Retrouvez la chronique de François Degois
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NewsTranscription
00:008h11, minute française de Goyla, bonjour François.
00:03Bonjour mon cher Jean-Jacques.
00:04L'attente interminable, ça dépend pour qui,
00:07la nomination du Premier ministre,
00:10hier Xavier Bertrand tenait la corde,
00:12mais voilà, voilà qui reçoit un nouveau personnage,
00:15c'est invité dans la pièce, Michel Barnier !
00:19Oui, Michel Barnier, l'homme qui a négocié le Brexit.
00:24Oui, en un mot, en un mot, démission.
00:28Mais pourquoi vous prononcez le mot démission ?
00:31Vous pensez à Michel Barnier, Xavier Bertrand et vous pensez à démission.
00:35Je vais vous expliquer le contour, on se demande qui,
00:37un monsieur qui s'appellerait Emmanuel, par son prénom,
00:40et Macron par son nom, démission.
00:42Parce que, écoutez, Jean-Jacques, votre mère vous l'a certainement répété,
00:45la mienne aussi, il ne faut jamais dire jamais.
00:47Emmanuel Macron, lui, depuis plusieurs jours,
00:50depuis plusieurs semaines, il répète jamais je ne démissionnerai.
00:53Mais il y a ce qu'on veut, et puis il y a ce qu'on peut, mon cher ami.
00:56Quand on regarde la journée hier de Dupes,
00:58on réalise la fragilité politique du président de la République.
01:01Pourquoi ? Parce que cette journée de Dupes,
01:03elle a vu Xavier Bertrand quasiment nommé,
01:05il était à la signature à 17h.
01:07Et puis il y a eu une contre-offensive,
01:09menée notamment par le secrétaire général de l'Elysée,
01:12pour tenter d'imposer qui ? Michel Barnier.
01:15Il ne se passait rien, et à partir de 17h,
01:17vous avez Michel Barnier qui apparaît.
01:19Pourquoi Michel Barnier ? Il est moins social,
01:21il est plus consignant surtout,
01:23avec le milieu des affaires notamment.
01:25Alors, je n'ai pas envie de dire les milliardaires,
01:27parce que ça fait compotiste, mais quand même !
01:29Poussé dans le dos par Alexis Kohler,
01:31et puis un milieu affairiste,
01:34et bien, paf ! Vous avez Michel Barnier
01:36qui apparaît dans les petits écrans,
01:38et là, sur toutes les chaînes info.
01:40Pendant qu'Emmanuel Macron, lui, est un peu retranché dans son bureau,
01:43et tente d'explorer d'autres pistes
01:45à l'abri de toute pression. Lesquelles ?
01:47On ne sait pas, mais cette journée montre surtout,
01:49Jean-Jacques, que le président a compris
01:51qu'il ne va pas survivre à une censure,
01:53et que le prochain fusible, c'est lui.
01:55Pourquoi ? D'abord parce qu'il répète
01:57Urbi et Thorbi, qu'il travaille depuis le 7 juillet
01:59à une solution politique durable.
02:01Dans ces conditions,
02:03comment survivre à une censure immédiate
02:05de ce gouvernement ? Et comment peut-on imaginer
02:07ce matin, chers amis, que Michel Barnier
02:09lui-même échappera à la censure
02:11de la gauche et du Rassemblement National ?
02:13Par ailleurs, Jean-Jacques, autre argument,
02:15le budget approche à grands pas,
02:17il doit être bouclé le 1er octobre.
02:19Plus le temps passe, et plus on se demande
02:21comment un gouvernement peut parvenir à passer
02:23cette épreuve capitale,
02:25s'il chutait sur la barre, on ne peut pas imaginer
02:27qu'Emmanuel Macron ne chuterait pas non plus.
02:29Une présidentielle anticipée ?
02:31C'est ce que vous dites ?
02:33C'est ce que vous laissez entendre ?
02:35Je ne laisse pas entendre ça, c'est un point de vue d'éditorialiste,
02:37mon cher ami. Pourquoi ? Je vais vous expliquer.
02:39Pour purger la séquence, aller au bout du processus
02:41démocratique, rebattre toutes les cartes
02:43avec la mer des batailles, plutôt que de
02:45rester au milieu du guet. On sait très bien
02:47que trois personnages, vous le savez parfaitement,
02:49Jean-Jacques, la veulent, cette présidentielle
02:51anticipée. Il y a Jean-Luc Mélenchon, il y a Marine Le Pen
02:53et il y a François Hollande qui la veut aussi.
02:55Je sais bien que l'argument réflexe
02:57est toujours le même. Oh là là, c'est Marine Le Pen
02:59qui va gagner.
03:01Oui, Édouard Philippe, évidemment, c'est Marine Le Pen
03:03qui va gagner. On ne peut pas prendre ce risque.
03:05C'est un argument un peu pavlovien, car
03:07on ne sait rien en fait, et je rappelle que Jordan Bardella,
03:09à l'heure où je vous parle, devait être Premier ministre.
03:11Parce que nous oublions aussi
03:13que ce pays très politique, amoureux du débat,
03:15eh bien il a déjà tranché,
03:1751% des Français jugent que le
03:19chef de l'État devrait démissionner
03:21et l'interview d'Édouard Philippe ne peut qu'abonder
03:23dans le sens de l'opinion, car le message
03:25le plus important de cette interview, c'était quoi ?
03:27Eh bien c'était, je suis là, parce qu'il va y avoir
03:29une présidentielle
03:31anticipée. Ce serait une façon
03:33de purger cette séquence ouverte
03:35par Emmanuel Macron.
03:37Allez, on termine par cette phrase sublime.
03:39Levez-vous au rage désiré !
03:41Clamez René de Châteaubriand !
03:43Pourquoi levez-vous au rage désiré ?
03:45Levez-vous aux présidentielles anticipées !
03:47Parce que rien de tel qu'un énorme
03:49orage pour dégager le ciel.
03:51Vous y croyez ? Elisabeth Lévière, une présidentielle
03:53anticipée ? Alors vraiment bien, si j'y crois, je voudrais quand même
03:55me dire mon désaccord sur le désir
03:57de l'orage désiré,
03:59parce que moi là, je crois, là je suis sérieuse,
04:01je pense que ce serait une catastrophe pour la France.
04:03Je me fiche du sort de X, Y
04:05ou Z. Je suis assez d'accord, moi.
04:07On n'est pas prêts pour une présidentielle.
04:09Deuxièmement, la fin d'un quinquennat
04:11dans une crise institutionnelle
04:13avec une assemblée
04:15qu'on ne pourra toujours pas dissoudre, etc.
04:17Vous connaissez tout ça, mais je ne suis pas d'accord
04:19avec le fait, si vous voulez,
04:21je commence, et encore une fois,
04:23maintenant la dissolution a eu lieu, à part
04:25accuser Macron tous les jours, on peut
04:27peut-être aussi réfléchir, il n'y a pas que Macron
04:29qui est responsable de ce qui est en train de se passer.
04:31Deuxième chose,
04:33sur Barnier, la conclusion,
04:35je suis d'accord avec vous, mais
04:37c'est parce qu'il est gentil avec les milieux d'affaires
04:39que vous appelez affairistes, et bien oui, vous avez raison.
04:41Prenons donc un Premier ministre qui effraiera
04:43tous les investisseurs du monde, ça va certainement
04:45arranger nos bidons, là.
04:47A mon avis, ce qui disqualifie Barnier
04:49c'est d'abord sa nullité dans l'affaire
04:51Brexit, et
04:53bon, j'exagère un peu,
04:55disons.
04:57Et sur l'européisme.
04:59Et troisièmement,
05:01et j'en finis là,
05:03moi ce que je trouve,
05:05je continue à penser que
05:07on peut trouver, avec
05:09la bonne volonté des uns et des autres,
05:11un espace vers la droite,
05:13quelqu'un qui n'effraie pas trop
05:15les uns et les autres, je pense que c'est tout à fait
05:17possible, et quelqu'un qui ne brutalisera
05:19pas le pays jusqu'aux
05:21échéances normales. Parce que de toute façon, on ne va pas
05:23faire de révolution. Mais ce qui est
05:25quand même amusant, c'est de voir tous ces gens
05:27qui hier préféraient s'allier
05:29avec les agitateurs d'Anti...
05:31Je n'ai pas fini, Françoise, merci.
05:33C'est de voir tous ces gens qui hier préféraient s'allier
05:35avec les agitateurs d'antisémitisme
05:37de LFI
05:39plutôt que de laisser des RN
05:41gagner, faire la coutume à Marine Le Pen.
05:43Et vous vous rappelez bien,
05:45si c'est Marine Le Pen,
05:47je vous ai écouté. Est-ce que vous
05:49pourriez prendre l'attention de me laisser
05:51finir mes phrases ?
05:53Oui mais,
05:55il lui faut la coutume,
05:57elle pose ses conditions,
05:59et donc ça prouve simplement une chose,
06:01encore une fois, si on avait besoin de le
06:03prouver, leur antifascisme
06:05est juste une mascarade,
06:07ils n'en pensent pas un mot, et ça c'est honteux.
06:09Ils ont joué à l'anti-nazi.
06:11Elisabeth, je ne vois pas de qui vous parlez,
06:13la gauche, elle a toujours été constante,
06:15j'espère que vous parlez du bloc central,
06:17la gauche a toujours été constante sur Marine Le Pen,
06:19la gauche se moque pas mal de ce que va décider
06:21et faire Marine Le Pen, c'est pas le sujet.
06:23Là, vous parlez certainement des macronistes,
06:25vous ne pouvez pas parler d'une autre...
06:27Des macronistes de la droite...
06:29Ça c'est le premier point, le deuxième point, je ne suis pas d'accord avec vous deux,
06:31mes chers amis, je pense que
06:33à la crise, l'hume présidentielle
06:35n'ajouterait pas la crise à la crise,
06:37mais bien sûr, c'est la mer des batailles,
06:39elle est obligée de clarifier,
06:41nous devons clarifier, comment pouvez-vous
06:43imaginer que ce gouvernement,
06:45quel qu'il soit, dans la configuration
06:47actuelle, tiendra jusqu'au budget
06:49et encore un an ? Donc oui,
06:51la présidentielle, absolument.
06:53Merci, nous allons vous retrouver.
06:55Oui, tout de suite, dans quelques minutes,
06:57il est 8h18.