Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent du placement sous protection de Christine Kelly.
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00:0016h-18h, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:03Quel bonheur, quel bonheur !
00:05Alors vraiment, déjà je voudrais dire aux auditeurs, merci d'être avec nous tous les après-midi, 16h-18h.
00:10Et deux, j'ai un bonheur incroyable aujourd'hui parce qu'il y a Christine Kelly qui m'a rejoint
00:15et qui nous a rejoint dans le studio d'Europe 1, quel bonheur ma chérie, regardez-la, regardez-moi cette beauté !
00:19Ça y est, j'ai enrogi !
00:20Non mais franchement, je l'adore, Christine Kelly, journaliste, présentatrice, c'est nous, ce qui cartonne !
00:25Hier à la fin, carton d'ondurance, c'est nous, c'est mérité ma chérie !
00:29Alors moi, je voudrais dire un truc quand même, alors hier, carton ?
00:33Oui, pour les résultats de la présidentielle américaine, on a dépassé le million, notre record
00:39meilleure minute des chaînes info, record de saison avec Éric Zemmour notamment,
00:43et les mousquetaires, les chroniqueurs habituels.
00:45Moi je voudrais dire un petit truc quand même sur Europe 1, parce que je dis toujours les choses,
00:50sur Europe 1, je me rappelle quand ça cartonnait, ça cartonnait très vite sur CNews,
00:55et il y en a qui disaient oui, mais c'est l'émission d'Éric Zemmour.
00:59Écoutez, c'est l'émission d'Éric Zemmour, Éric Zemmour qui marchait très bien, bravo à lui,
01:05mais Éric Zemmour est parti, Christine Kelly, 2021, on est en 2024, Christine Kelly cartonne toujours,
01:12et donc voilà, c'est le succès ma chérie, c'est beaucoup toi, donc bravo à toi,
01:18et on est fiers de toi, et tu as un courage immense.
01:21C'est gentil, merci beaucoup, c'est très encourageant, et puis c'est vrai qu'on a une belle équipe,
01:24et qu'on fonctionne tous ensemble.
01:27T'es heureuse, t'es heureuse ou pas ?
01:28Je suis heureuse, oui.
01:29J'ai vu que t'étais chez mon pote Jurmark, moi, en Digny ce matin,
01:33et t'as dit que pour toi c'était pas tous les jours évident.
01:37Non mais c'est sûr que c'est pas toujours évident, tu parlais de courage tout à l'heure,
01:40et je pense qu'aujourd'hui il faut être courageux en tout.
01:43Je vois que demain, je vais faire une conférence à Algarve,
01:47tu es obligé d'avoir des policiers dans la salle, en civil, etc, pourquoi ?
01:54Donc c'est vrai que ce n'est pas toujours évident, et quand tu parles de courage,
01:57mais aujourd'hui, j'ai l'impression qu'où bien on a du courage, où bien on n'en a pas,
02:01où bien on avance, où bien on recule, où bien on est droit debout, où bien c'est fini.
02:05Et voilà, je veux dire, à partir du moment où on baisse les bras,
02:07à partir du moment où on s'assit, à partir du moment où on ne fait pas face à l'adversité,
02:11c'est même pas la peine d'exister.
02:13Bien sûr, alors, justement, ma Christine, tu viens de nous en parler,
02:16demain tu fais une conférence à la salle Gavot, à Paris, 20h30,
02:19pour une soirée spéciale de conférences-débats autour de la question
02:22« La France est-elle toujours une démocratie ? »
02:24Pourquoi tu t'es posé cette question, ma Christine ?
02:26Très intéressant, parce que l'année dernière, la salle Gavot m'avait offert trois dates.
02:30Pourquoi tu souris ?
02:31Je sais pourquoi, parce que, et puis, je vois pourquoi tu veux expliquer,
02:35et ça rejoint un petit peu...
02:37Non, je savais que tu souriais par rapport à ma voix,
02:38parce que tu te moques tout le temps de mon petit ton bibliothèque.
02:41D'accord, mais pas du tout, on est partis en Guadeloupe ensemble.
02:45On est partis en Guadeloupe ensemble, je me rappelle.
02:48Ça date, ça date.
02:49En tout cas, vraiment, à chaque fois que je vais en Guadeloupe,
02:51tout le monde a de très très très bons souvenirs de vous,
02:53et de mon association, de votre gentillesse avec les enfants.
02:57Deux doigts de ce pécho !
02:59Non, j'ai cru !
03:00Parce que tu m'as jamais dragué, en plus.
03:02C'est ma sœur, Christine.
03:04Vous avez une grande famille.
03:05Je l'aime.
03:06Très grande famille.
03:08Calmez-vous, Bénaïm, parce que, s'il vous plaît,
03:10Bénaïm, si j'étais vous avec Artigone, je m'en ferais tout.
03:12Oh, on apprend des choses.
03:15Petite, petite, petite, petite, petite, petite, Bénaïm.
03:17Merci. Alors, Christine.
03:19En fait, l'année dernière, on avait fait plusieurs conférences
03:22sur la liberté, la liberté d'aimer, la liberté d'expression, etc.
03:26Et j'ai demandé au public dans la salle de choisir le thème.
03:29Ils ont choisi « Sommes-nous encore en démocratie ? ».
03:32Et la raison qu'on va se poser, effectivement,
03:36« Sommes-nous encore en démocratie ? »,
03:37parce que rien ne prouve qu'on est encore en démocratie aujourd'hui.
03:41Lorsqu'on prend chaque fait d'actualité, on se pose la question.
03:44Je vois, par exemple, Donald Trump.
03:46On dit que Donald Trump, c'est un danger pour la démocratie.
03:48Et pourtant, il a été élu démocratique.
03:50Non. Est-il un danger pour la démocratie
03:52ou bien est-il le symbole même de la démocratie ?
03:55Je vois les policiers qui se font attaquer tous les jours, chaque jour.
03:58Est-ce que c'est un symbole de la démocratie
04:00ou est-ce que c'est un échec de la démocratie ?
04:02Lorsqu'on parle d'immigration,
04:04et régulièrement on en parle avec notre grandeur d'âme française,
04:08notre générosité légendaire en France,
04:11est-ce que finalement, à force d'être généreux,
04:14on s'est fait manger par le biais de la démocratie
04:17en étant à genoux aujourd'hui par rapport à ceux qu'on accueille ?
04:19Jusqu'où va la démocratie ?
04:21Jusqu'où commence l'autorité ou l'autoritarisme ?
04:24À l'heure où tout le monde demande plus d'autorité,
04:27plus de fermeté, plus d'État,
04:29qu'on puisse sentir qu'il y a quand même une certaine rigueur en France,
04:34jusqu'où va la rigueur ?
04:36Jusqu'où va la démocratie ?
04:38En tout cas, rien ne prouve aujourd'hui,
04:40dans l'actualité, que nous sommes en démocratie.
04:42La preuve, c'est que même l'Assemblée Nationale,
04:44on n'a même pas de majorité.
04:47Pour vous, est-ce qu'on est en démocratie ?
04:50Tiens, on va le faire, parce que ça sera demain
04:52à Salgavaux avec Christine.
04:54À 20h30.
04:56Sommes-nous en démocratie ?
04:58Je pense qu'il y a une crise démocratique qui s'est aggravée
05:03au cours de la dernière période,
05:05mais que cette crise démocratique
05:07ne met pas en cause aujourd'hui,
05:10frontalement,
05:12l'existence de notre démocratie,
05:15qui est malade, qui va mal,
05:17qui est une crise de défiance dans un pays terrible,
05:19mais l'absence de majorité à l'Assemblée Nationale
05:22est aussi le résultat du vote.
05:26Donc, je pense toujours aussi...
05:28Je peux me permettre que le résultat du vote
05:30arrête quand même un petit tour de vis entre les deux tours.
05:32Les électeurs avaient le choix, au second tour,
05:34de se saisir d'un bulletin.
05:36Non, le choix de ce qui reste.
05:38Oui, le choix de ce qui reste, mais ils avaient le choix.
05:40Et je pense toujours, Christine, au pays
05:42qui, eux, ne sont véritablement pas en régime démocratique.
05:44Il y aurait eu deux tours aux Etats-Unis,
05:46je ne suis pas sûre qu'ils auraient eu ce résultat-là, par exemple.
05:48Exactement.
05:50On va en parler dans un instant, bien entendu.
05:52Christine, vous restez avec nous.
05:54On vous pose cette question sur Europe 1.
05:56Répondez-nous. 0 à 80, 20, 39, 21.
05:58Sommes-nous en démocratie ?
06:00Et j'attends la réponse de Gauthier Lebray,
06:02puisque Olivier D'Articolle,
06:04Valérie, vous êtes d'accord avec votre mec ?
06:06Oh, tout de suite !
06:08Tout de suite.
06:1018h.
06:12Christine Kelly est avec nous,
06:14journaliste, bien entendu,
06:16et sur CNews, elle cartonne tous les jours.
06:18On l'adore, ma Christine, qui est vraiment une amie,
06:20je le dis, et c'est comme je suis
06:22toujours là pour elle.
06:24Elle peut compter sur moi à tout moment, Christine,
06:26puisque je l'adore, vraiment.
06:28Alors, sommes-nous en démocratie ?
06:30Ce sera demain à la Salle Gaveau à Paris,
06:32demain 20h30, puisque vous faites une conférence.
06:34Alors, Olivier D'Articolle a donné son avis.
06:36Je pose la question à nos auditeurs.
06:380 à 80, 20, 39, 21 sur Europe 1.
06:40Vous nous répondez.
06:42On va avoir la réponse, bien entendu,
06:44de Valérie, qui est assez
06:46proche de celle d'Olivier D'Articolle.
06:48Je parle de la réponse.
06:50Je parle de la réponse, pas de vous, bien entendu.
06:52C'est important de se le signaler,
06:54parce que, je rappelle, c'est sûr que c'est une boutade,
06:56ils ne sont pas en couple. Pour l'instant,
06:58ils sont en crush.
07:00Parce qu'il n'a rien à voir.
07:02Ce n'est pas encore un couple, c'est juste un crush.
07:04Est-ce que de mentir n'est pas pire que le reste ?
07:06Je tiens à remercier chaque seconde
07:08mon ami,
07:10vraiment mon fidèle
07:12ami, Cotier Lebray, qui me donne
07:14toutes les infos sur ce couple, sur ce crush.
07:16Quand j'ai vu cette pièce à conviction qui était le tweet d'Olivier,
07:18je n'ai pas résisté
07:20au fait de vous l'envoyer. Valérie n'y croyait
07:22même pas. Quelle déclaration d'amour.
07:24Valérie Bénahim, alors, sommes-nous toujours
07:26en démocratie, Valérie Bénahim ?
07:28Je pense que notre démocratie va mal, je pense qu'effectivement
07:30elle est en péril,
07:32mais que les institutions tiennent.
07:34Il y a des coups de boutoir
07:36qui sont très importants,
07:38mais qu'on a des institutions qui tiennent
07:40et évidemment...
07:42Quand on compte arrêter une chaîne,
07:44on est toujours en démocratie.
07:46Il y a des coups de boutoir très forts, évidemment.
07:48Il y a des coups de boutoir, évidemment,
07:50et de constater que, par ailleurs,
07:52il y a eu un récent sondage qui disait que
07:54je crois que c'était plus de 60% des Français
07:56qui étaient en défiance sur la démocratie.
07:58Donc voilà,
08:00les faits sont là. Donc,
08:02on est en alerte, il y a des warnings dans tous les sens,
08:04il faut faire attention. Mais je crois aux institutions.
08:06Fabien ?
08:08Je ne suis pas d'accord avec Valérie
08:10et son nouvel ailleur ami.
08:12Je pense qu'on est dans une démocratie
08:14autoritaire aujourd'hui. C'est-à-dire que même
08:16quand il y a une votation en France,
08:18on s'arrange à vous faire changer le résultat des urnes
08:20s'il ne convient pas à une autorité.
08:22Deuxième chose,
08:24c'est parce qu'on le voit,
08:26les élections législatives,
08:28comme les sénatoriales, je les ferai à un seul tour.
08:30Parce que si on veut la photo de la France
08:32et de l'opinion publique réelle,
08:34c'est le premier tour qui compte.
08:36Parce qu'on l'a vu sur les dernières législatives,
08:38les petits arrangements entre
08:40parties, entre personnalités,
08:42on a vu ce que ça a donné,
08:44aucune majorité. Alors que là,
08:46il faut revenir
08:48à la première votation
08:50qui avait lieu je crois en 1910 ou 1920.
08:52C'est-à-dire qu'on revient
08:54exactement avec un premier tour.
08:56Les femmes ne votaient pas ?
08:58Pour les présidentielles, ce n'est pas pareil. Il faut deux tours parce qu'il faut éliminer
09:00en premier tour des candidats. Mais tout ce qui est législatif,
09:02si on veut la photo du pays,
09:04vraiment ce qu'est la France,
09:06il faut garder uniquement le premier tour.
09:08Et à partir de là, on est une vraie démocratie.
09:10Gauthier Lebray.
09:12Si la question est, sommes-nous en démocratie ?
09:14Et s'il fallait répondre par oui ou par non, je répondrais oui.
09:16Après, il y a des exemples qui montrent
09:18effectivement que la démocratie est malade.
09:20Vous avez cité, fermé une chaîne de télé
09:22qui est la première chaîne de la TNT qui réunit
09:24deux millions et demi de personnes tous les soirs,
09:26de manière complètement arbitraire, décidée par un collège
09:28dans son coin,
09:30sans qu'on comprenne vraiment les raisons,
09:32si ce n'est un échange tendu
09:34avec un député une fois.
09:36Enfin, c'est neuf personnes qui décident comme ça
09:38de fermer une chaîne de manière arbitraire.
09:40Ensuite, sur l'élection,
09:42on peut changer le mode de scrutin si tu veux, Fabien.
09:44Et c'est vrai qu'il y a 20 millions d'électeurs
09:46qui ne se sentent pas représentés par le gouvernement de Michel Barnier.
09:4811 millions
09:50au Rassemblement National, neuf
09:52à la France Insoumise. Et on disait
09:54le hold-up des LR. Ils sont 47 à l'Assemblée,
09:56ils ont Matignon,
09:58l'Intérieur et d'autres ministères.
10:00Mais après, il y a aussi, je suis désolé,
10:02une responsabilité des électeurs. Dans la circonscription,
10:04je prends toujours le même exemple, parce que pour moi,
10:06il est parlant. Dans la circonscription
10:08de Raphaël Arnault,
10:10c'est un second tour.
10:12Il n'y a pas eu de désistement. C'est un second tour.
10:14Il n'y en a que deux qui sont qualifiés au second tour.
10:16Il y a Raphaël Arnault, triple fiché S.
10:18Pour ne pas être au courant du parcours de Raphaël Arnault,
10:20il fallait vivre dans un igloo ou dans une grotte
10:22pendant les législatives. Il est face à une députée
10:24RN sortante,
10:26qui ne fait pas du tout partie des profils polémiques
10:28qui ont empoisonné la vie de Marine Le Pen
10:30et de Jordan Bardella au second tour.
10:32Les électeurs ont choisi Raphaël Arnault.
10:34C'est le choix des électeurs.
10:36Il y a deux ans, le RN remportait
10:38une majorité de ses second tours face à la France
10:40insoumise. Il y a quelques mois,
10:42c'est la France insoumise qui remportait une majorité
10:44de ses second tours face au RN.
10:46Alors oui, il y a eu une stratégie de désistement
10:48qu'aujourd'hui, Gabriel Attal a tout le mal du monde
10:50à assumer, parce qu'il s'est quand même désisté
10:52de la France insoumise et parfois des profils comme
10:54Alma Dufour qui disait au moment des émeutes
10:56« la faim justifie les moyens ». Elle a eu un
10:58candidat à Horizon qui s'est désisté face à elle.
11:00Mais il y a le choix des électeurs aussi.
11:02Et parfois, ils ne se sont pas désistés justement pour faire élire
11:04un candidat.
11:06Ça c'est Loïc Signor.
11:08Mais déjà,
11:10Raphaël Arnault, t'es triple fiché.
11:12Comment ça se fait que tu sois sur une liste ?
11:14Déjà, moi ça me pose un problème.
11:16Et il y a beaucoup d'électeurs aussi
11:18ont voulu voter,
11:20je suis très mobilisée pour voter au deuxième
11:22tour, mais il y a eu un désistement,
11:24il n'y a pas eu le choix
11:26de vote.
11:28Si tu ne veux pas Raphaël Arnault, pourquoi est-ce que tu n'êtes pas
11:30pour le Rassemblement National ?
11:32C'est un cas précis,
11:34mais il y a d'autres circonscriptions, il y a des endroits à Paris
11:36ou ailleurs, où les gens voulaient voter.
11:38Par exemple, l'ARN, il n'en avait plus.
11:40Parce qu'il y a eu un accord...
11:42L'ARN, c'est 8% à Paris.
11:44Donc c'était pas au second tour.
11:46Oui, mais certains voulaient voter à ARN.
11:48C'est quand même des gens qui ont voulu voter.
11:50Donc je trouve que, oui,
11:52la démocratie, elle est malade. Lorsque je vois
11:54qu'un député qu'ils appellent Andy Kerr-Bratt,
11:56et on a bien parlé de lui, mais rappelons quand même
11:58qu'il a été pris en flagrant délit d'achat de
12:00drogue à un mineur, double crime,
12:02et que personne n'appelle à sa démission,
12:04et payé par nos impôts 7000 euros par mois,
12:06je me pose la question.
12:08Est-ce qu'on est en démocratie ?
12:10C'est ça la représentation nationale.
12:12Et je rebondis sur ce que disait Valérie Bénahim,
12:14et je comprends bien,
12:16que oui, les institutions tiennent encore,
12:18mais parfois je me pose la question, je prends la présidentielle.
12:20Alors Valérie Bénahim est toujours très optimiste.
12:22Oui, j'aime ça avec elle.
12:24C'est vrai, mais elle a raison, heureusement.
12:26Oui, mais Gauthier Lembray qui se retrouve entre Wick et Wook
12:28tous les jours, il peut tenir.
12:30Entre un épi de maïs et du boulgour,
12:32je peux vous dire que c'est pas facile tous les jours.
12:34Je pense à cette présidentielle.
12:36Quand, comment dirais-je,
12:38Éric Zemmour
12:40n'était pas sûr d'avoir ses parrainages,
12:42qu'est-ce qu'il avait dit le président du Conseil constitutionnel
12:44Laurent Fabius, il avait dit
12:46justement qu'il était prêt presque à faire barrage.
12:48Lorsqu'il y a eu le vote sur l'immigration,
12:50le vote de la loi sur l'immigration,
12:52on a compté sur qui,
12:54pour rebondir sur ce que tu disais sur les institutions,
12:56on a compté sur qui pour tout retoquer,
12:58pour tout verrouiller sur le président du Conseil constitutionnel.
13:00Donc c'est pour ça que je me dis
13:02que même les institutions sont malades.
13:04Lorsque je vois le vice-procureur
13:06du parquet, je sais pas quoi,
13:08du tribunal de Nice ce matin qui dit
13:10« Ah oui, on était obligé de relâcher
13:12ceux qui ont attaqué les policiers
13:14dans un go-fast parce qu'ils avaient
13:16deux enfants mineurs. »
13:18Et c'est un vice-président
13:20du tribunal !
13:22La démocratie est malade !
13:24C'est vrai que les institutions t'aiment encore un petit peu,
13:26mais elles ont vraiment les pieds en argile.
13:28Et quel que soit l'endroit
13:30où on prend la démocratie,
13:32on se dit qu'il y a un problème. Lorsqu'on voit Jordan Barlé
13:34qu'on aime ou qu'on n'aime pas
13:36ses affiches pour son livre,
13:38on est en France !
13:40Liberté d'expression,
13:42il a le droit de pouvoir faire sa publicité,
13:44on a le droit de pouvoir choisir
13:46entre Jordan Bardella ou pas Jordan Bardella.
13:48Lorsqu'on voit, faut pas prendre les Français politiques
13:50de Meury, lorsqu'on voit sa pub,
13:52on n'est pas obligés.
13:54Je sens qu'il va se passer quelque chose sur cette histoire.
13:56Vous allez voir, je sens qu'il va se passer quelque chose.
13:58Je le sens, j'ai le pif.
14:00Je sens quelque chose,
14:02c'est pas la peine de me poser des questions,
14:04je sens qu'il va se passer quelque chose
14:06dans les prochaines 24 heures.
14:08J'ai le pif pour ça,
14:10je sens que demain, l'émission,
14:12il va se passer un truc.
14:14Et ça, pareil pour CNews et pareil pour C8,
14:16on peut pas prendre les Français pour des débiles
14:18en leur disant, on va leur enlever l'affiche Bardella,
14:20on va leur enlever C8,
14:22on va leur supprimer, on infantilise
14:24beaucoup les Français, alors que
14:26la France, la démocratie,
14:28c'est justement la liberté d'expression, l'échange,
14:30l'argumentation, la discussion.
14:32Moi ce qui m'effraie aussi, c'est de voir que des gens comme Erdogan,
14:34des gens comme Poutine,
14:36ce sont des gens qui réunissent tous les pays
14:38qui ont dit qu'ils ne sont pas démocratiques
14:40pour critiquer nos démocraties,
14:42et pour dire, regardez comment ils sont, regardez la décadence,
14:44regardez l'euroquisme, regardez ce qu'ils deviennent
14:46aujourd'hui, regardez leur société
14:48qui est complètement explosée
14:50aujourd'hui, prenons le pouvoir.
14:52Voilà ce qu'ils se disent, en réunissant
14:54les pays africains, etc.,
14:56et en réunissant les pays du Sud,
14:58ça m'interpelle, ça m'interpelle sur la démocratie.
15:00Alors on a Anne en ligne, tiens.
15:02Anne qui est avec nous,
15:04merci Anne.
15:06Merci d'être avec nous, vous nous appelez de Besançon.
15:08Oui.
15:10Je viens très souvent à Besançon, vous le savez, tous les ans.
15:12Ah bon ?
15:14Pour les championnats trans de Padel,
15:16je vais souvent à Besançon tous les ans,
15:18avec mon ami Thomas, donc je serai là cette année,
15:20Anne, aux alentours du mois de juin.
15:22Merci Anne, merci d'avoir été avec nous.
15:24Salut Anne.
15:26Oui Anne, vous vouliez
15:28réagir à Christine Kelly, et après on va vous garder
15:30pour le coup de gueule de Pascal Praud,
15:32on va parler de Christine Kelly sur la démocratie.
15:34Je partage
15:36tout à fait ce qu'elle dit par rapport à la liberté d'expression,
15:38mais comme je l'ai dit,
15:40je tiens à féliciter Shannon Estella,
15:42justement, parce que j'adore
15:44vos assistantes.
15:46En réalité, la liberté d'expression
15:48pour une certaine catégorie de personnes,
15:50je pense que vous voyez
15:52très bien ce que je veux parler,
15:54la liberté d'expression se borne
15:56lorsqu'on exprime les mêmes idéaux.
15:58Oui, c'est d'accord.
16:00J'ai un doute d'appel.
16:02Voilà,
16:04voici un quotidien.
16:06Ah oui,
16:08j'ai un doute d'appel, mais ce n'est pas grave.
16:10Voilà, donc
16:12ça résume ce qu'elle parle
16:14par rapport à Jordane Bardella.
16:16Si les personnes qui
16:18expriment des idées différentes de cette
16:20catégorie, dont on parlera
16:22dans d'autres
16:24médias, et bien en fait,
16:26ils vont réagir
16:28avec une violence extrême, y compris
16:30une violence physique.
16:32Comme vous l'avez dit à Shannon, moi, je deviens
16:34d'un milieu totalement à gauche. J'ai des idées,
16:36je suis bénie dans une culture, on va dire, de gauche.
16:38On vous entend très mal, Anne.
16:40On vous entend très mal.
16:42On va essayer de vous recaler, parce que là,
16:44on vous entend assez mal. On va prendre Émilie.
16:46Entre temps, Émilie d'Île-de-France.
16:48Bonjour, Émilie. Merci d'être
16:50avec nous sur Europe 1. Ah, c'est toujours avec plaisir.
16:52Et merci, en effet, à vos assistants.
16:54Ils sont très sympas, oui, et surtout
16:56bien payés.
16:58Non, je parle
17:00de Quentin, Shannon et...
17:02Oui, oui, je parle de eux également.
17:04Ils sont très sympas.
17:06Oui, alors, quand j'ai entendu
17:08votre sujet, je me suis dit, je vais
17:10intervenir, parce que moi aussi,
17:12j'ai ce sentiment, là, depuis quelques temps,
17:14que la démocratie est en danger.
17:16Déjà,
17:18par
17:20le fait économique,
17:22donc, il y a des
17:24montées
17:26de partis
17:28qui
17:30gagnent du galon.
17:32Et je pense aussi
17:34que c'est un bien précieux
17:36et qu'on n'en fait pas n'importe quoi.
17:38Et à force de pas
17:40parler de ce que font
17:42les élus de terrain,
17:44à force de mettre en avant des hommes
17:46politiques, qui ne sont pas toujours
17:48fantastiques,
17:50on manque de personnalités,
17:52comme il y avait, c'est pas être passéiste,
17:54comme il y avait quelques années, et qui avaient
17:56une double formation, qui n'étaient pas
17:58formatées par Sciences Po
18:00et autres.
18:02Et, en effet, avec ce qui se passe,
18:04comme disaient Christine Kelly,
18:06Erdogan et tout ça,
18:08il faut faire attention.
18:10Et je suis un peu atterrée
18:12par...
18:14Quand on parle avec certains jeunes,
18:16alors ça dépend des jeunes que l'on côtoie,
18:18mais il y a une jeunesse qui est complètement
18:20trinée, qui n'a plus la pensée d'analyse,
18:22à qui on a enlevé
18:24la culture générale,
18:26et qui
18:28ne pense pas...
18:30Je crois qu'il y a eu une étude
18:32qui disait que les 18-25 ans, je crois que c'était
18:34autour de 20%, qui disait que la démocratie
18:36n'était pas le meilleur des régimes.
18:38Moi, quand j'entends ça, j'ai envie de pleurer.
18:40Il y a un problème, exactement. Merci
18:42Émilie d'avoir été avec nous. Je vous fais un gros
18:44bisou, Émilie. Merci d'avoir été avec nous.
18:46Merci, vous nous appelez quand vous voulez, sur Europe 1.
18:48Avec plaisir. Christine Kelly,
18:50demain soir, à la Salle Gaveau, à 20h30,
18:52pour une soirée spéciale de conférences-débats
18:54autour de la question « La France est-elle toujours une démocratie ? »
18:56Merci, Christine Kelly, d'avoir
18:58été avec nous. Et il y a Valérie Bénahim aussi qui fera
19:00une conférence, je crois, le 9 décembre, on en reparlera. On sera là.
19:02Les femmes amoureuses de tueurs en série
19:04à croire qu'Olivier D'Artigolle est un tueur
19:06en série. Je ne le savais pas.
19:08Merci.
19:10Je reçois, mais...
19:12Vous nous appelez. Coup de gueule de Pascal
19:14Pro contre Patrick Cohen et le service public. Vous réagissez
19:160 1 80 20 39 21
19:180 1 80 20 39 21. Nous vous attendons
19:20au Standard Europe 1. A tout de suite.