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Mercredi 2 octobre 2024, SMART PATRIMOINE reçoit Alexis Bourdillat (Fondateur, Readi) , Amélie Branchu (Responsable de l'ingénierie patrimoniale, Arkéa Banque Privée) , Marc Tempelman (Fondateur, Cashbee) et Benoist Lombard (Président, Maison Laplace)

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00:00Bonjour à tous et bienvenue dans Smart Patrimoine, Smart Patrimoine l'émission qui vous accompagne
00:12dans la gestion de vos finances personnelles mais l'émission qui décrypte également
00:16avec vous les enjeux et les actualités du secteur de la gestion de patrimoine, une
00:20émission que vous pouvez retrouver tous les jours sur Bsmart4Change, sur les réseaux
00:24sociaux de Bsmart4Change également et vous pouvez nous écouter en podcast sur toutes
00:28les plateformes de podcast. Au sommaire de cette édition, nous commencerons tout d'abord
00:32avec l'écho des cryptos, le rendez-vous dédié aux crypto-monnaies, aux crypto-actifs
00:36de Smart Patrimoine mais aussi aux actifs financiers traditionnels tokenisés et c'est
00:41le sujet qui va nous animer aujourd'hui, nous ferons un petit peu de pédagogie sur
00:45le sujet avec Alexis Bourdia, fondateur de Ready.fi. Ce sera donc la première partie
00:50de l'émission, nous enchaînerons ensuite avec un enjeu patrimoine qui se demandera
00:55quelles sont les stratégies à mettre en place d'ici la fin de l'année face à
00:59des résultats d'élections législatives, face à un nouveau gouvernement qui amène
01:03un certain nombre d'incertitudes sur le plan fiscal en France et notamment sur les
01:07nouvelles mesures qui pourraient être prises d'ici la fin de l'année mais aussi face
01:11à des banques centrales qui ont amorcé leur stratégie de baisse de taux, que faut-il
01:15faire d'ici la fin de l'année en matière de gestion de patrimoine ? Nous posons la
01:18question à Amélie Branche, je suis responsable de l'ingénierie patrimoniale chez Arkea,
01:21la banque privée mais aussi à Benoît Lombard, président de Maisons-la-Place. Et puis enfin
01:25dans la troisième partie de l'émission, dans l'œil de l'expert, nous reviendrons
01:29sur la volatilité sur les marchés, notamment l'opportunité que cela peut représenter
01:34pour certains produits structurés. Nous en parlerons avec Marc Tempelmann, fondateur
01:38de Cashbee. On se retrouve tout de suite sur le plateau de Smart Patrimoine.
01:45Et c'est parti pour l'éco des cryptos, le rendez-vous dédié aux crypto-monnaies
01:48ou aux crypto-actifs de Smart Patrimoine et en l'occurrence ce qui nous intéresse
01:51aujourd'hui c'est le pont qu'il existe entre la finance traditionnelle et le monde
01:55des crypto-actifs ou crypto-monnaies. On va aujourd'hui parler de tokenisation et
02:00notamment de tokenisation d'actifs financiers traditionnels. Et pour cela nous avons le
02:05plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine Alexis Bourdias. Bonjour Alexis
02:09Bourdias. Bonjour. Merci d'être avec nous dans Smart Patrimoine, vous êtes le fondateur
02:12de Ready.fi. Alors un petit mot peut-être pour commencer sur Ready.fi, une jeune entreprise
02:17qui s'est fixée pour mission de référencer finalement tous les actifs financiers traditionnels
02:23tokenisés. Tout à fait. Alors on est une jeune entreprise mais le marché est jeune
02:26aussi également. L'idée c'est de centraliser toute l'information disponible sur les actifs
02:32tokenisés. D'accord. En fait on s'aperçoit que les investisseurs peuvent se renseigner
02:37uniquement via des articles dans la presse aujourd'hui. Nous on veut aller chercher
02:41des informations détaillées sur ces actifs-là pour leur permettre de réaliser leurs analyses
02:47pré-investissement, leur due diligence en fait. Parce que c'est vrai que c'est une tendance
02:51qu'on voit de plus en plus, on voit de plus en plus d'acteurs de la finance traditionnelle
02:54ou de jeunes acteurs expliquer qu'ils se lancent dans cette démarche de tokenisation
02:59d'actifs traditionnels. Sauf qu'aujourd'hui ce que vous nous dites c'est que si vous avez
03:03créé cette entreprise c'est que le seul moyen d'avoir accès à cette information
03:07c'était de lire la presse spécialisée, c'est ça ? Tout à fait. Après en fait quand on
03:12lit la presse chaque jour peut-être il y a de nouvelles solutions de tokenisation. Bien
03:16l'idée c'est qu'un investisseur pour savoir si c'est la meilleure solution sur laquelle
03:23il est en train de découvrir des informations, il n'a pas accès à l'ensemble des concurrents,
03:27l'ensemble des solutions qui existent sur une classe d'actifs, l'ensemble des solutions
03:30qui existent sur une blockchain en particulier. Il n'y a pas moyen de comparer effectivement.
03:34Il n'y a pas moyen de comparer. Donc nous on recrée cet univers d'investissement dans
03:37notre base de données qui est accessible sur la plateforme Ready.fi et on peut filtrer
03:42l'univers d'investissement. Donc l'investisseur en fonction de ses critères il peut trouver
03:46les actifs qui correspondraient à son désir, à son souhait d'investissement.
03:52Alors quand on parle de tokenisation d'actifs financiers, effectivement on en parle de plus
03:58en plus mais concrètement si on prend un petit peu de recul par rapport au sujet,
04:01on parle de quoi ? Ça veut dire qu'on amène des actifs traditionnels dans le monde de la
04:06blockchain, c'est ça ? On utilise la technologie blockchain au service d'actifs financiers
04:10traditionnels ? Tout à fait. Alors là il y a déjà plein de mots compliqués.
04:13On va reprendre encore un petit peu de recul. Tout à fait. Tokenisation qu'est-ce que ça
04:17signifie ? En fait on va repartir de la blockchain qui est un registre numérique qui utilise la
04:22cryptographie. Donc la blockchain on connaît un peu, ceux qui ne connaissent pas trop ils vont
04:27connaître grâce au bitcoin. Bien sûr. Le bitcoin c'est un jeton qui s'échange sur la blockchain.
04:33Ces jetons-là aujourd'hui on peut associer ce qu'on désire, ce qu'on veut à ces jetons.
04:41Aujourd'hui du coup il y a beaucoup d'acteurs financiers qui décident d'associer la
04:46représentation d'un actif financier traditionnel à un jeton. Et donc ce jeton peut être échangé
04:53sur la blockchain. Une obligation, une action ou alors une part d'obligation, une part d'action ?
04:58Tout à fait. En fait le jeton derrière on va pouvoir faire beaucoup de choses avec une fois
05:03qu'il est inscrit sur la blockchain. Donc c'est tout l'intérêt de la tokenisation, c'est d'ouvrir
05:09l'investissement sur un actif à tout un écosystème qui permet de faire beaucoup
05:14plus de choses que de simplement se transférer l'actif. Et qu'est-ce qu'on peut faire de plus
05:19lorsqu'on a tokenisé par exemple une action si je reprends cet exemple-là ? Alors l'intérêt
05:24pour un investisseur qui possède un actif tokenisé c'est de pouvoir se connecter à
05:29n'importe quelle application sur la blockchain. La blockchain c'est plein de développeurs qui
05:33créent leurs propres codes informatiques qui permettent d'interagir avec ces jetons.
05:38Ce qu'on appelle les mineurs ? Les mineurs eux ils vont valider la sécurité de la blockchain,
05:45ils vont s'occuper de la sécurité de la blockchain. Tandis que ce que je décrivais ce sont les smart
05:50contracts. D'accord. Donc en fait par exemple vous allez parler en fin d'émission des produits
05:55structurés. On peut imaginer aujourd'hui un produit structuré, que le paiement du produit
06:00structuré soit décrit par du code informatique. D'accord. Et donc que tout soit systématique dans
06:06du code informatique. Donc ni l'émetteur ni l'investisseur n'a besoin de faire quoi que ce
06:10soit pour recevoir son paiement en fonction du payoff d'un produit structuré. Si je caricature
06:17ça veut dire qu'on peut mettre n'importe quel sous-jacent, enfin on peut tokeniser n'importe
06:22quel sous-jacent. On a pris l'exemple d'une action mais ça peut être n'importe quel autre sous-jacent.
06:27Et ensuite ça permet de créer des produits financiers au moyen de ce token sur la blockchain ou
06:34en tout cas sur une blockchain parce qu'il existe plusieurs blockchains. Exactement il existe
06:37plusieurs blockchains. Le choix d'une blockchain par rapport à une autre ça va dépendre peut-être
06:43de l'écosystème dans lequel l'investisseur veut être. D'accord. Des applications qui vont être
06:48disponibles sur ces blockchains là. Aujourd'hui on référence les actifs sur l'ensemble des
06:53blockchains. On est neutre dessus. Et l'idée en fait, l'intérêt pour l'investisseur c'est de
07:00pouvoir se connecter à ces applications, à d'autres applications et donc par exemple de
07:06mettre son actif financier tokenisé en collatéral. D'accord. Pour derrière emprunter et puis réinvestir
07:15dans un autre actif financier en fait. Et ces mécanismes là sont déjà disponibles en fait. Le
07:20fait d'avoir un actif financier tokenisé sur la blockchain ça permet d'accéder à la finance
07:25décentralisée. Ce type d'application que je viens de décrire ce sont des applications classiques en
07:30finance décentralisée qui restait dans l'univers crypto monnaie au début. Bien sûr. Et maintenant
07:35qui accepte des actifs tokenisés comme collatéral. Pourquoi les acteurs de la finance traditionnelle
07:42vont vers ce type de mécanisme ? On est dans une phase de test, on est dans la recherche d'un nouveau
07:49marché, on est dans la recherche de nouvelles manières de construire des produits. Quelle est
07:53la démarche derrière ? Alors il y a les deux. L'intérêt pour un émetteur d'actifs, il va se
07:58situer d'abord dans un gain de coût et d'un gain d'infrastructure. D'accord. L'infrastructure doit
08:04être changée bien sûr. On doit accepter la blockchain, l'accueillir dans son infrastructure
08:10mais ça va permettre d'éliminer pas mal d'intermédiaires et du coup de coûts d'intermédiation
08:15parce que la blockchain au début c'est un registre. Donc toutes les transactions vont être
08:21enregistrées sur ce même registre et c'est ce registre qui fait foi. Donc on peut imaginer des
08:28rôles comme la tenue de compte, le dépositaire, certains rôles du dépositaire, le transfert
08:33adjunct, le centralisateur. Beaucoup de rôles de la chaîne de titres peuvent être remplacés par
08:39le simple fait que les transactions soient sécurisées sur la blockchain. C'est le premier
08:44intérêt pour un émetteur. Donc il y a beaucoup d'émetteurs de grandes banques, de grands gérants
08:47d'actifs qui travaillent sur la blockchain pour l'intégrer à leur infrastructure. Bien sûr. Et
08:55donc pour l'instant ils peuvent travailler dessus en interne mais certains sortent des produits en
08:59externe pour tester des nouveaux moyens de distribution et ça c'est un autre avantage de
09:04la blockchain c'est que la distribution est plus rapide. Il y a un circuit beaucoup plus ouvert
09:10qui permet aux investisseurs de souscrire à d'autres produits, des produits qu'ils n'ont pas
09:15accès habituellement directement auprès des émetteurs. Très rapidement ça veut dire qu'on
09:20va voir de plus en plus d'actifs traditionnels tokenisés selon vous Alexis Bourdias ? Oui,
09:24oui, oui tout à fait. Si on peut citer des exemples, le plus grand gérant d'actifs américain
09:29a tokenisé un fonds monétaire. Aujourd'hui il y a plus de 500 millions d'euros d'encours sur
09:35ce fonds monétaire sur la blockchain et du coup ça a créé, c'était en mars cette année, ça a créé
09:40une petite onde de choc dans le milieu. Donc beaucoup d'émetteurs, beaucoup de gérants d'actifs
09:46s'intéressent aujourd'hui aux actifs tokenisés que ce soit en tant qu'investisseurs ou que ce
09:52soit en tant qu'émetteurs de leurs propres solutions, de leurs propres produits d'investissement.
09:56Merci beaucoup Alexis Bourdias. Je rappelle que vous êtes fondateur de reddit.fi. Merci
10:00beaucoup et quand à nous on se retrouve tout de suite dans Enjeu patrimoine.
10:06Et nous enchaînons à présent avec Enjeu patrimoine avec une question qui va nous
10:10animer durant cette discussion. Quelle stratégie patrimoniale mettre en place d'ici la fin de
10:16l'année ? Si l'on se pose cette question c'est pour deux raisons. Première question face à
10:20l'évolution du contexte politique en France avec le résultat des élections législatives,
10:24l'instauration d'un nouveau gouvernement et les questionnements que cela peut amener notamment
10:28sur le plan fiscal mais aussi face à un contexte économique et notamment de baisse des taux
10:33amorcée par la Banque Centrale Européenne mais aussi par la Fed aux Etats-Unis. Quelle
10:38est l'incidence sur la gestion de son patrimoine ? Une question que nous allons poser à deux experts
10:43du sujet. Nous avons le plaisir d'accueillir tout d'abord Amélie Branchu. Bonjour Amélie Branchu.
10:46Bonjour. Bienvenue sur le plateau Smart Patrimoine. Vous êtes responsable de l'ingénierie patrimoniale
10:50chez Arkea Banque Privée et à vos côtés nous avons le plaisir d'accueillir également Benoît
10:54Lombard. Bonjour Benoît Lombard. Bonjour. Vous êtes président de Maison Laplace. On va commencer
10:58avec vous Amélie Branchu peut-être sur le contexte politique dans un premier temps. La
11:04séquence politique a été longue en France. On a suivi effectivement la dissolution de l'Assemblée
11:07Nationale, le résultat des élections législatives, la formation d'un nouveau gouvernement qui n'a pas
11:12totalement éloigné les craintes de changements fiscaux en France d'ici la fin de l'année. On
11:18reste dans un contexte un peu flou en matière de fiscalité et de choix à faire et pourtant il
11:26faut quand même accepter l'idée que les choses vont peut-être changer et qu'il faut peut-être
11:30agir sur son patrimoine ou anticiper des évolutions. Comment est-ce qu'on gère au quotidien ? Comment
11:38est-ce qu'on fait ses choix juridiques, fiscaux dans un contexte d'incertitude comme celui-là
11:43Amélie Branchu ? Alors aujourd'hui effectivement le contexte est totalement flou puisque autant
11:49les années précédentes on avait une certaine stabilité. Aujourd'hui on redécouvre avec les
11:53élections législatives du mois de juin, on redécouvre la façon dont fonctionne une loi de
11:58finances et quel est l'impact que ça peut avoir dans les stratégies. Donc ce qui est important
12:04c'est que toutes les opérations qu'on va passer, qui vont impacter l'impôt sur le revenu d'ici la
12:11fin de l'année, on n'a pas de certitude sur le sort fiscal qui va être engrangé.
12:17Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'on ne fait rien et qu'on attend d'avoir des certitudes ? Non,
12:21on se prépare quand même. On se prépare quand même, on fait avec ce qu'on connaît
12:25aujourd'hui, avec les règles actuelles, on fait avec les conseils des clients, experts, comptables,
12:31avocats, notaires, on se met en ordre de marche. Même si tout le monde est dans le flou, il n'y en
12:36a pas certains qui savent plus que d'autres. Non, personne ne sait, on entend beaucoup de choses
12:39dans les médias, on lit beaucoup de choses, on a quelques pistes qui sortent à l'heure actuelle.
12:43On prépare nos opérations, si la loi reste telle qu'elle, on passera un maximum d'opérations
12:50avant la fin de l'année, puisqu'on le sait très bien que dans le contexte actuel, il y a peu de
12:54probabilité que dans le futur il y ait une baisse fiscale. On va plutôt aller vers un durcissement.
12:58Donc si je comprends bien, on prépare tout et on attend de voir ce qui va sortir de cette
13:02prochaine loi de finances pour savoir si on passe avant la fin de l'année ou non, c'est ça ?
13:05Dans quelle mesure on va passer dans la fin de l'année ? Donc il y a plusieurs volets,
13:08il y a le volet impôts sur revenus, il y a le volet sur les donations, puisque le volet donations,
13:13tant qu'on n'a pas passé les actes, la règle fiscale ne s'applique pas. Par contre,
13:19au jour où on a passé la donation, on ne revient pas en arrière sur ce qui a été passé,
13:22contrairement à l'impôt sur le revenu où le fait générateur est au 31 décembre.
13:26Donc effectivement, sur le sujet de donations, on peut continuer quoi qu'il arrive et limite,
13:30on peut même inciter à le faire tant qu'on estime que le contexte est plus favorable aujourd'hui
13:35que demain, si je comprends bien.
13:36C'est exactement ça.
13:37Benoît Lombard, on va évoquer peut-être dans un instant aussi le sujet économique,
13:42mais d'abord sur cette incertitude politique, est-ce que ça fige des stratégies patrimoniales
13:48ou est-ce que ça amène plus de créativité ou plus de patience sur le sujet ?
13:52Il y a d'abord un aspect pédagogique. On explique aux clients qu'il y a trois blocs.
13:57Il y a l'IFI, les droits de mutation de vie gratuite, on vient d'en parler, et puis l'impôt sur le revenu.
14:02L'impôt sur le revenu, c'était rappelé, c'est au 31 décembre.
14:04Et là, on ne connaît pas, à l'instar de chaque année, à quelle source fiscale seront mangées
14:08les opérations qui ont été engendrées entre le 1er janvier et le 31 décembre.
14:11Le seul problème, c'est qu'au mois de juin, il y a une dissolution et puis on a rabattu les cartes
14:15et on ne sait pas à quelle source fiscale on sera mangé.
14:17Donc, ce qui suppose d'avoir un certain attentisme avant de voir les pistes qui vont se dessiner.
14:22Et d'ici le 31 décembre, à partir du moment où les pistes seront un peu plus éclaircies,
14:26nous aurons la faculté de pouvoir générer des opérations avec incidence fiscale au titre de cette année.
14:32Donc, le projet doit être financé en discussion.
14:34Est-ce qu'il va s'appliquer à partir du 1er janvier de l'année prochaine
14:37ou est-ce qu'il va s'appliquer au 31 décembre, donc sur tous les revenus de l'année ?
14:40Ça, c'est une question qu'on se pose. On attend, on est dans les certaines blocs.
14:44Ce sont les opérations qui devront être naturellement générées cette année.
14:47On sait qu'on a une piste sur la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus
14:51qui a été créée par François Hollande en 2012.
14:53Alors, ce qui est exceptionnel, c'est ce qui sort de l'ordinaire.
14:55Ça, c'est la définition.
14:57La contribution exceptionnelle, elle est parfaitement ordinaire parce qu'elle ne bouge pas depuis 10 ans.
15:00C'est génial.
15:01Donc, on sait qu'elle devrait naturellement un peu augmenter.
15:04Ce qui veut donc dire que tous les revenus ou tous les plus-values qui ont été générés cette année
15:08risquent, pour certains contribuables, d'être taxés à un taux supérieur.
15:12Et donc, c'est un détournement du taux d'imposition de la plate-taxe
15:15qui est, je vais dire, au même niveau pour tous,
15:18avec un taux majoré pour ceux qui sont les plus aisés d'entre nous.
15:21Et ça, qu'est-ce qu'on peut faire ?
15:23On peut, par exemple, décider de distribuer des dividendes
15:28et de ne pas les mettre en paiement au titre de cette année.
15:30Mais ça, c'est à partir du moment où on aura la certitude
15:33que le taux de la contribution exceptionnelle sur les revenus
15:36ne s'appliquera qu'à compter de l'année prochaine.
15:38Ce que je ne sais pas, ce que personne ne sait.
15:40Donc, on a des grandes oreilles, on a des réseaux, on écoute
15:43et puis on essaie de sortir, on essaie d'anticiper
15:46et puis on essaie de délivrer le meilleur conseil au client
15:49qui repose sur un point fondamental, pas de précipitation.
15:54Amélie Branchu, est-ce que cette situation est source d'angoisse
15:57pour un certain nombre de clients qui appellent en disant
16:00« je ne sais pas quoi faire » et j'ai l'impression que vous aussi
16:02vous restez dans un certain attentisme à l'heure actuelle.
16:04Est-ce qu'on ne va pas « louper le coche » et se retrouver
16:08un petit peu trop tard à se rendre compte des décisions gouvernementales ?
16:11Angoisse, je ne pense pas. Aujourd'hui, les clients recherchent du conseil.
16:16Comme on vient de le dire à l'instant, comme le disait Benoît,
16:20il y a un grand travail de pédagogie à avoir avec les clients.
16:23C'est ce qu'on fait au quotidien chez Arkema en privé.
16:26Mais d'angoisse, non. Par contre, on va précipiter potentiellement
16:31les opérations sur la fin d'année, on se prépare.
16:33Ce qu'il ne faut pas oublier, c'est qu'on est sur des stratégies
16:36patrimoniales, donc on est sur du long terme.
16:39Il y a un objectif derrière le client, il ne faut pas l'oublier.
16:41On va dire que la règle fiscale, ça va être la cerise sur le gâteau.
16:46Mais si on doit sortir des dividendes ou si on doit vendre des parts
16:51de sa société d'exploitation, pour le coup, il ne faut pas passer
16:54à côté d'une opération de cession uniquement pour des raisons fiscales.
16:58C'est tout un contexte qu'il faut apprécier et on ne fait pas
17:01une opération uniquement dans un but fiscal.
17:03Il y a tout un tas de projets derrière à respecter.
17:06Sur le cas particulier d'une cession d'entreprise, on ne la fait pas
17:09uniquement pour des raisons fiscales, mais la fiscalité peut être
17:12plus ou moins avantageuse selon les décisions prises au niveau
17:16gouvernemental. Là, ça remet en cause potentiellement
17:19un départ à la retraite de dirigeant, une cession d'action,
17:22une cession d'entreprise ?
17:23Aujourd'hui, non. Quand les dates de cession sont fixées
17:26et sont fixées déjà depuis un certain temps, les dates de cession restent.
17:30On organise la transmission dans ces cas-là avec les règles actuelles.
17:35Si on a besoin de passer des donations, ça ne nous pose aucun problème
17:39puisque le fait générateur, c'est toujours de la donation à aujourd'hui.
17:42Les règles sur cette partie-là d'optimisation, on les connaît.
17:45C'est uniquement sur la partie impôts sur le revenu où là,
17:48on a un doute jusqu'à la fin de l'année et il sera toujours temps
17:52de pouvoir essayer d'optimiser et d'amoindrir le coût fiscal
17:57en fonction de ce qui se dégagera dans les prochaines discussions
18:00et dans les prochaines semaines.
18:01Benoît Lombard, si on parle placement et qu'on lit ça également
18:04au contexte économique, contexte de baisse de taux ou d'amorçage
18:08de baisse de taux des différentes banques centrales,
18:11est-ce qu'on change radicalement la manière d'investir qu'on peut avoir
18:14depuis un mois et ce, jusqu'à la fin de l'année ?
18:17Je sais que beaucoup de conseillers en gestion de patrimoine
18:19parlent de plus en plus de l'assurance-vie luxembourgeoise,
18:21par exemple, pour remettre ça en corrélation avec un contexte politique.
18:24Est-ce qu'on change de manière de faire ou on garde une stratégie
18:27de long terme, comme nous le disait Amélie Branchu ?
18:29Il y a deux questions.
18:30Donc l'assurance-vie luxembourgeoise, on en parlera juste après,
18:32c'est un véhicule d'investissement.
18:34Ce n'est pas un instrument qui permet effectivement d'investir,
18:37mais ça ne parle pas du sous-jacent.
18:38On va revenir un peu sur le sous-jacent par rapport à la baisse des taux.
18:40Franchement, on le savait qu'il y aurait une baisse des taux.
18:43C'est un moment où on en parle.
18:44Donc cette baisse des taux, elle a même été plus tardive.
18:46Et on a toujours dit à nos clients, je rappelle, qu'on a mis
18:50un peu plus de 10 ans pour passer d'un taux de 3% à 0% sur les emprunts d'Etat.
18:55Et puis en 9 mois, en 2022, on est passé de 0% à 3%.
18:58Donc il y a eu un krach obligataire.
18:59Et ce krach obligataire a donné des opportunités en 2023.
19:02Et là, on a pu emmagasiner notamment des portefeuilles obligataires.
19:06On sait que les obligations étaient délaissées pour le rendement
19:10qui n'était pas excellent avant ce krach obligataire,
19:12qu'on était à 3%.
19:13On a eu quand même des opportunités intéressantes,
19:15notamment sur les obligations corporate,
19:17qui nous permettaient de cristalliser des taux de rendement
19:20sur une durée de 3, 4, 5 ans.
19:22Eh bien, on est dans ce contexte-là.
19:24Et si jamais...
19:25Là, on est encore dans ce contexte-là.
19:26C'est moins intéressant qu'au 1er janvier de cette année.
19:29Donc c'est évident.
19:30Mais néanmoins, on a quand même des taux qui demeurent intéressants
19:33parce qu'on sait que la poursuite de la baisse des taux
19:35devrait être enclenchée dans les mois à venir.
19:39Et que donc, on est encore temps de constituer un portefeuille obligataire
19:41qui permet, je répète, de cristalliser le taux sur 3, 4, 5 ans
19:46en investment grade ou en yield.
19:48Donc ça, c'est l'intérêt qu'on a encore sur l'obligation.
19:51Mais attention, à un moment donné, ça s'arrêtera.
19:53Donc selon, bien évidemment, l'évolution des taux
19:57en liaison avec des données macro-économiques,
20:00d'inflation notamment.
20:02Ça, c'est le premier bloc.
20:04Deuxième chose, c'est l'assurance-évolution.
20:05Alors ça, c'est une autre question.
20:06Oui, effectivement.
20:07Mais c'est un sujet qui revient de plus en plus depuis les législatives.
20:10Bien sûr.
20:11Je rappelle qu'on est dans un contexte de libre circulation
20:14des personnes et des capitaux.
20:15Il ne s'agit pas d'ouvrir un contrat d'assurance-vie émis au Luxembourg
20:19pour des raisons fiscales.
20:20Il n'y a strictement aucun intérêt.
20:21En revanche, il peut y en avoir pour diversifier ses placements
20:24et puis aussi pour se protéger de modifications fiscales françaises
20:28ou juridiques françaises qui pourraient bloquer l'épargne
20:31ou engendrer une taxation qui serait désagréable
20:34dans l'hypothèse, bien évidemment, où on aurait une politique fiscale
20:37qui n'aurait rien à voir avec celle que veut mettre en place le gouvernement actuel.
20:39D'accord.
20:40Et c'est en ce sens-là que l'assurance-vie au Luxembourg
20:43peut avoir aussi un peu de sens.
20:45Mais je rappelle surtout que c'est un outil de diversification.
20:47C'est un outil qui permet aux émetteurs d'avoir des gestions
20:51qui soient au dépendancement de l'euro.
20:53En France, vous investissez dans un contrat d'assurance-vie,
20:55vous êtes naturellement en euro, pas au Luxembourg.
20:57Vous pouvez avoir un contrat équilibré en dollars, par exemple.
20:59Ce qui permet de diversifier ses placements.
21:02Donc, il y a tout un tas.
21:03Et puis aussi, bien évidemment, c'est un instrument qui permet
21:06d'avoir une portabilité au sein de l'Union européenne
21:08que n'a pas naturellement le contrat d'ordre français.
21:10Donc, on ne fuit pas l'impôt, mais on s'offre un peu plus
21:13de souplesse de gestion, effectivement, en allant
21:16dans un autre pays européen, si je comprends bien.
21:18Autre question, et qui fera le lien avec l'obligataire
21:21dont vous nous avez parlé, effectivement, tout à l'heure.
21:24Je vous laisse remonter.
21:27Voilà, pardon.
21:29Autre question, en lien avec l'obligataire, on a beaucoup parlé
21:33du fait de cette hausse des taux précédentes, des opportunités
21:37que cela pouvait générer sur les produits structurés.
21:39Et notamment sur certains produits structurés qui pouvaient
21:42proposer du capital garanti.
21:44Est-ce qu'avec une amorce de baisse de taux, il faut oublier
21:46les produits structurés, ou il reste encore des opportunités ?
21:48Non, pas du tout.
21:49Justement, sur les produits structurés, on a une opportunité
21:51de pouvoir créer des produits.
21:53Je rappelle qu'au sein du groupe, Maison Laplace est une entité
21:55du groupe Cristal.
21:56On a une entité qui s'appelle Zenit Capital, avec des conseils
22:01de grande qualité, et notamment pour profiter de cristalliser
22:05des taux de rendement qu'on ne pourrait pas avoir demain
22:08lorsqu'on aura cette baisse des taux.
22:09Et donc, il est possible de créer des produits structurés
22:11avec des coupons intéressants, 5, 5,5, et une garantie en capital.
22:16Encore aujourd'hui ?
22:17Encore aujourd'hui.
22:18Certes, une garantie en capital sur une durée qui est longue,
22:22mais qui permet d'anticiper la baisse des taux à venir.
22:24Donc, plus que jamais, les produits structurés ont du sens
22:27dans le cadre d'une construction d'un patrimoine
22:31qui doit faire attention à une évolution des taux
22:34qui devrait naturellement descendre.
22:36Si je comprends bien Mélie Branchu, et on finira là-dessus,
22:38le contexte économique invite à une certaine urgence
22:41en matière de placement, et le contexte politique invite
22:44à attendre un maximum jusqu'à la fin de l'année.
22:46Il faut réussir à gérer les deux.
22:47C'est exactement ça.
22:49Mais les deux se combinent très bien, et on a l'habitude
22:52de fonctionner de la sorte, puisque de toute façon,
22:54que ce soit au plan législatif ou sur les marchés,
22:57les choses changent régulièrement.
22:59Il est important d'adapter en permanence ces stratégies,
23:02qu'elles soient financières, fiscales ou juridiques.
23:04Donc c'est la norme.
23:06Merci beaucoup Mélie Branchu, responsable de l'ingénierie patrimoniale
23:08chez Arkea Banque privée.
23:09Merci également Benoît Lombard, président de Maisons-la-Place.
23:12Merci à vous de nous avoir suivis.
23:13On se retrouve tout de suite dans l'Œil de l'expert.
23:20Et pour finir cette émission dans l'Œil de l'expert,
23:22nous avons le plaisir de recevoir Marc Templeman.
23:25Bonjour Marc Templeman.
23:26Bonjour.
23:27Vous êtes fondateur de Cachebi.
23:28Avec vous, on va évoquer ensemble le sujet des produits
23:31structurés en lien peut-être d'ailleurs avec la volatilité
23:34qu'on a pu connaître sur les marchés financiers ces derniers mois.
23:37C'est vrai que les produits structurés, on en parle beaucoup.
23:39On en parle quand il y a des opportunités sur l'obligataire.
23:42On en parle quand il y a de la volatilité sur les marchés financiers.
23:45Finalement, on a l'impression que les produits structurés,
23:47c'est un peu une solution quel que soit le contexte de marché,
23:49si je ne m'abuse Marc Templeman.
23:52C'est vrai qu'on en parle beaucoup.
23:54Je n'irai pas jusque-là, mais il se trouve qu'aujourd'hui,
23:56on pense que l'environnement est particulièrement propice
23:58à ce type de produit qui est certes un peu complexe.
24:00Mais quand on pense d'un côté que les valorisations des actions
24:04sont un peu élevées et pourraient un jour corriger que de l'autre,
24:08on a effectivement constaté cette volatilité.
24:10Et qu'enfin, on se rend compte que les taux sont encore,
24:13aujourd'hui en tout cas, à des niveaux attractifs.
24:15La combinaison des trois facteurs font qu'il est pertinent
24:18en tout cas d'en parler et de considérer les produits structurés
24:20comme une alternative au placement plus traditionnel.
24:23Obligation, action.
24:24Pourquoi lorsqu'on estime que certaines actions sont à des niveaux
24:28de valorisation élevés, passer par un produit structuré est plus intéressant ?
24:31Le produit structuré, fondamentalement, c'est une obligation émise par une banque
24:36qui vise un rendement typiquement relativement attractif
24:39par rapport au niveau de taux actuel, mais qui donne en même temps
24:42une certaine protection au détenteur de cette obligation, à l'investisseur,
24:45qui peut être soit totale, soit partielle.
24:47Et donc, pour quelqu'un qui estime que les valorisations boursières sont élevées,
24:51le côté protecteur, le côté « je suis protégé même à la baisse »
24:55est une combinaison qui est plutôt attractive.
24:58Ça veut dire que quand on se met dans l'esprit d'un investisseur,
25:02ça veut dire « je suis quand même exposé à l'action, mais si j'anticipe
25:06que potentiellement il pourrait y avoir une baisse, il y a un mécanisme protecteur
25:10qui fait que ça pourrait amortir un peu la baisse jusqu'à une certaine limite
25:13quand même sur un produit structuré. »
25:14Alors, exactement. Donc vous avez des produits structurés
25:18qui sont à protection partielle. Je peux parler de Pyrite 3,
25:22qui se trouve être un produit qui est actuellement à l'offre,
25:25qui d'un côté propose un rendement visé de 15% l'an,
25:29mais qui dépend de l'évolution d'un indice qui est l'indice automobile européen.
25:34Mais ce rendement vous est dû, même à maturité, si cet indice baisse jusqu'à 20%.
25:41Pour être clair, l'indice peut baisser jusqu'à 20% à l'échéance,
25:44vous toucherez quand même les 15% par an.
25:46Mais si ça baisse jusqu'à 21% ?
25:48Alors, si ça baisse jusqu'à 50%, on vous rembourse quand même le capital.
25:51Le capital est protégé à une très haute proportion.
25:55Et effectivement, si ça baisse de 51% ou plus, on vous rembourse la part qui reste.
26:00Donc imaginons que cet indice baisse de 60% sur les 10 ans à venir.
26:04Dans ce cas-là, vous récupérez 40%.
26:06Donc il y a un risque qui est résiduel, mais il y a une protection à la baisse
26:10qui vous permet de viser ce rendement plutôt élevé dans un contexte de taux
26:14où, je ne sais pas, le 10 ans, il doit être pas loin de 3%.
26:17On vous propose du 15% l'an si cet indice ne baisse pas de plus de 20%.
26:23Sur les 10-12 derniers mois, on a aussi beaucoup entendu parler de produits structurés
26:27parce qu'une certaine catégorie de produits structurés
26:29propose du capital garanti à échéance en tout cas,
26:32en lien notamment avec la performance rendue possible sur la poche obligataire d'un produit structuré.
26:38C'est encore une stratégie aujourd'hui où il faut accepter de s'en défaire progressivement ?
26:43Merci de soulever le sujet parce qu'effectivement,
26:45nous, on rencontre deux classes d'investisseurs.
26:47La première qui est plutôt friande de rendement
26:49et qui utilise des produits structurés à capital partiellement garanti pour y parvenir.
26:54Et de l'autre, une partie de la clientèle qui est très prudente
26:57et qui veut uniquement regarder des produits structurés dits à capital garanti.
27:00Et comme vous dites, le remboursement du capital in fine à l'échéance est donc garanti par la banque.
27:06Pour ces produits-là, on peut espérer aujourd'hui encore des rendements de l'ordre de 6-7%.
27:10Aujourd'hui, il se trouve qu'on en a eu une à l'offre qui s'appelle UNIX 6 qui vise du 6,30%.
27:14Et vous avez raison aussi de dire que pour parvenir à ce 6,30%,
27:18le sous-jacent a tendance à être des produits de taux et non pas des produits d'action.
27:23Dans le cas présent, il s'agit d'un 6,30% qui vous est versé
27:27tant que l'OAT à 10 ans reste en dessous de 3,15%
27:33sachant qu'aujourd'hui, il est déjà à aux alentours de 2,96%.
27:37Et avec un remboursement anticipé, si cette tendance baissière devait se poursuivre,
27:42dès que l'OAT à 10 ans touche du 2,35%, vous allez être remboursé par anticipation
27:47en touchant l'intégralité des coupons.
27:49Très rapidement, Marc Campelman, comment est-ce qu'on inclut des produits structurés dans un portefeuille diversifié ?
27:53Quel pourcentage on y met ?
27:55C'est compliqué à répondre avec un pourcentage spécifique,
27:57mais on peut se dire que dans un contexte actuel où on peut se méfier des valorisations boursières,
28:01on peut parfaitement inclure 10, 15, 20% de produits structurés dans un portefeuille
28:06sachant que l'approche d'un portefeuille peut s'appliquer aussi au niveau des produits structurés.
28:10On peut partir du principe que sur 5, 6, 7 produits structurés qu'on va acheter,
28:14il y en a peut-être 1 ou 2 qui ne vont pas tout à fait donner le rendement visé,
28:17mais tant que les 4 autres ou les 5 autres le font, au total, vous allez sécuriser un rendement attractif,
28:23encore une fois dans un contexte qui est relativement volatile et géopolitiquement un peu incertain.
28:28Merci beaucoup Marc Campelman. Je rappelle que vous êtes le fondateur de CashBee.
28:31Merci beaucoup et quant à nous, on se retrouve très vite sur BeSmart.

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