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Vendredi 27 septembre 2024, SMART IMPACT reçoit Sylvain Reydellet (Directeur général, Mobilités Demain) , Alexandre Guérin (Directeur, Ipsos France) , Robin Bourraindeloup (Directeur général, Turtle) et Romain Cordier (Cofondateur, Plateo)

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00:00Bonjour à tous, bienvenue, c'est Smart Impact, l'émission de la transformation environnementale et sociétale de notre économie et voici le sommaire.
00:16Mon invité aujourd'hui c'est Alexandre Guérin, il est directeur général d'Ipsos France et il viendra nous présenter le bilan des 10 ans de l'étude mondiale Global Trends
00:27menée dans des pays qui représentent les trois quarts de l'humanité. Pouvons-nous faire plus chacun à notre niveau en matière d'environnement ?
00:34C'est l'une des questions posées, vous verrez. Dans notre débat, on fera le point sur le développement du vélo dans les grandes villes européennes
00:41et sur les moyens pour améliorer à la fois sa place et son usage et puis dans notre rubrique Start-up, on va découvrir ensemble,
00:50comment faire des travaux chez les Français qui sont placés sous tutelle ou curatelle, ça représente un million de personnes aujourd'hui.
00:57Voilà pour les titres, on a 30 minutes pour les développer, c'est parti.
01:07L'invité de Smart Impact c'est Alexandre Guérin, bonjour.
01:11Bonjour, merci de m'accueillir.
01:12Bienvenue, vous êtes le directeur général d'Ipsos en France, Ipsos qui vient de publier son étude Global Trends.
01:18Juste pour prendre conscience de ce que ça représente, c'est combien de personnes interrogées dans le monde et surtout, ça représente combien de pays ?
01:25Alors, Ipsos Global Trends, c'est une enquête extrêmement ambitieuse, on interroge plus de 50 000 personnes dans le monde, dans 50 pays,
01:32on couvre les trois quarts de la population mondiale et 90% du PIB mondial, donc c'est une enquête extrêmement riche, extrêmement dense, complètement globale.
01:40Qui donc existe depuis 10 ans, 10 ans de Global Trends, c'était quoi l'ambition quand elle a été lancée ?
01:46Alors en fait, le dixième anniversaire et l'ambition à l'époque, c'était de comprendre quelles étaient les tendances de fond et quels étaient les signaux
01:53que l'on pouvait capter pour les décideurs qu'ils soient publics ou privés.
01:57Donc, c'est vraiment un outil, c'est une boussole en fait, dont se servent à la fois les institutions publiques et les entreprises privées
02:03pour comprendre le monde et trouver un moyen de s'y positionner.
02:06Et alors, pour l'un des thèmes qui est un des thèmes majeurs de Smart Impact, la transformation environnementale et sociétale,
02:13à quel point vous voyez cette préoccupation grandir, ou pas d'ailleurs, dans ces trois quarts de l'humanité ?
02:22Alors la bonne nouvelle, c'est qu'on atteint aujourd'hui, je pense, un consensus mondial sur le fait que si on ne change pas, on court à la catastrophe.
02:30On est quasiment à 80% dans tous les pays du monde, il y a des variations bien évidemment, et la France, on est à 80%.
02:36Et là maintenant, c'est stable. Donc ce consensus, il existe. La question c'est plutôt, qu'est-ce qu'on fait ?
02:41Et là, on voit que pour deux tiers des personnes, notamment en France, il n'est pas trop tard pour agir, ça c'est la bonne nouvelle.
02:48Par contre, là où le bas blesse, c'est quand on demande aux personnes, est-ce que vous, vous pouvez changer ?
02:52Trois quarts des Français nous disent, moi je fais déjà le maximum.
02:55Oui, alors ça c'est vraiment l'un des chiffres qui m'a, il y a une affirmation, vous proposez un certain nombre d'affirmations,
03:00je fais déjà tout ce que je peux en matière d'environnement, et alors à cette question, on a 72% de la population mondiale qui répondent,
03:07je fais déjà tout ce que je peux, 69% en Europe, et 73% en France.
03:13Alors, comment vous l'analysez ça ? Il y a une sorte de motivation en berne, de lassitude, comment vous l'analysez ?
03:19Alors, il y a une forme d'anxiété, déjà, premièrement, et puis il ne faut pas oublier que nous sommes dans un contexte qu'on appelle de polycrise.
03:25Donc il y a la crise environnementale, mais il y a également une crise économique, sociale, géopolitique.
03:30Et ça, c'est ce qui définit un petit peu notre époque post-Covid, c'est cette conjonction de crise qui crée de l'anxiété.
03:36Donc les Français, pour répondre à ça, ont une vraie tendance à se replier sur soi, donc les problématiques un petit peu adjacentes,
03:44on va dire, ce n'est plus de ma responsabilité, c'est aux autres.
03:48Et ce que nous disent très clairement les Français, c'est que les personnes qui doivent agir, c'est avant tout les entreprises.
03:52Moi, je fais déjà le maximum.
03:53Oui, alors justement, est-ce que ça rejoint finalement ce que les Français vous disent, les aspirations ou les inquiétudes des entreprises ?
04:02Alors oui, les entreprises, je pense qu'il y a une vraie prise de conscience. La question, c'est comment est-ce qu'on l'active ?
04:08On voit aussi dans notre étude que le niveau de confiance qu'ont les Français et la population mondiale envers les entreprises, on va dire libérales,
04:16est assez faible, on est à 35% dans le monde, on est à moins de 30% en France.
04:20Donc il y a un déficit de confiance qu'il faut recréer.
04:23Et nous, ce qu'on voit dans le travail qu'on fait avec nos clients, notamment, c'est qu'il faut que les entreprises trouvent un moyen d'être pertinentes,
04:30de gagner en pertinence, de gagner en proximité.
04:32On a fait d'autres études passionnantes où on lisse à peu près 60 causes d'engagement,
04:36et on voit qu'il y a des grandes différences entre ce que les entreprises peuvent faire et ce qui résonne auprès de leur public.
04:42Donc c'est très important de bien comprendre ça, pour ne pas faire de bêtises.
04:48On a l'exemple par exemple aux États-Unis d'Harley Davidson et Jack Daniels qui doivent rebrousser en arrière sur leur politique de diversité et d'inclusion.
04:55Mais on voit aussi que quand on arrive à trouver les causes sur lesquelles on peut avoir un impact, là on arrive à faire des choses.
05:02Par exemple, les fans de Netflix sont quatre fois plus engagés que la moyenne dans l'égalité hommes-femmes.
05:07Intéressant. Je vous pose cette question sur l'engagement des entreprises,
05:11parce qu'on commence, et un peu dans cette émission, peut-être pas forcément à l'antenne, mais un peu dans les discussions,
05:17à avoir un drôle de discours sur le fait que l'environnement ce n'est plus à la mode.
05:21Vous voyez ce que je veux dire ?
05:23Et ça rejoint cet effet de lassitude, ou cet effet de polycrise, et finalement cette crise-là on va la laisser un peu de côté pour l'instant.
05:30Exactement. Et donc il faut réussir à trouver la bonne hiérarchie.
05:35Je rappelle que les plus grandes préoccupations des Français aujourd'hui sont sur des thématiques régaliennes de pouvoir d'achat, de sécurité, etc.
05:43L'environnement, ça monte et ça descend en fonction des aléas climatiques.
05:48C'était dans le top 3 après l'incendie de la dune du Pila, c'est redescendu ensuite.
05:55Mais est-ce que c'est lié aussi à la communication ?
05:58A une sorte de récit positif ou de récit à réinventer sur ces enjeux de transformation ?
06:05Tout à fait. Il y a clairement un manque de vision.
06:07Ça c'est clair et ça concerne à la fois les acteurs privés et les acteurs publics.
06:11En France, on est assez pessimiste, et on le voit d'ailleurs dans notre étude, sur toutes les questions sur l'état du monde, l'état du pays,
06:19le rapport à l'innovation et aux nouvelles technologies, on a des scores qui sont plus faibles.
06:25Notamment la thématique techno-solutionniste, on va dire.
06:28Est-ce que l'innovation c'est important pour répondre aux défis climatiques ?
06:32Dans le monde, on est plutôt à 70%. En France, on est divisé à 50-50.
06:37Donc il y a aussi un enjeu, je pense, d'éducation, de communication pour pouvoir répondre à ces attentes.
06:43Effectivement, vous le disiez, la question de la confiance dans l'avenir, c'est un autre chiffre qui m'a frappé.
06:48Les résultats moyens des Français nous montrent qu'on est plus sceptique comparé aux 50 pays étudiés.
06:5413% des Français se disent optimistes, et c'est 18 points de moins que la moyenne mondiale.
07:00C'est quand même beaucoup, et je pense que ça peut être un handicap pour un pays.
07:05Comment vous l'expliquez, cette continuité dans le pessimisme à la française ?
07:10Parce que là, vous avez 10 ans de recul.
07:12Complètement. C'est quelque chose qu'on voyait même avant.
07:14Il y a une exception culturelle française, on va dire, et qu'on voit dans toutes les études.
07:19Donc ça c'est le premier point. Mais il n'y a pas que ça.
07:21Il y a le contexte de polycrise, il y a un sentiment d'abandon.
07:24Ce qui progresse le plus dans notre étude, par exemple, c'est la crainte des Français
07:28que tous les dispositifs sociaux de protection ne seront plus au niveau.
07:33Donc ça c'est quelque chose aussi sur lequel on voit une forte progression.
07:36Et ensuite, et ça c'est peut-être spécifique à la France, les Français, face à cette absurdité du monde, on va dire,
07:42face à ce manque de vision, ont une tendance à se replier sur soi, ont une tendance à se replier sur leur cercle.
07:48Immédiat. Et le grand paradoxe de l'enquête, c'est que 13% des Français sont optimistes pour le monde,
07:5521% pour leur pays, mais pour moi et ma famille, à 59%, ça va bien.
08:00Donc les Français arrivent à trouver des mécanismes pour retrouver un petit peu de confiance et d'optimisme.
08:06Mais ça se fait au niveau extrêmement local. C'est dans mon cercle premier.
08:10Et là on retrouve aussi d'autres choses qui sont intéressantes.
08:13Il y a un regain de la nostalgie. Est-ce que je veux que mon pays redevienne ce qu'il était avant ?
08:19Là on est sur des niveaux très élevés à 70%.
08:21En France.
08:22En France. Et ça c'est également en protection, tout à fait.
08:25Et est-ce que je vis dans le présent parce que l'avenir est incertain ?
08:28Là aussi on a des très hauts scores à plus de 70%.
08:30Donc on trouve aujourd'hui en France ce paradoxe entre une situation qui est angoissante,
08:35mais une forme d'hédonisme, dans mon premier cercle, extrêmement poussée,
08:41qui quelque part définit un petit peu notre culture aussi.
08:43Oui c'est vrai. Mais en vous entendant je me dis, est-ce que les JO peuvent changer quelque chose ?
08:47L'étude elle a été faite avant.
08:49Alors elle a été faite avant, exactement.
08:51Mais ça m'intéresserait de savoir, parce que ça a été un moment où on a fait nation,
08:57on s'est prouvé un certain nombre de choses dans la capacité à organiser un tel événement.
09:00Il y a une sorte de fierté nationale d'ailleurs qui a été évaluée récemment,
09:05je crois que c'était chez nos confrères du Parisien aujourd'hui en France.
09:08Est-ce que c'est une parenthèse ?
09:11Ça y est c'est fini, on est reparti dans la polycrise dont on parle.
09:15Ou est-ce qu'il peut y avoir une vague sur laquelle surfer ?
09:18Alors il y a eu un avant et un après JO, ça c'est clair.
09:21Et d'ailleurs l'étude du Parisien on l'avait faite avec eux.
09:23C'était une chose qu'ils l'avaient faite.
09:25Et on était passé de deux tiers des Français qui n'y croyaient pas,
09:30qui n'étaient pas intéressés, à un renversement,
09:34deux tiers des Français extrêmement contents.
09:36Et ce qui s'est passé c'est qu'on a retrouvé un petit peu de ce vivre ensemble,
09:39qui nous manquait, qui nous faisait défaut, ça a été une pause.
09:42Et les commentaires qu'on peut avoir, assez qualitatifs aussi,
09:45montrent bien que ça a recréé de l'échange avec des gens avec lesquels on n'échangeait pas forcément.
09:51Donc il y a eu quelque chose d'assez nouveau, ça fait beaucoup de bien au pays,
09:54combien de temps est-ce que ça va durer ?
09:56Là est la question.
09:57Mais c'est pour ça que votre étude qui est passionnante,
09:59vous nous le disiez, elle est décortiquée par les chefs d'entreprise
10:02ou par des régions, des collectivités.
10:05Donc qu'est-ce qu'ils peuvent faire des JO ?
10:07Moi je n'ai pas la réponse et je pense que le défi est collectif.
10:11Mais ils doivent se poser cette question aujourd'hui.
10:14Alors moi quand on décortique cette étude avec nos clients privés,
10:19moi je vois quatre grands thèmes.
10:21Le premier, c'est de bien aligner votre positionnement corporate
10:25avec des causes sur lesquelles vous pouvez avoir un réel impact.
10:28On ne peut pas tout faire.
10:29Je dis souvent que les entreprises ne vont pas changer le monde,
10:31mais elles peuvent changer leur monde.
10:33Et ça on le voit dans les études, c'est extrêmement important.
10:36Deuxièmement, dans l'offre même des entreprises,
10:40tout ce qui va tourner autour du local, du vivre-ensemble, du partage, de l'expérientiel,
10:46il y a clairement une forte demande pour ça.
10:49Et on voit des clients qui pivotent vers ça.
10:51Troisième grande leçon, dans toutes les communications,
10:54dans tout l'engagement, on a besoin d'empathie.
10:56On a besoin de recréer du lien humain.
10:58C'est une valeur cardinale aujourd'hui pour ne pas être hors sol, tout simplement.
11:03Et d'ailleurs c'est un commentaire qui pourrait aussi concerner nos décideurs politiques également.
11:08Et le quatrième ?
11:09Et le quatrième, c'est tourner autour du monde des ressources humaines, je trouve.
11:12Puisqu'on a beaucoup entendu parler ces derniers temps,
11:15dans un monde post-Covid, de télétravail, de désengagement, de grande démission, etc.
11:21Mais ce qu'on voit dans notre étude a tendance à démontrer le contraire.
11:24Les Français ont de plus en plus envie de faire carrière.
11:27On est passé de 30% à 37% en dix ans, à plus de 50% sur les jeunes.
11:32Et donc je pense qu'il y a un grand malentendu,
11:34qui est sans doute un malentendu générationnel entre les personnes qui embauchent
11:38et les personnes qui arrivent sur le marché du travail
11:41et les thématiques de sens, de contenu du travail, de transparence sur la progression.
11:47Ça ce sont des choses aujourd'hui sur lesquelles on voit qu'il y a un malentendu dans les entreprises
11:51et on encourage bien évidemment tous nos clients à y travailler.
11:53Merci beaucoup Alexandre Guérin et à bientôt sur Be Smart For Change.
11:58On passe tout de suite à notre débat, la place du vélo dans nos villes.
12:07C'est le débat de ce Smart Impact.
12:09On parle de la place du vélo dans nos villes en France mais aussi en Europe avec Sylvain Rédélé.
12:14Bonjour.
12:15Bonjour.
12:16Bienvenue, vous êtes le directeur général de Mobilité Demain.
12:18Et Robin Bourrin de Loup, bonjour.
12:20Bonjour.
12:21Bienvenue, directeur général de Turtle.
12:22On va présenter Mobilité Demain.
12:24Tiens, pour commencer, c'est quoi ?
12:26Mobilité Demain, on accompagne les employeurs publics et privés dans leur politique de mobilité durable
12:31et on accompagne leurs collaborateurs dans le changement de comportement de mobilité.
12:36C'est quoi ? C'est une entreprise ? C'est du conseil ?
12:38C'est une entreprise. On existe depuis 4 ans.
12:41C'est lancé en 2020 et puis on connaît une croissance par rapport au nombre d'employeurs qu'on accompagne.
12:46Avec notamment un dispositif qui s'appelle Good What.
12:48Oui.
12:49C'est quoi Good What ?
12:50Good What, c'est justement lever les freins à l'usage du vélo par l'expérimentation.
12:54L'idée, c'est d'aller accompagner des automobilistes qui aujourd'hui ont un déplacement relativement court,
12:58inférieur à 10 km, qui vont le faire en voiture.
13:01Et l'idée, c'est de leur proposer un vélo assistance électrique tout équipé pendant un mois,
13:05les coacher, les accompagner pendant ce mois pour qu'ils utilisent au maximum le vélo
13:08et qu'à la fin de l'expérimentation, ils soient convaincus que le vélo est bien adapté à leur déplacement du quotidien.
13:12L'essayer, c'est l'adopter.
13:13Exactement.
13:14C'est un peu l'idée.
13:15Turtle, Robin, Boin, nous présentez-nous. C'est une jeune entreprise ? Elle existe depuis quand ?
13:20Turtle existe. On a lancé nos premiers vélos en 2021.
13:24C'est une jeune start-up encore.
13:27Nous, on propose un service de transport de personnes avec chauffeur à vélo.
13:32On est vraiment sur de la mobilité douce également, mais un peu plus inclusive,
13:35parce qu'on va permettre justement à des personnes qui, en soi, n'ont pas envie de faire du vélo,
13:39soit ne peuvent pas faire de vélo.
13:41Il suffit d'avoir un bras dans le plâtre pour être capable de faire du vélo.
13:44Donc, on a des vélos avec chauffeur qui peuvent prendre deux passagers,
13:47qui sont réservables depuis une application mobile.
13:49Et on propose des trajets qui sont généralement moins chers, plus rapides et plus écologiques, évidemment.
13:54Vous en êtes où du développement de Turtle ?
13:56Ça progresse plutôt bien, parce qu'on a donc nous lancé notre première expérimentation avec cinq vélos.
14:01On a aujourd'hui 60 vélos à suite des Jeux Olympiques.
14:05Donc, on commence vraiment à devenir un peu significatif sur le transport à Paris.
14:10On a pas mal d'objectifs de développement sur l'aspect du coup transport de personnes de particuliers.
14:16Et on développe aussi de plus en plus la partie entreprise,
14:19notamment pour développer les événements plus durables,
14:22avec des transports point A, point B ou entre deux sites sur la partie événementielle.
14:28D'accord. Il y avait la semaine européenne de la mobilité qui s'est terminée il y a quelques jours.
14:34Près de 3500 villes qui ont participé, évidemment prioritairement en Europe,
14:38mais il y a quelques participants ailleurs aussi.
14:41Le vélo, c'est une histoire de grande ville, Sylvain Rédelet ?
14:44Pas forcément. Et je pense que le vélo à science électrique,
14:47c'est justement qui s'est beaucoup développé ces dernières années,
14:49un vecteur pour aller chercher au-delà des distances plus longues, des dénivelés différents,
14:53et donc un usage aussi en périphérie voire en zone rurale.
14:56Même si aujourd'hui, on constate que les distances pour l'usage du vélo sont plus adaptées en ville
15:01parce qu'on est sur des trajets plus courts et le nombre d'infrastructures est plus important,
15:04pour autant, la périphérie se développe très vite aujourd'hui.
15:07Les banlieues des grandes villes, les premières, deuxièmes couronnes.
15:10Donc là aussi, il y a un très fort potentiel et c'est là où on peut aller chercher davantage.
15:14Paris est quand même très nettement en pointe en termes d'équipement, de pratiques,
15:19ou alors elle est rattrapée ou challengée par d'autres grandes villes françaises ?
15:24Paris, la particularité, c'est que la part de la voiture est très faible.
15:27Elle a très fortement baissé ces dernières années.
15:30Alors attendez, j'ai été totalement surpris par un chiffre qui illustre ce que vous venez de nous dire.
15:36C'est une étude Paris Région qui a été publiée en avril dernier.
15:39Moi, j'aurais sûrement dit l'inverse, mais bon, 11% des déplacements qui se font à vélo et seulement 4%, 4,3% en voiture.
15:47Je me suis pincé quand j'ai vu le chiffre.
15:51Ça met Paris loin devant les autres capitales régionales ?
15:54Alors, dans la France entière, Paris est la seule ville où le vélo est trois fois plus important en nombre de déplacements que la voiture.
16:00Pour autant, la part modale du vélo, 11% pour Paris, ça le place dans le top 5, top 10 français.
16:06Oui, mais on a des villes avec des parts modales vélo plus développées, comme Strasbourg, Grenoble ou Bordeaux,
16:10où l'usage du vélo est plus développé en tant que tel, mais où par contre, la part de la voiture est aussi plus importante.
16:15Donc la vraie particularité de Paris, c'est la faible place de la voiture.
16:18Et si on compare Paris à d'autres grandes villes européennes, d'autres capitales européennes ?
16:23Alors là, sans commune mesure, on a Copenhague où on a une part modale du vélo qui est de 50%.
16:28Donc un déplacement sur deux est fait en vélo.
16:30Les Pays-Bas, de manière générale, on est à un bon 25-30%.
16:33Ou en Allemagne, on est autour de 15-20%.
16:35Donc en France, on est quand même plutôt dans le peloton, le groupe derrière, dans le groupe étau, que dans le peloton de tête.
16:41Mais les progrès sont significatifs, surtout depuis la période du Covid.
16:45Robin Bourindoux, est-ce que ces chiffres vous ont surpris ?
16:48Forcément non, puisque vous bossez sur Paris, mais quand même.
16:53Ils ne me surprennent pas vraiment, parce qu'en effet, le Covid a été un déclencheur majeur de changements de mentalité.
17:00Paris a en effet l'aspect d'avoir commencé très tôt les infrastructures cyclables, les avoir fortement accélérées pendant le Covid.
17:07Aujourd'hui, on a des infrastructures quasiment partout.
17:10Nous, on le voit dans notre activité, on utilise du coup quotidiennement les pistes cyclables.
17:16C'est un vrai plaisir de pouvoir éviter la congestion routière par ces infrastructures.
17:20Et on voit aussi le développement de plus en plus de cyclistes sur ces pistes-là.
17:25Il y a des trajets comme voir Sébastopol.
17:28Aujourd'hui, c'est presque compliqué d'y accéder facilement.
17:31Donc, il y a des réseaux qui se développent petit à petit pour faciliter.
17:36Donc, il y a un lien très direct entre les infrastructures, le réseau de pistes cyclables et la pratique.
17:43C'est dans ce sens-là que ça se fait ?
17:45Je pense que c'est essentiel pour rassurer, que ce soit en milieu urbain ou en milieu rural.
17:49Le milieu rural commence à se développer.
17:51Il y a beaucoup d'investissements de la part du gouvernement dans ces infrastructures-là.
17:54S'il n'y a pas de sentiment de sécurité pour un déplacement à vélo, ça va réduire forcément l'usage du vélo pour le grand public.
18:04Et donc, qui dit infrastructure, on va penser d'abord aux acteurs publics, à l'État ou aux collectivités locales.
18:09Quel rôle pour les acteurs privés comme vous dans ce défi du développement du vélo ?
18:17Je pense qu'en tant qu'entreprise, notre objectif, c'est de démocratiser l'usage du vélo.
18:22Il y a plein de solutions qui existent.
18:24Il y a des solutions qui viennent des entreprises, comme va proposer Moïté demain, pour les accompagner,
18:28pour proposer à leurs collaborateurs de s'initier à ces services-là.
18:32Et des services comme le nôtre, par exemple, où notre objectif dès le départ était de se dire,
18:36il y a un manque quelque part dans l'usage du vélo.
18:39C'est toute la partie de la population qui, je ne sais pas, je suis avec mon enfant,
18:44je ne me sens peut-être pas forcément en sécurité de conduire au milieu de la circulation.
18:48J'ai justement un handicap qui soit plus ou moins lourd ou léger.
18:52Je ne vais pas pouvoir utiliser ce vélo-là.
18:54Qu'est-ce qu'on propose à ces personnes-là pour leur permettre d'accéder à la mobilité douce ?
18:58Aujourd'hui, il y a des solutions qui existent depuis des années.
19:02Nous, c'est un véhicule à trois roues, il y a le chauffeur devant, les deux passagers derrière.
19:06Et on va pouvoir adresser une population qui est très variée.
19:10On va avoir à la fois des parents qui nous confient leurs enfants pour les amener à l'école.
19:14Il y a aussi une relation de confiance qui va se créer avec l'entreprise en se disant,
19:18mon enfant, il ne va pas pouvoir faire du vélo tout seul à 7 ou 8 ans parce que c'est très jeune.
19:24Donc, on va le confier à une personne et il va quand même utiliser la mobilité douce.
19:27Et on va avoir des personnes âgées qui, elles, sont aussi convaincues par l'écologie.
19:31Mais faire du vélo peut être plus ou moins complexe parce que difficultés de motrice va pouvoir utiliser notre service.
19:37Est-ce que vous avez parmi vos clients des entreprises qui fournissent ou qui proposent ce service à leurs salariés
19:42parce que c'est aussi un levier de transformation, d'accélération ?
19:45Alors ça, c'est un de nos objectifs de développement.
19:48Nous, on avait un objectif de croissance du nombre de véhicules disponibles
19:53avant de pouvoir entamer ces discussions avec les entreprises parce qu'en tant que service à la demande,
19:58on a besoin d'être suffisamment réactifs pour les collaborateurs pour répondre à leurs besoins de déplacement,
20:02que ce soit dans la journée ou en soirée.
20:04On a quand même des micro-entreprises qui travaillent avec nous pour tous leurs déplacements professionnels.
20:09Et maintenant qu'on est passé à une flotte de 60 vélos, on va pouvoir se développer.
20:13Après, là, nous, notre collaboration avec les entreprises jusqu'à présent,
20:16elle est plus sur la dimension événementielle.
20:18Et cette dimension événementielle est très importante
20:20parce qu'il y a des grandes entreprises aujourd'hui qui organisent des dizaines d'événements par an
20:23pour leurs collaborateurs ou pour leurs clients.
20:26Comment est-ce que ces entreprises, plutôt que d'utiliser des navettes en voiture ou en minibus,
20:31vont accéder à une mobilité qui est plus durable et qui rentre dans leur stratégie RSE ?
20:36Ça rejoint vraiment le cœur de votre activité, Sylvain Rédélé.
20:39Et cette place du vélo dans la marque-entreprise,
20:42est-ce que vous voyez de plus en plus des grands groupes, des ETI se dire
20:47« Tiens, là, j'ai un point d'amélioration ? »
20:49Oui, il y a un vrai sujet aujourd'hui de marque-employeur, de fidélisation,
20:53de réduire le turnover dans ses équipes.
20:55Et aujourd'hui, les actions RSE ou RH pour donner des avantages à ses salariés sont importantes.
21:01La mobilité, ça prend quelle part là-dedans ?
21:03La mobilité, c'est une part vraiment importante,
21:05parce que c'est à la fois un frein à l'emploi pour certains,
21:07c'est aussi une des raisons, je trouve qu'un tiers des personnes qui changent de travail,
21:12c'est lié à la mobilité et à la distance domicile-travail.
21:15Donc finalement, permettre à ses collaborateurs de se rendre au travail plus facilement,
21:18avec plus de bien-être ou plus en adéquation avec son mode de transport,
21:22c'est quelque chose d'important pour fidéliser ses équipes.
21:25Donc les employeurs le font, pour leur image de marque également,
21:28parce que même en termes de bien-être des équipes et de productivité,
21:32ils y trouvent aussi leur compte.
21:34Donc il y a un retour sur investissement qui est bien réel pour l'employeur.
21:37Et côté collectivité publique, là on parle d'investissement qui peut être quand même important,
21:42en termes d'infrastructure, c'est un mouvement de fonds qui continue,
21:49qui accélère ou qui au contraire est en train de freiner ?
21:52Non, c'est un mouvement de fonds qui continue.
21:55Je dirais ça comme ça, effectivement.
21:56Il y a eu un plan vélo national, le premier en 2018, qui a été lancé.
22:01Sur cinq ans, le deuxième en 2023 qui prend la suite,
22:05avec un triplement du montant alloué au vélo.
22:09Donc on voit que ça prend de l'importance.
22:11On va dire que le vélo est maintenant enfin pris au sérieux par l'État,
22:14comme une vraie solution alternative à la voiture,
22:17et pas seulement un moyen de loisir le week-end.
22:21Et donc on voit la pratique du vélo qui se développe.
22:24Seulement il n'y a pas que l'aspect infrastructure.
22:26Et donc les collectivités font leur rôle en ayant développé les infrastructures.
22:29Nous, ce qu'on croit aussi, c'est qu'au-delà de l'infrastructure,
22:31il faut aller convaincre.
22:32Il faut aussi aller présenter le vélo aux usagers,
22:35leur dire que c'est une solution que vous n'avez peut-être pas envisagée jusqu'à maintenant,
22:38mais essayez-le.
22:39Vous allez voir, ça peut être adapté à vos déplacements.
22:41On revient au dispositif GoodWatts dont vous parliez tout à l'heure
22:43parce qu'il y a un enjeu de pouvoir d'achat.
22:45C'est encore un des freins ?
22:46Oui.
22:47Aujourd'hui, lorsqu'on parle vélo assistance électrique
22:49pour aller chercher des personnes un peu plus éloignées du vélo,
22:52un vélo électrique moyen, c'est à peu près 2000 euros.
22:55Donc c'est un investissement.
22:57C'est un investissement qui est important.
22:58Donc c'est intéressant déjà que les personnes puissent essayer
23:01avant d'acheter ce mode de transport
23:03et de leur proposer des modes de financement aussi,
23:05de la location de vélo, de la location longue durée, du leasing.
23:08Et l'employeur aussi peut s'engager.
23:10Il y a des dispositifs comme le forfait mobilité durable
23:12qui viennent financer les personnes qui viennent en vélo.
23:15L'employeur peut aussi mettre à disposition des vélos à ses collaborateurs.
23:19Et ça, c'est son dispositif auquel on croit et qu'on encourage aussi.
23:21Jusqu'à la suite du dispositif GoodWatts,
23:23nous proposons aussi des dispositifs de location
23:25et de mise à disposition de vélo.
23:26Merci beaucoup.
23:27Merci à tous les deux et à bientôt sur Be Smart For Change.
23:30Voilà, c'est l'heure de notre rubrique Smart Ideas,
23:33une start-up à l'honneur comme tous les jours.
23:41Smart Ideas avec Romain Cordier.
23:43Bonjour.
23:44Bonjour.
23:45Bienvenue.
23:46Vous êtes le cofondateur de Plateo,
23:47créé en 2020 avec Raphaël Wierusewski.
23:49Et avec quelle idée, racontez-moi ?
23:51Au départ, on souhaitait juste capitaliser
23:53sur notre expérience d'ingénieur en BTPA.
23:56Pour accompagner les personnes au sens large
23:58pour la réalisation de travaux dans leur logement.
24:00Et au moment, on a rencontré une personne
24:02qui est dite sous tutelle.
24:04C'est une mesure de protection.
24:05Et c'est des personnes qui sont vulnérables
24:07et qui sont accompagnées par ce qu'on appelle
24:09des tuteurs ou des curateurs.
24:10Le vrai métier, c'est mandataire judiciaire
24:12à la protection des majeurs.
24:13Et on s'est rendu compte qu'on avait un réel impact,
24:15une vraie valeur ajoutée pour ces personnes.
24:17Et donc, vous êtes vraiment spécialisé sur ce marché.
24:23Alors, on peut se dire que c'est un marché de niche.
24:25C'est un peu particulier.
24:26C'est combien de personnes en France ?
24:28En France, c'est entre 800 000 et 1 million de personnes.
24:30Et nous, notre volonté vraiment en se spécialisant
24:32dans le travail chez ces personnes-là,
24:34c'est d'apporter quelque chose à la profession.
24:36Aujourd'hui, un mandataire judiciaire,
24:37quand il a un problème avec la justice,
24:39il va faire appel à un avocat.
24:41Quand il a un problème avec son logement,
24:42il n'a personne à qui faire appel.
24:43Il a des artisans, il a des agences immobilières,
24:45un peu de gens qui gravitent autour.
24:46Mais il n'y a pas vraiment d'appui et de soutien
24:48pour ces professionnels-là.
24:50Donc, vos clients, ce sont les mandataires judiciaires
24:53à la protection de majeurs.
24:55Alors, cas d'école, c'est quoi ?
24:58C'est des travaux à faire chez quelqu'un.
24:59Mais pourquoi il y a besoin d'un fonctionnement spécifique ?
25:04Vous voyez ce que je veux dire ?
25:05Oui. En fait, le mandataire judiciaire, lui,
25:07va s'occuper de plusieurs personnes.
25:09Il y a un panel de personnes
25:10qui va s'occuper de tous les pans de leur vie.
25:12Donc, en fait, quand on vient parler de travaux,
25:14c'est des choses qui prennent du temps,
25:15qui demandent des compétences techniques
25:17pour vérifier que les travaux sont bien faits,
25:18que les prix sont adaptés.
25:19Donc, en fait, très souvent,
25:20c'est des sujets qui sont mis sur le côté
25:23et qui ne sont pas mis en avant
25:24par les mandateurs judiciaires.
25:26Et ça fait que les personnes se retrouvent souvent
25:27à vivre dans des logements
25:28qui ne sont pas salubres, mal entretenus,
25:30alors que le logement, pour nous,
25:32est une place centrale dans la vie
25:33de ces personnes vulnérables.
25:34Et alors, côté artisan du bâtiment,
25:37il y avait des difficultés rencontrées
25:39sur ce marché spécifique ?
25:43Les spécificités, c'est surtout sur les contraintes,
25:46les conditions d'accès.
25:47On intervient, en fait,
25:48chez des personnes qui sont vulnérables,
25:49des personnes qui sont placées
25:50sous mesure de protection,
25:51c'est à cause du handicap,
25:52de la maladie, de l'âge.
25:53Donc, il faut avoir une certaine pédagogie,
25:55il faut quand même avoir envie
25:57de travailler chez ces personnes-là.
25:58C'est souvent des travaux d'entretien
26:00ou de remise en état,
26:01donc pas forcément les plus lucratifs
26:02pour les artisans.
26:03Donc, c'est quand même assez spécifique.
26:05Puis, les travaux sont commandés
26:06par un tiers qui est le mandateur judiciaire
26:08pour un bénéficiaire final
26:09qui est le majeur protégé.
26:10Donc, c'est quand même assez particulier
26:12comparé à des travaux classiques
26:14que les artisans peuvent faire.
26:15Et je vois bien la démarche,
26:17mais j'aimerais bien que vous l'exprimiez.
26:19Pourquoi, finalement, vous avez fait ce choix ?
26:21Vous vous sentez plus utile en faisant ça
26:22qu'en étant une entreprise de BTP,
26:24entre guillemets, classique ?
26:25Exactement.
26:26Nous, c'est par rapport aux valeurs.
26:27Nous, c'est pour avoir vraiment un but
26:29et une mission dans ce qu'on fait.
26:31Ça nous tient vraiment à cœur.
26:32On sait pourquoi on se lève le matin.
26:34C'est vraiment dans ça qu'on veut s'inscrire.
26:35Et c'est pour aussi laisser une empreinte
26:37et faire évoluer cette profession
26:39et permettre aux gens de vivre
26:40comme tout un chacun.
26:42Voilà.
26:43Jusqu'où vous accompagnez
26:44les mandataires judiciaires à protection des majeurs
26:47dans, justement, la gestion d'un dossier ?
26:51C'est seulement on vient,
26:53on est là pour faire les travaux,
26:54on fait les travaux,
26:55ou alors c'est plus vaste que ça ?
26:56C'est un accompagnement vraiment
26:57qui va de A à Z.
26:58On arrive en amont des travaux.
26:59Nous, quand on reçoit un dossier,
27:00on va commencer par faire une visite sur place,
27:02soit par nous, soit par un partenaire local,
27:04parce qu'on fait ça sur toute la France.
27:06Ensuite, on va établir une liste des travaux.
27:08C'est vraiment comme un dossier cadré
27:09sur les prestations qui vont être faites.
27:11Et après, on va pouvoir consulter les entreprises.
27:13En fait, c'est le modèle
27:14qui s'apparente à de la maîtrise d'oeuvre dans le bâtiment.
27:16On n'a rien inventé,
27:17on a juste adapté à ces personnes.
27:20Et on va jusqu'au suivi de travaux
27:21et la réception jusqu'à la fin,
27:23faire un rapport avec les photos
27:24pour pouvoir justifier
27:25sur tout ce qui a été fait chez la personne.
27:27Vous êtes présent un peu partout en France aujourd'hui.
27:29Vous travaillez avec beaucoup de mandataires ?
27:32Cette prestation d'accompagnement,
27:33on la fait sur toute la France
27:34parce qu'on s'appuie sur des relais locaux.
27:36Après, on fait ça à distance.
27:37On a établi toutes nos procédures
27:39pour pouvoir gérer ça.
27:40Et aujourd'hui, on intervient
27:41pour les mandataires indépendants,
27:43pour les associations tutélaires,
27:44pour un peu toutes les personnes
27:46qui gravitent autour des majeurs protégés.
27:48Mais on a vraiment cette volonté
27:49de travailler que chez les majeurs protégés.
27:51On ne va pas intervenir chez notre bénéficiaire.
27:53En tout cas, pour le moment,
27:54on se limite vraiment à ces personnes.
27:56Merci beaucoup Romain Cordier.
27:58Bon vent à Plateau.
27:59Voilà, c'est la fin de ce numéro de Smart Impact.
28:02Je voudrais remercier Alexis Mathieu
28:04en charge de la programmation et de la production.
28:08Ulysse Touré, le réalisateur.
28:10Saïd Mamou, l'ingénieur du son.
28:12Belle journée à toutes et à tous et à demain.
28:14Salut !