Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent du coup de gueule de Pascal Praud contre Patrick Cohen.
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00:00Europe 1, 16h-18h, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:05Merci d'être là, 17h33 sur Europe 1, on est bien entendu en direct jusqu'à environ 18h,
00:11vous nous appelez 01-80-20-39-21, et je voudrais juste qu'on écoute le coup de gueule de Pascal Praud,
00:16le coup de gueule de mon ami Pascal que j'adore, voilà Pascal, contre Patrick Cohen et le service public, écoutez.
00:22Patrick Cohen et d'autres disent les choses telles qu'ils voudraient qu'elles soient.
00:29C'est assez simple, ces gens sont entre eux, ils ne comprennent rien à rien ou ils ne veulent rien comprendre,
00:37ils sont mangés par leur idéologie, ils se sont trompés depuis des journées parce qu'ils n'ont rien vu venir,
00:43et puis ils viennent ce matin dire, comment dire, pourquoi ils se sont trompés, même pas.
00:50C'est une antenne entièrement idéologisée qui est faite par des militants de gauche et payée par vos impôts.
00:57Et personne ne dit rien !
00:58Très bien, continuons !
01:00Ils se sont complètement trompés et surtout...
01:03Alors, Gauthier Lebray, vous étiez chez Pascal Praud.
01:06Absolument, comme Olivier Dartigold d'ailleurs.
01:07Exactement, alors on va repasser le contexte, donc Pascal ce qu'il veut dire,
01:10c'est que c'est vrai qu'il continue encore à donner des leçons à tout le monde, c'est ça en fait ?
01:14Oui, c'est ça que cherche à dire évidemment Pascal.
01:16Ils se sont trompés, ils se sont trompés sur tout, mais ils continuent à donner des leçons comme si de rien n'était.
01:23Il n'y en a pas un qui va dire, oui c'est vrai, on se plante, puis on s'est planté sur les européennes,
01:28on s'est planté sur les législatives en France qui se sont plantées quand même.
01:31Alors moi aussi je me suis planté parce que je ne pensais pas que le front républicain fonctionnerait
01:35et je ne pensais pas que les français se suivraient et qu'on signe le vote.
01:38Et là ils se sont plantés sur Donald Trump, mais ils continuent à donner des leçons à tout le monde.
01:40C'est ça en fait ce qu'il veut dire Pascal.
01:41Oui, c'est ce qu'on a expliqué tout à l'heure.
01:43Et surtout, il dit aux français, c'est quand même des gens qui sont sur le service public,
01:46mais personne ne dit rien, et moi je vais vous dire, j'ai un énorme problème.
01:50Je trouve que les français, on ne les écoute pas.
01:52Je suis désolé, on n'écoute pas les français.
01:55Pour moi, je suis désolé, on n'écoute pas les français, on ne les a pas écoutés là.
02:00Parce que, que ce soit aussi bien les gens du Nouveau Front Populaire
02:04que les électeurs du Rassemblement National, on ne les a pas écoutés.
02:08Comme on l'a dit la dernière fois, il y a 20 millions de personnes qui se sont fait flouer.
02:12Je vais prendre aussi notre exemple sur C8, on est le premier talk show de France.
02:16On est la première chaîne de France de la TNT et de loin.
02:20On est même devant les France 5 et une chaîne airdzienne pratiquement tous les jours.
02:24Les français, vous savez combien il y a de gens qui passent sur C8 tous les jours ?
02:285-6 millions ? 5 millions ?
02:30Sur la chaîne ?
02:3140 millions en fait.
02:32Donc voilà, sur la chaîne, et nous, c'est entre 5 et 6 millions.
02:35Mais on s'en fout, on n'écoute pas les français.
02:39Et par contre, il y en a qui peuvent dire ce qu'ils veulent,
02:42ils sont complètement à côté de la plaque.
02:44Il y a de moins en moins de français qui pensent comme eux,
02:46mais eux peuvent tout dire, ils peuvent se planter, et se replanter, et se replanter,
02:50mais tout va bien.
02:510180 20 39 21, vous nous dites ce que vous en pensez du coup de gueule de Pascal Praud.
02:56Gauthier Lebray, vous voulez rajouter quelque chose ?
02:58Moi ce qui me frappe, parce que là c'était sur Patrick Cohen qui fait l'édito de France Inter,
03:02c'est que quand vous écoutez France Inter, on ne peut pas dire qu'il n'y a pas de couleur politique,
03:05on ne peut pas dire qu'il n'y a pas de lignes éditoriales,
03:07on ne peut pas dire que ça ne penche pas à gauche.
03:09Il y a une grille de lecture, et il n'y a pas un matin...
03:13Vous savez, France Inter ne penche pas à gauche, il est allongé à gauche.
03:16Il n'y a pas un éditoire matin où Patrick Cohen va venir vanter,
03:20un candidat de droite va venir vanter, je ne sais pas, l'action de Bruno Rotailleau,
03:24au ministère de l'Intérieur, ça ne peut pas exister.
03:27Donc évidemment qu'il y a une grille de lecture, évidemment qu'il y a une ligne éditoriale.
03:30Le problème qu'on a avec France Inter dans son manque de pluralisme,
03:34c'est que c'est une radio publique, donc payée avec l'argent des français.
03:37Mais d'ailleurs, moi je ne suis même pas pour quoi que ce soit,
03:39ou pour s'en prendre à France Inter, ou payer les subventions ou quoi,
03:42c'est la liberté. Je ne suis pas sûr qu'eux aient le même rapport à la liberté que nous.
03:47C'est tout.
03:48C'est ça, c'est ce que veut dire Pascal Provence.
03:50Moi, que Patrick Cohen, les éditoirs souhaitent...
03:52Bien sûr, pas de problème, exactement.
03:53Très bien, les gens sont libres de mettre France Inter le matin ou de ne pas le mettre.
03:57Ils ont un public, tant mieux pour eux, ils n'ont aussi pas de pub.
03:59Mais c'est aussi un autre sujet.
04:02Après, je ne suis pas sûr qu'eux aient le même amour pour la liberté que nous, c'est tout.
04:07Oui, Olivier d'Artigone.
04:09Moi, j'écoute France Inter, le journal de 7h30.
04:12Ah merde !
04:13Oui, parce que j'ai le devoir.
04:15D'abord, il n'y a jamais de neutralité dans un média.
04:21Il y a toujours un biais, une opinion, et tant mieux !
04:24Chacun peut aller là où il souhaite aller.
04:27Là où j'attends, moi, un effort de réflexion chez eux, c'est qu'ils puissent s'amender,
04:33c'est-à-dire dire, bon, mais ça on ne l'a pas vu, ça on est passé à côté.
04:37Et qu'il n'y ait pas de mépris de classe concernant la base électorale du trumpisme.
04:42C'est-à-dire, on peut reprocher beaucoup de choses, c'est mon cas à Donald Trump,
04:47dont la personnalité, moi, est totalement que je ne supporte pas, je l'exsècre.
04:51Mais j'attends que ces éditorialistes de gauche puissent avoir une réflexion sur le vote Trump.
05:00J'espère qu'ils l'auront, peut-être !
05:02Je pense que Donald Trump, à mon avis, vous n'êtes pas sa tasse de thé non plus.
05:05Ni sa tasse de café, ni sa tasse tout court.
05:08Il prend du coca light.
05:09Très bien, très bien, merci.
05:11On va se retrouver dans un instant, j'aurais des auditeurs là-dessus sur le coup de gueule de Pascal Proulx,
05:15puis j'aimerais avoir l'avis de Fabien Lequeuvre et de Valérie Bénahim,
05:18qui va peut-être se mouiller un petit peu là, je le sens.
05:21Je ne sais pas pourquoi je bouge.
05:22Je le sens, peut-être, je dois me tromper, mais je le sens.
05:2401 80 20 39 21.
05:26Si vous voulez vous mouiller un peu plus Valérie Bénahim,
05:28appelez-nous directement au stand-up, vous dites que vous vous appelez Sabrina,
05:32vous m'envoyez du pâté.
05:33Allez, à tout de suite.
05:3516h, 18h.
05:36Serrez la nana sur Europe 1.