Cyril Hanouna - «Le RN est tellement puissant que de toute façon la concurrence ne lui fait que peu d’ombre, alors qu'à gauche la donne est différente», estime Gauthier le Bret

  • il y a 3 heures

Aujourd'hui, dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités reviennent sur les propos de Marion Maréchal ce matin sur Europe 1 et Cnews ou elle indique «qu'aucun parti politique ne peut gagner seul aujourd’hui. Même le RN.»
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

Category

🗞
News
Transcription
00:00Marion Maréchal était ce matin sur Europe 1 et ses news et elle a fait une déclaration qui a fait énormément parler.
00:06Elle a dit aucun parti politique ne peut gagner seul, pas plus le rassemblement national que d'autres. Est-ce que vous voulez qu'on l'écoute ?
00:13Et vous réagissez à ça ? 0-1-80-20-39-21, on va l'écouter puisque ça ne coûte rien, c'était sur Europe 1 et ses news, c'est parti.
00:19Je l'ai toujours dit d'ailleurs, je ne vais pas faire une révélation en vous disant cela, qu'aucun parti politique
00:24ne peut gagner seul, voilà. Pas plus d'ailleurs le rassemblement national que d'autres et donc il y a besoin d'avoir
00:30une diversité de points de vue. Mais qui ne l'a pas compris ça ? Pardonnez-moi. Les exemples étrangers nous le parlent, c'est-à-dire que Marion Maréchal...
00:35Est-ce que Marine Le Pen a compris qu'elle ne peut pas gagner seule ?
00:38J'en suis convaincue, je vous dis, preuve en œil, il y a eu une ébauche de coalition au moment de l'élection législative mais qu'il faut encore
00:42structurer davantage et avancer.
00:45Alors, aucun parti politique ne peut gagner seul selon Marion Maréchal, vous nous appelez 0-1-80-20-39-21, dites-nous ce que vous en pensez.
00:52J'aimerais d'abord avoir l'avis de celui qui m'intéresse le plus, retour de la table, surtout sur cette question, bien entendu, Fabien Lequeuvre.
01:01Mais de tout temps, de toute époque, en 1974,
01:05Giscard d'Estaing remporte les présidentielles parce que Chaband Elmas se retire après le premier tour et il prend les voix de l'UDR à l'époque.
01:11Mais enfin, il se retire après le premier tour.
01:13Parce qu'au second tour il n'y a que deux candidats.
01:15Oui, parce qu'il n'a pas été élu.
01:17Mais les voix...
01:19Mais ce qui est important de comprendre, c'est que les voix
01:21de Chaband Elmas, donc de l'UDR à l'époque, en 1974, se sont reportées sur Valais. Je vais aller à Giscard d'Estaing.
01:26Mais ce n'est pas une alliance.
01:29Mais quand même, l'un a voté pour l'autre.
01:31Justement, je pense que tu viens de donner, Fabien, le meilleur argument qui prouve que Marion Maréchal, pour moi, se trompe.
01:38Marine Le Pen peut gagner seule.
01:40Parce que justement, c'est une élection à deux tours.
01:42Au suffrage universel direct et majoritaire, le suffrage présidentiel.
01:46Et comme tu l'as très bien dit, au second tour il n'y a que deux candidats.
01:49Et forcément, les voix de Marion Maréchal iraient de facto sur Marine Le Pen et pas sur Jean-Luc Mélenchon.
01:55Donc Marine Le Pen n'a même pas besoin de faire d'alliance.
01:58Au second tour, elle capte les voix de Marion Maréchal, d'Éric Zemmour, d'Éric Ciotti, ou que sais-je.
02:02Ce n'est pas aussi simple, je ne crois pas.
02:04Donnez-moi un exemple des précédentes présidentielles.
02:07Il y a toujours eu un report de voix qui a donné un message.
02:11Il y a eu un message pour dire, voilà, j'appelle Jacques Chirac.
02:16Il n'a pas fait d'alliance avec personne.
02:18En 88, par exemple, quand il n'a pas gagné, il a donné ses voix à un autre.
02:21Chirac, non seulement, il n'a pas fait d'alliance en 95, mais il s'est pris à un dissident qui s'appelait Édouard Balladur.
02:25C'est sur Kenji, là, et Mylène Farmeuil.
02:27Il dit n'importe quoi.
02:29Non, je ne suis pas certain, ce n'est pas une science exacte.
02:31Regarde 95, il se prend Balladur contre lui, le parti est morcelé, et il est président de la République.
02:36Donc il n'a pas besoin d'alliance du tout.
02:38Calme-toi, les mecs.
02:40Là, on arrive dans la pensée unique.
02:42Attention.
02:44Il sort du concert de Mylène Farmeuil il y a deux mois.
02:46C'est bon, là.
02:48On va se retrouver dans un instant, les Chirs, on va parler également de la facture d'électricité.
02:51Le gouvernement prévoit une forte hausse des taxes sur l'électricité.
02:55On va tout vous dire dans un instant, à tout de suite sur Europe 1.
02:57Europe 1, 16h, 18h.
02:59On marche sur la tête.
03:01Cyril Hanouna.
03:03On marche sur la tête sur Europe 1, on est ensemble jusqu'à 18h.
03:05Merci à tous les auditeurs, nous appelez 01 80 20 39 21.
03:09On va parler dans un instant de la facture d'électricité qui risque d'augmenter.
03:13On va en parler et vous nous donnerez toutes les infos, Gauthier Loubret, dans un instant, bien entendu.
03:17Vous êtes là pour donner des infos également.
03:19Et je donnerai mon avis sur cette affaire.
03:21Et on aura pas mal d'auditeurs qui veulent réagir là-dessus.
03:24Je rappelle le numéro, 01 80 20 39 21.
03:27Vous réagissez sur Europe 1 entre 16h et 18h.
03:30Pour le moment, on parlait de Marion Maréchal.
03:32Et puis, on parlera aussi aujourd'hui, bien sûr, de Kylian Mbappé.
03:35Qui a joué avec le Real Madrid, mais qui ne joue pas en équipe de France.
03:38Didier Deschamps s'est exprimé hier lors de la conférence de presse de la Fédération Française de Football.
03:42Et on aura Cyril Delamorinerie qui sera avec nous, journaliste au service des sports d'Europe 1.
03:45Excellent Cyril, qui sera avec nous dans un instant.
03:48De toute façon, il y a un truc avec ce prénom.
03:50Il y a un truc qui se passe.
03:53Il y a un truc avec les médias.
03:55Et puis, il y aura aussi, dans une émission très chargée, Marie Grissinger Tapie.
03:59Tapie comme Bernard, pour le livre sur Bernard Tapie.
04:03Trois ans après la disparition de Bernard Tapie.
04:05C'est la belle-fille de Bernard Tapie qui sera avec nous sur Europe 1.
04:09Dans un instant, on pourrait lui poser des questions d'ailleurs.
04:1201 80 20 39 21.
04:14Pour le moment, on reparle de cette phrase de Marion Maréchal.
04:16Qui a dit, aucun parti politique ne peut gagner seul.
04:18Pas plus le Rassemblement National que d'autres.
04:20Gauthier Lebré, vous n'êtes pas d'accord avec elle ?
04:22Je fais du cas par cas.
04:24Le RN, effectivement, à l'élection présidentielle,
04:26j'entends, Marine Le Pen, n'a pas d'intérêt à s'allier avec qui que ce soit.
04:31Si certains veulent soutenir sa candidature,
04:33elle leur dira grand bien leur face.
04:35Mais elle n'a aucun intérêt à s'allier.
04:37Elle a son ticket pour le second tour.
04:39Et les voix des Marion Maréchal, Eric Ciotti, Eric Zemmour,
04:41se reporteraient quasiment automatiquement sur elle.
04:44Si je suis Jean-Luc Mélenchon, ou plutôt un candidat de gauche,
04:48là, j'ai plutôt intérêt à m'allier.
04:51À être le candidat unique à gauche.
04:53Puisque le ticket d'entrée pour le second tour n'est pas assuré.
04:57Donc évidemment, plus il y a de candidats à gauche,
04:59moins le ticket pour le second tour est assuré.
05:01Jean-Luc Mélenchon, ce que je ne crois pas,
05:03parce que s'il y a un candidat unique à gauche en 2027,
05:05ça sera tout le monde, sauf Jean-Luc Mélenchon.
05:07Et vu qu'il n'acceptera pas de se retirer
05:09et de laisser passer son tour,
05:11il n'y aura pas de candidat à gauche unique.
05:13Il faut voir ce que dit Raphaël Luxemann le week-end dernier
05:15en disant qu'il faut se préparer pour 2027
05:17pour être une contre-proposition à Jean-Luc Mélenchon.
05:20Là, à gauche, il y aurait un intérêt à avoir un candidat unique
05:22puisqu'ils ne sont pas du tout certains d'être au second tour.
05:24Et puis après, il y a les élections législatives.
05:26Et là, vu que le scrutin est différent
05:30et que c'est circonscription par circonscription,
05:32là, il y a un intérêt sans doute à faire une alliance
05:34pour ne pas avoir justement une multitude de candidats.
05:36Mais même quand Éric Zemmour a présenté des candidats
05:39contre le Rassemblement national,
05:41il n'a empêché que dans une circonscription de mémoire en 2022
05:45à un candidat RN d'être au second tour.
05:47Donc vous voyez, le RN est tellement puissant
05:49que de toute façon, la concurrence ne lui fait que peu d'ombre.
05:52Alors qu'à gauche, la donne est différente.
05:54On a Olivier en ligne avec nous, d'Or et Loire.
05:56Bonjour Olivier.
05:57Bonjour Cyril, bonjour l'équipe.
05:59Merci d'être avec nous, Olivier.
06:00Il fait quoi dans la vie déjà, celui-ci ?
06:02Celui-ci, il vend des motos, il les répare.
06:05Il vend des motos, il les répare.
06:07Par contre, vous tournez à droite ou à gauche ?
06:09Ça dépend de quel côté. Il vaut mieux suivre le virage.
06:12Vous êtes en clignotant, j'ai vu.
06:13Olivier, merci d'être avec nous.
06:15Olivier voulait réagir à ce qu'a dit Marion Maréchal-Le Pen
06:17sur Europe 1 et c'est nous ce matin.
06:19Oui, tout à fait. Je l'ai écouté.
06:21J'écoute beaucoup Europe 1.
06:23Je suis complètement d'accord avec ce qu'elle dit.
06:26En fait, elle dit qu'un fait logique
06:29est un fait qui existe depuis longtemps.
06:31Ce n'est pas nouveau que les partis s'allient,
06:34créent des alliances,
06:36de manière à pouvoir accéder aux victoires.
06:41Il n'y a qu'à regarder les dernières législatives.
06:46On a vu le fait avec les élus et puis le reste,
06:52et puis les centristes.
06:54Je pense que si la droite a eu l'intelligence de s'allier
06:57comme ont eu pour une fois l'intelligence des gens de gauche
07:01de s'allier également,
07:03aujourd'hui, on aura un Parlement de droite.
07:06Mais je ne crois pas qu'ils soient capables de s'entendre.
07:09C'est compliqué.
07:11Vous êtes un petit peu d'accord avec Fabien Lecoeuvre ?
07:14Ça fait plaisir.
07:16Historiquement, Cyril, on est bien d'accord.
07:19Ce n'est pas tout neuf.
07:20Non, ce n'est pas tout neuf.
07:21Il n'est pas tout neuf non plus.
07:22C'est l'expérience, bien sûr.
07:24Il n'est pas tout neuf.
07:25Je vous le dis, il n'est pas tout neuf, Olivier.
07:27Non, Manon.
07:30Il a raison, elle a raison.
07:32Elle ne fait que dire un fait réel qui existe.
07:36Moi, je trouve malheureux qu'en France,
07:39on soit encore à critiquer l'extrême droite.
07:43Parce qu'aujourd'hui, pour moi, l'extrême droite,
07:45c'est plus Zemmour.
07:48Lui, il est un peu too much quand même dans ses propos.
07:51Quand on l'entend parler, des fois,
07:53il vaudrait mieux qu'il s'écrase ou qu'il réfléchisse.
07:55Même si c'est un grand homme.
07:56Je ne critique pas l'homme.
07:58Il a une très grande intelligence.
07:59Mais il y a des fois, il faudrait quand même qu'il la mette en veilleuse.
08:02Mais bon, qu'on aille dire, par exemple,
08:05que l'URN, c'est des gens, c'est des fachos.
08:08C'est bon, on est sortis de ça.
08:11Revenir, ouais, c'est des nazis.
08:13On est en 2024, on n'est plus en 1945.
08:16Il faudrait que les gens changent de discours.
08:18Aujourd'hui, on va dire les nazis qui existent
08:23sont plus de l'autre côté, en face,
08:25dans l'hémicycle d'en face.
08:27A brandir des keffiers et puis des drapeaux
08:29qui ne sont pas de chez nous.
08:30Ça vous énerve, ça, Olivier ?
08:33Mais ce n'est pas normal.
08:35Quand vous entendez un...
08:37Je vais dire une bêtise des rois, Cyril.
08:40Allez-y, je vous reprendrai derrière.
08:43Quand vous entendez méchants cons,
08:45c'est comme ça que je les appelle.
08:47Jean-Luc Mélenchon, oui.
08:49Appeler les universités
08:52à aller mettre des drapeaux palestiniens
08:55dans les universités,
08:57c'est un appel au bordel.
09:02C'est un appel au bordel, on l'a déjà dit.
09:06On l'a dit ailleurs, bien sûr qu'on est d'accord.
09:08C'est quelque chose qui devrait être interdit.
09:10Imaginez que Marine Le Pen fasse un truc comme ça.
09:14Vous ne vous rendez pas compte ?
09:16Là, c'est toutes les chaînes du service privé.
09:19Pour un public, elle est mise en taule.
09:22Il faut l'arrêter.
09:24Et lui, on ne lui dit rien.
09:26Olivier d'Artigolle va vous répondre dans un instant.
09:28On en a parlé hier du 2 poids, 2 mesures.
09:30Reste avec nous, Olivier, on se retrouve dans un instant.
09:32J'aimerais bien avoir l'avis d'Olivier d'Artigolle
09:34sur ce 2 poids, 2 mesures.
09:36Écoutez l'auditeur.
09:38Il est occupé à faire le pitre avec Gauthier Lebré.
09:4916h41, on est sur Europe 1.
09:51Bien entendu, on est en direct, on marche sur la tête.
09:53Vous nous appelez 01 80 20 39 21.
09:55On est avec un auditeur qu'on aime beaucoup, Olivier,
09:57qui habite en Eure-et-Loire,
09:59et qui nous disait que...
10:01Déjà, on peut faire un petit constat,
10:03c'est que l'appel de Jean-Luc Mélenchon
10:05aux drapeaux palestiniens dans les universités
10:07n'a pas tellement pris, Gauthier Lebré.
10:09Les facs avaient pris leur disposition,
10:11puisque par exemple, à Sciences Po, vous savez,
10:13ils fouillaient tous les sacs pour être certains
10:15qu'aucun drapeau palestinien n'entre dans la fac de Sciences Po.
10:17Donc le rassemblement s'est fait en dehors de Sciences Po.
10:19C'était anticipé.
10:21J'imagine qu'il y a d'autres facs en France
10:23qui ont fait pareil.
10:25Mais vu que c'était annoncé avec tambour et trompette
10:27par Jean-Luc Mélenchon sur un char
10:29pendant une manifestation,
10:31il était sur un pupitre,
10:33enfin pas un char russe,
10:35Olivier, ne t'inquiète pas.
10:37Mais voilà,
10:39c'était pas fait finement,
10:41donc les universités ont eu le temps de prendre
10:43leurs précautions.
10:45Il faut dézoumer
10:47dans le sens où, si Jean-Luc Mélenchon,
10:49dans certaines facs, pas dans toutes,
10:51vient faire une conférence,
10:53il va y avoir du monde.
10:55Il y a aussi l'attrait par rapport au tribun qu'il sait être,
10:57et ça peut faire quelques entrées.
10:59Mais de là
11:01à laisser entendre
11:03que dans toutes les facs de France,
11:05suite à cet appel, les étudiants
11:07auraient suivi cette consigne-là,
11:09non, ça n'est pas la réalité.
11:11Et d'ailleurs, je ne cesse de le dire ici.
11:13Non, mais on vous a demandé de réagir aussi, Olivier.
11:15Vous disiez que si Marine Le Pen
11:17avait fait un tel appel, ça aurait été
11:19un déferlement, et vous n'êtes pas d'accord avec Olivier.
11:21Non, parce que Marine Le Pen,
11:23elle s'est recentrée.
11:25Aujourd'hui, Marine Le Pen, la campagne d'Éric Zemmour
11:27a permis de faire... Regardez,
11:29elle n'a pas voté la censure.
11:31Elle a fait un discours à Nice,
11:33qui est un discours extrêmement raisonnable
11:35sur le ton.
11:37Ce que joue Marine Le Pen, c'est une alternance tranquille.
11:39C'est d'ailleurs une stratégie
11:41à laquelle on n'est pas habitué,
11:43concernant le RN,
11:45qu'a su être, par le passé,
11:47beaucoup plus, justement,
11:49porteur, si ce n'est de polémique,
11:51en tout cas, d'actualité plus vive.
11:53Et qui est payante électorale.
11:55Là, elle est vraiment sur la normalisation.
11:57Et les députés, aussi, à côté d'elle, ne font pas de bruit.
11:59Donc, je ne pense pas qu'elle serait...
12:01Non, par contre,
12:03ce qui est intéressant, on a parlé avec Marion Maréchal,
12:05il va y avoir encombrement sur ce segment.
12:07Parce qu'il y a Marion Maréchal,
12:09il y a Éric Ciotti,
12:11il y a Éric Zemmour
12:13et Sarah Gnafaut qui viennent de faire
12:15une entrée dans le paysage politique français,
12:17avec ces derniers passages médiatiques
12:19assez étonnants.
12:21Il va y avoir,
12:23sur ce segment politique,
12:25une concurrence. Ce qui se joue,
12:27c'est d'être l'allié principal de Marine Le Pen
12:29pour le prochain coup.
12:31Merci Olivier d'Artigolles. On l'a réveillé, ça fait du bien.
12:33Merci Olivier d'avoir été avec nous aussi.
12:35De rien.
12:37Et puis, surtout,
12:39continuez ce que vous faites,
12:41parce que, comme certains auditeurs vous le disent,
12:43je suis contrairement,
12:45enfin, complètement pas d'accord
12:47avec l'ARCOM dans le VC8.
12:49Vous dites la vérité
12:51et ça les emmerde. Continuez de le faire.
12:53Je vous fais beaucoup plaisir.
12:55Merci Olivier d'avoir été avec nous. Je vous fais de gros bisous.

Recommandations