C'est l'événement ! Pour deux semaines, Cyril Hanouna fait son retour sur Europe 1 avec sa nouvelle émission "On marche sur la tête". Entouré de ses chroniqueurs, il revient sur l'actualité politique. Mais avec Cyril Hanouna, les auditeurs ont également la parole ! Pour réagir, n'hésitez pas : 01.80.20.39.21.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete
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00:00Europain, 16h-18h, au marché sur la tête, Cyril Hanouna.
00:06Laure Lavalette est avec nous, c'est notre invitée, merci d'être avec nous Laure Lavalette.
00:10Bonsoir.
00:11Vous êtes députée sortante de la deuxième circonscription du Var, sortante et peut-être rentrante.
00:16C'est ça ?
00:17Mais, vite !
00:18En tout cas on voit que vous êtes bronzée.
00:20Je fais campagne, je suis sur le terrain.
00:22Vous avez bien raison.
00:23Merci d'être avec nous, vous êtes également porte-parole du Rassemblement National.
00:26Vous pouvez poser toutes vos questions à Laure Lavalette, 01 80 20 39 21.
00:30Vous avez vu ce qu'a dit le Président Macron ?
00:32On serait au bord de la guerre civile, le programme des extrêmes mèneront à la guerre civile.
00:36Il vise directement le Rassemblement National.
00:38Qu'est-ce que vous lui répondez ?
00:40Je lui réponds que c'est déjà assez irresponsable, je pense, quand un Président de la République parle comme ça.
00:45Néanmoins, ça fait 7 ans qu'on le subit, 7 ans qu'il n'a cessé de fracturer la France,
00:50que le chaos qu'il a mis autant dans la rue que dans nos comptes budgétaires
00:54ne lui laisse évidemment pas la moindre marge de manœuvre pour parler comme ça du Rassemblement National.
00:59Je pense qu'il y a une espèce de fébrilité, on le voit bien.
01:02C'est quand même la semaine de la mauvaise foi, c'est la semaine des fake news.
01:06Ils essayent de faire peur, je pense que c'est très déconnecté de ce que vivent les Français.
01:10Encore une fois, sur le terrain, j'ai eu beaucoup de collègues aujourd'hui.
01:13On a un accueil qui est formidable, un accueil qui est sans commune mesure,
01:16même avec l'accueil de 2022 qui était déjà extraordinaire.
01:19Je pense que ces gens-là ne sont pas prêts pour dimanche soin.
01:22Selon lui, la réponse du Rassemblement National en matière d'insécurité,
01:26elle renvoie les gens à une religion, à une origine.
01:29C'est en ça qu'elle divise et qu'elle pousse à la guerre civile.
01:32Je pense que pendant une semaine, ils vont raconter n'importe quoi en matière de sécurité.
01:36On veut de la fermeté, on ne veut pas du laxisme qui a été le sien.
01:39Je suis certaine que ma famille politique aura la volonté politique
01:46d'avoir une politique ferme, d'exécuter les obligations de quitter le territoire français.
01:51Par exemple, vous voyez, on a le taux le plus bas depuis des décennies
01:55et ces gens-là n'ont aucune leçon de morale à nous donner.
01:58Mais en matière budgétaire non plus, en ces temps,
02:00ils ont fait autant de dettes qu'entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et les années 2000.
02:03Moyennant quoi, ils ont tout foiré, ils ont tout planté.
02:05Je pense qu'il ferait mieux d'avoir un peu d'humilité.
02:07Laure Lavallette est notre invitée, porte-parole du Rassemblement National,
02:10députée sortante du Var.
02:11Question de Gauthier Lebré sur Orban.
02:12Vous parlez à l'instant des OQTF.
02:13Comment vous allez faire avec les pays d'origine
02:15qui refusent de délivrer des laissés-passés consulaires ?
02:17Est-ce qu'il y aura des mesures de rétorsion envers ces pays ?
02:20Mais on l'a toujours dit, il y a évidemment des leviers.
02:23Déjà l'aide au développement.
02:24On va peut-être arrêter d'aller donner,
02:26d'y verser des millions dans l'aide au développement.
02:29On peut faire évidemment pression sur les visas.
02:32On sait bien si ces laissés consulaires ne seront jamais donnés.
02:35Ça n'a pas très bien fonctionné.
02:36Ça a été fait par Emmanuel Macron, ça n'a pas fonctionné.
02:37Je pense qu'il n'y avait pas la volonté politique.
02:38Je pense qu'on a moyen aussi de tendre le bras.
02:40Il y a eu plein de crises avec l'Algérie notamment.
02:42Pas qu'avec l'Algérie.
02:43Entre nous, je vous rappelle qu'Emmanuel Macron
02:46nous a aussi fâché avec la moitié de l'Afrique
02:48avec un tontre condescendant.
02:49Donc il a tenté, donc il l'a fait.
02:51Non, je ne pense pas qu'il ait tenté.
02:52Je pense que ça n'était pas sa volonté de faire.
02:53On peut aussi geler, par exemple, les transferts d'argent.
02:56La Western Union, ça représente une part pas négligeable du PIB.
03:00Je pense qu'il n'avait pas la volonté de le faire.
03:02Je vais vous dire pourquoi.
03:03On l'a bien vu.
03:04Pour eux, l'immigration de peuplement est un programme.
03:07Pour nous, c'est un problème.
03:09Pour eux, c'est un projet.
03:10Donc déjà, on a deux visions de l'Europe, de la France
03:14qui sont très différentes.
03:15Alors on peut ne pas être d'accord.
03:16Il n'empêche que ce sont ces deux projets-là
03:18qui se sont affrontés aux Européennes.
03:20On a bien vu que les Français ont plébiscité
03:23le programme qui était porté par Bardella
03:25puisqu'il sort de là avec 32% à peu près au soir des élections européennes.
03:29Manon Aubry de la France Insoumise dit que Jordan Bardella,
03:32c'est Emmanuel Macron le plus raciste et xénophobe.
03:34Qu'est-ce que vous lui répondez à Manon Aubry ?
03:35C'est honteux.
03:36Déjà, il faut arrêter ces invectifs.
03:38Ça n'élève pas le débat politique.
03:40On a avec Manon Aubry deux visions très différentes de la France.
03:43Eux, ils veulent régulariser tous les sans-papiers.
03:45Eux, ils pensent que la police tue, que la police assassine.
03:47Et bien nous, c'est exactement l'inverse.
03:49On pense que la police est là pour faire régner l'ordre
03:51et on pense qu'il ne faut pas régulariser tous les sans-papiers.
03:53C'est déjà une mesure que prendra Jordan Bardella
03:56si le 15 juillet, il est Premier ministre,
03:58qu'il demandera au préfet d'arrêter toutes les régularisations qui sont en cours.
04:02Parfois avec vous, Madame, dans votre programme,
04:05on a l'impression, mais peut-être ai-je tort,
04:07qu'Islam rime avec islamisme.
04:09Est-ce que les musulmans de France ont raison d'avoir peur de vous ?
04:11Mais je vais vous dire, les musulmans de France,
04:13ils votent pour nous, Monsieur Verdez.
04:15Les musulmans de France, ils ont bien compris que ce qui est un rempart
04:17à l'islamisme et à l'islam politique, c'était le Rassemblement National.
04:20C'est nous parce que figurez-vous que nous avons sûrement eu le courage
04:23de nommer les choses il y a déjà bien longtemps
04:25quand toute la gauche et la bien-pensance, même de droite,
04:28avaient creusé un trou, avaient mis la tête dedans.
04:30Marine Le Pen, il y a déjà cinq ans, a fait une grande loi qui est prête,
04:33qu'on pourra faire voter rapidement pour lutter
04:35contre toutes les idéologies islamistes.
04:37Ça va passer par fermer les mosquées salafistes,
04:40que l'on connaît, expulser les imams étrangers.
04:42On a, encore une fois, cette volonté politique,
04:44et je vous assure que nos compatriotes musulmans ont bien compris,
04:47exactement comme nos compatriotes de confession juive,
04:49ont très bien compris que le rempart contre cet islam politique,
04:52c'était le Rassemblement National.
04:53D'ailleurs, demain, nous aurons Rachida Dati à 16h,
04:56et Jordan Mardela à 17h, sur Europe 1,
04:58dans Marseille. Gros, gros programme.
05:01Géraldine Maillet, vous avez posé une question à Laura La Vallette,
05:03qui est avec nous, dans le Var.
05:06Laura La Vallette, d'ailleurs, ça se voit son teint.
05:08Ça se voit, oui.
05:09Oui, Madame La Vallette.
05:10Pendant la campagne, évidemment, c'est un peu le bluff,
05:13c'est un peu less-brouf, on fait plein de promesses,
05:15et puis là, le programme économique du Rassemblement National
05:17semble en stand-by, pour ne pas dire fondre,
05:19un petit peu comme neige au soleil.
05:21Concrètement, qu'est-ce qui va se passer économiquement, en fait ?
05:24Je peux vous dire qu'on est très, très loin de less-brouf,
05:26et ça, depuis bien longtemps, ça fait six mois que,
05:28tous les mardis, quand on a notre réunion de groupe,
05:30on nous demande de ne pas faire des propositions de loi
05:32qui coûtent de l'argent, parce qu'on sait, justement,
05:34l'état de nos finances publiques.
05:36On sait à quel point ces gens ont laissé
05:38un chaos budgétaire absolument total.
05:40On parlait de la dette, on a la balance extérieure du commerce
05:42qui est pareil, déficitaire, avec des déficits
05:44qu'on n'a jamais connus.
05:46Donc, on a beaucoup d'humilité, parce qu'effectivement,
05:48on est très en tête dans les sondages.
05:49Moi, je suis persuadée qu'on va arriver à avoir
05:51cette majorité absolue.
05:52Néanmoins, il va falloir faire un état des lieux.
05:55Il va falloir voir comment on fait.
05:56Et il n'y a pas de renoncement, il n'y a pas de reculade.
05:58Il y a justement...
06:00Un principe de réalité.
06:01Non. Alors, un principe de réalité, il y a du pragmatisme,
06:03évidemment, sur ce qu'on va pouvoir faire.
06:04Mais il y a deux temps.
06:05Je pense que Jordan Bardella l'a dit.
06:06Il y a le temps de l'urgence et le temps des réformes.
06:09Le temps de l'urgence, ça va partir du 15 juillet
06:11à peu près jusqu'à l'automne.
06:12Et le temps des réformes, à partir du mois d'octobre.
06:15Mais on a aussi besoin d'avoir cette audite
06:17pour savoir exactement, service de l'État par service de l'État,
06:20où va l'argent.
06:21Les Français ne comprennent pas.
06:22Les Français ne comprennent pas.
06:23Ils payent de plus en plus d'impôts.
06:24Il y a de moins en moins de services publics.
06:25Il faut savoir où va l'argent.
06:26Éric Nolot ?
06:27Oui, vous reprochez à Emmanuel Macron de fracturer la société.
06:30Vous avez raison.
06:31Mais vous-même, pourquoi vouloir fracturer la France
06:33entre nationaux et binationaux ?
06:35Puisqu'il y a certains emplois qui seraient réservés aux nationaux.
06:38Si ce n'est pas une fracture, je ne m'y connais pas.
06:39Oui, mais en fait, c'est une fracture complètement mise à l'index.
06:44On parle d'entre 5 et 10 personnes, en fait.
06:46L'idée, c'était de dire qu'effectivement,
06:49on ne pourrait pas, par exemple, être patron de la DGSE,
06:52un franco-chinois ou un franco-russe.
06:54Mais ça, un enfant de 10 ans, M. Nolot arrive à le comprendre.
06:57En fait, ça va concerner une dizaine de personnes.
06:59Je pense que là, dans la dernière semaine...
07:01Une dizaine de personnes ?
07:02Ou une dizaine de postes ?
07:03Non, une dizaine de postes.
07:04Un, pourquoi en avons-nous parlé ?
07:06Et puis deux, vous imaginez bien qu'aujourd'hui,
07:08avant même que vous soyez, vous, éventuellement au pouvoir,
07:11à la DGSE ou autre,
07:13il y a des enquêtes qui sont faites en long, en large et en travers...
07:16C'était une mesure de précaution.
07:19Mais ça a été monté en épingle, ça n'intéresse personne.
07:22Vous dites que c'était parce que ça avait été retiré ?
07:24Non, non, c'est une mesure.
07:25Au moment où il l'a dit, c'était sûrement peut-être une mesure de précaution.
07:28Mais encore une fois, ça concerne très peu de gens.
07:30Et puis je vous assurais, c'est vraiment loin des préoccupations des Français
07:33qui se demandent plutôt comment se nourrir.
07:35Parce que si on ne l'avait pas mis, on nous aurait reproché
07:36de ne pas avoir un programme complet, M. Nolot.
07:38Il faudrait savoir si c'est basique, c'est pas assez,
07:40mais s'il y en a trop, c'est qu'il y en a trop.
07:42S'il vous plaît, en parlant justement du programme de Jordane Bardella,
07:46parmi les mesures sécurité,
07:48Jordane Bardella a annoncé l'instauration de peines minimales
07:50et peines planchers pour casser la récidive,
07:52la suppression des allocations familiales aux parents d'enfants délinquants.
07:55Vous êtes plutôt en accord avec ces deux mesures ?
07:57Oui, bien sûr.
07:58Et puis en fait, il y a des endroits où ça fonctionne.
08:00Quand vous prenez le Pays-Bas, il y a des peines très courtes d'incarcération.
08:03Premier délit, vous prenez 15 jours.
08:05Si vous récidivez, vous prenez 6 mois.
08:06Si vous récidivez encore, vous prenez 2 ans.
08:08On s'est aperçu que ça fonctionnait.
08:09Donc moi, je suis aussi là pour me dire,
08:11tiens, ce qui marche chez les autres, peut-être qu'on pourrait le dupliquer.
08:13Le gouvernement Attal avait déjà dit ça.
08:15Ils avaient commencé déjà ça.
08:17Non, il a dit, mais le gouvernement Attal n'a, encore une fois,
08:21manqué de volonté politique.
08:23Rien de ce qui a été dit a été fait.
08:25Sinon, on n'en serait pas à 1000 agressions par jour,
08:27120 attaques au couteau, une agression gratuite toutes les 44 secondes.
08:30Moi, qui ai des enfants qui sont, voilà, comme les vôtres sûrement,
08:33qui sortent, je veux dire, le gouvernement Attal l'a passé...
08:36Les enfants de Valérie Benhamm ont 41 ans.
08:39Non, ils sont autant en insécurité avant qu'après le gouvernement Attal.
08:43Et en fait, c'est ça qu'on veut changer.
08:44C'est pour ça qu'il nous faut une majorité aussi absolue.
08:46C'est qu'il faut, pour changer véritablement le quotidien des Français,
08:49il faut que nous ayons les mains libres.
08:50Gauthier Lebray.
08:51Une nouvelle question, alors, La Valette ?
08:52Oui.
08:53Sur la réforme des retraites, très précisément.
08:57Le poids qui demandait la permission...
08:58Il devient fou, il devient fou.
09:00Il demandait la permission.
09:01J'adore.
09:02Une nouvelle question, alors, La Valette ?
09:03Si, si, vous n'avez pas répondu précisément à Géraldine Maillet sur la réforme des retraites.
09:07On a compris très bien 40 ans pour ceux qui ont commencé avant 20 ans.
09:10Est-ce que vous allez bien revenir sur les 62 ans ?
09:13Est-ce que les Français vont partir à 62 ans si Jordan Bardella arrive à Matignon ?
09:18Ce n'est pas très clair.
09:19Excusez-moi de vous dire qu'on a tous l'impression que vous venez de découvrir le programme.
09:22J'ai porté le texte des retraites.
09:24J'ai été sur vos plateaux tout le temps et on l'a dit.
09:26Entre 17 et 20 ans, vous partez à 60 ans et 40 à nuit et pleine.
09:29Et après, c'est jusqu'à 62 ans, c'est progressif.
09:31Et ça reste un âge.
09:32Vous avez bien abrogé les 64 ans.
09:34Vous avez bien abrogé les 64 ans.
09:36Et on peut continuer à travailler après.
09:38Mais là, on a l'impression que d'un coup...
09:40Il a dit M. Ciotti qu'on s'était mis d'accord...
09:42Non, il n'a pas dit les 62 ans.
09:44Est-ce que je peux terminer ma phrase ?
09:45Bien sûr, Mme la députée.
09:46Il a dit, M. Ciotti, qu'on s'était déjà mis d'accord sur les carrières longues.
09:49Voilà, et encore une fois, sur ce qui était urgent.
09:51Et je pense que M. Ciotti a bien compris l'urgence de la situation.
09:55La chance historique que la France avait de renverser la table
09:58avec une rupture raisonnable
10:00pour, évidemment, mettre fin à ce chaos budgétaire, sécuritaire et négatoire.
10:04Je vous parle de chaos budgétaire, sécuritaire et migratoire.
10:07Parce que je vous dis qu'il y a le temps de l'urgence
10:09et le temps des réformes.
10:10On aura le temps après.
10:11Mais notre progrès reste inchangé, M. Lebray,
10:14sur les 62 ans avec 42 annuités.
10:16C'est progressif.
10:18La participation à ces élections s'annonce très forte.
10:20En effet, plus de 700 000 procurations
10:22ont déjà été déposées.
10:23J'avais entendu 1 million.
10:241 million, oui.
10:25Je crois que M. Hanouna n'est pas à jour.
10:27Je répète, M. Hanouna n'est pas à jour.
10:29A mon avis, ils l'ont fait à la tunisienne.
10:32A mon avis, prenez plutôt mes chiffres.
10:34On va voir.
10:35Non, je vous jure qu'on est au million.
10:37Au million, vous ne dormez jamais.
10:39Arrêtez un peu.
10:40Quand vous pouvez sortir un chiffre correct, M. Lebray, arrêtez.
10:42De toute façon, que ce soit 700 millions ou 1 million,
10:44est-ce que vous pensez que ça va être à votre avantage,
10:46toutes ces procurations ?
10:47C'est vrai que, de ce que je vois sur le terrain,
10:49oui, j'ai l'impression que les gens ont très envie de voter,
10:51que rien ne pourra les empêcher d'aller voter.
10:53Le 7 juillet, il y a déjà des gens qui ont pensé partir en vacances.
10:551 million 3.
10:59Qui a fait l'affiche ?
11:04Je pense que c'est important que les Français ont vraiment envie de voter,
11:07ont vraiment envie d'avoir ce changement,
11:09et on a de la chance.
11:10Je pense qu'ils ont vu en Jordan Bardella,
11:12la personnalité aussi, qui justement, très loin de la fracture,
11:15allait aimer ce peuple.
11:16Je pense que ça fait très longtemps que le peuple français n'a pas été aimé,
11:19qu'il a été bousculé, qu'il a été fracturé.
11:23Souvenez-vous quand même de ce qu'on a vécu pendant 7 ans.
11:25On a eu les infirmières contre les CRS, les policiers contre les CRS,
11:28les vaccinés contre les non-vaccinés.
11:29Enfin, on sort de là un peu rincé.
11:31Je pense que Jordan Bardella a cette...
11:33Il y a une très jolie citation de Frédéric Mistral,
11:35qui dit, il ne s'agit pas simplement de faire une majorité,
11:37il faut refaire un peuple.
11:38Et je pense qu'effectivement,
11:40et Marine Le Pen, et Jordan Bardella,
11:42ont cette capacité de fédérer, de refaire un peuple.
11:45Je pense que cette occasion est inespérée,
11:48et les Français l'ont bien compris.
11:50Sur l'éducation, refaire de l'école un asile inviolable.
11:53Dès la rentrée de septembre, interdiction des téléphones portables
11:55dans les établissements scolaires,
11:56vouvoiement des enseignements obligatoires,
11:58poursuite de l'expérimentation du port de l'uniforme,
12:00favorable en primaire et en collège,
12:02fin du collège unifié,
12:03instauration d'un collège modulaire
12:05qui valorise les voies techniques et manuelles.
12:07Il y a beaucoup de gens qui parlent de votre programme sur l'éducation.
12:09C'est une de vos forces pour vous ?
12:12Pas que, mais c'est aussi du bon sens.
12:15Moi j'ai 5 enfants, franchement,
12:16je serais ravie qu'à l'école, ils n'aient pas le téléphone portable
12:18quand on voit la difficulté.
12:20J'ai 5 enfants scolarisés,
12:21il n'y en a pas un à qui on demande le téléphone portable.
12:23Pas au lycée.
12:25Et au collège, pareil.
12:27Donc moi je pense que ce serait évidemment une très bonne chose.
12:30L'uniforme à l'école, souvenez-vous,
12:31c'était une de nos...
12:32On avait même fait dans la niche,
12:33on avait fait une proposition de loi.
12:35Tout ce qui est savoirs fondamentaux, bien sûr.
12:38Non, c'est entre autres une de nos forces.
12:41Mais là aussi, quand on voit
12:42comment on a dégringolé dans les classements PISA,
12:44il est temps effectivement de reprendre les choses en main.
12:47Le nerf de la guerre, ce n'est pas de recruter des enseignants,
12:49avant tout, avant de parler des téléphones,
12:51avant de parler de tout ça.
12:52Il va falloir...
12:53Moi, c'est des mesures simples, le téléphone,
12:54qui pour le coup, Valérie Benhaim, ne coûte pas d'argent.
12:56Et ça, on peut le mettre en place tout de suite.
12:57Et je vais vous dire,
12:58le collège unique, c'est une hérésie.
13:00Tous les enfants ne sont pas faits...
13:01Je veux dire, moi j'ai 5 enfants,
13:02j'en ai qui sont en pro,
13:03j'en ai qui font une grande école d'ingé.
13:04Et quand on les voit,
13:05ce n'est pas facile de dire que mon enfant est en pro.
13:07Vous voulez que je vous dise ?
13:08Parce que c'est tellement dévalorisé.
13:10On a tellement l'impression que c'est une voie de garage
13:11que ça n'est pas simple.
13:12Alors qu'en fait, ça devrait être tellement valorisé.
13:14On a besoin de ça.
13:15En Suisse, et j'en termine Cyril Hanouna,
13:17en Suisse, il y a un enfant sur deux, pratiquement,
13:19qui fait du pro.
13:20On n'a pas du tout le même PIB.
13:21Il y en a un sur trois en Allemagne.
13:23Et nous, on a l'impression que nos enfants sont en voie de garage.
13:25Ce n'est pas normal.
13:26Il faut revaloriser ces filières-là.
13:27Là encore, ça reste quand même du bon sens.
13:29Vous voulez aussi...
13:30Juste, Gauthier Lebray,
13:31une question pour Laure Lavallette.
13:32J'y vais, je suis prêt.
13:33C'est parti.
13:34Vous voulez sortir les élèves perturbateurs
13:37des écoles et du parcours classique.
13:39Vous les mettez où ?
13:40Dans des centres spécialisés ?
13:41Non pas avec des professeurs,
13:42mais avec des éducateurs ?
13:43Il y aura aussi des professeurs, probablement.
13:45On est en train de décliner de façon...
13:47Mais oui, vous savez,
13:48on ne va pas faire en 48 heures,
13:49M. Lebray, ce que nous allons faire en 5 ans.
13:50Vous allez peut-être arriver au pouvoir dans deux semaines.
13:52Voir en 10 ans.
13:53Mais effectivement, il faut que les élèves perturbateurs
13:55s'en aillent pour laisser place
13:56à ceux qui ont envie de travailler.
13:58Et Dieu sait s'il y en a des élèves perturbateurs.
14:00Et puis en fait, ça a un côté dissuasif aussi.
14:02Quand il y en a plusieurs qui seront partis,
14:03il y a un moment où les parents vont peut-être dire
14:05ça serait bien que tu te tiennes tranquille,
14:06parce qu'on n'a pas envie non plus que tu partes.
14:08Il y a ce côté-là aussi dissuasif, je pense,
14:10dans la volonté, dans la fermeté.
14:12Grégory est avec nous sur Europe 1.
14:13Bonjour Grégory.
14:14Oui, bonjour Cyril.
14:16Merci d'être avec nous Grégory.
14:17Vous habitez où Grégory ?
14:19Paris.
14:20Ah, j'ai sévi sur la capitale.
14:22C'est sûr.
14:23C'est le même qui a fait l'affiche.
14:24C'est un problème.
14:25J'ai sévi sur la capitale Grégory.
14:26Il y a un arrondissement.
14:27Vous faites quoi dans la vie ?
14:28Moi je suis horticulteur.
14:30Horticulteur, j'adore.
14:31Quel beau métier.
14:32C'est vrai.
14:33Ah oui, très beau.
14:34C'est un très beau métier.
14:35Bravo Grégory.
14:36Grégory, vous vouliez parler à Laure Lavalette
14:38et parler à nos auditeurs d'Europe.
14:39Dites-nous tout.
14:40Alors déjà, je voudrais très très rapidement
14:42revenir sur Arthur Delaporte
14:45qui dit n'importe quoi.
14:46C'est vraiment un scandale.
14:48Les autorités socialistes qu'on a eues tout à l'heure.
14:50Tout à fait.
14:51Le Rassemblement National n'est pas du tout
14:53un parti raciste.
14:54Vraiment pas du tout.
14:55Et moi ce que je trouve très dangereux
14:57c'est plutôt LFI.
14:58Quand j'entends Jean-Luc Mélenchon
15:00qui veut désarmer les policiers.
15:01C'est-à-dire, un exemple,
15:02je le souhaite à personne,
15:03quelqu'un se fait agresser,
15:04il y a des policiers à côté,
15:05les policiers ne peuvent rien faire
15:06puisqu'ils vont être désarmés.
15:07C'est ça qui est très dangereux.
15:09J'ai parlé à des policiers encore hier, Grégory.
15:11Ils sont très très inquiets.
15:12Sachez-le, si le Fonds Populaire arrive,
15:14ils sont très très inquiets.
15:15Ils nous disent, nous on arrête tout.
15:16Je ne sais pas ce qu'on va faire.
15:17Ils me disent, voilà,
15:18j'ai vu des mecs de la BAC hier,
15:19des potes qui m'ont dit,
15:20c'est compliqué,
15:21ils sont tétanisés par ce qui va se passer
15:23le 30 juin et le 7 juillet.
15:25Je les comprends.
15:26Maintenant, alors que le Rassemblement National,
15:28c'est tout le contraire.
15:29C'est plutôt de remettre la sécurité.
15:31Et les filles, par contre,
15:32c'est très très dangereux.
15:33Donc, désarmer les policiers, non.
15:36Je trouve que c'est inadmissible.
15:37Alors justement, Grégory,
15:38je vais rebondir sur ce que vous dites,
15:40Grégory, auditeur d'Europe 1.
15:41Laure Lavallette,
15:42vous avez entendu tout à l'heure
15:43Arthur Delaporte qui dit
15:44que le Rassemblement National
15:45est un parti raciste et xénophobe.
15:47Qu'est-ce que vous lui répondez ?
15:48Parce que c'est l'objet
15:51de toutes les pétitions
15:53qui sont demandées et signées.
15:54Qu'est-ce que vous répondez à ça ?
15:56C'est assez faible comme argument.
15:57C'est que, venez nous chercher sur notre programme.
15:59On n'est encore une fois pas d'accord.
16:01Qui peut imaginer deux secondes
16:02que les 13 millions de gens
16:03qui votent pour Marine Le Pen
16:04soient des racistes et des xénophobes ?
16:06Ça ne marche plus.
16:07Mais pourquoi ça revient toujours ?
16:10Parce que ça a fonctionné
16:11pendant un petit moment
16:12jusqu'à il n'y a pas très longtemps.
16:14Mais la sphère médiatico-artistique,
16:17sportive et tout ça,
16:18ils sont tous contre vous.
16:20Parce que vous avez une histoire aussi.
16:22Même Nagui il a dit
16:23ne vous prenez pas dans
16:24N'oubliez pas les paroles.
16:25Il a tort.
16:26Parce que je chante très bien.
16:27Même Nagui il a dit
16:28il ne veut pas.
16:29Il a signé la pétition.
16:31Ça fait de la peine aux gens.
16:32Vous voyez, ça pour le coup
16:33les gens sur les marchés
16:34me le disent.
16:35Ils m'arrêtent en me disant
16:36mais moi j'en ai marre
16:37qu'on me traite d'extrême droite.
16:38Moi j'en ai marre qu'on me dise
16:39que je suis un raciste.
16:40Evidemment que personne ne l'est.
16:41On peut avoir envie
16:42d'aimer la France,
16:43avoir des idées de souveraineté,
16:44d'identité.
16:47C'est un faux procès
16:48mais vous avez raison,
16:49ça a marché pendant un petit moment.
16:50Et je pense que
16:51là où ça n'a plus marché du tout,
16:52c'est notre élection
16:53à l'Assemblée nationale.
16:54Il a pris l'exemple du GUD
16:55tout à l'heure,
16:56Arthur Delaporte.
16:57Qu'est-ce que vous répondez à ça ?
16:58Le GUD,
16:59mon collègue Thomas Ménager
17:00a demandé la dissolution du GUD
17:01il y a déjà un peu plus d'un an.
17:02Je veux dire,
17:03on est très transparent sur le sujet.
17:04On a demandé la dissolution
17:05des milices d'extrême droite
17:07et d'extrême gauche.
17:08Je peux vous dire
17:09que Jordan Bardella
17:10n'a aucune amitié
17:11avec le GUD.
17:12Enfin, je veux dire,
17:13à un moment,
17:14il faut passer à autre chose.
17:15Les gens,
17:16ils regardent devant,
17:17ils ont du mal à remplir
17:18leur frigidaire.
17:19Ils sont très loin
17:20de ces préoccupations-là.
17:21En revanche,
17:22pourquoi les groupuscules
17:23d'extrême gauche
17:24ne sont pas dissous ?
17:25C'est ça que je ne comprends pas,
17:26Gauthier Lebré.
17:27Il faudrait dissoudre
17:28la Jeune Garde.
17:29Les soulèvements de la terre,
17:30il a tenté,
17:31le ministre de l'Intérieur.
17:32Il a tenté
17:33et il s'est pris le Conseil d'État
17:34qui a empêché
17:35la dissolution
17:36du soulèvement de la terre.
17:37Après,
17:38il y a eu un débat
17:39au Salon de l'Agriculture
17:40avec les soulèvements
17:41de la terre.
17:42Il devrait,
17:43c'est vrai,
17:44annoncer la dissolution du GUD,
17:45ce qu'il a fait la semaine dernière.
17:46Évidemment,
17:47qu'il y a aussi
17:48un agenda politique
17:49et médiatique.
17:50Ça tombe bien
17:51puisqu'on parle toujours
17:52des deux mêmes,
17:53Axel Lousteau
17:54et Frédéric Chatillon
17:55et de leurs liens
17:56passés avec Marine Le Pen.
17:57Et puis,
17:58il devra annoncer,
17:59effectivement,
18:00dissoudre la Jeune Garde
18:01avec Raphaël Arnaud
18:02qui est quand même candidat.
18:03C'est ça,
18:04le Front Populaire,
18:05c'est entre autres,
18:06et en plus de Mathilde Panot,
18:07Louis Boyard
18:08et Madame Obono,
18:09c'est aussi Raphaël Arnaud.
18:10Non mais,
18:11ça pose une vraie question quand même.
18:12Moi, je les ai côtoyés
18:13pendant deux ans,
18:14ces gens.
18:15Ils sont violents.
18:16Je veux dire,
18:17Thomas Porte,
18:18il jouait au foot
18:19avec un ballon
18:20à l'effigie
18:21de la tête du ministre du Travail.
18:22Enfin, je veux dire,
18:23ils étaient députés.
18:24Olivier Dussopt.
18:25C'est hallucinant.
18:26Et là,
18:27il n'arrêtait pas
18:28de brandir le drapeau de la Palestine.
18:29Pas un n'a été capable
18:30de dire
18:31que le Hamas
18:32était un terroriste.
18:33C'est hallucinant.
18:34Grégory,
18:35est-ce que vous êtes satisfait,
18:36vous êtes satisfait,
18:37Grégory,
18:38de la réponse
18:39de Laurent Lavalette ?
18:40Oui, oui, oui.
18:41Très satisfait.
18:42Merci.
18:43De rien.
18:44Et j'espère
18:45que le 7 juillet,
18:46vous aurez
18:47la majorité absolue.
18:48Il le faut.
18:49C'est votre souhait, Grégory.
18:50C'est votre souhait.
18:51On verra bien le 7 juillet
18:52et le 30 juin
18:53et le 7 juillet,
18:54d'ailleurs.
18:55Parce que le 30 juin,
18:56ça va être important aussi.
18:57Ça va être de quand même
18:58donner une première photographie
18:59importante.
19:00Je pense que le 30 juin,
19:01on aura une idée
19:02quand même un peu
19:03sur le nombre de triangulaires
19:04dans le duel.
19:05Ça va nous donner une idée
19:06sur la suite quand même.
19:07Exactement.
19:08Oui, Gauthier Lebray,
19:09vous avez encore une question.
19:10J'aime bien quand vous posez des questions.
19:11Vous me sollicitez.
19:12J'ai bien fait de venir,
19:13Gauthier Lebray.
19:14Franchement, je ne regrette pas.
19:15Alors moi,
19:16j'ai une bonne question
19:17à Laurent Lavalette.
19:18Enfin, une bonne question, pardon.
19:19J'ai une question,
19:20j'ai une question.
19:21Il a pris un melon.
19:22Laurent Lavalette,
19:23est-ce que c'est vrai
19:24que vous serez porte-parole
19:25du gouvernement
19:26si Jordan Bardella
19:27arrive à Matignon ?
19:28Ça, c'est pas une bonne question,
19:29mais si Jordan Bardella
19:30pense que je serai la plus utile
19:31et si c'est à l'Assemblée,
19:32je serai à l'Assemblée.
19:33Et si c'est porte-parole
19:34du gouvernement ?
19:35Je réfléchirai,
19:36mais si c'est à l'Assemblée,
19:37je serai aussi à l'Assemblée.
19:38Et si c'est porte-parole
19:39du gouvernement ?
19:40Si c'est à l'Assemblée,
19:41j'irai à l'Assemblée.
19:42J'irai là où effectivement
19:43Jordan Bardella pense que
19:44je serai la plus utile.
19:45On n'est pas là pour
19:46enfiler des perles.
19:47On est là pour changer
19:48le quotidien des Français.
19:49Donc si Jordan Bardella
19:50pense que je suis utile
19:51quelque part,
19:52je serai à l'Assemblée
19:53où j'ai beaucoup aimé
19:54batailler pendant deux ans.
19:55Vous avez dit donc
19:56qu'à Jordan Bardella,
19:57j'irai où tu iras.
19:58Jordan Bardella sera avec nous
19:59d'ailleurs demain à 17h
20:00sur Europe 1
20:01et à 16h,
20:02il y aura Rachida Dati.
20:03Merci Laure Lavallette
20:04d'avoir été avec nous
20:05sur Europe 1.