Jeudi 19 septembre 2024, SMART IMPACT reçoit Georges Basdevant (Directeur Général, Captain Cause) , Margot Debaisieux (Directrice, Les Enfants de la Balle) , Clément Méry (Cofondateur, Willy anti-gaspi) et Charles Guirriec (fondateur, Poiscaille)
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00:00Générique
00:08Bonjour, bonjour à toutes et à tous, bienvenue c'est Smart Impact, votre rendez-vous quotidien consacré à la transformation environnementale et sociétale de notre économie.
00:17Et voici le sommaire, mon invité c'est Charles Guirièque, le fondateur de Poisca et le circuit cours des produits de la mer,
00:24rémunération des pêcheurs, alternatives à la pêche industrielle, bilat carbone des poissons que l'on consomme, beaucoup de thèmes à aborder dans une minute.
00:33Dans le débat de ce Smart Impact, un coup de projecteur sur Captain Cause, la plateforme répertorie et aide une centaine d'associations,
00:41son co-fondateur Georges Badeven nous présentera l'une d'entre elles, les enfants de la balle, vous allez voir on est dans la droite ligne du succès des Jeux paralympiques.
00:50Et puis dans notre rubrique start-up, je vous présenterai l'appli Willy Anti-Gaspi pour lutter tout simplement contre le gaspillage alimentaire.
00:58Voilà pour les titres, c'est parti, c'est Smart Impact.
01:01Générique
01:07L'invité de Smart Impact c'est Charles Guirièque, bonjour.
01:10Bonjour, bienvenue à la pêche.
01:13Vous êtes le fondateur de Poiscaille, créé fin 2014 début 2015, donc ça va faire 10 ans.
01:20C'est le circuit court des produits de la mer, quel est le modèle ? Expliquez-moi.
01:24C'est un panier de poissons, on dirait que des pêcheurs français, avec des engagements forts.
01:29On ressemble à ce que font les AMAP, les paniers de légumes.
01:32On l'a rendu plus flexible, on peut arrêter son abonnement qu'on veut, choisir le contenu de son panier.
01:36Et surtout avec des engagements très forts, l'ambition c'est que les pêcheurs et les petits pêcheurs côtiers vertueux gagnent plus d'argent pour qu'ils pêchent moins.
01:42Donc on s'engage sur la fraîcheur des produits, sur la durabilité des techniques de pêche et surtout sur la rémunération des pêcheurs pour leur garantir des revenus fixes.
01:49C'est la clé pour contribuer à cette pêche durable.
01:52Oui, alors on reviendra un peu dans le détail.
01:54L'histoire de l'entreprise, elle n'est pas banale.
01:57Vous étiez à la direction des pêches au ministère de l'agriculture, des postes de conseillers ministériels, c'est ça ?
02:04C'est quoi le déclic en quelque sorte ?
02:06Je suis fan de pêche, je fais ma carrière au début sur les bateaux de pêche, mais pêche amateur.
02:11Je fais ma carrière sur les bateaux de pêche, je vois la réalité du métier.
02:14Je viens travailler au ministère à Paris, je vois la réalité des ministères et la lenteur des décisions en tout cas.
02:20Je me dis que je peux aller plus vite en payant les pêcheurs plus cher.
02:23Et puis en parallèle, toutes ces amaps, ces ruches se développent.
02:26Et donc ces modèles-là de vente directe m'inspirent et je vois qu'il y a un besoin sur le poisson.
02:31Est-ce que vous ressentez qu'il n'y a peut-être pas une volonté politique française et européenne suffisamment forte
02:38pour lutter contre la pêche industrielle, en limiter les effets ?
02:41C'est ce que vous avez ressenti de l'intérieur à ce moment-là ?
02:44Oui, j'ai senti que c'était difficile d'aller changer les choses et d'avoir un plan ambitieux.
02:49Parce qu'en fait, il faut faire ça sur du long terme.
02:52Et souvent, les équipes dans les ministères ou dans les cabinets sont sur des termes de 3 à 5 ans maximum.
02:59Et je pense que ce n'est pas assez pour engager ça.
03:02Avec plus une volonté de dire, essayons de faire que la filière ne bouge pas trop,
03:06les ports ne soient pas trop en feu et ça ira bien.
03:09Et c'est ça qui fera qu'on aura du succès, alors qu'on accompagne un peu la filière vers une fin à cause des sujets d'énergie.
03:17Justement, combien de pêcheurs sont vos partenaires ?
03:21Parce que c'est vraiment un partenariat.
03:23Est-ce que ce type de pêche est en train de disparaître ou en tout cas de s'affaiblir ?
03:29Aujourd'hui, avec nos 20 000 clients partenaires, on arrive à toucher 250 pêcheurs partout en France.
03:34C'est quasiment 5% de la flotte française.
03:36C'est la petite pêche côtière qui fait moins de 12 mètres, qui utilise des techniques douces,
03:40donc de la ligne, du casier, du filet.
03:42Elle résiste plutôt bien parce qu'elle arrive globalement à vendre ses poissons plutôt à bon prix.
03:47Parce qu'ils sont de qualité, parce qu'ils sortent à la journée, parce qu'ils ne sont pas abîmés à bord.
03:50Mais il y a un sujet de pérennité qui est compliqué et il y a peu d'installations.
03:55Les entreprises vont être transmises dans les prochaines années.
03:59C'est là où c'est inquiétant parce qu'il y a peu de jeunes qui veulent y aller et peu de places.
04:03Quand on parle circuit court, ça veut dire quoi par rapport à la pêche traditionnelle ?
04:08C'est-à-dire un poisson que je commande avec poiscaille,
04:10combien de temps il va mettre et combien de temps il va mettre si je vais l'acheter au supermarché ou chez un poissonnier ?
04:17Nous, on va vous garantir 72 heures entre la pêche à bord du bateau
04:21et la récupération dans un des 1 700 magasins partenaires avec lesquels on travaille ou la livraison à domicile.
04:26Donc 3 jours, ça c'est beaucoup plus rapide, il n'y a pas d'équivalent ?
04:29En fait, on est les seuls à s'engager sur 100% de nos produits à ce niveau d'exigence.
04:33Quand vous allez sur un état de poissonnier, vous pouvez avoir du poisson qui a été débarqué la veille et qui est arrivé le jour même.
04:39Mais si vous passez deux jours après, il sera encore là et il sera un peu plus vieux.
04:42Vous avez aussi du poisson qui a été pêché il y a une semaine au nord de l'Irlande et qui est arrivé sur l'étal avec 5 à 10 jours.
04:49Mais il n'y a pas de date de pêche qui est indiquée.
04:52Il y a éventuellement une date de débarquement qui est communiquée au poissonnier,
04:56mais qui est juste la date à laquelle le bateau est arrivé au port.
04:58Donc s'il est sorti plusieurs jours en mer, c'est la même date pour tous les poissons.
05:01C'est souvent ce qui fait, c'est ça qui est dommage, que certaines espèces qui sont fragiles sont mal aimées des consommateurs
05:06parce que ce traitement long, en fait, ça les rend pas très bonnes à la fin.
05:09Alors que nous, avec un traitement rapide, on a des résultats qui sont impressionnants en termes de satisfaction.
05:13Et donc, 250 pêcheurs partenaires, un petit peu partout, justement pour qu'on soit dans le circuit court.
05:19C'est peut-être un fantasme, mais est-ce qu'il y a toujours, pas avec vous,
05:24mais cette absurdité de pouvoir trouver un poisson qui a été pêché au large de la Bretagne,
05:28qui va partir à Rungis pour revenir éventuellement chez un restaurateur breton.
05:32Vous voyez ce que je veux dire ?
05:33Oui, ça arrive encore, mais à la limite, l'absurdité la plus folle,
05:36c'est qu'il y ait un saumon norvégien ou un cabillaud islandais qui passe par Boulogne, qui s'arrête à Paris
05:41et qui finit chez le restaurateur breton.
05:43Alors que c'est un poisson, même français, quitte à ce qu'il fasse l'aller-retour à Paris,
05:47qu'on aurait voulu avoir dans cette assiette.
05:49Ou une dourade grecque ou un thon de l'océan indien,
05:52alors qu'il y a des pêcheurs qui ont des poissons à pêcher devant chez eux
05:55et qu'ils n'arrivent pas à bien valoriser.
05:57Quelques chiffres sur la consommation de poissons en France.
06:00C'est le Guide des espèces qui nous donne ces chiffres, qui datent d'un petit peu mai 2023.
06:05Premier marché européen en volume, quatrième pays européen si on regarde la consommation par habitant
06:11et 80% des produits qui sont importés.
06:14Bien qu'on insiste là-dessus, parce qu'on est un pays béni des dieux en matière potentiellement de pêche,
06:21vu les kilomètres de côte un peu partout.
06:26Pourquoi on importe autant ?
06:28Parce qu'on consomme beaucoup.
06:30Ok, mais pourquoi ?
06:31On consomme beaucoup.
06:32Je pense qu'il y a des sujets aussi.
06:33Ce qu'il faut savoir, c'est qu'on exporte beaucoup.
06:35Beaucoup de la pêche fraîche française est exportée vers l'Espagne et l'Italie,
06:39qui sont prêts à payer un peu plus cher pour les poissons de qualité qu'on fait.
06:42Je pense qu'il y a un sujet de prix.
06:44On a arrosé le marché de saumon, de cabillaud et de gambas tropical à pas cher.
06:49Aujourd'hui, ces prix-là, les pêcheurs français ont du mal à les atteindre.
06:54C'est ça qui fait qu'on n'est pas capable de satisfaire la consommation
06:58et d'écouler tous les poissons pour les pêcheurs.
07:01Vous nous le dites, il y a la question de la rémunération des pêcheurs.
07:04Ils sont, grâce à votre modèle, mieux payés.
07:07Ça veut dire que moi, consommateur, je paye forcément le poisson un peu plus cher chez vous ?
07:10Vous payez à peu près le même prix que chez un poissonnier de quartier ou un poissonnier de marché.
07:15Par rapport à la grande distribution, on va dire qu'on est 30 à 40 % plus cher,
07:19sachant que le bio est en général 80 % plus cher que le commerce final.
07:22Oui, il y a un petit effort financier à faire.
07:24Et oui, vous n'aurez peut-être pas mangé du beurre ou de la solle si vous étiez allé chez le poissonnier.
07:29Mais vous pouvez l'avoir dans votre panier poiscaillé.
07:32Au global, je pense que pour moi, le rapport qualité-prix ou le rapport engagement-prix,
07:37il est carrément intéressant.
07:39Effectivement, aujourd'hui, on s'adresse à des consommateurs qui sont OK
07:42pour payer un peu plus cher pour des produits engagés.
07:45Mais il ne nous en faut pas beaucoup.
07:46Il nous en faut 50 000 et on arrive à changer en profondeur la filière
07:50et à pérenniser 10 % de la flotte française.
07:52Là aujourd'hui, vous êtes à combien ?
07:53On est à 20 000.
07:54C'est pas si loin pour une entreprise qui a été créée il y a une dizaine d'années.
07:58Vous avez des concurrents d'ailleurs.
08:00Votre modèle a-t-il été copié ou pas ?
08:02Oui, on en a vu beaucoup se monter, beaucoup s'arrêter.
08:05Même à l'échelle européenne, voire nord-américaine,
08:08on ne trouve pas d'entreprise qui a atteint un tel volume.
08:12Après, nos concurrents, c'est surtout les poissonniers et la GMS en priorité
08:16parce que c'est là où les gens achètent du poisson.
08:18Les modèles en ligne, il n'y en a effectivement plus beaucoup
08:22parce que coûts de transport compliqués,
08:24les approvisionnements ne sont pas simples depuis quelques années.
08:27Et puis, le poisson sur Internet, c'est un pas à prendre.
08:31Je pense qu'il y a plein de gens qui se disent
08:32« mais je ne savais pas que ça existait ».
08:33C'est ce qu'on nous dit souvent.
08:34Alors qu'en fait, ça marche très bien.
08:35Maintenant, on a des livraisons en frais,
08:36on livre dans des magasins qui ont des frigos et tout se passe bien.
08:39On peut avoir le bilan carbone du poisson qu'on est en train de consommer grâce à vous, en quelque sorte ?
08:44Quasiment, parce qu'on a fait un bilan carbone il n'y a pas longtemps.
08:48Donc, on sait que nous, un poisson poiscaille, un kilo de poisson poiscaille,
08:51émet 2,2 kilos de CO2.
08:54Et ce qui était intéressant, c'est qu'on a regardé
08:56ce qu'on appelle le facteur d'émission pour la pêche,
08:58donc uniquement la partie pêche.
09:00Et ce qui est très intéressant, c'est qu'on est 50 à 60 % inférieur
09:03au facteur d'émission d'un cabillaud ou d'un saumon
09:06sorti de l'élevage ou arrivé au quai au large de l'Issande.
09:09Donc, il y a un truc qu'on tient, qui semble corroborer toutes ces études
09:13qui disent que la petite pêche côtière,
09:15elle émet moins de CO2 par kilo de poisson que la grande pêche.
09:18Qu'est-ce qui vous manque pour passer à 50 000 ?
09:21Il nous manque des consommateurs et il nous manque de la visibilité.
09:24Et il nous manque un réseau de distribution peut-être encore plus large.
09:28Aujourd'hui, il y a 1 700 magasins partenaires.
09:31Et derrière, on va le faire grossir petit à petit.
09:35Petit, il nous reste une minute tranche.
09:37Je voudrais qu'on revienne au ravage de la pêche industrielle,
09:39parce que finalement, le point de départ de votre démarche, c'est ça.
09:44De quoi on parle ? On parle de quel type de bateaux ?
09:46Alors, il y a différents volumes de bateaux, mais on parle de quoi ?
09:50En gros, on entend dire qu'il n'y a pas vraiment de définition de pêche industrielle,
09:54mais c'est tous les bateaux qui font plus de 30 mètres
09:56et qui sortent plusieurs jours à plusieurs semaines en mer.
09:59Et ça, en gros, c'est à peine, à l'échelle mondiale,
10:02je crois que c'est quelques pourcents, voire 1% des unités.
10:04Mais en termes de proportion de capture, c'est des volumes énormes.
10:08Vous voyez, il y a des bateaux qui peuvent pêcher bientôt dans la Manche,
10:12ils vont pêcher du Haran.
10:13En un coup de filet, ils peuvent attraper plusieurs centaines de tonnes.
10:17Ce qu'un petit pêcheur avec lequel on travaille chez Poesca
10:20n'attrapera pas dans toute sa carrière.
10:22Donc, en fait, le problème de la pêche industrielle,
10:24ce n'est pas forcément les volumes qu'elle attrape,
10:26parce qu'elle est capable d'aller attraper très loin des côtes,
10:28dans des endroits où un petit bateau ne peut pas aller.
10:30Le problème, c'est qu'elle vient près des côtes concurrencer la petite pêche.
10:33Si elle restait au large et qu'elle pêchait ses quantités au large,
10:38on pourrait l'accepter à condition que les quantités soient limitées.
10:42Vous voyez, on parle de l'échoage des dauphins aujourd'hui.
10:45Moi, je suis assez convaincu que les dauphins ne trouvent plus à manger au large
10:48et ils se sont rapprochés des côtes.
10:51Et là, ils ont croisé des filets de pêche qui sont en plus grand nombre
10:54que quand ils sont dans des endroits où il y a des fonds de plusieurs milliers de mètres.
10:57Et donc, je pense que cette pêche industrielle-là a un impact tellement fort
11:01qu'aujourd'hui, il faut le réduire et il faut le questionner.
11:04– Merci Charles Guirièque et bon vent à Poiscaille et on a la pêche.
11:09– Exactement, il n'y a plus qu'à s'inscrire.
11:11– Oui, oui, ayons tous la pêche.
11:13Merci beaucoup, on passe à notre débat, association et inclusion à l'honneur.
11:25Le débat de ce Smart Impact avec Georges Badevent, bonjour.
11:29– Bonjour, merci beaucoup de l'invitation.
11:31– Bienvenue, vous êtes le co-fondateur de Captain Cause à vos côtés Margot de Bézieux, bonjour.
11:34– Bonjour.
11:35– Et bienvenue à vous aussi, vous êtes la directrice de l'association Les Enfants de la Balle.
11:39C'est le début d'un partenariat puisque vous allez venir nous voir
11:42où nous envoyer des invités et des associations une fois par mois.
11:46Et je voudrais pour commencer évidemment que vous nous présentiez Captain Cause, c'est quoi ?
11:50– Oui.
11:51– Une entreprise ?
11:52– C'est une entreprise.
11:53Captain Cause, c'est un pont entre les entreprises et le monde associatif.
11:58Ce qu'on permet c'est qu'on déploie une plateforme qui permet aux grandes marques
12:02de mieux fidéliser et réengager leurs clients, leurs collaborateurs avec du sens.
12:07Alors ça c'est une présentation très générale, mais concrètement qu'est-ce qu'on fait ?
12:10Notre produit c'est le gift.
12:12Le gift c'est un don plus un gift, c'est une récompense solidaire
12:16qu'une marque va pouvoir offrir à ses clients, à ses collaborateurs
12:20pour les remercier, les récompenser.
12:22Et chaque client va ensuite pouvoir distribuer son gift à la cause de son choix.
12:26Et donc c'est une manière de soutenir des causes pour les marques
12:29tout en engageant leur communauté.
12:31– Donc vos clients ce sont des entreprises, des marques, des grandes entreprises, c'est ça ?
12:35– Oui c'est ça, exactement.
12:36Alors nos partenaires type, ce sont des grands groupes
12:40qui ont des grands programmes de fidélité et qui souhaitent par là réengager
12:46leur communauté de clients, mais aussi parfois leurs collaborateurs.
12:49Donc on a des acteurs comme Accor, comme Française des Jeux,
12:53comme Carrefour avec qui on travaille.
12:55– On va découvrir, Margot de Bézieux, les Enfants de la Balle,
12:59l'association que vous dirigez, c'est quoi ?
13:02– Les Enfants de la Balle c'est une association qui existe depuis 7 ans,
13:05qui est à l'origine dans le Nord, qui vient de Lille.
13:07Et on a pour mission d'accompagner les clubs sportifs
13:10à inclure des enfants en situation de handicap, des enfants en besoin particulier,
13:13grâce à une solution clé en main qu'on a mis en place,
13:15un accompagnement de proximité et surtout un bénévole aidant de vie sportive
13:19qu'on va former, qu'on va suivre.
13:21Et en fait on a un rôle de facilitateur dans l'inclusion,
13:24on va permettre à tout club, à toute famille de trouver son sport près de chez lui.
13:28– Alors on va évidemment parler des Jeux, des Jeux paralympiques dans un instant,
13:32mais quel type de difficultés pour ces enfants ou de handicap ?
13:36C'est très varié, ça peut être du handicap physique,
13:39des enfants en fauteuil, du handicap mental.
13:41À quel type d'enfants vous vous adressez ?
13:43– Alors on s'adresse principalement à des enfants avec un trouble du neurodéveloppement.
13:47Donc ça va être tout ce qui est troubles autistiques, crise au MI21,
13:50ça va être aussi l'hyperactivité, la dyslexie, la dysorthographie.
13:54Donc ça c'est notre public majoritaire qu'on accompagne aujourd'hui,
13:57on accompagne 240 enfants en inclusion.
14:00Mais on est ouvert à tout type de handicap, on est prêt à s'adapter,
14:03on est prêt à faire en sorte que l'inclusion fonctionne.
14:05Et en fait c'est les clubs aussi, nous on est là pour accompagner les clubs,
14:08accompagner les aidants et on fait beaucoup de cas par cas,
14:11on est très agile et on aide pour que tout le monde trouve son sport.
14:15– Oui, parce que c'est vraiment un outil, un levier d'épanouissement et de développement.
14:20Comment vous aidez, avec Captain Cause, les enfants de la balle ?
14:23– Alors, nous notre métier chez Captain Cause,
14:26c'est de débloquer des nouveaux budgets de financement
14:30pour des associations comme les enfants de la balle.
14:32Et donc concrètement, c'est une belle histoire qu'on a commencé à écrire
14:35avec les enfants de la balle depuis le début de l'année 2024.
14:38Les enfants de la balle a été sélectionné parmi le catalogue Captain Cause,
14:43c'est un catalogue qui rassemble une centaine de pépites associatives,
14:47des associations d'intérêt général sur tous les grands sujets de transition.
14:50– Comment vous les choisissez ?
14:51– Alors, c'est un grand travail de sélection.
14:52– Parce qu'il y a beaucoup, beaucoup d'associations en France.
14:54– C'est clair, il y en a plus d'un million en France,
14:56et donc nous ça fait partie de notre travail de tiers de confiance,
15:00on a toute une équipe en interne qui fait ce travail de sélection,
15:02on a eu plus de 1000 projets candidats où qu'on est allé chercher,
15:05et on en a sélectionné un peu moins de 10% sur des critères.
15:09Nous on recherche des projets innovants et dynamiques
15:12sur tous les thèmes de la transition écologique et solidaire,
15:17et donc on les sélectionne avec tout un processus interne
15:20et également un comité d'impact qui nous aide à les filtrer.
15:24– Alors, pour bien comprendre, est-ce que ça veut dire qu'il y a une des entreprises
15:27qui sont vos clientes, qui aide directement les enfants de la balle,
15:32est-ce que c'est aussi fléché que ça ?
15:35– Alors, comment ça fonctionne ?
15:37On va avoir tout part d'un problème que rencontrent aujourd'hui les grands groupes,
15:43c'est qu'ils ne savent pas forcément comment bien réengager
15:47leur communauté de clients, de collaborateurs.
15:49On est dans un monde où c'est extrêmement difficile d'avoir leur attention
15:53et de savoir comment leur adresser les bons messages,
15:56et donc nous on pense que ces communautés-là,
15:59elles attendent que les grands groupes apportent des preuves
16:04de leur engagement encore plus clair.
16:06Et donc l'idée c'est de créer des temps forts solidaires,
16:10où une entreprise, par exemple en l'occurrence,
16:13c'est Carrefour qui cet été a soutenu à hauteur de 100 000 euros
16:176 associations dans le handicap et le sport,
16:20et qui a distribué à chacun de ses collaborateurs un gift
16:24qu'il a ensuite pu distribuer à l'une des 6 associations au choix,
16:27et notamment les enfants de la balle qui est arrivé en tête d'ailleurs des choix
16:31des milliers de collaborateurs à Carrefour.
16:33Donc c'est vraiment ce type de mécanique de mécénat participatif qu'on met en œuvre.
16:37Alors évidemment on était en pleine période olympique en France,
16:41Jeux olympiques puis Jeux paralympiques,
16:43les Paracs ont été un grand succès,
16:45plus de 2 millions, 2 millions et demi de tickets vendus,
16:48des stades pleins, des sportifs qui ont été célébrés,
16:51d'ailleurs avec les Valides le 14 septembre au pied de l'Art de Triomphe,
16:55et c'était super de finalement que tout le monde soit mélangé comme si rien n'était.
16:59Est-ce que vous voyez déjà l'impact sur votre activité ?
17:02Est-ce qu'il y a un effet, parce que c'est très récent la fin des Jeux,
17:05est-ce qu'il y a un effet déjà ?
17:07C'est plus un effet, c'est une boule de neige.
17:09Ah oui, c'est impressionnant.
17:11C'est très impressionnant parce que c'est l'année où on a la plus grosse demande de la part des familles,
17:15on est à plus de 50 demandes pour mettre leurs enfants en inclusion
17:18avec des enfants dits ordinaires dans les clubs de sport.
17:21Donc c'est beaucoup de travail derrière, c'est aller trouver des nouveaux clubs,
17:24des nouveaux partenaires, trouver des aidants.
17:26Donc on a vraiment cet effet boule de neige,
17:28et surtout on a aussi des clubs qui sont davantage prêts
17:31à inclure le handicap, qui sont au courant, qui sont prêts là-dedans.
17:34Et je pense que grâce aux Jeux Paralympiques,
17:37les familles se sont vraiment rendues compte que leurs enfants pouvaient faire du sport,
17:40étaient en capacité de faire du sport.
17:42Et donc c'est vrai que là, toutes les familles,
17:44il y a encore quelques mois,
17:46il fallait aller chercher les familles, les convaincre
17:48que leurs enfants étaient en capacité de faire du sport,
17:50que tout était mis en place, que vraiment ils étaient accompagnés,
17:53qu'ils avaient un référent au sein du club pour eux, vraiment.
17:58Là où il n'y a plus cette question-là.
18:00Les familles se disent vraiment,
18:02mon enfant peut faire du sport, il est capable de faire du sport.
18:04Alors il y avait peut-être un double frein,
18:06il y avait le frein des familles qui n'osaient pas,
18:08ou qui disaient, ce n'est pas pour nous, etc.
18:10Et puis, vous l'avez un peu évoqué, le frein des clubs sportifs,
18:13qui se disaient, comment on va faire, on n'est pas équipés pour,
18:15vous voyez ce que je veux dire.
18:17Là, il y a eu un déclic Jeux Paralympiques,
18:19vous l'avez ressenti, la question c'est,
18:21comment on fait en sorte que ce ne soit pas une parenthèse enchantée,
18:23et que ça dure le plus longtemps possible.
18:25Votre avis là-dessus.
18:26Nous on fait en sorte...
18:27C'est votre job quoi.
18:28Que ça dure et qu'il y a un héritage qui reste là-dedans.
18:30Et vraiment, moi ça me tient à cœur,
18:32parce que, moi il faut qu'il y ait un héritage derrière,
18:35nous c'est notre métier depuis 7 ans,
18:37même depuis plus de 3 ans maintenant,
18:39avec ce projet sport inclusif qu'on a monté de A à Z,
18:42qu'on est vraiment processisé, qu'on a construit.
18:45Et on est vraiment là au cœur à cœur avec les clubs.
18:48Les clubs depuis 2 ans, avec les Jeux Olympiques et Paralympiques qui arrivaient,
18:51ils étaient déjà plus ouverts sur le handicap,
18:53ils avaient cette connaissance en tout cas.
18:55Ils n'étaient plus déjà ouverts.
18:58Mais depuis quelques mois, c'est même plus un sujet dans les clubs.
19:00Ils savent qu'ils doivent inclure.
19:02C'est devenu une de leurs valeurs, un de leurs objectifs.
19:06Quelques chiffres sur le mécénat d'entreprise en France.
19:09C'est le baromètre du mécénat qui nous donne ces chiffres,
19:11qui datent de 2022.
19:13Ils ne sont pas très récents.
19:149% des entreprises mécènent en France.
19:17C'est un chiffre stable ?
19:18Ce n'est pas une colle.
19:19Si vous n'avez pas la réponse, ce n'est pas grave.
19:21Georges Badman.
19:22Mais ça progresse ?
19:23C'est stable ce mécénat d'entreprise ?
19:26Ça progresse, notamment chez les petites et moyennes entreprises
19:29et aussi les entreprises intermédiaires.
19:31En fait, tous les grands groupes font déjà du mécénat.
19:33Mais à l'échelle du tissu économique français,
19:36il n'y a qu'une ETI sur 4
19:40et 5% des PME qui font du mécénat.
19:43Parce qu'elles ne savent pas comment faire ?
19:45Parce que c'est compliqué de savoir quelles associations choisir.
19:47Parce que ce n'est pas encore dans la culture française
19:50de forcément le faire.
19:51Parce que l'administratif, le juridique, le fiscal
19:54font peur également.
19:55Et parce qu'on ne trouve pas forcément toujours les budgets.
19:59Tous ces freins qu'on essaie de lever,
20:01on va chercher les budgets dans des poches
20:03de marketing et de communication.
20:04En fait, on s'attaque au gaspillage marketing
20:07qui est parfois fait avec les goodies,
20:10parfois des codes promos ou des avantages clients un peu inutiles.
20:13On a tous déjà reçu un tote bag de trop
20:16ou une trousse de maquillage en plus
20:18au bout de 50 euros chez tel ou tel retailer.
20:21Là, beaucoup des clients disent que c'est trop.
20:23Et finalement, ça débloque des nouvelles poches de dons
20:26qu'il est possible d'offrir à ce moment-là.
20:28Donc, le mécénat va plus à peu se développer
20:31grâce à ces opportunités de nouvelles poches.
20:33Votre modèle, on est vraiment sur le secteur
20:37de la grande distribution, le retail,
20:39exclusivement ou il peut se développer
20:43et se dupliquer ailleurs ?
20:44Aujourd'hui, on a aussi bien des cabinets d'avocats
20:48ou des structures financières
20:49qu'au moment des cadeaux de fin d'année.
20:52Est-ce que je vais vraiment offrir
20:54une quatorzième bouteille de champagne à mes partenaires
20:56qui ne vont même plus trop savoir qu'ils me l'ont envoyée ?
20:58On s'adresse aussi bien à des entreprises B2B
21:01qui ont des partenaires importants qu'elles ont envie de remercier
21:04qu'à des grandes enseignes, grands publics,
21:07grandes distributions, monde de l'hospitalité, etc.
21:11Ce n'est pas dans votre modèle, je crois,
21:13mais le mécénat de compétences,
21:16est-ce que ça pourrait être complémentaire
21:20de ce que vous faites, vous ?
21:21Oui, carrément.
21:22En fait, nous, ce qu'on voit,
21:23on crée ce nouveau pont entre les entreprises et les assos
21:25et ça fait découvrir beaucoup de nouvelles solutions.
21:27Margot disait tout à l'heure, il faut qu'il y ait un héritage.
21:30C'est un effet de levier qu'on arrive à créer
21:32parce que par la magie du DIFT,
21:34des milliers de collaborateurs, de clients
21:36découvrent ces solutions.
21:37Je crois que c'est un énorme antidote
21:39à l'éco-anxiété ou à l'inaction.
21:41On découvre tous ces solutions.
21:44Partant, ça crée plein de conséquences positives.
21:47Certains ont envie de continuer à les soutenir financièrement.
21:50Certains se rendent compte,
21:51moi je connais des enfants en situation de handicap
21:53qui aimeraient faire du sport.
21:54Contactons cette association.
21:56Et d'autres se diraient, dans le cadre de mon métier,
21:58est-ce que je pourrais intégrer du mécénat de compétences,
22:00que ce soit en fin de carrière ou de manière récurrente.
22:03Tout ça, c'est ce qu'on arrive à créer.
22:05Même certains sont devenus bénévoles derrière
22:07et ont donné des contacts de club.
22:09En disant, je connais un club, mon enfant est dans un club,
22:11moi-même je suis dans un club.
22:13Et du coup, derrière, ça ne fait que des petits.
22:15Ça ne crée que du lien.
22:17Est-ce qu'il y a une question de professionnalisation de l'association ?
22:20Vous voyez ce que je veux dire ?
22:22On crée une association, vous c'était il y a sept ans, c'est ça ?
22:25C'est super, on porte une cause.
22:28Et puis à un moment, on se heurte à des difficultés administratives, etc.
22:31Est-ce que vous ressentez ce besoin ?
22:33Oui, on l'a ressenti il y a trois ans, ce besoin
22:35de professionnaliser l'association.
22:37Et c'est pour ça qu'à l'origine, l'association a été créée
22:39à la base d'un club qui a inclus des enfants en toute normalité
22:42grâce à notre fondateur et son petit-fils, en fait,
22:45qui était en situation de handicap, Lucien.
22:47Mais derrière, les clubs voulaient venir.
22:50Mais vous ne savez pas comment faire non plus.
22:52Ils disaient, moi aussi j'ai des enfants en situation de handicap dans mon club,
22:54mais je ne sais pas comment faire.
22:56Et derrière, du coup, nous, on a processé toute notre méthode.
22:58Ça se passe par la formation, par la communication,
23:01par comment on recrute un bénévole aidant,
23:03comment on le forme, comment on le suit.
23:05Donc on a vraiment professionnalisé tout ça.
23:07Et on y travaille encore tous les jours.
23:09J'adore l'amélioration continue.
23:11Et on y continue vraiment tous les jours,
23:13parce que chaque expérience est une nouvelle expérience.
23:16Chaque enfant est différent.
23:18Et en fait, on apprend deux sur tout.
23:20On a avant des nouvelles méthodes,
23:22on s'entoure d'experts autour du handicap, d'autres associations.
23:24On fait beaucoup de réseaux pour travailler ensemble,
23:27parce que c'est ensemble qu'on va plus loin avec les enfants.
23:30Un enfant, c'est tout un village pour l'aider,
23:33pour l'éduquer, pour l'inclure.
23:35C'est vraiment ça, au cœur de l'association,
23:37c'est pouvoir aider tous les enfants
23:39et permettre à chacun de vivre ensemble,
23:41parce que c'est bénéfique pour les enfants en situation de handicap.
23:43Mais aussi pour ceux qui aident.
23:45Exactement. Et pour les autres enfants.
23:47Et même les coachs.
23:49Nous, on a des coachs, et souvent,
23:51ils ont les larmes aux yeux dès qu'ils en parlent,
23:53parce que ça touche, ça impacte.
23:55Même moi, j'ai fait aidant pendant deux ans,
23:58en plus de mon travail.
24:00C'est magique.
24:02Merci beaucoup. Merci à tous les deux.
24:04Merci beaucoup.
24:05A très bientôt.
24:07Dans ce Smart Impact, une fois par mois,
24:09on va accueillir une des associations
24:11que vous aidez avec Captain Cause.
24:13La rubrique Startup, tout de suite.
24:21Smart Ideas avec Clément Méry.
24:23Bonjour. Bonjour.
24:25Vous êtes le cofondateur de Willy Antigaspi.
24:27Vous l'écriez en 2022 avec Jonathan Négrin.
24:29Et avec quelle idée ?
24:31Le but de Willy Antigaspi, c'est de lutter contre le gaspillage.
24:33Ce qu'on fait, c'est qu'on achète des produits
24:35qui auraient fini à la poubelle pour plein de mauvaises raisons,
24:37et on les revend sur le site Internet partout en France.
24:39Deux propositions de valeur hyper fortes.
24:41La lutte contre le gaspillage,
24:43parce que vous allez les acheter
24:45entre 25 et 50 % moins cher.
24:47Ça fait résonance entre problèmes de pouvoir d'achat, d'inflation.
24:49Et la lutte contre le gaspillage,
24:51parce qu'il y a 93 % des Français
24:53qui trouvent le gaspillage alimentaire inacceptable.
24:55Sur Willy Antigaspi, vous allez retrouver
24:57une solution hyper concrète pour lutter contre ça.
24:59Comment ça marche ? C'est quoi le modèle ?
25:01Le modèle alimentaire, on est bien d'accord.
25:03On parle de 30 kilos par habitant et par an,
25:05selon l'ADEME.
25:07Avec qui sont vos partenaires ?
25:09Comment vous faites ?
25:11Le gaspillage, c'est énorme.
25:13C'est un repas par Français par semaine qui finit à la poubelle.
25:15On parle que des bons produits,
25:17donc des produits sans aucun risque sanitaire à la consommation.
25:19Comment ça marche ? Nous, on achète des produits
25:21au niveau des marques et des producteurs
25:23qui ont des surstocks, des invendus,
25:25des problèmes de date courte.
25:27On les stocke à l'entrepôt à Saint-Ouen,
25:29sur le site internet
25:31WillyAntigaspi.fr.
25:33Vous allez faire les courses que vous voulez,
25:35épicerie salée, sucré, thé, pâtes, café.
25:37Vous allez être livré chez vous gratuitement au-dessus de 39 euros
25:39entre 3 à 4 jours de livraison.
25:41Avec quel modèle économique vous prenez ?
25:43Une petite marge sur le prix du produit ?
25:45La secrète, c'est que nous,
25:47on achète moins cher parce qu'on achète des produits
25:49qui auraient fini à la poubelle. Les industriels sont très contents
25:51de pouvoir les vendre et les valoriser
25:53parce que sinon, c'est une perte sèche pour eux
25:55et c'est un cata pour la planète. Ils sont contents
25:57d'acheter ces produits-là, ça leur permet de vider leur entrepôt
25:59et nous derrière, comme on achète moins cher,
26:01on est capable de proposer des discounts d'entre 25 et 50%.
26:03Le nom
26:05Willy Antigaspi, clin d'œil au film,
26:07sauver Willy.
26:09Pour les plus anciens, ça ne parle pas forcément
26:11à la nouvelle génération.
26:13Il y a un petit clin d'œil, on va sauver les invendus.
26:15On voulait un nom facilement
26:17mémorisable, qui ne se prenne pas trop au sérieux
26:19parce qu'on parle d'un sujet très grave, mais on voulait le prendre
26:21de façon hyper positive et avec
26:23le bon axe.
26:25C'est lancé il y a deux ans et demi,
26:27on rencontre une croissance qui est assez dingue.
26:29On est maintenant 19 dans l'équipe,
26:31on fait x3 l'an dernier,
26:33on va refaire x3 cette année.
26:35Donc il y a une grosse activité,
26:37on a des clients qui sont hyper contents, hyper fidèles,
26:39on a un taux de repeat qui est plus de la moitié
26:41de nos clients qui commandent hyper régulièrement.
26:43Le but, c'est d'accompagner cette croissance
26:45des nouveaux clients et des clients existants qui nous font confiance
26:47depuis le début.
26:49Avec une levée de fonds qui est en cours,
26:51vous annoncez une levée de fonds de combien ?
26:53On vient de closer la levée
26:55de 2,3 millions d'euros.
26:57On vient de l'annoncer la semaine dernière
26:59et ça, ça va nous permettre d'accélérer le recrutement,
27:01on double la capacité de notre entrepôt,
27:03on augmente les stocks, on développe une grosse partie
27:05de notre tech, nous on est une boîte aussi tech et data
27:07donc tout ça, il faut des hommes
27:09et du capital et c'est pour ça que le cash
27:11qu'on vient de lever va nous permettre d'accélérer là-dessus.
27:13Petite question pratique, on parle de
27:15gaspillage alimentaire, on est sur des
27:17produits frais, on est sur du sec uniquement,
27:19quel type de produit on trouve ?
27:21On est sur 80% d'alimentaires et 20% de non-alimentaires
27:23de l'hygiène, de produits bébés,
27:25produits d'entretien pour la maison
27:27et sur l'alimentaire,
27:29on est sur des produits secs
27:31uniquement, donc c'est du thé, du café, du chocolat
27:33donc c'est tous les produits du quotidien
27:35de ce que vous allez acheter et consommer au quotidien
27:37avec votre famille. Nous, le Persona,
27:39c'est une famille de
27:41un ou deux enfants, donc 4 personnes au foyer
27:43dans la maison et qui vont aller consommer
27:45les produits du quotidien sur William Tigaspi.
27:47Avec un effet pouvoir d'achat évidemment,
27:49vous ne l'avez pas souhaité, mais quand
27:51vous créez l'entreprise, on est au début
27:53d'une phase d'inflation qui
27:55commence à se calmer, vous avez vraiment
27:57senti cette corrélation ? Nous, on est très jeunes
27:59donc on s'est lancé à peu près à ce moment-là, vous avez raison
28:01donc c'est dur de tirer un peu
28:03le financement avant ou après,
28:05parce qu'on n'était pas là avant, ça fait que deux ans et demi
28:07qu'on est là, mais ce qui est certain, c'est qu'il y a
28:09plein de gens qui ont des problèmes de pouvoir d'achat, plein de gens
28:11qui ont des problèmes avec l'inflation et donc ils se disent
28:13nous aussi on veut bien consommer, un truc important
28:15que je ne vous ai pas précisé, c'est qu'on a que des produits
28:17soit bio, soit français, donc on a que des bons produits
28:19et le but du jeu, c'est de dire
28:21ces bons produits-là, tout le monde a envie de mieux consommer
28:23par contre, il y a un critère, ça coûte
28:25trop cher d'aller dans les magasins bio spécialisés
28:27et c'est pour ça que je pense qu'il y a plein de gens qui
28:29consomment sur Willy Antigaspi. Merci
28:31beaucoup Clément Méry d'être venu nous présenter
28:33votre solution
28:35anti-gaspillage, voilà c'est la fin de ce numéro de
28:37Smart Impact, merci à toutes et à tous
28:39de votre fidélité, on se retrouve demain, salut !