Midi News (Émission du 28/08/2024)

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Sonia Mabrouk reçoit les acteurs de l'info du jour, nos experts et nos journalistes dans #MidiNews

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00:00:00Il est midi, bonjour, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver, 12h-14h, c'est votre midi news, 2h d'infos, de témoignages, de reportages et de débats, je vous présente mon équipe du mercredi dans quelques instants, mais tout de suite, à la une, le problème de notre première partie, journée d'hommage aux gendarmes victimes d'un chauffard, l'émotion est toujours aussi grande, la France, la France a tué mon mari, c'est ce qu'a déclaré la veuve du gendarme il y a quelques instants, c'était du côté de Montpellier,
00:00:29nous serons avec Corentin Alonso et Olivier Gangloff à Cagnes-sur-Mer dans quelques instants,
00:00:34Elodie Huchard est avec nous, on va parler politique, nouvelle journée de consultation, de discussion, recherche désespérément,
00:00:40Premier ministre, suite à Rachida Dati défend une alliance entre LR et le camp présidentiel, Thomas Bonnet et Pierre-François Altermat seront comme hier à l'Elysée,
00:00:49LFI veut mettre la pression par la rue, le 7 septembre, on en parle avec mes invités, et puis on vous reparlera de la rentrée scolaire, notamment de celle de Nicole Belloubet,
00:00:58c'était hier, il y a comme un certain flou, on retiendra cette volonté d'interdire les portables à l'école, on sera avec Maxime Roper, vice-président du SNAL,
00:01:05qui a voilà pour notre programme, très chargé pour cette première heure, mais tout de suite on fait un nouveau tour de l'information,
00:01:10et un premier tour de l'information dans ce Midi News avec Somaya Labidi, fidèle de l'émission, bonjour Somaya.
00:01:15Bonjour Thierry, bonjour à tous, vous en parliez dans votre sommaire, c'est l'une des principales informations de la mi-journée, vive émotion,
00:01:22un mandolien à Napoulou se tenait une cérémonie d'hommage à l'adjudant Comine, tué avant-hier lors d'un refus d'obtempérer,
00:01:28les habitants dénoncent une situation incompréhensible.
00:01:32C'est tout à fait normal d'être ici, c'est dommage de voir des actes pareils, aussi scandaleux, mais c'est devenu le manque et le non-respect et l'inefficacité de la justice.
00:01:46On est très touchés, et puis on dit que c'est une histoire qui se répète surtout, c'est sans fin, il n'y a pas assez de sévérité, surtout avec le casier qu'il avait,
00:01:57ce qu'on voit à la télé évidemment, donc c'est surprenant qu'il conduise tout le temps, qu'il ait encore des points autant sur son permis.
00:02:03C'est l'autre information de la journée, le deuxième round des consultations pour trouver un Premier ministre se poursuit,
00:02:10les représentants des Républicains sont arrivés à 11h30 au Palais de l'Elysée.
00:02:14Demain, c'est la présidente de Région de France, Carole Delga, et son président, délégué Renaud Muselier, qui seront reçus par le chef de l'État.
00:02:21Manuel Bompard défend le nouveau front populaire.
00:02:25Selon le coordinateur insoumis, l'alliance de gauche a tenu à chacune des étapes.
00:02:29Des dissensions existent au sein du PS, qu'on sait-il, mais pas de dissensions au sein du NFP, a-t-il assuré au micro de Florian Tardif ce matin.
00:02:37On termine ce journal avec l'agression ce lundi de deux agents pénitentiaires de la prison de Bordeaux-Gradignan.
00:02:44Agression sur fond de surpopulation carcérale, comme nous l'explique ce surveillant pénitentiaire.
00:02:50Si un juge décide du placement en détention d'une personne, on est obligé de la prendre et de lui trouver une place.
00:02:56Malheureusement, on a doublé toutes les cellules dans les maisons d'arrêt et ça, ça ne suffit pas.
00:03:00Aujourd'hui, on prend des matelas et on les pose par terre.
00:03:03On oblige donc les détenus à vivre à trois dans neuf mètres carrés.
00:03:07Ce qui crée forcément des tensions, parce que vous obligez des fois des jeunes à vivre avec des moins jeunes,
00:03:13des fumeurs avec des non-fumeurs, des profilopsies qui n'ont pas spécialement leur place en détention avec des gens « normaux ».
00:03:22Tout ça, ça crée énormément de tensions.
00:03:24Malheureusement, ceux qui sont là au quotidien pour les gérer, c'est nous les surveillants pénitentiaires.
00:03:29Cette colère, la plupart du temps, elle s'exprime à travers des agressions.
00:03:33Voilà pour l'essentiel de l'actualité à midi, Thierry.
00:03:36Merci beaucoup Somaïr. On vous retrouve d'ici 15 minutes.
00:03:39Je vous présente mon équipe qui m'accompagne ce mercredi.
00:03:42Sabina Medjamer, essayiste. Soyez la bienvenue.
00:03:44Bonjour Thierry.
00:03:45Bonjour. Général Bertrand Cavalier, expert en sécurité. Soyez le bienvenu.
00:03:48Bonjour.
00:03:49Olivier Dartigold, fidèle à l'émission, chroniqueur politique.
00:03:51Bonjour.
00:03:52Et je vous retrouve avec beaucoup de plaisir, Philippe Bilger, ancien juge d'instruction. Soyez le bienvenu.
00:03:56Merci Thierry.
00:03:59Je l'affirme haut et fort, la France a tué mon mari.
00:04:04La France a tué mon mari, le père de mes enfants.
00:04:10La France a tué mon mari par son insuffisance, son racisme.
00:04:14Pourquoi ? Pourquoi cet homme multirécidiviste peut-il évoluer en toute liberté ?
00:04:20Quand est-ce que nos législatifs ouvriront réellement les yeux ?
00:04:24Faut-il qu'il soit touché directement pour agir ?
00:04:28Combien de morts avant que ces assassins soient vraiment punis ?
00:04:33Il me paraissait absolument nécessaire de commencer ce Minute News par cette phrase choc.
00:04:39C'est la veuve d'Éric Comines qui l'a prononcée ce matin dans une série d'hommages,
00:04:45alors que vous voyez au moment où je vous parle cette minute de silence qui est observée à quaine sur mer,
00:04:51puisque tout au long de cette journée des hommages seront rendus à ce gendarme victime d'un chauffard à Mougins.
00:04:57Donc je vous laisse vivre cette minute de silence à quaine sur mer.
00:05:03Dans la République, qui est une République dans laquelle on respecte les uns et les autres,
00:05:09et notamment la vie des êtres humains, dans une République où les forces de l'ordre...
00:05:17Voilà, Sabrina Medjameur, cette phrase choc qui veut dire beaucoup de choses.
00:05:25« La France a tué mon mari », c'est ce que vient de dire l'épouse, la veuve d'Éric Comines.
00:05:33Elle traduit à la fois l'immense tristesse, l'immense colère d'une femme dont le mari est décédé,
00:05:41qui a des enfants qui ne verront plus leur père la veille notamment de la rentrée scolaire,
00:05:47et en même temps l'inertie évidente de l'exercice du régalien dans une situation,
00:05:57dans un contexte qui a été celui-ci, c'est-à-dire un étranger en situation régulière,
00:06:03un casier judiciaire pourvu de dix condamnations, un refus d'obtempérer, une autorité disqualifiée,
00:06:13un geste qui a été celui de ce Capverdien.
00:06:18Et donc oui, je comprends que sa colère exprime l'inertie et l'échec, encore une fois,
00:06:27patenté du régalien en matière de politique migratoire.
00:06:32Je ne peux rien vous dire d'autre qu'elle traduit également la colère de millions de Français
00:06:38qui soutiennent cette femme et qui en ont plus qu'assez effectivement de l'échec,
00:06:43de l'échec à répétition du régalien, encore une fois, sur la politique migratoire.
00:06:49Cette personne n'aurait jamais dû rester en France au bout de dix condamnations.
00:06:54C'est évidemment, évidemment, mais surréaliste.
00:06:58Je pense qu'il y a deux dimensions.
00:07:00D'abord, il est extrêmement difficile de commenter après le témoignage de la veuve du gendarme.
00:07:08C'est-à-dire, après un tel témoignage, le premier sentiment qu'on peut avoir, c'est faire silence.
00:07:15Pour autant, il y a des choses à dire.
00:07:18D'abord, sur les refus d'obtempérer, 25 000 par an, un refus toutes les 20 minutes,
00:07:26quelle que soit la situation administrative, c'est un second élément que je donnerai de la personne.
00:07:31Il y a des affaires très médiatisées, avec des personnes parfois célèbres
00:07:36qui ont pu en effet mettre cette question sous le tapis,
00:07:40au point que le législateur s'en est emparé avec une loi transpartisane,
00:07:48votée à l'unanimité pour renforcer le cadre législatif.
00:07:52La seconde dimension, c'est celle qui vient d'être évoquée.
00:07:54Je ne sais pas si les étrangers en situation régulière sont surreprésentés dans les refus d'obtempérer.
00:08:00Je n'ai aucun chiffre pour me le dire, pour en faire la démonstration.
00:08:03Mais dans ce cas précis, au regard du pédigré de cette personne,
00:08:08avec ce continuum de délit qui, comme si cela était annoncé comme une fatalité, conduisait à un drame,
00:08:17comment ce continuum n'a pas été arrêté, stoppé net,
00:08:21en disant que le contrat qui vous liait à nous n'est pas respecté au vu de vos comportements,
00:08:26et donc vous ne pouvez pas rester.
00:08:28Mais c'est une seconde dimension.
00:08:30Bertrand Cavallier.
00:08:32Tout à l'heure, j'adresse mes plus sincères condoléances à Mme Comine,
00:08:37et puis je pense à ses enfants, puis je pense également aux camarades de ce gradé
00:08:42tués dans l'exercice de ses missions.
00:08:46Je comprends d'autant mieux la révolte de sa veuve, que j'ai servi en gendarmerie,
00:08:51j'ai été confronté très nombreuses fois à de telles situations.
00:08:55Et je crois que, certes, faire silence, mais aussi répondre à cette femme
00:09:03qui est dans la douleur, dans la douleur extrême, qui exprime une révolte.
00:09:07Le point des manques.
00:09:09Mais je pense que ce n'est pas la France qui a tué son mari.
00:09:12Parce que le peuple de France soutient, la soutient ceux qui l'ont tué.
00:09:18Ce sont tous ceux qui, depuis 40 ans, ont provoqué cet effondrement de l'État,
00:09:25cet affaissement de l'autorité, ce désordre général.
00:09:28Vous parlez du refus d'obtempérer.
00:09:30Moi, je me confrontais à certains magistrats dans les années 90
00:09:33qui banalisaient complètement.
00:09:35On était obligé d'essayer de les convaincre, de dire qu'on avait été mis en danger.
00:09:40Alors certes, il y a eu une réponse du législateur aujourd'hui.
00:09:45Sur les homicides routiers.
00:09:47Le délit d'obtempérer pouvant, parce que c'est une arme à destination.
00:09:51Oui, mais si vous voulez, il y a, de la part d'une partie de la magistrature,
00:09:58et encore aujourd'hui, mais c'était général dans les années 90,
00:10:01une forme de distance, de banalisation.
00:10:04Ils ne prenaient pas en compte la réalité du danger.
00:10:07Deuxièmement, tous ceux qui ont laissé faire au niveau des élites,
00:10:10parce que c'est la trahison des élites.
00:10:12Moi, j'ose le dire.
00:10:14On arrive à une situation où qu'est-ce que vaut la vie d'un gendarme ou d'un policier ?
00:10:18C'est le grand désordre.
00:10:20Alors que doit-on faire ?
00:10:21Il y a le refus d'obtempérer, c'est encore plus large.
00:10:23On a évoqué la question d'immigrés en situation irrégulière ou régulière.
00:10:27Mais là, on est dans...
00:10:29C'est le marasme total.
00:10:31Là, on affiche quelques chiffres au niveau des expulsions.
00:10:35Mais c'est le laisser-faire complet depuis des années
00:10:38et qui est dénoncé par les gendarmes et les policiers de terrain.
00:10:41Donc, ceci vraiment démontre qu'on touche le fond aujourd'hui dans notre société.
00:10:47Et que va-t-on faire au-delà des gesticulations partisanes
00:10:51auxquelles on assiste actuellement sur des prétendues coalitions ?
00:10:55Qui va répondre à ce besoin fondamental
00:10:58qui est de faire qu'une société puisse vivre en sécurité,
00:11:02que le pacte social soit respecté, etc. ?
00:11:04Et puis qu'on rétablisse un minimum de cohérence.
00:11:08Moi, j'ai deux filles en gendarmerie.
00:11:10J'en ai une, mais elles sont à l'idée de faire usage des armes.
00:11:14Ils ont peur de la réaction de la justice, d'une partie de la hiérarchie, des enquêtes.
00:11:19J'ai été confronté à cela moi-même.
00:11:21J'ai fait usage des armes.
00:11:23Mais il faut voir le parcours de gendarmes et de policiers
00:11:26quand ils sont confrontés à cela.
00:11:28Quand vous avez un véhicule qui vous fonce dessus, que faire ?
00:11:33Et c'est de plus en plus fréquent.
00:11:35Ça arrive toutes les nuits.
00:11:36On va poursuivre le débat.
00:11:38Mais je voudrais également écouter Philippe Bilger,
00:11:40en tant que magistrat honoraire, et Sandra Buisson,
00:11:43qui est notre spécialiste police-justice, me précise
00:11:45qu'en tout état de cause, l'homme suspecté ne pouvait pas être expulsé,
00:11:51même s'il avait été condamné plusieurs fois.
00:11:53Ça peut surprendre.
00:11:54Mais avant la loi immigration, la loi ne permettait pas
00:11:56de retirer un titre de séjour à quelqu'un
00:11:58ayant été condamné pour des délits mineurs.
00:12:00Il n'y a pas eu de faille dans le système, de ce côté-là.
00:12:05En effet Thierry, d'abord, avec beaucoup de respect
00:12:09pour la douleur de la veuve, ça n'est pas la France
00:12:15qui a tué son mari, il faut être clair.
00:12:18Mais on comprend la colère et la révolte de cette femme.
00:12:20Bien sûr, mais ça n'est pas la France.
00:12:22Deuxième élément, vous venez de le rappeler,
00:12:24c'est très important, il a pu rester en France
00:12:28de manière parfaitement légale et ça montre
00:12:32qu'il faut radicalement changer, sur un certain plan,
00:12:35notre état de droit.
00:12:37Deuxième observation et la troisième, je rejoins
00:12:40ce que vous avez dit, c'est-à-dire que la France
00:12:42n'est pas coupable, mais une certaine conception
00:12:46de la pratique judiciaire est gravement coupable.
00:12:50En revanche, on ne peut pas considérer,
00:12:53et Olivier a rappelé les statistiques,
00:12:56que les refus d'obtempérer, suivis assez souvent
00:13:00par des crimes ou des délits, sont suffisamment réprimés
00:13:05et sont suffisamment pris en importance.
00:13:08C'est le problème.
00:13:10Je vous l'ai dit, une série d'hommages
00:13:12sont rendus aujourd'hui aux gendarmes Comines,
00:13:16ça a commencé à Mougins, il y a eu Mandelieu,
00:13:18il y aura également Cagnes-sur-Mer.
00:13:20On va retrouver notre équipe sur place,
00:13:22Corentin Alonso et Olivier Gangloff.
00:13:24Racontez-nous pourquoi Cagnes-sur-Mer
00:13:26et comment les choses vont se dérouler.
00:13:28Bonjour Corentin.
00:13:32Bonjour Thierry.
00:13:34Il y a un mot qu'on peut ressortir ici
00:13:36de tous les cérémonies d'hommage auxquelles
00:13:38on a pu assister, c'est le mot colère.
00:13:40Même la ville de Cagnes-sur-Mer a tenu
00:13:42à rendre hommage à l'adjudant Éric Cormine,
00:13:44même si la ville n'est pas directement
00:13:46concernée par cette affaire.
00:13:48Une bonne centaine de personnes sont présentes
00:13:50ce midi. Le maire Louis Negre a tenu
00:13:52à montrer officiellement sa solidarité
00:13:54envers la famille et la gendarmerie.
00:13:56En organisant cette cérémonie,
00:13:58une minute de silence,
00:14:00il a mis le drapeau de la mairie
00:14:02en berne. Vous avez entendu
00:14:04la colère de la veuve du gendarme.
00:14:06Une colère qui est partagée aujourd'hui
00:14:08par ceux venus rendre hommage aux gendarmes.
00:14:10Les personnes avec qui nous avons pu discuter
00:14:12ne comprennent pas comment le suspect
00:14:14multirécidiviste avait encore
00:14:16son permis de conduire valable.
00:14:18Il demande des peines plus strictes
00:14:20pour la première infraction.
00:14:22Un autre rassemblement est prévu à Cannes
00:14:24à 17h et le parquet de Grasse devrait lui
00:14:26communiquer dans l'après-midi pour évoquer
00:14:28les suites judiciaires de l'affaire.
00:14:30Merci beaucoup Corentin Lonzo
00:14:32avec Olivier Gangloff depuis Cannes-sur-Mer.
00:14:34On vous retrouvera évidemment d'ici la fin
00:14:36de ce mini-news.
00:14:38Il est urgent d'agir
00:14:40quand on entend ce cri,
00:14:42ce désespoir de la veuve
00:14:44de ce gendarme. Évidemment, Bertrand,
00:14:46il est urgent de faire deux choses.
00:14:48Il faut tout remettre à plat.
00:14:50Le problème des étrangers n'est qu'un
00:14:52aspect du problème. Il est évident
00:14:54que quand on parle
00:14:56de saturation des prisons,
00:14:58il y a 20% d'étrangers.
00:15:00Après, on met en avant
00:15:02des blocages diplomatiques
00:15:04comme si l'Algérie devait imposer sa volonté
00:15:06à la France.
00:15:08Ceux qui sont multirécidivistes,
00:15:10qui ne respectent pas nos lois, doivent
00:15:12d'une manière ou d'une autre être expulsés
00:15:14de ce pays. Nous sommes un pays souverain
00:15:16et autant je suis
00:15:18pour respecter et accueillir
00:15:20ceux qui adhèrent
00:15:22à nos valeurs et à notre pacte social,
00:15:24autant ceux qui
00:15:26agressent, violent.
00:15:28Là aussi, quand on pense
00:15:30que pratiquement chaque jour, aujourd'hui,
00:15:32il y a des femmes qui sont violées par des étrangers,
00:15:34des ressentis sans étrangers,
00:15:36c'est inimaginable dans les pays
00:15:38dont elles sont originaires.
00:15:40Ça montre également notre faiblesse,
00:15:42l'impression de laxisme
00:15:44qui ressort
00:15:46de l'état de la France actuelle.
00:15:48Maintenant,
00:15:50s'agissant des forces de l'ordre,
00:15:52il y a aussi le problème du droit d'usage des armes.
00:15:54On dirait que ce sont des aspects techniques,
00:15:56mais il y a une érosion complète depuis
00:15:5815 ans, 20 ans,
00:16:00des conditions d'usage des armes
00:16:02par les gendarmes et les policiers.
00:16:04Elles sont pratiquement réduites à la stricte légitime
00:16:06défense. Donc on a donné,
00:16:08aujourd'hui, que ce soit en termes
00:16:10d'usage de la force, mais également dans le cadre
00:16:12de la procédure. Aujourd'hui, c'est le délinquant
00:16:14qui est largement avantagé.
00:16:16Donc,
00:16:18il y a peut-être des choses à rééquilibrer.
00:16:20Il faut faire preuve de bon sens.
00:16:22Il y a eu, au nom d'une certaine idéologie,
00:16:24au nom d'une certaine idée des droits de l'homme,
00:16:26on porte atteinte aux droits de l'homme dans ce pays.
00:16:28Et aujourd'hui,
00:16:30on en paye encore lourdement le prix au travers
00:16:32de ce drame que vivent
00:16:34cette femme et ses enfants.
00:16:36On poursuit nos échanges,
00:16:38mais on fait un tour de l'information.
00:16:40C'est lundi, il est quasiment 12h15.
00:16:42Vous êtes bien sûr sérieuse.
00:16:44Vous en parlez à l'instant avec vos invités en plateau.
00:16:46Thierry, la France a tué mon mari
00:16:48par son laxisme, déclaration de la veuve
00:16:50de l'adulte en commun, tué avant-hier
00:16:52lors d'un refus d'obtempérer.
00:16:54Combien de morts avant que ses assassins
00:16:56ne soient punis, a-t-elle ajouté lors d'une cérémonie
00:16:58d'hommage à Mont-de-Lieu-la-Napoule ?
00:17:00On n'en sait plus sur les motivations
00:17:02de l'homme qui a incendié une synagogue
00:17:04à la grande mode ce week-end.
00:17:06Selon nos informations, le suspect a affirmé
00:17:08qu'il n'y a pas eu de réaction confiée
00:17:10au Proche-Orient lors de sa garde à vue.
00:17:12Et puis, Manuel Mompard défend
00:17:14le nouveau front populaire
00:17:16selon le coordinateur insoumis.
00:17:18L'alliance de gauche a tenu à chacune des étapes.
00:17:20Des dissensions existent au sein du PS,
00:17:22dit-il, mais pas de dissensions
00:17:24au sein du NFP, a-t-il assuré.
00:17:26Au micro de Florian Tardif ce matin.
00:17:32Non, mais pour faire écho,
00:17:34le général a évoqué beaucoup.
00:17:36Vous avez fini ?
00:17:38Ah bon, ok, j'étais surpris.
00:17:40Merci beaucoup Sommaïa.
00:17:42On poursuit nos débats
00:17:44avec vous Olivier Artigolle
00:17:46et je souhaite qu'on poursuive sur cette phrase
00:17:48forte
00:17:50déclarée par l'épouse
00:17:52de ce gendarme. La France a tué mon mari.
00:17:54Nous ressentons bien évidemment
00:17:56en plateau son émotion vis-à-vis
00:17:58de ses frères d'armes.
00:18:00Il y a eu beaucoup d'éléments, mais je vais vous rebondir
00:18:02sur un. Vous dites que l'Algérie n'a pas
00:18:04proposé sa manière de voir à la France.
00:18:06Oui, mais malheureusement,
00:18:08quand les pays
00:18:10d'origine, et vous connaissez ça par cœur,
00:18:12ne délivrent pas
00:18:14les laissés-passer consulaires, nous nous retrouvons
00:18:16dans une situation de blocage
00:18:18sur la réalisation des OQTF.
00:18:20Ce n'est pas ce qui s'est passé sur le Sahara
00:18:22occidental qui va arranger
00:18:24la situation dans les rapports franco-algériens.
00:18:26Donc il y a là
00:18:28objectivement quelque chose
00:18:30qui n'est pas réglé. Alors
00:18:32il y avait eu des annonces politiques assez fortes
00:18:34venant de Bovo
00:18:36en disant que tout ça sera
00:18:38réglé. Vous vous souvenez de la tournée au Maghreb
00:18:40du ministre intérieur d'Armanin
00:18:42se faisant fort
00:18:44d'aller chercher des réponses et des solutions.
00:18:46Ce qui n'a pas été le cas. C'est un réel problème
00:18:48qui subsiste.
00:18:50En dehors de
00:18:52quelques malades,
00:18:54je crois que personne
00:18:56n'est pas ému
00:18:58par ce qui s'est passé.
00:19:00Je veux dire par là que
00:19:02autrement dit, ce qui
00:19:04fait que presque quotidiennement
00:19:06on est confronté à de telles
00:19:08tragédies, ce sont des blocages
00:19:10aussi bien juridiques
00:19:12que judiciaires.
00:19:14Et donc c'est sur cela
00:19:16qu'il faudrait se pencher. Parce qu'objectivement
00:19:18l'indignation
00:19:20que nous éprouvons tous,
00:19:22je crois qu'elle est très largement
00:19:24partagée. Elle est partagée par la France,
00:19:26par les Français évidemment. Personne
00:19:28ne peut être insensible à cela.
00:19:30J'insiste sur les défaillances structurelles
00:19:32qui me semblent, celles-là,
00:19:34devoir être réparées
00:19:36par un pouvoir politique qui aurait du courage.
00:19:38Mais cette phrase est forte.
00:19:40Elle fait passer beaucoup de messages
00:19:42cette femme. Elle fait passer beaucoup de messages.
00:19:44Oui. Encore une fois,
00:19:46plus grand respect
00:19:48pour cette douleur.
00:19:50Une victime qui a subi
00:19:52une telle tragédie a tous les droits.
00:19:54Mais je ne crois pas
00:19:56qu'on puisse dire, encore une fois,
00:19:58que la France est coupable
00:20:00illégalement.
00:20:02Mais ce n'est pas tant cela qu'elle veut dire.
00:20:04Vous comprenez l'image évidemment.
00:20:06Elle ne dit pas les Français.
00:20:08Elle parle de l'Etat.
00:20:10C'est cela qu'elle veut dire.
00:20:12Et moi, il faut lui rendre hommage.
00:20:14Il faut lui rendre hommage parce qu'elle vit
00:20:16un choc effroyable.
00:20:18Avoir le courage de s'exprimer
00:20:20ce matin
00:20:22dans de telles conditions.
00:20:24Elle le fait de manière très forte.
00:20:26Il faut lui rendre hommage évidemment.
00:20:28On ne peut pas ne pas percevoir le message
00:20:30qu'elle nous transmet.
00:20:32Les politiques ne peuvent pas
00:20:34l'entendre. Je vais revenir sur ce point
00:20:36important qui a été évoqué
00:20:38sur le laissé-passer consulaire.
00:20:40Je cite Xavier Triancourt,
00:20:42ancien ambassadeur de France en Algérie,
00:20:44qui a bien mis en avant notre état de faiblesse, de soumission.
00:20:46Nous sommes une puissance nucléaire.
00:20:48Nous sommes une grande puissance.
00:20:50Moi, je vais très souvent en Afrique.
00:20:52J'étais dans l'avion. J'arrivais à Ouadoukou.
00:20:54Il me dit qu'il travaille en France.
00:20:56Il est franco-burkinabé.
00:20:58Il me dit qu'il n'y a jamais eu de problème en France.
00:21:00Je travaille, j'ai trois enfants. C'est un pays formidable.
00:21:02Mais vous êtes trop faible.
00:21:04Qu'est-ce qui empêche aujourd'hui
00:21:06la France, quitte à prendre des mesures
00:21:08vigoureuses,
00:21:10de dire que nos relations doivent
00:21:12être équilibrées ? Qui empêche de dire
00:21:14au Maroc que tous ces jeunes qui viennent au Maroc,
00:21:16soi-disant mineurs, doivent
00:21:18repartir là-bas et c'est au Maroc
00:21:20de s'occuper de ces jeunes, quitte d'ailleurs
00:21:22à avoir des programmes pour les aider.
00:21:24Donc là, combien de temps
00:21:26va-t-on encore accepter
00:21:28de subir cela ?
00:21:30Combien de temps va-t-on accepter ?
00:21:32Et je reviens, ce n'est pas que le problème d'étrangers.
00:21:34Mais c'est un volet très éclairant
00:21:36sur notre état de faiblesse.
00:21:38Qu'est-ce que la France ? Qu'est-ce que l'État français ?
00:21:40On défile le 14 juillet.
00:21:42On a des sous-marins.
00:21:44On a des discours incantatoires
00:21:46sur l'Ukraine, sachant que je soutiens
00:21:48bien entendu l'Ukraine.
00:21:50Et à côté de ça, on est incapable d'expulser des multirécidivistes.
00:21:52Mais parce que c'est dur.
00:21:54Non, mais parce qu'il y a
00:21:56ce manque de volonté qui est devenu
00:21:58structurel et qui est, je veux dire,
00:22:00dans les élites françaises,
00:22:02qui est vraiment quelque chose
00:22:04de substantiel.
00:22:06Donc il faut peut-être réagir aujourd'hui.
00:22:08Je voudrais vous montrer des images qu'on ne vous a pas encore montrées
00:22:10et qu'on a décidé de vous montrer
00:22:12sur CNews, ces images
00:22:14juste avant le contrôle
00:22:16qui a dégénéré.
00:22:18On voit ce gendarme.
00:22:20Regardez, ce sont ces images.
00:22:22On a flouté un certain nombre de choses, évidemment.
00:22:24Mais c'était juste avant le choc
00:22:26avec ce chauffard.
00:22:28Ce qu'il y a de vertigineux,
00:22:30c'est en effet l'interpellation
00:22:32de la veuve du gendarme
00:22:34et la situation politique
00:22:36actuelle, marquée par
00:22:38une impuissance,
00:22:40quelque chose qui se délite,
00:22:42un État
00:22:44qui se cherche désespérément
00:22:46un Premier ministre, un manque d'incarnation,
00:22:48un manque de vision,
00:22:50d'horizon.
00:22:52Des fois, l'actualité, dans ces moments-là,
00:22:54s'entrechoque de sujets
00:22:56où on s'est dit que véritablement,
00:22:58pour le coup, le pays n'est pas
00:23:00en situation de répondre
00:23:02à des questions qui sont très lourdes.
00:23:04La crise politique
00:23:06est d'autant plus aiguë.
00:23:08Je me mets à la place des politiques
00:23:10qui avaient les mains
00:23:12qui pilotaient la France.
00:23:14Qu'est-ce qu'ils peuvent dire quand on entend ça ?
00:23:16Parce que c'est une véritable interpellation.
00:23:18Une véritable interpellation.
00:23:20Vous n'avez pas fait votre travail.
00:23:22Si vous aviez fait votre travail,
00:23:24mon mari serait encore là.
00:23:26C'est ça qu'elle dit en substance.
00:23:28Je ne veux pas être l'avocate
00:23:30ou faire l'avocate
00:23:32de l'ancien gouvernement,
00:23:34mais Emmanuel Macron n'est pas
00:23:36le comptable de cette crise.
00:23:38On ne va pas lui imputer.
00:23:40Il y a des choix structurels,
00:23:42notamment par rapport à la surpopulation carcérale
00:23:44pour laquelle la France a été condamnée
00:23:46par la CEDH. Il faut rappeler
00:23:48le nombre de détenus,
00:23:50l'arrêt des DMB en 2020
00:23:52et encore récemment,
00:23:54l'année dernière,
00:23:56lié aux questions d'hygiène,
00:23:58d'insalubrité, de vétusté, etc.
00:24:00Il y a la question du désengagement
00:24:02des forces de l'ordre,
00:24:04gendarmes et police nationale compris.
00:24:06Il y a la question
00:24:08de l'immigration
00:24:10qui est difficilement
00:24:12gérable.
00:24:14La question,
00:24:16comme l'évoquait le général,
00:24:18des laissés-passer consulaires.
00:24:20La diaspora algérienne est bien plus importante
00:24:22que le reste.
00:24:24C'est dans la note de fond d'Apolle
00:24:26de l'ancien préfet Michel Auboin.
00:24:30Par rapport aux questions,
00:24:32notamment de laissés-passer consulaires,
00:24:34ce fameux traité franco-algérien de 1968
00:24:36qui ne comporte pas
00:24:38de clauses de non-dénonciation.
00:24:40Tout est verrouillé d'un point de vue
00:24:42juridique.
00:24:44C'est un traité international,
00:24:46donc il a valeur supérieure aux lois.
00:24:48Il ne comporte pas de clauses de non-dénonciation.
00:24:50C'est la raison pour laquelle
00:24:52l'Algérie se permet à plusieurs reprises
00:24:54les propos de l'ancien ministre
00:24:56du Travail et de la Sécurité sociale.
00:24:58La France, notre ennemi traditionnel
00:25:00et éternel.
00:25:02C'est ouvertement indiqué.
00:25:04Le gouvernement français
00:25:06doit se muscler
00:25:08et s'imposer dans le rapport
00:25:10de force, notamment sur cette question
00:25:12des laissés-passer consulaires.
00:25:14Depuis la pseudo-reconnaissance
00:25:16en tout cas pas officielle
00:25:18de la marocanité du Sahara occidental,
00:25:20les ruptures diplomatiques
00:25:22avec la France concernant l'Algérie sont
00:25:24extrêmement houleuses.
00:25:26L'Algérie a demandé à ce que son ambassadeur
00:25:28soit rentre.
00:25:30Cette question est éminemment cruciale
00:25:32dans les rapports politiques.
00:25:34Les laissés-passer consulaires, c'est le régalien,
00:25:36c'est le ministère des Affaires étrangères,
00:25:38mais c'est également le ministère de la Justice.
00:25:40C'est un triptyque qu'il va falloir accorder.
00:25:42Comme le souligne le général,
00:25:44ce n'est pas l'assignature du bilan
00:25:46d'Emmanuel Macron.
00:25:48Ça fait 40 ans que ce système
00:25:50se désagrège. Le système judiciaire,
00:25:52le système structurel des prisons,
00:25:54l'autorité qui se disqualifie
00:25:56de génération en génération.
00:25:58La génération Alpha, qui est entre 12 et 14 ans,
00:26:00aujourd'hui se moquent des forces de l'ordre.
00:26:02J'ai des sources de policiers,
00:26:04notamment à Marseille, qui me le disent.
00:26:06Il y a aussi la désacralisation de la société,
00:26:08il y a aussi l'autorité qui est disqualifiée.
00:26:10Comment faire aujourd'hui pour que
00:26:12quelqu'un qui représente l'État
00:26:14ne se fasse pas assassiner
00:26:16par quelqu'un qui décide
00:26:18volontairement de lui rouler dessus ?
00:26:20C'est toute une question anthropologique,
00:26:22c'est une question sociologique,
00:26:24c'est une question judiciaire, c'est une question politique,
00:26:26c'est une question diplomatique.
00:26:28C'est tout ça qu'il faut mettre sur la table.
00:26:30Comme le dit Olivier,
00:26:32le crime ne prend pas de vacances.
00:26:34Là, on est face à un gouvernement
00:26:36démissionnaire pour répondre
00:26:38à la difficulté de cette dame.
00:26:40Bon courage !
00:26:42On va marquer une pause.
00:26:44Vous avez l'occasion de vous exprimer.
00:26:46On en reparlera évidemment.
00:26:48C'est l'actualité du jour,
00:26:50cette déclaration de l'épouse
00:26:52du gendarme Eric Comines.
00:26:54On en reparlera à partir de 13h.
00:26:56Ce qu'on parlait de politique,
00:26:58on en parlera juste après.
00:27:00On soulignait l'impuissance
00:27:02ou l'absence des politiques,
00:27:04la situation un peu
00:27:06ambiguë dans laquelle nous nous trouvons.
00:27:08Nous serons avec Elodie Huchard,
00:27:10nous serons également avec Thomas Bonnet
00:27:12depuis l'Elysée puisqu'en attendant,
00:27:14Emmanuel Macron poursuit ses consultations.
00:27:16A tout de suite, on a beaucoup de choses
00:27:18à vous raconter, une actualité malheureusement
00:27:20très lourde avec notamment
00:27:22cette phrase importante de l'épouse
00:27:24du gendarme Eric Comines.
00:27:26A tout de suite.
00:27:30Merci de nous accueillir.
00:27:32Nous sommes ensemble jusqu'à 14h.
00:27:34C'est votre mini-news.
00:27:36Je vous présente mon équipe du mercredi.
00:27:38Mais tout de suite, nouveau tour de l'information
00:27:40avec Somaïa Labidi que je re-salue.
00:27:42A la une de l'actualité, le deuxième round
00:27:44des consultations pour trouver un Premier ministre
00:27:46se poursuit aujourd'hui.
00:27:48Les représentants des Républicains ont été reçus
00:27:50à 11h30 au palais de l'Elysée.
00:27:52Le président de la France, Carole Delga
00:27:54et son président délégué, Renaud Muselier
00:27:56seront reçus par le chef de l'Etat.
00:27:58Censurer Lucie Casté, c'est une faute institutionnelle
00:28:00de Macron, déclaration
00:28:02de François Hollande dans les colonnes du Point.
00:28:04Entretien durant lequel l'ancien président
00:28:06défend une gauche réformiste
00:28:08libérée de ses démons radicaux.
00:28:10Et puis, bonne nouvelle pour les automobilistes.
00:28:12Le prix moyen des carburants
00:28:14en France continue sa baisse.
00:28:16Le gazole atteint même son prix le plus bas
00:28:18depuis 2022.
00:28:20La politique par la chute des cours du pétrole.
00:28:22Merci Somaya.
00:28:24Cette fois, je me fais pas avoir.
00:28:26Vous êtes très attentif.
00:28:28Merci beaucoup.
00:28:30On poursuit avec Sabrina Medjamer,
00:28:32le général Bertrand Cavalier, Olivier Dartigot,
00:28:34Julie Bilger et Elodie Huchard.
00:28:36Bonjour.
00:28:38J'espère que vous avez des informations
00:28:40à nous donner.
00:28:42Au revoir Elodie, j'ai été ravi de vous accueillir.
00:28:44On va parler évidemment politique.
00:28:46Puisque les consultations
00:28:48se poursuivent.
00:28:50Aujourd'hui, c'est bien cela.
00:28:52Pour le moment, j'ai tout bon.
00:28:54On n'a toujours pas de réponse du côté de Matignon.
00:28:56On sera avec Thomas Bonnet et Pierre-François Altermat
00:28:58comme hier depuis l'Elysée.
00:29:00Aujourd'hui, c'est Laurent Wauquiez qui est reçu
00:29:02au moment où on se parle, me semble-t-il.
00:29:04Avec Bruno Rotailleu et Annie Gennevard.
00:29:06Les LR semblent être un peu
00:29:08au centre de tout.
00:29:10On va écouter Rachida Dati.
00:29:12Vous me confirmez ?
00:29:14On confirme, depuis 2022,
00:29:16il va falloir s'ils arrivent à faire quelque chose.
00:29:18Avec 47 députés, c'est bien.
00:29:20C'est une belle opération.
00:29:22Merci pour votre analyse.
00:29:24On va écouter Rachida Dati.
00:29:26Bien sûr.
00:29:28C'est la voix de la responsabilité.
00:29:30Aujourd'hui,
00:29:32j'en appelle aux femmes et aux hommes d'État
00:29:34de ma famille politique à participer
00:29:36à cette coalition.
00:29:38Votre famille politique, c'est laquelle ?
00:29:40Je suis de la droite républicaine.
00:29:42Je n'ai pas été exclu des LR.
00:29:44Je vous appelle à une coalition entre les LR
00:29:46et les macronistes.
00:29:48Aujourd'hui, nous sommes dans un moment inédit et important.
00:29:50Aujourd'hui, nous devons
00:29:52travailler ensemble dans l'intérêt de la France.
00:29:54Aujourd'hui, certains ont des calendriers,
00:29:56d'autres ont des échéances.
00:29:58Je le dis tel que je le pense.
00:30:00Il faut oublier ça. Aujourd'hui, il faut se comporter
00:30:02en homme et en femme d'État.
00:30:04La gauche a décidé de ne pas se comporter comme ça.
00:30:06Vous voudriez rester au gouvernement ?
00:30:08Mais ça, c'est la décision du président de la République.
00:30:10Oui, mais vous, vous avez envie de quoi ?
00:30:12Je considère que si on peut être utile à la France,
00:30:14je ne vais quand même pas dire non.
00:30:16Mais c'est la décision du président de la République.
00:30:18Oui, vous êtes moqueur,
00:30:20en manquant des républicains,
00:30:22mais là...
00:30:24Donc le président a décidé
00:30:26d'une censure préventive,
00:30:28pour reprendre l'expression de François Hollande,
00:30:30en disant que ça ne peut donc pas être
00:30:32le Lucie Castex. Là, c'est 8 millions d'électeurs de côté.
00:30:34Le RN dit
00:30:36qu'on ne peut pas y aller pour des raisons politiques.
00:30:38Ils ne vous échappent pas. Ils ont d'ailleurs plutôt raison de le dire.
00:30:40C'est assez honnête. On regarde la situation politique.
00:30:42Ça, c'est 11 millions d'électeurs.
00:30:44Donc, le macronisme
00:30:46qui dit que ça ne peut pas venir de nos rangs,
00:30:48le profil pour Matignon,
00:30:50parce qu'il faut un parfum de cohabitation,
00:30:52on ne peut pas y aller, on a quand même été sanctionnés.
00:30:54LR est
00:30:56à 47 ou 48 députés.
00:30:58Donc, je ne vois absolument pas,
00:31:00mais absolument pas,
00:31:02c'est d'ailleurs... Je suis passionné par la politique,
00:31:04mais c'est la première fois que je me retrouve
00:31:06dans une situation de cette nature-là.
00:31:08La manière...
00:31:10Non, mais la manière dont il peut y avoir
00:31:12une sortie de crise
00:31:14institutionnelle, politique,
00:31:16de crise de régime aujourd'hui.
00:31:18Il va bien sûr y avoir une proposition,
00:31:20mais rien ne peut
00:31:22dire qu'elle bénéficiera
00:31:26d'un passage à l'Assemblée
00:31:28jusqu'au jour où, peut-être très rapidement,
00:31:30le RN décidera
00:31:32de ne pas censurer, parce que c'est là
00:31:34où les choses vont se passer.
00:31:36Je ne suis pas aussi
00:31:38pessimiste qu'Olivier.
00:31:40Le président
00:31:42de la République, à propos du
00:31:44Nouveau Front Populaire, me semble-t-il
00:31:46ne pouvait pas faire autrement
00:31:48dans la mesure où il n'y avait
00:31:50pas un risque de censure,
00:31:52mais une certitude de la censure.
00:31:54Tandis qu'il existe
00:31:56tout de même un certain nombre d'alternatives.
00:31:58François Hollande,
00:32:00que j'évoquais tout à l'heure,
00:32:02souligne qu'une analyse
00:32:04lucide pourrait
00:32:06conduire le président à choisir
00:32:08une personnalité socialiste
00:32:10et que ce serait
00:32:12d'une certaine manière,
00:32:14je le crois, respecter
00:32:16le vote des électeurs et en même
00:32:18temps garantir
00:32:20peut-être l'exercice d'un pouvoir
00:32:22qui tiendrait au moins
00:32:24jusqu'à la prochaine dissolution.
00:32:26Et la seconde branche
00:32:28de l'alternative, pourquoi
00:32:30ne pas aller dans le sens
00:32:32qu'indiquera Sudadati
00:32:34qui avait elle-même anticipé
00:32:36le mouvement il y a quelques mois.
00:32:38C'est moi qu'on peut se dire.
00:32:40Absolument, en disant
00:32:42que je trouve
00:32:44que Laurent Wauquiez, le trio
00:32:46qu'on voit depuis trois jours,
00:32:48commet une erreur.
00:32:50Autant il était absurde
00:32:52de dissoudre la droite dans le macronisme
00:32:54lorsqu'il était fort,
00:32:56autant là, il y a une opportunité
00:32:58formidable avec un président
00:33:00faible pour faire passer
00:33:02ce à quoi la droite républicaine
00:33:04tient plus que tout
00:33:06le point régalien
00:33:08qui serait largement approuvé
00:33:10par l'ERN.
00:33:12On va prendre la direction de l'Elysée,
00:33:14puis je vous donnerai la parole
00:33:16aux uns et aux autres.
00:33:18On va retrouver Thomas Bonnet
00:33:20et Pierre-François Altermat.
00:33:22On ne change pas l'équipe,
00:33:24on ne change pas le décor.
00:33:26Et on a une pensée pour vous.
00:33:28Est-ce que vous avez quelque chose
00:33:30de très concret à nous raconter aujourd'hui ?
00:33:32Puisque, Elodie l'a dit, c'est le tour
00:33:34de Laurent Wauquiez, d'Annie Gennevard
00:33:36et de Bruno Retailleau.
00:33:38Ils sont en train de rencontrer le Président
00:33:40au moment où on se parle ?
00:33:42Oui, absolument.
00:33:44Thierry, avec cette question,
00:33:46que peuvent-ils se dire aujourd'hui
00:33:48qu'ils ne se soient pas déjà dit vendredi ?
00:33:50Ils avaient déjà été reçus par le Président de la République.
00:33:52A l'époque, c'était pour écarter
00:33:54l'hypothèse de Lucie Castex.
00:33:56Ils vont parler plutôt d'application
00:33:58d'un éventuel programme.
00:34:00Jusqu'à quel point la droite est prête
00:34:02à s'impliquer dans une éventuelle
00:34:04coalition, dans l'application,
00:34:06dans le vote de certains textes.
00:34:08C'est parmi les questions
00:34:10qui se posent aujourd'hui.
00:34:12Les questions d'ailleurs que l'on pourra certainement poser
00:34:14à Laurent Wauquiez, qui devrait normalement
00:34:16se présenter devant la presse à l'issue de cet entretien
00:34:18avec le Président de la République.
00:34:20Ce sont les seules consultations
00:34:22officielles aujourd'hui pour
00:34:24le chef de l'État, dont la journée va être
00:34:26largement consacrée d'abord à
00:34:28l'ouverture des Jeux Paralympiques.
00:34:30La cérémonie aura lieu ce soir et toute une série
00:34:32d'entretiens bilatéraux
00:34:34déjeunera par exemple ce midi avec le Président
00:34:36allemand. Et puis demain,
00:34:38avant de s'envoler pour la Serbie où il est
00:34:40attendu pour une visite d'État, il recevra
00:34:42d'autres personnalités et c'est
00:34:44très intéressant. Il recevra
00:34:46notamment Renaud Muselier ou encore
00:34:48David Lissnard, le Président de l'Association
00:34:50des maires de France.
00:34:52Mais aussi Carole Delga
00:34:54et c'est la première personnalité de gauche
00:34:56qui va donc rencontrer le Président
00:34:58de la République depuis qu'il a écarté l'hypothèse
00:35:00Lucie Castex. Carole Delga dont on sait
00:35:02qu'elle tient une ligne plutôt
00:35:04d'indépendance vis-à-vis de la France
00:35:06Insoumise pour le Parti Socialiste
00:35:08et dont le nom revient aussi d'ailleurs assez régulièrement
00:35:10parmi les premiers ministrables
00:35:12éventuels. Bref, les consultations
00:35:14vont se poursuivre donc au moins
00:35:16jusqu'à demain. Reste à savoir
00:35:18maintenant si le Président de la République
00:35:20pourra trouver un nom
00:35:22pour Matignon d'ici la fin de la semaine.
00:35:24C'est l'échéance qui circule aussi
00:35:26dans son entourage.
00:35:28Merci pour ces précisions, si vous avez des informations
00:35:30comme hier, même slogan
00:35:32nous sommes ouverts jusqu'à 14h à Midi News
00:35:34donc si vous avez la moindre
00:35:36information je suis évidemment preneur.
00:35:38On termine le tour de table et puis
00:35:40le petit regard évidemment d'Elodie sur cette situation
00:35:42on parlera également de la gauche
00:35:44avec le PS, il y a quelques petites fissures
00:35:46c'est compliqué, enfin bon voilà.
00:35:48Moi je jette
00:35:50deux regards sur ce qui se passe. Le premier
00:35:52sont tombés dans la séance politique
00:35:54c'est qu'il est fondamental
00:35:56que ce ne soit pas
00:35:58des trotskistes
00:36:00qui soient au pouvoir
00:36:02et que l'on puisse remettre
00:36:04en selle les sociodémocrates
00:36:06qui sont pour l'instant marginalisés
00:36:08et soumis. Donc
00:36:10les choses à mon avis sont très claires
00:36:12il y a eu un congrès de tour
00:36:14il y a quand même un siècle
00:36:16Oui, non mais on est toujours
00:36:18on est toujours sûr
00:36:20là c'est un retour de l'histoire qui est quand même assez saisissant
00:36:22bon
00:36:24c'est quand même des sociodémocrates
00:36:26qui devraient quand même être
00:36:28dominants dans la dite gauche française. La vieille maison !
00:36:30Non mais la vieille maison
00:36:32Vous parlez d'un ton
00:36:34Bon et donc c'est intéressant de voir les débats
00:36:36qui a lieu alors qu'il va y avoir donc je crois que
00:36:38dans deux ou trois jours
00:36:40les journées d'été du
00:36:42parti socialiste.
00:36:44Deuxième
00:36:46petite remarque
00:36:48c'est quand Rajdhadati parle
00:36:50de faire une coalition pour être utile à la France
00:36:52mais
00:36:54quelle que signifie la formule
00:36:56être utile à la France ?
00:36:58C'est bien qu'on mette du contenu parce que pour l'instant
00:37:00On a déjà formé un gouvernement
00:37:02accessoirement. Certes mais pour quoi faire ?
00:37:04Est-ce que ça va être un gouvernement
00:37:06d'action dans une France
00:37:08endettée qui n'a plus aucune marge de manoeuvre
00:37:10où l'économie souffre
00:37:12où il y a eu un appel
00:37:14le SOS lancé par les PME
00:37:16premier employeur de France
00:37:18c'est tout ça qu'ils mettent sur la table
00:37:20l'économie
00:37:22si on veut qu'il y ait un progrès social
00:37:24il faut produire, il faut la productivité
00:37:26pour qu'il y ait de la répartition
00:37:28ça ce sont vraiment les enjeux majeurs
00:37:30et bien entendu celui de la sécurité
00:37:32comme l'illustre malheureusement ce drame
00:37:34récent survenu
00:37:36dans les armes maritimes.
00:37:38Ensuite on écoute Manuel Bompa et ensuite
00:37:40j'interroge Elodie.
00:37:42Alors dans cette médicocratie
00:37:44qui supplante la démocratie française c'est-à-dire
00:37:46pronostic vital engagé, on convoque
00:37:48tous les électeurs trois fois en un mois
00:37:50pour faire barrage et ensuite
00:37:52ces consultations qui s'apparentent réellement
00:37:54à une forme de médicamentation
00:37:56du peuple français c'est assez
00:37:58complexe
00:38:00de s'y retrouver tant en réalité
00:38:02nous ne connaissons pas finalement
00:38:04quels seront les futurs accords de partis
00:38:06pour éviter les futures censures
00:38:08au gouvernement je pense que là peu importe
00:38:10la personne, alors Philippe l'a rappelé tout à l'heure
00:38:12par rapport à l'Alliance
00:38:14et au propos de Madame Dati sur l'alternative
00:38:16vis-à-vis notamment
00:38:18des sujets régaliens
00:38:20qui sont plutôt des suggestions
00:38:22et des inquiétudes
00:38:24et même un projet
00:38:26et une action politique de droite
00:38:28qui suscite un plébiscite populaire largement
00:38:30comment dire
00:38:32indiqué et en même temps
00:38:34comment faire face
00:38:36effectivement
00:38:38aux autres inquiétudes des français
00:38:40liées au pouvoir d'achat, liées
00:38:42à l'inflation, comment rassurer
00:38:44les petites et moyennes entreprises
00:38:46qui forment quand même 50% du tissu
00:38:48économique, donc tout ça en fait
00:38:50il va falloir une conjecture entre
00:38:52les inquiétudes des français
00:38:54le fait d'assumer le régalien
00:38:56et en même temps trouver
00:38:58un premier ministère qui sera suffisamment
00:39:00consensuel pour fédérer toutes les
00:39:02susceptibilités et éviter
00:39:04toutes les motions de censure, ça va être
00:39:06je pense une tâche assez difficile
00:39:08et quant au propos de Madame Dati sur
00:39:10la gauche minoritaire
00:39:12elle a raison, je veux dire les français
00:39:14tous les sondages le prouvent encore une fois
00:39:16déjà il y a 56% d'entre nous
00:39:18qui souhaitent un premier ministre rapidement
00:39:20et en plus les idées qui sont
00:39:22incarnées, que veulent
00:39:24que les français souhaitent voir
00:39:26s'incarner, ce sont évidemment
00:39:28culturellement, économiquement
00:39:30politiquement, judiciairement
00:39:32Alors de droite ?
00:39:34Alors Elodie, au revoir Lucie Casté
00:39:36on a bien compris, on l'a raconté hier sur ce plateau
00:39:38il y a quand même néanmoins une mobilisation
00:39:40avec une date, le 7 septembre
00:39:42avec un appel
00:39:44à manifester et tout le monde
00:39:46n'est pas d'accord sur
00:39:48la stratégie, notamment l'EPS
00:39:50et on va écouter Manuel Bompard qui était l'invité politique
00:39:52du grand rendez-vous ce matin avec Florian Tardif
00:39:54et puis on en parle ensemble évidemment, on écoute Manuel Bompard
00:39:58Depuis le premier jour en fait, depuis que le nouveau
00:40:00Front Populaire a été constitué, on m'a dit
00:40:02est-ce que vous ne pensez pas que le nouveau Front Populaire
00:40:04ne va pas tenir ? Et finalement il a tenu à chacune
00:40:06des étapes, on a présenté des candidatures ensemble
00:40:08on a présenté un programme ensemble, on a présenté
00:40:10une candidate à la fonction de premier ministre
00:40:12ensemble et
00:40:14s'il peut y avoir effectivement des dissensions
00:40:16au sein du Parti Socialiste, c'est pas des
00:40:18dissensions au sein du nouveau Front Populaire
00:40:20Comprenne qui pourrait Elodie ?
00:40:22Oui, la dernière phrase
00:40:24est un peu étrange parce qu'il n'y a pas des dissensions
00:40:26au nouveau Front Populaire mais au Parti Socialiste, oui donc le Parti
00:40:28Socialiste en a effectivement, en fait il y a deux visions
00:40:30et notamment chez les socialistes, ça sera
00:40:32peut-être vrai aussi chez les communistes, ceux qui se disent
00:40:34on est alliés à la France Insoumise
00:40:36et donc nous n'irons pas au gouvernement
00:40:38quoi qu'il en soit et on censurera tout gouvernement
00:40:40et ceux, on a entendu notamment Hélène Joffroy
00:40:42qui est la maire de Vaud-en-Velin, qui explique
00:40:44qu'au contraire, et en fait qui est un peu
00:40:46l'ancienne gauche si j'ose dire, c'est-à-dire c'est elle qui dit
00:40:48mais moi je crois encore que le Parti Socialiste est un parti
00:40:50de gouvernement, est un parti qui peut
00:40:52être amené à exercer le pouvoir et donc
00:40:54il faut être responsable, mais en réalité
00:40:56ces deux lignes, que ce soit au Parti Socialiste
00:40:58chez les communistes ou chez certains écolos, en fait
00:41:00elles ont toujours existé, c'est-à-dire qu'Olivier Faure
00:41:02il est certes Premier Secrétaire mais il est relativement
00:41:04quand même bousculé
00:41:06en interne et puis juste un mot
00:41:08pour rajouter aussi sur la droite, effectivement ça peut
00:41:10sembler ironique qu'avec un peu plus d'une quarantaine de députés
00:41:12la droite soit un groupe pivot, sauf que
00:41:14en l'occurrence, pour l'instant, Laurent Wauquiez est celui qui est
00:41:16allé le plus loin, c'est-à-dire qu'en proposant
00:41:18un pacte législatif, il n'a dit pas de
00:41:20coalition gouvernementale mais texte par texte
00:41:22on est prêt à discuter, la seule petite limite
00:41:24c'est que c'est déjà ce qu'avaient promis les
00:41:26Républicains à Elisabeth Borne en
00:41:282022, ça n'a pas fonctionné, en revanche
00:41:30Laurent Wauquiez a un caractère peut-être
00:41:32un peu plus dur en tout cas
00:41:34ou peut-être de chef de groupe un peu plus qu'en avait Olivier Marlex
00:41:36et pour l'instant effectivement il tient plutôt ses troupes là-dessus
00:41:38Mais on va voir la déclaration de
00:41:40François Hollande également, puisqu'on parlait du
00:41:42Parti Socialiste, il s'est exprimé
00:41:44on va le découvrir
00:41:46sur l'écran, censurer Lucie Castex est une
00:41:48faute institutionnelle de Macron
00:41:50il y a une suite me semble-t-il
00:41:52ou pas
00:41:54ben voilà
00:41:56on pensait qu'il y avait une petite suite
00:41:58Il est très facile
00:42:00d'être président, ancien président
00:42:02je me demande pourquoi
00:42:04mais c'est Elodie répondra
00:42:06pourquoi à un certain moment
00:42:08le président
00:42:10de la République, sachant qu'il y avait
00:42:12la certitude
00:42:14de la censure
00:42:16si LFI
00:42:18était programmé au gouvernement
00:42:20n'a pas demandé
00:42:22tout simplement
00:42:24aux autres forces de gauche
00:42:26de désigner
00:42:28leur premier ministre
00:42:30alors bien il y a un moment
00:42:32où l'espèce de fidélité
00:42:34à Mme Castex
00:42:36aurait été battue en brèche
00:42:38pourquoi ne l'a-t-il pas fait ?
00:42:40C'est pas possible
00:42:42François Hollande a ajouté, s'agissant de la faute institutionnelle
00:42:44que c'était à l'Assemblée Nationale
00:42:46de censurer Mme Castex
00:42:48C'est fondamental
00:42:50dans la séparation des pouvoirs
00:42:52le premier ministre nomme
00:42:54vous ne trouverez pas trace
00:42:56dans la constitution
00:42:58d'un article évoquant
00:43:00une censure préventive
00:43:02ça n'existe pas, c'est à l'Assemblée
00:43:04de le décider
00:43:06chère Philippe, souffrez quand même
00:43:08qu'il puisse y avoir une coalition
00:43:10que cette coalition puisse se doter d'un programme
00:43:12que vous pouvez contester
00:43:14et qu'après beaucoup de difficultés
00:43:16que les autres coalitions fassent de même
00:43:18Oui mais à partir du moment
00:43:20où le président sait
00:43:22qu'un des groupes
00:43:24s'il venait au pouvoir
00:43:26serait absolument censuré
00:43:28Mais pour aller dans votre logique
00:43:30il fallait peut-être
00:43:32qu'il passe par une première censure
00:43:34que le Nouveau Front Pouvlaire
00:43:36passe par une première censure
00:43:38pour décrocher après certains sociaux libéraux
00:43:40Allez les amis, un dernier mot d'Elodie
00:43:42parce que Somaya est déjà là
00:43:44Je vais répondre du coup à la question
00:43:46que Philippe posait
00:43:48Alors d'abord quand il dit
00:43:50François Hollande c'est une faute institutionnelle
00:43:52factuellement non, en fait il n'y a pas de faute
00:43:54les institutions n'empêchent pas de faire ce que fait Emmanuel Macron
00:43:56Effectivement il y a la question de savoir
00:43:58Pourquoi il n'a pas nommé Lucie Castex
00:44:00quitte à ce qu'elle tombe
00:44:02parce qu'en ce moment il n'y a pas d'Assemblée
00:44:04donc en fait la censure serait arrivée assez tardivement
00:44:06un Premier ministre qui arrive, certes il n'y a pas d'Assemblée
00:44:08il ne peut pas faire voter de loi
00:44:10mais un certain nombre de choses peuvent passer par décret
00:44:12il aurait pu faire un certain nombre de choses
00:44:14et après effectivement l'idée de dire pourquoi on n'a pas essayé
00:44:16de trouver un autre nom, parce que c'est un bras de fer qui s'est engagé
00:44:18entre d'un côté le Nouveau Front Populaire
00:44:20qui a dit c'est elle ou rien
00:44:22et le Président qui a dit non
00:44:24c'est pour ça que ça rend l'hypothèse Lucie Castex
00:44:26qui était la seule bonne hypothèse pour eux
00:44:28et qu'il n'y a pas eu d'autres noms, d'autres négociations
00:44:30qui ont eu lieu, après il tenait absolument à se dire
00:44:32puisqu'on a décidé que c'est elle, ça sera elle ou rien
00:44:34On se dit à demain Elodie ?
00:44:36Oui on peut, non je suis en vacances
00:44:38Ah vous ne serez pas là demain, d'accord
00:44:40Désolé, à bientôt
00:44:42Si vous avez des informations n'hésitez pas
00:44:44Le pire d'être en vacances quand tout le monde est revenu
00:44:46Vous m'envoyez un petit message
00:44:48Enfin bon voilà, nous sommes preneurs, nous sommes demandeurs
00:44:50vous me connaissez
00:44:5212h47, je suis très en retard, pardonnez-moi
00:44:54Sommeil et Lébigné, on fait un nouveau tour de l'info
00:44:56A la une, la France a tué mon mari par son laxisme
00:44:58déclaration de la veuve de l'adude en commun
00:45:00tuée avant-hier
00:45:02lors d'un refus d'obtempérer
00:45:04Combien de morts avant que ses assassins ne soient punis
00:45:06a-t-elle ajouté lors d'une cérémonie d'hommage
00:45:08qui se tenait à Mandelieu-la-Napoule
00:45:10Manuel Bompard défend le nouveau front populaire
00:45:12selon le coordinateur insoumis
00:45:14l'alliance de gauche a tenu à chacune des étapes
00:45:16des dissensions existent au sein du PS
00:45:18dit-il
00:45:20mais pas de dissensions au sein du NFP
00:45:22a-t-il assuré ce matin
00:45:24au micro de Florian Tardif
00:45:26Et puis, premier bilan de la loi Immigration
00:45:28adoptée le 19 décembre dernier
00:45:30selon les chiffres du ministère de l'Intérieur
00:45:32les mesures d'éloignement d'étrangers
00:45:34en situation irrégulière
00:45:36ont progressé de 28,8%
00:45:38au premier semestre de l'année 2024
00:45:40Merci beaucoup
00:45:42Nous sommes toujours avec
00:45:44Saouina Medjameur, Général Bertrand Cavallier
00:45:46Général Olivier d'Artigolle et Fille Bilger
00:45:48On va parler de la rentrée des classes, les amis
00:45:50C'est lundi prochain, si je m'abuse
00:45:52Nous sommes avec Maxime Roper, vice-président du SNAC
00:45:54le syndicat national des lycées, collèges, écoles
00:45:56et du supérieur. Merci Maxime
00:45:58d'être avec nous. Je voulais vous avoir parce qu'on a évoqué
00:46:00hier la rentrée des classes de Nicole Belloubet
00:46:02Vous me direz un petit peu ce que vous avez pensé
00:46:04de cette rentrée des classes
00:46:06et de sa déclaration
00:46:08un budget
00:46:10sanctuarisé à minima
00:46:12Mais ce n'est pas là-dessus que j'avais envie de vous avoir
00:46:14On va parler des portables
00:46:16Elle veut prendre des mesures pour les portables
00:46:18On en a déjà parlé avec une expérimentation
00:46:20sur 200 collèges
00:46:22Il va falloir mettre des casiers, etc
00:46:24Quel est votre regard, mon cher Maxime ?
00:46:28Par rapport au téléphone portable
00:46:30mon regard
00:46:32le regard national qui est très simple
00:46:34le téléphone portable
00:46:36n'a pas sa place
00:46:38sous sa forme actuelle
00:46:40dans les établissements scolaires
00:46:42dans le sens où
00:46:44il permet d'entretenir
00:46:46tout ce qui est harcèlement, cyberharcèlement
00:46:48via l'utilisation des réseaux sociaux
00:46:50Il est parfois
00:46:52utilisé pour enregistrer
00:46:54ou filmer d'autres élèves
00:46:56parfois même des personnels
00:46:58au sein des établissements
00:47:00et surtout
00:47:02je ne vais pas revenir
00:47:04sur le caractère nocif
00:47:06d'une utilisation prolongée
00:47:08des écrans pour les élèves
00:47:10Mais voilà, toutes ces raisons font que
00:47:12effectivement
00:47:14il faut que la question du téléphone portable
00:47:16soit très sérieusement abordée
00:47:18Il y a déjà
00:47:20des règles qui existent
00:47:22notamment au niveau du collège
00:47:24quant à son utilisation
00:47:26mais il faut aller plus loin
00:47:28Maintenant
00:47:30je pense aussi qu'il faut
00:47:32responsabiliser les familles
00:47:34Quand j'entendais
00:47:36notre ministre
00:47:38parler de construire
00:47:40des casiers pour
00:47:42tous les élèves
00:47:44je suis un peu perplexe
00:47:46parce qu'on va
00:47:48dépenser des sommes folles
00:47:50pour construire des casiers
00:47:52dans des structures scolaires
00:47:54où il y a des problèmes d'isolation
00:47:56où il y a des problèmes
00:47:58de chauffage, des problèmes d'aération
00:48:00et donc on va allouer
00:48:02des sommes pour construire
00:48:04des casiers alors que je pense
00:48:06il suffirait peut-être
00:48:08de sensibiliser davantage
00:48:10les familles à la question
00:48:12du téléphone portable
00:48:14parce que l'utilisation du téléphone portable
00:48:16ne se fait pas qu'à l'école
00:48:18il se fait également dans les familles
00:48:20Ce qui m'interpelle c'est l'application
00:48:22comment on va pouvoir inciter
00:48:24les élèves à mettre, à déposer
00:48:26les portables dans les casiers
00:48:28enfin c'est une usine à gaz
00:48:30ça va devenir une usine à gaz
00:48:32ça va constituer
00:48:34une perte
00:48:36de temps importante
00:48:38pour les personnels qui devront s'occuper
00:48:40de ça et puis je rappelle quand même
00:48:42sur votre antenne que
00:48:44chaque année il y a des actes
00:48:46de violence commises contre
00:48:48les enseignants et qui ont pour point de départ
00:48:50tout simplement la confiscation du téléphone
00:48:52donc vous voyez c'est une question
00:48:54qui est quand même assez épineuse
00:48:56in fine et je ne parle même pas
00:48:58du caractère légal de la chose
00:49:00puisque c'est un bien
00:49:02personnel
00:49:04je rappelle d'ailleurs que
00:49:06un personnel de l'éducation nationale
00:49:08actuellement au moment où je vous parle
00:49:10n'a pas le droit de fouiller le sac d'un élève
00:49:12et que ses limites
00:49:14juridiques
00:49:16ses limites législatives
00:49:18constituent des obstacles
00:49:20importants dans notre quotidien
00:49:22tour de table avec mes invités
00:49:24Olivier c'est quand même une usine à gaz ça non ?
00:49:26vous imaginez l'application le matin
00:49:28en arrivant à l'école à 8h
00:49:30chaque heure faisant la queue pour déposer
00:49:32je rappelle il en sera peut-être question
00:49:34qu'il n'y aura donc pas pour cette
00:49:36rentrée une nouvelle fois
00:49:38un enseignant devant chaque élève
00:49:40et que l'éducation nationale n'est pas en capacité
00:49:42par exemple
00:49:44d'anticiper les
00:49:46congés maternités et que donc
00:49:48c'est infernal qu'il y a
00:49:50dans la conférence de presse de Nicole
00:49:52du clair obscur sur
00:49:54du brevet sous quelle
00:49:56forme est-ce qu'il faudra
00:49:58bon ça me semble en haut
00:50:00de la pile des dossiers concernant
00:50:02le portable moi je suis sensible
00:50:04à ce qui a été présenté mais
00:50:06élargissons la focale
00:50:08la place du numérique c'est pas que pour les
00:50:10ados les élèves c'est aussi pour nous
00:50:12tous c'est à dire que c'est un problème
00:50:14véritablement de société la déconnexion
00:50:16aujourd'hui je ne sais pas si nous sommes les uns les autres
00:50:18exemplaires je suis contre l'interdiction
00:50:20je suis pour qu'il y ait de l'autorité
00:50:22que la pose numérique elle soit bien sûr en classe
00:50:24là c'est l'autorité du maître
00:50:26qui doit imposer le fait que
00:50:28les portables ne sont pas sortis
00:50:30lors de l'heure des classes pour certaines
00:50:32familles je pense à des familles monoparentales
00:50:34ou etc le fait de pouvoir joindre
00:50:36son enfant sur un inter
00:50:38classe ou
00:50:40sur la fin de l'école ça peut pour certaines
00:50:42familles être quelque chose d'important
00:50:44et de nécessaire donc tout ça me
00:50:46semble poser différents problèmes et moi je me
00:50:48souviens quand j'étais étudiant j'étais surveillant
00:50:50évidemment comme beaucoup de français
00:50:52on disait pion à l'époque
00:50:54on disait pion
00:50:56et je m'imagine
00:50:58là pion dans un établissement en disant
00:51:00Olivier, Olivier D'Artigolle
00:51:02élève d'Artigolle mettez votre téléphone là
00:51:04Olivier
00:51:06élève Bertrand mettez votre téléphone là
00:51:08c'est un général
00:51:10je ne me permettrai pas non mais ça c'est un mot
00:51:12plus sérieusement moi je suis
00:51:14je ne suis pas surpris que
00:51:16un représentant
00:51:18rapidement parce que
00:51:20très rapidement pas toujours rétif
00:51:22à des mesures parce qu'ils sont rétifs à toutes les
00:51:24mesures en règle générale
00:51:26je dis
00:51:28simplement que si on veut
00:51:30mettre des casiers on met des casiers
00:51:32si on veut qu'il y ait du retour de l'autorité et ce
00:51:34ne sont pas des valeurs de droite ou de gauche parce que quand on
00:51:36dit que ce sont les valeurs de droite qui sont dominantes
00:51:38Régis Debray sur le print
00:51:40Jacques Julliard
00:51:42Malek Boutier et j'en cite d'autres
00:51:44qui ne sont pas forcément classés
00:51:46dans le paysage dit droitier
00:51:48de la politique française mais
00:51:50ce sont des mesures de bon sens
00:51:52les portables n'ont rien à faire dans la cour
00:51:54d'école donc
00:51:56mais je ne vois pas le truc dans le placard non plus
00:51:58mais dans le sac dans le cartable
00:52:00mais je pense que
00:52:02ce sont des mesures de discipline
00:52:04qui peuvent être mises
00:52:06en place aisément
00:52:08Non je ne crois pas justement mon général
00:52:10Maxime, désolé
00:52:12on n'aura pas le temps de vous relancer
00:52:14mais quelque chose me dit
00:52:16qu'on va se reparler très prochainement
00:52:18je ne sais pas pourquoi mais quelque chose me dit qu'on n'a pas fini d'aborder le dossier
00:52:20vous ne m'en voulez pas ?
00:52:22Je ne pense pas du tout
00:52:24Vous me tiendrez au courant de la construction des placards dans les établissements scolaires
00:52:26je veux que vous surveillez ça de très près
00:52:28et on s'en reparle
00:52:30Merci Maxime d'avoir accepté notre invitation c'est toujours un plaisir d'échanger
00:52:32avec vous, on marque une pause évidemment
00:52:34et on se retrouve dans quelques instants
00:52:36pour évoquer cette déclaration
00:52:38choc qu'on a
00:52:40déjà beaucoup commentée
00:52:42de l'aveuve de ce gendarme
00:52:44fauché par un chauffard
00:52:46la France a tué mon mari
00:52:48c'est ce qu'a déclaré l'aveuve de ce gendarme
00:52:50c'était ce matin
00:52:52et c'est évidemment l'actualité du jour
00:52:54à tout de suite sur Mininews
00:52:58Il est un peu plus de 13h, soyez les bienvenus
00:53:00c'est Mininews jusqu'à 14h
00:53:02merci de nous retrouver, de nous accueillir
00:53:04voici votre partie 2
00:53:06je vous présente mon équipe dans quelques instants
00:53:08à la une évidemment, journée d'hommage
00:53:10je le disais au gendarme victime d'un chauffard
00:53:12l'émotion est toujours aussi grande
00:53:14la France a tué mon mari, c'est ce qu'a déclaré l'aveuve du gendarme
00:53:16ce matin nous serons également avec
00:53:18Corentin Alonso et Olivier Gangloff
00:53:20quelques instants
00:53:22nous serons également avec Sandra Buisson
00:53:24nous ferons un point complet sur l'enquête de l'incendie
00:53:26de la synagogue de la Grande Motte
00:53:28le suspect a parlé en garde à vue
00:53:30il a agi en réaction au conflit du Proche-Orient
00:53:32entre être pro-palestinien et anti-israélien
00:53:34on fera le point complet avec Sandra Buisson
00:53:36et puis on parlera également
00:53:38du ras-le-bol des médecins
00:53:4010 syndicats de médecins
00:53:42réclament des mesures urgentes pour lutter
00:53:44contre les violences
00:53:46on sera avec Arnaud Chiche, médecin anesthésiste
00:53:48et fondateur du collectif Santé en danger
00:53:50voilà pour notre menu
00:53:52assez chargé pour cette deuxième heure
00:53:54tout de suite on fait un nouveau point, un nouveau tour de l'information
00:53:56avec Somaïa Labidi que je re-salue
00:53:58à 13h02, re-bonjour
00:54:00bonjour Thierry, bonjour à tous
00:54:02vous en parliez dans votre sommaire
00:54:04c'est la principale information de cette mi-journée
00:54:06la France a tué mon mari par son lexisme
00:54:08déclaration de la veuve de l'adulte en commun
00:54:10lors d'une cérémonie d'hommage
00:54:12à Mandelieu-la-Napoule, écoutez
00:54:16je l'affirme haut et fort
00:54:18la France a tué mon mari
00:54:20la France a tué mon mari
00:54:22le père de mes enfants
00:54:26la France a tué mon mari
00:54:28pour son insuffisance
00:54:30pour son lexisme, pourquoi ?
00:54:32pourquoi cet homme multirécidiviste
00:54:34peut-il évoluer en toute liberté ?
00:54:36quand est-ce que nos législatifs
00:54:38ouvriront réellement les yeux ?
00:54:40faut-il qu'il soit touché
00:54:42directement pour agir ?
00:54:44combien de morts
00:54:46avant que ces assassins soient vraiment punis ?
00:54:50un peu plus tôt dans la matinée
00:54:52c'est la ville de Mougins qui a rendu hommage
00:54:54à l'adulte en commun, Corentin Alonso
00:54:56après une minute de silence
00:54:58force de l'ordre, élus et habitants
00:55:00de Mougins, entonne la marseillaise
00:55:10deux jours après la mort du gendarme
00:55:12à la suite d'un refus d'obtempérer
00:55:14l'atmosphère est au recueillement
00:55:16mais tous partagent une même indignation
00:55:18les peines ne sont pas assez lourdes
00:55:20et quand elles sont appliquées
00:55:22elles sont vraiment légères
00:55:24au sein de ces peines, avec télé, avec tout
00:55:26c'est le Club Med
00:55:28on dit que c'est une histoire qui se répète
00:55:30surtout, c'est sans fin
00:55:32il n'y a pas assez de sévérité
00:55:34surtout avec le casier
00:55:36qu'il avait, c'est surprenant qu'il conduise
00:55:38tout le temps, qu'il ait encore des points
00:55:40autant sur son permis
00:55:42l'individu a été placé en garde à vue
00:55:44son casier judiciaire comporte dix condamnations
00:55:46notamment pour des infractions sur la route
00:55:48mais cela n'aura pas suffi
00:55:50pour éviter le drame
00:55:52quand cet ami
00:55:54et ce frère d'armes
00:55:56décédé
00:55:58on avait l'habitude de travailler ensemble
00:56:00il était notre devoir
00:56:02de rendre hommage à ce dernier
00:56:04et surtout sans oublier
00:56:06son épouse et ses deux enfants
00:56:08ce gendarme aura donné 13 années à la France
00:56:10au service de la sécurité routière
00:56:12la gendarmerie des Alpes-Maritimes
00:56:14a ouvert une cagnotte
00:56:16en soutien à sa femme et à ses deux enfants
00:56:18et puis on en sait un peu plus
00:56:20sur les motivations de l'homme
00:56:22qui a incendié une synagogue à la grande mode
00:56:24ce week-end
00:56:26selon nos informations
00:56:28le suspect a affirmé avoir agi en réaction
00:56:30au conflit au Proche-Orient lors de sa garde à vue
00:56:32plus de précisions dans quelques instants
00:56:34avec notre journaliste poli-justice
00:56:36Sandra Buisson et vos invités en plateau
00:56:38Thierry
00:56:40Merci beaucoup ma chère Somaïa
00:56:42et à tout à l'heure d'ici 15 minutes
00:56:44je vous présente l'équipe qui m'accompagne depuis une heure
00:56:46Général Bertrand Cavallier, Olivier Dartigolle, Philippe Bilger
00:56:48et Sandra Buisson
00:56:50on va revenir évidemment sur les suites de l'incendie
00:56:52de la synagogue dans quelques instants
00:56:54mais Somaïa vous l'a dit c'est l'actualité du jour
00:56:56on va revenir sur la colère
00:56:58la colère forte
00:57:00de l'épouse du gendarme Eric Comines
00:57:02victime d'un chauffard à Mougins
00:57:04la veuve s'est exprimée ce matin
00:57:06elle a fait passer un certain nombre de messages
00:57:08très clairs
00:57:10on voit tout cela avec Alice Sommerer
00:57:12et on en parle avec mes invités
00:57:14je l'affirme haut et fort
00:57:16la France a tué mon mari
00:57:18la France a tué mon mari
00:57:20le père de mes enfants
00:57:22c'est un cri du coeur
00:57:24qu'a lancé cette femme accablée par la peine
00:57:26lors de l'hommage rendu à Eric Comines
00:57:28son épouse a pointé du doigt la politique de la France
00:57:30responsable selon elle de ce qui est arrivé
00:57:32à son mari
00:57:34la France a tué mon mari par son insuffisance
00:57:36son racisme
00:57:38pourquoi cet homme multirécidiviste
00:57:40peut-il évoluer en toute liberté
00:57:42quand est-ce que nos législatifs
00:57:44ouvriront réellement les yeux
00:57:46faut-il qu'il soit touché directement
00:57:48pour agir
00:57:50combien de morts
00:57:52avant que ces assassins
00:57:54soient vraiment punis
00:57:56même si le suspect n'a pas encore été condamné
00:57:58la veuve estime que sa peine ne sera pas adaptée
00:58:00à la portée de son acte
00:58:02un acte qu'elle a qualifié d'irréparable
00:58:04quand est-ce que nos législatifs
00:58:06ouvriront réellement les yeux
00:58:08quelle est la suite pour ce meurtrier
00:58:103 repas chauds par jour
00:58:12aide sociale dans les geôles
00:58:14là où les retraités
00:58:16qui ont cotisé toute leur vie
00:58:18de leurs travailleurs
00:58:20doivent potentiellement retravailler
00:58:22pour avoir 3 repas chauds par jour
00:58:24l'individu a été placé en garde à vue
00:58:26son casier judiciaire comporte
00:58:2810 condamnations
00:58:30notamment pour des infractions sur la route
00:58:32Sabrina lorsqu'on écoute ce témoignage
00:58:34elle pointe du doigt la responsabilité
00:58:36de nos politiques très clairement
00:58:38oui notamment avec cette phrase
00:58:40cette interrogation
00:58:42pourquoi cet homme multirécidiviste
00:58:44comment cet homme multirécidiviste
00:58:46peut-il encore évoluer
00:58:48en toute liberté
00:58:50elle a tout dit en réalité
00:58:52il y a une kyrielle
00:58:54de faits de ce genre
00:58:56qui continuent et qui continueront
00:58:58qui continuera pardon
00:59:00à se produire sur notre sol
00:59:02comment ne pas comprendre la colère
00:59:04de cette femme
00:59:06de ne pas comprendre l'accusation
00:59:08qu'elle porte à la France
00:59:10j'estime, je ne sonde pas les reins et les coeurs
00:59:12mais qu'elle s'en prend à l'état
00:59:14notamment lorsqu'elle parle
00:59:16du soutien
00:59:18et des aides et du confort
00:59:20dont peuvent parfois bénéficier
00:59:22des personnes comparativement à ceux qui souffrent
00:59:24dans le pays donc cette injustice
00:59:26évidemment qu'on la comprend
00:59:28qu'on la partage
00:59:30la France a tué son mari
00:59:32non les français soutiennent au contraire les forces de l'ordre
00:59:34qui sont la dernière finalement
00:59:36le dernier rempart, la pierre d'achoppement
00:59:38pour sauver la société
00:59:40pour protéger les citoyens
00:59:42pour les mettre à l'abri justement
00:59:44de cette criminalité grandissante en France
00:59:46son témoignage c'est la signature
00:59:48effectivement d'un échec
00:59:50d'un échec multifactoriel
00:59:52de l'état français mais pas simplement depuis
00:59:54les mandats d'Emmanuel Macron, ça fait des années
00:59:56malheureusement que nous assistons
00:59:58à l'accroissement de la surpopulation carcérale
01:00:00aux délinquants étrangers qui n'ont rien
01:00:02à y faire pour 15 000 d'entre eux notamment
01:00:04dans nos prisons, au déficit
01:00:06malheureusement judiciaire en matière
01:00:08d'application des peines
01:00:10à une politique migratoire qui semble
01:00:12peut-être se maîtriser avec la loi mais qui
01:00:14malheureusement est présente
01:00:16et n'est pas suffisamment maîtrisée
01:00:18je pense dans le
01:00:20ressenti de nombreux, de millions de français
01:00:22donc ce sont toutes ces questions
01:00:24qu'il va falloir mettre sur la table
01:00:26afin d'éviter un prochain drame
01:00:28et continuer
01:00:30à pleurer la perte
01:00:32de l'un des nôtres encore une fois
01:00:34parce que quelqu'un qui aurait dû se voir
01:00:36retirer son permis après 10
01:00:38condamnations a tué
01:00:40un représentant des forces de l'ordre
01:00:42c'est plus aux armes citoyens, c'est aux larmes
01:00:44citoyens et je comprends tout à fait
01:00:46cette colère
01:00:48de cette femme parce que nous sommes des
01:00:50millions à la comprendre en réalité
01:00:52Olivier, l'émotion est immense
01:00:54en France évidemment et notamment chez les gendarmes et
01:00:56les policiers confrontés et je parle sous le gouverne évidemment
01:00:58de notre ami Bertrand Cavallier
01:01:00mais cette phrase
01:01:02va être commentée, c'est ce que nous faisons
01:01:04mais je pense qu'elle va avoir
01:01:06des répercussions cette phrase
01:01:08Une phrase de choc, une phrase électro-choc parce que
01:01:10parce qu'elle vient après
01:01:12beaucoup d'autres événements
01:01:14à la fois sur
01:01:16deux actualités brûlantes
01:01:18au cours de l'été
01:01:20sur le débat
01:01:22sur les homicides routiers et la question
01:01:24de l'immigration parce qu'on a deux sujets et c'est là où
01:01:26c'est difficile et moi je reprends en première partie
01:01:28des missions
01:01:30tout ce qui a été dit par le général
01:01:32mais je pose deux questions
01:01:34et c'est difficile de faire dans ce temps
01:01:36d'émotion mais il faut quand même les instruire
01:01:38d'abord un, il était en possession
01:01:40d'un permis de conduire valide
01:01:42nous sommes d'accord ?
01:01:44Oui parce que le dernier fait routier
01:01:46qui lui a été reproché c'est l'année dernière
01:01:48une conduite alcoolisée
01:01:50et on ne
01:01:52sait pas
01:01:54combien de points lui ont été retirés
01:01:56mais son permis est encore valide
01:01:58et rien ne dit
01:02:00que par le passé
01:02:02lorsqu'il a fait d'autres délits routiers
01:02:04son permis ne lui a pas été retiré
01:02:06deuxième chose
01:02:08sur le plan légal
01:02:10aucune de ces condamnations
01:02:12dans le cadre juridique
01:02:14du moment
01:02:16où elles ont été prononcées
01:02:18ne pouvait engager
01:02:20une mesure d'expulsion
01:02:22ça n'était pas possible
01:02:24à l'époque
01:02:26c'est tout simplement pour dire ça
01:02:28et sans rien enlever
01:02:30à l'émotion légitime
01:02:32parce qu'elle pousse un Christ dedans
01:02:34et on se met à sa place évidemment
01:02:36donc ça pose deux questions
01:02:38la question de la délinquance routière
01:02:40qui est une question très vaste
01:02:42et qu'on évoque très largement
01:02:44ici à juste raison
01:02:46et l'autre question c'est
01:02:48est-ce que le durcissement de la loi
01:02:50aura vertu pédagogique
01:02:52c'est-à-dire est-ce que des personnes
01:02:54sachant que la loi a été
01:02:56durcie feront davantage
01:02:58attention sur leur comportement
01:03:00j'ai des doutes là-dessus
01:03:02sur la vertu pédagogique
01:03:04Philippe, je ne dis pas qu'il ne fallait pas remplacer la loi
01:03:06je rejoins ce qu'a dit
01:03:08Olivier à l'instant
01:03:10c'est-à-dire que
01:03:12une situation peut indigner
01:03:14légitimement
01:03:16toucher, émouvoir
01:03:18et en même temps
01:03:20je reprends ce que j'ai dit tout à l'heure
01:03:22les dispositifs
01:03:24actuels sont
01:03:26évidemment à réformer
01:03:28c'est ça le gros problème
01:03:30et je serais
01:03:32curieux de voir
01:03:34le détail du passé judiciaire
01:03:36de ce Cap Verdien
01:03:38pour examiner si à aucun
01:03:40moment il n'y a eu des défaillances
01:03:42ou des erreurs, mais aujourd'hui
01:03:44il faut considérer
01:03:46et là peut-être
01:03:48elle a parfaitement
01:03:50expliqué ce qu'elle entendait
01:03:52par la France
01:03:54est coupable lorsqu'elle a dit
01:03:56la France a été insuffisante
01:03:58et d'une certaine manière
01:04:00ça je l'admets totalement
01:04:04je crois qu'on est confronté
01:04:06partant de ce fait, de ce drame
01:04:08je crois qu'on est confronté
01:04:10phénomène assez complexe
01:04:12de pathologie idéologique
01:04:14avec un penchant structurel des élites
01:04:16pour la lâcher
01:04:18ça fait 40 ans que ça dure
01:04:20je l'ai vécu sur le terrain
01:04:22tout cela n'est pas nouveau
01:04:24sauf qu'aujourd'hui on touche le fond
01:04:26et la douleur de cette femme
01:04:28elle est révélatrice
01:04:30d'une interrogation majeure
01:04:32des français et des françaises
01:04:34sur cette question fondamentale qui est la sécurité
01:04:36moi je me souviens du discours de Villepin
01:04:38d'octobre 1997, monsieur
01:04:40Lionel Jospin
01:04:42il disait la sécurité des français
01:04:44c'est la tête, la priorité
01:04:46il faut reconnaître l'insécurité
01:04:48une insécurité qui croit depuis les années 60
01:04:50qu'on fait, alors on a soi-disant
01:04:52un peu durci les lois
01:04:54mais dans le concret
01:04:56et je prends par exemple
01:04:58le quotidien d'un gendarme ou du policier
01:05:00qui part en service avec cette angoisse
01:05:02de se retrouver dans des situations où il devra faire usage
01:05:04des armes, usage des armes
01:05:06qui est très contraint aujourd'hui
01:05:08dans l'article 435-1
01:05:10du code de la sécurité intérieure
01:05:12on a cessé de diminuer leurs prérogatives
01:05:16et donc on s'étonne aujourd'hui
01:05:18que c'est le délinquant, c'est le criminel
01:05:20qui a pris le dessus, ce sont des quartiers entiers
01:05:22qui échappent, il faut le dire objectivement
01:05:24à la loi de la république, ce sont des cartels
01:05:26qui sont en train de s'imposer
01:05:28dans des états, on est dans une société
01:05:30qui est à la croisée des chemins aujourd'hui
01:05:32que va-t-on faire, c'est pour ça que
01:05:34quand on parle de coalition, je le disais tout à l'heure
01:05:36de jeu politique, comment va-t-on répondre
01:05:38à la détresse en matière de sécurité
01:05:40comme à la détresse sociale au demeurant
01:05:42on est aujourd'hui confronté
01:05:44à une situation
01:05:46qui si elle n'est pas prise en compte
01:05:48objectivement, va nous conduire
01:05:50au chaos, le chaos s'installe
01:05:52dans ce pays, regardez la grande motte
01:05:54on en parlait tout à l'heure
01:05:56le lendemain
01:05:58une Range Rover 80 cagoulé
01:06:00mitraillage à la 762
01:06:02à la Kalachnikov
01:06:04qui se généralise
01:06:06et à côté de ça, on a encore des intellectuels
01:06:08qui font preuve
01:06:10qu'ils sont dans des discours
01:06:12totalement décalés
01:06:14on vous sent révolté
01:06:16je suis révolté parce que j'écoute
01:06:18je suis encore au contact, j'ai vécu cette vie là
01:06:20mais
01:06:22c'est aujourd'hui
01:06:24malheureusement
01:06:26un résultat qui est celui de la lâcheté
01:06:28de 40 ans
01:06:30je cite un exemple, quand j'étais sur le terrain
01:06:32dans les années 90
01:06:34j'étais souvent sur le terrain
01:06:36sur la question des refus d'obtempérer
01:06:38la majorité des magistrats
01:06:40banalisait cela, ils ne prenaient pas conscience
01:06:42à tel point qu'un jour j'ai mis un magistrat
01:06:44sur le terrain, je lui ai demandé
01:06:46venez, prenez la lampe, faites la régulation
01:06:48quand un véhicule fonce dessus, comment allez-vous qualifier les faits ?
01:06:50bon, il faut revenir
01:06:52à la réalité même aujourd'hui des choses
01:06:54et cette réalité, elle est tragique, elle est très dure
01:06:56il est 13h15
01:06:58on fait un nouveau tour d'info avec
01:07:00Somaïa Labidi
01:07:02en ce moment avec vos invités
01:07:04la France a tué mon mari par son laxisme
01:07:06déclaration de la veuve de l'adulte d'Anconine
01:07:08tuée avant-hier lors d'un refus d'obtempérer
01:07:10combien de morts avant que ces assassins
01:07:12ne soient punis a-t-elle ajouté
01:07:14lors d'une cérémonie d'hommage à Mandelieu-la-Napoule
01:07:16on n'en sait plus
01:07:18sur les motivations de l'homme qui a incendié
01:07:20une synagogue à la grande mode ce week-end
01:07:22selon nos informations, le suspect
01:07:24a affirmé avoir agi en réaction
01:07:26au conflit au Proche-Orient lors de sa garde à vue
01:07:28et puis, Manuel Bompard
01:07:30défend le nouveau front populaire
01:07:32selon le coordinateur insoumis
01:07:34l'alliance de gauche a tenu à chacune des étapes
01:07:36des dissensions existent au sein du PS
01:07:38dit-il, mais pas de dissensions
01:07:40au sein du NFP a-t-il assuré
01:07:42au micro de Florian Tardif ce matin
01:07:44merci beaucoup Somaïa
01:07:46on va retrouver Sandra Buisson dans quelques instants
01:07:48mais on va faire un petit pas de côté puisqu'on va retrouver
01:07:50Tom Abonnet et Pierre-François Altermat
01:07:52j'avais dit à Tom Abonnet s'il se passe quelque chose
01:07:54tu nous recontactes
01:07:56c'est ce qu'il fait, Laurent Wauquiez
01:07:58et Annie Gennevard et Bruno Rotaillot
01:08:00ont rencontré Emmanuel Macron
01:08:02bilan des courses, j'ai l'impression
01:08:04qu'il y a de la déception me semble-t-il
01:08:06Thomas, racontez-moi un petit peu ce qu'a déclaré
01:08:08Laurent Wauquiez
01:08:10Bruno Rotaillot et Annie Gennevard
01:08:12à la sortie de leur entretien avec le Président de la République
01:08:18... a indiqué devant
01:08:20les caméras qu'il avait trouvé que cet entretien
01:08:22avait été décevant
01:08:24pour prendre son terme, aucune position
01:08:26nouvelle du Président de la République
01:08:28pas de vision, pas de projet
01:08:30structuré déplore le Président
01:08:32du groupe de la droite républicaine
01:08:34à l'Assemblée Nationale
01:08:36il demande en réalité au Président de la République
01:08:38de s'engager sur les
01:08:40priorités, les mesures qui ont été
01:08:42présentées par Laurent Wauquiez dans le cadre
01:08:44du pacte législatif autour notamment
01:08:46de thématiques comme la sécurité
01:08:48ou encore la revalorisation de la valeur
01:08:50travail, il estime aussi
01:08:52qu'Emmanuel Macron doit nommer un Premier
01:08:54ministre sans procrastiner
01:08:56pour prendre là encore son expression
01:08:58on a compris aussi dans les
01:09:00propos à la fois d'Annie Gennevard et de Bruno Rotaillot
01:09:02que la droite était
01:09:04prête à s'engager, à travailler
01:09:06avec le futur gouvernement
01:09:08sur justement ces thématiques
01:09:10sur ces priorités mais ils ne veulent pas
01:09:12disent-ils le retour du
01:09:14en même temps cher au Président
01:09:16de la République Bruno Rotaillot
01:09:18qui a d'ailleurs rappelé la gravité
01:09:20de la situation notamment
01:09:22du point de vue budgétaire
01:09:24donc voilà pour ces consultations
01:09:26les seules à ce stade prévues
01:09:28pour la journée aujourd'hui pour Emmanuel Macron
01:09:30qui va plutôt se focaliser maintenant sur
01:09:32la cérémonie des Jeux Paralympiques
01:09:34et puis je vous rappelle demain d'autres consultations prévues
01:09:36pour le chef de l'Etat Renaud Muselier
01:09:38David Lysnard ou encore
01:09:40Carole Delga qui sera la première personnalité
01:09:42de gauche à être reçue
01:09:44par le chef de l'Etat depuis qu'il a écarté
01:09:46l'option Lucie Castex. Je vous dis à demain
01:09:48alors Thomas Bonnet, même heure
01:09:50même lieu, même rendez-vous
01:09:52probablement
01:09:54écoutez on essaiera d'aller voir un petit peu plus clair
01:09:56d'ici demain. Merci, bon courage
01:09:58et bon courage à Pierre-François Alterman
01:10:00qui vous accompagne. Réaction rapide avant
01:10:02d'évoquer l'enquête
01:10:04de la Grande Motte avec Sandra
01:10:06Donc il ne se passera rien
01:10:08aujourd'hui
01:10:10cérémonie d'ouverture des Jeux Paralympiques
01:10:12ce soir. Demain
01:10:14le Président s'en va
01:10:16pour deux jours en Serbie. Tout va donc être
01:10:18renvoyé au week-end prochain
01:10:20au début de semaine prochaine
01:10:22avec toujours
01:10:24une inconnue sur le profil pour Matignon
01:10:26Je trouve que Laurent
01:10:28Wauquiez a plusieurs
01:10:30reprises n'a pas sauté l'obstacle
01:10:32avant. Là, d'une
01:10:34certaine manière, il continue
01:10:36Je veux dire, on dirait
01:10:38que c'est au Président de la République
01:10:40qui est en position de
01:10:42faiblesse qui démande
01:10:44d'imposer sa loi
01:10:46Mais qu'est-ce qui interdirait
01:10:48à la droite dite républicaine
01:10:50d'accepter de
01:10:52participer directement à un
01:10:54gouvernement où, évidemment,
01:10:56elle pourrait imposer
01:10:58je dirais, ses idées-forces
01:11:00Là, je ne comprends pas
01:11:02Et là, il y a de la déception, on a bien compris
01:11:04Sandra Buisson
01:11:06est avec nous
01:11:08On va évoquer l'essuie de l'affaire
01:11:10de l'incendie de la Synagogue de la Grande Motte
01:11:12L'émotion est toujours aussi importante
01:11:14Sandra, je le disais hier
01:11:16un millier de personnes se sont réunies hier soir
01:11:18à Montpellier, de nombreux élus et représentants
01:11:20de plusieurs religions étaient présents
01:11:22et l'auteur présumé, en garde à vue
01:11:24a parlé, et on en sait un petit peu plus
01:11:26sur ses motivations. Sandra, c'est pour ça que je voulais que vous soyez là
01:11:28Alors, le suspect, en garde à vue
01:11:30devant les enquêteurs, a donc reconnu
01:11:32les faits. Il a confirmé qu'il a agi
01:11:34en réaction au conflit
01:11:36au Proche-Orient, parce qu'il dit qu'il est
01:11:38anti-Israël
01:11:40et pro-palestinien
01:11:42D'ailleurs, des signes de sa radicalisation
01:11:44et de son aversion
01:11:46pour les juifs ont été retrouvés
01:11:48dans son environnement numérique
01:11:50et selon des sources proches du dossier
01:11:52que nous avons pu contacter, il a affirmé qu'il voulait
01:11:54uniquement déclencher un incendie
01:11:56et non tuer des gens
01:11:58Les investigations confirment
01:12:00qu'il est bien passé à l'acte seul ce jour-là
01:12:02et qu'il s'est probablement radicalisé seul
01:12:04alors qu'en concernant les deux autres
01:12:06hommes encore en garde à vue
01:12:08l'un des deux est un membre de son entourage
01:12:10suspecté d'être celui qu'il a ramené
01:12:12après les faits à Nîmes
01:12:14La question est de savoir si cet homme
01:12:16savait ce que le principal suspect
01:12:18venait de faire
01:12:20L'autre homme en garde à vue, lui est également suspecté
01:12:22d'avoir pu lui apporter une aide
01:12:24logistique. C'est un individu qui lui-même
01:12:26est radicalisé et qui héberge
01:12:28sous ce vent le suspect principal
01:12:30Merci pour ces dernières précisions
01:12:32Ma chère Sandra, à la réaction
01:12:34Bertrand Cavalier
01:12:36Sur cette affaire
01:12:38Je crois
01:12:40qu'il faut partir du particulier
01:12:42pour aller au général. Comment se fait-il
01:12:44qu'un tel individu
01:12:46agisse ainsi
01:12:48Algérien, vivant
01:12:50en France. Pourquoi ?
01:12:52Quels sont les ressorts idéologiques
01:12:54qui expliquent cela ?
01:12:56Et là, il faut oser poser
01:12:58certaines questions sur
01:13:00notamment le conditionnement des Algériens
01:13:02par rapport à Israël
01:13:04par rapport à la dite cause palestinienne
01:13:06le rapport également de l'islam
01:13:08au judaïsme. Si le christianisme a fait
01:13:10son mea culpa
01:13:12avec le voyage de Jean-Paul II à Jérusalem
01:13:14parce que le christianisme
01:13:16a porté notamment le catholicisme
01:13:18a été porteur d'un antisémitisme objectif
01:13:20pendant des siècles
01:13:22l'islam
01:13:24n'a pas fait ce
01:13:26je dirais c'est déjà l'amento
01:13:28et donc c'est tous ces éléments qui expliquent
01:13:30qu'aujourd'hui des jeunes culturellement
01:13:32idéologiquement sont dans
01:13:34cette haine
01:13:36qui se propage dans les lycées
01:13:38qui devient un fait général. D'ailleurs la DGSI
01:13:40la direction générale de la sécurité intérieure a été très claire
01:13:42dans ses rapports. Nous sommes
01:13:44confrontés aujourd'hui à cet
01:13:46antisémitisme non résiduel mais structurel
01:13:48qui est dominant
01:13:50dans une partie des populations
01:13:52d'origine
01:13:54immigrée
01:13:56donc
01:13:58là ce ne sont pas que des simples
01:14:00mesures sécuritaires qui vont
01:14:02changer les choses
01:14:04il faut vraiment hausser le débat
01:14:06ça renvoie également à la laïcité
01:14:08ça renvoie également à un combat
01:14:10qui doit être mené sans concession
01:14:12dans l'éducation
01:14:14je rappelle qu'il y a quand même eu deux commissions
01:14:16du Sénat qui sont intéressées
01:14:18dont celle-là c'était
01:14:20permettre le retour de la république à l'école
01:14:22si je ne me trompe pas
01:14:24le rapport était ainsi intitulé
01:14:26qui faisait état de lieu avec des personnes éminentes
01:14:28dont monsieur Chevènement
01:14:30qui avait proposé
01:14:32notamment que l'on enseigna
01:14:34l'histoire des religions en terminale
01:14:36au travers d'une approche critique
01:14:38rationnelle
01:14:40donc
01:14:42le véritable combat doit se mener là
01:14:44et je dirais que
01:14:46se pose aussi la question fondamentale
01:14:48de l'accueil massif d'immigrés
01:14:50aujourd'hui qui viennent
01:14:52pour partie d'Afrique du Nord ou d'Afrique
01:14:54subsaharienne
01:14:56qui sont à l'opposé aux antipodes de nos
01:14:58valeurs, de nos idées
01:15:00et nous sommes dans une situation de saturation
01:15:02où il est quasiment maintenant impossible
01:15:04de pouvoir
01:15:06les acculturer
01:15:08leur permettre d'épouser
01:15:10nos idées, nos valeurs
01:15:12donc le combat civilisationnel
01:15:14il faut aussi oser
01:15:16l'aborder. On va marquer une pause
01:15:18et on parlera de la loi immigration
01:15:20juste après justement
01:15:22et vous aurez le loisir de débattre
01:15:24à tout de suite, on se retrouve dans quelques instants
01:15:29Il est 13h28
01:15:31c'est la dernière ligne droite pour Mininews
01:15:33je vous présente mon équipe du mercredi
01:15:35d'habitude je vous appelle les mercredistes
01:15:37mais comme toute l'équipe n'est pas
01:15:39donc j'ai pas dit mercrediste
01:15:41c'est un statut très particulier
01:15:43j'ai bien compris. Allez on fait
01:15:45un tour de l'info avec Soma et Davidique, salut
01:15:47A la une, la droite républicaine déplore
01:15:49un entretien décevant
01:15:51déclaration de Laurent Wauquiez à l'issue du
01:15:53deuxième round de consultation menée par le
01:15:55chef de l'Etat, poursuite des consultations
01:15:57dès demain avec la présidente de région
01:15:59de France, Carole Delga et son président délégué
01:16:01Renaud Muselier
01:16:03Censurer Lucie Castet, c'est une faute
01:16:05institutionnelle, déclaration de
01:16:07François Hollande dans les colonnes du Point
01:16:09entretien durant lequel l'ancien président
01:16:11défend une gauche réformiste, libérée
01:16:13de ses démons radicaux
01:16:15et puis bonne nouvelle pour les automobilistes
01:16:17le prix moyen des carburants en France
01:16:19continue sa baisse, le gazole
01:16:21atteint même son prix le plus bas depuis
01:16:232022, une baisse qui s'explique par la chute
01:16:25des cours de pétrole
01:16:27Merci Somaïa, et à dans
01:16:2915 minutes, allez à tout à l'heure
01:16:31Toujours avec moi pour cette dernière
01:16:33demi-heure, Sabrina Medjamer, général Bertrand
01:16:35Cavalier, Olivier Dardigolle et Philippe
01:16:37Bilger, beaucoup de sujets ce
01:16:39mercredi, une actualité lourde et chargée
01:16:41on va parler de la loi immigration si
01:16:43vous le voulez bien, 8 au QTF
01:16:45sur 10 ne sont pas exécutés
01:16:478 sur 10 ne sont pas
01:16:49exécutés, c'est ce que révèle une note des
01:16:51services du ministère de l'Intérieur, on est donc
01:16:53loin effectivement des 100%
01:16:55promis par Emmanuel Macron en 2019
01:16:57on voit tout cela avec Augustin Denadieu
01:16:59et je vous attends sur le sujet juste après
01:17:03Adoptée le 19 décembre dernier
01:17:05par les députés, la loi immigration
01:17:07devait permettre d'expulser plus facilement
01:17:09les étrangers délinquants selon Gérald
01:17:11Darmanin. Dans les chiffres
01:17:13la promesse semble être tenue, les
01:17:15mesures d'éloignement d'étrangers en situation
01:17:17irrégulière ont progressé de 28,8%
01:17:19au premier semestre
01:17:21de l'année 2024
01:17:23Non seulement on exécute mieux les
01:17:25OQTF, mais en plus
01:17:27on ratisse plus large
01:17:29on peut désormais prendre
01:17:31des OQTF ou prendre
01:17:33des mesures d'expulsion
01:17:35contre des étrangers qui précédemment
01:17:37étaient protégés contre toute
01:17:39mesure d'éloignement. Selon la note des services
01:17:41du ministère de l'Intérieur que nous avons pu
01:17:43consulter, 1956
01:17:45étrangers connus pour trouble à l'ordre public
01:17:47ont été expulsés au premier semestre
01:17:49de l'année 23, ils étaient
01:17:512514 en 2024
01:17:53sur la même période. Concernant les
01:17:55étrangers délinquants en situation régulière
01:17:571483 d'entre eux
01:17:59ont pu être éloignés grâce à la levée
01:18:01de certains freins à l'expulsion
01:18:03Les deux freins les plus significatifs
01:18:05concernent, qui ont été levés
01:18:07concernent les étrangers
01:18:09mariés avec un ressortissant
01:18:11ou une ressortissante française
01:18:13le deuxième type de protection
01:18:15qui a été supprimé
01:18:17ou très largement levé
01:18:19concernait des étrangers
01:18:21arrivés en France avant un certain âge
01:18:23Selon le ministère de l'Intérieur
01:18:25près d'un tiers des retraits de titres
01:18:27de séjour pour le motif d'ordre public
01:18:29sont dus à des violences physiques
01:18:31et 28% pour des actes de rébellion
01:18:33ou d'outrage.
01:18:35Bertrand Cavallier, donc bilan
01:18:37je dirais en demi-teinte
01:18:39vous faites la même
01:18:41lecture ?
01:18:43On peut se féliciter qu'il y ait
01:18:45une évolution positive
01:18:47mais c'est l'arbre qui cache la forêt
01:18:49la situation
01:18:51elle est celle que l'on connait
01:18:53c'est-à-dire que d'abord il y a une migration
01:18:55massive qui rentre en France
01:18:57vous allez dans le Pas-de-Calais
01:18:59comment se fait-il ? Alors on essaie de bloquer
01:19:01pour qu'il n'aille pas en Grande-Bretagne
01:19:03mais comment se fait-il qu'il puisse traverser l'Europe ?
01:19:05On y était la semaine dernière, on avait une équipe sur place
01:19:07Sans aucune
01:19:09contrainte
01:19:11l'Union Européenne c'est un espace ouvert
01:19:13c'est pas un espace protecteur
01:19:15donc se pose encore une fois la question
01:19:17fondamentale
01:19:19et c'est pas Frontex
01:19:21c'est une structure intéressante
01:19:23mais on devrait changer complètement
01:19:25de dimension, de paradigme si on veut
01:19:27véritablement contrôler
01:19:29les flux qui vont être de plus en plus
01:19:31massifs.
01:19:33Je suis en Afrique
01:19:35très régulièrement
01:19:37où il y a une explosion démographique d'ailleurs qui est due
01:19:39notamment à la dégradation des conditions de la femme
01:19:41ça c'est un autre sujet
01:19:43qui devrait être central dans notre politique en Afrique
01:19:45donc il faut s'attendre
01:19:47à des flux massifs
01:19:49or l'Europe et notamment la France est saturée
01:19:51elle ne peut pas aller plus devant, donc déjà
01:19:53ce qui n'est pas le cas, mettre vraiment
01:19:55en place une véritable
01:19:57protection de l'espace européen.
01:19:59Deuxièmement
01:20:01il faut quand même durcir
01:20:03cette loi, cette loi n'est pas assez
01:20:05elle est encore restrictive
01:20:07le préfet Stefanini, j'ai lu d'ailleurs son ouvrage
01:20:09on ne peut que se réjouir sur le fait que
01:20:11il y a quand même des choses qui permettent
01:20:13de davantage agir, mais on est très contraints
01:20:15et je rappelle quand même que les décisions
01:20:17qui ont été prises par les hautes juridictions
01:20:19donc d'annuler le projet
01:20:21de loi qui était quand même beaucoup plus offensif
01:20:23et qui
01:20:25était fortement attendue
01:20:27par le peuple de France, au-delà
01:20:29des clivages dites de droite ou de gauche
01:20:31donc le problème il reste entier, s'agissant
01:20:33de l'immigration. Ce problème comme d'autres
01:20:35problèmes. Et dernier point, c'est que
01:20:37ce qu'il doit arriver aujourd'hui, ils doivent
01:20:39passer par une forme de, je dirais
01:20:41de prise en compte, où on doit
01:20:43s'assurer qu'ils adhèrent aux valeurs fondamentales
01:20:45à nos valeurs fondamentales
01:20:47d'égalité de la femme et de l'homme
01:20:49de laïcité, etc. Sinon
01:20:51eh bien, parce que le
01:20:53problème premier il est quand même culturel.
01:20:55Olivier, Philippe
01:20:57et Sabouinar. Le pays doit pouvoir décider
01:20:59c'est une question de souveraineté, de sa politique
01:21:01migratoire, ça c'est incontestable
01:21:03je trouve que le débat restera
01:21:05biaisé tant qu'on ne parlera pas
01:21:07des pays de départ, leur situation
01:21:09géopolitique, économique, sociale
01:21:11je pense qu'il y a de nouveau une réflexion
01:21:13à avoir sur
01:21:15les pays de départ, pourquoi
01:21:17les personnes en aussi grand nombre partent
01:21:19je suis favorable à des
01:21:21voies légales et sécuritaires
01:21:23de migration, je ne suis pas favorable
01:21:25au zéro immigration pour des raisons
01:21:27que je ne peux pas ici développer
01:21:29tout en décidant de bien sûr
01:21:31qui rentre sur le territoire, à quelles conditions
01:21:33et le cadre législatif
01:21:35c'est une chose, encore faut-il après avoir les moyens
01:21:37de faire respecter nos lois
01:21:39et là aussi on sait que des moyens dans
01:21:41toute la chaîne administrative
01:21:43de l'appareil d'Etat, des moyens
01:21:45considéraux manquent.
01:21:47Ce ne sont pas les positions du nouveau Front populaire
01:21:49Pour partie, sur les voies légales et sécurisées
01:21:51oui, sur l'examen des situations en pays de départ
01:21:53oui, sur contrôler sa
01:21:55politique migratoire aussi.
01:21:57Dans une émission
01:21:59qui lucidement
01:22:01est globalement à pousser un peu
01:22:03les choses au noir
01:22:05on ne peut que se féliciter
01:22:07de cette amélioration
01:22:09sur un double plan
01:22:11on n'a pas eu ces derniers
01:22:13mois l'occasion
01:22:15de se réjouir devant les chiffres
01:22:17et c'est d'autant plus important
01:22:19que les tragédies récentes
01:22:21ont démontré que dorénavant
01:22:23ça n'est pas seulement les situations
01:22:25irrégulières qui sont
01:22:27porteuses de tragédies et de drames
01:22:29mais des gens en
01:22:31situation régulière chez nous
01:22:33qui commettent le pire.
01:22:35Sabrina, dernier mot sur le sujet.
01:22:37Deux choses, les flux migratoires
01:22:39malheureusement nous ne pouvons pas, nous ne sommes pas
01:22:41le Danemark, nous n'avons pas fait ce qu'on appelle des
01:22:43hop-out sur les dérogations
01:22:45des traités relatives à la libre circulation
01:22:47l'espace sécurité, liberté, justice
01:22:49donc nous sommes malheureusement soumis
01:22:51à la Cour européenne des droits de l'homme
01:22:53nous sommes soumis au traité de Lisbonne, nous sommes
01:22:55soumis au traité d'Amsterdam. Le Danemark
01:22:57n'a pas pu le faire, c'est la raison pour laquelle
01:22:59les lois, parce que là du coup j'en viens à mon deuxième point
01:23:01effectivement l'intégration culturelle
01:23:03c'est fondamental. Nous vivons
01:23:05dans un pays et dans une Europe qui croit
01:23:07que les anthropologies et les idéologies
01:23:09disparaissent avec le franchissement d'une frontière
01:23:11on a parlé de ce cas
01:23:13l'algérien, il faut savoir que
01:23:15l'antisémitisme il est d'état en Algérie
01:23:17donc il ne faut pas s'étonner qu'en faisant venir des gens
01:23:19sur le territoire de pays
01:23:21où l'antisémitisme fait partie
01:23:23de la matrice ou le rapport
01:23:25entre hommes et femmes n'est pas le même qu'ici en France
01:23:27ou même en Occident, eh bien
01:23:29on s'étonne de ce qui se passe malheureusement
01:23:31sur le sol européen et je ne parle pas simplement
01:23:33de l'attentat de la synagogue
01:23:35mais tout ce qui se passe ailleurs
01:23:37notamment le viol de jeunes filles, le drame de Cologne
01:23:39etc. parce que c'est
01:23:41multifactoriel tout ça. Et pour terminer
01:23:43eh bien je pense que
01:23:45nous devrions tous réfléchir
01:23:47à comment
01:23:49enfin ce n'est même pas tous comment réfléchir
01:23:51en réalité nous sommes tous cadenassés
01:23:53nous sommes dans une nasse c'est à dire qu'à partir du moment
01:23:55où l'état n'applique pas les lois
01:23:57n'arrive pas à expulser
01:23:59n'arrive pas à mettre en oeuvre toutes ces prérogatives
01:24:01pour endiguer l'immigration
01:24:03illégale, eh bien
01:24:05nous n'en tirons pas.
01:24:07J'aimerais vous faire réagir sur les propos
01:24:09tenus par le chef d'état-major des armées
01:24:11je vous attends sur le sujet en particulier
01:24:13Bertrand, c'est Thierry
01:24:15Burckhardt qui au MEDEF
01:24:17a dit il faut se préparer
01:24:19à des temps assez durs sinon très durs
01:24:21pour l'Occident
01:24:23il dit autre chose également
01:24:25on entre résolument dans une nouvelle ère
01:24:27un Occident qui est contesté en parallèle
01:24:29la montée d'un ordre alternatif qui veut nous pousser
01:24:31dehors
01:24:33l'Occident est en danger
01:24:35Bertrand ?
01:24:37Oui l'Occident est en danger parce que
01:24:39l'Occident a quand même dominé le monde
01:24:41aujourd'hui il le dominera de moins en moins
01:24:43pour des raisons à la fois
01:24:45démographiques, économiques
01:24:47également spirituelles
01:24:49parce qu'on est dans une zone de dépression spirituelle
01:24:51c'est un des éléments aussi
01:24:53qui peut expliquer également
01:24:55la chute démographique
01:24:57l'individualisme
01:24:59le primat
01:25:01de cet humanoïde
01:25:03libéral-libertaire
01:25:05qu'évoquait Michel Glouscard en 1969
01:25:07qui était un sociologue marxiste
01:25:09donc
01:25:11on doit maintenant
01:25:13être dans ce constat
01:25:15alors c'est intéressant que
01:25:17Michel Glouscard
01:25:19c'est intéressant à plusieurs titres parce que
01:25:21la grande muette ne s'exprimait pas
01:25:23c'est pour ça que je vous soumets cette déclaration
01:25:25c'est tellement rare
01:25:27je suis depuis des années
01:25:29ses écrits
01:25:31qui ose parler, qui ose contribuer
01:25:33à la réflexion
01:25:35d'ensemble, la réflexion géopolitique
01:25:37qui est fondamentale
01:25:39donc aujourd'hui vous avez un Occident
01:25:41qui est de plus en plus affaibli
01:25:43qui a renoncé à la volonté de puissance
01:25:45l'Union Européenne c'est la volonté d'impuissance
01:25:47qu'on a mis en place
01:25:49donc
01:25:51des objectifs purement économiques
01:25:53où on a
01:25:55complètement fragilisé nos frontières
01:25:57où les budgets de la défense
01:25:59ont cessé de baisser, etc.
01:26:03où on a également fait des erreurs énormes
01:26:05dans les années 80-90
01:26:07au nom de, soit disant, de cette lutte
01:26:09contre l'URSS de favoriser l'islamisme
01:26:11parce qu'une de nos menaces fondamentales
01:26:13c'est quand même, et là on parle
01:26:15sur un plan civilisationnel
01:26:17c'est quand même cet islam radical
01:26:19mais qui a mis en place Roménie ?
01:26:21Qui a marginalisé
01:26:23des états laïcs au Proche-Orient ?
01:26:25C'est l'Occident.
01:26:27Deuxièmement, vous avez le retour des empires
01:26:29mais qui est logique
01:26:31Erdogan est sur une logique
01:26:33d'un empire ottoman
01:26:35Poutine, n'en parlons pas
01:26:37mais il a toujours écrit, etc.
01:26:39Mais il faut relire Aron
01:26:41C'est le retour de l'histoire
01:26:43N'oubliez jamais, je terminerai par là
01:26:45ce qu'il avait dit en sortant d'un déjeuner
01:26:47avec Véritable Destin
01:26:49ils ignoraient que l'histoire est tragique
01:26:51mais on revient à la tragédie
01:26:53l'histoire est faite de violence
01:26:55J'allais commencer par là où le général termine
01:26:57c'est-à-dire, au final
01:26:59Là c'est pas la France à peur, c'est l'Occident à peur
01:27:01Au final, ce n'est donc pas la fin de l'histoire
01:27:03Ce qui est intéressant
01:27:05quand la grande muette s'exprime
01:27:07c'est qu'il donne à voir, alors que nous sommes
01:27:09souvent ethnocentrés
01:27:11il donne à voir les grands mouvements
01:27:13à l'échelle mondiale
01:27:15en termes de géopolitique
01:27:17et de lutte d'influence
01:27:19de lutte d'impérialisme
01:27:21parce que c'est bien de ça dont il est question
01:27:23Mais la question
01:27:25et sur cette notion-là
01:27:27sur l'état de l'Occident
01:27:29il y a de très belles pages
01:27:31dans le dernier livre, Salman Roujdi
01:27:33Le Couteau, que Phil Bilger, je sais, a apprécié
01:27:35sur justement cet affrontement-là
01:27:37Après, la question que je me pose
01:27:39c'est en quoi l'Occident
01:27:41est aussi responsable
01:27:43de ce qui lui arrive
01:27:45Qu'est-ce qu'il a provoqué à l'échelle du monde
01:27:47quelle est sa part de responsabilité
01:27:49ça ne répond pas
01:27:51à l'ensemble de la question
01:27:53mais quelle est sa part de responsabilité
01:27:55dans les désordres du monde
01:27:57qui ont pu justement
01:27:59faire que son hégémonie est contestée
01:28:01parce qu'il y a eu des situations
01:28:03des guerres
01:28:05qui ont pu générer du chaos
01:28:07en effet des stratégies
01:28:09qui ont pu nourrir l'islamisme
01:28:11pour des calculs
01:28:13à court terme
01:28:15mais quand la bête est lâchée
01:28:17elle est lâchée et on ne peut pas
01:28:19donc c'est toute une réflexion à avoir
01:28:21sur quels sont les processus qui ont nourri ça
01:28:23Philippe et Sabouina
01:28:25quand vous voulez
01:28:27sans minimiser
01:28:29ce qu'a dit le général Burkin
01:28:31ça n'est pas, je dirais
01:28:33des considérations
01:28:35qui sont bouleversantes
01:28:37d'originalité
01:28:39même sur la mise en cause
01:28:41tout à fait lucide
01:28:43de l'occident
01:28:45et sur la banalisation du recours
01:28:47à la force
01:28:49l'important c'est que ça sort de sa bouche
01:28:51et d'une manière telle
01:28:53qu'il ne viole pas l'obligation de réserve
01:28:55ce qui me paraît intéressant
01:28:57ce qui me paraît important
01:28:59c'est tout même
01:29:01à la fois la reconnaissance
01:29:03du rôle positif de l'occident
01:29:05mais si l'occident a connu
01:29:07une faiblesse c'est peut-être
01:29:09de se croire seul dépositaire
01:29:11à un moment donné
01:29:13de la civilisation
01:29:15Très rapidement Sabouina
01:29:17parce que je voyais qu'on termine par un coup de gueule
01:29:19avec Arnaud Chiche qui est médecin anesthésiste
01:29:21et fondateur du collectif Santé en danger
01:29:23et les syndicats
01:29:25de médecins ont piqué
01:29:27un gros coup de gueule donc j'aimerais
01:29:29avoir une conversation avec lui
01:29:31Monsieur le chef d'état-major des armées
01:29:33je pense que s'il s'exprime
01:29:35c'est qu'il y a un trop-plein et que les inquiétudes
01:29:37sont largement manifestes
01:29:39et que l'occident
01:29:41se suicide d'année en année
01:29:43de génération en génération
01:29:45qu'il y a évidemment une complicité
01:29:47un collaborationnisme politique
01:29:49qui a installé des idéologies, ça c'est une évidence
01:29:51et puis il y a aussi des bouleversements
01:29:53anthropologiques
01:29:55l'anthropologie de l'homme moderne aujourd'hui
01:29:57l'individualisme, le consumérisme
01:29:59c'est la renégociation de son existence
01:30:01par rapport notamment
01:30:03à la transidentité où finalement
01:30:05toutes les normes, tous les référentiels communs
01:30:07sont bousculés
01:30:09et évidemment ce vide anthropologique
01:30:11attire les convoitises, crée
01:30:13des terreaux qui sont évidemment
01:30:15convoités par les pires idéologies
01:30:17et notamment l'islamisme et son infâme
01:30:19antisémitisme, donc il ne faut pas
01:30:21s'étonner. Allez on retrouve Arnaud Chiche
01:30:23dans quelques instants mais on fait un nouveau tour
01:30:25de l'info, un dernier tour de l'information
01:30:27dans ce mini-news avec Sommail Abidi
01:30:29C'est la principale information
01:30:31de cette mi-journée, la France a tué mon mari
01:30:33par son laxisme, déclaration
01:30:35de la veuve de l'adulte en commun
01:30:37tuée avant-hier lors d'un refus d'obtempérer
01:30:39Combien de morts avant que
01:30:41ses assassins ne soient punis, a-t-elle ajouté
01:30:43lors d'une cérémonie d'hommage à Mandelieu-Lanapoule ?
01:30:45Manuel Bompard
01:30:47défend le nouveau front populaire
01:30:49selon le coordinateur insoumis
01:30:51l'alliance de gauche
01:30:53a tenu à chacune des étapes
01:30:55des dissensions existent au sein du PS
01:30:57dit-il, mais pas de dissensions
01:30:59au sein du NFP a-t-il assuré au micro
01:31:01de Florian Tardif ce matin
01:31:03Et puis, premier bilan de la loi immigration
01:31:05adoptée le 19 décembre dernier
01:31:07selon les chiffres du ministère de l'Intérieur
01:31:09les mesures d'éloignement
01:31:11d'étrangers en situation irrégulière
01:31:13ont progressé de 28,8%
01:31:15au premier semestre de cette année
01:31:17Merci beaucoup
01:31:19Sommail Abidi de nous avoir accompagné ce matin
01:31:21on va terminer par un coup de gueule
01:31:23avec Arnaud Chiche qui est médecin anesthésiste
01:31:25et fondateur du collectif Santé en danger
01:31:27Bonjour Arnaud Chiche, je voulais absolument vous avoir
01:31:29puisque dix syndicats de médecins
01:31:31réclament des actions urgentes de la part du gouvernement
01:31:33et on se souvient qu'un médecin
01:31:35de Marseille avait été agressé
01:31:37mi-août, une généraliste qui avait
01:31:39tout simplement été frappée par deux femmes
01:31:41parce qu'elle avait refusé d'établir une ordonnance
01:31:43et là, il y a une grosse mobilisation
01:31:45je voulais terminer absolument par vous
01:31:47coup de gueule quoi
01:31:49Un coup de gueule, j'ai écouté votre débat
01:31:51le débat que vous meniez à l'instant
01:31:53sur la violence de la société
01:31:55donc le gros problème si vous voulez
01:31:57c'est qu'effectivement on a basculé
01:31:59dans une société violente
01:32:01avec des actions complètement
01:32:03folles, juste avant
01:32:05il y avait effectivement le cas du gendarme
01:32:07qui a été renversé
01:32:09les médecins n'y échappent pas, c'est-à-dire qu'en fait
01:32:11eux aussi sont victimes de violences
01:32:13alors vous voyez, il y a différents niveaux de lecture
01:32:15il y a un niveau sociétal
01:32:17il faudrait une bonne fois pour toutes
01:32:19s'attaquer à ce problème d'ultra-violence
01:32:21partout et pour tous
01:32:23et puis après, quand on zoome un peu sur les médecins
01:32:25effectivement, pour moi, il y a deux raisons principales
01:32:28il y a que si vous voulez, le système de santé
01:32:30va mal depuis des années
01:32:32que ce soit l'accès aux soins en ville ou à l'hôpital
01:32:34et en regard de ça, la réponse des politiques
01:32:36n'a jamais été très efficiente d'une part
01:32:38et d'autre part, elle est parfois culpabilisante
01:32:40parce que vous savez, dans l'esprit des Français
01:32:42ils ont beaucoup entendu ces dernières années
01:32:44que les médecins généralistes, c'étaient des nantis
01:32:46qui augmentaient leurs consultations
01:32:48qui ne voyaient pas assez de patients, etc.
01:32:50et ça, si vous voulez, ça crée, je pense
01:32:52un terreau favorable à une violence
01:32:54un peu gratuite
01:32:56malheureusement, ma collègue en a fait les frais
01:32:58et effectivement, d'où ce coup de gueule de tous ces syndicats
01:33:00Et là, vous demandez des mesures particulières
01:33:02un paquet de mesures, dites-vous
01:33:04c'est votre expression, je la reprends pour moi
01:33:06Oui, parce que, si vous voulez
01:33:08il y a un an, il y avait déjà eu des promesses
01:33:10sur des mesures à prendre
01:33:12pour éviter la violence faite aux médecins
01:33:14mais en fait, il ne s'est rien passé depuis un an
01:33:16comme souvent, pour tout ce qui concerne la santé
01:33:18de toute façon, je pars du principe
01:33:20qu'il faudrait dépolitiser complètement
01:33:22l'organisation de la santé en France
01:33:24c'est à mon avis la seule manière
01:33:26de faire des choses durables et dans le temps
01:33:28il faudrait une loi de programmation santé
01:33:30Oui, il faut une priorisation des appels des cabinets médicaux
01:33:32vers la police, parce que souvent
01:33:34dans certaines situations, on se rend compte
01:33:36qu'on a du mal à avoir les secours ou qu'ils mettent du temps à arriver
01:33:38donc il faudrait une priorisation
01:33:40qui aujourd'hui n'existe pas
01:33:42Oui, Thomas Fatome, le directeur de la CPAM
01:33:44arrête des négociations mesquines
01:33:46il a refusé, si vous voulez
01:33:48d'augmenter sérieusement
01:33:50le tarif de consultation
01:33:52augmenter le tarif de consultation des médecins, ça permettrait
01:33:54aussi d'embaucher des secrétaires
01:33:56et la présence humaine, vous le savez
01:33:58parfois, peut être dissuasive
01:34:00aujourd'hui, il y a beaucoup de médecins qui utilisent Doctolib pour le secrétariat
01:34:02ce qui, à mon avis, est une erreur fondamentale
01:34:04donc il faudrait boycotter Doctolib
01:34:06et réembaucher des secrétaires
01:34:08en plus, ce serait bon pour l'emploi
01:34:10il faut s'assurer que la justice
01:34:12elle interpelle les gens
01:34:14tout de suite avec des comparutions immédiates
01:34:16avec une sévérité de la justice qui serait
01:34:18dissuasive pour des gens qui auraient envie de mordre
01:34:20agresser, à tirer les cheveux d'un médecin
01:34:22mais c'est valable pour les pompiers, la police
01:34:24et puis c'est valable pour n'importe quel citoyen
01:34:26bien sûr, il est certain que
01:34:28le médecin de famille avait
01:34:30une entité un peu
01:34:32sacrée dans la société, vous avez bien compris
01:34:34pour toutes les raisons que je vous expose, que ce n'est plus du tout le cas
01:34:36et puis, bon, même si j'y crois
01:34:38c'est en moyennement une vraie campagne de sensibilisation
01:34:40à l'échelle nationale, ce qui participerait
01:34:42au fait d'éduquer la population
01:34:44d'éduquer les gens qui pensent qu'on peut
01:34:46taper n'importe qui dans la rue, voilà.
01:34:48Merci beaucoup Arnaud Chiche, je voulais absolument
01:34:50terminer avec votre
01:34:52témoignage, merci encore d'avoir
01:34:54témoigné médecin anesthésiste et fondateur du collectif
01:34:56Santé en danger, et pendant ce temps-là
01:34:58on n'a toujours pas de Premier Ministre, il n'y a toujours pas de gouvernement
01:35:00et les problèmes demeurent, on les entend.
01:35:02Vous avez vérifié ?
01:35:04Je mise beaucoup sur Thomas Bonnet
01:35:06je mise beaucoup sur Elodie Huchard
01:35:08et pour le moment mon portable est vide.
01:35:10Parce que vous vouliez que ça arrive à 24h ?
01:35:12Oui ! Mais ça n'arrivera pas après.
01:35:14Il y a toujours à vous ce jeune journaliste
01:35:16C'est ça, ce qui me maintient jeune.
01:35:18Comment fait-il qu'on ne tienne pas compte
01:35:20de vos désirs ?
01:35:22Je me pose la question.
01:35:24Merci en tout cas de m'avoir accompagné dans cette
01:35:26actualité lourde,
01:35:28très lourde évidemment, avec ce message
01:35:30très fort, et on l'a largement
01:35:32commenté, Nelly Denac commentera
01:35:34également cette actualité, le témoignage de la veuve
01:35:36de ce gendarme qui a été fauché
01:35:38à Mougins, je ne cesse de
01:35:40le rappeler. Merci à l'équipe qui m'a entouré pour préparer
01:35:42cette émission, c'est deux hommes d'information
01:35:44France Golf Arb, Abiba Elfinaud
01:35:46Tom Dialla, David Brunez,
01:35:48Maya Labidi et Pauline Trevzner
01:35:50Merci à la programmation, c'était Nicolas Nissime
01:35:52Merci aux équipes en régie, c'était Thibaut
01:35:54et Jérémie à la réalisation, à la vidéo
01:35:56c'était Yanis, au son c'était Yannick
01:35:58Vous pouvez donc revivre cette émission
01:36:00sur notre site cnews.fr
01:36:02Nelly Denac est en forme
01:36:04elle vous retrouve dans quelques instants
01:36:06pour 180 minutes
01:36:08et moi je vous dis bye bye et je vous donne rendez-vous
01:36:10demain même heure, la lumière sera allumée à partir de
01:36:12midi. Bonne journée sur CNews

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