• il y a 2 mois
Lundi 7 octobre 2024, SMART IMPACT reçoit Olivier Houyvet (Co-fondateur, OuiLive) , Edwige Rey (Associée et responsable RSE, Forvis Mazars en France) , Stéphane Ragusa (Président Directeur Général, Predilife) et Simon Ferniot (Co-fondateur, Olala)

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00:00Bonjour, bonjour à toutes et à tous, bienvenue, c'est Smart Impact, l'émission des entreprises à impact positif, et voici le sommaire du jour.
00:15Mon invité, c'est Edwige Ray, responsable RSE et développement durable chez Forviss-Mazart en France, qui publie sa 14e édition du baromètre RSE.
00:25On verra si les entreprises déjà concernées ont anticipé la directive européenne sur le reporting extra-financier.
00:32Dans notre débat à l'occasion d'Octobre Rose, on verra ce que les entreprises mettent en place pour la prévention et l'accompagnement du cancer du sein.
00:41Et puis dans notre rubrique Start-up, je vous présenterai Olala, qui propose des alternatives végétales aux produits de la mer.
00:49Voilà pour les titres, on a 30 minutes pour les développer. C'est parti !
00:55L'invité de Smart Impact, c'est Edwige Ray, bonjour.
01:02Bonjour.
01:03Bienvenue, vous êtes responsable RSE et développement durable chez Forviss-Mazart en France, agence d'audit, de fiscalité, de conseil,
01:10qui publie chaque année, entre autres, ce n'est pas votre seule activité, un baromètre annuel de la RSE, qui analyse d'une certaine façon les rapports extra-financiers
01:22de plus de 250 entreprises européennes, c'est ça ? Et 119 françaises, si j'ai bien préparé l'édition ?
01:28Exactement, c'est ça. Alors, c'est la première année qu'on regarde les entreprises qui ne sont pas françaises dans le baromètre,
01:34puisque historiquement, le baromètre avait vocation de comparer les entreprises K40 et SBF 120 entre elles.
01:41Et c'est vrai que cette année, on a dû élargir, parce qu'on n'a pas forcément trouvé l'information qu'on voulait au niveau des rapports des entreprises françaises.
01:48Ah, ça, c'est intéressant, avec une sorte de frilosité. En tout cas, vous essayerez de nous expliquer pourquoi.
01:53Ce rapport, il est intéressant, parce que c'est le dernier avant l'entrée en vigueur de la directive européenne sur le reporting extra-financier.
02:03Vous l'avez ressenti, ça, dans les discussions ?
02:07Alors, on pensait trouver un certain nombre de choses, parce qu'on sait que les entreprises qui doivent publier, là, à la fin de l'année,
02:13les entreprises cotées, normalement, doivent publier leur premier rapport de durabilité.
02:18Donc, on s'attendait, parce qu'on les connaît, on save qu'elles aiment bien anticiper les sujets,
02:22on s'attendait à trouver un rapport qui avait commencé à faire une migration vers le rapport de durabilité.
02:28Donc, c'est pour ça qu'on s'est dit, cette année, l'ADPEF, c'est fini, on va regarder ce qu'elles font,
02:32et on va partager des bonnes pratiques avec l'ensemble des entreprises. Donc, c'est vraiment l'angle qu'on a choisi.
02:36Parce que c'est l'objectif du rapport, aussi.
02:37C'est l'objectif du rapport. Alors, avant, avec l'ADPEF, il n'y avait pas de normalisation.
02:41Chacun publiait ses propres indicateurs, ses stratégies. Donc, c'était intéressant de comparer la maturité.
02:47Là, l'angle, il change, on va avoir une norme, les ESRS qui vont s'imposer aux entreprises.
02:52Donc, forcément, on s'est dit, voilà, on va regarder comment elles présentent les sujets.
02:55Et là, on aura un benchmark, on va pouvoir comparer avec à peu près les mêmes données pour tout le monde.
03:00Exactement. Et en plus, on est quand même, il faut se dire, c'est les best-in-class.
03:03Les entreprises cotées, elles ont des directions développement durable, elles communiquent beaucoup sur ce sujet-là.
03:08Donc, c'était intéressant de regarder cette anticipation.
03:10L'ancien monde est passé, on regarde le nouveau monde et on voit ce que ça va donner pour l'année prochaine.
03:15Ça, c'était ce que vous imaginiez. Ça ne s'est pas exactement passé comme ça.
03:18C'était l'hypothèse initiale. Et en fait, quand on a commencé à regarder les rapports et à chercher un certain nombre d'informations,
03:24les analyses de double matérialité, la structuration du rapport, les plans de transition,
03:30on s'est rendu compte que finalement, il n'y avait pas tant d'entreprises françaises qui avaient anticipé l'exercice.
03:34Alors, ça ne veut pas dire qu'elles ne travaillent pas sur le sujet. Là, on regarde la publication.
03:38Mais factuellement, quand on lisait les rapports, on est un peu resté sur notre faim.
03:43Donc, on s'est dit, pour une fois, on va aller regarder un peu ce que font les autres sociétés cotées.
03:47Alors, en Allemagne, en Espagne, en Italie, on a pioché quand même au niveau des grands groupes pour avoir un peu plus d'informations.
03:53Et alors, justement, on va se concentrer plus tard sur les entreprises françaises,
03:57mais ces entreprises étrangères que vous n'aviez pas l'habitude de sonder d'une certaine façon pour ce rapport RSE,
04:04alors, évidemment, la réponse, elle ne peut pas être monolithique, mais certaines sont plus avancées.
04:10Qu'est-ce qui vous a surpris, finalement, dans cette nouvelle matière, entre guillemets ?
04:15En fait, ce qu'on a trouvé sur les entreprises européennes qui ont publié l'équivalent d'un rapport de durabilité,
04:22alors, je ne dirais pas que la France est en retard.
04:24Déjà, c'est un premier élément. Proportionnellement, alors, on n'a pas une proportion parfaite dans chacun des pays,
04:29mais proportionnellement, on a quand même eu pas mal de publications en France par rapport à d'autres pays.
04:34L'Espagne est pas mal, aussi, en termes de publications.
04:36Après, l'Espagne avait une obligation, comme la France, de publication d'un rapport extra-financier audité depuis un certain nombre d'années.
04:42Donc on sent le petit niveau avancé.
04:44On a trouvé des bonnes pratiques en Allemagne et dans les pays du nord de l'Europe.
04:48Si on regarde un peu le panel, maintenant, on n'a pas trouvé l'entreprise parfaite qui publie le rapport de durabilité de demain.
04:56C'est plutôt des bonnes pratiques, des parties, des chapitres qui sont bien dans certains rapports de certaines entreprises.
05:02Ce nouveau cadre normatif européen, la CSRD, on fait depuis plusieurs jours, voire plusieurs semaines, de la pédagogie auprès de nos téléspectateurs,
05:12mais on va continuer, on va rappeler. Que change-t-il précisément pour vous ?
05:18Il va changer. Alors, première chose qui va changer, c'est que le périmètre des entreprises soumises augmente sensiblement.
05:24Donc on a les entreprises qui publiaient déjà un rapport extra-financier, celles de plus de 500 salariés.
05:29Et là, ce qui va se passer, c'est que ça va, normalement, descendre à des entreprises de plus petite taille, notamment sur un seuil 250-500 salariés.
05:36Donc là, on se rend compte que ce n'est pas tout à fait les mêmes organisations.
05:40Et puis ensuite, ce sera toutes les PME cotées en bourse.
05:42Et toutes les PME cotées en bourse passeront après, et encore après, les surcursales ou filiales d'entreprises non européennes.
05:49Donc on a quand même une progressivité, mais un nombre d'entreprises. En moyenne, on va passer de 10 000 entreprises à 50 000.
05:55Donc c'est quand même ça un gros changement.
05:57Après, structurellement, dans les éléments qui vont évoluer, il y a ce principe de double matérialité.
06:03On m'entend peut-être beaucoup parler qu'il est un peu technique, mais en soi qui est assez simple.
06:06C'est que jusqu'à présent, on avait tendance à regarder l'impact de l'écosystème, de l'environnement sur les comptes de l'entreprise, sa trésorerie, son chiffre d'affaires.
06:14On regarde comment elle subit, notamment le changement climatique.
06:17Et là, l'Europe rajoute une dimension qui est de dire qu'on va aussi regarder l'impact de l'entreprise sur son écosystème.
06:23Elle émet des gaz à effet de serre, elle pollue.
06:25Donc il faut regarder ces deux volets, ce qui va faire élargir, finalement, intrinsèquement les sujets adressés.
06:29Le deuxième élément qui change, c'est les normes.
06:32Il n'y avait pas de normes sur l'extra-financier jusqu'à présent.
06:34Donc là, finalement, on a un peu l'IFRS de l'extra-financier avec les normes de reporting.
06:39Et ça ne va pas être simple pour les entreprises de rentrer dans ce cadre-là.
06:42Parce que jusqu'à présent, elles publiaient un peu ce qu'elles voulaient.
06:44Oui. Alors là, effectivement, les normes sont les mêmes pour toutes.
06:47C'est un document de 800 pages, c'est ça ?
06:48Oui. C'est des normes.
06:51Quand je dis ça, j'imagine, ah, quelle horreur !
06:53Donc ça donne envie de ne surtout pas s'y plonger.
06:55Est-ce que c'est si compliqué que ça ?
06:57Ce n'est pas si compliqué parce que, justement, déjà dans les 800 pages,
07:00les entreprises, elles ne vont pas tout traiter,
07:02puisqu'elles vont faire un entonnoir avec la matérialité.
07:05Elles vont regarder ce qui les intéresse et ce qui les concerne.
07:07Donc déjà, il y aura un tri.
07:08Et puis dans ces 800 pages, il y a deux tiers d'informations qualitatives attendues
07:12et un tiers de quantitatifs.
07:14Ce qui fait peur aux entreprises, c'est le reporting à la fin.
07:16De se dire, quel indicateur je vais devoir remonter ?
07:19Quand on regarde à l'arrivée, il n'y a pas tant que ça d'indicateur quantitatif.
07:23Après, malgré tout, il y en a des nouveaux.
07:25Et puis, il va falloir, il y a des définitions à imposer.
07:27Donc ça, ça change quand même la donne.
07:29Est-ce que c'est un moyen de lutter contre le greenwashing ?
07:31On va essayer de prendre les effets potentiels de cette nouvelle norme.
07:35Très concrètement, alors, je ne sais pas si les entreprises font du greenwashing ou pas.
07:39Certainement, en ont fait et doivent continuer à en faire.
07:42En tout cas, les entreprises ont tendance à valoriser ce qu'elles font,
07:44ce qui est plutôt une bonne chose.
07:45Et donc, dans l'ADPF, c'était souvent le cas, valoriser les actions.
07:48Là, comme finalement, on rentre dans un cadre avec des points de données,
07:51avec une information à donner en face,
07:53ça va être compliqué d'être dans un rapport communiquant.
07:56Ça, c'est quand même un gros changement.
07:57Ça ne sera pas un rapport RSE où on communique
08:00tout ce qui est bien fait au sein de l'entreprise.
08:02Il y a une information de données.
08:04Il faut y répondre.
08:05On l'a, on ne l'a pas.
08:06Si on ne l'a pas, on le dit.
08:08Donc forcément, les entreprises, elles vont dire où elles en sont.
08:11Et là où ça va être très intéressant, je pense,
08:13ça va être surtout ce qui est climatique, plan de transition.
08:16Est-ce que finalement, les entreprises ont vraiment un plan de transition
08:19à court terme, à moyen terme ?
08:21Là, le texte, il est tellement cadrant
08:23que ça va être difficile pour celles qui n'en ont pas
08:26de dire qu'elles en ont un.
08:27Et alors justement, dans ce baromètre que vous publiez,
08:29il y a des plans de transition qui sont déjà proposés
08:33par certaines entreprises ou pas tant que ça ?
08:35Oui, ça commence. Alors, pas tant que ça.
08:36Parce que sur les 250, je pense qu'on a trouvé un peu moins de 10% d'entreprises
08:40qui publient un plan de transition au sens de la norme.
08:43Il y en a quand même. La norme est très contraignante sur le plan de transition.
08:47Donc on commence à en avoir.
08:49C'est quand même plutôt rassurant.
08:51Mais on voit que les autres qui disent avoir une trajectoire,
08:54aujourd'hui, ne sont pas encore allées au passage du plan de transition.
08:57Après, comme c'est très technique, ça demande beaucoup d'informations.
09:00On comprend qu'elles n'ont peut-être pas eu le temps de se mettre en conformité.
09:04Mais pour l'instant, on n'y est pas.
09:05Et de l'anticiper.
09:06C'est évidemment un moyen de se comparer.
09:08C'est aussi un moyen d'évaluer sa progression
09:12puisqu'on parle de plan de transition, donc de trajectoire.
09:14C'est peut-être, là, l'intérêt principal de la CSRD, à mon avis.
09:19Qu'est-ce que vous en pensez ?
09:20La comparaison, je pense que ça va être utile pour les parties prenantes,
09:23les investisseurs, tout un chacun, pour se dire où elles en sont dans un même secteur.
09:27Il va falloir comparer dans un même secteur.
09:28Sinon, ça n'aura pas de sens.
09:29Mais ce qui est intéressant et ce qui était déjà intéressant dans la DPF,
09:32mais encore plus là, c'est vraiment cette notion de trajectoire.
09:35Les entreprises vont devoir se fixer des objectifs sur tous les sujets matériels pour elles
09:39et de voir où elles veulent arriver.
09:41On va pouvoir suivre, d'année en année, où elles en sont.
09:43Elles ont atteint, pas atteint, etc.
09:45Donc, c'est très engageant.
09:46Et sur les sujets de plan de transition et environnementaux, encore plus,
09:49puisqu'on sait que c'est encore plus regardé.
09:51Et on va essayer de voir comment les tendances, finalement,
09:54les entreprises peuvent s'améliorer sur ces sujets.
09:57Merci beaucoup. Merci Edwige Ray.
09:58À bientôt sur Be Smart For Change.
10:01Voilà, rapport RSE de Forvis Mazars en France.
10:05On passe tout de suite à notre débat Octobre Rose au programme.
10:12Comme chaque année, le mois d'octobre permet d'alerter, d'informer sur le cancer du sein
10:20et plus généralement sur la prévention des cancers féminins.
10:22Et on en parle avec deux hommes, figurez-vous.
10:25Stéphane Ragusa, bonjour, bienvenue.
10:27Vous êtes le président de Prédilife.
10:30Olivier Ouivet, bonjour et bienvenue.
10:32Co-fondateur, président de We Live.
10:35Et donc, on est trois hommes pour parler du cancer du sein.
10:37Et c'est très bien, d'une certaine façon.
10:39Je vous poserai une question là-dessus un peu plus tard,
10:41mais je voudrais qu'on présente vos entreprises respectives.
10:44Prédilife, c'est quoi ?
10:46Alors nous, nous proposons des tests prédictifs
10:48permettant de connaître les principaux risques de maladie,
10:50notamment de cancer du sein, pour anticiper.
10:53En gros, ça consiste à évaluer le risque de cancer du sein de chaque femme
10:57pour ensuite lui proposer de faire des mammographies, des échographies,
10:59voire des IRM plus ou moins tôt.
11:01À partir de 40 ans ou 50 ans, c'est à peu de risque.
11:04Et plus ou moins fréquemment.
11:06L'idée étant d'anticiper comme ça les cancers,
11:08pour les trouver au stade précoce, au stade 1.
11:11Plus on prend un cancer tôt, au-delà du cancer du sein,
11:14d'une manière générale, mieux c'est évidemment.
11:15C'est une évidence, mais il faut la rappeler.
11:17C'est une évidence.
11:17Et pour le prendre tôt, il faut le diagnostiquer tôt,
11:20il faut faire des examens tôt.
11:21Et donc, il faut savoir qui est à risque.
11:22Et voilà ce qu'on fait.
11:24Parfait.
11:25We Live, Olivier Ouivet.
11:27On va être bien complémentaires aujourd'hui.
11:28Moi, je pars d'un petit...
11:29C'est peut-être pour ça qu'on vous a invités tous les deux.
11:31J'imagine. Ce n'est pas un hasard, mais...
11:33On est partis d'un petit constat.
11:34Je ne sais pas si vous en êtes conscient, je pense, vu la chaîne.
11:37C'est que la pyramide de Maslow a pas mal changé en entreprise
11:39depuis dix ans environ.
11:41Les attentes des collaboratrices et collaborateurs
11:43ont énormément évolué.
11:44Eux le savent très bien.
11:45Les décideurs, peut-être un peu moins.
11:47Et donc, de ce constat-là, nous,
11:48on a décidé de développer une solution.
11:51Donc, très différente de ce que vous faites,
11:52mais je pense que ça va nous permettre de débattre.
11:54B2B, c'est une plateforme pour les ressources humaines
11:56qui permet en fait de former, d'engager les équipes
12:00autour de sujets plutôt sérieux, sensibles,
12:02comme le cancer du sein, par exemple,
12:04par un moyen qui est très ludique, la gamification, par le jeu.
12:07Et donc, on utilise le jeu pour parler de cancer du sein,
12:10pour parler de formation,
12:11pour parler d'onboarding, d'engagement.
12:13Et ça fait quatre ans qu'on fait ça.
12:14On a un peu plus de 300 partenaires en France à l'international.
12:17Et notre objectif, c'est de dire que les collaborateurs
12:19ont des nouvelles attentes.
12:20Il y a des nouveaux moyens de communication.
12:22Et on a développé l'outil pour que les décideurs
12:24s'en rendent compte et agissent.
12:25Et donc, si je comprends bien, vous pouvez sensibiliser
12:28et les sensibiliser à aller éventuellement
12:31faire un dépistage dans la foulée.
12:33Ça pourrait fonctionner comme ça.
12:34On pourrait même faire un petit partenariat.
12:35On en parlera après.
12:36Mais il y a pas mal de scénarios, à mon avis.
12:37Qui sait ? C'est à ça aussi que peut servir cette émission.
12:40Octobre Rose, Stéphane Régusa, mois de sensibilisation.
12:44Cette campagne, elle existe depuis plusieurs années.
12:48Pourquoi elle est primordiale ?
12:49Est-ce que vous, vous en ressentez l'effet d'une certaine façon ?
12:51Vous voyez ce que je veux dire ?
12:52C'est-à-dire qu'il y a un pic de renseignements,
12:56éventuellement d'utilisation de vos outils.
12:59Oui, il y a un intérêt.
13:00Effectivement, il y a un pic d'intérêt pour nous au plan économique.
13:02Mais pourquoi cette campagne est primordiale ?
13:04Parce qu'il y a des enjeux de santé publique
13:06qui sont particuliers au cancer du sein.
13:08Il y a quelques cancers qui concernent beaucoup de monde.
13:10Le cancer du sein, la prostate, colon.
13:12Mais la particularité du sein, c'est qu'on touche des femmes jeunes.
13:16C'est-à-dire que l'âge médian du cancer du sein, c'est autour de 60 ans.
13:19Il y a beaucoup de femmes qui font du cancer du sein avant 50 ans.
13:2210 000 chaque année en France.
13:23Il n'y a pas l'équivalent en matière de cancer de la prostate.
13:26On ne connaît pas d'hommes, moi je ne connais pas d'hommes
13:27qui ont fait du cancer de la prostate à 40, 50 ans.
13:29Je connais des femmes.
13:30Donc il y a un vrai enjeu de santé publique,
13:33éventuellement de productivité au travail aussi,
13:36qui est spécifique au cancer du sein et qu'en général, on ne connaît pas.
13:39Parce qu'effectivement, on est des hommes
13:41et on a l'impression que le cancer du sein, c'est comme le cancer de la prostate.
13:44Non, pas du tout.
13:45En termes d'années de vie perdues, c'est très différent.
13:47Parce qu'effectivement, vous avez beaucoup de décès jeunes.
13:50Et c'est ça qui change tout.
13:52Est-ce que c'est important qu'on soit trois hommes de la trivialité
13:55sur un plateau pour parler du cancer du sein, à votre avis ?
13:58Par exemple, ce que vous venez de dire là.
14:00Vous le savez, vous êtes un expert.
14:01Moi, je le sais parce que ça fait plusieurs années qu'on propose un challenge sur Octobrose.
14:04Je suis convaincu qu'il y a beaucoup d'hommes en entreprise qui ne le savent pas.
14:07Et pour nous, l'objectif, c'est que ces gens le sachent.
14:10Donc en fait, vous, vous êtes dans la prévention des malades.
14:12Nous, on est dans l'anticipation et la vulgarisation des thématiques en entreprise.
14:15Donc c'est capital qu'il y ait des hommes,
14:17parce que je vais vous donner un exemple très concret.
14:19On travaille beaucoup avec des structures masculines,
14:21des clients, à nous, qui ont beaucoup d'hommes en interne.
14:23Et les challenges Octobrose sont très appréciés
14:25parce qu'ils découvrent, ils apprennent.
14:27Et en fait, ça touche leurs femmes, ça touche leurs filles, ça touche leurs mères.
14:29Et je pense que les femmes sont beaucoup, beaucoup plus acculturées sur le sujet que les hommes.
14:34Donc qu'on soit là, c'est pas mal.
14:35Moi, je viens d'apprendre certaines choses, donc merci.
14:37Et je suis convaincu qu'il y a des milliers d'hommes derrière leur télé qui apprennent aussi aujourd'hui.
14:40Oui, espérons-le.
14:42Stéphane Régusa, est-ce que ça a été une critique qui a longtemps été faite au secteur de la santé,
14:48le fait que les maladies des femmes étaient moins adressées que celles des hommes ?
14:54C'est-à-dire que les médicaments étaient plutôt testés sur des hommes, etc.
14:57Je sais que ça a changé.
14:58Mais est-ce que c'était une réalité ?
15:00Et est-ce qu'il faut évidemment la combattre ?
15:02Très franchement, aujourd'hui, c'est l'inverse.
15:04Il y a eu un retour de bâton, effectivement, et la prise en compte de toutes les minorités.
15:09Les femmes étant considérées comme des minorités, quelque part.
15:12C'est pas le cas.
15:13Mais enfin, aujourd'hui, vraiment, vous avez un retour de balancier qui fait que je dirais, moi,
15:18à contrario, c'est la majorité des hommes qui, aujourd'hui, est un petit peu ostracisée
15:23dans un paysage qui est extrêmement politiquement correct.
15:26Donc les maladies des femmes, en tout cas le cancer du sein aujourd'hui, sont très connues.
15:30Vous parlez d'octobre rose.
15:31On a vu, effectivement, Michel Barnier, etc. avec le ruban rose.
15:35Vous voyez pas l'équivalent en matière de crachats de la prostate, etc.
15:37Movember est en train de monter de plus en plus, même si ça reste minoritaire.
15:43Nous, on le constate.
15:44On a de plus en plus de personnes dans nos écosystèmes qui nous disent
15:48faire uniquement une action pour octobre rose, ça nous limite.
15:51Et de plus en plus de demandes vont autour d'une thématique autour d'Octember.
15:55C'est-à-dire mixer les deux pour, justement, déverticaliser le sujet
15:59et parler des deux en même temps à une population mixte.
16:01Et ça, nous, on le constate de plus en plus.
16:03C'est minime par rapport à octobre rose, mais on espère que ça va tendre à évoluer
16:07parce qu'effectivement, le cancer de la prostate, c'est aussi un sujet.
16:09Et on en parle beaucoup, beaucoup moins.
16:11Qu'est-ce que vous faites concrètement dans votre entreprise pendant le mois d'octobre ?
16:15En fait, le principe, c'est d'utiliser une plateforme.
16:18On a une application mobile, une entreprise pour les collaborateurs, les collaboratrices
16:21qui proposent des compétitions pendant une semaine à un mois
16:24avec des contenus pédagogiques sur des thématiques.
16:26Donc là, restons focalisés sur octobre rose.
16:29On a des partenariats avec des associations comme Ruban Rose ou Cancer at Work
16:33qui nous fournissent des contenus.
16:34Et derrière, les collaboratrices, les collaborateurs vont être challengés
16:37avec des quiz, des défis à faire ensemble au bureau, des marches,
16:40du tracking d'activités physiques.
16:42Et l'idée, c'est de créer une compétition saine et ludique,
16:44les faire monter en compétence sur le sujet
16:46et à la fin, financer un projet pour les assos que j'ai pu citer
16:49ou d'autres projets caractéristiques.
16:50Donc le but, c'est de faire quelque chose de cohésif, de collectif
16:53qui touche aussi bien les hommes que les femmes, aussi bien les personnes touchées
16:56que les personnes qui ne sont pas touchées et qui ont envie d'en apprendre plus pour le sujet.
16:59Et donc, on fait ça pour octobre rose, on le fait pour Movember
17:01et on le fait pour des centaines d'autres sujets sérieux, de manière ludique
17:05pour faire monter en compétence tout le monde en interne.
17:07Alors chez Prelilife, on pourrait dire que c'est octobre rose toute l'année
17:09avec les dispositifs que vous proposez aux femmes, notamment, je crois que ça s'appelle MAMORISK.
17:14Est-ce que vous avez commencé à en parler tout à l'heure ?
17:16Mais détaillez un peu les étapes à suivre, puisque c'est un bilan prédictif du cancer du sein.
17:24Oui, alors pour prédire le cancer du sein, on intègre trois types de paramètres
17:27qui sont quelques questions, âge, antécédents familiaux, personnel,
17:30une analyse de l'image, notamment la densité mammaire, plus le sein est dense,
17:33blanc à la mammographie, plus il est à risque, plus les cellules tumorales vont s'accrocher plus facilement
17:38et un test génétique salivaire, donc on envoie un kit de prélèvement à la maison.
17:43Après, une consultation avec un médecin en visio, on respecte évidemment la loi,
17:48donc il y a un consentement, c'est agréé en GPD, etc.
17:51Et à partir de ça, on mesure l'héritabilité du cancer du sein.
17:56Avec ces trois paramètres, on donne une probabilité de risque de cancer du sein de chaque femme
18:01ce qui permet ensuite d'avoir un protocole de prévention personnalisé
18:04qui lui aussi est fourni par un médecin.
18:06Vous disiez que c'est un cancer qui touche parfois des femmes jeunes.
18:11Vous conseillez de le faire à partir de quel âge ?
18:14À partir de 40 ans.
18:16Le dépistage national en France commence à 50 ans.
18:19Aux Etats-Unis, il faut savoir que c'est 40 ans.
18:21Il y a vraiment débat en matière de santé publique.
18:24Il faut sûrement commencer à 40 ans pour ceux qui sont à risque,
18:2650 ans pour ceux qui ne le sont pas.
18:28Encore faut-il connaître le risque.
18:29Est-ce qu'il est couvert à tout âge, le dépistage, en France ?
18:32Oui, tout à fait.
18:33Les homographies sont remboursées à tout âge.
18:35Il y a la question du tabou dont je voudrais bien qu'on parle dans ce débat.
18:406 salariés malades sur 10 pensent que le cancer est un sujet tabou en entreprise.
18:44Je commence avec vous Olivier Bouivet.
18:47Lutter contre ces tabous de la maladie, on pourrait élargir à la maladie d'ailleurs,
18:52mais parlons du cancer, c'est un défi pour toutes les entreprises ?
18:55Vous le ressentez comme ça ?
18:57Je ne sais pas, mais l'objectif c'est de les aider.
19:01Nous, on ne peut pas les aider à lutter contre la maladie directement.
19:03Par contre, on peut aider à lutter contre l'insouciance,
19:06le manque de connaissance des collaborateurs et la gêne en entreprise.
19:09Il y a beaucoup de sujets de mal-être, de malaise entre les gens malades et les gens pas malades.
19:14Le jeu, ça peut permettre de lever ces malaises ou ces tabous ?
19:17Aujourd'hui, quand je parlais de pyramide de Maslow, c'est pour faire réagir.
19:21Mais aujourd'hui, les gens en entreprise attendent d'autres choses.
19:23Pour être fidèle, il faut être heureux, il faut être bien.
19:25Pour ça, il y a d'autres méthodes.
19:27Le jeu, nous, on considère que c'est un moyen d'obtenir du ROI, du retour sur investissement.
19:31C'est-à-dire que je veux que mes équipes chez un gros concessionnaire automobile très masculin
19:36soient conscientes de ce qu'on vient de se dire là.
19:38Aujourd'hui, avoir une plateforme avec des contenus pédagogiques, un classement, une compétition,
19:42des défis à faire ensemble, ça les motive et les messages sont mieux retenus.
19:46C'est pour ça qu'on fait des choses courtes.
19:48Est-ce que toutes les entreprises le souhaitent ?
19:51Ce serait difficile à dire.
19:52Ce qui est sûr, c'est qu'il y a une grosse tendance à la hausse.
19:54Et pas uniquement dans les secteurs d'activité qu'on imaginerait.
19:57Évidemment, on est loin du 100%.
19:59Mais nous, on considère que le jeu va amener cette augmentation d'acquisition.
20:04Je suis quand même surpris que le tabou reste aussi fort alors qu'il y a quand même beaucoup de personnalités
20:10qui ont parlé, là on est sur le cancer du sein, mais d'une manière générale de leur cancer
20:16et parfois de leur cancer du sein.
20:18Est-ce que vous, vous pensez que c'est encore un tabou ?
20:20Est-ce que vous voyez quand même cette relation à cette maladie particulière qu'est le cancer évoluer ?
20:26Moi non, je dirais que c'est encore un tabou.
20:28Il y a relativement peu de personnalités, je trouve, qui ont des cancers, qui ont des maladies graves,
20:33qui en parlent parce qu'elles font des bilans de santé.
20:36Moi, le constat que je fais, c'est que vous ne voyez jamais un ministre, un PDG de grosse société
20:42déclarer comme ça, bon ben voilà, j'ai fait un cancer ou un infarctus et j'arrête de travailler.
20:46C'est rarissime.
20:47Moi, je pense à des personnalités médiatiques.
20:50Je pense à quelqu'un comme Jean-Pierre Pernaut qui en a parlé et qui en a parlé en disant
20:55je vais en parler justement pour qu'il y ait des dépistages, pour que les gens fassent attention
21:00et pour que ce ne soit plus un tabou.
21:02Mais c'est quand même relativement rare parce que ces gens sont très bien suivis.
21:05Quand vous faites des examens de santé réguliers comme ça se passe dans les centres haut de gamme
21:09de la région parisienne, vous n'êtes pas malade.
21:11Et donc finalement, il y a très peu de gens qui sont comme ça foudroyés en pleine action.
21:16Je pense que c'est aussi une des raisons.
21:18Il y a une certaine inégalité sociale.
21:21Effectivement, les personnes favorisées sont plus suivies et sont moins malades.
21:25Est-ce qu'il faut un référent en entreprise sur ces questions-là pour casser un peu les tabous ?
21:31Qu'est-ce que vous en pensez ?
21:32Non, je ne crois pas.
21:34Je crois que les chefs d'entreprise manquent d'abord de solutions.
21:37Ils se demandent s'ils sont légitimes à faire ça.
21:40Ils considèrent que c'est de l'ordre de l'intimité et que l'entreprise n'a pas à s'en occuper.
21:43Exactement.
21:44Nous, on a découvert avec surprise que 80% des salariés sont demandeurs de bilan de santé en entreprise.
21:49On a découvert ça.
21:50Et en termes de choix d'entreprise, de fidélisation, c'est au même niveau voire un peu au-dessus que les tickets à restaurant.
21:56Très surprenant.
21:58Les décideurs ne sont pas au courant de ça.
22:00La pénurie de médecins, le besoin de santé des salariés aujourd'hui est omniprésent.
22:05Les arrêts de travail explosent, etc.
22:07La prise de conscience est assez récente.
22:08Je pense que ça va se déployer.
22:10Merci beaucoup.
22:11Merci à tous les deux et à bientôt sur BeSmart4Change.
22:15Allez sur le site d'Octobre Rose pour vous renseigner et lever ces tabous, notamment sur le cancer du sein.
22:22On passe tout de suite à notre rubrique Startup.
22:31Smart Ideas avec Simon Fergniaux.
22:33Bonjour.
22:34Bonjour.
22:35Heureux de vous accueillir.
22:37Créé en 2021.
22:38Alors c'est quoi ? Pourquoi vous l'avez créé ?
22:40Pour participer à végétaliser nos assiettes et notre alimentation.
22:45C'est cette fameuse transition alimentaire dont beaucoup de gens pensent qu'elle est utile.
22:50Nous, on pense qu'elle est presque indispensable.
22:52Et donc cette végétalisation de l'assiette, elle passe par beaucoup de biais ou beaucoup de moyens ou beaucoup de solutions et nous en sommes une.
22:59Et donc là, il s'agit de végétaliser les produits de la mer, c'est ça, le poisson ?
23:04C'est ça, il s'agit de proposer une alternative aux produits de la mer.
23:07Je crois que plus personne n'ignore maintenant les menaces qui pèsent sur les océans, la raréfaction de la ressource, la surpêche, la pollution aussi.
23:17On parle beaucoup de microplastique, de pifasse, enfin tout ça.
23:20Et donc est-ce qu'il restera des poissons demain ? Est-ce qu'ils seront encore abordables pour tout le monde ?
23:26Est-ce que leur prix sera encore possible ? Est-ce qu'on pourra se les offrir ?
23:30Donc évidemment, on ne va pas remplacer ni la pêche ni les poissons, ce serait un peu prétentieux ou même ridicule.
23:35Mais en revanche, fournir ou proposer une alternative ou une possibilité, une solution supplémentaire, c'est ça l'objectif.
23:41Et alors quand on, parce qu'on a déjà parlé d'alternative, un peu similaire à l'autre, mais pas sur le poisson.
23:47Il y a un premier objectif qui est le goût, évidemment.
23:51C'est majeur quand on propose un produit culinaire ou gastronomique.
23:57Donc à partir de quels végétaux vous nous proposez du poisson végétal ? Et puis comment vous avez travaillé sur le goût ?
24:04Le goût, ce n'est même pas un objectif, c'est un impératif.
24:07Il n'y a pas plus émotif, émotionnel que l'alimentation.
24:12Et si quelque chose n'est pas bon, on ne le mangera pas deux fois.
24:15On est tous les mêmes pour ça.
24:17On a envie d'abord de se faire plaisir et la dimension plaisir est essentielle.
24:21Donc c'est pour ça qu'on a beaucoup travaillé.
24:24On a une équipe de recherche et de développement de produits qui est nombreuse pour une petite entreprise comme la nôtre.
24:30On a six ingénieurs qui travaillent d'arrache-pied et ça a mis plus d'un an, après presque 500 essais,
24:38pour avoir un goût et un résultat qui nous paraissait être satisfaisant et même de donner du plaisir aux consommateurs.
24:48Pour nos produits, on travaille une protéine de pois.
24:56C'est du pois jaune, un peu comme le petit pois, sauf qu'au lieu d'être vert, il est jaune.
25:00C'est une farine de pois qui est travaillée, qui permet aussi d'avoir un produit qui n'a pas d'allergènes.
25:08C'est important, aujourd'hui il y a beaucoup d'allergènes.
25:10Quand on travaille le soja, quand on travaille le blé, tout ça sont des allergènes.
25:13Elle a beaucoup d'autres qualités, mais on a choisi cette protéine parce qu'elle n'a pas d'allergènes aussi.
25:19Après, vous travaillez sur des arômes ? J'imagine que quand on fait un poisson végétal, on n'a pas envie de rajouter des produits chimiques.
25:27Par exemple, on a un produit qui est l'équivalent d'un thon cuit, comme du thon en boîte.
25:33Il y a cinq ingrédients, donc il y a cette protéine de pois, il y a de l'huile de colza,
25:38il y a une huile d'algues que nous mettons dedans pour avoir les omégas 3 qu'il y a dans le poisson.
25:42Il y a de l'eau, et puis on met un arôme qui est un arôme naturel ou un arôme synthétique.
25:49Les clients peuvent choisir, mais les deux sont possibles.
25:52On préfère l'arôme naturel, évidemment, et ça permet d'avoir un produit qui est extrêmement simple.
25:57Quatre ingrédients, ce n'est quand même pas beaucoup, et rien de bizarre que les consommateurs ne comprendraient pas.
26:02Ça aussi, c'est un impératif, c'est confiance dans ce que nous mangeons.
26:05Je crois qu'il y a eu beaucoup de scandales alimentaires.
26:08On a tous besoin d'avoir confiance et de sentir que des produits sont simples
26:11et que les ingrédients qui sont dedans, on comprend ce que c'est en lisant la première fois l'étiquette.
26:15Plus la liste d'ingrédients est courte, les moyens d'acronyme mieux on se porte.
26:19C'est ça, exactement.
26:21Je reviens au processus de création, au processus itératif, la 500 tests.
26:26Vous avez fait goûter les copains, des spécialistes de la cuisine, des chefs. Comment vous avez travaillé ?
26:33Tout ça, on a aussi travaillé avec des chefs pour qu'eux-mêmes puissent s'approprier le produit
26:40et puissent comprendre comment on pouvait l'utiliser,
26:43et que nous, on les voit travailler, on les voit réfléchir,
26:46et on les voit se poser des questions et avoir des idées sur la manière d'utiliser le produit.
26:52On a travaillé avec des chefs, on a évidemment fait goûter des tas de gens, vous imaginez bien,
26:56et puis nous-mêmes, on pense qu'on est un palais exercé.
27:03Il faut se faire confiance de temps en temps.
27:05Oui, c'est une très bonne idée. Est-ce que vous avez le droit d'appeler ça du poisson ?
27:09Parce qu'il y a tout un débat sur les alternatives végétales aux aliments.
27:13Est-ce qu'on peut dire de la viande végétale ? Oui, non. Est-ce qu'on peut dire du poisson végétal ?
27:17Écoutez, je crois que pour l'instant, on a été un peu en dehors de ce débat qui a beaucoup concerné la viande.
27:23Et puis on a vu que le gouvernement, peut-être sous la pression de certains lobbies,
27:27ont essayé de limiter les appellations. Ils se sont fait retoquer deux fois de suite par le Conseil d'État.
27:33Nous, pour l'instant, ce n'est pas venu sur le tapis.
27:35Mais je crois qu'il faut être clair, on n'appelle pas quelque chose par un nom qui n'est pas le sien.
27:41Donc nous, on n'appelle pas du thon quelque chose qui n'est pas du thon.
27:43Donc on leur a donné des petits noms.
27:45Mais ensuite de ça, il ne faut pas non plus exagérer et prendre les consommateurs toujours pour des imbéciles quand ça nous arrange.
27:51Aujourd'hui, c'est clair que nous consommateurs, on est beaucoup plus informés qu'on ne l'était il y a 10 ans ou il y a 20 ans sur les produits alimentaires.
27:58Ce n'est pas vrai que les gens ne lisent pas les étiquettes.
28:00Les gens lisent beaucoup les étiquettes.
28:02Les gens sont très intéressés par ce qu'il y a dans les produits et font très attention.
28:05Donc il ne faut pas essayer de raconter des bêtises.
28:07Mais il ne faut pas non plus les prendre pour des idiots.
28:10Merci beaucoup, Simon Fergniaud.
28:12Et à bientôt sur Be Smart For Change.
28:14Bon vent à Olala.
28:16Voilà, à très bientôt.
28:17Merci beaucoup.
28:18Merci à toutes et à tous de votre fidélité.
28:20Je vous dis à demain pour un nouveau numéro de Smart Impact.
28:23Salut !