Cyril Hanouna - Augmentation du budget de l’AME : une décision honteuse ?

  • il y a 1 heure

Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de l’AME (Aide Médicale d'État).
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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Transcription
00:00Europe 1, 16h-18h, on marche sur la tête. Cyril Hanouna.
00:0516h41 sur Europe 1, j'ai envie de poser un petit truc sur la table.
00:09À 16h41 sur Europe 1, un vendredi, on est en direct, je pose un truc sur la table
00:14et je sais que Gauthier Lebray est d'accord avec moi.
00:16On parlait des élections qui arrivent en 2027, c'est encore loin.
00:20Le favori de deux ans avant n'est jamais le gagnant.
00:23On se rappelle d'Edouard Balladur, il était sûr d'être président.
00:26On lui a demandé de la s'arrêter.
00:28Il s'est bien arrêté.
00:32C'est l'année de votre naissance.
00:35C'est un de mes plus beaux jours de ma vie.
00:39Je pose ça là.
00:41Il y en a un qui commence à avoir une cote incroyable
00:44et je pense que dans les prochains sondages, je vous dis qu'il va être très très haut,
00:47c'est Bruno Retailleau.
00:49Il a pris toute la place dans le gouvernement.
00:52Alors il y a Rachida Dati qui garde sa place que Rachida.
00:56C'est quasiment un vice-premier ministre.
00:59C'est le seul premier ministre qui imprime.
01:02Il ne s'excuse jamais malgré les polémiques.
01:05Il tient sa ligne, il sait que l'opinion publique est dernière à lui
01:08et qu'il y a 7 à 8 Français sur 10
01:11qui veulent les mesures qu'il annonce en matière sécuritaire et migratoire.
01:16Je pense même que Laurent Wauquiez n'avait pas pensé
01:19qu'il imprimerait autant Bruno Retailleau
01:22et serait donc un potentiel rival pour 2027.
01:24Parce qu'il va avoir le candidat LR.
01:27C'est Laurent Wauquiez qui est désigné pour être le candidat naturel.
01:33Donc il va falloir qu'il s'arrange avec Bruno Retailleau.
01:36Mais un ticket Wauquiez-Retailleau, il faudra voir.
01:39Ça pourrait commencer à avoir de la gueule.
01:42Il y a des Annie Croche entre les deux avec la nomination du gouvernement
01:46et la place pour vous.
01:48Laurent Wauquiez voulait la place pour vous.
01:50Quand il y a du lourd à aller chercher, je peux vous dire qu'il n'y a plus d'Annie Croche.
01:54Maintenant il faut qu'il se mette d'accord.
01:55Parce que si Retailleau devient numéro 1, il faudra voir.
01:59A priori c'est Wauquiez le numéro 1.
02:01Donc il faudra voir.
02:02Il faudra voir la côte de Retailleau si elle continue comme ça de s'envoler.
02:04Exactement.
02:05Sur la durée.
02:06Il faut faire attention, ça va vite.
02:08C'est comme avec les chroniqueurs, ça va très vite.
02:11C'est comme le moment Attal, Cyril, au moment de sa nomination.
02:16Vous vous en souvenez ?
02:17Tout le monde dit c'est le marché sur l'eau.
02:20Beaucoup de monde a dégrisé.
02:22Ça a vite dégrisé derrière.
02:24Il peut se passer ça pour Retailleau.
02:26Surtout que j'en veux beaucoup à Retailleau.
02:28Parce qu'il a dit un mensonge dans Le Parisien.
02:30C'est pas bien ce qu'il a dit.
02:31Il a dit que ce qu'il proposait sur l'AME allait directement dans les conclusions du rapport Stéphanini-Evin.
02:37C'est faux.
02:38Il dit publiquement un mensonge puisque le rapport Stéphanini-Evin dit le contraire de ce qu'il dit.
02:43Quand on est homme d'Etat, on ne doit pas faire ça.
02:45On n'en peut plus.
02:46D'Artigolle, il a lu un rapport, il nous en parle tous les jours.
02:49Un rapport Stéphanini-Evin, il nous en parle tous les jours.
02:52On a reçu Stéphanini cette semaine.
02:54C'est comme moi, j'ai lu Oui Oui La Gomme La Gigue, j'en parle tous les jours.
02:56C'est clair.
02:57On a reçu Stéphanini cette semaine.
02:59Il ne dit pas du tout comme d'Artigolle.
03:00Je sais.
03:01Je vous conseille d'aller voir le replay cette semaine de la matinale de CNews.
03:04On l'a reçu.
03:05Je l'adore Stéphanini.
03:06Il dit qu'il faut sortir plein de choses du panier de soins.
03:08Il n'est pas comme vous.
03:10Il redéfinit le panier de soins, mais il dit qu'il faut rester dans le cadre de l'AME.
03:13Vous redéfinissez votre panier de courses.
03:16Il dit même une chose insensée, Cyril.
03:18Aujourd'hui, quand vous êtes sous OQTF, vous devez quitter le territoire français.
03:21Vous avez encore le droit à l'AME.
03:23Stéphanini dit que ce n'est pas possible.
03:25Quand vous êtes sous OQTF, vous n'avez plus le droit à l'AME.
03:27Quand je vous dis que les lois ont été écrites par Gilles Verdet, vous ne me croyez pas.
03:31Bien écrite.
03:32Mal écrite, Gilles Verdet.
03:34Comment Gilles Verdet peut encore avoir le verbe haut et le menton fier
03:40quand on voit la situation de la France aujourd'hui ?
03:43Il nous dit que tout a été bien écrit.
03:45Gilles Verdet, écoutez-moi bien.
03:47Sans rigoler.
03:48Est-ce que vous connaissez le film Les Fugitifs avec Gérard Depardieu ?
03:52Oui.
03:53Vous voyez ou pas ?
03:54Quand il arrive, il y a la Bible qui dit
03:56« Quand on est en cavale, on se fait tout petit, petit, petit, petit, petit, petit, petit. »
04:00Considérez Gilles Verdet que vous êtes en cavale.
04:03Faites-vous tout petit, petit, petit, petit, petit, petit.
04:06Tout petit, petit, petit, petit.
04:07On va parler de l'AME.
04:09Le sujet préféré des Français en ce moment et de nos auditeurs d'Europe 1.
04:13Appelez-nous 01 80 20 39 21.
04:15Quelle surprise.
04:16Quelle surprise.
04:17Le budget présenté, jamais je n'aurais cru qu'ils allaient augmenter le budget de l'AME,
04:24l'Aide Médicale d'État, qui passe de 1,1 milliard à 1,2 milliard.
04:30Autant vous dire que vous allez en avoir,
04:32qu'ils vont avoir des belles oreilles de reconnaît,
04:34qu'ils vont faire des belles liposuctions et des anneaux gastriques.
04:38Là, les gars, je peux vous dire, il va y avoir des rhinoplasties magnifiques.
04:43Et par contre, baisse des remboursements de santé pour les Français.
04:47Gauthier Lebrès, est-ce qu'on peut faire le point là-dessus avant d'avoir des auditeurs en ligne
04:50et bien sûr d'avoir l'avis de WikiWalk ?
04:54Bien sûr.
04:55Évidemment que tout cela passe au Parlement,
04:57mais l'enveloppe, comme vous, moi franchement, si on m'avait demandé de parier,
05:01jamais je n'aurais pu croire qu'on allait avoir un gouvernement.
05:03Pourquoi ? Gauthier Lebrès, pourquoi ?
05:05Parce que nous sommes les seuls personnes censées dans le studio avec Fabien Lecaux.
05:08Après, il y en a deux autres.
05:09Et tous ceux qui nous écoutent, vous savez qu'ils ne sont pas dans le studio et qu'ils sont devant Europe 1.
05:13Et qu'ils deviennent fous quand ils entendent D'Artigol ou Verdez, on le sait.
05:16Appelez-nous si vous devenez fous quand vous entendez D'Artigol ou Verdez.
05:190180 20 39 21. On va avoir pas mal d'auditeurs en ligne.
05:22On va faire péter le standard.
05:23Donc, pour vous dire les choses très clairement, l'AME, l'enveloppe, c'est 1,1 milliard.
05:28On augmenterait donc de 100 millions à 1,2 milliard.
05:31Il faut savoir que quand Bruno Retailleau propose dans les colonnes du Parisien de faire l'AME,
05:36ça coûte normalement 70 millions.
05:38L'aide médicale d'urgence.
05:39Voilà, l'aide médicale.
05:40C'est ce que tout le monde veut.
05:41L'aide médicale d'urgence. Vous vous rendez compte ?
05:42Sauf les médecins.
05:43La manne d'économie, vous passez d'1,2 milliard à 70 millions.
05:47Donc il y aurait une sacrée manne d'économie à faire.
05:49Un petit peu.
05:50Non seulement vous annoncez que vous augmentez l'enveloppe de l'AME de 100 millions,
05:54et dans le même temps, pour les Français, la Sécu couvrira moins leurs frais de santé.
06:00Le gouvernement prévoit notamment de baisser la prise en charge par l'assurance maladie
06:03des consultations des médecins ou des sages-femmes de 70 à 60%.
06:08Voilà ce qu'on lit ce matin dans les colonnes du Parisien.
06:10Incroyable.
06:11Incroyable, comme on dit en English.
06:13Alors, non, Gilles Vernel, on ne va pas parler tout de suite avec vous.
06:16S'il vous plaît, je vous adore, Gilles, mais là, c'est bon.
06:18Deux petites minutes, on reprend notre souffle.
06:20Les auditeurs d'Europe 1 ont besoin de leur paix aussi.
06:22Il faut digérer l'information.
06:23Exactement.
06:24En fait, il faut se dire.
06:25On ne va pas enchaîner une mauvaise info, plus Gilles Vernel derrière.
06:28Et Darcy Gouin non plus.
06:29C'est bon, les gars.
06:30Franchement, ramenez-moi du malox.
06:33Il n'y en aura plus.
06:34Ça fait partie, ça avait le doliprane.
06:37On va en parler de ça aussi.
06:39Allez, on a des auditeurs.
06:40Et vous savez que l'Élysée augmente son budget aussi.
06:42Oui, j'en sais, on va en parler aussi.
06:43Ah oui, est-ce qu'on peut…
06:44Ça aussi, on va en parler.
06:45De 3 millions.
06:46C'est parti, ça fait plaisir.
06:47Allez, Romain est avec nous en ligne sur Europe 1.
06:50Bonjour Romain.
06:51Oui, bonjour à vous.
06:52Comment allez-vous ?
06:53Merci Romain.
06:54Ça va bien.
06:55On survit, vous savez Romain.
06:56On survit.
06:57Merci d'être avec nous.
06:58Ça, c'est clair.
06:59Sur Europe 1, vous nous habitez…
07:00Vous habitez où ?
07:01Dans la Loire, vers Pays-du-Sein.
07:04Où ça ?
07:05Vers Pays-du-Sein.
07:06Ah, Pays-du-Sein.
07:07D'accord, très bien.
07:08Merci d'être avec nous Romain.
07:09Vous faites quoi dans la vie ?
07:10Je travaille dans les télécommunications.
07:13Je suis marié avec deux enfants.
07:14Eh bien, bravo.
07:15Tout va bien ?
07:16Vous êtes heureux ?
07:17Oui, heureusement qu'on a ça.
07:18Heureusement qu'on a ça, exactement.
07:19On est partie de la famille.
07:20Exactement, c'est ce que tout le monde dit.
07:21Alors, l'AME, que vous en pensez ?
07:22Est-ce que vous êtes plutôt d'accord avec Gauthier Lebray et moi ou avec Gilles Verdez
07:26et Dartigold ?
07:27Oui, Gilles Verdez et Dartigold.
07:28Ah, très bien.
07:29Non, je déconne.
07:30C'est Fabien, d'ailleurs.
07:31C'est Fabien.
07:32Pour une fois que ça nous arrive.
07:33Merci Romain.
07:34C'est Fabien.
07:35C'est Fabien.
07:36C'est Fabien.
07:37C'est Fabien.
07:38C'est Fabien.
07:40C'est Fabien.
07:41Pour une fois que ça nous arrive.
07:44Merci Romain.
07:45Alors, dites-nous tout.
07:46Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
07:48Franchement, moi, je suis dépité.
07:50Mais moi aussi.
07:51C'est que ce budget, l'aspect du budget en général, c'est encore la classe moyenne
07:57qui va payer.
07:58Ça, je pense que vous l'avez dit, vous l'irez en long et en large.
08:01Mais pourquoi ?
08:02Moi, c'est la cause.
08:03Pourquoi l'augmenter ?
08:04Pour faire plaisir à qui ?
08:05C'est ça, à qui ?
08:07Pour éviter éventuellement d'avoir une motion de censure.
08:11Pour éviter que le budget passe en 49.3 pour faire plaisir à la gauche, à l'extrême-gauche.
08:16Pourquoi ?
08:17Pourquoi ?
08:18Pourquoi ?
08:19La question, c'est pourquoi ?
08:20Mais c'est une bonne question en fait, Romain.
08:21Parce que c'est tellement un truc qu'on ne comprend pas.
08:24Mais je vais vous dire, Romain.
08:25Moi, je vais vous dire un truc.
08:26J'ai remarqué quelque chose.
08:27J'ai vu un petit peu toutes les mesures qui sont prises.
08:31Et je vais vous dire.
08:32Je vais reprendre les mesures.
08:33Mais n'importe quoi.
08:34Même à Paris.
08:35Les 50 km heure.
08:36Les 50 km heure sur le périph.
08:38Qui ça impacte ?
08:40Est-ce que ça impacte ?
08:41Les travailleurs.
08:42Ça impacte les travailleurs.
08:43Bravo.
08:44Ça impacte les travailleurs.
08:45Ils vont mettre une taxe sur l'avion.
08:47Sur les déplacements aériens.
08:49Qui ça impacte ?
08:50C'est une taxe d'environ 50 euros par personne.
08:52Qui ça va impacter ?
08:53Les classes moyennes.
08:54Vous croyez vraiment que le mec qui est blindé, 50 euros par billet, ça va changer sa vie ?
08:57Non.
08:58Donc ça va impacter encore les classes moyennes.
09:00Ceux qui travaillent et qui veulent s'en sortir un petit peu.
09:02Pareil sur les voitures.
09:03Malus sur les voitures.
09:04Qui ça impacte ?
09:05On a compris avec Agnès Pagnon et Narchet que ça serait quasiment tous les types de véhicules.
09:09Qui ça impacte ?
09:10Vous croyez quoi ?
09:11Les plus aisés.
09:12Les mecs, vous croyez que 50 balles le billet, vous croyez que ça va les empêcher de partir en vacances à 5 personnes en vacances ?
09:18En revanche, ceux de la classe moyenne, qui travaillent du matin au soir et qui essaient un petit peu de s'en sortir,
09:245 billets, 250 balles, là ça va les impacter.
09:27Forcément.
09:28Donc tout ce qui est fait, et c'est encore la ME.
09:31Qui va payer ?
09:32Qui va payer ?
09:33Les classes moyennes encore.
09:34En fait, tous ceux qui sortent un petit peu la tête de l'eau, on leur remet la tête sous l'eau.
09:40Allez, terminé.
09:41Ah, vous levez un peu la tête ?
09:42Eh bien tiens, remettez-leur la tête sous l'eau.
09:44On va rajouter ça, ça, ça et ça.
09:45Et vous allez voir s'ils ne vont pas être sous l'eau.
09:47Je ne sais pas si vous êtes d'accord avec moi, Robin, mais c'est ce que je constate.
09:50Moi je suis tout à fait d'accord.
09:52Après, moi sincèrement, le gouvernement, il pourrait dire aux Français, les yeux dans les yeux, on est dans la merde.
10:02Vous faites un effort cette année, par contre on va restructurer, on va tout reprendre à zéro.
10:07Et on va revoir ce qu'il faut arranger, ce qu'il faut arrêter.
10:11Voilà, vous faites l'effort cette année pour qu'on passe au niveau des agences de notation,
10:16mais on s'engage à restructurer tout notre système.
10:19Mais Romain, moi je vais vous dire quelque chose.
10:21Romain, je vais vous dire le problème, c'est qu'ils veulent faire plaisir à tout le monde.
10:25Et ils veulent faire plaisir à des gens comme Gilles Verdez, qu'on aime beaucoup.
10:29Mais Gilles Verdez, malheureusement, c'est la France qui va dans le mur, Gilles Verdez.
10:34C'est tout, aujourd'hui, et tout ce qu'il dit, ça contribue à ce que la France aille dans le mur.
10:39Et aujourd'hui on essaie de faire plaisir à Gilles Verdez.
10:41Il n'était pas au pouvoir depuis 2017, Gilles Verdez.
10:44C'est qui qui a mis le pays dans le mur ?
10:45Il n'était pas au pouvoir.
10:46Il y avait déjà François Hollande avant.
10:48Il y avait déjà François Hollande avant, mais ce n'est pas ça.
10:50Parce que qu'est-ce que dit Romain ? Il dit pourquoi ça ?
10:52Il a raison, c'est pour faire plaisir à un tel, un tel, un tel.
10:55On veut faire plaisir à tout le monde.
10:56Donc on veut faire plaisir à un peu de mesures qui vont faire plaisir au RN.
10:58Un peu de mesures qui vont faire plaisir à la LFI.
11:00Un peu de mesures qui vont faire plaisir au OLR.
11:02Donc un moment, quand on veut faire plaisir à tout le monde, on ne fait plaisir à personne.
11:06Sachez-le, ça c'est clair.
11:07Moi j'attends le RN, c'est peut-être un piège.
11:09Je me permets s'il y a eu le RN.
11:11Parce que le RN a dit qu'il n'accepterait pas que les Français soient touchés au portefeuille,
11:16augmentation d'impôts, là c'est une augmentation quand même d'impôts indirects.
11:19Donc là, est-ce qu'il ne va pas y avoir une motion de censure ?
11:22Est-ce que ce n'est pas un piège aussi ?
11:24On va voir.
11:25On attend ça aussi.
11:28Gauthier Lebray.
11:29Absolument.
11:30Et le RN, vous avez tout à fait raison, il était même contre toute hausse d'impôts.
11:34Et ils avaient aussi dit que c'était une ligne rouge de toucher aux retraites.
11:38Et là, les retraites ne seront pas augmentées le 1er janvier.
11:42Mais le 1er juillet, 6 mois de gel des retraites.
11:45Ce qui rapportera 4 milliards à l'État.
11:48Et c'était une ligne rouge pour le Rassemblement National.
11:50Donc là, c'est un effort qu'on demande aux 14 millions de retraités.
11:53Comme vous dites, ça va être très intéressant de voir si le RN va voter la censure.
11:57Normalement, la logique voudrait qu'ils votent la censure.
12:00Mais on sait que Marine Le Pen a un agenda compliqué en ce moment avec un procès que ça a.
12:03Que les Français veulent de la stabilité.
12:05Donc intéressant à suivre, effectivement.
12:08Moi, j'ai une petite idée.
12:10Pour faire un peu d'économie.
12:13Pour le gouvernement, je me propose de devenir ministre à 3 000 euros par mois.
12:18Au lieu de 15 000, parce que pour ces idées-là, je peux les avoir.
12:21Très bonne idée, Romain.
12:23On garde vos cordes, on va les donner.
12:25On les donne et tout.
12:273 005, on va miser quand même.
12:29Merci Romain d'avoir été avec nous sur Europe 1.
12:31Merci à vous, à très bientôt.
12:33Merci beaucoup.
12:340180 20 39 21, vous nous appelez sur Europe 1.
12:37Douche froide pour les Français à l'annonce du budget 2025.
12:40Augmentation du budget de l'AME qui passe de 1,1 à 1,2 milliard.
12:44Et baisse des remboursements de santé pour les Français.
12:46On va réexpliquer avec Cotier Lemoin, la baisse des remboursements de santé pour les Français.
12:50Vous nous appelez, vous réagissez à ça.
12:52Et on aura l'analyse fine et intelligente.
12:55Et bien sûr, toujours frappée au coin du bon sens de Gilles Verdez et d'Olivier Dartigol.
12:59Bien entendu, on les attend avec impatience.
13:02A tout de suite sur Europe 1.
13:03Europe 1, 16h, 18h.
13:05On marche sur la tête.
13:07Cyril Hanouna.
13:08C'est Europe 1, il est 17h03.
13:10On est en direct et vous êtes très nombreux à vouloir réagir.
13:120,1, 80, 20, 39, 21.
13:14Puisqu'on a pris ce qu'on appelle une douche froide.
13:16Ça fait du bien les douches froides.
13:18Surtout quand ça vient de l'AME.
13:201,1 milliard.
13:21Non, c'est fini.
13:22On va rajouter 100 millions pour l'AME.
13:241,2 milliard.
13:25Hier, on a donné 3 milliards à l'Ukraine.
13:27Oui, vous savez que cette semaine, le président Macron a reçu Volodymyr Zelensky à l'Elysée
13:32qui est en pleine tournée européenne.
13:33Et la France va faire un chèque de 3 milliards d'euros à l'Ukraine.
13:373 milliards.
13:38Donc là, ça fait 4 milliards d'eux.
13:394 milliards d'eux.
13:404 milliards d'eux.
13:41Je rajoute le salaire.
13:42J'ai rajouté 3 millions de coûts de fonctionnement en plus de l'Elysée pour l'année prochaine.
13:45Ça nous fait donc 4,5 milliards.
13:46On cale sur l'inflation.
13:47Les retraites, on ne les cale pas sur l'inflation.
13:49Mais par contre, le coût de l'Elysée, oui.
13:50OK.
13:51Donc 4,5 milliards.
13:52Ça nous fait 4,5 milliards.
13:53C'est tout ça.
13:54C'est une belle semaine.
13:55C'est une belle semaine.
13:56C'est une belle semaine.
13:57Désormais en politique, le symbole ne compte plus.
13:59C'est-à-dire que vous demandez des restrictions à tout le monde.
14:01Tous les Français doivent se serrer la ceinture.
14:03Au début, on a dit que c'était les 0,3%.
14:05Les plus riches, ne vous inquiétez pas.
14:06C'est que les 400 entreprises qui font le plus de profits en France,
14:09on voit que ça concerne tout le monde.
14:11Le gaz, tout le monde.
14:12Enfin, beaucoup de Français en ont.
14:13L'électricité, ça concerne absolument tout le monde.
14:16L'avion, ça concerne pas mal de monde.
14:18S'acheter une voiture, ça concerne énormément.
14:2060 millions d'automobilistes en France.
14:21Bien sûr.
14:22Il n'y a que tout ce que vous dites là.
14:23Ça ne concerne pas qu'une seule personne, Gilles Verdez.
14:30Donc, c'est dingue.
14:31C'est dingue.
14:32Au moment où tout le monde va faire des efforts,
14:33l'Elysée, non.
14:340,1, 80, 20, 39, 21, vous réagissez.
14:38Donc, l'AME, je vous le dis aux auditeurs d'Europe 1,
14:41vous allez appeler en nombre.
14:42Car vous allez entendre Gilles Verdez qui va nous dire
14:44qu'en fait, il faudrait augmenter l'AME d'encore plus.
14:46C'est ce qu'il va nous dire.
14:47Si, si, il va nous dire ça.
14:48Je sais ce qu'il va nous dire.
14:49Donc, il veut passer de 1,1.
14:51Nous, on est passé de 1,1 milliard à 1,2 milliard.
14:53Gilles Verdez voudrait plus.
14:54N'est-ce pas, Gilles Verdez ?
14:55Oui, beaucoup plus.
14:56Et en fait, j'ai deux choses à vous dire.
14:58Alors, d'abord...
14:59La première, vous vous retirez de la scène internationale.
15:02La scène médiatique.
15:03A propos de ce que vous exprimez souvent
15:05sur le fait de recoller des oreilles.
15:08Arrêtez un peu.
15:09C'est un symbole.
15:10Gilles Verdez...
15:11Mais je n'ai même pas fini ma phrase.
15:12Il ne comprend rien.
15:13Il ne comprend rien de ce que je suis en train de vous dire.
15:14Non, parce que ça ne sert à rien de répondre là-dessus.
15:15Parce que je sais ce que vous allez répondre.
15:16Ça ne sert à rien.
15:17Je vais vous expliquer comment ça se passe.
15:19Et on le sait comment ça se passe.
15:20Ils sont avec un catalogue.
15:21Donc, comme ça.
15:22Et ils disent, alors,
15:23« Regarde, tu prépares de recoller les oreilles, toi ? »
15:25« C'est peut-être mieux, non ? »
15:27« T'es un petit peu dans mon point. »
15:29« Ouais, je sais. Je sais ce que c'est. »
15:30« On va te mettre un petit anneau gastrique. »
15:32« Et le nez, tu veux te refaire un peu le nez, peut-être, pour la cloison nasale ? »
15:34« Tu veux une rhinoplastie ? »
15:35Cette discussion n'a jamais existé.
15:36Non, c'est faux.
15:37Bien sûr que cette discussion a existé.
15:38Non.
15:39Comme il y a la team 1er degré.
15:40Zéro.
15:41La team 1er dog.
15:42La team 1er dog.
15:43Zéro cas d'oreilles recollées.
15:44Deuxième chose.
15:45Mais ils ne comprennent rien.
15:48Mais c'est un symbole.
15:50C'est un symbole.
15:51C'est comme l'Elysée qui s'augmente de 3 millions.
15:53C'est comme l'Elysée qui s'augmente de 3 millions.
15:55On pourrait dire, sur l'inflation, ils font vivre des centaines de personnes.
15:59Il y a des centaines de salariés à l'Elysée.
16:01C'est pour augmenter leur salaire.
16:02C'est un symbole.
16:03C'est du symbole.
16:04Gilles Verdet, c'est que ça fait partie des choses qu'ils peuvent faire.
16:06D'accord.
16:07Mais ils ne comprennent rien.
16:08Sur le fond de la ME, que disent tous les spécialistes au monde ?
16:13Je vais vous lire la phrase.
16:15Écoutez, c'est dans le rapport sur la ME.
16:21Vous avez appelé qui ? Patrick Verdet, votre cousin ?
16:23Non mais arrêtez.
16:24Vous avez appelé qui, Souleymane ?
16:26Tous les médecins vous le disent.
16:28Je vais vous expliquer.
16:29Je finis ma phrase.
16:30La ME, c'est pour préserver la population des risques épidémiologiques et sanitaires.
16:36On l'a déjà dit.
16:37Oui.
16:38Qu'est-ce qui se passe ?
16:39Vous faites entrer...
16:40Je vous prends un pays d'Afrique où vous avez une épidémie.
16:43C'est grave.
16:44Ces gens arrivent en France sans papier.
16:47Si vous ne leur donnez pas la ME immédiatement, que vous attendez une aide d'urgence plus tard,
16:55l'épidémie va se propager.
16:57Ça fait 15 fois qu'on le dit, Gilles Verdet.
16:59C'est pour ça qu'il faut augmenter la ME, Cyril.
17:02Vous vous rendez compte ?
17:03S'il vous plaît, calmez-vous.
17:04Calmez-vous un petit peu parce que vous êtes en train de rendre foutue.
17:07Aux Etats-Unis, la ME n'existe pas.
17:08Il y a des folles contaminations.
17:10C'est votre exemple, les Etats-Unis ?
17:11Bien sûr que c'est notre exemple, les Etats-Unis.
17:13Le jour où vous réussirez aussi bien que les Etats-Unis, Gilles Verdet pourrait parler.
17:16Sur l'asphalte sociale, oui, on réussit mieux.
17:18Il y a même des athlètes américains pendant les JO qui ont profité du système français.
17:22Ils ont raison d'ailleurs.
17:24Je préfère être malade en France qu'aux Etats-Unis.
17:28Je réponds à cet argument qui nous dit que si demain on supprime la ME,
17:31on va avoir plein d'épidémies qui vont se répandre dans le pays.
17:35Chut, n'importe quoi.
17:36Arrêtez.
17:37La ME n'existe pas dans l'ensemble des pays.
17:40Il n'y a pas d'épidémie qui...
17:41Stop.
17:42La ME n'existe dans aucun pays.
17:44Dans la plupart des pays, il n'y a pas d'épidémie dans tous les pays.
17:46Donc vous dites une énorme bêtise une fois de plus.
17:48Deux, quand les auditeurs d'Europe 1 vous entendent, Gilles Verdet...
17:51Mais Gilles Verdet, ils vont vous dire quoi, les auditeurs d'Europe 1 ?
17:54Ils vont vous dire qu'on ne peut plus accueillir des gens.
17:56Donc arrêtez déjà, votre postulat de départ est faux, Gilles Verdet.
17:58C'est très vrai.
18:00Si vous n'accueillez pas les gens, vous n'avez pas les...
18:02Exactement.
18:03Cette histoire d'épidémie n'a aucun sens.
18:04Mais il dit n'importe quoi.
18:06Il dit n'importe quoi avec un aplomb.
18:09Mais donc vous êtes opposé à l'immigration irrégulière.
18:12Ça, je peux l'entendre.
18:13Bien sûr que oui, on est opposé à l'immigration irrégulière, heureusement.
18:16Mais c'est une question de bon sens, y compris sur le plan budgétaire,
18:19qui fait que quand une personne est quand même là,
18:21et qu'elle tombe malade,
18:22pour la santé sanitaire et épidémiologique de toute la population,
18:26y compris de vous tous,
18:28ils vont mieux le prendre en charge très rapidement,
18:30qu'après, surtout que ça va engorger les services des urgences qui n'en ont pas besoin.
18:34C'est une question de bon sens, même sur le plan budgétaire.
18:37Vous savez ce que ça montre, ce 100 millions de plus pour l'AME ?
18:40Ça veut dire qu'on n'arrive pas à juguler l'immigration clandestine,
18:44tout simplement, et l'immigration irrégulière.
18:46Tout simplement, c'est ce que ça veut dire.
18:47Et ça veut dire qu'on augmente encore l'AME de 100 millions.
18:49On va en parler dans un instant.
18:50Vous réagissez sur Europe 1.
18:510,1, 80, 20, 39, 21.
18:53Les deux le même jour, c'est dur.
18:55C'est en pleine semaine.
18:57Franchement, si vous étiez venu avec Thomas Guénolé,
18:59il est impossible que je quitte l'émission.
19:01Mais moi, je la quitte.
19:03Ça s'organise.
19:05C'est notre dame des landes.
19:07Verdez.
19:08C'est le ZAD.
19:10Quelle flemme.
19:15Merci d'être avec nous sur Europe 1.
19:1717h10.
19:18On est en direct, bien entendu, sur Europe 1.
19:20Tiens, regardez ce que je viens de voir.
19:22On va en parler dans un instant.
19:24Il y a des choses qui tombent toutes les minutes.
19:26Des drames toutes les minutes qui tombent.
19:28Et nous, on est là en train de dire qu'il faut augmenter l'AME
19:32comme Gilles Verdez et monsieur Dartigold.
19:34Merci d'être avec nous en tout cas.
19:36On est sur Europe 1.
19:370,1, 80, 20, 39, 21.
19:39On a Claudia qui est avec nous.
19:41On va prendre Claudia sur Europe 1.
19:43On va prendre Benjamin également.
19:45Bonjour, Claudia.
19:46Merci d'être avec nous sur Europe 1.
19:48Bonsoir, Claudia.
19:49Claudia, apparemment, nous a mis en attente.
19:52Il y a Benjamin qui est avec nous pour le moment.
19:54Bonjour, Benjamin.
19:56Bonjour, Chéri.
19:57Ça va ?
19:58Ça va bien, Benjamin.
19:59Merci d'être avec nous sur Europe 1.
20:01Merci.
20:02Merci à toi, comme toujours.
20:04C'est moi qui te remercie, Benjamin.
20:05Alors, raconte-nous.
20:06Qu'est-ce que tu penses de ce que je viens de dire, Benjamin ?
20:07Parce que tu nous appelles souvent.
20:09Moi, je ne reviens pas d'entendre ce que tu dis.
20:13C'est comme un coup de poignard dans le cœur
20:15que la France vient de me mettre à nouveau, en fait.
20:17C'est aussi simple que ça.
20:19On va expliquer ta situation à nos éditeurs d'Europe 1, Benjamin.
20:22Parce que toi, tu es handicapé.
20:24Tu sors d'une hospitalisation.
20:26C'est ça ?
20:27Oui, je suis handicapé.
20:29Il y a un mois, ma situation, mon état de santé s'est aggravé.
20:34Du coup, j'ai dû me faire hospitaliser en urgence
20:37pour mes problèmes de santé.
20:40Suite à ça, j'ai fait une embolie pulmonaire.
20:44J'ai failli mourir.
20:45Si je n'avais pas été à l'hôpital
20:47et que je n'avais pas eu à faire un personnel soignant incroyable,
20:50je les en remercie, je ne serais plus là aujourd'hui en train de vous parler.
20:55Et du coup, je suis sorti de l'hôpital,
20:57rentré chez moi avec des traitements.
21:00Notamment, l'un d'entre eux me coûte 1000 euros par mois,
21:05non remboursé par la Sécurité Sociale, bien entendu.
21:09Par contre, il y a des gens qui viennent de l'étranger,
21:12qui n'ont jamais cotisé, qui viennent profiter de l'engagement.
21:15En situation irrégulière.
21:16En situation irrégulière, qui viennent profiter
21:19de toute la générosité des Français et des Françaises,
21:22qui ont le droit de faire des actes médicaux
21:25qui ne sont aucunement d'urgence,
21:28qui ne sont pas vitaux pour eux.
21:30Eux, on leur donne tout en une seconde.
21:32Moi, qui suis Français né, qui ai cotisé, travaillé,
21:35j'ai besoin.
21:36La France me dit, non, rien à foutre, tu n'es pas un étranger.
21:40Moi, je suis hors de moi, Baba.
21:43C'est normal, Benjamin.
21:45Benjamin, je vais vous dire quelque chose.
21:46En plus, Gilles Verdes qui dit encore n'importe quoi.
21:49La moitié des prestations de l'AME sont pour des soins
21:52comme le cancer, les dents, les oreilles et les opérations esthétiques.
21:56Donc, Gilles Verdes dit encore n'importe quoi en parlant d'épidémie.
21:59N'importe quoi, une fois de plus.
22:00Quand j'entends encore le témoignage de Benjamin,
22:02Gilles Verdes, j'espère que ça vous remet du plomb dans la tête
22:04parce que c'est insupportable.
22:05Benjamin, dites-nous, continuez si vous voulez,
22:08Benjamin, parce que c'est incroyable ce qui vous arrive.
22:101000 euros par mois non remboursés.
22:13C'est inacceptable.
22:14D'Artigolles et Verdes, c'est inacceptable.
22:17Mais en quoi ? C'est la fin des étrangers.
22:19C'est 0,5% des dépenses de la soins maladie.
22:22On n'en peut plus.
22:23Par contre, c'est inacceptable que la personne doit rembourser 1000 euros.
22:26Benjamin, quand j'entends d'Artigolles et Verdes,
22:29ils s'offusquent de tout, mais ils ne prennent aucune décision.
22:32C'est insupportable.
22:33Je peux vous donner plein de réponses.
22:35Arrêtez d'Artigolles.
22:36Allez relire vos rapports.
22:38Benjamin, quand vous entendez d'Artigolles,
22:41je suis sûr que vous êtes d'accord avec moi.
22:43Mais bien sûr que je suis d'accord avec toi.
22:45Je suis d'accord 99 fois sur 100 avec toi, Baba.
22:48Moi, je pourrais dire à Olivier d'Artigolles
22:50et à M. Gilles Verdes que j'aime bien.
22:52Ils sont très gentils.
22:53Mais oui, mais bon, ils vivent dans un autre monde.
22:55Il ne manquerait plus qu'ils mordent.
22:56Oui, ils vivent dans un autre monde.
22:57Si la France était parfaite, dans une utopie,
22:59que tout allait bien, on ferait ça.
23:02Mais là, aujourd'hui, je suis désolé,
23:04il y a un choix à faire.
23:05Et je sais que c'est dur à entendre
23:07et que ça peut paraître compliqué.
23:09Mais il y a un choix à faire entre ceux qui sont nés sur ce territoire,
23:13qui travaillent, qui payent des impôts, qui cotisent,
23:15et ceux qui viennent de l'étranger,
23:17dont une partie d'entre eux viennent profiter du système.
23:20Je ne vise pas tout le monde.
23:22Il y a des gens très bien qui arrivent, qui s'intéressent,
23:24qui travaillent, qui payent des impôts.
23:25Ces gens-là, bienvenue, profitez de la part du gâteau.
23:28C'est pour vous.
23:29Mais les autres, non, non et non.
23:31Il y a des Français qui crèvent la gueule ouverte aujourd'hui.
23:34Et ça, avec le blanc-seing du gouvernement et d'Emmanuel Macron.
23:38Emmanuel Macron a le sang des Français sur les mains.
23:42Ça commence il y a 40 ans.
23:44Ce n'est pas qu'Emmanuel Macron, Benjamin.
23:46Je te dis la vérité, il faut arrêter.
23:47Parce que ça a démarré, ça, ça fait des années.
23:50En fait, là, ce qu'on paye, c'est 50 années de catastrophes.
23:54Je vous le dis.
23:55Mais mec, ce n'est pas du jour au lendemain non plus.
23:57On ne va pas se mentir.
23:58Je suis tout à fait d'accord.
24:00Mais aujourd'hui, Macron, il accélère tout.
24:03Et en plus, aujourd'hui, bien sûr, la France ne décide plus rien.
24:06C'est Ursula von der Leyen, la présidente de la France.
24:09Aujourd'hui, la situation est de pire en pire.
24:12Et quand j'entends aujourd'hui, là, j'ai vu dans tous les journaux
24:16que les gens disent la sécurité sociale va moins rembourser les consultations médicales.
24:23C'est formidable.
24:24On est tous contents de quotidien un peu plus.
24:26Mais les gens n'ont toujours pas compris que d'un autre côté, c'est les mutuels qui vont augmenter.
24:30Donc, ces gens se font avoir systématiquement.
24:33Ils ne comprennent pas.
24:351,5 milliard en plus pour les mutuels en 2025.
24:381,5 milliard en plus.
24:39Exactement.
24:40Merci Gauthier Lemoy qui a toujours les bons chiffres.
24:42Gilles Vernez, moi j'aimerais bien avoir l'avis de Gilles Vernez
24:44quand il entend le témoignage de Benjamin.
24:46Alors, je vais vous dire ce qu'il va vous dire, Benjamin.
24:47Mais Benjamin, je comprends tout à fait.
24:49C'est horrible ce qui vous arrive.
24:50Je suis complètement d'accord avec vous.
24:52Mais le gars, vous êtes responsable, Gilles Vernez, avec vos idées.
24:57Excusez-moi.
24:58Vous êtes responsable de la situation de Benjamin.
24:59Donc, dites-nous ce que vous vouliez dire.
25:01Et Benjamin vous répondra.
25:02Je pense qu'il n'a même pas besoin de moi.
25:03Benjamin, je suis entièrement d'accord avec vous.
25:05Il faut que vous soyez remboursé de ces 1 000 euros par mois immédiatement.
25:08Voilà.
25:09Vous n'avez pas à débourser ça.
25:10Quelle démagogie.
25:12Le seul point de divergence que j'ai avec Benjamin,
25:14c'est quand il dit qu'il faut choisir entre les étrangers et les français.
25:17Pour moi, on soigne tout le monde.
25:19Également.
25:20Gilles Vernez.
25:21Et on trouve l'argent pour soigner les gens.
25:23On trouve l'argent pour soigner les gens.
25:25Ecoutez cette phrase de Gilles Vernez à 17h17 sur Europe 1.
25:28On marche sur la tête.
25:29Il faut trouver l'argent pour soigner les gens.
25:32Mais on n'a même pas d'argent pour payer de l'électricité à des boulangers.
25:35On n'a même pas d'argent pour aider des agriculteurs.
25:37On n'a même pas d'argent pour avoir des policiers qui aient des moyens.
25:43Aujourd'hui, la délinquance a plus de moyens que la police.
25:46Je reprendrai la phrase de Bruno Retailleau dans Le Parisien hier.
25:49Si on demande des efforts aux français, il faut aussi en demander aux étrangers.
25:51Exactement.
25:52Bravo.
25:53Et Gilles Vernez vient de nous dire qu'on doit trouver l'argent.
25:56Mais Gilles Vernez, arrêtez.
25:58Sortez d'Euro Disney et allez vraiment dans la vraie vie.
26:01Je ne sais pas si vous êtes actuellement dans le monde de Disney.
26:04A mon avis, votre meuf, ce n'est pas Fatou, c'est Minnie.
26:07Non mais ce n'est pas possible.
26:08Franchement, attendez deux minutes.
26:09La sécurité sociale a été inventée en 1945 dans un pays ruiné par des gaullistes et des gaullistes.
26:14Il serait possible aujourd'hui de refinancer l'assurance sociale en mettant en contribution les revenus du capital.
26:20La tenaille a la même hauteur que les revenus du travail.
26:22Ça fait rentrer des milliards d'euros dans l'orchestre.
26:24Allez, retournez à la fête de l'humain.
26:25Merci Benjamin.
26:27Vous ne me répondez pas.
26:28Non, parce que je n'ai pas besoin de répondre.
26:30Benjamin, oui Benjamin.
26:31Oui, deux choses.
26:34Déjà, j'aimerais dire que je suis pareil que toi.
26:36Gauthier Lebret, c'est le gôte.
26:38Moi aussi.
26:39C'est incroyable.
26:40Merci, merci.
26:41Malgré mes points de divergence, j'aime beaucoup Olivier Dartigold.
26:45Oui, moi aussi je l'aime bien.
26:46On l'aime bien.
26:47On l'aime bien quand il a la fête de l'humain.
26:48Et que j'adore Gilles Verdez pour sa gentillesse.
26:51Mais, Gilles Verdez, il dit que j'oppose les Français aux étrangers.
26:57Ce n'est pas que je n'aime pas les étrangers.
26:59C'est qu'au bout d'un moment, il faut faire un choix.
27:02Il y a des gens qui participent à faire que le système survive ou fonctionne un minimum.
27:08Ces gens-là doivent être...
27:09C'est logique qu'ils soient priorisés par rapport à ceux qui arrivent
27:13et qui, en plus, font des soins de complaisance, Gilles.
27:16Je ne suis pas en train de dire que ceux qui viennent et qui vont mourir,
27:18qui sont en aide d'urgence, il ne faut pas les aider.
27:20Bien sûr.
27:21Bien sûr que si.
27:22Il ne faut pas croire.
27:23Moi, quand je vois des enfants qui viennent d'Afrique ou d'ailleurs,
27:26qui sont démunis, des gens qui crèvent la faim, qui ont la maladie,
27:31ça me fend le cœur, Gilles.
27:33Mais il y a un moment donné, pensons un peu à nous.
27:36Tous les pays du monde pensent d'abord à eux.
27:38Il n'y a que la France qui pense d'abord aux autres.
27:40Et il est temps que la France pense d'abord aux Français.
27:43C'est comme ça qu'on se reconstruira.
27:45Et c'est comme ça que plus tard, on pourra aider tout le monde, Gilles.
27:48C'est comme ça qu'on sera humanistes.
27:50Et trouver l'argent, je veux bien, Gilles.
27:52Mais aujourd'hui, on est dans une situation de faillite.
27:54Donc il y a des choix à faire, des priorités à donner, comme le dit Baba.
27:59Et il est temps que ce soit les Français qui sont au cœur de cette priorité.
28:02Merci.
28:03Je vous remercie beaucoup à toutes les équipes d'Europe.
28:05Benjamin, j'aimerais bien te parler hors antenne.
28:07Je t'appellerai peut-être ce week-end, dimanche,
28:09pour parler un petit peu de ce qui t'arrive
28:11et essayer de pouvoir trouver une solution avec toi pour t'aider.
28:13Donc je t'appellerai certainement ce week-end, mon Benjamin.
28:15Ok ?
28:16Je prends ton numéro hors antenne.
28:17Et on s'appelle dimanche.
28:18On va essayer de trouver des solutions pour ton affaire.
28:20D'accord ?
28:21Je te remercie, mon Baba.
28:22Je te fais des gros bisous.
28:23Je sais que je t'aime et tu es incroyable ce que tu fais pour tous les Français.
28:27T'as un amour, merci mon Benji.
28:28Allez, on a Fabien Lecoeuf qui veut réagir.
28:30Moi, samedi dernier, j'ai eu un témoignage d'une femme qui était à Montluçon,
28:33qui est venue me voir.
28:34C'est à Michel Thor ?
28:35Non, même pas.
28:36Une fille très sympathique.
28:37Elle a eu un enfant qui a un pied déformé.
28:39Et bien, elle se bat avec les services sociaux des villes, la Sécu, etc.
28:44pour se faire rembourser les soins pour son enfant.
28:46Elle pleurait.
28:47Elle me dit, mais je ne sais plus vers qui me retourner,
28:49car c'est plus facile d'être un migrant à avoir des soins.
28:52471 euros par mois, l'AME, etc.
28:55Moi, je suis maman, je cotise.
28:57C'était incroyable.
28:58Fabien Lecoeuf, je vais te dire un truc.
29:00Il y a des mecs qui arrivent, qui débarquent en France,
29:03qui gagnent plus qu'un agriculteur avec les aides.
29:05On ne va pas se mentir.
29:06Parce que des agriculteurs, il y en a qui font zéro.
29:08Si, je vous le dis.
29:09Il y en a qui font zéro.
29:10Vous rêvez, les agriculteurs, il y en a qui travaillent à perte.
29:12Exactement.
29:13Donc, il y a un mec qui arrive.
29:14Ils sont des millions à penser comme cette femme que j'ai rencontrée à Montluçon,
29:18qui a un enfant malade et qui ne peut pas se faire rembourser.
29:21Et pourtant, ils avaient vu la déformation.
29:23Ils sont deux à penser comme Gilles Vernez.
29:24Il faut mettre des délais pour les aides aussi.
29:25C'est une proposition de Nicolas Dupont-Aignan.
29:27Quand vous arrivez en France, 5 ans ou 6 ans, avant de toucher la moindre aide.
29:32Je suis complètement d'accord.
29:33Il faut faire ses preuves.
29:34C'est normal.
29:35On l'a fait ce débat dans mon émission à la télé.
29:38Gilles Vernez a dit non, il faut aider tout le monde tout de suite.
29:40Il faut même leur donner notre argent.
29:42Il faut même leur ouvrir notre maison et les faire squatter chez nous.
29:44J'étais là.
29:45Gilles Vernez, ce serait bien qu'il accueille des migrants chez lui.
29:47Bien sûr.
29:48Avec la grande apparte qu'il a, il pourra des gens en accueillir pas mal.
29:52Et puis il n'a qu'à les soigner aussi.
29:54Tiens Suleymane, soignez-les aussi.
29:57Merci Suleymane.
29:58Il faut être en adéquation entre ses parents.
30:01C'est bien sympa de faire le malin.
30:04Merci.
30:05Plus s'occuper, aller faire du shopping avec Fatou.
30:080180 20 39 21.
30:10Vous nous appelez sur Europe 1.
30:11On a David en ligne.
30:12Bonsoir David.
30:13Merci d'être avec nous sur Europe 1.
30:1517h21.
30:16Ça va ?
30:17Très bien, ça va.
30:18Même si aujourd'hui c'est dur pour moi.
30:20Vernez, plus d'Artigol.
30:21Je les adore, mais c'est dur.
30:23Je ne vous cache pas que c'est dur.
30:24La pénibilité au travail.
30:25Ah oui, c'est la pénibilité au travail.
30:27On va gagner des points ajoutés à un critère.
30:30Il a raison d'Artigol.
30:31Alors David.
30:32Oui.
30:33Je t'appelle juste un exemple comme quoi c'est bête.
30:38Je suis victime d'un accident du travail en fait.
30:42Et le calcul de la sécurité sociale.
30:45Bon, moi j'ai 50 ans.
30:47J'ai travaillé depuis toujours.
30:48Et le calcul de la sécurité sociale a été que du fait que ça fait 4 semaines que je suis en arrêt de travail.
30:55Et ils me donnent 2,50€ par jour.
30:582,50€ par jour.
31:00David, excusez-moi de rigoler parce que je rigole, ça m'énerve tellement.
31:03C'est tellement n'importe quoi.
31:05Je vous comprends.
31:06Je te comprends Cyril.
31:072,50€ par jour.
31:10Il y a des mecs qui me touchent beaucoup plus que toi.
31:14Avec des aides.
31:15Mais toi tu vas toucher 2,50€ par jour mon David.
31:18Ça fait 40€ par semaine.
31:22Donc pour moi le calcul il est facile.
31:252,50€ par jour, ça fait 40€ par mois.
31:28Oui.
31:29Non, par semaine.
31:30Par semaine, d'accord.
31:32Donc multiplié par 4 forcément.
31:34Ça fait 100 balles quoi.
31:35Oui, c'est ça.
31:36C'est ça.
31:37Et voilà.
31:38C'est tranquille.
31:39Et toi tu travailles David en plus.
31:41Oui, moi je travaille.
31:43En fait le fait est que le calcul,
31:46à proprement parler,
31:48le calcul c'est qu'avant que,
31:50moi je suis intérimaire,
31:51donc je fais des missions d'intérim.
31:52Ah d'accord.
31:53Et comme j'étais au RSA avant que l'action de travail se produit,
31:57ça a été calculé par rapport aux 12 mois,
32:00les derniers 12 mois travaillés,
32:02au pro rata.
32:03Ok, David reste avec nous,
32:05reste avec nous sur Europe 1 David.
32:06Il y a Claudia qui arrive dans un instant,
32:07vous nous appelez aussi,
32:08j'aimerais que vous réagissiez à la ME 0 à 80 20 39 21
32:11et puis on va réagir,
32:12apparemment on va augmenter le budget de l'Elysée.
32:143 millions.
32:15Exactement, on va en parler dans un instant avec Gauthier Lebray
32:17et puis baisse les remboursements de santé pour les Français,
32:19en tout cas ça aussi on fera un petit pont là-dessus,
32:20à tout de suite sur Europe 1.
32:27Enfin, quand je lui cite les fins,
32:28il nous reste quand même une demi-heure à passer ensemble,
32:30on est bien, on est tranquille,
32:31il y a des zigotos qui sont là,
32:34il y a Édith Artigol et Verdez,
32:36il y a Fabien Lequeuve qui est avec nous,
32:38bien entendu,
32:39et c'est important qu'il soit là,
32:40bien entendu pour allumer la lumière.
32:44Vous éclairez, vous éclairez.
32:45Exactement, merci.
32:46Et bien entendu, le génie,
32:48un des plus grands génies de ces 15 dernières années,
32:51Gauthier Lebray.
32:52Merci d'être là.
32:53Non, je ne t'ai plus.
32:54Merci, non je ne t'ai plus, oui exactement.
32:55Allez, on va parler.
32:56Alors là, la question elle est simple aujourd'hui,
32:5817h33,
32:59est-ce qu'on marche sur la tête ?
33:01Augmentation du budget de l'AME
33:02qui passe de 1,1 à 1,2 milliard,
33:04baisse des remboursements de santé pour les Français,
33:06augmentation du budget d'Élysée,
33:08aucune baisse du train de vie de l'État et des élus,
33:11les retraites gelées pendant six mois,
33:13est-ce qu'on marche sur la tête ?
33:15Ah tiens, j'ai juste un petit truc aussi,
33:17tiens pour vous,
33:18l'absentéisme à la mairie de Paris
33:20coûte 250 millions par an,
33:21c'est une merde.
33:2210%, c'est trop important,
33:24mais ils travaillent beaucoup,
33:25c'est difficile,
33:26on va réorganiser les services.
33:27Mais il ment, il ment,
33:28il faut pas aller 35 heures à la mairie de Paris.
33:30Une réorganisation est nécessaire.
33:32J'y vais à l'aise, c'est un menteur.
33:33Mais vous êtes un menteur,
33:34il faut même pas aller 35 heures,
33:35il y a eu un énorme problème.
33:36Il y a 52 000 agents qui travaillent.
33:38Vous êtes un menteur, un menteur, voilà.
33:40Ils travaillent énormément, c'est faux,
33:42c'est factuellement faux,
33:43ils ne font pas en moyenne les 35 heures.
33:45Les auditeurs croient plus Gauthier Lebré que vous,
33:47parce qu'ils savent que vous vous mentez.
33:49Il suffit de cliquer,
33:50tous les auditeurs qui nous écoutent,
33:52ils vont dans n'importe quel motard de recherche,
33:53ils mettent mairie de Paris 35 heures,
33:56et ils vont voir que la mairie de Paris fait,
33:57en moyenne, moins de 35 heures.
33:59C'était une petite parenthèse
34:00pour montrer que Gilles Verdez était un menteur.
34:02Pourquoi vous faites les yeux comme ça ébahis, Gilles Verdez ?
34:04Il fait les yeux comme ça ébahis,
34:05parce que quand il ment pas,
34:06si, parce que vous mentez.
34:07C'est dingue ça !
34:08Vous mentez, vous mentez.
34:09Mais c'est des chiffres !
34:10Mais arrêtez de dire des chiffres.
34:11Moins de 35 heures !
34:13Vos chiffres sont faux, Gilles Verdez,
34:14il travaille moins de 35 heures.
34:16En moyenne, en moyenne.
34:17Arrêtez, en moyenne.
34:18On a David avec nous, en ligne,
34:20qui était avec nous il y a un instant,
34:21sur Europe 1,
34:25et on lui rembourse à peu près 40 euros par mois,
34:27parce qu'il est tombé,
34:28il a eu un accident du travail.
34:29Et David, vous voulez rajouter quelque chose sur Europe 1 ?
34:32Oui.
34:33Non, c'est juste pour dire que, bon,
34:35l'AME, on n'est pas con,
34:37forcément, faut pas être bête, quoi.
34:39Il faut de la solidarité.
34:42Mais, voilà, c'est le fait de dire
34:472,50 euros par jour,
34:49j'ai 50 ans,
34:502 euros par jour.
34:51C'est pas, c'est pas...
34:52Alors, qu'est-ce que vous voulez faire ?
34:53Vous pouvez rien faire.
34:55J'ai rien contre,
34:57et forcément, les gens n'ont rien contre.
34:59De toute façon, on est tous solidaires,
35:00je respecte tout le monde.
35:02Mais quand 2,50 euros par jour,
35:04que le SMIC, à l'heure,
35:06c'est 11 balles,
35:08il y a un problème, quoi.
35:10Il y a un sérieux problème, exactement, David.
35:12Merci d'avoir été avec nous, David, sur Europe 1.
35:14Merci, mon David.
35:15Vous nous rappelez quand vous voulez.
35:17Et Cyril, vous savez,
35:18on a du mal à vous capter sur ces mythes,
35:20nous, sur Europe, franchement.
35:22Non, c'est pas vrai.
35:23Je vais voir ce que je peux faire.
35:24Je vais passer et remettre une antenne,
35:25ne vous inquiétez pas.
35:26Je vais passer et remettre une antenne,
35:27ne vous inquiétez pas,
35:28je vais passer moi-même.
35:29Vous me verrez en petite salopette.
35:30Merci.
35:31Salut, David.
35:32Merci, David.
35:33On a Émilie, qui est en ligne.
35:34Bonjour, Émilie.
35:35Merci d'être avec nous.
35:36Vous êtes en retraite anticipée, Émilie.
35:37Vous nous appelez d'où ?
35:39De Paris.
35:40Bah, Émilie,
35:41est-ce que vous êtes aussi en colère que moi ?
35:42Ah !
35:43Ah, je vous dis pas,
35:44depuis ce matin,
35:45et puis même avant.
35:46Bah, oui.
35:47Alors, déjà, je voulais remercier
35:48vos jeunes collaborateurs
35:53avec la hausse des mutuelles.
35:54Commençons par ça, oui.
35:55Par la hausse des mutuelles.
35:57D'ailleurs,
35:59c'était encore un coup de monsieur Hollande.
36:01Bah, bien sûr.
36:02Parce qu'il y a une part
36:03que l'employeur donne pour la mutuelle,
36:05mais après c'est réintégré
36:07à revenus.
36:08Donc, on paie des impôts là-dessus.
36:09Bon.
36:10Bah.
36:11Alors, déjà ça,
36:12c'est les génies de l'ENA.
36:13Ah.
36:14Et...
36:15J'en ai aussi des génies, moi,
36:16autour de la table.
36:17Ah, oui.
36:18Et puis, c'est la France qui a du bon sens.
36:19Oui.
36:20Sauf monsieur Verdez,
36:21je ne sais pas où il vit.
36:22Exactement.
36:23Bonjour madame.
36:24C'est la France des années 80
36:26qui a plombé la France depuis 40 ans.
36:28Exactement.
36:29C'est ce que je disais.
36:30C'est ce que je lui ai dit pendant la pause.
36:31Là, je vous jure que c'est vrai.
36:32Moi, j'ai aussi un souci sérieux de santé.
36:34On parle d'octobre rose.
36:37Et j'ai eu un examen à faire
36:40parce qu'il fallait contrôler.
36:42Et on m'a dit,
36:43mais non, ce n'est pas remboursé.
36:44Donc, de plus en plus,
36:45il y a des examens qui ne sont pas remboursés.
36:47Et alors, il y a eu une grève
36:48des laboratoires d'analyse
36:49dont on n'a pas beaucoup parlé
36:50sur les médias.
36:51Parce que, non seulement,
36:52les biologistes vont être touchés,
36:54mais le personnel.
36:55Et ils veulent encore
36:56dérembourser des analyses.
36:57Et après, on nous parle
36:58de la prévention médicale.
36:59Bon.
37:00Et là, je voudrais revenir
37:02sur les taxes.
37:04La taxe de l'électricité.
37:06Et alors, quand j'ai entendu
37:07que madame Pagny-Runacher,
37:08riche héritière,
37:10se permet de parler de la hausse
37:11d'une taxe sur le gaz,
37:13dans les logements dits sociaux,
37:15il y a du chauffage au gaz.
37:17Donc, c'est encore contre les petits.
37:18Exactement.
37:19Mais tout ce qui est fait
37:20est contre les petits.
37:21Alors, en baissant les taxes,
37:24nos énarques et nos technocrates
37:25n'ont toujours pas compris
37:26qu'en baissant les taxes,
37:28on redonne le moral aux gens.
37:30On consomme et ça fait rentrer
37:31plus d'argent.
37:33En plus, ça touche qui ?
37:35Les commerçants.
37:36Les artisans.
37:37Les artisans d'art,
37:38les TEE, les PME.
37:40Ce matin, moi, quand j'ai fait
37:41un tour de marché,
37:42les commerçants sont tristes.
37:44Les commerçants,
37:45voire leurs chiffres de fer
37:46qui baissent.
37:47Ils sont obligés de plus en plus
37:48de rogner sur les marges.
37:49Et quand les gens parlent,
37:50ils disent, on veut bien payer,
37:51mais on a l'impression
37:52de payer à perte.
37:53On met des rustines sur un bateau
37:55qui est en train de couler,
37:56malheureusement.
37:57Alors, même une personne
38:00que vous connaissez,
38:02qui s'appelle M. Manigold,
38:06qui est restaurateur,
38:07a dénoncé ce matin.
38:08Et ce matin, il était remonté
38:09aussi sur une autre radio.
38:10900 restaurants ont mis
38:12la clé sous la porte.
38:13Mais ce qu'on ne dit pas,
38:14c'est que tous ces artisans
38:15y cotisent et qu'ils n'ont pas
38:16droit au chômage.
38:17Exactement, oui.
38:18Donc ça, c'est déjà,
38:19ça devrait être revu.
38:21Et puis, je vais même vous dire
38:24que j'étais l'année dernière
38:25à une réunion du parti
38:27de notre premier ministre.
38:29C'était sur l'économie
38:30et l'industrie.
38:31Il y avait des grands industriels,
38:32même, ils parlaient,
38:33ils étaient malheureux
38:34de voir notre industrie
38:35foutre le camp.
38:36Des hommes valables,
38:37des hommes de grande qualité.
38:40Et puis, à la fin de cette réunion,
38:42je suis allée voir un député
38:44qui, à l'époque,
38:45était le président
38:48des députés de ce parti.
38:50Je lui dis, je me permets
38:51de venir vers vous.
38:52Il y a une chose
38:53qui n'a pas été évoquée.
38:54Les emplois non délocalisables.
38:56Commerçants, artisans, TPE, PME.
38:59Il m'a regardée
39:01comme si je parlais chinois.
39:03Oui, oui.
39:04Il m'a pas dit,
39:05Madame, vous avez raison.
39:06Parce que ça, c'est le tissu social
39:07de nos quartiers, de nos villes.
39:09Et pourquoi il y a de la délinquance ?
39:10Parce que les commerçants,
39:11ils ferment.
39:12Moi, je n'en peux plus dans Paris.
39:13Et même, je parlais encore
39:14avec quelqu'un l'autre jour
39:15qui avait des commerces rue Drivoli.
39:16Mais elle vient dire,
39:17regardez ce que nous a fait
39:18la maire de Paris rue Drivoli.
39:19Catastrophique.
39:20Catastrophique.
39:21Elle a tué
39:22tout le commerce là-bas.
39:24Émilie, vous restez avec nous
39:25sur Europe.
39:26On va reparler d'eux dans un instant.
39:27Vous nous appelez 01 80 20 39 21.
39:29Augmentation du budget de l'Élysée.
39:31Augmentation du budget de l'AME.
39:331,1 à 1,2 milliard.
39:34Et baisse des remboursements
39:35de santé pour les Français.
39:36Marche-t-on sur la tête ?
39:37C'est le nom de l'émission.
39:38Vous pouvez réagir.
39:3901 80 20 39 21.
39:40Tout de suite.
39:41Europe 1.
39:4216h.
39:4318h.
39:44On marche sur la tête.
39:45Cyril Hanouna.
39:4617h.
39:47Qu'est-ce qu'on dirait ?
39:48On est en direct.
39:49On s'interrogeait
39:50sur l'emploi fictif
39:51de Fabien Legard.
39:55J'ai des sujets plus légers.
39:56On s'interrogeait
39:57sur l'emploi fictif
39:58de Fabien Legard.
39:59Écoutez, c'est ma patte de lapin.
40:00Je vous le dis.
40:01En plus,
40:02je peux vraiment le mettre
40:03dans ma poche.
40:04Il est tout à fait avec moi.
40:05Moi, je voulais vous parler
40:06de la famille Pélissard.
40:07Mais c'est beaucoup plus léger.
40:08Je vous en parlerai
40:09la prochaine fois.
40:10Ne vous emmerdez pas.
40:11Gardez vos infos
40:12pour lundi.
40:13Il y a un vrai sujet.
40:14Quoi ?
40:15Céline Dion a-t-elle chanté
40:16en playback ?
40:17On va en parler
40:18avant la fin de l'émission.
40:19Bien sûr qu'elle a chanté
40:20en playback.
40:21Alors là, Gauthier,
40:22on a des trucs à dire.
40:23Je vais vous dire.
40:24Elle a chanté en playback,
40:25c'est sûr.
40:26On va en parler
40:27dans un instant sur Europe 1.
40:28Pour l'instant,
40:2917h42.
40:30On est en direct.
40:31Moi, ce que je vous propose,
40:32on prend trois auditeurs
40:33sur l'AME, etc.
40:34Et après, on parle
40:35sur Céline Dion.
40:36Fabien connaît la vérité
40:37sur le playback.
40:38Il n'y a personne.
40:39Oui, mais il y a ce qu'il dit en off.
40:40Est-ce qu'on a une question ?
40:41Vous allez voir,
40:42je vais vous le dire.
40:43On en parle dans un instant
40:44sur Europe 1.
40:45Pour l'instant,
40:46calmez-vous.
40:47Pour l'instant,
40:48on parle de l'AME
40:49qui va augmenter
40:50l'augmentation du budget.
40:51Il y a des auditeurs en ligne.
40:52Il y avait Émilie
40:53qui était avec nous
40:54il y a un instant
40:55et qui nous parlait
40:56de la rue de Rivoli.
40:57Alors, rue de Rivoli,
40:58pour ceux qui ne connaissent pas Paris,
40:59c'est une rue
41:00qui était extrêmement passante
41:01où il y avait
41:02énormément de trafic
41:03et Anne Hidalgo
41:04a fermé complètement la rue
41:06Entre Bastille et Concorde.
41:07Exactement.
41:08C'était un axe
41:09très important
41:10qui fait qu'aujourd'hui,
41:11on ne peut plus
41:12aller voir.
41:13Si votre femme,
41:14si votre mère
41:15habite dans le quartier,
41:16vous êtes cuit.
41:17Vous ne la voyez pas pendant 8 ans
41:18et elle aurait pu partir
41:19au Guatemala,
41:20c'était pareil.
41:21Non, mais je vous le dis,
41:22vous habitez Paris
41:23et il y a votre mère
41:24qui habite dans le quartier,
41:25elle aurait mieux fait de vous dire
41:26chérie,
41:27je quitte la France,
41:28je vais au Guatemala
41:29ou vous la verriez plus.
41:30C'est plus facile
41:31de faire un Paris Guatemala
41:32que d'arriver rue de Rivoli.
41:33Et il y avait énormément
41:34de commerçants
41:35cuits,
41:36terminés,
41:37zéro,
41:38clé sous la porte,
41:39il n'y a plus une voiture
41:40qui passe.
41:41Il n'y a que des vélos,
41:42il y en a deux,
41:43il y a deux vélos par jour,
41:44je les ai comptés.
41:45Deux vélos toutes les demi-heures
41:46dont Gilles Verdez
41:47avec bien sûr Fatou derrière.
41:48Moi avant je les prenais beaucoup
41:49en vélo la rue de Rivoli.
41:50Oui, vous allez arrêter ça.
41:51Vous pouvez la prendre en vélo,
41:52mais bon,
41:53il y en a deux
41:54toutes les demi-heures,
41:55c'est une catastrophe.
41:56Et en plus il y a des flaques.
41:57Exactement.
41:58Et vous savez ce qu'ils ont fait ?
41:59Alors comme ils sont
42:00qu'est-ce qu'ils ont fait ?
42:01Ils ont voulu délimiter
42:02avec des espèces de dodanes
42:04mais extrêmement hermétiques.
42:06Donc quand il pleut
42:07et quand il y a énormément
42:08de précipitations,
42:09ce qu'il fait c'est que
42:10comme forcément
42:11l'eau ne peut plus s'évacuer
42:12à cause des couloirs à vélo
42:13qui sont bloqués
42:14par des murets.
42:15Et donc ça vous fait
42:16des mini-piscines.
42:17Je vous dis,
42:18pour vous dire,
42:19est-ce que vous vous rendez compte ?
42:20Mais à quoi pensent
42:21ces ingénieurs ?
42:22Sans rigoler,
42:23les mecs,
42:24il y a quelqu'un là
42:25qui travaille à un moment.
42:26Il y a des mecs un peu sensés
42:27et puis ils auraient dû
42:29quand même des gugus.
42:30Vous savez que j'ai appris
42:31ce matin,
42:32il y a eu des grandes inondations
42:33actuellement en France
42:34mais même
42:35en début d'année dernière
42:37dans le Nord-Pas-de-Calais.
42:38Et en fait,
42:39à quelques encablures de là,
42:40vous avez les Pays-Bas,
42:41pas non plus
42:42à 1500 km,
42:43qui sont totalement adaptés
42:45à ce genre de situation
42:46et donc ils ne se retrouvent
42:47absolument pas
42:48inondés
42:49dans les mêmes situations.
42:50Donc c'est de l'urbanisme
42:51en fait.
42:52Ce n'est que de l'urbanisme
42:53ou de l'ingénierie.
42:54On dirait qu'il y a
42:55Gilles Vernez
42:56qui est à tous les postes
42:58Émilie,
42:59vous parliez de ça
43:00il y a un instant,
43:01vous présidérez vos lignes.
43:02Dites-nous tout.
43:03Oui, et puis de Paris,
43:04c'est un autre sujet.
43:05Alors je voudrais aussi terminer
43:06puisqu'on nous annonce
43:07que l'Elysée a le culot
43:08de s'augmenter
43:09de 3 millions
43:10de frais.
43:11Alors je voudrais parler...
43:12C'est pour l'inflation,
43:13vous comprenez ?
43:14Ah oui,
43:15mais nous,
43:16il faut qu'on se restreigne.
43:17Bientôt,
43:18comme le disait quelqu'un,
43:19on n'aura plus de trous
43:20à la ceinture.
43:21Ce que touchent
43:22les anciens présidents,
43:23Nicolas Sarkozy
43:24et François Hollande
43:25à touche-touche,
43:26loyers de leurs bureaux,
43:27dépenses logistiques,
43:28dépenses informatiques,
43:29frais de déplacement,
43:30frais de représentation,
43:31surtout pour monsieur Hollande.
43:32Sarkozy,
43:33c'est zéro,
43:34mais monsieur Hollande,
43:35c'est 47 661.
43:36Dépenses de sécurité,
43:37enfin à touche-touche par an,
43:38ils nous coûtent environ
43:39autour d'un million trois chacun.
43:40Voilà.
43:41Alors en Allemagne,
43:42puisqu'on nous parle toujours
43:43de l'Allemagne,
43:44on ne verrait pas ça,
43:45surtout pas.
43:46Et je trouve que c'est indécent.
43:47Voilà.
43:48C'est ce que je veux dire.
43:49C'est ce que je veux dire.
43:50C'est ce que je veux dire.
43:56Et là,
43:57je suis plutôt de droite,
43:58mais droite sociale
43:59avec le bon social.
44:00C'est-à-dire de défendre
44:01notre sécurité sociale,
44:02défendre ce que nos anciens
44:03ont mis en place
44:04depuis des années.
44:05J'avoue,
44:06vous savez,
44:07et franchement,
44:08je vais être totalement
44:09transparent avec vous,
44:10Émilie,
44:11j'avoue que pour François Hollande,
44:12c'est inadmissible.
44:16Pour Nicolas Sarkozy,
44:17je peux le comprendre,
44:18mais pour François Hollande,
44:19ça me choque.
44:20Pour François Hollande,
44:21je trouve ça inadmissible.
44:23Un million trois pour François Hollande,
44:24franchement.
44:25Inadmissible, vraiment.
44:26Merci, Émilie,
44:27d'avoir été avec nous sur Europe 1.
44:28Eh bien, merci.
44:29Et puis,
44:30à votre sympathique,
44:31Gautier Lebrec,
44:32que j'avais repéré
44:33depuis longtemps
44:34quand il passait
44:35sur la télévision,
44:36s'il était intéressé
44:37par certaines informations
44:38concernant la maire de Paris,
44:39je peux lui communiquer.
44:42Ah ben, avec grand plaisir.
44:43Je vous l'envoie.
44:44Et Gilles Verdez,
44:45vous avez un truc ?
44:46Non ?
44:47Non, là,
44:48il est scotché, là.
44:49Ah, très bien.
44:50Merci, Émilie.
44:51Merci d'avoir été avec nous
44:52sur Europe 1.
44:53Il y a Marie-Odile
44:54qui est avec nous
44:55de Seine-et-Marne.
44:56Bonjour, Marie-Odile.
44:57Bonjour, Émo.
44:58Bonjour.
44:59Merci d'être avec nous,
45:00Marie-Odile.
45:01Vous faites quoi dans la vie,
45:02Marie-Odile ?
45:03Je suis retraitée.
45:04De quoi, Marie-Odile ?
45:05De Coulomiers.
45:06Coulomiers, c'est vous !
45:07Comment ça va ?
45:08C'est Marie-Odile qui est dans l'eau.
45:09Ça va, Marie-Odile.
45:10Merci d'être avec nous
45:11sur Europe 1.
45:12Alors, vous avez vu tout ça,
45:13depuis le début de l'émission,
45:14qu'est-ce que vous dites
45:15de tout ça ?
45:16Je suis tellement en colère
45:18parce qu'ils n'entendent rien.
45:19C'est bizarre.
45:20Qu'est-ce qu'ils ont
45:21dans la tête,
45:22tous ces gens-là ?
45:23Alors, Barnier,
45:24il a hérité d'une situation
45:25où il ne se rendait même pas compte
45:27tellement les caisses étaient vides.
45:29Il a eu 15 jours
45:30pour faire un budget.
45:31Bon.
45:32Alors, taxer les riches,
45:33ça fait partir les usines.
45:35C'est la faillite.
45:37Voilà.
45:38Alors, je pense que
45:39vous savez, monsieur D'Artigolle,
45:40il doit être très heureux
45:41en ce moment.
45:42Vous savez, monsieur D'Artigolle,
45:43c'est le Dalaï-Lama
45:44bolchevique, lui.
45:45Génial.
45:46Génial.
45:47J'essaie de me faire l'image,
45:48mais elle est séduisante.
45:49Le Dalaï-Lama bolchevique,
45:50il doit être heureux.
45:52Les salauds de riches,
45:53les salauds de riches,
45:54ils font taxer les riches,
45:55taxer les riches.
45:56Bah oui, les riches,
45:57ils s'en vont avec les clés des usines.
45:59Bien sûr.
46:00Il l'a vu dans son cher pays d'origine,
46:02disons, sociale.
46:04Vous savez, les bolcheviques,
46:06ils ont rendu leur peuple
46:07tellement heureux,
46:08tellement heureux.
46:09Et Marie Odile...
46:10Il y a eu quelques difficultés,
46:11je l'avoue, mais...
46:12Marie Odile, vous avez vu,
46:13il y a D'Artigolle,
46:14mais il y a Gilles Verdez aussi,
46:15aujourd'hui.
46:16Bah Gilles Verdez,
46:17je lui en veux pas,
46:18parce que lui,
46:19vous savez,
46:20lui, il est LFI,
46:21parce qu'il veut faire plaisir
46:22à Fatou, je crois.
46:24Ah, merci.
46:25Je ne suis pas sûr, mais...
46:26Donc, par amour, par amour,
46:27vous comprenez, Marie Odile.
46:28Je peux comprendre.
46:29Bravo, Marie Odile.
46:30Oui, par amour, voilà.
46:31Il serait Marine Le Pen
46:32si elle était Marine Le Pen aussi.
46:33Exactement, oui,
46:34je crois que vous avez compris, oui.
46:35D'Artigolle.
46:36Et 40 milliards,
46:3740 milliards d'économies
46:38vont servir à rembourser
46:40les intérêts de la dette.
46:42Voilà, exactement.
46:43Il n'y aura pas un sou
46:44pour les Français.
46:45Ce sera simplement...
46:46Bah, bien sûr.
46:47Non, mais il n'y aura pas un sou
46:48pour les Français.
46:49Et ça, ce n'est pas la faute
46:50des bolchéviques.
46:51Oui, mais enfin,
46:52ils nous ont laissé une ardoise.
46:53Les amoureux russes.
46:54Ça fait du bien.
46:55Ça fait du bien de vous avoir,
46:56Marie Odile.
46:57Il y a Gilles Verdez
46:58qui veut vous poser une question.
46:59Je voudrais faire un gros bisou
47:00à Marie Odile,
47:01parce qu'elle est de Coulomiers.
47:02J'ai de la famille à Pommeuse,
47:03à côté.
47:04J'étais à Coulomiers
47:05la semaine dernière.
47:06Vous êtes inondée,
47:07c'est terrible.
47:08Je vous envoie tout mon amour
47:09à tous les habitants de Coulomiers
47:10sur Pommeuse,
47:11là-bas particulièrement.
47:12Il y a Crécy aussi.
47:13Enfin, voilà,
47:14je vous fais un énorme bisou,
47:15Marie Odile.
47:16Ils sont ruinés de chez ruinés.
47:17Ils ont un mètre d'eau
47:18dans les maisons.
47:19C'est insupportable.
47:20Moi, personnellement,
47:21vous voyez,
47:22j'ai une maison,
47:23elle est très ancienne
47:24et elle est tout en haut
47:25d'une côte.
47:26Parce que, vous savez,
47:27à une époque,
47:28les anciens,
47:29ils ne construisaient pas
47:30les maisons
47:31au bord de la rivière.
47:32C'est ça.
47:33Ils étaient intelligents.
47:34Bien sûr.
47:35Je vais faire un petit tour
47:36dans une ferme
47:37dans le fin fond de la Lozère.
47:38Là-bas, ça lui aurait peut-être
47:39une idée.
47:40Merci.
47:41Merci Marie Odile.
47:42Je vous fais de gros bisous.
47:43Merci d'avoir été avec nous.
47:44Vous nous rappelez semaine prochaine.
47:45Bisous à tous.
47:46Bisous Marie Odile.
47:47Bisous.
47:48Salut mémo.
47:49Salut.
47:50Ce n'est qu'un début.
47:51Continuons le combat,
47:52comme dirait l'autre.
47:53Merci Marie Odile.
47:54On vous attend.
47:55Vous nous appelez semaine prochaine.
47:56Vous ne nous lâchez pas.
47:57Merci d'avoir été avec nous,
47:58Marie Odile.
47:59Allez, on finit par Claudia
48:00et après on va parler de Céline Dion.
48:01Deux minutes parce que
48:02Claudia,
48:03on a deux minutes avec vous,
48:04ma Claudia.
48:05Merci.
48:06Vous êtes scandalisée,
48:07Claudia.
48:08Oui, absolument.
48:09Vous m'entendez ?
48:10Oui, bien sûr.
48:11Je vous entends très bien.
48:12Vous êtes plus scandalisée.
48:13Bonjour Cyril.
48:14Oui, effectivement.
48:15Moi, je suis totalement
48:16scandalisée.
48:17Les auditeurs précédents
48:18ont dit pas mal des choses
48:19que je voulais dire.
48:20Ce que je voulais également
48:21rajouter,
48:22c'était que
48:23on nous parle
48:24de choses,
48:25on nous parle d'un budget
48:27en mettant en avant
48:28tel ou tel point.
48:29Mais au final,
48:30c'est une chose globale.
48:31Donc, j'en reviens à l'AME.
48:36Donc, on augmente l'AME.
48:39On fait rentrer plus d'OQTF.
48:42Enfin, on fait rentrer.
48:43Oui, au final, c'est ça.
48:44On fait rentrer plus d'OQTF.
48:46Donc, on permet globalement
48:48de creuser encore plus
48:50un déficit.
48:51Et pendant ce temps-là,
48:53eh bien, comme l'ont dit,
48:55comme vous l'avez dit vous-même,
48:56Cyril,
48:57et comme l'ont dit
48:58les auditeurs précédents,
49:00effectivement,
49:01ceux qui ne sont pas
49:03dans cette situation,
49:05qui est quand même
49:06une situation illégale,
49:07à la base, c'est ça.
49:09Et comment se faire respecter
49:11par, justement,
49:12des gens,
49:13on dit,
49:14qui profitent.
49:15Mais pourquoi ne profiteraient-ils pas ?
49:17Puisque, déjà,
49:18on leur permet de rentrer
49:20d'une façon illégale,
49:21et ensuite, on leur dit
49:22« Ah ben, vous êtes là ? »
49:23« Ah ben, c'est pas grave ! »
49:25« On va vous débrouiller le tapis rouge ! »
49:27C'est ce que dit Gilles Vernez,
49:28Claudia.
49:30Ben oui, mais non.
49:31Ben, je suis désolée,
49:32on ne peut pas...
49:33C'est ce que j'ai dit
49:34depuis tout à l'heure,
49:35j'ai dit son postulat de départ
49:37est erroné.
49:38Donc, forcément,
49:39la suite,
49:40ça ne peut pas aller non plus.
49:43Regardez, par exemple,
49:44une autre chose.
49:45Moi, Claudia,
49:46d'origine italienne,
49:48si je veux
49:50retourner
49:52auprès de ma famille,
49:54eh bien,
49:55puisque je suis française,
49:57et pourtant, on parle bien de l'Europe,
49:59eh bien,
50:01j'arrive lundi prochain
50:03en Italie,
50:04je n'aurai droit à rien.
50:06C'est ça.
50:07Ah oui, mais c'est sûr.
50:08À rien.
50:09J'aurai droit,
50:10pendant trois mois,
50:11à mes droits
50:12en tant que française européenne.
50:14Oui, mais c'est tout.
50:15Après,
50:16je devrais attendre un an.
50:17Exactement.
50:18En tant qu'européenne,
50:19je devrais attendre un an
50:20pour me faire soigner en Italie
50:22en tant que résidente
50:25en Italie.
50:26Exactement, Claudia.
50:27C'est quand même un truc de fou.
50:28C'est un truc de fou.
50:29Moi, je veux bien
50:30que
50:31on soit dans la posture,
50:32parce que,
50:33excusez-moi, messieurs
50:34Vertigole et Verdez,
50:36vous êtes dans la posture.
50:38Vous êtes vraiment dans la posture.
50:40Parce que, concrètement,
50:41on fait comment ?
50:42On fait comment pour accueillir
50:44des gens ?
50:45Je ne sais pas, moi,
50:46quand je suis dans la rue
50:47et que je vois,
50:48moi, ça me fend le cœur,
50:49je vois de plus en plus de femmes,
50:51je vois, évidemment, des enfants
50:53qui sont dans la rue.
50:54C'est ça.
50:55C'est ça.
50:56C'est ça qu'on va leur offrir.
50:57Exactement, Claudia.
50:58C'est pas possible.
50:59Claudia,
51:00on doit vous laisser
51:01parce qu'il nous reste 30 secondes d'antenne.
51:02Mais, si vous voulez,
51:03vous nous rappelez lundi
51:04parce que, de toute façon,
51:05c'est un sujet qu'on va refaire
51:06forcément la semaine prochaine.
51:07Oui, d'autant plus, Cyril,
51:08j'aimerais aussi vous parler
51:09parce qu'on parle de budget.
51:10Il y a aussi un point, moi,
51:11qui me tient à cœur,
51:12c'est la situation du handicap.
51:13Eh ben, on va en parler.
51:14On en parle la semaine prochaine
51:15avec vous, Claudia,
51:16avec grand plaisir.
51:18Je vous fais de gros bisous.
51:19Merci beaucoup.

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