Découvrez l'histoire poignante d'Aïsha, une jeune femme qui a dû surmonter les épreuves difficiles que sont la mutilation et le mariage forcé. Dans cette vidéo, elle nous raconte son combat pour retrouver sa dignité et sa confiance en elle, à travers la chirurgie réparatrice et un long chemin de reconstruction psychologique. Aujourd'hui, elle se fait la voix des femmes victimes de mutilations et partage son expérience pour briser le silence et encourager d'autres à chercher du soutien.
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AmusantTranscription
00:00Ils m'ont mariée de force, mais ma mère a fait certaines choses
00:03pour cacher, par exemple, le fait que je n'étais pas vierge avant ce mariage.
00:07Donc, j'ai subi des mutilations de manière clandestine, enfin voilà.
00:12Ma famille décide de partir au Sénégal parce que c'est mon père qui prend cette décision.
00:16J'ai le souvenir surtout que j'étais en colère parce que j'étais en cinquième,
00:20je laissais tous mes camarades, je partais pour un pays que je ne connaissais pas plus que ça
00:26parce que finalement, à part les vacances où j'ai eu l'occasion d'y aller,
00:30ce n'était pas un endroit qui, sur le papier, me plaisait.
00:32Donc, j'ai surtout le souvenir de beaucoup de colère
00:35et de voir ma mère un peu résignée par la situation,
00:38obligée de suivre le mouvement sans avoir son mot à dire.
00:41J'ai eu mon bac à l'âge de 18 ans et il se trouve que normalement,
00:45j'étais censée retourner en France après ce bac pour pouvoir poursuivre mes études supérieures.
00:50Et c'est à ce moment-là où mes parents m'ont fait comprendre que j'allais me marier
00:55et que je ne pourrais pas quitter le Sénégal sans me marier.
00:59Donc, j'ai été mariée de force à l'âge de 20 ans
01:05et je suis partie le lendemain de mon mariage.
01:08On ne m'a pas trop demandé mon avis,
01:10mais au début, ils ont essayé de me convaincre d'accepter.
01:14Donc, ça a été plein de pression, pas mal de pression pendant deux ans.
01:19Et au final, quand ils se sont rendus compte au bout de deux ans que je n'allais pas céder,
01:23ils ont fini par le faire.
01:26Ils m'ont mariée de force, mais ma mère a fait certaines choses
01:30pour cacher, par exemple, le fait que je n'étais pas vierge avant ce mariage.
01:34Donc, j'ai subi des mutilations de manière clandestine, enfin voilà.
01:39Et en soirée, ma mère, je rentre de l'école, je n'ai même pas encore posé mon sac,
01:43qui me demande de la suivre, donc je la suis.
01:46On se retrouve au domicile d'une dame et il se trouve qu'elle est soi-disant gynécologue.
01:51Donc, elle demande à ma mère de l'attendre dans une pièce.
01:53Elle m'emmène dans une pièce avec quelqu'un de sa famille, une autre femme que je ne connais pas.
01:59Et là, elle était censée m'anesthésier, elle ne m'anesthésie pas.
02:03Et elle se sert d'un énorme ciseau pour découper je ne sais quoi.
02:08Ma mère, qui est dans la pièce à côté, qui entend, qui ne réagit pas.
02:12Et qui, en plus, au moment où je quitte cette pièce, me demande de me taire.
02:16Et qu'il ne faut surtout pas que, quand je rentre, les gens à la maison s'en aperçoivent.
02:21Donc, il faut que je taise ma douleur et que, voilà.
02:24Donc, je rentre, je fais comme si de rien n'était.
02:26J'ai du mal à m'asseoir, j'ai du mal à faire plein de choses, mais je fais comme si de rien n'était.
02:31Et la douleur finit par passer parce que ça cicatrise au bout de quelques mois et voilà.
02:35Et on n'en parle plus, on n'en parle jamais.
02:37Donc, j'ai appris que cet homme était de nouveau au Sénégal pour le mariage.
02:41Je ne savais pas du tout comment ça allait se passer.
02:43Donc, je suis montée dans une voiture en compagnie de ma tante.
02:46Ma mère, avant ça, m'a remis un drap et une lame de rasoir.
02:54Parce qu'elle n'était pas certaine que la mutilation ou l'opération qu'on m'avait fait subir
02:59pour cacher le fait que je n'étais plus vierge avait fonctionné.
03:01Donc, je devais m'entailler discrètement pour tâcher le drap.
03:05Donc, elle me remet tout ça.
03:07On fait un arrêt dans une maison, on récupère l'homme en question.
03:12Et ensuite, on nous dépose dans un second endroit qui est l'hôtel.
03:17Et là, on me laisse avec le gars.
03:19Donc, je sais que je dois aller me changer.
03:20Je sais que je dois aller mettre le drap autour de ma taille pour ensuite consommer le mariage.
03:27Donc, je m'éclipse, je vais dans la salle de bain.
03:30Je m'entaille comme on l'a demandé dans un endroit assez discret pour que ça passe inaperçu.
03:37Et ensuite, je me mets dans le lit et je laisse passer.
03:45Ce n'est pas une excision parce que l'excision, effectivement, je l'ai vécue.
03:47Mais je ne l'ai pas vécue à cet âge-là.
03:48Je l'ai vécue à l'âge de 3 ans, je pense, 3 ou 4 ans.
03:51L'excision, ça se fait surtout quand on est petite.
03:53C'est une pratique qui se fait dans pas mal de pays, dans pas mal de cultures.
03:58Et oui, moi, je l'ai subie à l'âge de 3, 4 ans, en même temps que ma petite sœur
04:02qui, elle, devait avoir quelques mois.
04:03J'ai des flashs d'après le moment où on m'excise.
04:08Enfin, en tout cas, j'imagine que ça doit être après le moment où on m'excise.
04:11Je crois qu'on me donne un jus d'orange ou un truc pour m'apaiser ou pour calmer mes pleurs.
04:16Et je me revois aussi avec une sorte de linge autour de ma taille.
04:25Mais je n'ai pas de souvenirs.
04:26Je ne sais pas si c'est parce que j'étais trop petite ou si le traumatisme était tel
04:32que mon cerveau a bugué, quoi.
04:36A effacé ça de ma mémoire.
04:37Le jour où on me laisse devant cette porte d'hôtel avec ce mec,
04:41donc le lendemain, impossible de dormir de la nuit.
04:44J'attends que le jour se lève.
04:45Le jour se lève, je sais que je peux rentrer chez moi.
04:48Il me donne de l'argent pour prendre un taxi.
04:50Je rentre, on pleure.
04:51Tout le long, je pleure.
04:53J'arrive à la maison, ma mère qui fait mine de ne pas voir que je suis au plus mal,
04:57alors que c'est plus qu'évident.
04:59Et à un moment donné, je lui pose la question,
05:01je lui demande combien de temps il va falloir que je couche avec cet homme.
05:06Et elle m'explique que tant qu'il sera là au Sénégal, à Dakar,
05:08je vais devoir passer les nuits avec.
05:10Donc panique.
05:12Déjà que j'étais pas bien, mais la panique.
05:14Je me dis que là, c'est pas possible.
05:16Étant donné que j'ai ramené le drap blanc
05:18et que ça signifie qu'on peut faire la fête et que je suis vierge,
05:22j'en profite du fait que ma mère se rende au marché pour préparer cette fête.
05:27Donc je prends ma sœur à part, qui, elle, était censée se marier après moi.
05:32Je ne savais pas dans quel délai, mais c'était aussi dans les tuyaux, on va dire.
05:36Donc je la prends à part et là, je lui demande si elle m'autorise à partir, quoi.
05:41Parce que ma peur, c'est qu'en partant, je précipite peut-être son mariage à elle.
05:45Donc je ne me vois pas partir sans lui demander.
05:49Elle me dit, bien entendu qu'elle me dit oui.
05:51Et là, ni une ni deux, je prends un petit sac à dos,
05:53je mets des affaires et je me rends sur la terrasse qu'on a sur notre immeuble.
05:57Donc je fais croire que je vais laver des affaires.
05:59Et il se trouve qu'on a deux sorties.
06:01En fait, l'immeuble nous appartenait et on avait deux sorties possibles.
06:03La sortie principale et la sortie de tous les autres locataires.
06:07Je me rends par cette sortie, je monte sur la terrasse,
06:10je mets les affaires dans le sac à dos.
06:12Je n'avais pas mis grand-chose.
06:13Et là, je décide de descendre par la seconde entrée que je ne prends jamais
06:16et qui est souvent fermée.
06:17Et ce jour-là, elle était ouverte.
06:19Et je m'en vais et je ne me retourne pas.
06:21Et je vais chez mes camarades que j'ai rencontrés dans mon école.
06:25Donc, ils m'hébergent pendant une semaine à peu près,
06:28voire un petit peu plus.
06:29Les uns m'hébergent pendant que moi, je refais mon passeport aussi
06:33parce que je m'aperçois au moment de partir que je n'ai pas mes papiers.
06:36Et j'ai la chance d'être française, donc je me rends à l'ambassade.
06:38Je leur explique ma situation.
06:40Je leur dis que je veux qu'on me refasse mes papiers
06:42et je veux qu'on m'autorise à retourner en France.
06:44Mes amis arrivent aussi à réunir de l'argent pour le billet.
06:48J'ai mon passeport, je finis par avoir mon passeport
06:50et je rejoins un ami à Marseille dans un premier temps.
06:54Et ensuite, toute seule, je monte à Lyon.
06:57Quand je suis revenue à Lyon, j'ai rencontré une première personne
07:01avec qui je suis restée quatre ans, qui connaissait un peu mon histoire,
07:04donc qui savait que j'avais vécu un mariage forcé,
07:07qui savait aussi que j'avais vécu une forme de vie,
07:11même si c'était consenti par mes parents, c'est vécu comme tel,
07:16et qui aussi avait connaissance de mon excision.
07:20L'un dans l'autre, il a été beaucoup compréhensif,
07:23il a été super bienveillant.
07:24Mais moi, en face, finalement, c'était moi qui n'étais pas prête.
07:27Je n'étais pas prête psychologiquement.
07:29Je n'avais pas encore été opérée pour une réparation à ce moment-là,
07:33donc je fuyais pas mal.
07:35Et puis ajouté au traumatisme lié au viol,
07:39ça ne se passait pas bien du tout.
07:41C'était une catastrophe.
07:43Lui, il essayait de ne pas me brusquer,
07:46mais moi, je ne cherchais pas non plus de solution,
07:47je ne cherchais pas à m'aider
07:49et je restais assez enfermée quand même
07:51dans ce qui m'était arrivé finalement.
07:54Au niveau de la sécurité, oui, effectivement,
07:56ça a été quelque chose de très compliqué
07:58et qui l'est de moins en moins aujourd'hui,
08:01mais très honnêtement, ça doit faire peut-être 2-3 ans
08:04que je commence un peu à être bien avec ma sécurité.
08:07Mais ça a été une catastrophe du coup, du début à la fin,
08:11parce que du fait d'être excisée,
08:14on n'est pas comme les autres femmes.
08:15Il nous manque un morceau, on est mutilés.
08:17On a pas ou peu de libido.
08:20J'ai eu par contre la chance de...
08:22Enfin, la chance...
08:23Il y a trois phases d'excision.
08:26Il y a la première phase qui est l'ablation du clitoris.
08:30Il y a la seconde phase qui est l'ablation du clitoris et des petites lèvres.
08:33Et il y a la troisième phase qui est l'ablation de tout.
08:37De tout, et on laisse un orifice pour pouvoir uriner.
08:42J'ai eu dans mon malheur la chance de n'avoir...
08:46D'avoir subi la moins invasive,
08:48mais qui a quand même énormément de conséquences.
08:51Et moi, dans mes relations intimes par exemple,
08:54ça a été super compliqué.
08:57Je fuyais toutes les situations un peu qui me ramenaient à ça.
09:00Et au bout de 3 ans avec cette personne,
09:04elle m'a dit qu'il faudrait peut-être quand même que tu trouves des solutions,
09:07que tu t'y penches et même pour toi, peut-être que t'irais mieux
09:11si tu avais recours par exemple à la chirurgie réparatrice.
09:15Donc je me suis renseignée et il se trouve qu'à Lyon, à ce moment-là,
09:19il y avait un chirurgien qui pratiquait cette opération,
09:22qui était remboursée en plus par la sécu.
09:24Donc j'ai entamé les démarches.
09:27Très vite, je me suis fait opérer.
09:29Il y a eu toute la période de convalescence.
09:31Et là, je m'attendais à ce que tout revienne un peu...
09:34Enfin, tout vienne par magie.
09:36Et là, il ne s'est rien passé.
09:37Il ne s'est rien passé parce qu'avec le recul aujourd'hui,
09:40je me dis que mon esprit n'était toujours pas là.
09:41Mécaniquement, ça avait été réparé.
09:43Mais il y avait quelque chose aussi à réparer dans ma tête.
09:45Il y avait plein de choses qui faisaient en tout cas que je me suis dit,
09:48ce n'est pas dans cette relation que je vais me découvrir
09:51et que ça va aller mieux en tout cas à ce niveau-là.
09:53Et sur les autres plans aussi.
09:54Donc j'ai pris la décision de partir, de le quitter.
09:57Je suis restée plus ou moins célibatairement.
10:01Et j'avais l'impression que les choses déjà changeaient
10:03dans les rencontres que je faisais.
10:04Et donc au bout d'un an, je rencontre la deuxième personne
10:08avec qui je vais passer un petit moment de ma vie.
10:10Donc je vais passer sept ans de ma vie avec cette personne.
10:13Donc moi qui, à ce moment-là, venais dans une démarche de...
10:16Bon, j'ai compris que c'est dans ma tête.
10:18J'ai compris aussi qu'il fallait que je discute,
10:20qu'il fallait que je parle avec l'autre pour qu'il comprenne ma situation
10:22et que lui aussi ait la bonne attitude face à moi
10:25pour aider aussi dans la découverte de ce nouveau bout de chair.
10:32Et en fait, lui a plutôt...
10:36C'est plutôt servi de ce que j'ai pu lui dire.
10:38Et finalement, le fait de lui avoir dit tout ça
10:41a justifié toutes ces infidélités
10:44qui me confirmaient finalement que je n'étais pas comme les autres femmes,
10:46qui me donnaient des exemples en me disant
10:48« Moi, toutes les filles que j'ai connues dans ma vie,
10:50elles se comportent comme ci, comme ça.
10:52Toi, t'es à des années-lumière.
10:53C'est pas étonnant si je te trompe. »
10:55Et du coup, je suis restée sept ans dans une relation
10:57où j'étais convaincue que personne d'autre ne voudrait de moi.
11:00Parce que lui aussi me le disait,
11:01que déjà, s'il était avec moi, c'était déjà beaucoup.
11:05Qu'aucun autre homme n'accepterait une femme
11:07avec une sexualité comme la mienne, si pauvre finalement.
11:11Et au lieu de me poser les bonnes questions
11:13et de me dire peut-être que c'est l'autre qui ne se comporte pas
11:15de la bonne manière pour que je puisse accueillir,
11:17comme dans toute relation finalement,
11:18je m'étais mis en tête que c'était ma faute
11:21et que finalement, ça ne fonctionnerait jamais.
11:23Et j'ai fini par comprendre que cette personne n'était pas bonne pour moi.
11:27Donc je l'ai sortie de ma vie.
11:28J'ai pris le temps de me retrouver,
11:30de ne plus chercher à être avec quelqu'un
11:33pour ne pas me retrouver seule.
11:34Parce que j'avais aussi cette tendance à me raccrocher aux gens
11:38et être dans la dépendance affective.
11:40Et finalement, ça m'a fait énormément de bien de me retrouver toute seule.
11:44Et le hasard a fait que j'ai rencontré une troisième personne,
11:48qui elle, était mais d'une bienveillance,
11:51qui a tout de suite compris ce qu'il fallait,
11:53il n'y a pas eu à lui expliquer.
11:55Alors c'est très compliqué parce que je suis toujours un peu torturée,
11:57donc je ne suis pas très simple à vivre.
12:01J'ai du mal à donner ma confiance.
12:02Mais par contre, sur ce terrain-là, on va dire,
12:05il m'a réconciliée complètement avec tout ça.
12:08Moi qui pensais que c'était une catastrophe
12:11et que je n'allais jamais découvrir ce que c'était vraiment le plaisir
12:15et vivre le moment juste simplement ça,
12:19en avoir toutes ces pensées parasites qui viennent te polluer finalement,
12:24et croire que tu ne seras jamais à la hauteur.
12:25Là, il n'y avait plus de questions à se poser.
12:28Donc j'ai enfin, au bout de la troisième relation,
12:31et avec le travail aussi que j'ai pu faire pendant que j'étais seule,
12:35pu me retrouver un petit peu.
12:36Du coup, mine de rien, en parler, ça libère énormément.
12:39On laisse un poids quand même.
12:42Non, aujourd'hui, ma vie, elle me convient.
12:43J'ai peu d'amis, mais j'ai les plus importants autour de moi.
12:47Je n'ai pas choisi ma famille, mais j'ai choisi ma famille de cœur.
12:50J'ai mes parents de cœur que je vois très souvent et qui me sont chers.
12:55Je ne souhaite que du bon et de continuer à rencontrer
12:59que des personnes bienveillantes et qui seront un plus dans ma vie.
13:04Actuellement, je ne fais pas partie d'associations,
13:07mais il est arrivé à plusieurs reprises qu'on vienne me voir via les réseaux
13:10pour me questionner sur mon parcours, pour me demander des conseils,
13:14notamment justement sur la chirurgie réparatrice.
13:16Je connais une personne qui, après qu'on ait échangé,
13:19s'est fait opérer à Paris.
13:21Donc voilà, ça s'est très bien passé.
13:23Elle qui appréhendait beaucoup, on est très contentes.
13:27Et après avoir fait l'opération, forcément, on a parlé aux gens
13:31qui, dans sa famille, sont susceptibles de l'avoir subi.
13:35Ça fait du bien de voir que communiquer autour de cela fait bouger les choses.
13:40Et je pense que c'est en dénonçant justement ces pratiques
13:44qu'on peut aider toutes ces petites filles à éviter cela.
13:48Surtout que quand on creuse un peu,
13:49c'est une pratique qui n'est là finalement que pour asseoir la domination masculine
13:55et contrôler la sexualité des femmes.
13:57Donc si j'ai l'occasion d'en parler, j'en parle, si ça peut aider la cause.
14:02Celles qui peuvent vivre ce genre de choses, elles ne sont pas seules.
14:05Il y a des solutions.
14:08Il y a des chirurgies possibles pour ce genre de mutilation.
14:14Et il y a des espaces aussi pour pouvoir en parler.
14:17Et que ça fait énormément de bien.
14:18Donc n'hésitez pas et ne pensez pas que vous n'êtes pas de vraies femmes.
14:25Vous avez tout ce qu'il faut.
14:27Et voilà.