Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent du quotidien des Français.
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00:00On va parler un petit peu des français avant de prendre des auditeurs.
00:03Juste, on parlait de Sébastien Delogu, mais les français, c'est vrai qu'ils n'en peuvent plus,
00:08de ces hommes politiques en fait, qui font que des coups, qui font que des coups d'éclat,
00:12et ils se disent à un moment, on est très inquiets tous pour la France, pour la suite,
00:17et il y a énormément de gens inquiets, ils se disent, est-ce qu'on est sur le bon chemin,
00:21ou bien est-ce que là, ce qui se passe actuellement, ce sont juste des rustines,
00:25on va parler du gouvernement dans un instant, est-ce que ça va changer le quotidien des français ?
00:29Parce que les français, là, ils se disent, de toute façon, ils n'y croient plus.
00:32Pour la plupart des français, ils se disent, on n'y croit plus, de toute façon, notre quotidien ne changera pas,
00:35et voilà, ils sont très contents, que ce soit Gabriel Attal, que ce soit Michel Barnier,
00:42ou que ce soit n'importe qui, ils se disent de toutes les façons, aujourd'hui, notre quotidien ne changera pas.
00:46Est-ce que la France a encore une chance de s'en sortir ?
00:49Et quand on entend ce qui se dit à l'étranger, je vous le dis, Sylvain Maillard et Mathieu Vallée,
00:54quand on entend ce qui se dit à l'étranger, et on dit que la France, aujourd'hui,
00:58va être extrêmement compliquée pour elle et pour les français de s'en sortir économiquement,
01:03est-ce qu'aujourd'hui, on peut encore avoir un espoir, ou pas du tout, Sylvain Maillard ?
01:07Bien sûr, bien sûr, parce qu'on est un grand pays.
01:11Être en France, c'est une chance, être français, c'est une chance et une responsabilité.
01:16On est dans une période difficile, où le monde ne nous attend pas.
01:20J'en profite d'être à ce micro, parfois, je trouve que la vie politique est très centrée sur la France,
01:26alors en réalité, le reste du monde avance.
01:29Quand on porte des réformes, qui je crois courageuses, extrêmement impopulaires,
01:35la réforme des retraites, je le dis très clairement, c'est quoi la philosophie ?
01:39C'est de dire qu'on a besoin de travailler plus, pour ceux qui le peuvent,
01:43parce qu'on a besoin de créer plus de richesses.
01:46Notre pays, je le dis aussi, ne crée pas suffisamment de richesses.
01:49Et donc, au fond, les années après années, ça fait 30 ans que ça dure,
01:53nous avons une perte de richesses et qui, à un moment, s'incarne dans notre vie de tous les jours.
01:58Et donc, regardons ce qui se passe ailleurs.
02:00Je regarde la différence avec les États-Unis, par exemple,
02:04où là, il y a un écart s'est créé dans les 10 dernières années, un peu plus 15 dernières années,
02:11où il y a plus de création, il y a plus de productivité.
02:15Il faut qu'on retrouve beaucoup plus de productivité, de création de richesses,
02:20pour la répartir, parce qu'on a un modèle social qui est merveilleux,
02:23mais il est merveilleux s'il y a du monde qui travaille,
02:25et s'il y a du monde qui a les moyens de payer des impôts et de vivre bien.
02:30Et donc, on essaye de porter des réformes qui transforment la vie,
02:34et en même temps de dire la vérité.
02:36Et donc, rien n'est écrit, c'est à nous d'écrire la page suivante,
02:41mais on a la chance d'être français.
02:43Moi, j'ai un truc qui me fait peur,
02:45et je pense à tous les auditeurs d'Europe 1 qui nous écoutent à 16h36.
02:48Emmanuel Macron, voilà, tout le monde le dit,
02:53c'est quelqu'un d'extrêmement intelligent,
02:55c'est vrai qu'on soit d'accord avec lui ou pas,
02:57c'est quelqu'un qui nous avait promis plein de choses,
03:00on avait l'impression, moi, Emmanuel Macron, au départ,
03:03et je le dis, je me suis dit, économiquement,
03:05Emmanuel Macron, il va nous remettre dans le verre.
03:07Je suis désolé, je me suis dit, bah oui, je vous le dis.
03:10La start-up nation !
03:12Le besoin de la finance !
03:13Emmanuel Macron, pour moi, je me suis dit, il va nous remettre dans le verre.
03:16Je suis désolé, je pense que tous les français,
03:18et tous ceux qui ont voté pour lui, se sont dit,
03:20c'est vraiment le ticket gagnant,
03:22lui, il a compris, moi, j'ai agréé.
03:24Mais Cyril, c'est ce qui s'est passé, pardon, je vous interromps,
03:26excusez-moi de vous interrompre là-dessus,
03:28mais on a le taux de chômage le plus bas depuis plus de 40 ans,
03:32on a un pays qui est extrêmement attractif,
03:35mais on a aussi des vraies faiblesses.
03:36Moi, je le dis très clairement, on a des vraies faiblesses.
03:38Donc, il y a beaucoup de choses qui ont évolué,
03:40qui se sont améliorées, et puis il y a d'autres choses sur lesquelles,
03:43ouais, on a un vrai souci sur l'industrie, par exemple.
03:45On a désindustrialisé le pays.
03:47Moi, je l'ai vécu, je suis chef d'entreprise aussi,
03:49je l'ai vécu, la désindustrialisation,
03:51des années, fin 90 et 2000,
03:53où on disait, bah non, on va construire,
03:55les usines, on les met en Chine,
03:57ce sera moins cher, et nous, comme on est très très intelligents,
03:59on sera que des ingénieurs, et on va créer.
04:01En fait, c'est ça, et donc on est en train,
04:03on a relancé l'industrie,
04:05mais c'est très long, ça prend du temps,
04:07et ça peut être que sur de l'industrie, sur des nouvelles technologies,
04:09donc il faut trouver les nouvelles technologies,
04:11trouver les moyens de financer, et j'entendais,
04:13vous dites que vous avez fait tout bien ?
04:15La start-up nation, en fait, c'est une façon,
04:17comment dire, de se moquer,
04:19je l'entends, vous savez quoi,
04:21si on n'investit pas dans les technologies du futur,
04:23on est mort.
04:25Si le but, c'est de remettre de l'industrie
04:27de produits qui existent depuis 50 ans,
04:29ça n'existera pas.
04:31Il faut créer de nouvelles technologies,
04:33de nouvelles batteries,
04:35tout ce qui va faire la suite.
04:37Quand tu vois ce que fait un mec comme Elon Musk,
04:39alors qu'il soit d'accord avec lui ou pas,
04:41on est à des années-lumière, les mecs,
04:43on est à des années-lumière,
04:45on est au Moyen-Âge, je vous dis,
04:47Mathieu Vallée ?
04:49Je pense que, j'ai vu Bruno Le Maire ce matin,
04:51il disait, je vous aime et je m'en vais, un peu comme du sardou,
04:53je préfère entendre Sardou,
04:55je sais bien, mais je préfère entendre Sardou
04:57qui fait de la fierté du pays, plutôt que M. Le Maire
04:59qui va être interdit bancaire, parce que
05:01on vous avait raillé, M. Bardella,
05:03en disant que lorsqu'il demandait un audit des finances publiques,
05:05on savait déjà tout, avec un certain mépris de classe,
05:07d'ailleurs, parce qu'on parle actuellement
05:09de mépris de classe, c'est à la mode, et on se rend compte que finalement,
05:11au plus on ouvre les armoires de Bercy, au plus il y a des chèques en bois,
05:13et au plus il y a des dettes qui ont été accumulées
05:15sur d'autres générations futures. Alors, il y a
05:17quelques temps, c'était 25 milliards d'euros à trouver pour 2025,
05:19et maintenant, c'est 16 milliards à trouver avant la fin de l'année.
05:21Et puis, il est sympa, parce que Bruno Le Maire,
05:23il ne voudrait pas partir fâcher avec la France et M. Macron,
05:25il dit, bon ben, j'ai vidé les caisses,
05:27j'ai fait supporter la dette
05:29sur le fardeau des générations futures,
05:31mais bon, bon courage pour mon successeur, moi, je vais
05:33continuer à écrire des bouquins sur ses côtés érotiques,
05:35sur ses côtés de voyage, bon,
05:37donc tout ça, c'est bien sympa, sauf que le pays est ruiné.
05:39Et moi, j'aime bien être concret, je t'en mets juste sur ça, pardon, c'est important,
05:41parce que j'ai entendu M. Brett en parler hier, me semble-t-il,
05:43il faut du concret.
05:45Le Cap-Verdien, qui est mis en examen et placé
05:47en état supérieur sur meurtre sur gendarme,
05:49il a vu son titre de séjour renouvelé,
05:51mais dehors, pourquoi on garde des machines à fabriquer
05:53des victimes en France ?
05:55À Dunkerque, on a un Tunisien, qui non seulement
05:57est un cambrioleur multirécidiviste,
05:59mais il vient à son territoire national, sans papier,
06:01en plus, il se paye le luxe de faire des victimes,
06:03fais-toi un peu discret, au moins, à défaut d'être
06:05rentré légalement en France et pas par effraction.
06:07Et finalement, il a absent de sa énième
06:09audience pour aller faire une demande d'orientation,
06:11mais non, mais c'est dehors, et il faut
06:13excuser les criminels et les délinquants étrangers,
06:15et c'est quelque chose que nous porterons,
06:17et c'est une proposition qu'on fera, on peut pas avoir un titre de séjour
06:19en France, encore moins rester en France, si on fait
06:21des victimes, c'est du bon sens, et c'est ce que les Françaises
06:23et les Français veulent.
06:25On vous retrouve dans un instant, moi j'aurais une question à vous poser,
06:27Mathieu Vallée est important de ce qu'on parlait,
06:29des nouvelles technologies, on parlait,
06:31mine de rien, économie, on va lui répondre
06:33dans un instant, si de la manière,
06:35mais est-ce que tout ça, ça va amener
06:37des richesses en France, on va en parler dans un instant, parce qu'aujourd'hui,
06:39on a besoin de richesses, on a besoin de pouvoir d'achat,
06:41donc aujourd'hui, la sécurité,
06:43c'est important, mais le pouvoir d'achat,
06:45c'est quand même la préoccupation première
06:47des Français, on en parle dans un instant, il y a des auditeurs en ligne
06:49qui vont réagir, à tout de suite.
06:55On marche sur la tête sur Europe 1,
06:57on a la chance d'avoir Mathieu Vallée, haut député
06:59rassemblement national, ex-syndicaliste policier,
07:01la chance d'avoir Sylvain Maillard, député ensemble
07:03pour la République. Mathieu Vallée vous a interpellé
07:05il y a un instant, Sylvain Maillard, sur Europe 1,
07:07et il vous a parlé de deux cas,
07:09voilà, qui sont des cas, voilà,
07:11que les Français ont connus,
07:13et ils ont connu des drames à cause de ça,
07:15ces dernières semaines, et aujourd'hui,
07:17c'est vrai que la question que vous pose Mathieu Vallée
07:19sur ces personnes qui sont multirécidivistes,
07:21et qui sont encore, et qui demandent
07:23encore des titres de séjour et qui sont renouvelés,
07:25c'est quand même la question aussi
07:27qui revient tout le temps dans la bouche des Français,
07:29des téléspectateurs, des auditeurs
07:31que je vois, que j'entends, qui me disent
07:33comment on peut en arriver là, Sylvain Maillard ?
07:35Je vais répondre bien sûr.
07:37Juste, tout à l'heure,
07:39Mathieu Vallée a fait un bon mot
07:41qui a fait rire tout le monde
07:43sur Bruno Le Maire, moi je vous dis un truc
07:45tout simple, ça fait sept ans qu'on est
07:47aux responsabilités, c'est extrêmement
07:49difficile, il faut gérer un pays
07:51complexe avec
07:53des diversités de points de vue,
07:55de gens tout à fait respectables qui pensent exactement l'inverse
07:57les uns des autres, et de trouver une voie
07:59dans le Covid, dans les villes,
08:01il y a eu plein de crises qui ont été très difficiles
08:03et on les a menées, j'ai eu la chance
08:05de pouvoir les mener dans la majorité
08:07en tant que président de groupe,
08:09et en fait, moi je trouve que c'est un honneur d'avoir pu les mener,
08:11j'entends les critiques qu'on peut faire
08:13mais je crois qu'on a fait beaucoup de choses
08:15et on a pu avancer, mais évidemment
08:17il faut faire plus. Sur ce que vous avez dit,
08:19sur des cas, c'est ça qui est assez extraordinaire
08:21dans le RN, c'est que
08:23c'est pas de notre faute quand même,
08:25c'est de la façon dont vous présentez les choses
08:27c'est-à-dire que
08:29je vais jusqu'au bout des choses,
08:31c'est-à-dire que vous prenez des cas particuliers
08:33sur lesquels d'ailleurs on peut peut-être se retrouver
08:35sur des réflexions, parce que c'est le quotidien des gens
08:37et des victimes, exactement, et en fait c'est ça
08:39qui est assez fort, on parlait
08:41de monsieur Delougou tout à l'heure,
08:43sur la technique du buzz, vous, votre technique c'est simple
08:45c'est de partir uniquement de cas concrets
08:47et de s'offusquer
08:49probablement à raison, de cas très concrets
08:51sans proposer
08:53tout à l'heure sur l'économie, sans proposer
08:55une seule chose.
08:57On a fait
08:59une loi immigration.
09:01Une loi immigration,
09:03c'est ce qui est compliqué aussi en France
09:05d'abord c'est un, de faire voter une loi, c'est long
09:07c'est compliqué, trouver une majorité
09:09compliqué à trouver, et
09:11de faire en sorte qu'elle s'applique partout
09:13de façon uniforme
09:15et qu'elle soit efficace. Je crois que cette loi
09:17immigration que nous avons votée, d'ailleurs qu'a votée
09:19le Rassemblement National, je veux dire...
09:21Comme qu'on agit, on ne fait pas commenter
09:23contre l'avance politique.
09:25On l'a votée !
09:27On ne dit pas qu'on commente les faits d'insécurité
09:29qu'on en profite, on agit en votant des lois.
09:31Je vous le dis juste au passage,
09:33je crois que cette loi
09:35va permettre, entre autres
09:37de façon assez efficace
09:39de faire en sorte que ceux qui n'ont aucune
09:41vocation à être en France, qui ont été déboutés
09:43repartent et repartent
09:45et il y a une décision. Ce qu'on a fait, c'est qu'on est passé
09:47de 12 recours
09:49possibles, c'est-à-dire qu'on n'arrivait plus à expulser les gens
09:51à 3, et donc une réponse en
09:538 mois. J'espère M. Maillard
09:55qu'on compte les victimes et les Français en peuvent plus.
09:57C'est la loi, mais ça y est quoi ? Elle s'applique depuis...
09:59Pas assez vite et pas assez fort. Depuis
10:01moins de 6 mois. Il faudrait qu'on intensifie parce que les victimes
10:03elles se multiplient et malheureusement on a des familles brisées
10:05alors qu'on pourrait gagner
10:07des vies, des familles.
10:09La loi en France n'est
10:11pas rétroactive, sauf la loi fiscale.
10:13Et donc elle s'applique depuis 6 mois.
10:15Et on n'a jamais eu autant de retours
10:17à la frontière que depuis qu'elle s'applique.
10:19Merci, merci à vous deux. Il est 16h45, on est sur
10:21Europe 1. On a Nicolas en
10:23ligne avec nous. Bonjour Nicolas.
10:25Oui, très bien.
10:27Merci Nicolas d'être avec nous sur Europe 1.
10:29Vous habitez où ?
10:31Moi j'habite dans la Nièvre. Où ça ?
10:33Là où j'habite
10:35je suis sur Cône-sur-Loire.
10:37Cône-sur-Loire ! Ah ouais je connais très bien.
10:39Je connais très bien.
10:41J'ai sévi là-bas.
10:43Oui, oui. Vous avez entendu parler
10:45de moi Nico ?
10:47Oui, oui, oui. Merci. Vous faites quoi
10:49dans la vie Nicolas ?
10:51Moi je suis fonctionnaire sur la Nièvre en fait.
10:53Je suis cadre, je suis fonctionnaire sur la Nièvre.
10:55Vous nous écoutez depuis 16h,
10:57vous vouliez réagir à tout ça, dites-nous tout.
10:59Oui, ensemble.
11:01Maintenant la conversation a roulé sur
11:03la sécurité de l'immigration.
11:05Moi j'ai entendu
11:07Monsieur Maillard qui parlait
11:09d'être aux responsabilités.
11:11Alors je trouve que c'est symptomatique.
11:13Moi je pense que c'est vraiment
11:15un terme qui dénote une fonctionnalisation
11:17du pouvoir politique. Je pense qu'il faudrait
11:19être au pouvoir. C'est ça qu'on veut les Français.
11:21C'est que les hommes politiques soient
11:23au pouvoir et pas seulement à ce qu'ils appellent
11:25être dans la responsabilité.
11:27Il faut être au pouvoir.
11:29Il faut prendre des mesures
11:31fortes parce que
11:33il faut sortir par exemple de l'état de droit
11:35sinon on ne peut rien faire.
11:37Il faut pouvoir
11:39lutter par exemple contre
11:41les juridictions du Conseil d'Etat, du Conseil Constitutionnel
11:43qui nous empêchent de prendre
11:45les mesures nécessaires parce qu'on nous
11:47dit on va prendre des mesures, on va prendre des lois, mais on sait très bien
11:49que tout ça ce sera contrecarré par l'Europe,
11:51par le Conseil Constitutionnel,
11:53le Conseil d'Etat, donc
11:55voilà.
11:57Beaucoup de Français pensent comme vous,
11:59Nicolas, pas Valérie Bénahim
12:01bien sûr.
12:03C'est une
12:05impression de Nicolas,
12:07ce que dit Nicolas. On a entendu
12:09Sylvain Maillard, excusez-moi
12:11Sylvain Maillard
12:13c'est quelqu'un qui, c'est pas un fou
12:15Sylvain Maillard, non mais c'est vrai
12:17Sylvain Maillard, on l'a vu depuis, moi je l'écoute
12:19depuis 16h Sylvain Maillard, je vais vous dire
12:21eh ben je suis
12:23je suis pas bien.
12:25Parce que j'ai pas l'impression
12:27moi c'est un mec
12:29si je le vois Sylvain Maillard, je l'écoute
12:31c'est quelqu'un qui a un discours sensé
12:33et on a l'impression quand même qu'avec
12:35aujourd'hui
12:37la Constitution aujourd'hui et tout ce qui est
12:39mis en place aujourd'hui, la France peut pas s'en sortir.
12:41Moi j'écoute Sylvain Maillard, je me dis
12:43c'est pas possible, je suis désolé.
12:45Il nous a parlé de Bruno Le Maire aussi
12:47aujourd'hui on le voit, aujourd'hui la
12:49France telle qu'elle est, j'ai l'impression
12:51qu'on ne peut pas s'en sortir. Il va falloir
12:53prendre des grosses décisions
12:55je suis désolé. Et Mathieu
12:57vous avez parlé d'un instant
12:59vous avez parlé d'immigration, vous avez parlé d'OQTF
13:01mais aussi même économiquement
13:03je suis désolé, à un moment il va falloir
13:05se poser la question des aides
13:07je suis désolé, à un moment c'est un robinet
13:09qui coule, c'est comme
13:11si vous aviez un robinet d'argent
13:13qui coulait toute la journée
13:15non mais si, c'est impossible
13:17aujourd'hui il va falloir se poser la question
13:19et comme aujourd'hui on peut pas se la poser
13:21on va pas se mentir, aujourd'hui le plus gros
13:23problème aujourd'hui en France
13:25c'est le problème de la sécurité sociale
13:27les mecs, aujourd'hui je le dis, bah oui il faut le mettre sur la table
13:29excusez-moi Gilles Vernet, vous me regardez avec des yeux de Merle en frit
13:31mais excusez-moi Gilles Vernet, à un moment
13:33il faut poser des questions, aujourd'hui vous avez un robinet
13:35qui coule à flot toute la journée
13:37c'est un, aujourd'hui la dette française
13:39c'est comme un compteur, voilà, toute la journée
13:41c'est toute la journée, ça tourne, ça tourne
13:43et ça rentre pas, à un moment les mecs
13:45on va dans le mur, à un moment il faut prendre des décisions
13:47très fortes, je suis désolé, et aujourd'hui
13:49moi quand j'écoute Sylvain Maillard
13:51quand j'écoute Bruno Le Maire, quand j'écoute
13:53Emmanuel Macron, alors bien sûr on peut
13:55se dire, excusez-moi, ils peuvent pas
13:57tous être à côté de la plaque
13:59je suis désolé, ils peuvent pas avoir gouvernement
14:01après gouvernement, des mecs qui sont à côté de la plaque
14:03excusez-moi, je me dis, donc
14:05à un moment, est-ce qu'aujourd'hui en France
14:07on peut prendre des décisions
14:09parce que j'ai l'impression qu'on peut pas faire voter des lois, vous l'avez dit
14:11c'est très compliqué, mais aujourd'hui
14:13il faut prendre des décisions fortes, et je pense qu'il faut
14:15tout changer, mais le problème aujourd'hui c'est que
14:17y'a plus le temps, donc je suis quand même
14:19très très pessimiste, excusez-moi
14:21voilà Nicolas, je vous écoute mais
14:23je sais pas si vous êtes d'accord
14:25bon Nicolas
14:27il est passé
14:29sous un tunnel
14:31vous savez quoi, Cyril, je vous écoutais
14:33en même temps, et je disais
14:35ce qui est extraordinaire, c'est que là vous avez votre auditeur qui dit une chose
14:37et on te dit, oui il a raison, il faut tout changer
14:39pas d'état de droit, vous savez quoi
14:41si on enlevait l'état de droit
14:43vous seriez surpris dans votre quotidien ce que ça changerait
14:45et vous seriez le premier à dire
14:47il faut remettre un conseil constitutionnel, je dis pas que
14:49c'est pas compliqué de changer les lois, je le redis
14:51mais ce qui est
14:53surtout le plus important c'est de choisir
14:55des priorités et qu'on trouve
14:57une majorité sur ces priorités
14:59vous savez moi ce que j'adore, ce que j'ai découvert
15:01en faisant de la politique, moi j'étais
15:03un chef d'entreprise, découvert en faisant de la politique
15:05d'abord en tant que maire
15:07adjoint à Paris
15:09puis en tant que député, c'est qu'il y a plein de gens
15:11très sensés, très intelligents
15:13qui pensent exactement l'inverse
15:15et que ces
15:17points de vue sont entendables pour chacun d'entre nous
15:19ce qu'il faut c'est trouver du commun pour qu'on puisse avancer ensemble
15:21et pas uniquement
15:23en fait j'ai pas de baguette magique
15:25et personne n'a de baguette magique, mais il faut se retrousser les manches
15:27et aller à l'envers
15:29c'est ce qu'on essaye de faire depuis des années
15:31et sûrement qu'il y a des choses qu'on n'a pas bien faites
15:33mais je peux vous assurer qu'on veut continuer
15:35et je pense qu'en 40 ans
15:37excusez-moi attendez, je vais donner la parole à Mathieu Vallée
15:39et je vais parler de Valéry Bénahim dans un instant
15:41Valéry on l'adore, Valéry Bénahim on l'adore
15:43mais Valéry Bénahim excusez-moi
15:45Valéry Bénahim c'est trop mou aujourd'hui
15:47pour la France, je vous dis la vérité
15:49c'est trop mou, je vous aime beaucoup Valéry
15:51mais vous êtes trop molle, excusez-moi
15:53je suis très heureuse moi d'être dans une société
15:55française
15:57tout le monde est très heureux
15:59mais vous vous êtes très heureuse
16:01il y a énormément de français malheureux Valéry Bénahim
16:03il y a plus de français malheureux que de français heureux
16:05vous vous êtes contentes d'aller au salon du livre
16:07le week-end, mais eux ils se font chier
16:09il faut quand même reconnaître qu'on est très heureux d'être dans un pays
16:11où il y a une sécurité sociale, où on est dans un pays
16:13où justement les moins aisés
16:15peuvent avoir accès à des soins
16:17bien sûr
16:19à l'école gratuite
16:21à l'école gratuite pour tous
16:23donc oui évidemment c'est une dépense
16:25peut-être que effectivement cet argent
16:27est peut-être mal distribué
16:29qu'il faut peut-être reconsidérer la façon dont on le distribue
16:31mais c'est l'honneur de la France aussi
16:33arrêtez avec l'honneur de la France aujourd'hui
16:35deux minutes après on va donner la parole à Mathieu Vallée
16:37mais l'honneur de la France Valéry Bénahim on n'en est plus là
16:39l'honneur de la France Valéry Bénahim
16:41si vous allez au salon du livre le week-end dites que vous êtes l'honneur de la France
16:43et allez faire votre livre
16:45la kiffeuse en série parce que vous, vous pouvez kiffer
16:47mais il y a beaucoup de français qui ne kiffent pas du tout
16:49donc arrêtez avec tout ça, là aujourd'hui
16:51on n'en peut plus de la politique molle
16:53aujourd'hui on ne peut plus
16:55je vais très vite
16:57moi ce que j'entends
16:59je n'ai pas l'impression d'être avec monsieur Verdez pour lui dire ça
17:01quand j'entends Nicolas parler
17:03en fait ce qu'il veut dire c'est qu'il ne faut pas
17:05que le gouvernement des élus devienne le gouvernement des juges
17:07quand vous avez le conseil d'état qui oblige la France
17:09à récupérer des djihadistes français
17:11qui vont tuer des français en Syrie ou à l'étranger
17:13moi je n'ai pas envie que des bombes à retardement reviennent
17:15sur notre territoire national
17:17quand vous avez aussi la cour européenne des droits de l'homme
17:19et monsieur Darmanin l'a si souvent dit
17:21qui nous dit qu'on paye des amendes pour expulser par exemple
17:23des terroristes tchétchènes qui sont des véritables
17:25bombes à retardement sur le territoire national
17:27j'estime que là on a des autres instances qui ne protègent pas
17:29les françaises et les français et c'est aux politiques de dire
17:31qui rentre, qui sort, qui on expulse et qui on garde
17:33sur le territoire national
17:35on paye les amendes
17:37et j'ai plus envie qu'on paye des amendes
17:39j'ai envie qu'on puisse expulser ceux qui peuvent faire des victimes
17:41c'est 500 euros
17:43là au niveau c'est 500 euros
17:45500 euros vous savez ce que c'est c'est un RSA
17:47au niveau d'un budget de l'état
17:49avec 3200 milliards de dettes
17:51vous n'êtes pas à avoir d'économie monsieur Maillard
17:53une amende de 500 euros
17:55quand vous êtes un état qui paye une amende
17:57la France paye 500 euros d'amende
17:59excusez-moi monsieur Maillard
18:01moi j'en ai une famille modeste, 500 euros
18:03c'est un problème qui a du pour tout le monde
18:05excusez-moi de vous parler du RSA
18:07en tout cas moi je préfère
18:09qu'on paye une amende de 500 euros et que le Tchétchène y rentre
18:11moi je préfère qu'on ne paye rien du tout
18:13et donc c'est ce qu'on fait
18:15nous on veut de l'efficacité
18:17à quel moment je veux pas d'efficacité ?
18:19on veut pouvoir le faire sans payer d'amende
18:21merci à vous deux
18:23Sylvain Maillard vous devez rester où ?
18:25vous savez quoi ?
18:27je suis dans votre émission
18:29moi j'aime bien quand vous êtes là
18:31vous allez me bapper après ?
18:33on va pas en parler tout de suite
18:35on a plein d'auditeurs à prendre
18:37tu veux rester aussi ?
18:39avec plaisir
18:41c'est une mauvaise nouvelle
18:43tout de suite sur Europe 1
18:45c'est pas un apéro qui reste qui s'en va
18:47Europe 1
18:4916h-18h
18:51on marche sur la tête
18:53comme il n'a rien à faire
18:55au moins qu'il ramène Emilie
18:57c'est quelqu'un qu'on aime beaucoup ici
18:59merci d'être avec nous
19:01à nous écouter sur Europe 1.fr
19:03à nous écouter dans votre voiture
19:05à nous écouter chez vous, à nous appeler
19:07merci à vous d'être fidèles au rendez-vous
19:09ça fait presque 3 semaines qu'on est là
19:11seulement
19:13et déjà les gens sont là
19:15merci à vous et merci d'être aussi nombreux
19:17à me suivre sur mes émissions
19:19autant à la radio, à la télé
19:21même quand je suis entouré de personnes que vous appréciez
19:23que partiellement
19:25merci
19:270 1 80 20 39 21
19:29très vite je vais tout vous dire
19:31sur Kylian Mbappé, il y a des news
19:33et vous avez vu que la LFP a donné raison à Kylian Mbappé
19:35dans le litige avec Paris Saint-Germain
19:37je vous en parle dans un instant, bien entendu
19:39la LFP c'est une chose, le droit est une chose
19:41l'éthique en est une autre, on va en parler
19:43dans un instant et vous savez ce que je pense de cette affaire
19:45pour le moment Sylvain Maillard est avec nous
19:47député ensemble pour la République, merci Sylvain Maillard
19:49toujours un plaisir de vous recevoir
19:51et Mathieu Vallée aussi, les deux je suis content
19:53je vous le dis, eurodéputé Rassemblement National
19:55et c'est vrai que à chaque fois
19:57j'ai un truc à vous dire
19:59à chaque fois qu'on reçoit des hommes politiques, alors à l'antenne
20:01c'est vrai qu'ils se rendent dedans
20:03et en antenne c'est vrai que c'est plutôt cordial entre vous
20:05non c'est vrai, c'est ce que je pense
20:07oui il y a des gens avec qui
20:09ça se passe très bien et dans le parti de
20:11M. Maillard
20:13la France Insoumise je vous cache pas que
20:15en on et en off non, je peux pas
20:17on partage pas du tout, déjà quand j'étais flic
20:19je leur faisais pas plaisir
20:21mais là vous imaginez je suis rassemblant national donc pour eux je suis facho
20:23donc flic facho à bas l'état comme disent
20:25les manifestants dans la manifestation
20:27donc c'est pas des gens avec qui j'ai envie de parler
20:29ils sont pas intéressants ouais, je dis pas que je suis plus intéressant
20:31que eux mais en tout cas je préfère choisir
20:33je préfère être seul que mal être accompagné
20:35Sylvain Maillard, on parle souvent de la Macronie
20:37vous vous êtes député ensemble
20:39aujourd'hui ça va être quoi
20:41la suite pour vous parce qu'aujourd'hui c'est vrai
20:43qu'on se pose la question, est-ce que ça va être la
20:45Attali, est-ce que ça va être
20:47l'Edouard Philippi
20:49est-ce que ça va être la Darmanini
20:51ça va être quoi alors la suite ?
20:53La suite c'est d'accompagner
20:55le gouvernement
20:57de Michel Barnier parce que
20:59on est dans un moment
21:01je pense très important pour la France
21:03avec des vraies difficultés
21:05il nous faut trouver
21:07une majorité et porter nos idées
21:09puisque c'est un gouvernement qui sera de coalition
21:11et donc un gouvernement où nous ne sommes
21:13pas majoritaires évidemment
21:15mais on va porter nos idées, faire en sorte
21:17Mais qui est le leader aujourd'hui alors ?
21:19On a
21:21le Président de la République
21:23on parlait de la Macronie, la Macronie c'est Emmanuel Macron
21:25et donc
21:27on verra la suite, Gabriel Attal
21:29c'est notre Président de groupe
21:31qui anime un collectif extrêmement important
21:33Qui est le chef aujourd'hui c'est Emmanuel Macron ou Gabriel Attal ?
21:35Il y a
21:37je ne sais pas
21:39parce qu'on ne connait pas bien
21:41Il y a des talents, on a la chance d'avoir
21:43beaucoup de talents je veux dire
21:45Je vais redire ce que j'ai dit
21:47Rappelez-vous ce que j'avais dit
21:49à Léon Desfontaines
21:51ici même, avant les vacances
21:53j'avais dit il n'y a pas de chef
21:55et c'est parce qu'il n'y a pas eu de chef qu'ils n'ont pas été au gouvernement
21:57Je vous le dis, donc forcément il y a un chef
21:59Nous ici il y a un chef, on sait que c'est
22:01Valérie Benaym
22:03On sait que c'est Valérie Benaym
22:05Vous, qui est votre chef en ce moment ?
22:07C'est Gabriel Attal
22:09Le Président de groupe
22:11c'est Gabriel Attal
22:13Donc si Emmanuel Macron vous appelle pour vous dire un truc
22:15et Gabriel Attal vous rappelle 5 minutes après
22:17pour vous dire autre chose, vous avez écouté Gabriel Attal ?
22:19Ben oui
22:27Vous savez quoi Cyril ?
22:29Peut-être par mon passé de ce que je suis
22:31j'ai 50 ans, j'essaye de porter aussi
22:33des choses en me disant
22:35il n'y a pas forcément un chef, il y a un sous-chef
22:37on porte des idées
22:39et on est un collectif et on travaille tous ensemble
22:41C'est peut-être une
22:43la palissade que je suis en train de vous dire
22:45mais en fait je le ressens comme ça, le jour où je viens de la politique
22:47j'ai fait une vie avant
22:49et j'aurai une vie après et j'en suis ravi
22:51je n'attends pas qu'on me téléphone
22:53pour me donner des ordres
22:55Je ne veux pas dire qu'il n'y a pas de pression
22:57mais je n'attends pas qu'on me donne des ordres
22:59Attendez deux petites secondes, et vous Mathieu Vallée
23:01c'est qui le chef ? C'est Marine Le Pen ou Jordan Bordelaire ?
23:03C'est Marine Le Pen et Jordan Bordelaire
23:05Une femme et un homme
23:07Le grand chef c'est qui ?
23:09Marine Le Pen et après c'est Jordan Bordelaire
23:11C'est simple, Marine à l'Elysée, Jordan à Matignon
23:13Si les Français nous font confiance
23:15Il n'y a pas d'erreur 404
23:19Pour le groupe Ensemble pour la République
23:21puisque vous avez changé de nom, ce n'est plus Renaissance
23:23d'un côté vous avez le Président de la République qui a sacrifié tout le monde
23:25qui n'a prévenu personne de sa dissolution
23:27et de l'autre vous avez Gabriel Attal
23:29que vous avez mis sur vos affiches
23:31qui est venu dans vos circonscriptions pour vous soutenir
23:33donc vous devez plus à Gabriel Attal
23:35qu'à Emmanuel Macron qui même si vous lui devez
23:37depuis 7 ans
23:39n'a pas eu de scrupules à vous sacrifier
23:41alors que vous avez fait campagne avec le portrait de Gabriel Attal
23:43qui est plus populaire dans les sondages qu'Emmanuel Macron
23:45donc à l'instant T, celui qui va essayer
23:47d'ailleurs de mettre le Président hors jeu
23:49à l'Assemblée Nationale, c'est évidemment Gabriel Attal
23:51Vous savez quoi, je vais répondre exactement l'inverse
23:53de ce que vous venez de dire
23:55Moi j'ai une vraie fidélité envers Emmanuel Macron
23:57et je me suis fait engueuler pendant la campagne
23:59où c'était difficile, moi je suis du centre de Paris
24:01moi j'ai une vraie fidélité envers Emmanuel Macron
24:03Si Emmanuel Macron n'avait pas cru
24:05en moi ou en d'autres
24:07je n'aurais jamais devenu député
24:09et je vais vous dire une chose
24:11c'est une façon de vivre
24:13où j'ai des fidélités envers les gens qui vous ont aidé
24:15et je crois que c'est important dans la vie
24:17d'avoir la chance de rencontrer
24:19des gens qui vous portent
24:21et moi j'ai une vraie fidélité envers Emmanuel Macron
24:23quoi qu'il arrive
24:25et à l'avenir, que je fasse de la politique ou pas
24:27c'est quelque chose qui m'a marqué
24:29donc je ne suis pas d'accord avec
24:31je ne change pas comme ça de vent
24:33mais j'ai beaucoup d'amitié pour
24:35Gabriel Attal, pour Gérald Darmanin
24:37pour Bruno Le Maire
24:39avec des gens avec qui je travaille, j'ai l'honneur de travailler avec eux
24:41mais voilà, je pense qu'il faut aussi
24:43vous savez
24:45c'est important d'être un peu
24:47droit dans ses convictions
24:49et droit dans ses fidélités, dans ses amitiés
24:51Sylvain Maire, je vais vous libérer après, ne vous inquiétez pas
24:53parce qu'on vous a embêté avec ça
24:55juste là, alors, qui va se présenter
24:57en 2027 ? Parce que eux c'est clair
24:59Hérène c'est clair, c'est Marine Le Pen, Jardin de Bardel
25:01après il y a le conseil de Marine Le Pen
25:03non, non, non, avec les appels et tout ça
25:05elle arrivera, je te le dis
25:07c'est Marine Le Pen
25:09il y a une possibilité où l'inligibilité
25:11n'est pas suspensif en cas d'appel
25:13ça existe
25:15ça ne sera pas le cas, on verra
25:17on verra Gauthier Lebray
25:19mais je pense que ce sera Marine Le Pen
25:21qui se présentera pour le RN en 2027
25:23après, vous avez vos pronostics
25:25je n'ai rien dit, je croyais que ce sera peut-être le cas
25:27je dis juste qu'il y a une possibilité
25:29qu'elle soit inéligible et qu'elle ne peut pas le faire
25:31ça ne va pas rentrer dedans, vous verrez
25:33Sylvain Maillard, vous alors, Edouard Philippe
25:35Gabriel Attal
25:37il va y avoir Bruno Le Maire
25:39il a fait ses adieux
25:41il a fait ses adieux au musical
25:43on le retrouvera
25:45on le retrouvera à Bercy, mais pas le Bercy
25:47il va être à Bercy
25:49c'est juste en face
25:51c'est en face
25:53à la salle, tranquille
25:55Gérald Darmanin
25:57Sylvain Maillard, vous
25:59on en a des talents
26:01on a de la chance, on a beaucoup de talents
26:03et vous savez quoi, c'est dans deux ans et demi
26:05deux ans et demi, vous savez quoi
26:07c'est en politique, c'est là quand on voit ce qui s'est passé
26:09dans la dernière année, c'est très long
26:11pour le moment c'est au quotidien
26:13aider les français, trouver une majorité relative
26:15porter un budget
26:17là on est les mains dans le moteur
26:19et faire en sorte que ça fonctionne
26:21pour améliorer la vie des français, c'est ça qui nous obsède
26:23et vous verrez ça avec votre chef Emmanuel Macron
26:25on verra dans deux ans et demi
26:27enfin dans deux ans
26:29il faudra choisir un candidat
26:31mais pour le moment on s'occupe des français
26:33parce que vous savez quoi, pour qu'on puisse avoir le choix
26:35dans deux ans sur un candidat
26:37il faut qu'on réussisse maintenant
26:39Fédor Philippe il n'a pas attendu, il a déjà déclaré sa candidature
26:41alors que vous dites avoir les mains dans le moteur
26:43c'est quand même assez bizarre comme timing
26:45de penser à sa carrière avant de penser aux français
26:47lui il n'a pas attendu
26:49moi je crois que j'ai été assez clair dans ce que je lui ai dit
26:51je suis au quotidien, à travailler
26:53mais je n'ai pas remis ça en compte
26:55la solution pour les français c'est notre travail au quotidien
26:57c'est ça qui est passionnant en politique
26:59on peut toujours penser à l'avenir
27:01l'essentiel c'est aussi de ce qu'on peut faire
27:03au quotidien, d'améliorer les choses
27:05c'est ça aussi qui est la satisfaction
27:07de quelle que soit la femme ou l'homme politique
27:09arrêtez d'embêter Sylvain Maillard, Gilles Verdet
27:11et nous il y a Mélenchon
27:13on l'avait oublié
27:1592 ans
27:17il aura 76 ans
27:19il est en forme
27:21c'est pour plaisanter
27:23c'est pas grave
27:25ça nous fait plaisir, Gilles Verdet
27:27on vous aimera toujours
27:29Jean-Luc Mélenchon
27:31vous allez voter Jean-Luc Mélenchon
27:33bien sûr
27:35sinon c'est le candidat de gauche le mieux placé
27:37nous c'est boum, direct, on réfléchit même pas
27:39c'est pour ça que ça marche et qu'on gagne
27:41vous n'avez rien gagné du tout
27:43c'est comme votre vie, c'est une succession d'échecs
27:45franchement
27:47ils n'ont rien gagné du tout
27:49ils sont chez eux en train de faire des stiflettes
27:51arrêtez de dire des bêtises
27:53ils étaient dans un camion à pizza
27:55en train de chanter du Claude Barzotti
27:57ils se retrouvaient aujourd'hui
27:59à faire des tartiflettes et des quatre-quarts à la maison
28:01arrêtez, c'est bon, vous n'avez gagné rien du tout
28:03Gilles Verdet, concentrez-vous sur Fatou
28:05c'est ce que vous avez de mieux à faire
28:07je rappelle que c'est sa compagne
28:09je voudrais remercier Sylvain Maillard d'avoir été avec nous
28:11vous revenez quand vous voulez
28:13vous êtes toujours très intéressant
28:15on l'aime bien Sylvain Maillard
28:17moi j'apprécie débattre avec Monsieur Maillard
28:19on peut parler chacun d'entre nous
28:21il n'y a qu'avec la France Insoumise qu'on a du mal à faire des débats
28:23il ne veut même pas vous serrer la main
28:25merci Mathieu Vallée
28:27merci d'avoir été là
28:29il y a plein d'auditeurs à prendre
28:31on va parler de Kylian Mbappé dans un instant
28:33et puis il y a Monsieur Fabien Lecoeuvre
28:35qui ne fout rien depuis deux ans
28:37mais j'attends mon tour
28:39et vous allez être très heureux
28:41trois gros anniversaires aujourd'hui
28:43c'est pour ça qu'il est venu
28:45c'est pas un chroniqueur sur Ronald McDonald
28:47tout de suite
28:49possible