Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de l'absence de gouvernement et de la nomination du Premier Ministre qui devrait arriver dans les prochaines heures.
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00:00Vous nous appelez au 01.80.20.39.21, 50 jours sans gouvernement, la France alors fait du sur place, faut-il une présidentielle anticipée ?
00:08On a vu, Edouard Philippe hier a annoncé sa candidature pour 2027, moi je pense que
00:13Xavier Bertrand va être annoncé dans les prochaines heures
00:16comme Premier ministre de la France, allons enfants de la patrie, le jour de gloire est arrivé !
00:21Je le pense vraiment, je pense que ça va être lui, ça y est là, je pense que ça y est, c'est joué, il a fait toutes les consultations là
00:26Emmanuel Macron, là je peux vous dire allez-y, désabouillez-vous, faites 1, faites 33, merci, c'est bon, ça passe, merci, il est parti, il a fait tous les vaccins
00:33ça sera Xavier Bertrand, je pense que ça y est, c'est dealé. Voilà, on parlait de Cazeneuve
00:38Xavier Bertrand, c'était les trois finalistes, ou
00:40David Dissnard, mais David Dissnard je crois que c'était un leurre, c'était une bulle, exactement, c'était pas un leurre, c'était une analyse
00:46qui était de dire si l'ERN fait le choix de censurer Xavier Bertrand et qu'on reste sur ce profil homme de droite
00:52Macron compatible, qui plaît évidemment à son camp
00:55les républicains et qui peut ne pas se faire censurer par l'ERN, et le nom de David Dissnard apparaît assez logiquement parce qu'il avait
01:01très envie d'aller à Matignon contrairement à Laurent Wauquiez par exemple.
01:04Exactement, allez, on va parler de tout ça, il est avec nous, Léon Desfontaines, porte-parole du parti communiste français, allons enfants de la patrie !
01:12Merci Léon Desfontaines d'être avec nous.
01:14Les deux, on parle de la Marseillaise Internationale.
01:16Voilà, il fait tout, lui en boîte, lui c'est un fou, merci Léon Desfontaines d'être avec nous,
01:21c'est toujours un plaisir de vous avoir, franchement, c'est toujours un bonheur, et Xavier Bertrand, à mon avis, après bon, ce n'est que mon avis,
01:27va être désigné Premier ministre de la France
01:31dans quelques instants, qu'est-ce que vous en pensez ? Votre réaction Léon Desfontaines du parti communiste du Nouveau Front Populaire ?
01:36Nouveau Front Populaire, on parlera bien entendu des 51 000 euros mensuels dans un instant, et pour l'instant, dites-moi tout.
01:42Ben, je pense que ça fait 50 jours que
01:45Gabriel Attal a déposé sa démission, et tout ça pour ça, une sensation finalement d'être un peu
01:51resté sur notre faim, on a eu une dissolution,
01:54le peuple de France qui a voté massivement en disant on veut que ça change, et finalement le premier ministre qui semble se dessiner,
02:01selon vous dire Cyril, ce serait Xavier Bertrand, non pas pour mettre en place une cohabitation,
02:07parce que lorsqu'il était ministre sous Nicolas Sarkozy, du Travail, puis de la Santé,
02:11grosso modo, il n'a pas fait une politique très différente de celle qui était menée par Gabriel Attal ces précédents mois,
02:17donc je pense que ça sera la continuité de l'État, la continuité du gouvernement d'Emmanuel Macron,
02:22et moi ce que je pense surtout, c'est qu'aujourd'hui on a des Français qui en ont
02:26ras la casquette, qui veulent que ça change, et malheureusement ça ne changera pas, je pense, avec Xavier Bertrand.
02:32Vous auriez préféré qui ?
02:34En fait, Lucie Castex, vous en avez parlé.
02:37Au prix où elle coûte, Lucie Castex, les gars, on ne tient pas trois mois.
02:43Surtout, ce n'est pas une question de casting en fait, moi c'est ça qui est insupportable depuis 50 jours,
02:47c'est dire qui est le plus apprécié, mais ce n'est pas ça le sujet,
02:50les Français veulent savoir s'il y a un gouvernement qui sera prêt à agir pour changer leur quotidien,
02:54c'est la rentrée scolaire, qu'est-ce qu'on fait pour l'école publique,
02:57alors qu'on a des enseignants qui manquent dans la plupart des établissements scolaires,
03:00hier c'était la rentrée, on avait des grèves dans beaucoup d'académies,
03:03parce que justement les enseignants disent que c'est insupportable,
03:05moi cette rentrée je la fais avec 38 élèves devant moi,
03:08alors qu'il y a 10 ans, 15 ans, on avait moins de 35 élèves par classe.
03:11Qu'est-ce qu'on fait pour l'hôpital public ?
03:13On a vu cet été défrayer la chronique sur un certain nombre de sujets,
03:17notamment sur le manque de places, de lits, etc.
03:19On a vu récemment le manque de personnel de sécurité, d'agents de police,
03:23de gendarmes sur le terrain qui malheureusement amènent à des faits catastrophiques,
03:28je pense qu'on a besoin de revitaliser nos services publics.
03:30Quel gouvernement sera prêt à agir pour tous ces sujets ?
03:33Je crains que Xavier Bertrand ne permette pas d'y répondre.
03:35J'attendais cette réponse de votre part.
03:37Léon Desfontaines, 01-80-20-39-21.
03:40Posez toutes vos questions à Léon Desfontaines qui est avec nous.
03:42Vous êtes bien habillé ?
03:43Merci, toujours.
03:44Vous avez encore de l'argent pour acheter des costumes
03:46avec ce qu'ils dépensent au Nouveau Front Populaire ?
03:48Parce qu'ils ont tout pris.
03:50Ils ont tout pris, ils ont tout pris.
03:52On va en parler dans un instant.
03:5351 000 euros mensuels pour le staff.
03:55Terminé, ils sont 3.
03:563 à 51 000 euros.
03:57Si moi je fais ça, je ferme la boutique.
04:00Terminé, merci, au revoir.
04:01On a des auditeurs en ligne.
04:02On a Antoine qui est avec nous.
04:03Bonjour Antoine.
04:05Oui, bonjour.
04:06Merci d'être avec nous Antoine.
04:07On est avec Léon Desfontaines.
04:08C'est toujours un bonheur de la voir, Léon Desfontaines.
04:10Vraiment, je vous le dis.
04:11De toute façon, quoi qu'il arrive,
04:13je vous le dis aujourd'hui, on est quelle date ?
04:14On est le 4 septembre ?
04:15Oui.
04:16Le 4 septembre, je vous le dis,
04:17quoi qu'il arrive, Léon Desfontaines,
04:18il fera une très grande carrière.
04:20Je vous le dis.
04:21Et il sera amené à être ministre un jour, voire plus.
04:24Je vous le dis.
04:25J'espère qu'on viendra toujours nous voir Léon Desfontaines.
04:27Et que vous ne nous oublierez pas,
04:29même si je sais que ce n'est pas facile
04:30d'être aussi à côté de Fabien Lequevre.
04:32Merci.
04:33Antoine, merci d'être avec nous.
04:34Vous habitez où Antoine ?
04:36Moi, j'habite dans l'Aisne, dans Picardie.
04:39Dans le 022.
04:40Vous aimez bien Xavier Bertrand ?
04:43Ce n'est pas ma tasse de thé, je vous avoue.
04:45Ah oui, c'est vrai ?
04:46Je croyais.
04:47Non, du tout.
04:50J'ai vu un petit peu l'historique
04:52et j'avoue que je suis un petit peu sceptique à ce sujet.
04:54Effectivement.
04:55En fait, en soi, notre cher Président
04:58ne sait plus trop où choisir des ministres.
05:02Donc voilà, il creuse, il creuse.
05:05Et puis il prend ce qu'il peut.
05:07Vous avez 29 ans.
05:08Antoine, vous faites quoi dans la vie ?
05:09Juste pour savoir.
05:11Je suis, pour synthétiser,
05:12je suis dératiseur.
05:13Je m'occupe des visibles.
05:14Non, j'adore ça.
05:16Je suis un fou des dératiseurs.
05:17Non mais Antoine, sans rigoler.
05:18Vous savez que j'ai une passion.
05:20Non mais il y en a de plus en plus.
05:22Il y en a de plus en plus.
05:23Ah oui ?
05:25Non mais c'est un truc de fou.
05:27Comment ça se fait qu'il y en a de plus en plus comme ça en ce moment ?
05:29Ma mère a eu des souris il y a deux semaines.
05:43Il y a encore des solutions ?
05:44Il y a encore des solutions ou c'est mort ?
05:46Ils sont trop intelligents maintenant.
05:55Contrer ces problèmes,
05:57c'est vrai que ça peut aller très vite.
06:07Oui, même si paradoxalement,
06:09je crois de moins en moins à ce système.
06:13Personnellement, pour parler justement de la présidentielle,
06:16oui, ça fait longtemps que ça devait être abordé selon moi.
06:24Vous croyez de moins en moins à ce système ?
06:25Dites-moi si je me trompe.
06:27Je pense que vous êtes comme énormément de Français
06:30qui, pendant les législatives, se sont dit
06:33qu'on peut voter ce qu'on veut.
06:36En fait, le mode de scrutin fait qu'on ne gagnera jamais.
06:40Est-ce que c'est un petit peu ça aussi que vous vouliez dire ?
06:43Tout à fait.
06:44Quand vous voyez les millions de votants
06:48pour un parti que je vous laisse deviner,
06:51finalement, derrière, il n'y a pas de résultat.
06:54On joue sur les fameuses circonscriptions.
06:59Le système gère bien la chose.
07:02Et puis après, on retourne une nouvelle fois la veste
07:05pour s'arranger, pour brosser un petit peu
07:10tel parti dans le sens du poil.
07:13Et puis après, on propose les personnes
07:16qui seraient plus ou moins éligibles
07:19aux différents postes et aux différents ministères.
07:23Comme dit notre cher Président encore une fois pour moi,
07:26c'est de la poudre de berlimpinpin,
07:29c'est du vent, ça nous occupe un temps.
07:32Et puis après, on passe à autre chose.
07:34Là, il repousse l'échéance
07:36parce qu'il est dans une impasse.
07:41Il sait que le peuple n'y croit plus pour beaucoup,
07:44que ce soit à gauche comme à droite.
07:46Et je pense que paradoxalement,
07:48c'est un point sur lequel beaucoup de votants,
07:51en tout cas de personnes qui suivent la politique en France,
07:53à gauche comme à droite, se retrouvent.
07:55Antoine, s'il y avait une présidentielle anticipée demain,
07:59est-ce que vous sauriez pour qui vous allez voter ?
08:02Oui, moi, j'ai pas de tabou là-dessus.
08:07Je sais, même si j'attendrais de voir.
08:10Moi, ça serait beaucoup plus à droite.
08:12Et puis de toute façon, on n'a jamais vu
08:14ce que ça donnait sur la dicte de droite radicale
08:17et toutes les fameuses expressions d'ultra, etc.
08:21Mais en 2002, on n'a pas eu l'occasion de voir ce qui se passait.
08:26Pourquoi pas maintenant ?
08:28Oui, c'est sûr.
08:29Mais c'est vrai qu'il y a eu une petite déception
08:33chez beaucoup de Français,
08:35que ce soit très à gauche ou très à droite,
08:37et une déception de ces législatives au bout du bout.
08:40Parce que tous ceux qui ont voté très à droite,
08:42ils se disent, forcément, on a été 11 millions,
08:45et puis on n'est pas au pouvoir.
08:47Et ceux qui ont voté très à gauche ou à gauche,
08:49ils se disent, on est arrivé en tête,
08:51et puis finalement, en fait, non.
08:53Donc voilà, le gouvernement, ça sera sans nous.
08:55Donc c'est vrai qu'il y a quand même, aujourd'hui,
08:5860% des Français qui se disent,
09:01les mecs, on va nous...
09:03On n'a pas été entendu.
09:04Ça a servi à rien.
09:05Il y a eu un message clair,
09:06peu importe au-delà de qui est arrivé en tête, etc.
09:08Il y a un message clair qui a été envoyé
09:10lors de ces élections législatives,
09:11c'est qu'ils veulent un changement de politique.
09:13Et si, au final, on arrive avec un gouvernement
09:15qui, grosso modo, mène à peu près la même politique
09:18qui a été menée ces dernières années,
09:20je pense qu'on sera face à une crise démocratique,
09:22peut-être pas sans précédent,
09:24mais en tout cas, inédite depuis...
09:26Inédite, je pense, en réalité, dans notre pays,
09:28peut-être sous la Ve République.
09:29Et en effet, ça pose la question du système,
09:31mais plus généralement, de ce qu'on voit
09:33sur la question de la couleur politique, etc.
09:35En fait, la question, vraiment, le débat,
09:37ce n'est pas savoir qui a voté à gauche,
09:38qui a voté à droite.
09:39C'est ce que vivent les Français aujourd'hui.
09:40Et les Français, ce qu'ils vivent aujourd'hui,
09:42c'est qu'ils ont conscience que la réforme des retraites,
09:44ils l'ont subie, ils la subiront.
09:46Et pour certains, ils doivent rallonger.
09:48Et certains ont conscience que,
09:49quand on est ouvrier dans le bâtiment,
09:50quand on est ouvrier en 3-8 à l'usine,
09:53qu'on n'ira pas jusqu'à 64-65 ans,
09:56comme le préconise la dernière réforme des retraites,
10:00que, lorsque l'on emmène nos enfants à l'école,
10:03je pense à Nouvillon, un petit village,
10:05à une petite ville, à côté d'Abbeville,
10:07dans la troisième circonscription de la Somme,
10:09à la Côte Picarde,
10:10qui a vu son école fermée à cette rentrée,
10:13et qui sont obligés de faire plus de kilomètres
10:15pour emmener leurs mômes,
10:16qui seront avec plus d'élèves en classe.
10:19Ils ont la sensation, quand même,
10:20qu'ils ont moins que ce qu'il y avait il y a 15 ans.
10:22Et donc, ce qu'ils veulent,
10:23c'est un changement de politique.
10:24C'est un changement de politique,
10:25ce n'est pas la couleur de tel ou tel ministre,
10:26c'est un changement politique.
10:27Est-ce que ce qui est en train de se passer le permettra ?
10:29Je n'en suis pas sûr.
10:30Encore une fois, nous, nous ne voulons pas bloquer.
10:32Nous avons toujours été clairs.
10:33On jugera sur pièce.
10:34Discours de politique générale.
10:36Si le gouvernement dit
10:37« Je suis prêt à revenir sur la réforme des retraites,
10:39je suis prêt à réinvestir dans les services publics »,
10:40là, il y aura matière à discuter.
10:41Il est 17h22, on est sur Europe 1, bien sûr.
10:43Antoine, merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
10:45C'était Léon Desfontaines qui s'exprimait,
10:47porte-parole du Parti communiste.
10:49Merci d'être avec nous, Antoine.
10:52Appelez-nous 0 1 80 20 39 21.
10:54J'ai envie de faire un Vérité ou Vérité
10:56avec Léon Desfontaines dans un instant sur Europe 1.
10:58Vous pouvez même préparer des questions,
10:59tiens, vous, autour de la table,
11:00ça vous permettra de travailler un petit peu.
11:02Et bien sûr, on attend les auditeurs.
11:040 1 80 20 39 21.
11:06Posez toutes les questions que vous voulez
11:08à Léon Desfontaines.
11:09Et bien sûr, réagissez à cette question.
11:11Vaut-il une présidentielle anticipée ?
11:14En une minute, qu'est-ce que vous avez pensé
11:16de la déclaration d'Edouard Philippe
11:18qui annonce sa candidature pour 2027 ?
11:20Je crois que je n'ai rarement vu aussi pire moment
11:22pour annoncer sa candidature à la présidentielle.
11:24On est sur un moment de crise politique sans précédent.
11:26On a un débat de casting qui insupporte tous les Français.
11:29Et lui, il dit « Ne vous inquiétez pas, j'arrive en 2027 ».
11:31Mais la question, ce n'est pas le casting,
11:32c'est le fonds politique.
11:33Les Français, c'est ce qu'ils veulent.
11:34Ils veulent du changement politique.
11:36Edouard Philippe, c'est quand même une vaste fumusterie,
11:38son annonce à la candidature à la présidentielle.
11:40Et je pense que les Français sont bien loin de tout ça.
11:42Et ils ont raison.
11:43On va parler de tout ça dans un instant, bien entendu.
11:4551 000 euros mensuels pour le staff,
11:489 000 euros pour elle.
11:49C'est le devis de l'équipe de Lucie Castex
11:52au Nouveau Front Populaire.
11:54Le journal Marianne a révélé
11:56que Lucie Castex, Chinois,
11:57a réclamé 60 000 euros au Nouveau Front Populaire.
12:00La raison ?
12:01Le fonctionnement de ses équipes depuis cet été,
12:03son bras droit.
12:04Arnaud Bontemps s'est adressé directement
12:06à la trésorerie des écolos
12:08à qui il a réclamé cette somme.
12:0951 000 euros pour les équipes
12:11et 9 000 euros directement pour Lucie Castex.
12:15À ce rythme-là, Jean-Luc Mélenchon
12:17ne pourra même plus acheter de cravate rouge.
12:19On en parle dans un instant.
12:20Sur Europe 1, avec Léon Desfontaines,
12:22posez toutes les questions.
12:23Et il y a la réponse de Lucie Castex.
12:25Il y a la réponse de Lucie Castex.
12:26Merci, Gauthier Lebré.
12:27J'en attendais pas moins de vous.
12:290-1-80-20-39-21.
12:31Appelez-nous sur Europe 1.
12:32On va faire un vérité aux vérités.
12:34Avec Léon Desfontaines.
12:35Trouvez-moi une musique de suspense.
12:37Une musique angoissante.
12:38Comme lors du mariage de Fabien Lequeuvre.
12:40Merci.
12:43On est sur Europe 1.
12:44Appelez-nous.
12:45On vous attend sur l'antenne.
12:46Léon Desfontaines est là.
12:47Et je pense que dans quelques instants,
12:49on va avoir le Premier ministre.
12:50Dans les 48 heures.
12:52Je pense que Xavier Bertrand sera à Matignon.
12:54Et j'espère que Gauthier Lebré
12:56ira lui porter des croissants.
12:58Je resterai avec vous, Cyril.
12:59Merci, c'était un test.
13:00A tout de suite sur Europe 1.
13:0216h18.
13:03Cyril Hanouna sur Europe 1.
13:06Europe 1.
13:0716h18.
13:08On marche sur la tête.
13:09Cyril Hanouna.
13:11On marche sur la tête sur Europe 1.
13:1217h33.
13:13Merci Léon Desfontaines d'être avec nous en direct sur Europe 1.
13:16Porte-parole du parti communiste français.
13:18Léon Desfontaines.
13:19Est-ce que vous êtes triste ?
13:20Est-ce que vous êtes déçu ?
13:21Est-ce que vous vous sentez hors-jeu ?
13:23Est-ce que vous vous sentez sur le banc de touche ?
13:25Est-ce que vous vous sentez comme Kylian Mbappé
13:27à la fin de son aventure au PSG ?
13:29Je suis dans l'attente.
13:30Dans l'attente de quoi ?
13:31D'un coup de téléphone de Macron.
13:32De Emmanuel Macron ?
13:34Non mais dans l'attente de voir ce que...
13:35Déjà, qui ce sera ?
13:36Et pourquoi faire ?
13:37Si, alors, imaginons, voilà.
13:39Fiction.
13:40Ils vous proposent un ministère.
13:43Vous y allez ou pas ?
13:44Pourquoi faire ?
13:45La question c'est pourquoi faire ?
13:46Pourquoi faire ?
13:47Donc vous pensez qu'il n'y a rien à faire ?
13:48Moi le sujet c'est pourquoi faire ?
13:50Qui mais surtout pourquoi faire ?
13:52Imaginons un gouvernement de coalition élargi.
13:54C'est ça.
13:55Pour moi ce n'est même pas une question de coalition.
13:57Si on a un gouvernement qui est prêt à avancer,
13:59à faire des compromis,
14:00à permettre de changer réellement le quotidien des Français
14:02sur les choses qui les touchent directement,
14:04la baisse du pouvoir d'achat,
14:05la question de l'accès à la santé...
14:07On a eu un agriculteur tout à l'heure.
14:09On le voit.
14:10L'agriculture, il y a une urgence.
14:11Il faut faire vite quelque chose.
14:12Ce n'est pas possible.
14:13Oui, mais bien sûr.
14:14Les agriculteurs, entre la mise en concurrence internationale,
14:17entre le prix et le cours des marchés,
14:20ils subissent aujourd'hui un marché international
14:23complètement dérégulé
14:24qui n'a plus aucun sens par rapport à ce qu'ils produisent
14:27alors que c'est un métier qui est indispensable
14:29si on veut tout simplement permettre à l'humanité
14:32de continuer de vivre,
14:33pour se nourrir.
14:34Je veux dire, on a des vrais sujets.
14:35Si on a un gouvernement qui est prêt à nous dire
14:37on va changer le cap qui a été fixé ces dernières années,
14:41on va réinvestir dans nos services publics,
14:43on va agir pour le pouvoir d'achat des Français,
14:44on va revoir la réforme des retraites,
14:46à ce moment-là,
14:47il y aura de la matière à discuter.
14:48Encore une fois,
14:49on n'a jamais dit,
14:50en tout cas nous au Parti communiste français,
14:51que c'était tout le programme,
14:53même avec le programme du NFP,
14:54je pense que ce qu'il faut,
14:55c'est avancer,
14:56avancer pour les Français,
14:57c'est ce qu'ils attendent en cette rentrée
14:59et je pense que ça n'a que trop duré durant tout l'été.