• l’année dernière
Lorsqu'Albertine a eu sa troisième fille, elle a souhaité se faire poser un stérilet et s'est tournée naturellement vers ce moyen de contraception par soucis de tranquillité. Malheureusement, elle a été touchée par un des effets secondaires les plus rares et aucun des médecins qu'elle n'a vu n'a pu faire le lien, lui faisant perdre un temps précieux dans sa guérison, ce qui a causé de gros dégâts sur sa santé mentale. Elle est venue nous parler de son combat.

Suivez O-Rigines le nouveau média qui s’intéresse à l’histoire des histoires.
Podcast : bit.ly/Origines_podcast
Youtube : https://www.youtube.com/@originesmedia
Instagram : https://www.instagram.com/origines.media
Twitter : https://twitter.com/Originesmedia
TikTok : https://www.tiktok.com/@originesmedia
Transcription
00:00 Je suis maman de trois filles.
00:01 Ma deuxième avait 9 mois et je suis retombée enceinte.
00:03 Donc suite à ça, pour éviter un autre accident,
00:07 j'ai voulu me faire poser le stérilet.
00:09 Par élimination, c'était le stérilet et je m'étais dit,
00:11 une fois posé, t'es tranquille pendant des années.
00:13 Je voulais celui qui donnait le moins de règles.
00:16 Je voulais pas que ça rallonge mes jours de règles.
00:19 Donc je l'ai fait poser, tout s'est bien passé,
00:21 elle m'a mis en confiance.
00:22 J'étais contente parce que je me suis dit,
00:23 enfin je suis tranquille.
00:24 J'ai accouché en octobre, je l'ai fait poser en décembre.
00:27 En avril, premier bouton au niveau du poignet droit.
00:32 Et je pensais que c'était tout bêtement une picture d'insecte.
00:35 Moustique, alors moustique, je me suis dit,
00:36 avec ça fait un peu tôt, donc araignée.
00:39 Je me suis pas plus inquiétée que ça.
00:40 Sauf qu'après, j'ai commencé à en avoir sur les bras.
00:43 Sauf que c'était plus des boutons comme celui que j'avais sur le poignet,
00:46 c'était plus des cloques.
00:47 Je m'inquiétais pas plus que ça.
00:49 Vraiment, je me suis dit, ça va passer.
00:53 Enfin, j'ai rien fait qui aurait pu me causer ça.
00:56 Un matin, je me suis levé, j'en avais plein les jambes.
00:58 Plein, plein, plein, plein, plein.
01:00 Et ça squamait.
01:01 Donc c'est comme des pellicules, mais en fait sur tout le corps.
01:04 Donc en fait, ma peau se régénérait tous les 7 jours.
01:08 Alors que normalement, c'est 3 semaines.
01:09 Et ça grattait, ça démangeait, je saignais.
01:13 Juin, j'en avais sur les 2 bras, partout.
01:15 Juillet, j'en ai eu sur toutes les jambes.
01:17 Mais vraiment, jusque en dessous sous la plante des pieds.
01:21 Je ne pouvais plus mettre de chaussures.
01:22 C'était horrible, horrible.
01:24 Je n'ai pas réagi tout de suite parce que j'étais en plein déménagement.
01:26 Ce n'était pas ma priorité.
01:27 Je m'étais dit, ce n'est pas grand-chose, c'est peut-être une allergie.
01:30 Et pourtant, c'était vraiment des cloques énormes.
01:34 C'est ma belle-sœur, enfin ma famille qui m'a dit,
01:36 par contre, il va falloir...
01:37 Ça empire, ça vient partout.
01:41 Il va peut-être falloir aller voir un dermatologue.
01:44 Ils me disaient, c'est peut-être le gel douche.
01:45 Prenez un gel douche sans odeur, enfin le truc super neutre.
01:49 OK, donc j'ai changé de gel douche.
01:51 Aucune amélioration.
01:52 À ce moment-là, je ne me suis pas dit que ça pouvait être le stérilet.
01:56 Parce que moi, en fait, le stérilet, je l'avais posé.
01:58 Je ne dis pas que je l'avais oublié, mais je m'étais dit,
02:01 s'il y avait eu une quelconque contre-indication ou effet secondaire grave,
02:08 la gynéco m'en aurait parlé.
02:09 Enfin, voilà, moi, je fais confiance au personnel médical.
02:12 Donc, elle m'en aurait parlé.
02:14 Enfin, c'est son métier, quoi, de prévenir des risques éventuels.
02:17 Je vais revoir un autre dermatologue.
02:18 Rien, pareil, il me donne des crèmes.
02:20 Mais il me dit, surtout la crème, il ne faut mettre que sur les cloques.
02:23 Sauf que des cloques, j'en avais partout.
02:26 Et il ne fallait absolument pas que ça touche la peau qui était saine.
02:29 Donc, OK, j'ai commencé.
02:31 Et j'avoue, je n'ai pas tenu une semaine parce que c'était très contraignant.
02:34 Donc là, ça commençait déjà à devenir dur parce que je me suis dit,
02:37 il n'y a personne qui me trouve de solution.
02:38 Ça sent pire.
02:39 Je n'assume plus, là.
02:40 Je prenais les transports, j'étais dans la rue, je voyais le regard des gens.
02:43 J'avais vraiment l'impression d'être une pestiférée, clairement.
02:45 Et c'est là que ça a commencé, psychologiquement, à devenir très compliqué.
02:49 Je pleurais tous les jours.
02:50 Au-delà du psychologique, j'avais mal.
02:52 J'avais mal parce que ça gratte.
02:54 Donc, on gratte, ça saigne.
02:55 Donc, ça fait mal.
02:56 Le moindre tissu qui passait dessus, même le gel douche, ça devenait compliqué.
03:00 Et à la finale, j'en suis arrivé à penser au suicide.
03:05 Vraiment, je me suis dit, ce n'est pas possible.
03:07 Ce n'est pas possible.
03:08 Je ne vais pas supporter le regard des gens sur moi.
03:10 Je ne peux plus m'habiller comme je veux, alors que moi, j'aime les jupes,
03:14 j'aime les shorts, j'aime montrer mes jambes.
03:16 Voilà, je ne pourrais plus avoir ma vie d'avant.
03:17 Et là, ça a été très, très compliqué.
03:20 Donc, là, je décide d'en voir un troisième.
03:22 Donc, je lui parle, après coup, du stérilet.
03:25 Parce que, bon, je me suis dit, il n'y a rien qui a changé,
03:28 mais vraiment, rien qui a changé dans ma vie, mis à part ça.
03:31 Donc, finalement, je fais peut-être le rapprochement et je lui en parle.
03:34 Et là, il me rit au nez, il me dit, bien sûr que non.
03:36 Un stérilet n'a jamais causé de tels dégâts sans quelqu'un.
03:38 OK, bon, d'accord.
03:40 Donc, là, je suis vraiment déprimé, dépité, désemparé.
03:45 Je me dis, je vais voir des médecins.
03:47 Je paie une blinde.
03:48 Personne ne me trouve la cause de ces trucs que j'ai sur...
03:50 de cette merde, clairement, que j'ai sur le corps.
03:53 Donc, moi, je souffre.
03:54 Et en fait, il n'y a personne qui me trouve de solution.
03:56 Donc, si les dermatos ne peuvent pas m'aider, qui va m'aider ?
03:58 Les mois passent, je vais au Canaries.
04:00 Je descends de l'avion avec mon conjoint.
04:02 On arrive dans l'hôtel.
04:03 Et là, le regard des gens...
04:05 Je me suis juste effondré.
04:08 Effondré.
04:08 C'était vraiment le regard...
04:11 Ah !
04:12 Voilà.
04:12 Et pourtant, j'avais que mes brins.
04:14 J'avais un tee-shirt, un jean.
04:16 Et canicule au Canaries, en jean, pendant une semaine.
04:20 Pas de piscine, pas de plage.
04:22 J'étais en jean pendant 7 jours.
04:24 Horrible.
04:25 Horrible, horrible, horrible.
04:26 Donc, voilà.
04:27 Heureusement que mon conjoint était là parce que...
04:29 c'était très, très, très, très compliqué.
04:31 Je voulais faire un mi-tour et rentrer chez moi.
04:33 Me... voilà.
04:34 Cacher dans un trou de souris, pleurer, déprimer et...
04:37 Mais voilà, le regard des gens, vraiment, ça m'a...
04:39 Clairement, moi, je me dégoûte.
04:40 Je me déteste.
04:41 Parce que déjà, j'ai la vision de moi.
04:43 Même sans le miroir, je voyais mon corps.
04:46 Se dégrader.
04:46 Donc, je me dégoûtais.
04:48 Et le regard des gens me confortait dans mon truc, en fait.
04:51 Ils me disaient "moi, je me dégoûte et je dégoûte aussi les gens".
04:53 Donc, à quoi bon vivre, en fait ?
04:54 Je...
04:55 Enfin, c'était...
04:56 Vraiment, c'était compliqué.
04:57 Les gens ne se rendent pas compte qu'une...
05:00 Sans parler, le regard parle de lui-même.
05:03 Et c'est là que c'est...
05:04 Ça fait mal, en fait.
05:05 Ça fait vraiment mal.
05:06 Au fil des mois, je me suis dit "c'est réellement grave".
05:08 Et peut-être que ça ne va jamais partir.
05:10 Et je me suis dit "comment je vais vivre avec ça toute ma vie ?"
05:13 C'est pas possible.
05:14 Ce n'est pas possible.
05:15 Je...
05:16 Non.
05:16 Ensuite, on est rentrés sur Paris.
05:19 Donc, j'ai quand même passé des vacances sympathiques.
05:22 On a essayé d'en profiter tant comme on pouvait, du moins.
05:25 Donc, ça n'a pas amélioré entre-temps.
05:27 Sauf qu'en fait, quand je suis revenu, j'ai vu que ça ne changeait pas.
05:29 Que le regard des gens ne changeait pas.
05:32 J'ai eu des réflexions sans dalmatien.
05:35 Des trucs...
05:37 Ah, c'est peut-être contagieux.
05:38 Alors, les gens pensent être discrets.
05:39 Je n'ai pas de très bons yeux, mais j'ai de très bonnes oreilles.
05:41 Donc, j'entendais tout.
05:42 Et là, je me suis dit "non, je ne vais pas y arriver".
05:44 Je ne vais pas y arriver, c'est trop pour moi.
05:46 Et je n'avais pas envie que les gens aient honte de moi.
05:49 J'avais peur que les gens prennent des distances par rapport à ça.
05:51 À partir de là, j'ai commencé à avoir des idées noires.
05:54 Ce qui m'a fait tenir, c'est ma foi en Dieu et mes enfants.
05:58 Elles ne méritent pas ça, surtout que ma grande était grande déjà.
06:02 En 2018, elle avait 12 ans.
06:04 Donc, elle me disait "mais maman, je n'ai pas honte de toi.
06:06 Tu t'en fous du regard des gens.
06:09 Ce n'est pas grave, il y a des gens qui sont pires que ça.
06:11 Il y a des gens qui sont moches.
06:12 Toi, tu es belle, tu as juste des tâches et ce n'est pas grave".
06:14 Donc, je me suis dit "désolé".
06:17 Ma fille m'a beaucoup aidé.
06:26 Je me suis dit qu'elles n'ont pas à subir ça, le mal-être, etc.
06:32 Et là, je me suis repris.
06:34 Je me suis dit qu'il fallait trouver une solution.
06:36 Et c'est de là que je me suis dit que je vais voir la Généco.
06:38 C'est ma dernière carte.
06:41 J'arrive dans son bureau.
06:42 Elle me dit...
06:43 Donc, je pleure déjà.
06:44 À peine elle a ouvert la porte, je m'effondre.
06:46 Elle me dit "qu'est-ce qui se passe, Mme Joseph?"
06:48 Je baisse mon pantalon.
06:50 Et là, elle me dit "on enlève le stérilet tout de suite".
06:54 Voilà.
06:55 Tout de suite.
06:56 Alors moi, dans ma tête, ça va très vite.
06:57 J'ai un cancer, j'ai une maladie incurable.
07:00 Je vais crever.
07:01 Enfin voilà, je me fais miller un film dans ma tête.
07:03 Elle m'explique qu'en fait, le stérilet...
07:06 Alors, peut-être que je suis déjà fragile à la base, je ne sais pas.
07:10 Mais que le stérilet m'a déclenché la maladie auto-immune,
07:14 qui est le psoriasis.
07:15 Parce que comme il est hormonal,
07:17 et bien les hormones, comme on le sait,
07:20 comme toutes les femmes le savent,
07:21 ça a des conséquences, ça peut jouer sur le moral, sur plein de choses.
07:26 Et bien moi, du coup, ça m'a déclenché la maladie du psoriasis.
07:30 C'est bien écrit sur le papier
07:33 que c'est un effet indésirable possible
07:37 et que ça touche une personne sur des milliers.
07:41 Donc, je m'allonge, elle m'enlève le stérilet.
07:44 Elle m'explique que ça peut arriver,
07:46 que c'est une personne sur je ne sais pas combien de milliers.
07:49 Et là, je me dis, pourquoi je ne suis pas venue avant ?
07:53 Je m'en suis voulue de ne pas avoir eu cette réflexion avant.
07:56 Mais comme le dermatologue que j'avais vu m'avait rihonnée,
07:58 je m'étais dit, ce n'est pas possible.
07:59 Et d'autre part, je me dis,
08:02 en fait, elle savait qu'il y avait ce risque-là
08:04 et à aucun moment elle ne l'a mentionné.
08:06 Et là, c'est à partir de là que je me suis dit,
08:10 en fait, ce n'est pas possible.
08:12 Ce n'est pas possible de poser un corps étranger dans quelqu'un
08:16 et de ne pas le prévenir des risques potentiels qu'il peut avoir.
08:20 Parce que là, j'aurais pu, j'ai eu l'idée de me suicider.
08:23 Donc, c'est très grave.
08:25 C'est très, très grave qu'une personne perde la vie,
08:28 laisse, parce que j'ai trois enfants, un mari, ma famille, des amis.
08:34 J'aurais pu sauter le pas parce que ma gynéco
08:37 ne m'a pas prévenue de ce risque-là.
08:39 C'est une information qu'il faut donner.
08:41 Qu'importe le risque, qu'il soit minime ou pas, il faut le donner.
08:44 Donc, elle me dit qu'il faut retourner voir un dermatologue
08:47 mais que normalement, ça devrait s'améliorer.
08:49 Je ne suis pas reparti voir de dermatologue
08:51 parce que j'en avais vu quatre et ça ne s'était pas bien passé.
08:54 J'ai retiré le stérilet fin septembre.
08:57 En octobre, tout avait séché.
08:59 C'était des plaques noires, foncées, mais noires au possible.
09:03 Ça faisait des creux parce que ça devait atteindre
09:05 vraiment mes trois couches de peau.
09:08 Et en deux semaines, je n'avais plus de plaques que des taches.
09:14 Donc, je me dis que c'était bien ça, en fait.
09:16 Donc, je me suis dit, ça y est, je vais enfin voir le bout du tunnel.
09:20 Sauf que les peaux mates, on n'est pas sans savoir
09:22 que la cicatrisation est compliquée.
09:25 Elle est longue.
09:26 Donc, aujourd'hui, j'ai encore des taches,
09:29 mais qu'ils voient beaucoup moins.
09:31 Mais quand même, je me dis que je suis contente, ça y est.
09:33 Je vais avancer.
09:35 Je vais remettre mes...
09:36 Enfin, je me revois remettre mes vêtements qui étaient restés au placard.
09:39 Même au niveau vestimentaire, je remets des robes, je remets des shorts,
09:43 mais avec un collant opaque, très opaque,
09:45 pour pas qu'on voit les taches.
09:47 Je suis contente déjà de pouvoir me rhabiller.
09:48 Depuis, je n'ai aucun moyen de contraception.
09:52 Depuis donc 2018 que j'ai retiré le stérilet,
09:54 je n'ai plus confiance, je n'ai plus de corps étranger dans mon corps.
09:58 C'est mort.
09:59 Je suis toujours en colère parce que ça ne fait qu'un an
10:03 que je montre mes jambes sans collant.
10:05 Un an.
10:06 Donc, ça fait de 2018 à 2022.
10:09 C'est énorme.
10:10 C'est énorme.
10:11 Les gens peuvent me regarder, je les emmerde.
10:15 Clairement, je les emmerde.
10:16 Je m'en fous.
10:17 Et je suis tellement mieux dans ma peau, tellement bien.
10:20 Et puis, ma tante, qui n'est plus de ce monde depuis avril 2020, malheureusement,
10:24 qui était une de mes meilleures amies, ma confidente,
10:27 enfin voilà, ma deuxième maman,
10:29 me disait "tu t'en fous des gens.
10:31 Les gens, ils te regardent.
10:33 Il faut déjà qu'ils se regardent eux avant de parler.
10:35 Toi, tu es bien, tu es jolie, tu es gentille, tu es un amour.
10:38 Tu t'en fous, les gens te regardent et tu les emmerdes
10:40 et tu leur dis à la gueule en plus que tu les emmerdes.
10:42 Ce n'est pas grave.
10:42 Vis ta vie."
10:44 Et rien que pour elle, aujourd'hui, je suis fière de moi.
10:47 Et j'espère que de là où elle est, elle est fière de moi aussi.
10:49 Ça a laissé des traces, oui, parce qu'il y a des moments
10:51 où quand je suis dans un monde qui n'est pas forcément bon,
10:54 je me dis pendant des années, j'en ai souffert de ça.
10:59 Pendant des années, ça a joué sur mon moral, sur ma vie de tous les jours.
11:04 Et puis j'ai des réflexions qui me reviennent en tête de temps en temps,
11:08 j'ai des flashs.
11:09 Et...
11:11 Mais non, je vais beaucoup mieux.
11:14 C'est derrière moi, mais en même temps, je n'oublie pas.
11:16 Je n'oublie pas, je ne pourrai jamais oublier
11:17 parce que de toute façon, j'ai encore des tâches sur le corps.
11:21 Peut-être que ça se voit moins sur les bras,
11:22 mais sur les jambes, ça se voit un peu plus.
11:24 Mais j'ai avancé.
11:27 J'ai avancé dans ma vie, j'ai avancé dans ma tête.
11:30 Puis je ne sais pas vraiment...
11:33 À l'aube de mes 40 ans, j'ai pu me prendre la tête sur ça.
11:36 Il y a tellement de plus important.
11:37 Donc c'est derrière moi, oui, mais je n'oublie pas.
11:40 Et je ne dis pas qu'un jour, peut-être que je porterai plainte, je ne sais pas.
11:45 Je ne sais pas, je ne sais pas si ça va servir à quelque chose.
11:47 Ça peut être une procédure qui va être longue aussi.
11:49 Est-ce que je suis prête à m'engager dans quelque chose
11:53 qui va me prendre du temps ?
11:55 Est-ce que je ne vais pas être déçu aussi de l'issue de la procédure ?
11:59 Je ne sais pas.
12:00 Mais en tout cas, je vais beaucoup mieux aujourd'hui.
12:03 Et si mon témoignage peut aider une quelconque personne,
12:08 j'irai encore mieux.

Recommandations