Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de la suppression de l'Aide Médicale d'État (AME).
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete
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00:00Juste les chéris, j'aimerais qu'on démarre cette émission à 16h05 par l'AME,
00:04puisque Patrick Cohen défend l'AME et critique ceux qui jouent avec les chiffres.
00:11Alors écoutez ce qu'il a dit, Patrick Cohen, qui a défendu l'aide médicale d'État
00:15et a minimisé les chiffres des abus, notamment sur les oreilles recollées.
00:20L'an dernier, les opérations d'autoplastie ont pesé pour 11 660 euros dans le budget de l'AME.
00:27Elles ont concerné 5 patients, 5, et relèvent d'interventions médicales et non chirurgicales,
00:33précise le ministère de la Santé, ce qui veut dire que ce ne sont pas des soins de confort,
00:37ces 5 oreilles ou paires d'oreilles n'ont pas été recollées pour des raisons esthétiques, mais médicales.
00:4311 660 euros, c'est un cent millième du budget de l'AME, sur un peu plus d'un milliard.
00:49Alors, Patrick Cohen, donc réagissez, tiens, dites tout ce que vous pensez de la sortie de Patrick Cohen,
00:540 1 80 20 39 21, et il a parlé de nous, il a parlé de nous, écoutez.
01:01Non, c'est une trouvaille des médias Bolloré, qui depuis trois semaines y ont consacré des heures d'antenne,
01:06radio et télévision en général, pour hurler au scandale et y voir la preuve que les sans-papiers sont mieux traités que les Français.
01:13C'est donc parti de chez Cyril Hanouna, et ça atterrit dans la bouche de Jordan Bardella, on voit bien l'intérêt de l'argument.
01:21Alors voilà, donc il a même qualifié nos débats sur l'AME d'hystériques xénophobes, donc Patrick Cohen.
01:26Donc voilà, Patrick Cohen, alors il faut qu'il sache un truc, Patrick Cohen, c'est vrai que nous, quand on fait des sujets déjà,
01:31Patrick Cohen, je vais lui répondre, nous, on s'intéresse à un petit sujet, à un truc qui nous a interpellés,
01:39et qu'on se dit, ça va interpeller certainement les auditeurs.
01:42On n'a pas, vous savez, des chefs, on ne fait pas de réunion pour se dire qu'est-ce qu'on va faire,
01:46tiens, si on attaquait l'AME, et si on parlait de l'AME, pour faire peut-être passer un message,
01:50et faire une passe décisive à Jordan Bardella.
01:53Et on n'est pas là du tout, je vous le dis.
01:55Nous, c'est Gauthier Lebray qui nous sort un chiffre, et puis on débouscule le conducteur,
01:58et on dit, tiens, finalement, on va parler de l'AME, et je pense qu'on est tous d'accord pour dire que ça se passe comme ça.
02:02Même Olivier d'Artigolles, Olivier, on est d'accord, on sait comment ça s'est passé.
02:05Oui, je suis content qu'on puisse en parler, parce que je n'ai pas eu le sentiment qu'on ait beaucoup passé de temps sur cette affaire.
02:10Moi aussi, oui, c'est vrai, mais on en repassera du temps.
02:14Après, est-ce que notre débat va progresser ? Je ne suis pas sûr, on va peut-être le refaire.
02:18Le débat ne va pas progresser, parce que je vais vous dire, quand j'entends Patrick Cohen,
02:22c'est bien qu'il donne son avis, c'est très bien,
02:26mais Patrick Cohen, en fait, et je me permets de lui dire,
02:29Patrick Cohen, il ne se rend pas compte que ce sont des symboles.
02:32On parle de symboles, c'est tout.
02:34Je ne comprends pas que ce ne sont pas les cinq patients qui ont fait des interventions médicales et non chirurgicales,
02:40comme il dit, pour se faire recoller les oreilles.
02:42J'ai rarement vu quelqu'un qui était sous le joug d'une mort imminente,
02:47parce qu'il avait les oreilles décollées.
02:49Après, Patrick Cohen, on peut le croire, j'ai des chiffres d'argent.
02:52C'est le ministère, donc ils décident de reprendre le ministère,
02:54sans critiquer, sans critiquer, une parole publique, simplement sur les chiffres.
02:58Attendez, parce que des mecs qui ont les oreilles décollées,
03:01à mon avis, ils peuvent vivre quand même correctement.
03:03C'est très rare, à part que les mecs, comme j'ai dit, soient champions de char à voile,
03:06et qu'apparemment, ça les ralentisse sur la plage, je peux comprendre,
03:10ou dans une compétition, mais j'aime beaucoup Patrick Cohen,
03:14mais Patrick Cohen, d'ailleurs, s'il a l'occasion de nous écouter,
03:18Patrick, j'aimerais bien en débattre avec lui,
03:20Patrick, c'était juste, voilà, c'est un symbole, Patrick, c'est un symbole,
03:23c'est qu'on se dit, voilà, aujourd'hui, c'est sûr que ce ne sont pas les 11 660 euros
03:29de paires d'oreilles qui ont été recollées, qui ont relancé la France,
03:33mais ce sont des symboles, et juste, c'est pour ça qu'on s'est arrêtés là-dessus.
03:37Et ce qu'il oublie de dire, quand même, c'est que ce qui se passe ici, c'est un débat,
03:41et on en débat, et les arguments qu'il a donnés, Olivier Dartigold ou moi-même,
03:45on les a donnés entre nous, et on les a donnés à nos auditeurs,
03:48et après, on en débat, et on est d'accord ou pas d'accord.
03:50Alors j'aimerais bien qu'il y ait des auditeurs qui nous appellent, tiens, là-dessus,
03:52pour nous dire ce qu'ils pensent de ce qu'a dit Patrick Cohen,
03:5580 20 39 21 sur Europe 1, on vous attend, j'aimerais bien avoir pas mal d'auditeurs là-dessus,
03:59pour qu'on puisse réagir et rebondir sur ce qu'a dit Patrick Cohen,
04:03qui croit qu'on fait des réunions toute la journée pour se dire comment
04:07on va trouver une petite faille sur l'AME,
04:11mais on prend juste les chiffres, et on a la chance d'avoir un excellent
04:15journaliste autour de la table, la personne de Gauthier Lebray,
04:19et qui nous donne à chaque fois de nouvelles infos.
04:22Déjà les chiffres qu'il a donnés, on les a donnés, on n'a jamais dit qu'il y avait
04:26pour un milliard de recollements d'oreilles ou d'anogastriques,
04:30on a simplement pris la liste, en direct, quand on a eu le débat sur l'AME,
04:34on est allés tous ensemble sur le site de l'assurance maladie voir ce qu'on prenait
04:38cette liste, et on a lu la liste, et ensuite après, il y a eu les chiffres qu'on a eus dans la presse,
04:42et qu'on a relayés ici. Ensuite, c'est pas nous qui avons mis l'AME dans le débat public,
04:46l'AME transformée en AMU, ça fait des mois et des mois que ça dure,
04:50et il y avait un symbole, au moment où le gouvernement annonçait
04:54moins rembourser les soins pour les ressortissants, les concitoyens français,
04:58on annonçait au même moment, l'enveloppe de l'AME augmentait de 100 millions,
05:02donc les français vont faire des efforts, mais pas les étrangers, c'est Bruno Rotailleau qui le dit,
05:06et d'ailleurs, qu'est-ce qu'il s'est passé ? Le gouvernement a fait marche arrière en disant finalement
05:10on n'augmente pas l'enveloppe de l'aide médicale d'État, et puis l'aide médicale d'État,
05:14ça date des années 90, j'avais pas l'impression qu'avant l'aide médicale d'État,
05:18parce qu'il y avait cette aide médicale d'urgence, les étrangers mourraient sur le trottoir,
05:22ou qu'il y avait des épidémies incontrôlées en France, donc il y a un vrai débat,
05:26est-ce qu'il n'y a pas des dérives dans l'AME, un panier de soins trop large,
05:30et trop d'argent dépensé là-dedans ?
05:320 à 1, 80, 20, 39, 21, appelez-nous aux standards d'Europe 1.
05:36Juste Fabien Lecoeuf voulait y réagir, tiens là-dessus.
05:38Oui, mais je trouve que ce n'est pas un journaliste Patrick Cohn, c'est un militant,
05:42c'est pas pareil, je trouve que son discours, c'est le discours d'un militant,
05:46et nous ici, moi j'assiste à tous ces débats.
05:48Non, moi je ne suis pas journaliste.
05:50Oui, mais enfin, vous avez une objectivité quand même dans les propos, pour défendre à ça.
05:54Non, non, non.
05:56Non, non, Cyril, il assume complètement qu'il n'y ait pas si pris ces prises de position.
06:01Mais en tout cas, il donne le micro à des gens qui ne sont pas forcément à l'accord avec lui.
06:04Oui, ça oui, bien sûr.
06:05Et je ne devrais pas.
06:07Est-ce que je peux dire deux mots ?
06:09Est-ce que je peux dire deux mots, Cyril ?
06:11Oui, Olivier Dardigot.
06:12C'est vrai qu'il y a un débat sur AME.
06:15Là, il y a un débat réel, il ne date pas d'ailleurs des dernières semaines.
06:19Encore faudrait-il s'entendre.
06:20Non, mais juste, qu'est-ce que vous pensez des propos de Patrick Cohn ?
06:22C'est là où il y a de la mauvaise foi quand même, parce que ce débat existe.
06:24Mais Patrick Cohn, il prend un biais, comme d'autres journalistes en prennent.
06:27Il est libre de faire ce décryptage.
06:29Moi, ce qui m'intéresse, c'est de savoir ce qu'on définit comme une aide médicale d'urgence.
06:35J'étais assez sensible à un argumentaire qui tend à dire, précisons ce qui serait l'urgence.
06:42Je termine, Cyril.
06:43Une personne qui tousse, par exemple, on pourrait dire, ça n'est pas très grave, ce n'est pas l'urgence.
06:47Sauf que si c'est un signe avant-coureur de tuberculose, il faut le prendre en charge.
06:51Donc, c'est intéressant qu'on débat.
06:53Mais en tout cas, il y a eu une surenchère sur la dernière semaine sur cette affaire d'AME.
06:59Pas du tout, ce n'est pas une surenchère.
07:01C'est un symbole.
07:02Olivier Dardigot, c'est un symbole et on continuera.
07:06On en fera encore plus des tonnes et on en fera même des quintaux.
07:11C'est bon, merci.
07:13Tu es d'accord avec Patrick Cohen quand il parle de xénophobie ?
07:16Oui, je suis d'accord sur le fait.
07:18Tu trouves qu'il y a de la xénophobie ?
07:20Ne tente pas ce piège-là.
07:22Il a raison.
07:23Ce que je veux dire, c'est qu'il y a eu chez certains, je n'attaque pas les journalistes,
07:28il y a eu dans la classe politique une instrumentalisation.
07:32Il parle de nous, il ne parle pas de la classe politique.
07:35Vous êtes hors sujet.
07:37Je ne suis pas hors sujet.
07:38Je dis qu'il y a au Parlement une instrumentalisation sur l'AME.
07:42Après, les journalistes, ils sont libres de dire ce qu'ils veulent.
07:45Je n'attaquerai pas un journaliste sur le biais que ce que lui a attaqué.
07:48Il y a de la neutralité chez les journalistes.
07:50On n'a pas besoin de lui sur le débat puisque c'est le début du jour.
07:53C'est sur Patrick Cohen, ce n'est pas sur l'AME.
07:55Christelle est avec nous.
07:56Merci Christelle d'être avec nous de Moselle.
07:58Et on va prendre d'autres auditeurs.
08:0001-81-20-39-21.
08:02Christelle, merci d'être avec nous.
08:04Comment ça va Christelle ?
08:05Ça va bien, bonjour.
08:07Merci d'être là Christelle avec nous sur l'antenne d'Europe 1.
08:10Donc Patrick Cohen défend l'AME et critique.
08:12Il parle de nous.
08:13Il parle de nous.
08:14Bah si, il nous a cités.
08:15Il parle de nous.
08:16C'est une trouvaille des médias polémiques.
08:17Olivier Lartigolle, il est incroyable.
08:18Je l'adore, mais il est incroyable.
08:19Je ne vais pas attaquer les journalistes.
08:21C'est donc parti de chez Cyril Hanouna, il a dit.
08:22Oui, oui.
08:23C'est moi Cyril Hanouna.
08:24On en a parlé, oui.
08:25Mais il parle de nous.
08:26Il n'a pas dit c'est parti Patrick Fiori à The Voice.
08:28Non, pas du tout.
08:30C'est pas une trouvaille de Cyril Hanouna.
08:34Le débat était antérieur à Cyril Hanouna.
08:36Je parlais des oreilles, des dix.
08:38Je suis très content que ça parte de moi.
08:40Je suis très content que ça parte de moi.
08:42Parce que moi je pointe les choses.
08:43Et au contraire, les auditeurs d'Europe 1 c'est ce qu'ils veulent.
08:45Mais c'est mal que c'est parti d'ici.
08:46Ils veulent qu'on pointe les symboles.
08:47Et ce symbole des oreilles décollées, je suis très content que ce soit repris.
08:51Et je suis très fier d'ailleurs que ce soit repris.
08:53Et que ça parte de notre émission sur Europe 1 ou à la télévision.
08:56Parce que personne n'est allé voir cette liste.
08:58Je suis très heureux.
08:59Et les Français, il leur faut des symboles.
09:01Et ça c'est un symbole qui leur fait extrêmement mal.
09:04Christelle, merci d'être là.
09:05Vous vouliez réagir là-dessus.
09:07Alors moi je voulais réagir.
09:09Moi je travaille dans l'hébergement d'urgence.
09:11Et notamment le suivi des demandeurs d'asile.
09:13Donc l'AMO c'est quelque chose qu'on connaît très bien.
09:19Les personnes qui arrivent, les primo-arrivants.
09:23Donc ils sont systématiquement hébergés dans des hôtels conventionnés 115.
09:32Dans le cadre de leur demande d'asile.
09:35Ils bénéficient donc de l'aide médicale d'État.
09:38Et depuis qu'il y a eu l'aide médicale d'État,
09:40effectivement ça a été un appel d'air pour l'immigration.
09:46Donc quand il dit que les personnes ne vont pas traverser la Manche
09:51pour bénéficier de l'aide médicale d'État,
09:55c'est pas vrai, c'est effectivement la réalité.
09:57Merci, vous êtes sur le terrain en plus Christelle.
09:59Donc vous êtes plutôt d'accord avec moi dans ce que je dis,
10:01même au niveau des symboles.
10:02Tout à fait.
10:03Alors effectivement il n'y a pas que ceux qui traversent la Manche
10:08dans le cadre de l'immigration.
10:10Il y a toute cette immigration des pays de l'Est.
10:13Qui sont sans difficultés, énormément.
10:17C'est totalement vrai.
10:19Quand on a eu l'arrivée des familles ukrainiennes,
10:22c'était les familles les plus riches de l'Ukraine qui sont arrivées.
10:27Ce n'est pas ceux qui étaient coincés dans les caves à se protéger.
10:32Des personnes donc très exigeantes,
10:35qu'on a hébergées systématiquement
10:38et donc qui ont droit aussi à l'aide médicale d'État.
10:41Il faut savoir que peut-être qu'ils ne se font pas recoller les oreilles,
10:44mais ils se font refaire toute la dentition.
10:47Alors que nous on va payer énormément d'argent pour se refaire les dents.
10:53Exactement.
10:54Christelle, parce que quand j'entends Patrick Cohen,
10:57qui a le droit de donner son avis, c'est bien qu'il le donne,
10:59mais je ne suis pas du tout d'accord avec lui sur ce qu'il dit.
11:01Il n'est pas sur le terrain.
11:03Voilà.
11:04C'est toute la philosophie.
11:08Effectivement, il faut une aide médicale d'urgence,
11:11quand les personnes arrivent,
11:12ou pour des... comme la tuberculose.
11:15Mais Christelle, vous voulez que je vous dise ?
11:18C'est systématiquement fait à l'arrivée des personnes étranges.
11:22C'est ce qu'on a toujours dit.
11:24Christelle, j'aimerais que vous restiez en ligne avec nous,
11:26parce qu'on a une autre personne qui est sur le terrain.
11:29Il n'y a que des gens qui sont sur le terrain,
11:30qui nous appellent 01-80-20-39-21,
11:32à réagir au propos de Patrick Cohen,
11:34qui défend l'AME et critique ceux qui jouent avec l'AME.
11:38Donc Gilles est avec nous.
11:40Gilles de Strasbourg.
11:41Merci Gilles d'être avec nous.
11:43Merci beaucoup Gilles.
11:45Oui, bonjour.
11:46Je peux vous appeler Gilles ?
11:47Je vous appelle...
11:48Bon, tant pis.
11:50Ce qui m'agace,
11:51c'est en fait que la gauche dise toujours
11:55oui, c'est pour...
11:57Ah, vous vous rendez compte,
11:58vous n'allez pas laisser quelqu'un
11:59qui fait un infarctus au sol.
12:01Non, personne.
12:02Personne.
12:03Même des gens qui votent Rassemblement national,
12:04il n'y a personne qui vote ça.
12:06Sauf que dans la réalité,
12:07et moi j'ai ma femme qui est infirmière.
12:09Merci.
12:10Merci de le dire,
12:11parce que c'est encore quelqu'un sur le terrain.
12:13Tout ce qui est urgent,
12:15en fait, ça ne représente que 5 à 10%.
12:18Bravo.
12:19Le reste, en fait,
12:21vous savez ce qu'elle fait au titre de l'AME,
12:24de la PMA,
12:26pour des femmes qui sont en situation irrégulière en France.
12:29Voilà, par exemple.
12:30Donc il n'y a pas que les oreilles, vous savez.
12:32Il y a beaucoup, beaucoup...
12:33Bien sûr, les oreilles c'est un symbole.
12:35Oui, non mais je suis d'accord avec vous Cyril.
12:38Merci Gilles, je sais.
12:40Mais voilà, la PMA par exemple,
12:42ça rentre aussi dans le cadre de l'AME.
12:45Mais je vais vous dire, vous savez ce qui se passe ?
12:47L'argument de tous ces journalistes
12:49qui ont le droit de donner leur avis,
12:51et c'est bien qu'on ne soit pas d'accord,
12:53mais leur argument,
12:54ils pensent en fait,
12:55que dès qu'on fait des sujets comme ça,
12:57ils pensent que c'est pour aider le Rassemblement national.
13:00Mais c'est ça qui est fou.
13:01C'est leur premier argument.
13:02Quand ils n'ont plus d'argument, ils disent ça.
13:04D'ailleurs, ça a été repris par Nicolas Sarkozy d'abord,
13:06avant même Jordan Bardella.
13:07C'est Nicolas Sarkozy qui a repris notre exemple des oreilles.
13:10Il a même dit, on marche sur la tête,
13:12ou je ne sais plus, un truc comme ça.
13:14Voilà, donc je vous le dis.
13:15Donc Gilles, on est d'accord.
13:17C'est toujours l'argument en fait,
13:19qui fait qu'ils se disent,
13:20tiens, on va taper là-dessus,
13:22et comme on va sortir la carte du RN,
13:24eh bien, on va avoir...
13:25Exactement.
13:26On est d'accord.
13:27Mais vous savez, Cyril,
13:28les Français ne sont pas dupes.
13:30Ils le sont de moins en moins, Gilles.
13:32Et je trouve que les Français,
13:34ils ont une analyse.
13:35C'est là où je trouve qu'il y a plein de gens
13:37et de journalistes qui se trompent.
13:39Ils ont une analyse de la situation.
13:41Ils ont une analyse des médias maintenant.
13:43Je peux vous dire qu'on ne leur fait pas.
13:45Ils savent exactement déchiffrer le vrai du faux.
13:49Ils savent exactement ceux qui essaient de les manipuler.
13:52Et ils le voient.
13:54Avant, moi j'étais aussi,
13:55moi je croyais tout ce qu'il y avait dans la presse.
13:57Je vous jure.
13:58Moi, Gilles, je disais à mes parents,
14:00mes mamans, c'est écrit dans le journal.
14:02Oui, oui.
14:03Exactement.
14:04Et mon père aussi.
14:05Mon père me disait tout le temps
14:06que c'est écrit dans le journal.
14:07Et à un moment,
14:08à force de faire ce métier,
14:09je me suis dit non.
14:10Si c'est écrit dans le journal,
14:11souvent, c'est que ce n'est pas vrai.
14:13C'est qu'il y a un problème.
14:14C'est quand c'est écrit dans le journal,
14:15c'est que ce n'est pas vrai.
14:16Je vais vous dire.
14:17Il y a un autre scandale.
14:19C'est que sept personnes en France
14:21décident de clôturer C8
14:23au racisme.
14:24Exactement.
14:25Neuf personnes.
14:26Mais vous avez vu aussi la presse là-dessus.
14:28C'est incroyable.
14:29Je vois la presse là.
14:30En ce moment, c'est incroyable.
14:31Tout le monde se met dessus.
14:33Ils sortent des chiffres qui disent n'importe quoi.
14:36Et c'est n'importe quoi.
14:37Ils disent avoir des infos.
14:38Ils n'ont aucune info.
14:39Je vous l'aurai dit, Gilles.
14:40Sur moi, sur mon avenir.
14:41Ils disent que je suis en guerre
14:42avec le groupe Canal.
14:43C'est incroyable.
14:44C'est fou.
14:45C'est n'importe quoi.
14:47Et c'est fou.
14:49Et je le dis, c'est incroyable.
14:51Mais maintenant,
14:52l'avantage que j'ai
14:53et c'est vrai que les Français,
14:54on essaie tellement de leur dire
14:56pour qui voter,
14:57qui on doit écouter en musique,
14:58qui on doit regarder à la télé,
14:59qu'est-ce qu'on doit aller voir au cinéma.
15:01Ils veulent tellement ces médias-là
15:03décider pour eux
15:04que les Français n'ont qu'une envie,
15:06c'est de leur dire non, non,
15:07mais nous, on peut décider nous-mêmes.
15:09Et nous, on n'a pas besoin de vous
15:10pour se faire une idée
15:11de ce qu'on va regarder,
15:12de ce qu'on va voter
15:13ou de ce qu'on va écouter.
15:14Et c'est vrai que c'est pour ça
15:15qu'on bat des records d'audience.
15:16On bat des records d'audience en ce moment
15:17parce que je pense que les téléspectateurs,
15:20les auditeurs
15:21se rendent bien compte
15:23qu'à un moment,
15:25il y a toute une partie
15:27qui n'a plus la main.
15:29Il y a toute une partie de la presse
15:31qui n'a plus la main,
15:32toute une partie des journalistes même
15:34qui n'ont plus la main
15:35et qui voit bien que les Français
15:36ne les écoutent plus.
15:38Vous savez, c'est comme...
15:39On est d'accord, Gilles ?
15:40Exactement, exactement.
15:42J'embrasse toute l'équipe.
15:43Mais Gilles, je vais vous donner un exemple.
15:45Vous savez, c'est comme quand vous avez
15:46menti à votre femme
15:48dix fois,
15:49elle ne vous écoute plus à la fin.
15:50Vous pouvez lui dire n'importe quoi,
15:52elle ne vous écoute plus.
15:53Et c'est comme un peu avec les politiques.
15:54Quand on a des politiques
15:55qui vous ont menti
15:56des dizaines et des quinzaines de fois,
15:57à un moment,
15:58le discours ne passe plus
15:59chez les Français.
16:00Ils ne les écoutent plus.
16:01C'est terminé.
16:02Ils les entendent,
16:03mais ils ne les écoutent plus.
16:04Exactement.
16:05Et c'est ce qui est en train de se passer
16:07avec une certaine presse,
16:08je le dis.
16:09Et même me concernant,
16:10vous avez parlé de l'ARCOM,
16:11je lis tellement de bêtises.
16:13Et moi, ce qui me fait peur,
16:14c'est qu'il y a encore des gens...
16:15Moi, il y a plein d'amis
16:16qui m'écrivent,
16:17oui, Cyril, j'espère que ça va,
16:18etc.
16:19Je lis ce qu'il y a dans la presse.
16:20Et vous savez ce que je leur réponds
16:21à chaque fois ?
16:22Si tu lis ça dans la presse,
16:23c'est que c'est tout le contraire
16:24qui se passe.
16:25Donc, sois plutôt heureux pour moi.
16:26Non, mais c'est vrai.
16:27C'est incroyable, Gilles.
16:28Je vous jure, c'est...
16:29Non, mais en fait,
16:30en faisant ça,
16:31ils prennent les Français moyens
16:32pour des débiles mentaux.
16:33Exactement.
16:34Et ça, c'est encore plus agaçant,
16:35vous voyez ?
16:36Mais ça m'agace.
16:37Mais ils sont tellement jaloux.
16:38Il y a une jalousie, Gilles.
16:39Je vous le dis, aujourd'hui,
16:41je le dis,
16:42aujourd'hui,
16:43on est le talk numéro un.
16:44Et ça les rend fous.
16:45Ils se disent,
16:47ils se disent,
16:48pourquoi cet imbécile ?
16:49Parce qu'ils me prennent
16:50pour un imbécile, Gilles.
16:51Non, mais c'est vrai.
16:52Ils se disent,
16:53pourquoi cet imbécile
16:54est le talk numéro un en France ?
16:56Et pourquoi à la radio,
16:57j'attends les chiffres,
16:58le 14 novembre,
16:59vous allez voir que si ça marche,
17:00ils vont trouver un truc.
17:01Ils vont dire,
17:02ah oui, mais Anouna,
17:03comment ça se fait
17:04que ça marche à la radio ?
17:05Au lieu de se poser de la question
17:06de pourquoi ça marche,
17:07ils essaient de dézinguer le truc.
17:08C'est ça qui est fou.
17:09C'est incroyable.
17:10Mais voilà, écoutez,
17:11bon, en tout cas,
17:12mais ce que j'aime,
17:13c'est vraiment,
17:14je le vois, moi,
17:15je vous jure que c'est vrai,
17:16les Français ont une lucidité.
17:17Ils sont bien plus lucides,
17:18même que nous
17:19qui sommes dans le métier.
17:20Je le vois,
17:21c'est incroyable.
17:22J'ai vu,
17:23tiens, un petit exemple,
17:24vous avez vu,
17:25il y a Charlie Hebdo
17:26qui s'est inséré
17:27dans le public de TPMP.
17:28Lundi, oui, oui,
17:29ils ont envoyé des journalistes
17:30dans le public de TPMP,
17:31ils ont fait un article
17:32et l'article, il dit,
17:33en fait, l'article dit,
17:34on ne comprend pas
17:35pourquoi Anouna a autant de succès.
17:36Voilà, et on ne comprend pas
17:37pourquoi les gens
17:38dans le public disaient,
17:39j'espère que ça ne va pas s'arrêter
17:40et on adore.
17:41Mais au lieu de se poser la question,
17:43ils devraient se dire,
17:44chacun à sa place,
17:45chacun, mais c'est vrai
17:46que ça les rend fous
17:47qu'on soit aujourd'hui
17:48autant écouté,
17:49autant regardé
17:50et ça rend fou.
17:51C'était une certaine presse,
17:52une certaine,
17:53certains journalistes,
17:54ça les rend fous
17:55parce qu'ils se disent,
17:56je vous le dis,
17:57ils me prennent pour un débile.
17:58Donc, ils se disent,
17:59comment un débile pareil,
18:00un imbécile pareil
18:01peut réunir autant de gens
18:02autour de lui ?
18:03C'est ça qui est fou.
18:04Mais à un moment,
18:05vous savez,
18:06c'est parfois ce que...
18:08À travers vous,
18:09ils prennent tous les Français
18:10pour des débiles.
18:11C'est surtout ça.
18:12Parce que vous,
18:13au moins vous,
18:14vous avez l'intelligence
18:15d'inviter tout le monde.
18:16Mais tout le monde.
18:17Tout le monde.
18:18Tout le monde.
18:19Autour de ma table,
18:20j'ai un Thomas Guénolé
18:21qui est très sympa
18:22et qui est très sympa
18:25mais avec qui je ne suis d'accord
18:26sur rien.
18:27Moi non plus.
18:28Moi non plus.
18:29C'est vrai que c'est...
18:30Oui, mais il est autour de la table.
18:31Voilà.
18:32Oui, mais parce que vous,
18:33vous êtes tolérants
18:34mais le problème,
18:35c'est que souvent,
18:37c'est un problème.
18:38Et le problème,
18:39c'est que la gauche,
18:40il y en a de moins en moins aussi.
18:41C'est peut-être pour ça aussi
18:42qu'il devient de plus en plus sectaire
18:43et intolérant.
18:44Je suis assez d'accord avec vous,
18:45Gilles.
18:46Merci d'avoir été avec nous,
18:47Gilles, sur Europe 1.
18:48Je voudrais remercier également
18:49Christelle qui est avec nous
18:50sur Europe 1.
18:51Merci Christelle.
18:52Merci.
18:53Merci Christelle.
18:54Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
18:55Je peux juste rajouter
18:56une petite chose.
18:57Bien sûr.
18:58Il y a une dizaine d'années,
18:59effectivement,
19:00il y avait pas mal
19:01de titres de séjour
19:02qui étaient délivrés
19:03pour raison médicale.
19:04Oui.
19:05Il y a eu cet appel d'air
19:06de l'immigration.
19:07Et il y en a même
19:08qui sont prêts
19:09à faire des fausses opérations
19:10pour bénéficier
19:11d'un titre de séjour
19:12pour raison médicale.
19:13Exactement.
19:14Merci.
19:15C'est là qu'ils étaient prêts
19:16à se faire opérer du dos
19:17pour des choses
19:18qu'ils n'ont pas.
19:19Et ce qu'il faut savoir aussi,
19:20c'est qu'il y a...
19:21Alors,
19:22c'est par rapport
19:23aux OQTS
19:24qui sont hébergés
19:25dans les hôtels 115.
19:26Donc,
19:27quand ils arrivent
19:28et qu'ils n'ont pas encore
19:29le titre de séjour
19:30ou le droit
19:31de séjour,
19:32c'est qu'il y a
19:33des personnes
19:34qui n'ont pas encore
19:35le titre de séjour
19:36ou leur demande d'asile
19:37d'accepter.
19:38Donc,
19:39c'est normal.
19:40Ils sont hébergés.
19:41Ils sont mis à l'abri.
19:42Mais une fois qu'ils ont
19:43l'OQTF,
19:44le problème,
19:45c'est que la France,
19:46on les maintient
19:47dans l'hébergement.
19:48Donc,
19:49même s'ils ont l'obligation
19:50de quitter le territoire
19:51français,
19:52on les héberge.
19:53On les nourrit
19:54avec les restos du cœur.
19:55Donc,
19:56tout va bien.
19:57Merci Christelle.
19:58Et quand la PAF
19:59arrive,
20:00il faut une simulation
20:02de malaise.
20:03Et c'est les ambulances
20:04qu'on paye.
20:05800 euros.
20:06Voilà.
20:07Ils ont aussi de l'argent.
20:08Merci Christelle
20:09pour votre témoignage
20:10sur Europe 1.
20:11Merci à vous.
20:12Rappelez-nous
20:1301 80 20 39 21.
20:14On reparle de la MEU
20:15dans un instant
20:16avec Patrick Cohen
20:17qui défend la MEU.
20:18Puis on va parler,
20:19bien entendu,
20:20d'autres sujets
20:21dans un instant
20:22sur Europe 1
20:23dont cette polémique
20:24dans le métro parisien.
20:25Un homme porte un T-shirt
20:26avec l'inscription
20:27anti-juif.
20:28A tout de suite sur Europe 1.
20:32Patrick Cohen défend la MEU
20:33et critique ceux qui jouent
20:34avec les chiffres.
20:35On est avec Olivier D'Artigolle,
20:36avec Gauthier Lebray,
20:37avec Valérie Benaym,
20:38avec Patrick.
20:39Bonsoir.
20:40Si vous voulez.
20:41Merci Fabien Lequeuve.
20:42Il y a pas mal d'auditeurs
20:43qui veulent réagir.
20:44Il y a Emric
20:45qui est avec nous.
20:46Emric qui est avec nous
20:47sur Europe 1
20:48qui veut réagir à ça
20:49et qui nous appelle
20:50Dovergne.
20:51Emric.
20:52Oui, bonjour.
20:53Bonjour Emric.
20:54Merci d'être là.
20:55Je voulais réagir à ce qu'a dit
20:56Patrick Cohen
20:57sur la MEU
20:58et critique ceux
20:59qui défendent la MEU
21:00et critique ceux
21:01qui...
21:02Il critique les médias bollorés
21:03tout simplement en fait.
21:04Moi ce qui me chagrine
21:05à chaque fois
21:06c'est qu'on dit
21:07les médias bollorés
21:08comme si nous parlions
21:09tous d'une seule et même voix
21:10et moi ça m'ennuie
21:11qu'on me réduise à l'idée
21:12que je pense comme Cyril
21:13qui lui-même pense comme un tel
21:14qui lui-même pense comme un tel.
21:15On est chacun unique.
21:16On a fait entendre
21:17des voix différentes
21:18par exemple Olivier et moi
21:19sur la MEU
21:20puisqu'on était tous les deux
21:21pour qu'on maintienne la MEU
21:22et qu'avec certaines nuances
21:24moi je voulais qu'on revoie
21:25le panier de soin par exemple
21:26et ça m'ennuie qu'on dise
21:27qu'il y a un discours unique
21:28et que ce serait une sorte
21:29de doxa
21:30et que dans les médias bollorés
21:33on ne pourrait pas dialoguer
21:34alors que c'est justement
21:35le lieu de liberté
21:36où on dialogue
21:37où on débat
21:38et on frotte nos idées.
21:3901 80 20 39 21
21:40c'est vrai qu'on frotte
21:41nos idées Valérie Bénême
21:42mais surtout que les idées
21:43Valérie Bénême
21:44calmez-vous quand même
21:45on sait qu'en ce moment
21:46vous êtes voilà
21:47vous êtes en transition
21:48sentimentale
21:49mais quand même.
21:50Mais il va plus loin
21:51que critiquer
21:52les médias bollorés
21:53il parle d'hystérique
21:54xénophobe.
21:55Mais c'est vrai.
21:56Il nous met dans une hystérique
21:57xénophobe encore une fois
21:58c'est ce que je disais Olivier
21:59il y a 30 secondes.
22:00C'est une manière
22:01de tuer le débat
22:02de tuer le débat.
22:03C'est ça.
22:04Ce qu'ils font à chaque fois.
22:05Quand on mettait des affiches
22:06pour rappeler par qui
22:07Philippine a été tuée
22:08ce qui était purement factuel
22:09un Marocain de 22 ans
22:10sous QTF
22:11multirécidiviste
22:12Jean-Michel Apathy
22:13qui pour moi
22:14c'est Pipo et Mario
22:15si vous voulez
22:16Jean-Michel Apathy
22:17et Patrick Cohen
22:18C'est pareil
22:19ils sont frustrés et fâchés
22:20parce que le récit médiatique
22:21ne leur appartient plus
22:22Ils n'ont plus le monopole
22:23du récit médiatique
22:24et donc Jean-Michel Apathy
22:25nous expliquait
22:26que rappeler que
22:27Philippine a été tuée
22:28par quelqu'un
22:29qui était sous QTF
22:30et qui donc
22:31n'avait rien à faire en France
22:32et que s'il avait été expulsé
22:33n'aurait pas par définition
22:34tué Philippine
22:35c'était de la xénophobie.
22:36C'est totalement insupportable
22:37le débat de l'AME
22:38il est au Parlement
22:39il est au Sénat
22:40il est à l'Assemblée Nationale
22:41il se fait partout
22:42et c'est un débat légitime
22:43parce qu'aujourd'hui
22:44on demande des efforts
22:45à tout le monde
22:46et que c'est plus d'un milliard d'euros
22:48Moi le truc c'est que
22:49c'est encore une nouvelle fois
22:50des gens qui sont
22:51dans Paris-Entre-Amuros
22:52qui vivent dans Paris-Entre-Amuros
22:53qui en fait vont expliquer
22:54au reste de la France
22:55quelque chose
22:56et qui ne connaissent même pas
22:57en fait ce qui se passe
22:58juste de l'autre côté du périph
22:59regardez
23:00on veut nous imposer
23:01des véhicules électriques
23:02Alice Gerson a un berger
23:03qui est en haut de sa montagne
23:04avec des vaches
23:05c'est sûr qu'avec ça
23:06c'est vrai
23:07ça va être marrant
23:08d'aller chercher des vaches
23:09et le truc c'est que
23:10c'est pareil pour l'AME
23:11moi je suis un peu
23:12dans l'extrême-droite
23:13je suis un peu dans l'extrême-droite
23:17je suis chef d'entreprise
23:18aujourd'hui en tant que chef d'entreprise
23:19vous le savez monsieur Adnan
23:20oui
23:21on cherche le moindre euro
23:22qu'on peut ne pas dépenser
23:23exactement
23:24parce que d'un côté
23:25tout l'état nous prend tout
23:26voilà
23:27on est d'accord
23:28alors les oreilles décollées
23:29c'est peut-être un symbole
23:30bien sûr
23:31peut-être que 5 000 euros
23:32mais c'est 5 000 euros
23:33déjà c'est 11 660 euros
23:34oui mais
23:35même ça serait 1 euro
23:36mais c'est ce que je dis
23:37c'est un symbole
23:38on est d'accord
23:39on est d'accord
23:40ça représente
23:41une somme
23:42conséquente à la fin
23:43sur laquelle
23:44on peut faire des économies
23:45aujourd'hui
23:47au lieu de faire des économies
23:48le gouvernement nous propose
23:49de nouvelles taxes
23:50moi je propose
23:51des économies qui sont simples
23:52le cumul des retraites
23:53c'est mort
23:54l'AME
23:55c'est mort
23:56l'aide médicale d'urgence
23:57ça il faut la garder
23:58quelqu'un qui vient
23:59qui a une hémorragie
24:00qui a un accident
24:01il faut garder l'AME
24:02mais pas l'AME
24:03il faut le prendre en charge
24:04mais l'AME
24:05quelqu'un qui vient
24:06pour faire de la chirurgie esthétique
24:07je suis désolé
24:08moi je suis chef d'entreprise
24:09je me signe tous les jours
24:10je travaille 7 jours sur 7
24:11je fais à peu près 10 heures par jour
24:12écoutez bien le projet
24:13je suis à moins de 100 euros
24:14sur mon compte bancaire
24:15110 euros de mutuel par mois
24:16et je ne peux même pas
24:17me faire soigner comme il faut
24:18je dois encore payer à la fin
24:21je sais
24:22c'est ça qui me rend fou
24:24il faut que j'aille voir un kiné
24:26il faut que j'aille voir un kiné
24:27j'en peux plus
24:28mon épaule elle est éclatée au sol
24:29je ne peux pas aller me faire masser
24:31c'est ça
24:32je ne peux pas aller me faire masser
24:33c'est ça qui me rend fou
24:34et quand je vois des discours
24:35je n'ai rien contre Patrick Cohen
24:37il donne son avis
24:38mais il faut qu'il parle un peu au français
24:41excusez-moi Patrick Cohen
24:42il faut qu'il parle un peu aux gens
24:44il faut qu'il sorte un peu
24:47excusez-moi
24:48ça me rend fou
24:49quand j'entends votre exemple
24:50et c'est pour ça
24:51bien sûr que les 11 660 euros
24:53ce n'est pas ça qui va redresser la France
24:54mais ça
24:55plus ça
24:56plus ça
24:57plus ça
24:58il y a plein de symboles en France
24:59qui font qu'aujourd'hui
25:00on va dans le mur
25:01l'état français
25:02ce n'est pas une entreprise
25:04c'est une entreprise publique
25:05peut-être
25:06ça ne doit pas être géré
25:07comme une entreprise privée
25:08parce qu'il y a de l'humain dedans
25:09par contre il y a des économies
25:10qui doivent être recherchées
25:11vous savez par exemple
25:12aux Etats-Unis
25:14changer la police d'écriture
25:15des courriers officiels
25:16ce n'est pas une énorme économie
25:18mais ça plus ça plus ça
25:20au final on arrive à faire
25:22des économies conséquentes
25:23et surtout c'est que je pense
25:24qu'à un moment donné
25:25tous ceux qui vivent dans Paris
25:27tous ceux qui pensent
25:28que la France est fantastique
25:30que tout le monde va bien
25:31que tout le monde est heureux
25:32sortez
25:33n'allez pas que en vacances
25:34dans les Alpes
25:35n'allez pas croire
25:36que ce que vous voyez
25:37dans les stations de ski
25:38ou dans les stations balnéaires
25:39ça n'a rien à voir
25:40ça c'est Disneyland
25:41ça c'est Disneyland
25:42à la montagne
25:43merci Emric
25:44d'avoir été avec nous sur Europe 1
25:45merci beaucoup
25:46je vous souhaite un très bon courage
25:47je vous remercie de m'avoir pris
25:48ça m'a fait bien plaisir
25:50merci Emric
25:51et puis je pense à votre épaule
25:52parce que si vous n'allez pas pouvoir jouer
25:54vous n'allez pas pouvoir jouer au paddle
25:55c'est compliqué
25:56vous n'allez pas pouvoir jouer avec moi
25:57le paddle c'est compliqué
25:58merci Emric
25:59merci d'avoir été avec nous
26:00sur Europe 1
26:01merci beaucoup vous aussi
26:02on aura Lidi en ligne
26:03dans un instant
26:04Béatrice et Bénédicte
26:05et puis après bien entendu
26:06on va passer
26:07à un autre sujet
26:08on va passer face à la polémique
26:09le député LFI
26:10ayant acheté de la drogue
26:11à un mineur
26:12doit-il démissionner ?
26:13la droite demande des sanctions
26:14la gauche
26:15la gauche fait bloc
26:16et accuse le gouvernement
26:17et les médias
26:18de consommer de la drogue
26:19c'est absolument incroyable
26:20vous réagissez à ça
26:2101 80 20 39 21
26:23à tout de suite sur Europe 1