Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de la victoire écrasante de Donald Trump face à Kamala Harris dans la course à la Maison Blanche.
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00:00J'ai vraiment envie de discuter avec les auditeurs d'Europe 1, appelez-moi, appelez-nous 0180 2039 21.
00:11J'ai envie de discuter de ce qui s'est passé cette nuit avec la victoire de Donald Trump.
00:14On va en parler dans un instant, on va parler aussi de ce qui va changer bien sûr pour nous les Français avec cette victoire de Donald Trump.
00:20Quelles sont les relations entre Donald Trump et Emmanuel Macron ?
00:25Quel va être le sort de l'Ukraine ? Parce que comme je me suis dit, il y a pas mal de choses qui vont changer.
00:31Est-ce qu'il y a un Trump français aussi ?
00:32Et ça a déjà changé. Est-ce qu'il y a un Trump français exactement ? Vous nous appelez 0180 2039 21, en tout cas, c'est quand même incroyable ce qui s'est passé.
00:40Alors on va réécouter plein de choses, bien entendu. Vous avez vu que Pascal Praud ce matin, il a dénoncé le wokisme, c'est comme moi.
00:48J'aimerais bien qu'on écoute Pascal Praud. Quand il dit, je voudrais revenir sur l'édito, il explique que Donald Trump qui est allé sur le terrain pour constater directement les réalités des Américains, c'est peut-être pour ça qu'il a gagné.
01:00Et c'est vrai qu'il a fait un travail exceptionnel, on ne va pas se mentir.
01:04Les images étaient fortes hier. Il y a notamment au même moment Kamala Harris qui est en plein meeting et qui est avec Beyoncé etc.
01:13Et dans la même séquence, on a Donald Trump dans un McDonald's en train de vendre des frites.
01:17Au même moment, ça se percute. Evidemment que ça se percute.
01:20En plus, on va parler de la victoire. Ce n'est pas une petite victoire, c'est une déculauté.
01:27Comme a dit Louis Sarkozy, c'est incroyable ce qu'il a dit.
01:31On explique depuis 8 ans que Trump est un raciste, on lui met en face de lui une femme de couleur et elle récolte 20% de moins du vote noir que d'habitude.
01:40Ce n'est pas une défaite, c'est une humiliation. Il n'a pas tort.
01:44Vous savez, à Dearborn, qui est dans le Michigan, la plus grande ville à majorité arabe.
01:48Dearborn.
01:49À Dearborn, c'est-à-dire à 10 kilomètres d'ici.
01:54C'est une ville dans le Michigan.
01:57Mais je sais ce que vous allez dire. J'ai eu mes amis. J'ai eu plein d'amis à moi.
02:01Qui habitent à Dearborn.
02:03Qui habitent à Dearborn.
02:05C'est la plus grande ville à majorité arabe des États-Unis.
02:08Et bien Trump a terminé en tête.
02:10Mais bien sûr.
02:11Pour deux raisons.
02:12Un, les positions jugées pro-israéliennes de Kamala Harris, alors que Donald Trump a joué l'ambiguïté jusqu'au bout.
02:19Et il est d'ailleurs plus pro-Netanyahou que pro-Israël.
02:22Et ensuite, le wokisme. Le wokisme qui est aussi rejeté par la communauté musulmane.
02:26Exactement.
02:27J'ai eu plein de potes musulmans qui habitent aux États-Unis.
02:30Et qui n'ont pas plus du wokisme.
02:31Ils m'ont dit exactement ce que vous venez de dire.
02:33Gautier Lebray, quel génie.
02:34Merci.
02:35Ils m'ont dit le wokisme, c'est éliminatoire pour nous.
02:38Il avait aussi comme thème de campagne l'inflation.
02:41Et ça c'était très important.
02:42Le pouvoir d'achat.
02:43Il danse bien.
02:45Il a compris la paupérisation des classes moyennes américaines.
02:49Et c'est pour ça qu'il a choisi ce vice-président-là qui en vient.
02:54Qui vient des classes ouvrières, des classes laborieuses.
02:57Et de ceux qui ne peuvent pas terminer le mois.
03:00Et donc il s'est devenu le candidat du pouvoir d'achat face à la candidate du wokisme.
03:04Mais comme l'a dit Pascal Praud ce matin, il est allé contre la bien-pensance.
03:09Et il a gagné.
03:10Et moi ce que j'ai aimé dans ce qui s'est passé, c'est que le peuple a toujours raison.
03:16C'est tout.
03:17Et ça prouve bien que le peuple et la population a toujours raison.
03:21Et ce sont eux qui décident.
03:23Et c'est ça que j'ai aimé.
03:24Écoutez ce que dit Pascal Praud qui dénonce le wokisme.
03:27Les mêmes éditorialistes sur les questions identitaires pensent que le wokisme est un progrès.
03:32Ils estiment le rejet massif de ces idées portées par une classe médiatique coupée de la réalité du terrain.
03:38Ce qui est vrai aux Etats-Unis est aussi vrai en France.
03:41Ou de France Inter à France Télévisions en passant hélas par les cabinets ministériels.
03:46Le wokisme est infusé à haute dose matin, midi et soir.
03:50Trump a affiché sa détermination à lutter contre l'immigration.
03:54Là encore, il se heurte à la morale dominante chez les intellectuels, les artistes, les écrivains, les journalistes, etc.
04:01Pour qui la seule position moralement acceptable est d'être pro-immigration.
04:08Merci. Alors on était en train de discuter avec les équipes en écoutant Pascal Praud.
04:12Parce que maintenant tout le monde dit qu'on savait qu'il avait gagné etc.
04:14Non, non, non.
04:15C'est très serré moi.
04:16C'est toujours serré.
04:17C'est toujours serré, comme un café.
04:19Merci à Pascal Praud.
04:21Non mais justement, je voudrais revenir sur Pascal Praud.
04:23Pascal Praud qui a quand même raison dans tout ce qu'il dit.
04:26Je suis désolé, mon ami Pascal qui a résumé tout ce qu'on pense ici.
04:31Gauthier Lebray.
04:32C'est lui qui parle là ?
04:33Oui.
04:34Ah d'accord.
04:35Ah oui et Fabien.
04:36Je ne voudrais pas être un censeur.
04:38Juste le talent.
04:41Il est vrai que je ne pense pas que d'ailleurs la presse était pro-Harris.
04:44Je pense qu'elle était surtout anti-Trump.
04:46Elle était d'abord anti-Trump pour plein de raisons.
04:49Oui.
04:50Oui ? La presse était anti-Trump ?
04:51Pas du tout, elle était pro-Harris du coup.
04:53Non mais ça aurait été Harris ou quelqu'un d'autre.
04:56Joe Biden n'aurait pas fait moins bien que Kamala Harris.
04:59Il aurait fait exactement le même score.
05:01Je vous dis, il n'aurait pas fait moins bien.
05:02Je ne sais pas.
05:03C'est difficilement d'être au plus bas.
05:05Elle n'avait que 100 jours de campagne aussi.
05:07Oui mais elle aurait pu être même 100 jours à la campagne.
05:09Elle n'aurait rien fait.
05:10Je vous le dis.
05:11J'entendais un spécialiste des Etats-Unis ce matin qui disait que Joe Biden aurait fait moins bien
05:15parce qu'avec son état de santé, il n'aurait pas tenu les deux mois de plus.
05:19C'est même pas sûr.
05:20C'est même pas sûr parce qu'il n'est pas sur la ligne woke de Kamala Harris.
05:25Et de Tim Walz.
05:26Je pense encore une fois vraiment que c'est ce qui se passe en France là-dessus.
05:30Je ne suis pas d'accord toujours avec le parallèle entre les Etats-Unis et la France.
05:33Mais là-dessus, sur la gauche qui abandonne les classes ouvrières et les classes populaires au profit du wokisme,
05:39c'est exactement ce qui se passe avec Jean-Luc Mélenchon.
05:41On en parlait l'autre jour.
05:43François Ruffin qui s'en va parce que lui, il veut encore parler aux ouvriers comme Fabien Roussel.
05:47Et c'est cette gauche qui abandonne les classes ouvrières,
05:49ce qui devrait être le cœur de son électorat,
05:52au profit d'un wokisme ultra minoritaire dans l'opinion publique.
05:55Et c'est pourquoi il y a ce raz-de-marée plus important.
05:58Vous savez que c'est la première fois depuis 2004
06:00qu'un candidat républicain remporte le vote populaire en termes de voix.
06:04Parce que Donald Trump, quand il est élu il y a 8 ans,
06:07il a les grands électeurs mais il a 3 millions de voix de moins que Clinton.
06:10Là, il est majoritaire aussi en termes de voix.
06:12Il augmente chez les Latinos.
06:14On a dit qu'il fait quasiment 50% des voix chez les Latinos.
06:16On a dit après son meeting à New York avec l'humoriste
06:20qui a fait une blague dégueulasse sur les Porto-ricains,
06:22c'est terminé, il va perdre le vote des Latinos.
06:24Eh bien non ! Pourquoi ? Parce que les Latinos rejettent aussi le wokisme.
06:27Donc c'est vraiment un retour de balance.
06:29Il y a un vote religieux, il faut le dire aussi.
06:31Oui, bien sûr, mais il y a un rejet.
06:33C'est lié.
06:34Aux Etats-Unis, les Etats-Unis sont un des pays
06:37où il y a le plus de religions sur le sol américain.
06:43Et on a dit de Kamala Harris que c'était une candidate anti-chrétienne.
06:45Ses opposants ont dit ça.
06:46Et donc le vote religieux a beaucoup compté aussi pour Trump.
06:49Ce qu'il y a eu, c'est un vote anti-woke.
06:51On va en parler maintenant.
06:53On parlera des relations avec Emmanuel Macron, bien sûr,
06:55et ce qui va changer pour nous en France avec cette élection de Donald Trump.
06:59Et pour moi, il y a quand même le président des Etats-Unis, Donald Trump.
07:05Mais il y a maintenant le maître du monde, c'est quand même Elon Musk.
07:09Il a déjà une mission officielle, il va devoir tailler dans les normes.
07:12Trump lui donne déjà une mission officielle avant même son investiture le 20 janvier prochain.
07:16Il va devoir, un peu comme Ravier Millet, le président argentin,
07:19qui s'était filmé avec une tronçonneuse pour découper toutes les normes en Argentine.
07:23Là, c'est pareil, simplification, et c'est confié à Elon Musk.
07:26Donc il va être déjà investi d'une mission par Donald Trump.
07:29Là, ça y est, c'est le maître du monde.
07:31Regardez, on le voit à l'antenne.
07:32Il a été remercié lors du discours de Trump,
07:34qui a félicité ses prouesses techniques avec cette fameuse fusée
07:37qui a été capable de se reposer quatre minutes de son discours.
07:41Je vais vous dire à quel moment j'ai su que Donald Trump était sûr de gagner.
07:49Je l'ai su au moment où Elon Musk dit je soutiens Donald Trump.
07:54J'ai dit Elon Musk, je peux vous dire, c'est tout sauf un fou.
07:57C'est peut-être le mec le plus malin au monde,
07:59un des mecs les plus intelligents du monde,
08:01si ce n'est peut-être le plus intelligent, en tout cas c'est le plus brillant,
08:03c'est un truc de fou ce mec.
08:05Et Elon Musk n'y serait jamais allé,
08:07Elon Musk, même pour son image, il n'y serait jamais allé.
08:11Elon Musk, vous pouvez tout dire de lui,
08:13sauf que c'est un loser.
08:15Mais souvenez-vous, il n'était pas pro-Trump il y a encore quelques années.
08:18Il était sûr qu'il allait gagner.
08:21Et je peux vous dire, moi, qu'Elon Musk a dit à Donald Trump,
08:25c'est sûr, tu vas gagner, c'est pour ça que je vais te soutenir.
08:28Mais à un moment, c'est vrai que c'était très drôle,
08:30parce qu'à un moment vous aviez quand même, comment ça s'appelle ?
08:34Taylor Swift d'un côté,
08:35et c'est vrai que tout le monde a dit Taylor Swift,
08:37mais tout le monde a résumé Taylor Swift contre Elon Musk.
08:40Non mais les mecs, comment vous voulez ?
08:42C'est pas sérieux, excusez-moi.
08:44Franchement, vous vous rendez compte le soutien d'Elon Musk ?
08:47Le soutien d'Elon Musk, je pense que ça a été très très important pour Donald Trump,
08:51et en plus surtout avec X.
08:53Bah oui, il a utilisé sa plateforme.
08:55Mais c'est vrai que ça a été pour moi un énorme tournant aussi pour Donald Trump.
08:59C'est quand même fou.
09:00Quand vous avez Taylor Swift qui vient avec sa guitare,
09:02et Elon Musk qui vient avec tout son arsenal, c'est pas la même.
09:05Certains démocrates disent que c'est injuste,
09:07parce qu'il s'est servi de X pour faire la promo de Trump,
09:10et il a biaisé les résultats des élections.
09:12Je ne suis pas sûr que c'est ça qui soit déterminant dans le vote des Américains.
09:15Je ne pense pas, mais quand même Elon Musk a joué un grand rôle quand même,
09:17parce que je pense aux Etats-Unis.
09:18D'influence.
09:19Vous savez aux Etats-Unis, tous les Américains rêvent d'être Elon Musk.
09:22Oui, c'est pas la France.
09:23Bien sûr.
09:24Quand on voit une belle voiture passer, on se dit, comment je vais faire pour avoir la mienne ?
09:27Je veux la tienne.
09:28Fabien Lecoeur, oui.
09:29Et puis alors, je pense que la campagne de Kamala Harris
09:33était vieille déjà, la campagne.
09:35Elle a fait la même campagne qu'avait faite Hillary Clinton en 2016.
09:38Face.
09:39Face.
09:40Pourquoi ? Ils ont mobilisé tout Hollywood.
09:41Là, si vous faites la liste de tous les soutiens de Kamala Harris,
09:45c'est que des gens qui ont 50 et 150 millions d'euros sur les comptes.
09:50C'est-à-dire, vous avez Leonardo DiCaprio,
09:52il y avait Barbra Streisand,
09:54Jen Fonda,
09:55Beyoncé,
09:56Eminem,
09:57vous aviez Madonna,
09:58Williams,
09:59les chocolats champions,
10:01Harrison Ford,
10:02Bruce Springsteen,
10:04Bruce qui ?
10:05Springsteen.
10:06Bruce Springsteen.
10:07Il y avait Bruce Springsteen.
10:10Si vous voulez.
10:11C'est le chanteur au string.
10:12Bruce Springsteen.
10:13Taylor Swift, enfin.
10:14Non mais la liste, elle est longue, comme un bras.
10:17C'est-à-dire que...
10:18Pas le vôtre.
10:23Non mais, c'est-à-dire qu'ils ont refait...
10:25Mais oui, c'est la tradition des Etats-Unis.
10:27On sait qu'Hollywood est du côté...
10:29Non mais ça ne marche plus.
10:31Ça ne marche plus.
10:32Comme en France d'ailleurs.
10:34Bien sûr, exactement.
10:35Comme en France.
10:36On a eu des campagnes soutenues par beaucoup d'artistes,
10:38ça ne marche pas.
10:39Vous voulez que je vous dise ?
10:40C'est la première fois qu'un truc arrive aussi vite,
10:43en France, des Etats-Unis.
10:45Mais je vous dis,
10:46l'antiblockisme,
10:48c'est la première fois qu'un truc arrive aussi vite en France.
10:51D'habitude, ça va un petit taux,
10:52avant d'arriver des Etats-Unis.
10:53Là, les Etats-Unis,
10:54et c'est vrai que ça arrive en France,
10:55ça arrive, on le sent,
10:56ça y est, il y a une culture anti-walk qui est en train de se développer.
10:59Et c'est vrai qu'il y a plein de gens qui disent
11:01qu'on n'en peut plus de ces walks.
11:02Alors, on va prendre des auditeurs en ligne,
11:03dans un instant,
11:04018203921,
11:06on va parler d'Emmanuel Macron et de Donald Trump,
11:08des relations.
11:09Il a tweeté tout de suite Emmanuel Macron,
11:10mais même le tweet,
11:11on voit que ce n'est pas très chaleureux.
11:12Très mal terminé,
11:13on va rappeler ce qui s'est passé.
11:14Exactement.
11:15Ce n'est pas très chaleureux.
11:16Donald Trump avait même insulté Emmanuel Macron,
11:17il avait dit qu'il était stupide.
11:24C'est quand même,
11:25vous l'avez dit,
11:26c'est la défaite du walkisme.
11:27La défaite du walkisme.
11:28Exactement.
11:29Défaite au Wauquistan.
11:30Oui, et incertitude aussi pour les femmes,
11:32il faut quand même le dire.
11:33Défaite au Wauquistan.
11:34Il fallait révéler un sujet.
11:35On va en parler dans un instant.
11:36Même le vote des femmes n'a pas baissé,
11:37il a augmenté chez Trump.
11:38Merci.
11:39On se retrouve dans un instant.
11:40Sur Europe 1,
11:41il y a Justine,
11:42il y a Jean-Pierre,
11:43il y a Denis,
11:44et puis il y a Olivier Dardigolle
11:45qui fait partie de l'émission.
11:46Bonjour.
11:47A tout de suite sur Europe 1.
11:48Europe 1,
11:49on marche sur la tête.
11:50Cyril Hanouna.
11:51On marche sur la tête sur Europe 1
11:54et c'est vrai qu'on va faire une livraison de gaviscons
11:56pour Olivier Dardigolle.
11:59Il est entré dans le studio tout à l'heure,
12:01de manière très drôle, Olivier,
12:02il a fait bonjour.
12:03Bonjour.
12:04Dardigolle est avec nous,
12:05Fabien Lequeuvre est là,
12:06bien sûr Valérie Bénahim est là,
12:08et bien sûr Gauthier Lebré,
12:10l'excellentissime.
12:12Franchement,
12:13c'est incroyable de vous voir aujourd'hui.
12:15On a eu une longue discussion ce matin.
12:17Je vous appelle pratiquement tous les jours
12:18et je vous écris à 4h du matin, Gauthier.
12:20Je me suis réveillé,
12:21parce que c'est vers 16h auquel je me réveille.
12:23Premier texto qui apparaît sur mon téléphone,
12:26le vôtre.
12:27Et alors, vous étiez heureux ?
12:28Très heureux.
12:29Très heureux, évidemment.
12:30Quand je vous lis, je suis très heureux.
12:31Merci, Gauthier.
12:32Vous donnez un peu la tendance de la journée
12:33et de l'émission du jour.
12:35Qui allait ramasser ?
12:36Qui allait pouvoir parler ?
12:38Bien sûr.
12:39Gauthier Lebré,
12:40on va voir vos paroles aujourd'hui.
12:41Vous nous appelez 01-80-20-39-21.
12:43J'aimerais bien qu'on prenne des auditeurs en ligne
12:44avant de parler de la relation entre Emmanuel Macron
12:47et Donald Trump.
12:48Très compliquée.
12:49Très compliquée.
12:50Et on parlera bien sûr de ce qui va se passer pour la France.
12:53On a quand même une petite crainte pour l'Europe
12:55qui risque de vraiment avoir son nom de vieux continent
13:00plus que jamais.
13:01Il est clair.
13:02Le programme, c'est en ligne.
13:03America First.
13:04Exactement.
13:05America First, c'est-à-dire l'Américain.
13:07En première.
13:08En première.
13:09Avant les autres.
13:10Exactement.
13:11Nous, on va rester en économie.
13:12On va rester en économie.
13:16Denis est avec nous sur Europe 1.
13:19Merci, Denis.
13:20Merci d'être là.
13:21Denis ?
13:22Bonjour, Cyril.
13:23Bonjour, Valérie, Olivier.
13:24Bonjour.
13:25Très bien.
13:26Merci, Denis.
13:27C'est également à Gauthier aussi.
13:28Ah ben c'est bon.
13:29Bonjour, Denis.
13:30Bonjour, Denis.
13:31Merci.
13:32Quel bonheur.
13:33Denis, merci d'être avec nous sur Europe 1.
13:34Vous êtes entrepreneur.
13:35Vous habitez aux Etats-Unis ?
13:36Oui, j'habite à…
13:38Oui, j'habite à…
13:3910 minutes de West Palm Beach.
13:40West Palm Beach.
13:41Oui, je sais.
13:42Vous parlez anglais ?
13:43Vous parlez anglais, Denis ?
13:44Oui, je parle un peu.
13:45Oui, moi aussi.
13:46Comment allez-vous ?
13:47Je sais que vous le savez.
13:48Comment allez-vous, Denis ?
13:49Très bien, merci.
13:50Où êtes-vous ? Dans la cuisine ?
13:51Non, je suis dans mon bureau.
13:52Merci, Denis.
13:53On prend un cours.
13:54On prend un cours.
13:55On prend un cours.
13:56On prend un cours.
13:57C'est une école.
13:58C'est une école.
13:59C'est une école.
14:00C'est une école.
14:01C'est une école.
14:02C'est une école.
14:03C'est une école.
14:05Merci, Denis.
14:06On prend un cours d'anglais ou on est passés pour…
14:09Mais non, je suis con.
14:10Pour s'amuser un petit peu.
14:11Franchement, merci, Denis, d'être avec nous sur Europe 1.
14:13Vous habitez aux Etats-Unis depuis…
14:14Non, c'est mon plaisir.
14:15Vous habitez aux Etats-Unis depuis 30 ans.
14:1831 ans.
14:1931 ans, d'accord.
14:20Plus précisément…
14:21Si je vous raconte un petit peu mon parcours, vous allez rigoler, mais ça, ce sera pour
14:24un autre jour.
14:25Vous nous le raconterez avec grand plaisir.
14:26Vous savez, nous, on est là tous les jours, 16h-18h.
14:28Justement, vous qui habitez là-bas, vous…
14:32Franchement, Denis, de là-bas, en tout cas, moi, tous les gens qui habitaient là-bas
14:36me disaient, c'est sûr et certain, c'est Trump qui va passer.
14:41Oui.
14:42Et moi, je n'en avais aucun doute.
14:44Moi, je pense que déjà, les démocrates, la plus grosse erreur que les démocrates
14:49ont faite, c'est que Biden ne se retire pas en 2022 et qu'il n'ait pas des primaires.
14:56Je suis d'accord.
14:57Et qu'ils ont sorti Sleepy Joe et qu'ils l'ont remplacé avec Kamala Harris.
15:06Et donc, ça, ça a été une grosse erreur de leur part.
15:09Parce que, ce que je disais tout à l'heure, je disais, moi, je ne suis pas sûr que Joe
15:12Biden aurait fait beaucoup moins que Kamala Harris, je vous le dis.
15:15Les démocrates, ils ont gagné dans leur fièvre, mais ils n'ont rien gagné de plus.
15:20Ils s'en sont rendus compte au premier débat télévisé.
15:23Bien sûr.
15:25Et après le premier débat, ils se sont dit, ça va être une débat, donc il vaut mieux.
15:29Donc, ils lui ont mis, littéralement, il y avait Nancy Pelosi, Chuck Schumer
15:34et puis Barack Obama qui ont mis la pression.
15:36Ils lui ont dit, ou alors tu sors d'une manière correcte ou alors on te vient.
15:41Donc, ils sont sortis et ils ont mis une personne qui n'a rien fait pendant quatre ans.
15:47Et qui n'avait pas fait un mauvais débat.
15:49Non, non, elle n'avait pas fait un mauvais débat.
15:51Elle n'a pas fait un mauvais débat.
15:52Elle n'a pas fait un mauvais débat.
15:53C'est la stratégie woke qui n'a pas marché.
15:54C'est la stratégie woke, exactement.
15:55On est d'accord, Denis, c'est quand même un vote anti-woke.
16:01Oui, je pense que c'est un vote anti-woke, mais il n'y a pas simplement que ça.
16:05Il faut voir l'inflation que nous avons ici aux Etats-Unis.
16:08C'est ça, la classe populaire, exactement.
16:10Il y a tout qui monte.
16:11Tout le monde le dit.
16:12Lorsque vous allez au restaurant ici, vous vous en tirez pour 100 euros à deux.
16:19C'est n'importe quoi.
16:21Lorsque vous prenez, moi je vois, lorsque je prends mon déjeuner,
16:26entre moi et mon associé, on s'en tire pour 40 euros.
16:30Et c'est quoi ? C'est des sandwiches, c'est des...
16:33Je ne vais pas dire que ce n'est pas du McDo, mais on a différentes marques.
16:38Mais on s'en tire pour 40, 50 euros pour le déjeuner à deux.
16:45C'est fou, je veux dire, c'est fou.
16:46Et ça, c'est sur les pourboires.
16:47C'est sur les pourboires.
16:48Parce que maintenant, les pourboires, ils ont augmenté à 20%.
16:51Alors qu'auparavant, c'était du 15%.
16:53Ils ont augmenté à 20%.
16:55Et puis, ils vous demandent...
16:57Ou alors, pour tous les gens qui vont aux Etats-Unis,
16:59faites très attention, parce que les pourboires, en règle générale,
17:04ne sont pas inclus sur la note qu'ils vous donnent.
17:08Mais bien souvent, ce qu'ils vous font, c'est qu'ils vous mettent en tout petit
17:12que les pourboires sont inclus.
17:15Et après, en dessous, ils vous mettent en gros.
17:17C'est-à-dire que vous devez rajouter.
17:19Donc, vous allez payer 35% si vous ne faites pas gaffe.
17:22Je peux vous dire, 35%, ça fait mal.
17:25Denis, vous avez voté pour Donald Trump ?
17:27Oui.
17:29Vous étiez content.
17:31Vous étiez heureux, donc, ce matin.
17:33Enfin, cette nuit.
17:34Je n'ai pas dormi de la nuit.
17:36Moi non plus, Denis.
17:38On aurait dû s'appeler.
17:40Ben ouais, ouais.
17:44On aurait dû appeler ensemble Gauthier.
17:48Ben oui, exactement, Gauthier Lavoie, on aurait dû l'appeler ensemble.
17:51Denis, en tout cas, merci de nous avoir appelé.
17:53Denis, vous pouvez nous appeler quand vous voulez, même si vous êtes aux Etats-Unis.
17:57Vous pouvez nous appeler sur n'importe quel sujet.
17:59J'avais essayé de vous appeler sur C8.
18:04Vous avez même envoyé un cadeau, je ne sais pas si vous l'avez reçu.
18:07C'est quoi ?
18:09Un maillot de Miami Dolphins avec ton nom et votre année de naissance.
18:14C'est incroyable, Denis. Je vais essayer de le retrouver.
18:16Vous avez vu ? C'est incroyable.
18:17Je vais essayer de le retrouver.
18:18Merci, Denis.
18:19Vous venez me voir quand vous voulez si vous êtes en France.
18:21Je me rappellerai de vous.
18:22En principe, je dois venir avec ma femme qui est portoricaine.
18:26Je dois venir avec elle vers la période de Noël.
18:29Vous venez me voir.
18:31On va organiser ça avec les équipes en off.
18:33Comme ça, vous venez me voir dès que vous venez en France.
18:35Ça me fera bien plaisir.
18:36Merci, Denis, d'avoir été avec nous sur Europe 1.
18:38Merci beaucoup, Denis.
18:39Continuez à faire du bon boulot.
18:41Merci, Denis.
18:42On essaie en tout cas.
18:43Ça fait plaisir.
18:44Je vous écoute tous les jours.
18:46Merci, Denis.
18:47J'ai hâte de vous voir.
18:49C'est bon boulot de la part de Gauthier.
18:50Gauthier, je l'adore.
18:51Ça nous fait un point commun en plus, Denis.
18:56Merci, Denis.
18:57Merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
18:59On va se retrouver dans un instant.
19:01Vous nous appelez 01 80 20 39 21.
19:03On va parler aussi des relations.
19:06Vous allez voir Donald Trump et Emmanuel Macron.
19:08Qu'est-ce que ça va changer pour nous en France ?
19:10Je pense que ça va changer pas mal de choses.
19:12Ça n'aurait rien changé si ça avait été Kamala Harris.
19:14Mais là, ça va secouer un peu.
19:16On en parle dans un instant.
19:2316h41 sur Europe 1.
19:25On est bien sûr en direct.
19:26Merci d'être avec nous.
19:27Vous nous appelez 01 80 20 39 21.
19:29J'aimerais bien avoir le sentiment d'Olivier Dartigold
19:33qui est actuellement sous perfusion
19:35après la victoire de Donald Trump.
19:37Avant qu'il ne passe au bloc opératoire.
19:39J'aimerais bien avoir son sentiment sur cette victoire
19:43que j'avais annoncé.
19:44Vous voulez que je vous dise ?
19:45Olivier Dartigold, j'ai fait ça parce que je vous aime beaucoup.
19:48J'ai voulu vous préparer.
19:49Ça fait des semaines et des jours que je vous dis
19:51qu'il y a 0% de chance pour que Kamala Harris gagne.
19:54Et tous les jours, je vous ai préparé.
19:56C'était parce que je vous aime bien.
19:57Je n'avais pas envie que vous preniez un trop gros shot.
20:01Est-ce que, cher Cyril, je suis un tubé ventilé ?
20:03Oui.
20:04J'ai fait une matinée Gaviscon.
20:06Vous prenez un peu de malox ?
20:08Oui.
20:09Je comprends très bien ce qui s'est passé
20:10parce que nous en avons tous les jours aussi
20:13les échos avec les auditeurs que nous prenons à l'antenne.
20:16Exactement.
20:19Pour autant, je comprends ce vote.
20:21Ce qui le nourrit.
20:22Les processus en cours, électoraux, sociaux.
20:24Mais je n'aime pas la personnalité de Trump.
20:28Vous voulez peut-être un petit biroka ?
20:30La manière dont il fait de la politique,
20:32il y a certains aspects que je trouve exécrables,
20:34profondément dégueulasses même, je vais vous le dire,
20:37par rapport à certains moments de sa campagne.
20:39Ce sont des choses qui me révulsent totalement.
20:41Et je pense qu'on peut encore avoir la possibilité de le dire.
20:45Pour autant, c'est une défaite cuisante
20:48pour une gauche insincère américaine,
20:50comme il y a une gauche insincère française,
20:53qui est dans l'incapacité de capter la colère,
20:56la dignité populaire,
20:58qui va donc chercher, avec le bulletin de Trump,
21:01une issue, un espoir, un imaginaire politique.
21:05Je suis très préoccupé par rapport à ce que cela peut donner,
21:09pour l'avenir.
21:10Mais pour autant, je respecte ce vote profondément.
21:14Merci.
21:15Oui, moi je vous écoute, je vous aime bien tous, etc.
21:17Mais il y a quelque chose qui, pour moi, est douloureux aujourd'hui.
21:20Ah oui ?
21:21Oui, oui.
21:22On va te donner lui un petit cachet.
21:23Non, non, mais je le dis.
21:24Après, j'ai essayé de l'exprimer de la manière la plus sincère possible.
21:27Il y a des choses dans la personnalité de Trump,
21:30et la manière dont il fait de la politique,
21:32et la manière dont il peut attraper justement ce ressenti populaire,
21:36pour en faire un vote d'adhésion,
21:38qui me posent problème sur le plan même de,
21:40si ce n'est de la moralité, de l'éthique politique,
21:42de voilà, je ne vais pas revenir sur certains moments de sa campagne.
21:45Bon, mais voilà, nous en sommes là.
21:47Et c'est la faute aussi de la gauche qui ne produit plus rien.
21:50C'est une défaite culturelle pour la gauche.
21:52C'est vrai ce que dit Julie.
21:54La sincérité.
21:55Très juste.
21:56S'il vous plaît, s'il vous plaît.
21:57Voilà, j'ai fini l'émission.
21:58On est tous contents d'avoir Olivier d'Artigol,
22:00qui dit souvent des vérités.
22:02Voilà, maintenant aujourd'hui, on va être gentils avec lui,
22:05les chéris.
22:06Quand moi j'ai un ami qui est dans le mal,
22:08qu'est-ce que je fais ?
22:09Je ne suis pas là pour l'enfoncer.
22:10Oui, mais vous ne m'avez pas appelé ce matin.
22:12Vous voulez que je vous dise le sms que vous m'avez envoyé ce matin ?
22:14Qu'est-ce que c'est ?
22:15Non, mais je vous dis, voilà.
22:16Je n'ai pas eu mon petit sms, moi, ce matin.
22:17La neige d'Olivier, elle est partagée à la fois.
22:19Oui, oui.
22:20Je voudrais juste dire, quand j'ai un ami qui est dans le mal,
22:22et Olivier d'Artigol, je le considère aujourd'hui comme un ami.
22:24Quand j'ai un ami dans le mal, non.
22:26Non, oh que non, je ne l'enfonce pas.
22:28Oh que non.
22:29Je lui tends un bout de bois et je le sors des sables mouvants.
22:31Comme dans la chèvre.
22:32Voyons pas.
22:33Vous vous enfoncez, père.
22:36Voilà, je vous le dis et je le ferai toujours.
22:38Olivier d'Artigol, je le ferai toujours.
22:40J'ai l'image.
22:41Parce que vous êtes mon ami.
22:42Que vous le vouliez ou non.
22:43J'ai l'image.
22:44J'ai pas eu de texto ce matin.
22:45Non mais non.
22:46Il vaut mieux.
22:47Il vaut mieux pour vous.
22:48Il vaut mieux pour vous.
22:49Vous savez que vous étiez fragile.
22:50Il vaut mieux pour vous.
22:51Et donc je suis là.
22:52Si vous avez besoin de quoi que ce soit, je suis là.
22:53Si vous voulez même dormir à la maison ce soir,
22:55on pourra se refaire l'élection américaine cette nuit.
22:58Je vais mettre le replay.
23:00Je vous l'appelle s'il va aller qui tombe.
23:02On se refasse un soiré avec Thomas.
23:04Allez.
23:05On va parler de plein de choses, bien entendu.
23:07Dans l'émission, dans un instant,
23:09des relations entre Emmanuel Macron et Donald Trump.
23:11On va parler aussi, est-ce qu'il y a un Trump français ?
23:13Ça, c'est intéressant.
23:14Et puis, on reviendra aussi sur les médias français,
23:16largement pro-Harris.
23:18Anti-Trump.
23:19Gauthier a raison.
23:20Anti-Trump, donc pro-Harris.
23:21On ne va pas raconter d'histoire.
23:23On vous a pris plein d'extraits.
23:24Vous allez voir, c'est assez incroyable.
23:26Ce matin-là, je peux vous dire que là,
23:28sur France Inter, à mon avis, à la buvette,
23:31à du beau café,
23:32je peux vous dire que c'était croissant gamine ce matin.
23:35D'ailleurs, on a entendu quelque chose de lunaire sur France Inter ce matin.
23:38On a entendu que Kamala Harris a perdu
23:40parce que c'est une femme et parce qu'elle est noire.
23:42Non, elle a perdu parce qu'elle a fait les mauvais choix.
23:44Parce qu'elle n'a pas parlé de ce qui intéresse les classes populaires américaines,
23:49c'est-à-dire l'inflation,
23:50et que Donald Trump, alors qu'il est milliardaire,
23:52donc ça peut sembler un pardon,
23:53est devenu le candidat des classes populaires.
23:55C'est ça qui est fou.
23:56De lutte contre l'inflation.
23:57C'est ça qui est fou.
23:58Et en face, on préfère le hawkisme au sujet populaire,
24:01comme le disait Olivier aussi à l'instant.
24:02Il y a Nathalie qui est avec nous.
24:04Nathalie, c'est Notre-Dame de Haute-Savoie.
24:06Merci, Nathalie.
24:08Quand je serai fatigué de dormir.
24:11Merci, Nathalie.
24:12Volonté.
24:13Merci d'être avec nous, Nathalie.
24:16Nathalie, on rigole beaucoup aujourd'hui,
24:18parce que c'est tellement une défaite du hawkisme
24:22que ça nous fait rire dans le studio.
24:24Et c'est vrai que c'est ça que Gauthier et moi,
24:27on s'appelait tout à l'heure,
24:28on riait à gorge déployée.
24:30Oui, Nathalie.
24:32Dites-nous ce que vous vouliez dire.
24:34Eh bien, moi je suis tout à fait satisfaite de l'élection de Donald Trump.
24:39Il a eu un premier mandat qui, malgré tout,
24:42s'est pas mal passé.
24:44Il a quand même fait ses preuves.
24:47Après, c'est pas le grand méchant loup, Donald Trump.
24:52Et comme je le disais tout à l'heure à la personne qui m'a répondu,
24:56j'ai la faiblesse d'être en admiration
25:00devant les gens qui savent faire de l'argent,
25:03qui sont industriels, animateurs télé, animateurs radio.
25:08J'ai la même faiblesse.
25:14Moi je vais vous dire, c'est pas vrai.
25:17Je suis pas là-dedans, mais bon...
25:19Nathalie, j'adore Nathalie.
25:22Il a quand même fait ses preuves au niveau de ses affaires.
25:27Je pense que c'est quelqu'un qui est très attaché.
25:30Oui, il a eu quelques banquerontes.
25:31Comment ?
25:32Il a touché tout le monde à des banquerontes.
25:34Il s'est relevé, Donald Trump.
25:37Il s'est toujours relevé.
25:42Il a quand même Elon Musk à ses côtés.
25:46Après son discours sur les femmes,
25:49on va peut-être arrêter d'en parler.
25:52Faisons-lui confiance à Donald Trump.
25:55Moi j'ai remarqué un truc avec Donald Trump,
25:57lors de sa première investiture.
25:59Il dit énormément de choses, il va très très loin.
26:02Et en vrai, quand il arrive au pouvoir,
26:04c'est ce qu'on a vu avant Joe Biden,
26:08le curseur le baisse un petit peu.
26:11Je suis désolé, la Suisse est sur beaucoup de choses.
26:13Pas forcément sur le social, je suis d'accord.
26:15Il a baissé le curseur sur pas mal de domaines.
26:18Sur les femmes, c'est un vrai souci,
26:19et notamment sur les lois anti-avortement.
26:21Il a mis que des juges anti-avortement à la Cour suprême.
26:24Je rappelle qu'il y a certains états où on ne peut pas avorter,
26:26même si c'est à l'enfant issu d'un viol.
26:30Nathalie, vous lui ajoutez quelque chose ?
26:33Non, moi je ne partage pas la vie de Valérie Benaym.
26:42Enfin voilà, je voulais juste ajouter quelque chose.
26:46Dites-moi.
26:47Si Olivier a trop mal, j'ai un petit stock de paracétamol.
26:53Merci Nathalie.
26:54Mettez-en pour Benaym aussi.
26:58D'accord, je vous ferai passer tout ça.
27:01Merci, il est tellement sympa Olivier.
27:03Il faut s'occuper de moi sur la semaine qui vient alors.
27:05Elle n'est pas là votre femme en ce moment ?
27:06Si, elle est arrivée.
27:07Elle va avoir du boulot.
27:09Oui, mais votre Trump alors.
27:11J'ai un problème à la maison.
27:14Je vais lui envoyer Tom Sawyer, c'est l'Amérique.
27:19Merci Nathalie.
27:23Je vous embrasse fort Nathalie.
27:24Merci d'avoir été avec nous.
27:26On a Jean-Pierre qui est avec nous de Lyon.
27:29Bonjour Jean-Pierre.
27:31Bonjour Cyril, bonjour l'équipe.
27:33Bonjour.
27:34Alors Jean-Pierre, je sais que vous êtes comme moi depuis ce matin, vous buvez du petit lait.
27:38Je bois du petit lait, je fais des claquettes depuis ce matin.
27:43Jean-Pierre, je n'en ai pas dormi de la nuit, tellement j'ai ri.
27:46Je vous jure, parce que je voyais la tête des journalistes se décomposer.
27:50Jean-Pierre, je vous jure, je n'en ai pas dormi de la nuit, je riais tout seul dans mon lit.
27:53Vraiment.
27:54Et j'ai dû appeler Gauthier Lebray pour partager avec quelqu'un à 4h du matin.
27:56Jean-Pierre, on vous écoute.
27:59C'est exactement ça.
28:00Et quand on lit toutes les déclarations, je rigole.
28:06Et en même temps, ça montre vraiment, si je prends ces gens de gauche et surtout les filles,
28:10j'en ai pris trois.
28:11Je prends Caron qui explique que ce n'est pas Trump qui a gagné, c'est Harris qui a perdu.
28:16C'est jamais les autres qui gagnent.
28:18Ils trouvent toujours quelque chose.
28:20Toujours quelque chose.
28:23Je prends Clémentine Autain.
28:24Alors là, c'est encore pire.
28:28Les Américains ont choisi un vieux milliardaire.
28:34Le puissant mouvement féministe principal levier de résistance n'aura pas suffi.
28:42Et puis ma préférée, c'est Panot.
28:45Alors là, je rigole et j'ai une petite pensée pour Olivier.
28:48Parce que là, si vous avez lu la déclaration LFI,
28:51qui explique que seule la gauche radicale peut gagner.
28:55Et donc là, c'est des tacles avec les socialistes et les Verts.
28:58Donc là, je pense qu'on n'a pas fini de jouer des claquettes.
29:02Mais tout ça, surtout pour dire que...
29:06Parce que Trump...
29:07Ce qui est fou, c'est que dans tout ça, ces gens-là oublient la démocratie.
29:12C'est ça, je suis d'accord avec vous.
29:14J'adore.
29:15Et Jean-Pierre, viens, ils ont eu son.
29:17Jean-Pierre, vous avez dit qu'ils ont le seum, c'est très drôle.
29:20C'est ça, c'est la fin.
29:22C'est la fin de tous les hismes.
29:24Mais il faut l'accepter, c'est la démocratie.
29:26Tout le monde est en train de nous expliquer que les Américains se sont trompés.
29:29Ils ont voté et en plus, ils le connaissent.
29:31Mais c'est ça, vous avez raison Jean-Pierre, c'est ça qui est fou.
29:34On est en train de nous expliquer...
29:36Pourquoi je rigole en fait, Jean-Pierre ?
29:38Parce que je fais quand même une analogie avec la France, bien entendu.
29:41Et c'est vrai qu'on nous explique toujours...
29:43En France, on n'arrête pas de nous expliquer pour qui il faut voter,
29:46pour ce qu'il faut regarder, ce qu'il faut écouter,
29:48ce qu'il faut aller voir au cinéma,
29:50ce qu'il faut regarder à la télé, comme je l'ai dit.
29:53Et ils nous ont même expliqué pour la plupart des médias
29:55qu'il fallait voter si on est Américain.
29:57Ils nous l'ont dit depuis le début, il ne faut pas voter Trump.
29:59Attention, faites attention.
30:01Et vous avez vu, tous les Français,
30:03tous les médias français, à part certains,
30:05vraiment à la marge,
30:07disaient tous, il ne faut pas voter pour Trump.
30:09Alors vraiment, il faut voter Harris,
30:11il faut voter Harris, il faut voter Harris.
30:13On voit encore une fois...
30:15Il y a beaucoup de Français aux Etats-Unis
30:17qui regardent les médias français.
30:19On voit encore une fois comme les médias
30:21ont su mobiliser les troupes,
30:23puisqu'ils ont fait tout le contraire de ce qu'ils leur ont dit,
30:25une fois de plus.
30:27C'est ça. Et si on fait le parallèle,
30:29justement, avec la France, en fait, ce qui leur fait peur,
30:31c'est de se dire, tiens,
30:33quelqu'un qui aujourd'hui est élu,
30:35qui met en avant
30:37ses compatriotes,
30:39avec l'American First,
30:41qui privilégie
30:43l'économie américaine
30:45avant les étrangers, qui veut
30:47limiter
30:49l'immigration, en fait, je pense que c'est ça
30:51qui les fait flipper, c'est de se dire,
30:53aïe, ils risquent de montrer que ça peut marcher.
30:55Voilà. Nous, on est là
30:57à vouloir donner des bonbons,
30:59alors que...
31:01Après, il y a quand même
31:03une grosse différence, malheureusement,
31:05avec la France et ce qu'il fait,
31:07parce qu'il y a la question, est-ce que demain, on peut avoir un Trump français ?
31:09On n'aura jamais un Trump français.
31:11Parce que là,
31:13Trump est élu, qu'est-ce qui se passe aux Etats-Unis ?
31:15Toute l'administration
31:17Biden dégage.
31:19Et Trump met ses gars.
31:21Or qu'en France, peu importe qui est élu,
31:23le souci que l'on a, et c'est ça
31:25qui fait qu'on n'y arrive pas,
31:27c'est que les hauts fonctionnaires sont toujours là.
31:29Exactement.
31:31Et ça ne bouge pas. Vous avez raison, Jean-Pierre, très intéressant
31:33ce que vous venez de dire. Merci, Jean-Pierre, d'avoir été avec nous sur Ropin.
31:35J'adore quand vous nous appelez.
31:37Allez, reprenez un petit verre de p'tit lait.
31:39Un petit verre de p'tit lait pour moi.
31:41C'est pour moi celui-là, Jean-Pierre.
31:43C'est pour moi celui-là, Jean-Pierre. Je vous embrasse fort.
31:45On se retrouve dans un instant sur Ropin.
31:47On va parler de la suite, bien entendu, des relations entre Emmanuel Macron
31:49et Donald Trump, à tout de suite.