• il y a 3 mois

Chaque jour, entre 9h et 9h30, retrouvez Pascal Praud dans L'Heure des Pros en direct sur CNews et Europe 1. Ce vendredi, il s'interroge sur la multiplication des refus d'obtempérer en France et sur l'ignorance du député Sébastien Delogu qui a déclaré ne pas savoir qui est Pétain.

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00:00Bonjour à tous et bienvenue ce matin à l'heure des pros sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur CNEWS jusqu'à 10h30.
00:09Avec la constitution de la Ve République, Charles de Gaulle a réussi une synthèse quasi parfaite de mille ans d'histoire de France.
00:17Un président élu au suffrage universel direct, qui tient sa légitimité du peuple.
00:21Un régime parlementaire qui peut censurer un gouvernement, mais jamais le président.
00:26Un double exécutif, cas unique dans le monde occidental.
00:29Un premier ministre qui conduit au quotidien les affaires du pays.
00:33Un président au-dessus de la mêlée, il donne la direction, il est arbitre.
00:37Il incarne ce monarque républicain héritier des rois de France qui nourrissent l'imaginaire français.
00:43Hélas, les successeurs du général ont déconstruit, dénaturé cette œuvre d'art qui est la cinquième.
00:50La cohabitation en 1986 qui a trahi l'esprit gaullien.
00:54Le souverain démissionne quand il est désavoué par le peuple.
00:58Le conseil constitutionnel est devenu un contre-pouvoir politique quand il contrôlait jadis seulement le droit.
01:03Jacques Chirac a abandonné le septennat.
01:06Le président a perdu le temps long.
01:08Enfin, l'impossibilité de faire trois mandats successifs fragilise le deuxième.
01:13L'élection à la proportionnelle des députés, si elle est votée, sera le dernier clou sur le cercueil.
01:19La proportionnelle, c'est le régime des partis.
01:22Tout ce que détestait De Gaulle.
01:24La proportionnelle, ce sont les arrangements, les combinazioni, les magouilles d'appareils.
01:30La cinquième république est à peu près la seule chose qui tienne debout dans ce pays.
01:34Elle permet de traverser les crises sans trop de heurts.
01:37Elle est en danger depuis bien longtemps.
01:39Aujourd'hui, la question de sa survie est posée.
01:42Bonjour André Valigny.
01:44Je vous ai lu dans le Figaro ce matin et comme vous voulez, la proportionnelle, on en parlera.
01:48Donc, bonjour Chana Lusso, le rappel des titres.
01:519h, 9h30, l'heure des pros sur CNews et Europe 1.
02:04Pascal, bonjour à tous.
02:05Un nouveau refus d'obtempérer qui tourne au drame.
02:07C'est une information de la rédaction de CNews.
02:09Ça s'est passé hier soir à Ronnys-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis.
02:12Le véhicule qui a pris la fuite a percuté un scooter dans sa course
02:16et a laissé le conducteur gisant sur le sol.
02:18Le policier Eric Couvras du syndicat Unité était sur place et il nous raconte ce qui s'est passé.
02:24Les collègues ont voulu procéder au contrôle d'un SUV allemand sur la commune de Montreuil.
02:29Donc, le véhicule a refusé le contrôle dans un premier temps
02:32et par la suite a refusé d'obtempérer.
02:35Donc, les collègues ont rapidement perdu le véhicule de vue qui les a distancés
02:39et qui a, dans sa fuite, quelques kilomètres plus loin sur la commune de Ronnys-sous-Bois,
02:44a percuté un scooter avec sous-drame.
02:48Sécurité renforcée ce week-end en France.
02:50Gérald Darmanin a envoyé un télégramme au préfet hier soir.
02:54De nombreux événements sont organisés comme la parade olympique à Paris,
02:57la braderie de Lille ou encore plusieurs matchs de Ligue 1 en football.
03:01Avec la menace terroriste et les contestations radicales,
03:03un nouvel effort de mobilisation a été demandé aux forces de l'ordre.
03:07Et puis, le procès des viols de Mazan suspendu jusqu'à lundi prochain.
03:11Décision prise en raison de l'état de santé du principal accusé, Dominique Pellicot,
03:15souffrant d'une surinfection.
03:16Il est dispensé de séance depuis le début de la semaine.
03:19Il était devenu compliqué de poursuivre les débats sans lui.
03:22En revanche, si son état ne s'améliore pas, l'affaire sera renvoyée.
03:25Voilà pour l'essentiel de l'information. C'est à vous, Pascal.
03:28Merci, Chana, et bon week-end à vous.
03:30Je sais que vous partez pour les régions de France.
03:34Ces belles régions.
03:35Nous aimons tant.
03:37Nous sommes ce matin avec Eugénie Bastier, avec Sandra Buisson,
03:40Georges Fenech, Joseph Macescaron, André Valigny est là,
03:43et Gautier Lebret.
03:45On aimerait être plus légers, bien sûr, ce vendredi matin,
03:49mais c'est une information, Sandra, que vous avez donnée d'AISI hier soir.
03:52Une enquête est donc ouverte à Rony Soubois, en Seine-Saint-Denis,
03:55après la mort d'un motard percuté par un chauffeur qui refusait d'obtempérer.
03:59Et on pense évidemment, à chaque fois, à ce qui s'est passé dans l'affaire Nahel,
04:04où vous avez effectivement un conducteur qui a été arrêté, hélas tué,
04:09mais que, dans la défense qui était organisée par ce policier,
04:13il y avait la possibilité que la voiture continue sa route,
04:16et pourquoi pas créer un accident.
04:18C'est ce qui s'est passé ici.
04:19On peut peut-être voir le sujet de Marine Sabourin
04:22sur ce nouveau refus d'obtempérer qui est une plaie dans la société française.
04:28C'est ce scooter qui aurait été percuté par le chauffard en fuite.
04:32Il est aux alentours de 22h30 hier lorsque la police veut procéder au contrôle d'un automobiliste.
04:37Celui-ci refuse de s'y soumettre et échappe aux forces de l'ordre.
04:41Les agents découvrent alors quelques centaines de mètres plus loin,
04:44un homme en deux roues gisant au sol.
04:47Les collègues ont voulu procéder au contrôle d'un SUV allemand sur la commune de Montreuil.
04:52Donc le véhicule a refusé le contrôle dans un premier temps,
04:55et par la suite a refusé d'obtempérer.
04:58Donc les collègues ont rapidement perdu le véhicule de vue,
05:01qui les a distancés,
05:02et qui a, dans sa fuite,
05:05quelques kilomètres plus loin sur la commune de Rony-sous-Bois,
05:08percuté un scooter.
05:10La victime est un homme, livreur de repas à domicile,
05:13âgé d'une quarantaine d'années.
05:15La voiture du chauffard en fuite a été retrouvée incendiée à proximité des faits.
05:19L'automobiliste est toujours activement recherché.
05:22Ce qui m'étonne toujours dans la multiplication de ces cas-là,
05:25et on en parle et on en parlera encore,
05:28c'est tous les jours, et rien ne change.
05:31Et je me dis pourquoi un ministre de l'Intérieur
05:34ne vient pas un jour à la télévision dire
05:36« Maintenant, on refuse d'obtempérer, on va faire passer une loi,
05:39c'est cinq ans en prison, peine planchée. »
05:43Voilà. Ça vous va ?
05:45Et là, il n'y en a plus demain, peut-être.
05:47C'est simple, en fait.
05:49Mais là, il y a une mort, et donc rien ne change.
05:51La peine de prison est déjà prévue, vous le savez.
05:53Oui, mais ce n'est pas ce que je viens de dire.
05:55Ce n'est pas ce que je viens de dire.
05:57Je viens de dire, mesdames, messieurs,
05:59tout le monde est au courant désormais,
06:01on ne prend personne en traite.
06:03Un refus d'obtempérer, à partir d'aujourd'hui,
06:06c'est une peine planchée, cinq ans en prison.
06:11Avec conséquence ou pas ?
06:13Et là, il n'y en a plus.
06:14Sauf que ce ne sera pas constitutionnel.
06:16Ah bon, d'accord.
06:17Alors, il y a quelque chose qui manque.
06:19Et les morts, c'est constitutionnel ?
06:21Non, bien sûr que non, Pascal.
06:23Je pense que vous surestimez aussi
06:25l'impact de la loi sur les mentalités.
06:27C'est le résultat de décennies de perte d'autorité.
06:30Pour moi, le refus d'obtempérer,
06:32c'est l'illustration même du rapport à l'autorité
06:34dans notre pays et du rapport à la police.
06:36Mais il faut faire quoi ?
06:37Je dis juste que ça ne se réglera pas en une loi.
06:39C'est vraiment un problème global de société,
06:41d'une partie de la population qui ne reconnaît pas l'autorité.
06:44Mais alors, qu'est-ce qu'on fait ?
06:46Une fois que vous avez dit ça, vous faites quoi ?
06:48Je vous dis qu'il y a des choses à faire.
06:50Restaurer l'autorité à tous les niveaux d'une société,
06:52mais ça ne se fera pas en...
06:54Malheureusement, il y a une génération entière...
06:57Je suis sidéré par ce qui va dans le sens de ce que dit Eugénie Bastien.
07:03Nous sommes tous piétons ici.
07:06La notion même de feu rouge est quelque chose qui...
07:09C'est un code.
07:10C'est un code qui démontre l'autorité.
07:12Eugénie a raison.
07:13Est-ce que les feux rouges aujourd'hui sont respectés ?
07:15La réponse est non.
07:16Je ne partage pas votre avis.
07:18Les choses peuvent être en 24 heures, tout change.
07:21Je ne partage pas du tout.
07:22Je ne partage pas les mentalités en 24 heures, malheureusement.
07:24Écoutez, si tu fais peur aux gens, ça peut très vite changer dans plein de domaines.
07:28Et ça peut changer en 24 heures.
07:29Et l'histoire le montre.
07:30Il vient de tuer une personne, et lui, il va aller en prison.
07:33Il va aller en prison pour avoir tué une personne avec son refus d'obtempérer.
07:36Il va y aller.
07:37Est-ce que ça l'a dissuadé, l'idée qu'il allait tuer une personne, de le faire ?
07:40Ce n'est pas parce que vous allez mettre 5 ans.
07:42Si dans cette voiture, vous avez des truands chevronnés
07:44avec de la drogue, qui ne veulent absolument pas s'arrêter,
07:47ils ne vont pas se dire, je risque 5 ans, je vais m'arrêter.
07:49C'est comme ça.
07:50Eh bien, d'accord.
07:51Eh bien, écoutez, vous avez raison, alors.
07:53Et je me trompe.
07:54Si vous voulez que je vous dise, vous avez raison, et je me trompe.
07:56C'est une société qui est déplorable.
07:59Toutes les 20 minutes de refus d'obtempérer, vous vous rendez compte.
08:01Sandra Buisson est avec nous.
08:03Nous avons dit que souvent, les auditeurs, les téléspectateurs nous reprochent
08:07de ne pas suivre parfois des affaires.
08:09Donc, on parle de quelque chose le lundi,
08:11et puis ça tombe aux oubliettes le mercredi.
08:13Donc là, on a dit qu'on allait suivre ce dossier
08:16avec ce militant Elias Dimzalen,
08:18qui a lancé dimanche dernier un appel à mener l'intifada à Paris.
08:20J'avais trouvé ça tellement incroyable
08:22qu'on en avait beaucoup parlé.
08:24Et non seulement c'était incroyable,
08:26mais il y avait devant lui, Mathilde Panot, Thomas Porte,
08:30député de la France insoumise, devant lui.
08:32Et vous aviez quelqu'un qui disait, je répète quand même ça,
08:34est-ce qu'on est prêt à mener l'intifada dans Paris ?
08:37On va voir ces images, peut-être pendant que je parle,
08:39dans nos banlieues, dans nos quartiers,
08:41pour leur montrer que la voie de la libération y a de nous,
08:43qu'elle démarre de Paris, qu'elle passera par Marseille,
08:45bientôt Jérusalem sera libérée
08:47et Jérusalem deviendra la capitale de tous les révolutionnaires.
08:50Vous avez vu ces images, on en a parlé souvent cette semaine.
08:52Et j'ai dit, on va suivre quand même.
08:54Qu'est-ce qui se passe Sandra ? Et je vous ai demandé de venir.
08:56Alors, il s'est passé qu'un signalement a été fait
08:58par les services du ministère de l'Intérieur,
09:00un signalement article 40 auprès du procureur de la République
09:03pour deux qualifications.
09:05Provocation à s'armer contre l'autorité de l'État
09:07ou contre une partie de la population.
09:09Ça, c'est une infraction qui peut faire courir
09:11jusqu'à cinq ans d'emprisonnement.
09:14Et puis, pour l'autre qualification,
09:16provocation aux atteintes volontaires à la vie
09:18et à l'intégrité des personnes.
09:20Par ces personnes, on entend les personnes israéliennes
09:22ou de confession juive
09:24et les personnes dépositaires de l'autorité publique.
09:26Là encore, cette infraction fait en courir
09:28jusqu'à cinq ans de prison et 45 000 euros d'amende.
09:31On sait que ce signalement a été fait.
09:33Il a été fait par qui ?
09:34Il a été fait par les services du ministère de l'Intérieur.
09:36Et ensuite, on attend donc de savoir...
09:38Mais le procureur avait dit à Georges
09:40qu'il pouvait se saisir lui-même sans signalement.
09:42Oui, oui. Après, indifféremment,
09:44effectivement, les deux peuvent se faire.
09:46On a sollicité le parquet de Paris
09:48qui doit revenir vers nous pour nous dire
09:50s'il y a eu cette ouverture d'enquête et pour quelles qualités.
09:52Et pour le moment, on ne sait rien.
09:53Pour le moment, il n'y a rien.
09:54Non, mais après, ce n'est pas parce que le parquet
09:56ne communique pas aux médias qu'il ne se passe rien derrière.
09:58Mais pour le moment, voilà.
10:00Donc, il n'y a rien en France.
10:01Il y a quelqu'un qui arrive un dimanche
10:03devant plein d'autres du public
10:05qui dit voilà, on va faire l'intifada en France.
10:08Pas n'importe quel quelqu'un en plus.
10:10Il est 9h10, on est le vendredi 13,
10:12ça s'est passé dimanche, il ne se passe rien.
10:14Il se passe peut-être des choses dont nous ne sommes pas au courant.
10:16Voilà, il se passe des choses, mais alors on n'est pas au courant.
10:18Le parquet n'est pas tenu de nous tenir au courant
10:20de ce qu'il fait chaque jour.
10:22Voilà, c'est ça.
10:23Et la présidente de l'Assemblée nationale ne dit rien.
10:25Mais visiblement, ça ne choque que moi, cette affaire.
10:27Non, non, non.
10:28Écoutez, vous voyez des...
10:29Comme ça, on n'en parle pas.
10:30Vous voyez la gauche à réagir ?
10:32Mais Georges, la présidente de l'Assemblée nationale
10:34a du mal à dire quelque chose,
10:35puisque le bureau est tenu justement par le même parti
10:37que celui qui a les chats.
10:38Je vous assure, c'est difficile.
10:40Parmi tout ce que j'ai entendu ces derniers mois,
10:42c'est une des choses les plus incroyables que j'ai entendues.
10:44D'accord.
10:45Vous êtes d'accord ?
10:46Mais tous les médias en ont parlé.
10:47Non, pas tous les médias.
10:48Tous les médias en ont parlé ?
10:49Non.
10:50Et François Hollande, il a dit un mot ?
10:51Non.
10:52Je parle des médias...
10:53François Hollande, il a dit un mot là-dessus, sur ça ?
10:56Alors qu'il travaille avec la France insoumise.
10:58Vous l'avez entendu, ancien président de la République,
11:00il a dit un mot ?
11:01Non.
11:02Non.
11:03Ça choque que moi.
11:04Mais c'est pas grave.
11:07Je trouve ça extra...
11:08D'accord.
11:09Non mais c'est parce que François Hollande n'est pas assez invité,
11:11c'est pour ça, dans les médias.
11:12Alors je cite François Hollande à dessein quand même,
11:14c'est pas n'importe qui, c'est une figure morale.
11:16Il est face à des journalistes,
11:17les journalistes pour l'instant,
11:18c'est Roger Giraud.
11:19Je pense que c'est...
11:20Il a été ministre de François Hollande.
11:21Oui.
11:22Je pense que...
11:23Ne rappelez pas.
11:24Là, vous le mettez.
11:25Là, c'est vrai que c'est pas gentil.
11:28C'est pas gentil ce qu'il a dit.
11:29Le Bret a raison.
11:30Si on pose la question à Hollande,
11:31je suis sûr qu'il le désapprouvera et qu'il le condamnera.
11:33Encore eux ?
11:34Eh oui.
11:35Posez-lui la question alors.
11:36Spontanément, il va pas en parler.
11:38À France Inter, on lui a pas posé la question.
11:39C'est sûr.
11:40Mais évidemment qu'on lui passera pas la question.
11:42Bon.
11:43Dans l'actualité également,
11:44Sébastien Delogu,
11:45alors Sébastien Delogu, c'est terrible parce que...
11:47Un poème.
11:48Oui.
11:49Futur maire de Marseille.
11:50Potentiel.
11:51Ou des Marseillais.
11:52Futur maire de Marseille.
11:53L'émission de télé-réalité.
11:54Futur maire de Marseille.
11:56C'est-à-dire que M. Payan,
11:57évidemment, il va être complètement débordé.
11:59Il est arrivé en tête dans cette circonscription.
12:01Mais il a gagné au premier tour, Sébastien Delogu,
12:03comme Manuel Bompard,
12:04qui est aussi député de Marseille,
12:05qui a aussi gagné au premier tour.
12:07Vous regardez la cartographie de Marseille
12:09grâce aux dernières législatives.
12:10Vous voyez que Marseille est divisée en deux.
12:12Les quartiers plus aisés votent Rassemblement National.
12:15C'est rare d'avoir un vote bourgeois aussi R.N.
12:18Ce serait aussi intéressant de savoir
12:19pourquoi la bourgeoisie vote R.N.
12:21A votre avis.
12:22A votre avis.
12:23A Marseille.
12:24A votre avis.
12:25Parlez aux Marseillais.
12:27Parlez aux Marseillais.
12:28Moi, j'en connais beaucoup.
12:29Parlez.
12:30Parce que je connais bien Marseille.
12:31J'y allais il y a 30 ans.
12:32Parlez aux Marseillais aujourd'hui.
12:33Le reste de Marseille,
12:34les quartiers moins aisés,
12:35les quartiers nord, évidemment,
12:36votent en masse pour Sébastien Delogu
12:39et Manuel Bompard.
12:41Et en plus,
12:42le R.N. risque d'être divisé aux prochaines municipales,
12:45puisque vous avez Stéphane Ravier
12:46qui est passé chez Reconquête,
12:48qui est évidemment marseillais,
12:49maintenant qu'a quitté Reconquête,
12:50et qui s'est surtout fâché
12:51avec le Rassemblement National.
12:52Le Rassemblement National a un candidat,
12:54Franck Calizio.
12:55Donc si vous avez en plus
12:56une multiplication des candidats
12:58de cette partie de l'électorat-là,
12:59Sébastien Delogu a,
13:00c'est ce que me disait l'entourage d'un ministre
13:02qui connaît parfaitement les cartes électorales,
13:04a toutes ses chances de devenir maire de Marseille,
13:06patron de la deuxième ville de France.
13:08Gautier Lebret.
13:09Dans deux ans.
13:10Pourquoi ?
13:11Il y a une démission de M. Payen ?
13:12Non, mais on se projette,
13:13c'est dans deux ans,
13:14les élections municipales.
13:15Il n'y aura pas une démission,
13:16mais il y aura une élection.
13:17Et je vous rappelle que Benoît Payen
13:19n'a pas été élu la dernière fois,
13:20c'est Mme Rubiro là.
13:21Il avait fait tout un stratagème
13:23pour ensuite lui prendre sa place.
13:24Là, il va falloir choisir
13:25entre M. Delogu
13:26et un candidat, pourquoi pas,
13:28du Rassemblement National,
13:29Georges, là...
13:30Mon choix est fait.
13:31Ah, vous abstiendrez ?
13:32Oui, bien sûr.
13:33Voilà, avec le courage
13:34qui vous caractérise.
13:35Mais vous avez raison.
13:36Je ne vote pas à Marseille.
13:37Mais vous avez raison.
13:38Mais chacun, c'est bien,
13:40mais vous avez parfaitement raison.
13:41Entre M. Delogu et, par exemple,
13:43M. Bardella,
13:44vous préférez vous abstenir.
13:46Ça serait M. Alizio.
13:47Ça serait M. Alizio.
13:48Franck Alizio.
13:49Il n'est pas connu pour être le plus...
13:50Moi, je...
13:51Franchement, vous avez bien raison.
13:52Je ne conteste pas, bien évidemment.
13:55Alors, M. Delogu, justement,
13:57qui était invité de Jean-Jacques Bourdeuil
13:58hier sur Sud Radio.
13:59Bon, on va parvenir
14:00sur la polémique de la lecture.
14:02En revanche, ça m'intéresse.
14:04L'affaire du maréchal Pétain.
14:06Donc, puisqu'il ne connaît pas
14:08de maréchal Pétain...
14:09Je pense qu'il a été ironique, moi.
14:11Écoutez, je...
14:12Il a voulu faire le buzz.
14:13Oui, ça, c'est sa spécialité.
14:14Je...
14:15Quand on l'écoute,
14:16je n'ai pas ce sentiment.
14:17Non, mais il insulte tout le monde.
14:18Il insulte Cyril Hanouna,
14:19il insulte Elbrand Pivet.
14:20Tout ça, c'est pour faire du buzz,
14:21pour qu'on parle de lui.
14:22Il est passé de l'ombre à la lumière
14:23grâce à un drapeau palestinien.
14:25C'est-à-dire qu'il n'était pas
14:26connu médiatiquement
14:27avec un drapeau palestinien
14:28et son amitié avec Rima Hassan
14:29de l'ombre à la lumière
14:30en quelques secondes.
14:31Et nous, évidemment,
14:32on participe à cela.
14:33Mais vous avez parfaitement raison
14:34et surtout, ça marche.
14:35Ça marche.
14:36C'est ça, ça marche
14:37auprès d'un certain...
14:39D'ailleurs, ça devrait réveiller
14:40les consciences parfois.
14:41Mais Georges Fenech,
14:42ça pourrait réveiller sa conscience
14:43que ça marche autant.
14:44Il pourrait se dire
14:45« Tiens, pourquoi ça marche autant ? »
14:47Eh bien, non.
14:49Ça ne réveille pas la conscience
14:50de Georges que j'aime.
14:54On parlera des LR tout à l'heure.
14:58Écoutons Monsieur Delogu
15:00sur le rassemblement...
15:03Non, pas sur le rassemblement
15:04international,
15:05sur le maréchal Pétain.
15:07Est-ce que vous avez vu
15:08votre collègue Antoine Léaumont
15:10qui compare Emmanuel Macron
15:11à Philippe Pétain ?
15:12Vous avez vu ça ?
15:13Non, je n'ai pas vu, non.
15:14Vous n'avez pas vu ?
15:15C'est dommage.
15:16Mais je ne connais pas
15:17tellement de l'histoire que cela.
15:18J'apprends aussi.
15:19Je ne sais pas qui est Pétain.
15:20J'ai entendu parler de lui,
15:21mais je sais qu'apparemment,
15:22c'est raciste.
15:25Bon, alors,
15:26est-ce qu'il est ironique ou pas ?
15:27Moi, je n'ai pas ce sentiment.
15:28En revanche, Sandra Bullison
15:29veut donner une information sur...
15:30Je ne pense pas qu'il soit ironique.
15:32Pardonnez-moi,
15:33ne pardonnez pas Sandra Bullison,
15:34je veux juste donner une information
15:35sur le premier thème
15:36qu'on a développé.
15:37Pour l'affaire de cet appel
15:38à l'intifada, effectivement,
15:39on vous a parlé
15:40de la réaction de la justice
15:42qui est en cours
15:43suite à ce signalement.
15:44Et puis de l'autre côté,
15:45ce qu'on nous indique
15:46du côté de la préfecture
15:47de police de Paris,
15:48c'est que les organisateurs
15:51ont été avertis
15:52qu'il y aurait une interdiction
15:53des prochaines manifestations.
15:55Et par exemple,
15:56ce week-end, il n'y en aura pas.
15:58Ah, ça c'est bien.
15:59Parce que les interdictions
16:00sont toujours en plus respectées.
16:02Voilà, ça c'est vraiment...
16:04C'est vraiment un étaphore.
16:08Non, mais c'est bien.
16:09Vous êtes ironique, là, non ?
16:10Là, j'ai été un peu ironique.
16:12Est-ce que...
16:13Je ne pense pas qu'il soit ironique,
16:14c'est-à-dire qu'il n'a pas envie...
16:15Vous parlez de monsieur Deloglu.
16:16Oui, Deloglu.
16:17Joseph Macéscar.
16:18Voilà, ou l'élève du COBU,
16:19comme on voudra,
16:20mais il n'a pas envie
16:21de rentrer sur ce terrain,
16:23tout simplement.
16:24C'est-à-dire qu'il n'est pas ironique,
16:25c'est-à-dire qu'il ne se sent pas à l'aise
16:26sur ce terrain.
16:27Il n'a pas envie d'y rentrer.
16:28Donc, il n'y a aucune...
16:29Je pense qu'il n'y a aucune ironie.
16:31Mais le fait qu'il ne se sente pas à l'aise,
16:33moi, c'est quelque chose qui me trouve,
16:34parce que voilà, quand même,
16:35à partie, il y a des filles
16:36qui, de la lutte contre l'extrême droite,
16:38font son fond de commerce,
16:39qui accusent tout le monde, évidemment,
16:40et parlant de l'extrême droite,
16:42renvoient immédiatement
16:43à la Deuxième Guerre mondiale
16:44et, bien sûr, à Philippe Pétain.
16:45Donc, le fait qu'il ne souhaite pas
16:47rentrer sur ce terrain,
16:48ça a quand même plein de sens.
16:50Ça veut dire que ce sont des mots d'ordre
16:52qu'il répète comme des perroquets
16:53en permanence.
16:54Eugénie Bastier.
16:55La vraie culture, ce n'est pas
16:56de ne pas connaître Pétain.
16:57Je pense qu'il connaît Pétain.
16:58La vraie culture, c'est de comparer
16:59Macron à Pétain
17:00ou de comparer Ruffin à Dorio,
17:02comme j'ai pu l'entendre
17:03chez une partie des Insoumis.
17:04Roussel aussi à Dorio.
17:05Roussel aussi à Dorio,
17:06parce que c'est un type de gauche
17:07qui ose dire que l'immigration
17:09est contrôlée,
17:10ce n'est peut-être pas génial
17:11et avec une immense prudence.
17:13Non, c'est la réduction
17:15ad petenum, ad vicistum,
17:18de la moindre position
17:21et c'est ça le vrai problème de fond.
17:22Après les provocations de M. Delogu,
17:24elles sont là juste pour faire le buzz.
17:25Alors ce matin,
17:26je suis arrivé à la rédaction
17:28et je me suis dit
17:29on va aller interroger les gens
17:30sur Pétain.
17:31Parce que peut-être que
17:32les uns et les autres
17:33ils sont comme M. Delogu
17:34et qu'ils ne connaissent pas
17:35le maréchal Pétain.
17:37Et ça, ça m'intéresse beaucoup
17:38si vous allez dans la rue
17:39que vous me demandez
17:40à la jeune génération
17:41parlez-moi du maréchal Pétain,
17:42c'est qui pour vous
17:43le maréchal Pétain ?
17:44On n'enseigne que ça à l'école,
17:45Pascal.
17:46C'est la base même
17:48le programme d'histoire
17:49le programme d'histoire
17:50ne parle que de ça.
17:51Eh bien,
17:52ce que vous allez entendre
17:54n'a évidemment pas valeur
17:55de sondage.
17:56Ça a été fait très rapidement
17:57entre 7h30 et 8h30
17:59dans les rues de Paris.
18:01Donc bien sûr
18:02que ça n'a pas valeur de sondage.
18:03Mais je vous propose d'écouter
18:05ce que les uns et les autres
18:06ont répondu
18:07à nos amis
18:09journalistes,
18:10reporters d'images.
18:12J'ai déjà entendu parler
18:13du maréchal Pétain
18:14mais je sais que c'est
18:15un personnage historique
18:16de la communauté de la France
18:18mais je ne sais pas
18:19qui est le maréchal Pétain exactement
18:20je ne sais pas ce qu'il a fait
18:21ce qu'il a pu faire
18:22vous pouvez m'en dire plus ?
18:23Le maréchal Pétain
18:24si je me rappelle bien
18:26initialement c'était
18:27pendant la guerre 14-18
18:28où il a participé
18:29à la victoire
18:30mais après
18:31il a été rappelé
18:33après la défaite de 40
18:37de 1940
18:38pendant la seconde guerre mondiale
18:39contre les nazis
18:40il a été rappelé
18:41pour prendre la direction du pays
18:42où il y a toujours
18:46des débats
18:49sur sa collusion
18:50avec le régime nazi
18:51d'Allemagne
18:52C'est un maréchal
18:53qui a gagné à Verdun
18:55ou quelque chose comme ça
18:56et qui ensuite
18:58a un peu mal tourné ?
19:00Pour moi c'est
19:01le régime de Vichy
19:06c'était le sauveur de Verdun
19:09et puis après
19:10c'est devenu
19:11le traître de la France
19:13Bonne réponse
19:14Ecoutez c'est pas mal
19:15Oui je trouve que c'est pas mal
19:16Après c'est Paris
19:18et un arrondissement
19:19peut-être privilégié
19:20Moi je n'avais pas vu
19:21la séquence
19:22je la découvre
19:24mais les uns et les autres
19:26peuvent apporter
19:28l'éclairage qui convient
19:30sur ce...
19:32Je suis fraiche sans citer
19:34mais quand même
19:35C'était arrondi
19:40Georges
19:41là on a la proportionnelle
19:42avec André Valigny
19:44et vous vous avez le sensitaire
19:46Je rappelle que le suffrage
19:47sensitaire c'était
19:49dans l'ancien régime
19:50Non, non, sous la restauration
19:51C'était sous la restauration
19:52Fallait payer pour voter
19:54Ça vient d'où d'ailleurs
19:55sensitaire
19:56C'est le sens
19:57Le sens c'est ENS
19:59Il fallait être contribuable
20:00Il fallait payer un impôt
20:01Voilà
20:02Et le sens c'était l'impôt
20:03c'est ça ?
20:04Oui
20:05Non mais c'est d'ironie Georges
20:06Non c'est d'ironie
20:07parce que quand vous représentez
20:08le pays
20:09vous représentez les Français
20:10que vous votez des lois
20:11il faut au moins savoir les lire
20:13les comprendre
20:14et connaître l'histoire
20:15Ah oui, non mais là c'est
20:16Là vous parlez de logue, oui
20:17C'est le député
20:18c'est pas l'électeur
20:19Je parle du député
20:20Ah oui
20:21Je lui dis moi je suis effrayé
20:22de voir le niveau
20:23Oui je crois que vous parliez
20:25des Français dans la rue
20:26parce que le sensitaire
20:27c'est pas pour le député
20:28c'est pour les électeurs
20:29Non pardon, excusez-moi
20:30Non mais je vous en prie
20:31En fait comme il y avait un sujet
20:32qui était passé avec des gens
20:33dans la rue
20:34que vous réagissiez derrière ça
20:35on se disait que vous parliez
20:36des gens dans la rue
20:37J'avais un train de retard
20:38Mais pourquoi pas d'ailleurs
20:39C'est vrai
20:40Vous faites un examen
20:41pour être député ?
20:42Je sais pas
20:43Pour être candidat ?
20:44Je sais pas mais je sais pas
20:45ce qu'en pensent aussi
20:46les anciens parlementaires
20:47mais voir, vous savez
20:48le travail législatif
20:49c'est compliqué de voter des lois
20:50ça se fait pas comme ça
20:51Oui mais c'est pas
20:52Alors pour vous répondre
20:53que c'est pas mal d'avoir des gens
20:54Un niveau d'intelligence
20:55prenez quelqu'un comme Bérégovoy
20:56qui était à l'usine
20:57un homme brillant, intelligent
20:58cultivé
20:59et qui a été Premier ministre
21:00je parle pas de niveau d'instruction
21:01mais au moins d'intelligence
21:02d'une personne
21:03qui a été à l'usine
21:04qui a été à l'usine
21:09J'avais un député qui vous dit
21:10je sais pas qui c'est Pétain
21:11je sais pas qui c'est De Gaulle
21:12alors je ne sais pas
21:13qu'est-ce que c'est
21:14que la 5ème République
21:15et vous lui donnez
21:16le pouvoir législatif
21:17Je veux dire
21:18il y a un problème
21:19dans le choix des partis
21:20de recrutement
21:21des candidats
21:22qui le présentent
21:23On a vu d'ailleurs
21:24toute la polémique
21:25avec le Rassemblement National
21:26et les candidats
21:27qui se sont présentés
21:28et qui a sans doute
21:29coûté des sièges
21:30d'ailleurs au Rassemblement National
21:31Je crois qu'à un moment
21:32On a vu la polémique
21:33depuis l'accession de Macron
21:34à la présidence de la République
21:35Enfin franchement
21:36faut pas avoir la mémoire
21:38de la flopée de députés
21:39qui ont été élus
21:40et on a vu ces députés
21:41il fallait vraiment
21:42on tombait de la chaise
21:43Oui député internet
21:44Le niveau
21:45Ben oui
21:46le niveau des députés macronistes
21:47Donc franchement
21:48c'est pas LFI
21:49qui a initié ça
21:50Au RN
21:51il y a aussi quelques députés
21:52qui ne sont pas tout à fait au niveau
21:53je crois que le niveau général
21:54de la classe politique
21:55Il y a eu un abaissement
21:56Il y a eu un abaissement
21:57du niveau général
21:58Est-ce qu'il y a aussi
21:59une baisse du rôle des partis
22:00Les partis ont un rôle
22:01de formation des élus
22:02Ah il est 9h
22:03C'est allé vite
22:04C'est allé vite
22:05C'est allé vite
22:06Ah il est 9h
22:07C'est allé vite
22:08C'est parti vite
22:099h22 déjà
22:10Bonjour
22:11Ça y est
22:12C'est la guerre
22:13C'est un peu curieux
22:14C'est la guerre
22:15Alors elle fait causer
22:16notre sirène
22:17Mais bon
22:18Oui mais l'important
22:19c'est de faire
22:20voilà
22:21d'être à l'heure
22:22Bonjour monsieur
22:23Bonjour Pascal
22:24Comment allez-vous ?
22:25Ça va très bien et vous ?
22:26Vous avez failli vous coiffer
22:27ce matin
22:28Oui
22:29Je suis pas loin
22:30Je suis pas loin
22:31d'un bon résultat
22:32J'y travaille encore
22:33Vous aurez
22:34Mais vous êtes
22:35du leçon
22:36On constituency
22:37avec les deux
22:38C'est le duo
22:39C'est le duo
22:40C'est le duo
22:41Et Pascal Obispo
22:42et Karl Abruni
22:43Les deux ensemble
22:44et Pascal Obispo
22:45C'est le duo
22:46Et Pascal Obispo
22:47et Karl Abruni
22:48et Pascal Obispo
22:49sur Europe 1
22:50vraiment le duo
22:51entre
22:52jusqu'à 11h
22:53donc
22:54On vous écoutera
22:55Merci Pascal
22:56Merci beaucoup
22:579h30
22:5811h
22:59Europe 1
23:00Culture Média
23:01Thomas Hille
23:02Effectivement
23:03Culture Média

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