Valérie Benaïm a réagi au coup de gueule de Pascal Praud à propos de l'édito de Patrick Cohen. Pour elle, Patrick Cohen, et d'autres journalistes anti-Trump, ne voient pas que "l’électorat trumpiste est aussi un électorat français". Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete
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00:00Quand on allume France Inter, on sait ce qu'on vient écouter, et on vient le chercher.
00:03De même que quand on va écouter une autre radio, etc.
00:06Moi ce qui me gêne en revanche, c'est quand on passe de ce qui devrait être l'analyse,
00:11à la condescendance. C'est-à-dire que ce n'est plus de l'analyse,
00:14il y a une forme de paternalisme, de condescendance,
00:18et on n'est plus dans l'analyse.
00:22Et moi je pense que ces journalistes doivent se réveiller.
00:26Moi qui mets très haut mon amour pour ce métier et pour le journalisme,
00:30je pense qu'il faut qu'ils se réveillent, parce qu'ils ne voient pas
00:32que ce qui se passe aux Etats-Unis et que l'électorat trumpiste,
00:36c'est aussi un électorat français. Et ça, ils ne le voient pas arriver,
00:39et ils vont encore aller dans le mur en se mettant des œillères.
00:42Parce que comme ils ne le souhaitent pas, ils ne veulent pas le décrypter,
00:45ils ne veulent pas l'analyser, ils ne veulent pas en parler.
00:47Aujourd'hui, Philippe Labreau, dans le Figaro, a une expression géniale,
00:51il dit « Trump a vu venir les gilets jaunes américains ».
00:55C'est une belle expression.