• il y a 5 mois

C'est l'événement ! Pour deux semaines, Cyril Hanouna fait son retour sur Europe 1 avec sa nouvelle émission "On marche sur la tête". Entouré de ses chroniqueurs, il revient sur l'actualité politique. Cyril Hanouna challenge les chroniqueurs avec le "Il a dit ? Il a pas dit ?".

Mais avec Cyril Hanouna, les auditeurs ont également la parole ! Pour réagir, n'hésitez pas : 01.80.20.39.21.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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Transcription
00:00Ah, ah, ah, alors là, justement, on va passer au « il a dit, il n'a pas dit »,
00:03et c'est vrai qu'il y a des choses incroyables qui ont été dites, ou pas d'ailleurs.
00:06Est-ce qu'il a dit, lors d'une interview accordée à TV Magazine,
00:10Daniel Riolo est revenu sur la blague qui a coûté la place de Guillaume Meurice à France Inter,
00:14au sujet de Benjamin Netanyahou, et il aurait dit « France Inter était devenue une annexe de LFI ».
00:21Daniel Riolo, as-tu dit ça ou pas ?
00:23Oui, c'est possible qu'il l'ait dit.
00:25Il l'a dit, où pensez-vous ?
00:27Daniel Riolo l'a dit.
00:29Est-ce qu'on ne va pas l'écouter ? Oui, je vous le dis, il l'a dit.
00:31Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:33Non, c'est trop, c'est trop violent.
00:35Je supporte le licenciement de Guillaume Meurice,
00:37mais je trouve que dire que c'est une annexe de LFI,
00:39on va trop loin.
00:41Ça penche à gauche, mais de dire que c'est une annexe,
00:43ça fait vraiment qu'il y a une organisation
00:45liée au Front Populaire,
00:47et je ne suis pas d'accord.
00:49« Il a dit, il n'a pas dit », c'est tellement une poissonnière cette meuf.
00:51Alors, est-ce qu'Alexis Corbière
00:53aurait dit ça de Mathilde Panou ?
00:55Alors, il dit qu'il ne l'a pas dit.
00:57C'est la petite nuance.
00:59On va expliquer aux auditeurs.
01:01Il y a une vidéo partagée après minuit ce mardi 18 juin
01:03par un compte anonyme et reprise par
01:05de nombreux militants insoumis qui affirment
01:07que le député Alexis Corbière
01:09aurait qualifié sa camarade Mathilde Panou
01:11de poissonnière, lors d'un échange privé
01:13avec Yann Brossat pendant le rassemblement
01:15du nouveau Front Populaire à Montreuil lundi soir.
01:17C'était dans sa circonscription.
01:19On ne l'entend pas vraiment,
01:21mais en tout cas il y a une orientation.
01:23Alors, il donne sa version, il dit que lui,
01:25c'est un dosaire et pas poissonnière.
01:27Au sujet non pas de Mathilde Panou, mais de Daniel Simonnet
01:29qui, comme lui, est purgé.
01:31C'est mythique.
01:33Non, j'ai dit que je devais aller chez la poissonnière
01:35parce que je reçois des gens dommages, je dois ajouter du Colin.
01:37Yann Brossat,
01:39à qui il parlait, communiste,
01:41confirme les dires d'Alexis Corbière.
01:43Je connais bien son grand-père, Yann.
01:45Papy Brossat.
01:47On anticipe vos blagues maintenant.
01:49La tête que fait Yann Brossat
01:51quand il lui dit ça, il a l'air quand même
01:53très embarrassé.
01:55Vous ne croyez pas Corbière ?
01:57Non, je crois plus à la physionomie de Yann Brossat
01:59qu'à ses explications pour aider son copain Corbière.
02:01Je pense qu'il n'a jamais dit que c'est un bulldozer,
02:03que c'est une poissonnière.
02:05Après tout ce qu'il a dit à Alexis Corbière
02:07quand ils l'ont mis de côté,
02:09ce n'est pas étonnant.
02:11Il voulait aller saluer Mathilde Panou
02:13parce qu'elle ne l'avait pas fait, elle l'esquivait.
02:15Donc lui il a dit, si elle ne veut pas me dire bonjour,
02:17moi je vais aller lui dire bonjour.
02:19C'est après cet échange d'amabilité qu'il a dit ça.
02:21Je pense qu'il a dit ça.
02:23On l'a invité d'ailleurs Alexis Corbière,
02:25peut-être qu'il viendra, j'espère.
02:27On marche sur la tête sur Europe.
02:29Il est 16h39, est-ce qu'Emmanuel Macron a dit
02:31j'ai foutu un énorme bordel,
02:33j'adore, je n'ai jamais été aussi heureux ?
02:35Est-ce qu'il l'a dit ou pas ?
02:37Non, ce n'est pas ce qu'il a dit.
02:39Mais il n'a pas tout à fait dit ça.
02:41Il a dit, je suis ravi,
02:43je leur ai balancé ma grenade découpillée dans les jambes.
02:45C'est ce qu'il a dit lors d'un échange avec un patron
02:47proche de l'Elysée lors des commémorations
02:49du retour sur GLAD la semaine dernière.
02:51Ça c'est vrai.
02:53Absolument, c'est des propos rapportés dans la presse.
02:55Grenade découpillée.
02:57C'est vrai que c'est une grenade découpillée qu'il a balancée à tout le monde.
02:59Il n'y a que lui qui n'est pas directement
03:01impacté par cette dissolution,
03:03sauf si après ça débouche sur une démission,
03:05même s'il a fait un démenti.
03:07Il a sacrifié tout le monde, l'ensemble des députés
03:09et particulièrement ceux de son camp, son gouvernement, son Premier ministre.
03:11Donc oui, c'est une vraie grenade découpillée
03:13qu'il a balancée à tout le monde.
03:15Ces propos sont honteux.
03:17Grenade découpillée, ça veut dire que c'était prémédité,
03:19la dissolution. D'accord, c'est une stratégie politique,
03:21mais grenade découpillée, c'est un
03:23vocabulaire guerrier. Une grenade découpillée,
03:25elle explose. Et après, il se passe quoi ?
03:27C'est le chaos, c'est la guerre civile,
03:29c'est la révolution. Qu'est-ce qu'il veut ? Je suis extrêmement
03:31choqué. Vous êtes allé dans un karaoké hier ?
03:33Non, pourquoi ? Parce que vous avez une drôle de voix, vous avez la voix cassée.
03:35Ah bon ? Non, non.
03:37Je savais que ça peut être sexy. Ah merci.
03:39Pas là, pas dans ce cas-là, mais ça peut.
03:41Est-ce que Rachida Dati a dit
03:43que la dissolution de l'Assemblée a sauvé Anne Hidalgo ?
03:45Est-ce qu'elle l'a dit, Rachida Dati ?
03:47Non. Non, je crois pas.
03:49C'est vrai ? Si, bien sûr. À propos de la baignade ?
03:51À propos de la baignade, bravo, j'ai le bien d'être. C'est logible.
03:53Rachida Dati s'est amusée du report de la baignade d'Anne Hidalgo
03:55dans la Seine, qui a été reportée à cause de la
03:57dissolution. Je suis complètement d'accord
03:59avec Rachida Dati, elle a tellement raison.
04:01Alors, est-ce qu'on va se baigner ou pas dans cette Seine ?
04:03Parce que je rappelle qu'Anne Hidalgo devait se baigner
04:05le 23 juin dans la Seine.
04:07Donc, je rappelle, rendez-vous chez le dermatologue le 24,
04:09le 25, bien entendu, entrer
04:11aux urgences dermatologiques.
04:13Bien sûr, on sait comment ça allait se passer.
04:15Gilles Verdez. Je garde l'espoir.
04:17Pourquoi vous criez ?
04:19Mais l'espoir, ça me nuise.
04:21L'espoir, ça me nuise parce que
04:23la Seine est baignable, si je puis dire,
04:25un jour sur dix, désormais.
04:27Donc, il faut que le bassin d'Austerlitz se mette
04:29en place, il ne faut plus que la pluie tombe.
04:31Il commence à y avoir beaucoup de conditions.
04:33Mais moi, Cyril, j'y vais à la tête la première, dès que j'en ai
04:35l'autorisation.
04:37Est-ce que Jean-Luc Mélenchon a dit
04:39Léon Blum n'était pas au niveau de Mathilde Panot ?
04:41Oui, il a osé dire ça.
04:43C'est fou.
04:45C'est fou, ça, quand même, Guy Cotillet.
04:47Front Populaire, évidemment, la nouvelle
04:49appellation de la NUPES reprise du Front Populaire
04:51de Léon Blum. Et il a même, je crois, il n'a pas cité
04:53que Mathilde Panot. Il a dit qu'aujourd'hui,
04:55les politiques avaient plus
04:57d'expérience que Léon Blum quand il
04:59forme le Front Populaire, à l'époque.
05:01C'est fou, ça, quand même. Eric Nolo.
05:03On ne sait plus quel adjectif utiliser
05:05parce que le fou d'aujourd'hui, c'est
05:07rien par rapport à ses prochaines déclarations.
05:09Là, il dit ça par rapport à Mathilde Panot. Il a également
05:11déclaré que le problème de la France, c'était les Français
05:13de souche. Donc, on attend demain pour la prochaine
05:15déclaration et de trouver un nouvel adjectif.
05:17Non, mais c'est incroyable. Il a voulu contextualiser
05:19en disant qu'ils avaient plus d'expérience
05:21politique au moment, voilà,
05:23carrière égale.
05:25C'est quand même fou. Mais qu'est-ce qu'il peut dire ?
05:27Il se revendique de Blum et en même temps, il dit que...
05:29Léon Blum est allé à diriger le gouvernement de la France.
05:31Est-ce qu'il l'a dit
05:33ou il ne l'a pas dit ? Les résistants,
05:35quand il n'y a pas de guerre, c'est pénible.
05:37Vincent Moscato, est-ce qu'il a dit ça ?
05:39Oui, il l'a dit. Au Figaro, exactement.
05:41Il a dit ça. Pourquoi il a dit ça ?
05:43Il parle du fameux
05:45privilège rouge. Quand vous êtes à gauche, vous avez
05:47tous les droits. C'est ce que dit Vincent Moscato.
05:49Et il dit donc que les résistants,
05:51si vous voulez, de pacotille, qui
05:53veulent affronter le Rassemblement National,
05:55notamment aujourd'hui, sont
05:57des résistants de chambre et qu'on n'est
05:59pas en temps de guerre et que ça va bien de se draper
06:01dans ces
06:03belles valeurs alors que
06:05le climat n'est pas du tout le même.
06:07Il explique aussi
06:09qu'on peut se déclarer de gauche,
06:11que c'est bienvenue,
06:13c'est bien vu de se déclarer de gauche, mais qu'en revanche
06:15ceux qui se déclareraient de droite
06:17du Rassemblement National seraient mal vus.
06:19Donc ça, je trouve que c'est une vision intéressante
06:21parce que ce n'est pas faux. Aujourd'hui,
06:23quand un artiste,
06:25quand un journaliste, quand quelqu'un
06:27se déclare du Rassemblement National, il y a encore
06:29un jugement sur lui, alors que
06:31quand on se déclare de gauche, il y a une sorte
06:33d'un oblissement presque.
06:35Vous êtes d'accord avec ça ?
06:37Je suis d'accord avec ça parce que c'est une réalité.
06:39Je dois dire que...
06:41Mais est-ce que vous êtes d'accord avec cette façon de faire ?
06:43Non, moi je ne suis pas
06:45d'accord avec cette façon de faire, mais c'est vrai
06:47qu'aujourd'hui... Je peux vous dire un truc ?
06:49Je vous préfère à la radio qu'à la télé.
06:51Moi aussi !
06:53C'est sûr que ce n'est pas son jumeau !
06:55C'est vrai, aujourd'hui,
06:57quand on dit que je suis de gauche,
06:59on peut être contredit, mais ça passe !
07:01Quand on dit que je suis du Rassemblement National,
07:03si on est un artiste, on n'a plus de boulot. Je le reconnais !

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