• il y a 3 mois
Retrouvez l'édito politique de Françoise Degois

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##L_EDITO_POLITIQUE-2024-09-24##

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Transcription
00:00Je me tourne vers vous, c'était lumineux, merci, oui j'adore, je connais bien mais j'ai encore appris beaucoup de choses, oui moi aussi, le raisonnement, c'est vrai, les explications qui sont utiles pour comprendre, toujours essayer de comprendre, avant de juger, essayer de comprendre.
00:20Françoise Degoy est avec nous, ça va Françoise ? Alors essayons de comprendre, parlons de politique franco-française, avec le premier conseil des ministres réuni hier autour d'Emmanuel Macron, mais derrière la photo de famille, que voit-on ? Qu'avez-vous vu derrière la photo ?
00:37Ah mon cher ami, j'ai vu le chef de famille, le pater familias, Michel Barnier, là ça rigole pas, on est modeste, on est sérieux, on ne fait pas de com', on agit, c'est ce qu'il a dit hier à ses ministres, l'inverse de Gabriel Attal, au moins pour la com'.
00:51Quant à la modestie, vous voyez Jean-Jacques, on attendra un peu, parce que j'ai pas vu forcément un défilé de modeste et d'humble, on ne sait pas ce que valent ses recommandations, notamment sur la com' et combien de temps ça tiendra.
01:02Et puis il y a le fils aîné, le fils aîné de la famille, c'est qui ? Bruno Retailleau, là ça rigole pas, rétablir l'ordre, rétablir l'ordre, rétablir l'ordre, il l'a redit trois fois, au cas où on n'aurait pas compris, mais bon on ne s'en étonne pas non plus.
01:14Imaginez que le premier flic de France, successeur de Clémenceau, arrive en disant laxisme, laxisme, laxisme, évidemment c'est la posture habituelle de tous les ministres.
01:22Mais je vais être un peu moqueuse, parce que, souvenons-nous, je prends la gauche, le prends à droite, je mets une tartale du monde, Manuel Valls et ses coups de menton, vous voyez, ou même Nicolas Sarkozy, et là on trouve quand même que…
01:33Le Karcher !
01:34Ben oui, Bruno Retailleau, il fait un peu bluet à côté de Nicolas Sarkozy, qui voulait tout nettoyer au Karcher, vous vous en souvenez, c'était sur la date d'Argenteuil, et vous avez vu surtout le résultat qu'on sait.
01:43C'est ce que je veux dire, c'est que je moque un peu, bien sûr, Bruno Retailleau, mais il est à loin toujours de la coupe aux lèvres, quand on arrive, place Beauvau, et puis il y a la pièce rapportée de la famille.
01:52Ha ha ! Didier Millaud, un socialiste d'il y a 15 ans, un socialiste vraiment délayé, vous voyez, mais qui est brandi comme un trophée, mais j'ai noté…
02:00Délavé, vous voulez dire ?
02:01Délavé, plus que délavé, vous voyez, et puis on le met bien derrière le camp socialiste, il dit « Oh, c'est pas nous ! ».
02:06Mais j'ai noté hier une petite crispation déjà entre le ministre de la Justice et Bruno Retailleau, qui veut rétablir, vous le savez, des peines de courte d'emprisonnement comme aux Pays-Bas.
02:15Réponse un peu sèche de Didier Millaud sur le 20h de France d'hier, il doit savoir que la justice est indépendante dans notre pays.
02:21Bon, c'est pas nouveau, les bras de fer entre la police et la justice, mais on a vu hier que chacun a marqué, a fait un peu pipi sur son territoire, et puis il y a le petit dernier de la famille, celui qu'on rêve tous d'avoir…
02:30C'est qui ?
02:31Ah bah le craque ! Le CD parfait ! Antoine Armand ! 33 ans !
02:36Mais il est très sympa !
02:37Ah bah extrêmement sympa, surtout quand il annonce qu'il y aura des hausses ponctuelles d'impôts, mais par contre il dit pas pour qui et pour quoi. Bon, ça on attendra de voir le budget.
02:45Bon, Michel Barnier va aller vite.
02:47Ah ouais, c'est sûr, parce que d'abord, Jean-Jacques, vous le savez…
02:49D'abord, il est obligé d'aller vite !
02:50Blague à part, il y a les crises concrètes, il y a les crises du quotidien. D'abord la crise agricole, le feu sous la cendre, des récoltes détestables en matière fourragère, évidemment, et évidemment des agriculteurs qui sont à la peine.
03:02Là, il y a la crise de la vie chère en Martinique. On sait qu'est-ce que ça fait, les crises de vie chère. On se souvient de la Guadeloupe, de la Gartinique, et puis il y a la Nouvelle-Calédonie, et puis il y a surtout, mon cher Jean-Jacques, le plat !
03:13Le budget à préparer, ça c'est le plus important. Comment faire avaler la potion amère et passer le mur de l'Assemblée ?
03:19Le premier obstacle, c'est le discours de Politique Générale, ce sera la semaine prochaine le premier octobre.
03:23Mardi !
03:24Ouais, avec une motion de censure défendue par, et non pas par LFI, par le Parti Socialiste.
03:29Marine Le Pen devrait ne pas franchir le Rubicon cette fois-ci, et laisser galoper un peu cet étrange attelage, laisser un peu le repas de famille tranquille, jusqu'à ce qu'elle décide de mettre pouce, on verra ce que sera.
03:42Oui, mais elle ne peut pas mettre pouce toute seule, elle est obligée de mettre pouce avec la gauche, sinon le gouvernement continue.
03:49Voilà, mais à mon avis, ça devrait ne pas tarder à arriver, mais peut-être que ça n'arrivera pas.
03:54On nous verra.
03:55On ne sait pas comment finissent les repas de famille, moi.
03:57Oui, ça je suis d'accord.
03:58Jamais !
03:59Merci Françoise, on vous retrouve tout à l'heure, c'est promis.
04:02Allez, il est 7h51, vous êtes sur Sud Radio.
04:06Nous allons prendre Pascal dans un instant, et Moussa, tout de suite même, après la pub.

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