
27:08comme Xavier Bertrand
27:09qui, je crois,
27:10fait quand même du bon travail
27:11dans la Fonction Haute France.
27:12Il est apprécié.
27:13Et par d'autres.
27:14Mais cette coalition,
27:15on ne la voit pas arriver,
27:16cette coalition.
27:17Tout le monde parle de coalition.
27:18Tout le monde dit qu'on veut la coalition,
27:19on ne la voit pas.
27:20Ça avance déjà depuis quelques jours.
27:21Le LR,
27:22Laurent Wauquiez,
27:23discute bien avec...
27:24Maintenant,
27:25il y a des gens qu'on attend.
27:26Olivier Faure,
27:27s'il pouvait arrêter de...
27:28F-A-U-R-E.
27:29F-A-U-R-E, oui.
27:30Il veut censurer Bernard Cazeneuve.
27:31S'il pouvait arrêter
27:32de croiser les bras
27:33quand on insulte les socialistes,
27:34quand Clémentine Attin
27:35incite les socialistes
27:36et se mettre au bureau
27:37avec une feuille de papier
27:38et réfléchir à ses conditions
27:39à lui aussi,
27:40on pourrait travailler.
27:41C'est de ça
27:42dont le pays a besoin
27:43et il n'y a pas aujourd'hui
27:44d'alternative.
27:45Sinon,
27:46c'est un gouvernement RNLFI,
27:48Djamila,
27:49vous pensez quoi
27:50de la réponse d'Antoine Armand,
27:51député,
27:52ensemble ?
27:58On ne vous entend plus du tout,
27:59Djamila.
28:00Oui, allez-y.
28:01Vous m'entendez ?
28:02Elle ne me satisfait pas
28:03parce que moi,
28:04j'estime que le RN
28:05est le premier parti
28:06de France
28:08et que
28:09ce que je voudrais lui poser
28:10comme question,
28:11c'est qui c'est
28:12qui décide
28:13qui est républicain ?
28:15Exactement.
28:16Pourquoi on dit
28:17que le...
28:18Pardon Cyril,
28:19mais pourquoi on dit
28:20que le RN
28:21n'est pas un parti républicain ?
28:23Par contre,
28:24ils peuvent être députés,
28:25on peut les payer
28:26parce qu'il y a quand même
28:27des députés,
28:28des assistants,
28:29ils ont des bureaux,
28:30etc.
28:31Mais si vraiment
28:32ils ne sont pas républicains
28:33et qu'ils ne servent à rien,
28:34pourquoi on continue
28:35à payer un parti
28:36qui ne sert à rien
28:37et qui n'a rien le droit
28:38de dire maintenant ?
28:39C'est une très bonne question.
28:40C'est une excellente question.
28:41C'est une excellente question,
28:42Djamila,
28:43parce qu'on oublie quelque chose
28:44en toi,
28:46c'est-à-dire que le RN
28:47était tellement favori
28:48qu'à la fin,
28:49le résultat à la fin
28:50du deuxième tour
28:51fait que les gens disent
28:52c'est tout,
28:53c'est tout.
28:54Mais en fait,
28:55on va dire la vérité,
28:56le grand gagnant,
28:57celui qui a gagné
28:58le plus de députés,
28:59c'est quand même
29:00le Rassemblement national.
29:01Oui, c'est parti.
29:02C'est parti.
29:03C'est le premier parti
29:04de l'Assemblée nationale.
29:05Qu'est-ce qu'on veut dire ?
29:06En termes de siège,
29:07c'est comme une immense déception.
29:08En termes de siège,
29:09c'est voilà.
29:10La question de madame
29:11est vraiment très bonne
29:12parce que c'est personne
29:13qui le décide.
29:14C'est vrai.
29:15C'est simplement
29:16les convictions de chacun.
29:17Donc moi, je vais simplement,
29:18très humblement,
29:19vous donner ma conviction.
29:20Pourquoi le RN
29:21n'est pas républicain ?
29:22Parce qu'il a été fondé
29:23par des anciens collaborateurs
29:24du nazisme.
29:25Je vais finir,
29:26je vais finir,
29:27s'il vous plaît.
29:28Je vais finir ma phrase.
29:29Je vais finir ma phrase
29:30parce qu'il a été fondé
29:31par des anciens collaborateurs
29:32du nazisme.
29:33Alors, peut-être que vous
29:34vous voulez dire
29:35je passe à autre chose
29:36la collaboration,
29:37c'est une chose,
29:38maintenant on passe à autre chose.
29:39Parce que Jean-Marie Le Pen,
29:40président d'honneur du RN,
29:41n'est pas antisémite.
29:42Parce que Mathilde Paris,
29:43députée RN,
29:44a dit
29:45Jean-Marie Le Pen
29:46n'est pas antisémite.
29:47Parce qu'une candidate du RN
29:48en juin 2024,
29:49pas en 44,
29:50a porté une casquette nazie.
29:51Parce qu'un député du RN
29:53est allé dire
29:54Najat Vallaud-Belkacem,
29:55franco-marocaine,
29:56elle n'avait rien à faire
29:57pour être ministre.
29:58Et je peux vous en donner
29:59des dizaines d'exemples.
30:00Vous pouvez donner
30:01des dizaines d'exemples
30:02sur la LFI aussi ?
30:03Mais bien sûr.
30:04Elle va dire
30:05c'est que des petites conneries,
30:06par contre là,
30:07c'est un ensemble.
30:08Madame me parle du RN,
30:09je réponds sur le RN.
30:10Et donc là où madame a raison,
30:11c'est que moi je décrète
30:12rien du tout,
30:13j'impose rien à personne,
30:14peut-être que vous avez voté
30:15madame pour le RN
30:16et c'est votre droit.
30:17Moi, ma conviction,
30:18mon combat,
30:19c'est de rappeler tout ça,
30:20pas ce qui s'est passé en 1944,
30:21ce qui s'est dit
30:22et ce qui s'est passé en 2024.
30:23Mais juste,
30:24moi je vais vous dire,
30:25je vais répondre pour les auditeurs,
30:27il y a beaucoup d'auditeurs
30:28qui nous écoutent
30:29et qui vont penser,
30:30je pense comme moi,
30:31ils vont vous dire
30:32oui, bien sûr qu'il y a
30:33des brebis galeuses
30:34mais aujourd'hui,
30:35à la tête du RN,
30:36il y a beaucoup,
30:37beaucoup moins de dérapages
30:38et il n'y a pas du tout
30:39de dérapages
30:40sur les grandes têtes du RN,
30:41je vous parle
30:42les dix grandes têtes du RN
30:43alors que sur la LFI,
30:44les dix font des dérapages
30:45tous les jours.
30:46Donc oui,
30:47Olivier d'Artigonne.
30:48Pendant longtemps à gauche,
30:49j'ai été très minoritaire,
30:50j'ai pensé que,
30:51je le pense toujours,
30:52que les arguments moraux
30:53rappelés l'origine
30:54du Rassemblement National
30:55étaient inefficaces aujourd'hui.
30:56Ça a pu fonctionner
30:57face au Père Le Pen,
30:58ça ne fonctionne plus
30:59face au RN aujourd'hui.
31:00C'est fini ça.
31:01Premier point,
31:03je pense que c'est inefficace.
31:04Deuxième point,
31:05je pense que
31:06les personnes qui sont quand même
31:07allées voter en masse,
31:08le Front Républicain
31:09a quand même
31:10connu un succès.
31:11Chaque fois,
31:12il y avait un bulletin
31:13quasiment du Rassemblement National
31:14sur un second tour.
31:15Je pense plutôt
31:16que les Français
31:17avaient la possibilité
31:18de saisir ce bulletin.
31:19Ils ne l'ont pas fait
31:20dans un certain nombre de cas
31:21parce qu'ils ont plutôt pensé
31:22que le RN n'était pas prêt.
31:23Et c'est une question politique.
31:25Est-ce que ce plan
31:26Matignon,
31:27qui a été survendu,
31:28était réellement prêt ?
31:29Est-ce que Jordan Bardella,
31:30qui a eu des qualités
31:31de communication,
31:32les Français ont jugé
31:33qu'il avait l'épaisseur
31:34pour aller à Matignon ?
31:36C'est aussi une seconde question.
31:38Mais je ne crois pas
31:39que la séquence soit
31:40si défavorable que ça
31:41au RN
31:43parce qu'ils ont le sentiment
31:44de se tenir
31:45à distance de ces pompiers.
31:46Exactement.
31:47Et de préparer 2027.
31:48Justement,
31:49on est sur Europe 1
31:50et pour vous montrer
31:51qu'on est vraiment écoutés,
31:52c'est fou ça se passe ici,
31:53il est 16h44,
31:54on est en direct,
31:55il y a un député
31:56du RN
31:57qui nous a appelé,
31:58je crois spontanément,
31:59Pierre Meurin,
32:00donc député
32:01de la quatrième circonscription
32:02du Gard.
32:03Merci d'être avec nous
32:04Pierre Meurin
32:05sur Europe 1.
32:06Oui, bonjour M. Hanouna.
32:07Merci, c'est vous
32:08qui nous avez appelé.
32:09Bonjour à tous.
32:10Je vous ai appelé
32:11parce que j'étais en train
32:12d'aller chercher mes enfants
32:13à l'école
32:14et j'ai bombi
32:15en entendant les propos
32:16de M. Armand
32:17que je connais par ailleurs
32:18pour travailler
32:19en commission avec lui.
32:20Pierre Meurin,
32:21c'est exceptionnel
32:22que vous ayez appelé
32:23comme ça, franchement.
32:24Je rembourse l'appel,
32:25c'est pour moi, c'est cadeau.
32:26Merci d'être avec nous.
32:28Dites-nous,
32:29est-ce que vous pouvez
32:30revenir sur ce qu'a dit
32:31Antoine Armand ?
32:32On parlait justement
32:33il y a un instant
32:34de parti républicain.
32:35Qu'est-ce qu'il faisait ?
32:36Il y avait une auditrice
32:37d'Europe 1 qui nous a dit
32:38pourquoi le Rassemblement
32:39national n'est pas considéré
32:40par le groupe Ensemble
32:42ou par d'autres partis
32:43comme un parti républicain.
32:44Est-ce que vous pouvez
32:45lui répondre ?
32:46Ce que je trouve exceptionnel
32:47avec les propos
32:48d'Antoine Armand,
32:49c'est que j'entends
32:50un jeune vieux,
32:51c'est-à-dire que j'ai l'impression
32:52d'entendre des propos
32:53des années 90
32:54dans la bouche
32:55d'un député
32:56au demeure en jeune
32:57parce que je pense
32:58qu'on est de la même génération.
32:59Il est jeune.
33:00Je l'ai devant moi,
33:01il est jeune.
33:02J'entends deux choses.
33:03Un, j'entends qu'il rappelle
33:04que le Front National
33:06a été fondé
33:07soi-disant par
33:08d'anciens collabos,
33:11ce qui est d'un point de vue
33:12historique,
33:13il y aurait largement
33:14à redire,
33:15mais c'est des propos
33:16qu'on entend depuis 30 ans.
33:17Le Rassemblement national
33:18a largement changé.
33:19On entend aussi
33:20d'ailleurs sans filtre,
33:21je me permets
33:22de vous faire relever,
33:23que voilà,
33:24avec le Rassemblement national
33:25il n'y aurait plus
33:26d'entreprises étrangères
33:27qui investiraient
33:28en France.
33:29Et puis, il se permet
33:30de critiquer
33:31un certain nombre
33:32de nos candidats.
33:33Alors, tous les candidats
33:34ne sont pas parfaits,
33:35mais je voudrais rappeler
33:36quand même
33:37qu'en 2017,
33:38au moment des élections
33:39législatives,
33:40il y avait beaucoup
33:41de candidats en marche
33:42qui avaient défrayé
33:43la chronique
33:44pour des débats
33:45absolument catastrophiques,
33:46d'ailleurs qui ont
33:47parfois été élus.
33:48Je pense à Mme Kéber,
33:49à Nissa Kéber
33:50qui a été battue
33:51en 2022,
33:52mais qui proposait
33:53pour agrandir les classes
33:54de rajouter
33:55des montants
33:56et des,
33:57je ne sais pas,
33:58voilà,
33:59un débat absolument
34:00catastrophique.
34:01Donc, je trouve
34:02que chez la Macronie,
34:03en fait,
34:04il y a un problème,
34:05c'est que l'humilité
34:06ne leur est pas arrivée
34:07malgré les claques électorales
34:08qu'ils ont pris
34:09dans la figure
34:10depuis quelques mois,
34:11tout en sachant
34:12que l'humilité
34:13leur commanderait
34:14normalement
34:15de remercier
34:16leurs électeurs
34:17d'extrême gauche
34:18dans le cadre
34:19d'un certain nombre
34:20de désistements.
34:21Il y a un seul parti politique
34:22qui est droit dans ses bottes
34:23tout en ayant
34:24cette progression spectaculaire
34:25malgré le fait
34:26que nous n'ayons pas réussi
34:27à obtenir de majorité,
34:28c'est le Rassemblement National.
34:29Je m'agace
34:30d'entendre
34:31un manque d'humilité
34:32chez les Macronistes,
34:33on a l'impression
34:34qu'ils n'ont pas
34:35tout à fait compris
34:36ce qui leur a été arrivé,
34:37ils ont sauvé
34:38quelques sièges
34:39grâce à l'extrême gauche
34:40et maintenant
34:41ils se réveillent,
34:42voilà.
34:43Et je ne supporte pas
34:44d'entendre
34:45que le Rassemblement National
34:46est plus dangereux
34:47que la France insoumise,
34:48c'est ce que vient
34:49de dire M. Armand
34:50tout à l'heure.
34:51M. Armand,
34:52Antoine Armand,
34:53merci,
34:54c'est quand même incroyable,
34:55d'abord vous êtes élu de la nation,
34:56vous avez pris votre téléphone
34:57uniquement pour critiquer
34:58tout le monde,
34:59vous auriez pu dire
35:00quelque chose de constructif
35:01mais visiblement...
35:02Alors nous,
35:03ça nous plaît sur Europe 1,
35:04les gens qui appellent
35:05pour critiquer comme ça,
35:06on adore.
35:07Deuxièmement,
35:08ce n'est pas parce qu'on a perdu
35:09les élections
35:10que vous êtes devenu fréquentable,
35:11c'est vrai parce que
35:12la Macronie
35:13n'a pas gagné les élections,
35:14vous êtes un parti républicain,
35:15qu'est-ce que c'est
35:16que cette inversion des choses,
35:17moi je n'ai aucun problème
35:18à le reconnaître,
35:19simplement nous,
35:20on est autour de la table
35:21pour chercher...
35:22Mais personne,
35:23c'est tout le problème.
35:24Et donc nous,
35:25on est autour de la table
35:26pour trouver une solution
35:27et j'exprimais une conviction.
35:28Donc si ce qui vous amuse,
35:29c'est d'aller chercher
35:30ce qu'a dit une candidate
35:31sur un débat en 2017
35:32et que c'est la réponse
35:33à ça,
35:34malheureusement,
35:35je crois que ce n'est pas
35:36à la hauteur
35:37de la situation actuelle.
35:38Et en méprisant
35:39l'engagement des gens,
35:40c'est du snobisme,
35:41c'est du snobisme politique,
35:42vous savez.
35:43C'est votre argument
35:44depuis le début
35:45des trois minutes,
35:46mais je suis désolé,
35:47moi je crie tout le temps
35:49que les gens ne critiquent
35:50jamais les personnes.
35:51Je n'y crois pas en fait.
35:52C'est ce que tu as fait
35:53pendant deux bonnes minutes
35:54en parlant de ton adversaire,
35:55il ne ferait pas de bosset,
35:56etc.
35:57On est sur des gens
35:58qui s'engagent,
35:59qui ne sont pas forcément
36:00parfaits,
36:01mais qui ont le courage
36:02de s'engager.
36:03Mais je n'ai jamais
36:04remis ça en cause.
36:05C'est d'ailleurs mon concurrent,
36:06j'ai eu l'occasion de lui dire
36:07que je respectais son engagement.
36:08Maintenant,
36:09quand on se présente
36:10à une élection législative,
36:11si c'est pour dire
36:12que son dentiste est juif
36:13et son gynécologue musulman,
36:14excusez-moi,
36:15il y a un certain nombre
36:16de limites qui sont franchies.
36:17Si on se présente
36:18à une élection en disant
36:19qu'il faut baisser les taxes
36:20sans savoir quelles taxes
36:21on peut baisser,
36:22je considère, oui,
36:23que c'est un problème.
36:24Il y a eu des candidats
36:25en marche,
36:26il y en a eu,
36:27des sacrément douteux
36:28au niveau des débats.
36:29Merci Pierre Meurin.
36:30Pierre Meurin,
36:31la grande question qu'on se pose
36:32et que tout le monde se pose
36:33et que tous les auditeurs
36:34se posent à 16h49,
36:35est-ce que vous avez pu
36:36récupérer les enfants à l'école ?
36:37C'est bon,
36:38je viens justement
36:39d'arriver à la maison
36:40et c'est impeccable,
36:42A-t-il faut d'aller
36:43à l'Assemblée nationale
36:44pour l'instant ?
36:45Pierre Meurin,
36:46vous savez que je suis
36:47le spécialiste du goûter,
36:48vous me demandez.
36:49On reparlera,
36:50je vous demanderai
36:51la recette pour mes enfants
36:52et je suis sûr que
36:53la plus-value sera majeure.
36:54Merci Pierre Meurin
36:55en tout cas d'avoir...
36:56Il a réagi spontanément
36:57et Antoine Armand,
36:58vous dites au revoir quand même,
36:59vous dites vous saluer.
37:00Absolument,
37:01on travaille même
37:02dans la même commission.
37:03Voilà, merci Pierre Meurin
37:04d'avoir été avec nous
37:05sur Europe 1.
37:06A bientôt, au revoir.
37:07A bientôt, merci.
37:08J'adore quand les gens
37:10c'est fou,
37:11quand c'est tranquille,
37:12ça montre qu'on est écouté,
37:13ça montre qu'on est écouté.
37:14Exactement,
37:15voilà, merci.
37:16Fabien Lecoeuvre
37:17est toujours avec nous
37:18pour ceux qui se demandaient
37:19sur Europe 1
37:20s'il faisait toujours partie
37:21de l'équipe.
37:22Sachez qu'il est là,
37:23ça va sortir.
37:24Dans un instant,
37:25il y a un scoop qui va sortir.
37:26Je peux vous dire
37:27que ça va secouer,
37:28ça va chauffer dans les bermudas.
37:29Pour le moment,
37:30on a Émilie en ligne
37:31qui est avec nous
37:32depuis tout à l'heure,
37:33elle nous attend.
37:34Merci d'être là Émilie,
37:35vous lui réagir à tout ça.
37:36La France est un pays
37:37qui aime la politique
37:38et c'est quelque chose
37:39de vivant.
37:40Oui, merci.
37:41Malheureusement,
37:42depuis l'arrivée
37:43de notre président,
37:44petit à petit,
37:45il a desséché
37:46la substance politique.
37:47Pour moi,
37:48petit à petit,
37:49je suis plutôt droite sociale,
37:50mais dans le bon sens du terme,
37:51vous voyez ce que je veux dire.
37:52Petit à petit,
37:53il y a une forme insidieuse,
37:54je dirais,
37:55de croissance.
37:56C'est-à-dire
37:57qu'il y a une forme
37:58insidieuse
37:59de croissance
38:00qui est
38:01de croissance
38:02qui est
38:03de croissance
38:04qui est
38:05de croissance
38:07qui est
38:08de croissance
38:09qui est
38:10de croissance
38:11qui est
38:12de croissance
38:13qui est
38:14de croissance
38:15qui est
38:16de croissance
38:17qui est
38:18de croissance
38:19qui est
38:20d'améliorer
38:21de améliorer
38:22l'ensemble
38:23de notoriété
38:30je dirais,
38:31de coups d'Etat
38:32progressifs
38:33par
38:34notre président
38:35Alors, depuis ces derniers mois, nous avons été gouvernés par des 49.3.
38:40On n'a pas trop écouté la rue.
38:43Il y avait des gens, des syndicats valables.
38:46Il y avait des propositions valables.
38:49Et là, actuellement, on le dit peu,
38:51il y a des décrets qui sont pris dans les ministères.
38:55Entre autres, une économie de 3 milliards au ministère du Travail.
38:58Je ne crois pas que ce soit là où il faut économiser.
39:00De plus, maintenant, on attaque les collectivités locales
39:03qui ne sont pas responsables.
39:05Les élus de terrain sont des gens dévoués, investis, courageux.
39:11Et on porte l'opprobre sur les élus locaux.
39:13Et ça, ce n'est pas bon.
39:15Et puis, je pense qu'il faut revenir à la droite et à la gauche,
39:20parce que cette confusion, c'est ce qui a amené LSI
39:24et la progression du RN, parce que la classe moyenne,
39:27les classes moyennes correctes,
39:29parce qu'il y a différentes couches dans la classe moyenne,
39:33elle veut exprimer sa colère,
39:35comme vous avez eu le courage de l'exprimer,
39:36par rapport à toute cette violence et cette brutalité,
39:39par rapport à notre meilleur système de santé qu'on a abîmé,
39:43notre système éducatif qu'on a abîmé.
39:45Ce sont les trois piliers d'une société qui fonctionne.
39:47Et en ce moment, on est dans une ambiance délétère.
39:50Et les gens expriment une colère, mais ça ne va pas au-delà.
39:54Et d'être écoutés...
39:56Alors, le président a fait des grands débats, ça ne mène à rien.
39:59De toute façon, là, il nous balade, il nous promène,
40:02et puis on va attendre, on ne sait pas ce qui va se passer.
40:05De toute façon, il faudrait une femme ou un homme
40:08avec une forte personnalité, mais ça, il ne supporte pas,
40:11parce qu'il a besoin de dominer et de contrôler.
40:14Et c'est triste pour le pays,
40:15parce que là, il va y avoir un coup près,
40:18parce qu'on est obligés de rendre des comptes, malheureusement,
40:19à la commission de Bruxelles.
40:21Et qu'est-ce qui va encore porter le fardeau ?
40:23C'est la petite classe moyenne.
40:25Comme vous, je défends les PME, les TPE,
40:27des gens qui ont envie d'entreprendre, des jeunes courageux.
40:29Et quand je vois des jeunes valables qui disent
40:31« Je vais quitter la France », je pleure.
40:33Quand je vois des gens de votre communauté,
40:35parce que je défends votre communauté,
40:37qui partent, je pleure. Voilà.
40:40Et c'est vrai qu'il y a de plus en plus de jeunes qui partent, on le voit.
40:43Et même, les parents disent,
40:45« Mon fils, on les encourage à partir. »
40:48C'est ça qui est fou, Émilie.
40:49Témoignage très fort sur Europe 1, d'Émilie.
40:52Vraiment, c'était très poignant.
40:53Merci, Émilie, d'avoir été avec nous sur Europe 1.
40:54Merci à toute l'équipe.
40:56Merci beaucoup, c'est moi qui vous remercie.
40:57Vous nous rappelez quand vous voulez, bien entendu.
40:59Antoine Armand, est-ce que vous voulez dire un dernier mot ?
41:00Il vous reste 30 secondes. Est-ce que vous avez quelque chose à dire ?
41:03Je crois que ce qui est très fort dans ce que vient de dire Émilie,
41:05c'est que quand on veut avoir une société qui fonctionne,
41:08on a besoin des choses élémentaires qui nous paraissent évidentes en France,
41:10parce qu'elles fonctionnent bien. La santé, l'éducation.
41:13Alors, c'est très dur. Le système, il souffre.
41:14Et il faut qu'on le soutienne, mais il faut aussi qu'on puisse le financer.
41:17Et ça passera forcément par continuer à créer de la richesse,
41:20soutenir de l'emploi en France.
41:21Et ça, ça doit être un acquis qu'on a fait ces dernières années,
41:23qu'on ne doit pas perdre, parce que c'est grâce à ça
41:25qu'on a de la santé, de l'éducation gratuite en France.
41:28Et c'est grâce à ça qu'on construit l'avenir.