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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Lundi 26 août 2024, Morandini Live, numéro 1480 sur CNews, première chaîne info de France à 10h35, bonjour et bienvenue en direct.
00:00:13Et tout d'abord, un mot pour vous dire à quel point je suis heureux de vous retrouver pour la huitième année de Morandini Live,
00:00:19huit ans que l'on se retrouve chaque matin à 10h35 et vous n'avez jamais été aussi nombreux à nous suivre.
00:00:25Pour la première fois la saison dernière, nous avons dépassé le demi-million de téléspectateurs en moyenne.
00:00:30Alors merci, on a traversé ensemble pendant huit ans des crises, des moments dramatiques, des joies, des disparitions, le Covid,
00:00:38des attentats contre la France et les Français, l'incendie de Notre-Dame, la disparition de personnalité, des élections présidentielles législatives européennes,
00:00:46l'attaque du 7 octobre contre Israël, l'élection de Biden.
00:00:49Bref, chaque matin, l'histoire s'écrit en direct ici sur CNews et nous allons continuer.
00:00:55Alors on ne sait pas ce qui va se passer cette saison mais sachez qu'on est prêts à tout affronter, à tout décrypter avec vous en direct
00:01:01dans Morandini Live avec mon équipe. On sait toujours comment ça commence mais jamais comment ça finit.
00:01:07À la une ce matin, donc on part tout de suite en direct à l'Elysée puisque Marine Le Pen et Jordan Bardella viennent tout juste d'arriver à l'Elysée.
00:01:16Ils vont être reçus par Emmanuel Macron dans le cadre des consultations pour trouver un Premier ministre.
00:01:22Le rendez-vous est prévu à 10h45 et on va vivre en direct tout cela dans un instant.
00:01:29Et ils vont sans doute répéter au Président ce qu'ils ont dit tout l'été, c'est-à-dire que le Rassemblement national,
00:01:35qui est le parti le plus puissant à l'Assemblée, votera la censure d'un gouvernement s'il y a un ministre insoumis ou écolo.
00:01:43On retournera sur place bien évidemment dès que Marine Le Pen et Jordan Bardella sortiront.
00:01:48Quant à Emmanuel Macron, il va consulter toute la journée. Voici donc son programme.
00:01:54En fin de matinée, le chef de l'État recevra les dirigeants du Rassemblement national ainsi qu'Éric Ciotti.
00:02:01Le dernier entretien de la journée aura lieu avec le Président du Sénat, Gérard Larcher.
00:02:06Selon nos informations, Emmanuel Macron pourrait prendre la parole dans la soirée de lundi à la suite de ces discussions.
00:02:12Mais de nouvelles négociations ne sont pas à exclure.
00:02:15Des mardis, elle pourrait reprendre de façon plus informelle avec par exemple des échanges téléphoniques.
00:02:21Voilà, et toute la matinée, on va garder un œil sur l'Élysée où nous serons en direct.
00:02:25Et entre politique et showbiz, nous reviendrons également sur ce dérapage de l'humoriste Michael Youn.
00:02:31Alors qu'il était en concert à Lecate ce week-end, l'humoriste Michael Youn s'est attaqué au député du Rassemblement national
00:02:38de la deuxième circonscription de Lourdes, Frédéric Falcone.
00:02:41Et il a décidé de dévoiler son numéro de téléphone portable sur grand écran en demandant au public présent
00:02:47de lui laisser un message. Le député a annoncé qu'il allait porter plainte.
00:02:52C'est très personnel. Donc ce que je vous propose, c'est que tout le monde le remercie vraiment, Frédéric.
00:03:00Est-ce que tu peux nous envoyer une autre photo ? Il pleut pas, il pleut pas, il pleut pas.
00:03:0648. Benjamin, au repas, j'ai peur que certaines personnes n'aient pas eu le temps de noter.
00:03:11C'est le 06. 65.
00:03:18Merci Frédéric !
00:03:20Il faut noter quand même que Michael Youn s'est trompé de numéro car il a donné le numéro de l'assistant parlementaire de Frédéric Falcone
00:03:26et non le sien. Frédéric Falcone sera en direct avec nous dans un instant.
00:03:31Ces nouvelles révélations glaçantes sur ce qui s'est passé à la Grande Motte puisque Gérald Darmanin a annoncé hier soir
00:03:37que l'homme qui a attaqué la synagogue attendait les fidèles avec une hachette.
00:03:42C'est la présence rapide de la police qui l'a empêché d'attaquer ses fidèles et sans doute de commettre un massacre.
00:03:48Après l'interpellation du principal suspect, l'enquête se poursuit dans l'attaque de la synagogue de la Grande Motte.
00:03:55L'individu aurait vraisemblablement reçu l'aide de complices.
00:03:59Il y a sans doute des personnes qui l'ont aidé d'une manière ou d'une autre à venir sur le site, à repartir, peut-être même à voir
00:04:04puisque c'est une synagogue assez confidentielle.
00:04:06Ça a été très bien dit, notre reportage a été enfermé.
00:04:10Et puis surtout il y a eu un drame sans doute évité, comme l'a dit hier le Premier ministre,
00:04:14puisqu'il se cache au moment où il met le feu dans cette synagogue où des gens habitent, notamment le rabbin, juste au-dessus.
00:04:19Et il attend sans doute, c'est ce qu'on imagine avec sa hachette, la sortie des personnes, il les guette.
00:04:24Et comme les gendarmes arrivent très très vite, moins de deux minutes sur place, il s'en va, il s'enfuit.
00:04:28Le mis en cause est un Algérien de 33 ans.
00:04:31En situation régulière, il est arrivé sur le territoire français en 2018, en passant par l'Espagne.
00:04:37Sur les réseaux sociaux, il partage du contenu pro-palestinien, mais était jusqu'alors inconnu des services de renseignement.
00:04:45En raison de son état de santé, et selon nos informations, le suspect n'a pas encore été entendu sur le fond par les enquêteurs.
00:04:52Au total, quatre personnes sont actuellement en garde à vue.
00:04:5748 heures après cette attaque, le traumatisme reste vif dans la communauté juive partout en France, à Marseille.
00:05:03TF1 a rencontré Aaron, il a 18 ans, et il a décidé de ne plus porter la kippa, ni de signe religieux, pour sa propre sécurité.
00:05:11Avant, je chantais beaucoup avec la kippa, avec des chaînes religieuses, etc.
00:05:15Maintenant, du coup, j'évite beaucoup, au maximum.
00:05:17C'est déjà arrivé qu'il y ait des gens qui s'arrêtent en voiture, qui me disent « sale juif » d'un coup en sortant de la synagogue.
00:05:23Toujours à Marseille, ce boucher cachère, et lui aussi constamment sur ses gardes, attentif aux moindres signes suspects.
00:05:32En Allemagne, cette fois, c'est une attaque au couteau qui a fait trois morts et huit blessés ce week-end, dont on en sait plus, là encore, ce matin, sur le suspect.
00:05:39Il a 26 ans, il est syrien, il est arrivé en Allemagne fin décembre 2022, où il bénéficie du statut de protection subsidiaire.
00:05:47C'est un statut qui est souvent accordé aux personnes fuyant un pays en guerre civile.
00:05:52Plus de 48 heures après l'attaque meurtrière au couteau sur le site de ce festival dans la ville de Solingen, dans l'ouest de l'Allemagne,
00:05:59le suspect s'est rendu aux autorités et a avoué, a précisé dans un communiqué la police locale.
00:06:04L'individu, un syrien âgé de 26 ans, est arrivé en Allemagne en 2022.
00:06:08Selon le journal Bild, il bénéficie du statut de protection subsidiaire et il n'était pas connu jusqu'à présent des services de sécurité comme extrémiste islamiste.
00:06:16L'État islamique a lui revendiqué l'attaque.
00:06:19L'auteur de l'attaque contre un rassemblement de chrétiens dans la ville allemande de Solingen hier était un soldat de l'État islamique qui a agi pour venger les musulmans en Palestine et partout ailleurs.
00:06:28Le parquet antiterroriste allemand a ouvert une enquête sur le chef d'accusation de participation à une organisation terroriste concernant le principal suspect.
00:06:36Voilà, c'est donc dans cette ambiance en Europe que vont s'ouvrir les Jeux olympiques en France.
00:06:40Et bien sûr, la sécurité est maximum pour ces paralympiques.
00:06:44France 2, hier soir.
00:06:46Un village sous haute protection, clôturé de part et d'autre et gardé par les forces de l'ordre.
00:06:52A l'intérieur, caméras de vidéosurveillance.
00:06:55Les CRS patrouillent depuis la Seine.
00:06:58Les trajets des para-athlètes sont eux aussi passés au crible.
00:07:02Et puis à Grenoble, c'est également la peur, mais cette fois parmi toute la population à cause de la guerre des dealers qui se règlent à coup de Kalachnikov.
00:07:08Les forces de l'ordre tentent de rétablir le calme.
00:07:11France 3, hier soir.
00:07:13Dans cette ville sous le feu des trafiquants où les règlements de comptes sont nombreux, les opérations de police se multiplient sur plusieurs lieux de deal.
00:07:20Les appartements fouillés, des lieux abandonnés servent de squat pour les guetteurs.
00:07:24Nous avons figé deux guetteurs.
00:07:27Les guetteurs et les vendeurs sont dans l'immeuble et se réfugient dans des appartements qui sont abandonnés, qui leur servent de base de repli et de lieu de stockage.
00:07:36Et puis dans ce zapping, un mot sur votre vie quotidienne.
00:07:39Souvenez-vous, avant les vacances, je vous parlais des pénuries de médicaments dans les pharmacies.
00:07:43Eh bien, nous y sommes tous confrontés.
00:07:45Deux mois plus tard, la situation n'a pas changé.
00:07:48Il manque toujours des milliers de boîtes de médicaments dans les pharmacies françaises.
00:07:52Arriver dans une pharmacie et repartir les mains vides risque de devenir habituel.
00:07:56Alors que les pénuries arrivent essentiellement en hiver, cet été aussi, les patients doivent faire face à un manque de médicaments au point de ne pas en trouver.
00:08:04C'est-à-dire que je souffre et que je me demande comment je vais en sortir.
00:08:08Je prends de l'hydroliprane pour compenser.
00:08:11Ça fait peur. Moi, personnellement, c'est un problème cardiaque.
00:08:15Donc à chaque fois, ça m'angoisse un peu.
00:08:19Au total, c'est plus d'une vingtaine de médicaments qui ont été déclarés en rupture de stock.
00:08:23Les médicaments qui sortent le plus fréquemment, c'est Ventoline ou Amoxicine pour enfants.
00:08:27Là, j'essaie de passer de l'Amox pour enfants.
00:08:29Et comme on voit, je n'aurai rien à proposer à mes patients.
00:08:33Pas le choix pour les pharmaciens qui doivent s'adapter et trouver une solution pour leur clientèle, ce qui parfois est impossible.
00:08:38On reçoit une ordonnance, on a la boule au ventre parce qu'on se dit mais qu'est-ce que je vais donner à mon patient sur cet ordeau ?
00:08:42Qu'est-ce que j'ai vraiment dans mon stock ? Qu'est-ce que je vais pouvoir avoir ?
00:08:45Là, on sait qu'on va faire face encore à une nouvelle crise.
00:08:48Parce que rien n'est mis en place pour nous.
00:08:50Voilà, c'est surréaliste. C'est ça la France en 2024.
00:08:53Allez, on reprend de bonnes habitudes aussi avec les tops et les flops d'audience de ce week-end.
00:08:57Et il est toujours là, on n'a pas réussi à s'en débarrasser.
00:08:59Mister Audience, S.Kévin, va-t'en !
00:09:05Vendredi soir, c'est France 2 qui a décroché la place de leader grâce à la série Capitaine Marleau
00:09:09qui reste une valeur sûre en rassemblant plus de 3 millions de personnes.
00:09:13Derrière, avec 900 000 téléspectateurs de moins, TF1 a réalisé une audience mitigée avec l'humour à la plage, le festival d'humour de Cavadams.
00:09:20Sur M6, le film C'est quoi ce papy n'a pas dépassé les 2 millions.
00:09:24Quant au gestival de France 3, la carte au trésor, il a réalisé un score timide à seulement 1,5 million.
00:09:32Samedi soir, si TF1 a été la seule chaîne à dépasser la barre des 3 millions avec The Voice Kids,
00:09:37elle a été suivie de très près par la série policière de France 3 Meurtre à Porquerolles.
00:09:41Sur France 2, c'était le dernier numéro de la saison de Fort Boyard.
00:09:44Et le gestival, qui n'est donc arrivé que troisième, a à peine dépassé les 2 millions.
00:09:49Concernant la série NCIS Los Angeles sur M6, elle reste en difficulté avec à peine plus d'un million de téléspectateurs.
00:09:58Hier soir, France 3 est arrivé petit leader avec la série Commissaire Dupin à 2,8 millions.
00:10:03Et Ferra, France 3 devance donc les films de TF1 et France 2.
00:10:06Avec 271 000 téléspectateurs de moins, le film Les Profs 2, diffusé sur la une et donc deuxième.
00:10:12France 2 et M6 sont au coude à coude, le film Opération Portugal et le magazine Capital sont à 1,8 million.
00:10:18Mister Audience est très heureux de vous retrouver pour cette nouvelle saison et vous dit à demain !
00:10:49Allez, on va partir à l'Elysée tout de suite avec cette image du perron de l'Elysée que vous allez voir.
00:10:54Puisqu'il y a quelques instants, il y a une petite dizaine de minutes, sont arrivés Marine Le Pen et Jordan Bardella.
00:11:00Philippe Ballard, que vont-ils dire au Président ?
00:11:02Ah ben on va attendre midi peut-être, j'ai le sens de la hiérarchie quand même.
00:11:05Non mais vous avez une idée du message qu'ils ont envie de faire passer.
00:11:08Bon, on n'en attend pas grand-chose, puisque quand M. Attal a envoyé un courrier au parlementaire,
00:11:12il n'en a pas envoyé au courrier aux députés, ni Réunion Nationale, ni nos alliés suétis.
00:11:17Bon, cela dit, ça ne nous empêche pas de dormir, puisque je ne vois pas ce qu'on irait faire dans cette galère.
00:11:22Je pense que Marine Le Pen et Jordan Bardella rappelleront quand même que nous avons totalisé quasiment 11 millions de voix,
00:11:29si on fait le total premier et deuxième tour, lors des dernières législatives.
00:11:33On est arrivé largement en tête au moment des européennes et on peut bien sûr déposer et faire adopter des motions de censure,
00:11:39mais que l'on vote, on l'a fait pendant deux ans, quand ça va dans l'intérêt de la France et des Français,
00:11:44des textes qui sont bons à l'Assemblée Nationale.
00:11:47Mais le message, c'est aussi de redire que s'il y a des insoumis ou des écolos dans le gouvernement, vous voterez la censure.
00:11:53Ah ben ça, c'est clair, c'est direct. Non seulement, effectivement, la France insoumise, mais les écolos.
00:11:58Parce qu'on a cette image, les écologistes, là, ils sont sympas, ils étaient dans le Larzac, vous savez, il y a 30-40 ans,
00:12:03là, ils cultivaient leurs légumes et ils élevaient des chèvres.
00:12:06Mais enfin, c'est les mêmes maintenant qui se retrouvent à balancer quand il y a des manifs avec les Black Blocs,
00:12:10des blocs de béton, des boules de pétanque sur les forces de l'ordre.
00:12:14C'est la décroissance aussi, c'est la ruine de notre agriculture.
00:12:17Donc, écologistes, LFI, c'est motion de censure directe.
00:12:19Et puis après, bon courage, il y aura peut-être une question qui sera posée à Emmanuel Macron.
00:12:23Comment compte-t-il nous sortir de ce bourbier dans lequel, lui, nous a mis, avec ses complices, de nouveaux fronts populaires ?
00:12:29Valéry Barny, vous pensez quoi de la situation ? Vous êtes d'hiver gauche.
00:12:32Ça vous donnerait, par exemple, qu'il y ait des insoumis ou des écolos au gouvernement ?
00:12:35Alors moi, j'ai un peu de mal avec tous ces partis politiques traditionnels
00:12:38qui, à chaque fois, se tirent dessus à balles réelles.
00:12:41Alors que, comme il y a un proverbe qui dit clairement, ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse,
00:12:45les partis se stigmatisent les uns et les autres au détriment de la souffrance des Français.
00:12:50Et moi, j'ai un peu un problème avec ça.
00:12:52Parce que, quoi qu'on en dise, que ce soit le Rassemblement National ou le NFP et LFI, pour le coup,
00:13:01ont été élus par le peuple et par le suffrage universel.
00:13:06Et moi, je pense qu'il faut qu'on respecte ça.
00:13:09Je vous interromps parce qu'on a vu, à l'image, pendant que vous parliez,
00:13:12Yael Brune-Pivet qui était en train de sortir du rendez-vous avec Emmanuel Macron.
00:13:16Donc les deux ont dû se croiser dans la salle d'attente.
00:13:19Marine Le Pen et Jordan Bardelac qui est arrivé il y a dix minutes.
00:13:21Évidemment, le rendez-vous n'était pas encore fini avec Yael Brune-Pivet qui vient à l'instant de sortir.
00:13:25Et vous l'avez vu sortir en direct, excusez-moi.
00:13:27Oui, pas de souci.
00:13:28Et je voulais dire que mettre le propre comme ça sur des partis politiques qui sont les partis politiques de France,
00:13:33même si on peut dire républicains ou pas.
00:13:35Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que les Insoumis se comportent bien ?
00:13:37Alors non. Moi, je pense qu'ils ne sont pas forcément...
00:13:40Il y a des fois, il y a des fuites en avant.
00:13:41Vous le savez, moi, je ne suis pas forcément adepte de...
00:13:44Mais les Insoumis au gouvernement, ça vous choque ou pas ?
00:13:46Je n'ai pas compris ce que vous me dites depuis tout à l'heure.
00:13:47Non, moi, ça ne me choque pas.
00:13:49Ça ne me choque pas parce que dans la mesure où je me dis tout simplement qu'il faut respecter les électeurs et les Français.
00:13:55Donc s'il y a des Français qui ont voté pour LFI, qui ont voté pour le Rassemblement National,
00:14:00qui ont voté pour les écolos, qui ont voté pour l'NFB,
00:14:02je pense qu'on doit respecter ça et qu'on doit...
00:14:04Malgré leur dérapage, malgré le côté antisémite de concertin chez les Insoumis.
00:14:09Je comprends, mais les dérapages doivent être condamnés par la loi.
00:14:11Et ils doivent être condamnés par la loi pénalement.
00:14:14S'ils ne sont pas condamnés par la loi, je pense que...
00:14:17Mais on peut les mettre au gouvernement.
00:14:18Moi, je pense qu'il n'y a pas de...
00:14:20Anthony Samama.
00:14:21Je crois qu'évidemment, c'est clair pour tout le monde désormais que la France Insoumise est un parti antisémite
00:14:26et que non seulement il convient de dénoncer les sorties antisémites de Jean-Luc Mélenchon et de son entourage,
00:14:32Sophia Chikirou, Thomas Portes, etc.
00:14:35Rima Hassan, évidemment.
00:14:36Mais aussi pointer du doigt les complices de cette montée en puissance de la France Insoumise.
00:14:42Lorsqu'on voit des partis qui sont des partis respectables,
00:14:45comme le Parti Socialiste, comme les écologistes, comme d'autres partis autour de...
00:14:50Dans le Nouveau Front Populaire, je pense également à Fabien Roussel et au Parti Communiste,
00:14:54soutenir cet ensemble, cette coalition qui est, on le sait, sous le joug de Jean-Luc Mélenchon.
00:15:01Ils font le jeu aussi et ils participent aussi à faire monter l'antisémitisme et à sortir de l'arc républicain.
00:15:07Donc il faut évidemment pointer du doigt Jean-Luc Mélenchon,
00:15:10mais il faut aussi pointer du doigt ceux qui sont complices de cette montée en puissance
00:15:14et notamment les propos que vous tenez d'une partie de la gauche que je trouve respectable.
00:15:18Le Parti Socialiste est un parti respectable, mais ils font le jeu de Jean-Luc Mélenchon.
00:15:22C'est un parti respectable qui ne s'associe pas avec Mélenchon.
00:15:25Vous insultez des millions d'électeurs.
00:15:28Il n'y a pas d'insulte, déjà.
00:15:30Aujourd'hui, c'est plutôt les griffes qui sont pointées du doigt par les insoumis
00:15:35que les gens qui votent insoumis.
00:15:37Je ne veux pas qu'on puisse être clair.
00:15:39J'ai beaucoup de compassion et j'apporte mon soutien complet.
00:15:43Il ne suffit pas de la compassion.
00:15:45Il faut condamner les propos antisémites qui sont tenus par certains insoumis.
00:15:49J'ai une question très simple.
00:15:52Vous savez, la compassion, les fleurs et les nounours, il y en a marre.
00:15:55Maintenant, il faut condamner.
00:15:57Où étiez-vous quand Jean-Luc Mélenchon a dit que l'antisémitisme était résiduel en France ?
00:16:02Où étiez-vous quand Thomas Porte a dit que la délégation israélienne n'était pas la bienvenue en France ?
00:16:08Où étiez-vous quand Sofia Chikirou a rendu hommage au chef militaire du Hamas
00:16:13qui a participé au massacre antisémite du 7 octobre ?
00:16:17Où étiez-vous quand Rima Hassan a manifesté en Jordanie ?
00:16:24Je ne suis pas d'accord avec vous.
00:16:25Mais pourquoi nous, nos 11 milliards d'électeurs, on ne les respecte pas ?
00:16:28À l'Assemblée nationale, je ne vais prendre qu'un seul exemple,
00:16:30on n'a aucun poste à responsabilité.
00:16:32Parce qu'il y a une alliance entre LR et les macronistes
00:16:36et puis un magma entre le Nouveau Front Populaire, les macronistes et LR.
00:16:42Je ne suis pas d'accord avec vous quand vous dites
00:16:45qu'il y a au sein du Nouveau Front Populaire des gens qui sont antisémites.
00:16:48Vous n'êtes pas d'accord avec Antony Samama ?
00:16:49Absolument, et je vais dire pourquoi.
00:16:50Moi j'ai écouté Olivier Faure ce matin, qui disait,
00:16:53alors on l'interrogeait sur les dérapages, c'est le moins qu'on puisse dire,
00:16:56de la France insoumise sur l'antisémitisme.
00:16:59Mais il était en fait dans la culture de l'excuse.
00:17:01Il disait référence à Mitterrand, à l'Union de la gauche.
00:17:04Et il disait, vous voyez, il y avait les communistes, il y avait les socialistes,
00:17:06on n'était pas d'accord, mais en fait on travaillait ensemble.
00:17:08Alors là c'est la même chose avec LFI, PS, on n'est pas d'accord,
00:17:12il y a peut-être des dérapages, mais on travaille ensemble.
00:17:14Non, quand on commence comme ça, on est dans la culture de l'excuse,
00:17:17et on rajoute de l'huile sur le feu.
00:17:18Paul-Antoine, là-dessus.
00:17:20Je suis un peu étonné, pour tout vous dire, j'ai du mal à comprendre,
00:17:23je ne sais pas ce que j'ai fait le mois dernier,
00:17:24pourtant j'étais souvent en plateau, donc j'ai vu un peu d'actualité.
00:17:27Ce n'est rien contre vous personnellement,
00:17:28mais vous parlez sur la France insoumise, vous dites des choses qui sont assez vraies.
00:17:31C'est Antony Samama aussi que vous regardez.
00:17:33Et encore une fois, c'est rien contre vous,
00:17:34mais votre parti, il était où le soir du premier tour ?
00:17:36Quand il fallait faire des alliances,
00:17:37le front républicain contre le RN.
00:17:40Moi, je n'ai aucun problème avec ça, très bien,
00:17:42mais vous ne pouvez pas maintenant dire que la gauche a fait ça,
00:17:44quand vous, encore une fois, pas vous personnellement.
00:17:46Laissez-moi finir, s'il vous plaît, j'ai interrompu personne.
00:17:48Quand votre parti politique, pas vous personnellement,
00:17:51quand votre parti politique a permis à certains élus,
00:17:54on pense à M. Boyard notamment,
00:17:56qui maintenant donne le numéro du ministre de l'Intérieur,
00:17:59à être élu.
00:18:00Si vous voulez, il y a un moment, on ne peut pas s'étonner.
00:18:03Il n'y a eu aucun appel de la part des républicains
00:18:05à voter pour des candidats à la France insoumise.
00:18:07Vous n'êtes pas allié au RN.
00:18:10Non, il n'y a pas eu d'alliance avec le RN.
00:18:12Laissez-le répondre.
00:18:13Quand vous retirez certains candidats
00:18:15pour que ce soit la gauche qui gagne,
00:18:17vous prenez les Français pour des idiots.
00:18:18Mais ce n'est même pas ça.
00:18:19C'est qu'il y a des circonscriptions.
00:18:20Il n'y avait pas de candidat macroniste.
00:18:22Ils ont laissé la place à un républicain.
00:18:24C'est le cas dans ma circonscription.
00:18:25Moi, je n'avais pas de macroniste.
00:18:26Réponse d'Anthony Samara.
00:18:28Alors, effectivement, il y a eu quelques circonscriptions très précises
00:18:31pour lesquelles, effectivement, la Macronie n'avait pas placé de candidat.
00:18:35C'est plutôt la question aux macronistes plutôt qu'aux républicains.
00:18:37Ensuite, sur l'élection de Louis Bloyard,
00:18:39il n'y a eu aucun appel de la part de personne chez les républicains
00:18:42qui ont appelé à voter pour un candidat LFI.
00:18:45Jamais.
00:18:46La position des républicains a toujours été très claire.
00:18:49Nous nous battons contre la France insoumise.
00:18:51Vous n'avez pas appelé à voter contre.
00:18:53Si, Laurent Wauquiez a appelé à voter contre les candidats à la France insoumise.
00:18:56Bien sûr.
00:18:57Mais vous avez dealé avec les macronistes.
00:18:58Comment expliquez-vous que vous avez autant de postes
00:19:00à la question de vice-président à l'Assemblée
00:19:02ou de postes à ce que vous avez dealé avec les macronistes ?
00:19:05C'est tout, c'est clair.
00:19:06Vous êtes M. Wauquiez et la béquille de M. Macron.
00:19:08Voilà, c'est plutôt compliqué.
00:19:09Sinon, les choses auraient été bien différentes.
00:19:11Je pense qu'il y a deux grands vainqueurs de cette séquence, à mon avis.
00:19:15Je suis un peu d'accord avec ce qui a été dit sur la tambouille politicienne
00:19:18qui commence à énerver les Français, qu'on soit droite ou de gauche.
00:19:20Bien sûr.
00:19:21Ou même les gens qui ne veulent plus.
00:19:22Parce que le premier parti, ça reste l'abstention, il ne faut pas l'oublier.
00:19:24On est d'accord.
00:19:25Je pense qu'il y a deux grands vainqueurs de cette séquence.
00:19:26C'est d'un côté, quand même, la France insoumise.
00:19:28Parce que M. Mélenchon s'est placé comme celui qui dit
00:19:30« Je me sacrifie, on fait un gouvernement du NFP, donc les idées gagnent.
00:19:35Moi, il n'y a pas de problème, je ne veux pas de postes. »
00:19:37Donc, de ce point de vue-là, il est le grand vainqueur.
00:19:40Et à la RN, ils vont à un rendez-vous.
00:19:42Ils savent très bien que le rendez-vous ne va servir à rien.
00:19:44Marine Le Pen l'a dit la semaine dernière qu'elle n'attendait rien.
00:19:47Il va y avoir une situation extrêmement compliquée à l'Assemblée nationale
00:19:51et qui n'est pas forcément que de la faute des partis.
00:19:53C'est qu'il y a une réalité.
00:19:54Et là, je n'en veux absolument aucun parti.
00:19:57On revoit l'arrivée, d'ailleurs.
00:19:58Il y a quelques instants de Marine Le Pen et Jordan Bardella.
00:20:00Ils sont arrivés sans un mot, d'ailleurs.
00:20:02Et très concentrés, visiblement, sur ce rendez-vous.
00:20:05Il va devoir faire des alliances.
00:20:07Et du coup, les deux partis qui vont gagner
00:20:09sont ceux qui ne vont pas faire d'alliances
00:20:10et qui pourront se laver les mains et dire « Moi, je sors de ça. »
00:20:13Et moi, je pense aussi que ces manipulations politiques
00:20:16sont toujours au détriment des Français qui souffrent.
00:20:18Et le souci, c'est ça.
00:20:19C'est ce qui me dérange, moi.
00:20:20Le problème, c'est qu'aujourd'hui,
00:20:22on est à plus de 10 millions de personnes
00:20:25qui sont en situation de pauvreté.
00:20:27Ça, on l'oublie.
00:20:28Aujourd'hui, on a un pouvoir d'achat qui est en berne.
00:20:31Un pouvoir de vivre, même, j'ai envie de dire.
00:20:33Aujourd'hui, c'est toujours les mêmes qui souffrent.
00:20:35Et parce qu'on a des politiciens,
00:20:37en tout cas, des dirigeants politiques
00:20:39qui ne sont pas à la hauteur de l'événement
00:20:40et qui ne sont pas à la hauteur des situations
00:20:42et des problématiques des Français.
00:20:43Et moi, ça me pose un gros problème.
00:20:45Parce qu'eux, ils n'ont pas de problème
00:20:47quand ils gagnent leurs indemnités
00:20:49grâce aux impôts des Français.
00:20:52Ne l'oublions pas.
00:20:53Ça, c'est un peu populiste, ce que vous dites.
00:20:55Jusque-là, on pouvait être d'accord avec vous.
00:20:57Mais après, vous tombez dans le populisme à deux balles.
00:20:59Là, on est au bar du coin.
00:21:01Je suis d'accord, monsieur Morrigny.
00:21:03Mettez la gauche dedans, par contre.
00:21:05Parce que je suis désolé, mais la gauche
00:21:06qui, soi-disant, gagne l'élection
00:21:07et qui met trois semaines pour trouver un nom,
00:21:09c'est un manque de respect pour les électeurs.
00:21:11Ils ont été ridicules.
00:21:13La gauche est une gauche manipulatrice.
00:21:15Elle est immorale.
00:21:16Je l'ai toujours dit.
00:21:17Vous êtes à gauche, mais tout seul.
00:21:20Il y a des millions de Français qui pensent comme ça.
00:21:25Aujourd'hui, ces millions de Français,
00:21:26ils ont voté pour cette gauche-là.
00:21:27Malheureusement, c'est cette abstention.
00:21:29C'est cette abstention qu'aujourd'hui,
00:21:31ils ne vont pas voter.
00:21:32Ils n'y croient plus.
00:21:33Les Français n'y croient plus.
00:21:34Ils ont été tellement manipulés
00:21:35qu'ils n'y croient plus.
00:21:36Il y a beaucoup de Français,
00:21:37en tout cas issus de nos quartiers populaires,
00:21:39qui n'y croient plus.
00:21:40On va faire le CNews Info.
00:21:41On va essayer d'être à l'heure, au moins,
00:21:42le premier jour de l'année.
00:21:43On va faire le CNews Info avec Somaya.
00:21:46C'est une ambiance un peu pourrie
00:21:47qui règne autour des politiques.
00:21:48Je vais vous faire écouter tout à l'heure
00:21:49ce qu'a fait Mickaël Younes.
00:21:51Hier, l'humoriste, parce qu'il a balancé
00:21:53le nom et le numéro de téléphone d'un député.
00:21:56Enfin, il croyait que c'était son numéro de téléphone.
00:21:57Ce n'était même pas le bon.
00:21:58Donc, voilà, il va falloir qu'il révise ses classiques.
00:22:00Vous voyez ce député.
00:22:01Il sera en direct avec nous, d'ailleurs,
00:22:02dans un instant, juste après le CNews Info
00:22:04qui est signé.
00:22:05Somaya, la BD.
00:22:10Vous en parliez à l'instant avec vos invités.
00:22:12Jean-Marc fit des consultations à l'Élysée
00:22:14pour trouver un Premier ministre.
00:22:16Après, Yael Broun-Pivet qui a ouvert le bal ce matin.
00:22:18Depuis quelques minutes, le RN et ses alliés
00:22:21s'entretiennent avec le chef de l'État.
00:22:23Puis, en fin de journée, ce sera au tour
00:22:24de Gérard Larcher, président du Sénat.
00:22:27Le SMIC à 1 600 euros, il est pour,
00:22:29mais il faut des contreparties
00:22:31pour le patron du Medef,
00:22:32comme par exemple la réduction de la dépense sociale.
00:22:35Patrick Martin qui rappelle ce matin
00:22:37l'inquiétude des patrons face à la conjoncture actuelle
00:22:40et à l'incertitude politique.
00:22:43Et puis, 3 mois après les inondations meurtrières,
00:22:46le sud-est du Brésil en guerre contre les incendies.
00:22:49L'état d'urgence a été déclaré dans 45 villes
00:22:51de l'état de Sao Paulo.
00:22:53Et 2 personnes soupçonnées d'avoir déclenché
00:22:55des feux criminels ont été arrêtées.
00:23:01Merci Somaya, la BD.
00:23:02Heureux de vous retrouver pour cette saison.
00:23:04On va parler de Michael Younes
00:23:05qui s'en est pris à un député du RN.
00:23:08C'est le député Frédéric Falcone
00:23:10qui sera en direct dans un instant avec nous.
00:23:12C'est le député de la 2ème circonscription de Lodes,
00:23:14Michael Younes.
00:23:16Ce week-end, il était en spectacle à Lecate
00:23:18et tout à coup, il a donné le numéro de téléphone perso,
00:23:21en tout cas c'est ce qu'il croyait, du député.
00:23:23En fait, il a donné celui de son assistant, du député.
00:23:26On ne sait pas trop pourquoi.
00:23:27On va en parler avec le député dans un instant
00:23:28puisque visiblement, il n'y a pas de passif entre eux.
00:23:30Donc, on écoute d'abord ce qu'a fait Michael Younes.
00:23:33C'est très personnel.
00:23:36Donc, ce que je vous propose,
00:23:38c'est que tout le monde le remercie vraiment, Frédéric.
00:23:42Est-ce que tu peux nous envoyer une autre photo ?
00:23:45Il ne pleut pas, il ne pleut pas, il ne pleut pas.
00:23:4748.
00:23:48Benjamin, on le répète, j'ai peur que certaines personnes
00:23:50n'aient pas eu le temps de noter.
00:23:52C'est le 06.
00:23:5365.
00:23:59Merci Frédéric !
00:24:01Je vous le dis, en plus, ce n'est même pas le bon numéro
00:24:03puisque c'est celui de l'assistant parlementaire
00:24:05de Frédéric Falcone, député RN de Lodes,
00:24:07qui est en direct avec nous.
00:24:08Bonjour, merci beaucoup d'être en direct avec nous.
00:24:10Bonjour.
00:24:11D'abord, comment vous avez réagi
00:24:12quand vous avez vu ce qui s'est passé sur scène ?
00:24:15Écoutez, d'abord, beaucoup de surprises.
00:24:16Je n'ai pas vraiment compris le but de cette opération
00:24:18de harcèlement qui m'était adressée.
00:24:20J'ai été alerté par des habitants de ma circonscription
00:24:22qui m'ont envoyé ces vidéos.
00:24:24Donc, sur le coup, je n'ai pas vraiment compris
00:24:26quel était l'intérêt de cette opération,
00:24:28sachant que je n'ai aucun lien avec M. Younes.
00:24:30Je ne l'ai jamais rencontré.
00:24:32Mais il semble qu'il soit accoutumé du fait,
00:24:33vu qu'il avait également pris un parti
00:24:35d'Où est Aliot l'année dernière,
00:24:36lorsqu'il s'était rendu dans les Pyrénées-Orientales.
00:24:39Aujourd'hui, vous avez décidé de porter plainte
00:24:41contre Michael Younes ?
00:24:43Oui, tout à fait, parce que, comme vous l'avez précisé,
00:24:45déjà, il s'en prend à personne,
00:24:47à mon mandat de député.
00:24:48Il s'en prend également à mon collaborateur
00:24:50qui a reçu des centaines de messages
00:24:52de harcèlement sur son portable,
00:24:53qui a été diffusé en plein direct sur la scène
00:24:56à une foule qui était plutôt éméchée,
00:24:58qui l'a appelée à appeler,
00:25:00qui l'a appelée à harceler.
00:25:01Et puis également, pour sauver l'honneur
00:25:03de mes électeurs qui sont insultés,
00:25:05parce que je pense que si j'avais été un député
00:25:07qui n'était pas à l'Assemblée nationale,
00:25:08les choses auraient été bien différentes.
00:25:09Mais c'est toujours pareil,
00:25:10on a quelques artistes qui se croient tout permis,
00:25:12qui se déplacent dans les circonscriptions RN
00:25:14et qui se permettent d'insulter les élus
00:25:17et leurs électeurs.
00:25:18Ce n'est pas la première fois
00:25:19que visiblement Michael Younes fait ça.
00:25:20Il avait fait ça avec Gérald Darmanin,
00:25:21d'ailleurs, aussi, avant l'été.
00:25:23C'est une mode, j'ai envie de dire,
00:25:26en même temps, c'est plutôt une mode
00:25:27qui a 10 ans.
00:25:28Il y a 10 ans, on faisait ça dans les médias
00:25:30pour faire rire.
00:25:31Aujourd'hui, c'est un peu dépassé.
00:25:32Mais là, surtout, visiblement,
00:25:33il vous cible, vous,
00:25:34parce que vous êtes du Rassemblement national.
00:25:37C'est ce que je crois.
00:25:38Je pense que si j'avais été un député
00:25:39Nouveau Front Populaire,
00:25:40si j'avais été un député Parti Socialiste,
00:25:42Europe Écologie Libère,
00:25:43les choses auraient été autres.
00:25:45Je voudrais quand même préciser
00:25:46que cette opération s'inscrit dans un contexte
00:25:48qui est bien particulier.
00:25:49J'ai notamment un contexte politique local
00:25:52qui est assez tendu,
00:25:53avec l'université d'été du NPA
00:25:54qui se tient en ce moment même
00:25:55dans ma circonscription
00:25:56à la venue des personnalités
00:25:57qui sont discutables,
00:25:58contre lesquelles j'ai pris position.
00:26:00Donc, à ce titre,
00:26:02je pense qu'il faut absolument
00:26:03mettre un coup d'arrêt à ces procédés
00:26:05qui harcèlent les élus,
00:26:07qui harcèlent les élus
00:26:08du Rassemblement national
00:26:09et aussi pour cesser
00:26:11de voir certains d'entre eux,
00:26:12enfin certains artistes,
00:26:13qui se croient tout permis
00:26:14et qui se permettent d'humilier,
00:26:16d'insulter systématiquement
00:26:17les électeurs du Rassemblement national.
00:26:18Je crois que c'est une question de principe
00:26:20sur laquelle je ne souhaite pas revenir,
00:26:21même si M. Younes
00:26:22nous présente ses excuses.
00:26:23Et on le sait en même temps,
00:26:25c'est vrai que depuis plusieurs mois,
00:26:27il y a beaucoup d'élus,
00:26:28que ce soit des élus locaux d'ailleurs,
00:26:29des maires qui sont menacés,
00:26:31qui sont agressés,
00:26:32qui sont frappés.
00:26:33C'est le cas également
00:26:35quel que soit le lieu en France.
00:26:37Donc vous désigner comme cible,
00:26:39avec votre photo,
00:26:40avec l'image,
00:26:41avec le numéro de téléphone,
00:26:42en se trompant en plus,
00:26:43c'est vrai que c'est quelque chose
00:26:45qui peut présenter un danger.
00:26:46En plus, au-delà des dizaines
00:26:49de coups de fil reçus,
00:26:51ça peut présenter un danger également.
00:26:53Oui, c'est ce que je crois.
00:26:54Je crois que,
00:26:55même si M. Younes est continué du fait,
00:26:57c'est la première fois
00:26:58qu'il s'en croit à un député
00:26:59et qui plus est,
00:27:00à son équipe parlementaire.
00:27:01Je suis également employé,
00:27:02donc j'avais également
00:27:03l'intégrité physique et morale
00:27:05de mes salariés.
00:27:06Et je peux vous dire
00:27:07que mon collaborateur parlementaire
00:27:08qui a reçu des centaines de messages
00:27:10qui ne sont franchement pas élégants,
00:27:12est aujourd'hui dans un état psychologique
00:27:14qui n'est pas forcément des mieux.
00:27:16Donc, à ce titre,
00:27:17je pense qu'il faut mettre un coup d'arrêt
00:27:18à cette vague d'agression,
00:27:21qu'elle soit physique,
00:27:22verbale ou autre,
00:27:23ou d'intimidation à l'encontre des élus,
00:27:24quel qu'il soit,
00:27:25quel que soit leur couleur politique d'ailleurs.
00:27:26Je pense que si j'avais un collègue
00:27:28du Nouveau Front Populaire
00:27:29qui avait été pris à partie,
00:27:30j'aurais pris position pour lui.
00:27:31Je l'aurais soutenu.
00:27:32Et je pense qu'il faut absolument stopper cela.
00:27:35Le climat politique est absolument inflammable.
00:27:37On va avoir une rentrée sociale
00:27:38qui est pour le moins agitée.
00:27:40Vous avez une extrême-gauche
00:27:41qui a des procédés
00:27:42qui sont absolument discutables.
00:27:43D'ailleurs, les méthodes de M. Jung
00:27:45se rapprochent un peu
00:27:46des méthodes de l'extrême-gauche
00:27:47qui intimident, qui harcèlent.
00:27:49Et je crois qu'il faut stopper cela.
00:27:51Les Français ne le supportent plus.
00:27:52En tout cas, mes électeurs
00:27:53ne le supportent plus.
00:27:54Ils m'ont apporté massivement leur soutien.
00:27:56J'ai reçu des centaines de messages
00:27:58de soutien sur les réseaux sociaux
00:27:59ou même à titre personnel.
00:28:01Ils souhaitent sauver l'honneur.
00:28:02Ils souhaitent que M. Jung
00:28:04soit poursuivi et condamné pour ses faits.
00:28:06Juste une petite question rapide
00:28:08parce que vous vous dites
00:28:09que si c'est arrivé à un député
00:28:10d'une autre tendance,
00:28:11je l'aurais soutenu.
00:28:12Depuis hier,
00:28:13est-ce que vous avez reçu
00:28:14des marques de soutien ?
00:28:15Ou finalement, comme vous êtes du RN,
00:28:17les autres n'ont pas envie de vous soutenir ?
00:28:20J'ai reçu des marques de soutien
00:28:21de ma famille politique, bien sûr,
00:28:23qui me soutient sans ambiguïté.
00:28:24En revanche, aucun soutien
00:28:25des autres formations politiques,
00:28:27notamment de nombreux élus de gauche
00:28:28de ma circonscription
00:28:29et de mon département.
00:28:30Merci beaucoup, Frédéric Falcone,
00:28:31d'avoir été en direct avec nous,
00:28:32député du Rassemblement national
00:28:33de l'Aude-Paul-Antoine.
00:28:34C'est vrai que ces méthodes,
00:28:35en fait, aujourd'hui,
00:28:36en plus, ça peut présenter un danger,
00:28:37comme je le disais.
00:28:38C'est extrêmement dangereux.
00:28:39J'espère, je suis un peu naïf,
00:28:40j'espère sincèrement
00:28:41que c'est une blague potache.
00:28:42On connaît un peu M. Jung.
00:28:43J'y crois pas, mais j'espère.
00:28:45En même temps, il est responsable aussi.
00:28:47C'est un adulte, il est responsable.
00:28:49Il connaît l'ambiance
00:28:50dans le pays aujourd'hui.
00:28:52J'espère juste que c'est ça,
00:28:53même si j'y crois pas vraiment.
00:28:54C'est extrêmement dangereux.
00:28:55Et pour moi, ça pose un autre problème aussi.
00:28:57On a un adjoint au maire ici,
00:28:58et vous, vous devez être constamment
00:29:00au soutien de la population.
00:29:02Donc, c'est normal que le numéro de téléphone
00:29:04soit donné, en fait.
00:29:05Sauf que l'adjoint au maire,
00:29:07le député aussi,
00:29:08mais l'adjoint au maire et le maire
00:29:09doivent pouvoir donner
00:29:10leur numéro de téléphone en confiance.
00:29:11Et le problème, c'est que j'imagine,
00:29:13ils se disent,
00:29:14mais si je donne mon numéro de téléphone...
00:29:15Est-ce qu'il va pas dire
00:29:16« fusée à grande échelle » ?
00:29:17C'est ça qui est terrible.
00:29:19Anthony Chamin, maire adjoint.
00:29:20Je le rappelle, il y a une étape.
00:29:21Maire adjoint, pardon.
00:29:22Moi, depuis que j'ai été élu,
00:29:23effectivement, je donne facilement mon numéro.
00:29:25Et je crois que c'est normal,
00:29:26quand on est élu local,
00:29:27d'avoir ce contact direct avec la population.
00:29:29Mais je vois aussi, autour de moi,
00:29:31d'autres adjoints qui n'ont pas
00:29:32cette démarche-là,
00:29:34parce qu'effectivement,
00:29:35ils ont peur que le numéro soit diffusé,
00:29:37ils ont peur d'être harcelés, etc.
00:29:38Par rapport à ce qui s'est passé
00:29:39avec le député du RN,
00:29:41je crois que, quel que soit sa famille politique,
00:29:43il faut condamner ces faits-là
00:29:44parce que, tout simplement,
00:29:45ça abîme notre démocratie.
00:29:47Le fonctionnement normal d'une démocratie,
00:29:49c'est un débat contradictoire.
00:29:50C'est des électeurs qui se rendent aux urnes
00:29:52pour voter.
00:29:53Et si les électeurs, effectivement,
00:29:55de cette circonscription,
00:29:56ont voté pour le député du RN,
00:29:58chacun d'entre nous doit le respecter
00:30:00et doit respecter son mandat.
00:30:02Jeter à la vindicte populaire, comme ça,
00:30:04une photo et un numéro de téléphone,
00:30:06a fortiori, si c'est celui de quelqu'un de ses équipes,
00:30:08quelqu'un qui n'est même pas en charge d'un mandat,
00:30:10quelqu'un qui n'est pas responsable en tant que tel,
00:30:12c'est extrêmement dangereux.
00:30:14C'est inflammable.
00:30:15C'est clivant, aussi.
00:30:16Et ça met de l'huile sur le feu
00:30:17dans un pays qui n'en a pas besoin.
00:30:19– Valérien Barnier à gauche.
00:30:20– Moi, j'ai envie de dire la même chose,
00:30:22dans ma qualité d'élu,
00:30:24de la nation, d'élu local,
00:30:26conseiller municipal à Suresnes,
00:30:28j'ai envie de dire que ça, je condamne avec fermeté.
00:30:30Alors, de toute manière,
00:30:31Mickaël Younes, on connaît, c'est un guignol.
00:30:33Pour moi, c'est quelqu'un qui…
00:30:35– Oui, mais il peut y avoir un danger.
00:30:37Le guignol, tant qu'il fait rire, c'est bien.
00:30:39À partir du moment où il met en danger
00:30:41certaines personnes,
00:30:42là, ça commence à être autre chose qu'un guignol.
00:30:44– Je suis complètement d'accord avec vous, M. Morandini.
00:30:46Et j'ai envie de dire que si on veut combattre
00:30:48le rassemblement national,
00:30:49il faut le combattre sur le débat des idées
00:30:51et tout simplement, et pas des personnes.
00:30:53Parce que, comme vous le disiez si bien,
00:30:54c'est dangereux.
00:30:55Et puis, c'est l'intégrité de la personne
00:30:58qui est en danger.
00:30:59Et ça, ce n'est pas normal dans la République
00:31:01dans laquelle nous vivons.
00:31:02– Et nos collaborateurs.
00:31:03– Allez-y, rapidement, parce qu'on a beaucoup parlé.
00:31:06– Il a insisté, mais je l'ai vu au téléphone
00:31:08juste avant l'émission.
00:31:09Son collaborateur est très squé, quand même.
00:31:11– On a aussi, enfin, bon, il y a nous,
00:31:13mais moi, je donne mon portable,
00:31:15je n'ai jamais eu, pour l'instant, de problème.
00:31:17Par contre, que ce soit nos employés,
00:31:19nos collaborateurs qui se retrouvent en première ligne,
00:31:22je pense que s'il l'a fait, quand même,
00:31:24c'est à dessein, Michael Younes.
00:31:26Non, mais je pense que ce n'est pas juste.
00:31:28– Je vous dis, j'espère, j'espère.
00:31:31– Oui, mais en même temps, on est responsable.
00:31:33Enfin, je pense que voilà, on est responsable de ce qu'on vit,
00:31:35on est responsable de ce qu'on fait.
00:31:37Et à un moment donné, il faut que l'on fasse mieux.
00:31:39L'ambiance du moment, justement,
00:31:40on va revenir sur ce qui s'est passé, bien évidemment,
00:31:42à la Grande Motte, avec ce qui s'est passé dans cette synagogue.
00:31:45Mais je voulais qu'on revienne sur France Inter, ce matin,
00:31:48qui a invité un garçon qui s'appelle Aurélien Bélanger,
00:31:50qui est écrivain, et qui nous a expliqué
00:31:52que le problème, en fait, aujourd'hui, en France,
00:31:54c'était non pas l'antisémitisme,
00:31:56mais c'était l'islamophobie qui régnait.
00:31:59Et une islamophobie, alors qu'il le voit partout sur les plateaux télé,
00:32:01qu'il le voit dans le milieu intellectuel.
00:32:03Enfin, c'est assez surréaliste, parce que l'attentat à la Grande Motte,
00:32:06c'était quand même ce week-end.
00:32:08Et ça a échappé à un drame terrible,
00:32:10et on l'a entendu hier, puisque Gérald Darmanin a rappelé
00:32:12que l'homme avait quand même une hachette,
00:32:14et qu'il attendait les gens à la sortie de la synagogue.
00:32:18Écoutez Aurélien Bélanger, donc, ce matin,
00:32:20chez nos amis de France Inter.
00:32:22Il y a une islamophobie extrêmement forte
00:32:25qui travaille la société française.
00:32:27Une islamophobie qui est devenue de passion populaire,
00:32:31elle est devenue une passion d'intellectuel.
00:32:33Et l'islamophobie, aujourd'hui, quand on allume
00:32:35un certain nombre de chaînes de télévision,
00:32:37elle est extrêmement présente sur les plateaux,
00:32:39et ceci est une anomalie.
00:32:41Et il me semble que la société française
00:32:43était malade de cette islamophobie,
00:32:45et que des personnes l'avaient volontairement attisée.
00:32:49Mais elle est portée par ces gens-là ?
00:32:51C'est-à-dire que les gens qui dénoncent
00:32:53la montée des communautarismes,
00:32:55les gens qui dénoncent les dérives de l'islam,
00:32:58les gens qui dénoncent l'islamisme,
00:33:00et non pas l'islam, portent une islamophobie ?
00:33:03Alors, c'est là où on est sur le fil.
00:33:05Il faut évidemment dénoncer l'islamisme,
00:33:07mais il y a une façon de le faire
00:33:11qui me semble pas bien faite,
00:33:13ou pas faite de cette façon.
00:33:15Il ne s'agit pas de dire que, par exemple,
00:33:19l'islam est incompatible avec la République,
00:33:21parce qu'on finit toujours par dire ce genre de choses,
00:33:24et on finit toujours par stigmatiser une communauté,
00:33:26et il me semble qu'on est allé trop loin dans ce sens-là.
00:33:29Anthony Samara, si vous voulez faire à l'antenne
00:33:31la réflexion que vous avez faite en le regardant,
00:33:33on a l'impression qu'il y a une mosquée qui vient d'être attaquée.
00:33:35Je tiens à rappeler à monsieur Bélanger
00:33:37que c'est une synagogue qui a été attaquée,
00:33:39que les actes antisémites ont augmenté de plus de 200%
00:33:42sur le premier semestre de l'année 2024
00:33:44par rapport à l'année dernière.
00:33:46Ça représente une multiplication par trois,
00:33:48qu'il y a énormément de politiques aujourd'hui,
00:33:50à la gauche de la gauche, à l'extrême gauche,
00:33:52au sein de la France insoumise,
00:33:54qui entretiennent, qui nourrissent cet antisémitisme,
00:33:56qui était un antisémitisme qu'on pouvait qualifier d'ambiance
00:33:59il y a encore quelques mois ou quelques années,
00:34:01qui aujourd'hui est un antisémitisme de fait,
00:34:03où on s'en prend non plus uniquement aux biens,
00:34:05mais aux personnes, vous l'avez rappelé,
00:34:07le tueur attendait à la sortie
00:34:09les fidèles armés d'une hachette,
00:34:11donc il faut être extrêmement ferme là-dessus.
00:34:14Je tiens à rappeler aussi à Aurélien Bélanger,
00:34:16parce qu'il vient de sortir un livre
00:34:18sur le printemps républicain,
00:34:20pour dénoncer le printemps républicain
00:34:22qui ferait le jeu de l'extrême droite.
00:34:24C'est une manie qu'a une partie de la gauche
00:34:26de considérer que tout ce qui n'est pas de gauche,
00:34:28tout ce qui n'est pas de leur parti politique,
00:34:30est en réalité de l'extrême droite.
00:34:32Non, je suis désolé,
00:34:34tout n'est pas d'extrême droite,
00:34:36on peut être de droite sans être d'extrême droite,
00:34:38on peut être du centre sans être d'extrême droite,
00:34:40on peut être de gauche sans être d'extrême droite,
00:34:42et non, Laurent Bouvet n'est pas d'extrême droite,
00:34:44non, Manuel Valls n'est pas d'extrême droite,
00:34:46et non, le printemps républicain n'est pas d'extrême droite.
00:34:48On est en direct avec Franck Tapierro,
00:34:50bonjour Franck, merci d'être en direct avec nous.
00:34:52Est-ce que le problème en France,
00:34:54aujourd'hui, c'est l'islamophobie,
00:34:56comme semble le dire cet écrivain
00:34:58sur le plateau de France Inter ce matin ?
00:35:00Évidemment que non,
00:35:02mais ça fait longtemps que l'islamophobie
00:35:04en fait est une chimère,
00:35:06c'est une façon de détourner l'attention.
00:35:08Il ne faut pas oublier qu'en France,
00:35:10il y a à peu près une dizaine de millions de personnes
00:35:12issu de l'islam ou du monde arabo-musulman,
00:35:14et donc on s'adresse à une grande partie de la population,
00:35:16donc ça sensibilise bien entendu les gens.
00:35:18Donc on essaye de faire croire
00:35:20qu'il y a une islamophobie en France,
00:35:22pour masquer non seulement les attaques
00:35:24antisémites, ou plutôt antijuives,
00:35:26de la part de personnes justement arabo-musulmanes,
00:35:28qui représentent la quasi-totalité,
00:35:30même plus que la majorité,
00:35:32mais la quasi-totalité de toutes
00:35:34les attaques antisémites depuis plus de 15 ans en France,
00:35:36parce qu'il ne faut pas l'oublier,
00:35:38je suis désolé, ce genre d'action
00:35:40comme il a eu à la Grande-Motte,
00:35:42ce n'est pas quelqu'un d'extrême droite
00:35:44qui s'est déguisé avec un keffier,
00:35:46ce n'est pas quelqu'un d'extrême droite
00:35:48qui a planqué des bombes avec une machette et un pistolet.
00:35:50Encore une fois, cela a été inventé
00:35:52non seulement par les frères musulmans,
00:35:54l'islamophobie, c'est une parade d'aïkido
00:35:56pour éviter de parler des vrais problèmes.
00:35:58D'abord parler des problèmes de l'immigration massive,
00:36:00de parler de la transformation de la haine
00:36:02des juifs issus de l'extrême droite
00:36:04par la communauté arabo-musulmane,
00:36:06etc. C'est très malin
00:36:08en termes de stratégie, mais c'est une stratégie
00:36:10malheureusement qu'il faut combattre
00:36:12partout, notamment sur les plateaux,
00:36:14puisqu'on accuse les plateaux d'être islamophobes.
00:36:16Cela éloigne de la vraie problématique.
00:36:18Et c'est quoi la vraie problématique ?
00:36:20C'est que la gauche, et donc la société,
00:36:22de la France, subit le syndrome
00:36:24de 2002. On oublie de parler de cela.
00:36:26En 2002, le 21 avril
00:36:282002, Jean-Marie Le Pen
00:36:30a empêché la gauche d'être au
00:36:32second tour des présidentielles.
00:36:34Depuis ce soir-là, la gauche
00:36:36est devenue totalement obnubilée,
00:36:38radicalisée sur un seul souci,
00:36:40empêcher le RN de le battre
00:36:42à nouveau. Le FN d'abord,
00:36:44n'oublions pas qu'à l'époque c'était le FN.
00:36:46Ce qui se passe aujourd'hui, on parle d'islamophobie
00:36:48et de haine des juifs, mais la vraie problématique
00:36:50en France, c'est une problématique politique.
00:36:52Il y a une gauche qui est totalement
00:36:54focalisée sur une chose,
00:36:56c'est les fameux extrêmes-droites. Alors, comme vous venez de le dire
00:36:58justement, tout le monde est qualifié d'extrême-droite.
00:37:00Moi aussi, Jean-Marc, sur plusieurs plateaux,
00:37:02ça me fait sourire encore,
00:37:04moi qui étais un ennemi du FN et de Le Pen
00:37:06pendant toute ma vie,
00:37:08j'étais accusé d'extrême-droite. Parce que dès qu'on n'est pas
00:37:10d'une gauche de 2002,
00:37:12celle qui a perdu contre le FN
00:37:14et celle qui avait des idéaux,
00:37:16vous savez encore d'Astro-Astracite des années 80
00:37:18que j'ai aidé aussi, mais qui n'est
00:37:20aujourd'hui pas du tout une association antiraciste,
00:37:22qui est une association qui tente
00:37:24à propager cette idée de l'islamophobie
00:37:26en France, et bien en fait, ce syndrome,
00:37:28on le vit encore aujourd'hui. Mais regardez ce qui se passe.
00:37:30– Attendez, Franck,
00:37:32parce que moi je vais vous faire écouter Fabien Roussel,
00:37:34parce que c'est intéressant, il était ce matin. Je précise juste
00:37:36pour que ce soit clair dans vos propos
00:37:38que bien évidemment, ce n'est pas tous les musulmans
00:37:40qui ont ce comportement, qui se mident, c'est certains
00:37:42musulmans qui sont
00:37:44une minorité et qui sont radicalisés.
00:37:46Voilà, essayons de ne pas faire
00:37:48d'amalgame, c'est juste pour que les choses soient claires.
00:37:50– Je parle des attaques, quand il s'est mis,
00:37:52vous pouvez regarder, la majorité…
00:37:54– La majorité, effectivement.
00:37:56Je vous propose d'écouter Fabien Roussel
00:37:58parce qu'il a été interrogé ce matin sur son accord
00:38:00avec les insoumis, en disant, vous êtes
00:38:02dans un accord
00:38:04avec les insoumis,
00:38:06ça risque d'être un problème,
00:38:08mais lui nous explique qu'en fait, ce n'est pas ça le problème.
00:38:10Le problème c'est Gérald Darmanin,
00:38:12c'était sur Alice son discours ce matin
00:38:14chez nos confrères de BFM, il dit
00:38:16« Ah oui mais Gérald Darmanin, qu'est-ce qu'il a fait contre l'antisémitisme ? »
00:38:18En fait, on prend le problème à l'envers.
00:38:20Le problème ce n'est pas ceux qui prêchent l'antisémitisme,
00:38:22c'est Gérald Darmanin qui n'aurait rien fait.
00:38:24Écoutez-le, j'ai trouvé ça assez sur Alice.
00:38:26– Lui qui est ministre depuis tant d'années,
00:38:28qu'est-ce qu'il a fait ?
00:38:30Qu'est-ce qu'il a fait concrètement comme moyen, lui et son gouvernement,
00:38:32en matière de formation, d'éducation,
00:38:34de prévention, comment se fait-il
00:38:36que nos enfants, collégiens, lycéens,
00:38:38tous, tous,
00:38:40devraient avoir au moins une visite dans leur scolarité
00:38:42d'un lieu de mémoire, pour apprendre
00:38:44la guerre, le nazisme, l'extrême droite,
00:38:46la choix, tous devraient
00:38:48avoir la possibilité de le faire.
00:38:50Les principaux des collèges,
00:38:52des lycées, n'ont pas les moyens
00:38:54d'organiser ces visites, ça nécessite
00:38:56donc en face de ces propositions
00:38:58d'y mettre des moyens, c'est ce que nous, nous proposons,
00:39:00nous la gauche et les écologistes,
00:39:02nous, nous voulons véritablement mettre les moyens
00:39:04pour que nos enfants, la France,
00:39:06la République, respectent chacun
00:39:08de nos concitoyens, quelles que soient leurs couleurs
00:39:10ou leurs religions. – Franck Tapiros,
00:39:12c'est surréaliste d'entendre ce discours, c'est-à-dire, au lieu de dire
00:39:14il faut arrêter l'antisémitisme,
00:39:16il faut arrêter de prôner la haine des juifs,
00:39:18il faut arrêter de prôner
00:39:20ce qu'on appelle l'anti-sionisme,
00:39:22qui est en réalité de l'antisémitisme
00:39:24caché, il faut arrêter ça, qu'est-ce qu'il fait ?
00:39:26Fabien Roussel, qui pourtant,
00:39:28je le pensais assez modéré et assez
00:39:30intelligent là-dessus, qu'est-ce qu'il fait ? Il dit
00:39:32le problème c'est Gérald Darmanin, il n'a pas fait assez,
00:39:34mais on est chez les dingues.
00:39:36– Oui, en fait, on est chez les dingues,
00:39:38on est dans cette gauche, je vous dis, de Saint-Denis de 2002,
00:39:40c'est exactement cela encore.
00:39:42Ce qu'il se passe aujourd'hui, et pourtant, Fabien Roussel,
00:39:44là-dessus, c'est la première fois que je le vois sortir du cadre,
00:39:46il était même, pour moi, celui qui était
00:39:48vraiment totalement différent
00:39:50en termes de discours, en termes de pensée, en termes d'idées
00:39:52et de propositions, là il est revenu finalement
00:39:54dans le fondamental, c'est quoi ? On prend quelqu'un
00:39:56de la droite, réputé d'extrême droite,
00:39:58parce que, évidemment, quand on est de droite
00:40:00mais qu'on est ministre de l'Intérieur, non,
00:40:02pour la police, on est d'extrême droite,
00:40:04il faut traduire ce qu'ils disent
00:40:06tous, là-dessus, Fabien Roussel
00:40:08est peut-être le plus modéré, écoutez
00:40:10Éric Caron, écoutez tous les...
00:40:12– En même temps, si vous écoutez
00:40:14Éric Caron aussi...
00:40:16– On est obligé de l'écouter
00:40:18à distance pour au moins pouvoir le défendre
00:40:20et pouvoir le combattre,
00:40:22et pouvoir combattre ses idées, mais ce qu'il dit aujourd'hui,
00:40:24c'est quoi ? Darmanin qui fait un boulot
00:40:26phénoménal, et je peux vous dire, on peut dire ce qu'on veut
00:40:28sur le gouvernement, quand on est de gauche,
00:40:30de droite, pro-Macron, anti-Macron, mais s'il y a bien
00:40:32un ministre de l'Intérieur qui fait un boulot de dingue,
00:40:34avec Laurent Nunez, le préfet, etc., c'est bien eux deux,
00:40:36qui se battent au quotidien,
00:40:38regardez un peu le boulot qu'ils font,
00:40:40d'abord là-dessus, pour la protection des lieux de culte,
00:40:42ce qu'ils ont fait pour les JO aussi, c'est admirable,
00:40:44ils l'oublient, mais aujourd'hui,
00:40:46mettre et désigner une personne
00:40:48qui n'a rien à voir avec cela, au contraire, puisqu'ils se battent
00:40:50contre depuis le début, alors Darmanin,
00:40:52je le connais depuis des années, c'est son combat
00:40:54pratiquement prioritaire là-dessus,
00:40:56c'est la sécurité, mais combattre aussi
00:40:58la haine des juifs, ça montre à quel point
00:41:00la gauche n'a aucune idée
00:41:02de ce qu'il faut faire, pourquoi ?
00:41:04Parce qu'il faudrait qu'elle se condamne elle-même,
00:41:06la gauche aujourd'hui, et je ne parle même pas des LFIs,
00:41:08doit se condamner parce que c'est elle...
00:41:10– Franck Tapiro, je pense que là-dessus, vous êtes trop gentil,
00:41:12c'est pas qu'ils n'ont aucune idée, c'est qu'ils savent
00:41:14qu'ils sont obligés d'être ensemble, ils sont obligés d'être unis,
00:41:16tout ça, pourquoi ? Pour aller à la gamelle,
00:41:18et pour aller à la gamelle, il faut s'allier avec les insoumis,
00:41:20même s'ils ne sont pas d'accord avec eux, parce que j'ose croire
00:41:22que beaucoup de gens de gauche ne sont pas d'accord
00:41:24avec ce que disent les insoumis,
00:41:26en particulier sur le côté antisémite,
00:41:28beaucoup ne sont pas d'accord avec eux,
00:41:30mais simplement parce qu'ils ont besoin
00:41:32de cette union, ils sont prêts à tout,
00:41:34ils sont prêts à avaler toutes les couleuvres
00:41:36pour aller à la gamelle, c'est ça la réalité,
00:41:38c'est ça qu'il faut dire.
00:41:40– Oui, pour des raisons électorales, aujourd'hui,
00:41:42on a des gens de gauche qui étaient les premiers combattants
00:41:44de la NDJ dans les années 80, qui deviennent
00:41:46les premiers promoteurs, et ça fait des années
00:41:48que ça dure, attention, ça a explosé
00:41:50depuis le 7 octobre, qui a finalement révélé
00:41:52énormément de choses réelles,
00:41:54qui étaient un peu masquées,
00:41:56mais là on est vraiment dans la partition
00:41:58d'une gauche qui depuis des années a créé
00:42:00cette situation, ça fait des années,
00:42:02c'est trop facile de le dire depuis le 7 octobre,
00:42:04ça fait des années et des années que la gauche,
00:42:06dans les quartiers, regardez ce qu'ils ont fait,
00:42:08dans les quartiers, comme on a gangrené les cerveaux,
00:42:10ils parlaient tout à l'heure de l'éducation,
00:42:12mais si en France aujourd'hui on a du mal
00:42:14à étudier et pour éduquer
00:42:16l'histoire de la Shoah, c'est bien
00:42:18à cause de la gauche, qui pendant des années
00:42:20a donné des excuses
00:42:22à des profs qui voulaient mettre de côté
00:42:24l'étude de la Shoah, comme on l'a fait en Angleterre.
00:42:26Et on rappelle que Darmanin
00:42:28n'est pas ministre de l'éducation, et peut-être qu'il aurait dû
00:42:30dire ces choses-là à Papin Ndiaye, quand lui
00:42:32était ministre de l'éducation. Merci
00:42:34beaucoup Franck Tapirot, merci d'avoir été avec nous,
00:42:36Anthony Samara, ça vous faisait ravi.
00:42:38Oui, je voulais juste rappeler deux chiffres,
00:42:40le premier c'est que les juifs représentent moins de 1%
00:42:42de la population française,
00:42:44et le deuxième c'est que les actes antisémites représentent
00:42:46deux tiers des actes antireligieux
00:42:48dans notre pays. Moins d'un pour cent
00:42:50de la population qui est victime de deux tiers
00:42:52des actes antireligieux dans notre
00:42:54pays. Il est temps, je crois aujourd'hui,
00:42:56parce qu'effectivement ces faits antisémites
00:42:58ne datent pas du 7 octobre,
00:43:00de regarder en face le problème antisémite
00:43:02en France, et de pointer du doigt
00:43:04les responsables. Il est temps de faire de
00:43:06l'antisémitisme une grande cause nationale.
00:43:08On s'est trop habitués à voir à intervalles
00:43:10réguliers ces synagogues
00:43:12brûlés, ces croix gammées
00:43:14taguées, ces attaques au
00:43:16couteau envers des juifs,
00:43:18ces slogans scandés dans
00:43:20le métro aussi contre les juifs.
00:43:22On voit aujourd'hui des juifs qui ont peur,
00:43:24qui enlèvent leur kippa, qui sont obligés
00:43:26d'enlever leur mezouza devant chez eux,
00:43:28qui partent en Israël. On a vu le
00:43:30nombre d'alias, c'est-à-dire les départs
00:43:32en Israël, exploser ces derniers mois
00:43:34depuis le 7 octobre. Des juifs qui en viennent
00:43:36à se sentir plus antisémites.
00:43:38Le problème c'est qu'on a peur de dire les choses...
00:43:40Vous avez vu Gabriel Attal quand il est allé
00:43:42avec raison devant la synagogue
00:43:44ce week-end. Quand on l'a interrogé
00:43:46sur qui du côté des politiques
00:43:48prône la haine, il n'a pas voulu répondre.
00:43:50Il s'est eu. Au lieu de dénoncer
00:43:52certains insoumis, il s'est eu. On va écouter
00:43:54Mireille Wagnin-Melki qui est avocate pénaliste
00:43:56de l'organisation juive
00:43:58européenne. Elle s'en est pris à Gabriel Attal.
00:44:00C'était en direct sur le plateau ce jour-là.
00:44:02Et elle a dit, mais pourquoi est-ce qu'il ne répond pas ?
00:44:04Pourquoi est-ce qu'il ne dit pas que ce sont les insoumis ? Pourquoi
00:44:06ce silence ? Écoutez-la.
00:44:08Véritablement, il faut s'emparer
00:44:10avec courage,
00:44:12avec détermination. Nommer
00:44:14les choses, nommer les gens, dire.
00:44:16Et vous pointiez justement qu'il n'a pas
00:44:18répondu sur les élus, certains élus
00:44:20de la France insoumise et qu'il n'a pas eu le courage
00:44:22de le faire. C'est là la décision
00:44:24en fait. C'est là, c'est à ce moment-là précis que ça
00:44:26se joue. C'est maintenant que ça se passe. Et si
00:44:28aujourd'hui, alors que ce matin
00:44:30un attentat terroriste a été perpétré
00:44:32contre une synagogue en France en
00:44:342024, après tous ces actes antisémites
00:44:36depuis le 7 octobre,
00:44:38après tout ce que nous avons passé, après le viol de cette
00:44:40petite de 12 ans, si aujourd'hui
00:44:42encore on n'a pas le courage de
00:44:44dire les choses, de les dénoncer,
00:44:46alors effectivement,
00:44:48on n'a rien compris. Paul-Antoine, pourquoi
00:44:50est-ce qu'il n'y a pas ce courage ? On
00:44:52n'a aucun doute sur le fait que Gabriel Attal est mobilisé
00:44:54contre ça. Mais il y a la communication
00:44:56et la communication c'est important. Pourquoi est-ce qu'il
00:44:58ne le dit pas clairement ? Je pense que c'est un peu
00:45:00lié au sujet d'avant. Et pour y revenir, il y a une
00:45:02chose qui m'a frappé sur l'écrivain. Il
00:45:04ne dit pas qu'on n'a pas le droit de combattre l'islamisme.
00:45:06Il dit nous, la gauche, avons
00:45:08le droit. Vous, la droite, vous n'avez pas le droit.
00:45:10Et c'est quelque chose d'assez, je trouve, symptomatique
00:45:12aujourd'hui, chez une certaine
00:45:14gauche, c'est qu'eux ont tous les droits.
00:45:16Eux ont le droit d'être antisémites. Ils ont le droit de combattre
00:45:18l'antisémitisme. Ils ont le droit, parfois, de
00:45:20taper sur l'islam. On se souvient d'un certain discours de
00:45:22M. Mélenchon sur le voile, etc.
00:45:24Ils ont le droit ensuite de changer. Vous,
00:45:26par contre, la droite, vous n'avez aucun droit. Et je
00:45:28pense que là,
00:45:30les ministres sont des missionnaires.
00:45:32M. Darmanin va retourner
00:45:34vers son corps naturel qui est la droite.
00:45:36En plus, il a été ministre de l'intérieur, donc c'est un petit peu logique.
00:45:38Et on a Gabriel Attal
00:45:40qui venait de la gauche, je ne vais pas l'oublier, et qui,
00:45:42à mon avis, je ne lui fais aucun grief, mais un petit peu
00:45:44quand même, doit
00:45:46se recaser. La politique n'est pas finie pour lui.
00:45:48Donc là, il va retourner sur les bancs de l'Assemblée nationale.
00:45:50Il va, à mon avis, ne pas pouvoir aller à droite
00:45:52parce qu'à droite, il y a quand même
00:45:54Gérald Darmanin et d'autres personnalités qui occupent
00:45:56le terrain. Il va donc
00:45:58rester au centre, mais au centre un peu
00:46:00de gauche. Et donc, je pense
00:46:02qu'il ne veut pas trop critiquer et
00:46:04qu'il ne veut pas trop taper.
00:46:06Non, mais ce n'est pas la politique.
00:46:08C'est le Premier ministre de la France.
00:46:10Même s'il est démissionnaire,
00:46:12aujourd'hui, c'est le Premier ministre de la France.
00:46:14Et le Premier ministre, c'est son rôle,
00:46:16et en plus, je l'aime bien, Gabriel Attal,
00:46:18je dis ça en plus,
00:46:20vraiment, le plus
00:46:22tranquillement possible, c'est que je pense que c'est son rôle.
00:46:24Je pense que c'est son rôle de dire
00:46:26les choses. Il a une responsabilité s'il ne
00:46:28le dit pas. Et Dieu sait
00:46:30qu'il se bat contre l'antisémitisme, j'en suis convaincu.
00:46:32Plus que dire les choses, de faire
00:46:34des actes. Et le problème, c'est qu'on a aussi des hommes politiques
00:46:36qui sont beaucoup dans la com et qui font peu d'actes.
00:46:38Oui, mais il est temps de dénoncer tout ça.
00:46:40Gabriel Attal, il est jeune,
00:46:42mais il n'est pas nouveau. Ça fait des années
00:46:44que nous dénonçons la montée
00:46:46de ce terrorisme islamiste
00:46:48en France, en Europe,
00:46:50et dans une grande partie du monde.
00:46:52Et je voudrais revenir sur ce que disait Franck Tapiero
00:46:54pour bien comprendre les choses. Parce que
00:46:56effectivement, il y a une gauche
00:46:58complice de cette France insoumise
00:47:00et dans le quartier de Pise 20.
00:47:02Je pense qu'on va reparler tout à l'heure de la grande note, mais
00:47:04le terroriste, on va l'appeler présumé,
00:47:06habitait dans ce quartier de Pise 20.
00:47:08Et hier, il y a Yoann Gillet, qui est le député
00:47:10de cette circonscription, qui nous a
00:47:12donné les résultats, bureau par bureau,
00:47:14dans ce quartier de Pise 20, où
00:47:16vivent des gens extrêmement bien.
00:47:18Ils ont le choix entre la mafia, le trafic
00:47:20de drogue ou les islamistes.
00:47:22Le score du candidat LFI, c'était
00:47:24aux alentours de 600 voix.
00:47:26Je dis bien 600 voix. Le candidat à
00:47:28l'Assemblée nationale, 70.
00:47:30Donc, ça vous donne une idée, quand même,
00:47:32de ce que représentent ces quartiers
00:47:34où, mais c'est un fonds de commerce électoral
00:47:36pour eux. Il faut appeler un chat
00:47:38et le problème, c'est aussi que
00:47:40tout se développe aujourd'hui. C'est-à-dire que, en fait,
00:47:42les juifs ne sont plus tranquilles nulle part.
00:47:44Là, je pense seulement au quartier de Pise 20.
00:47:46Non, mais Pise 20, bien sûr. Parce que je veux dire, c'est le
00:47:48cas partout. Je voudrais écouter,
00:47:50qu'on écoute Elisabeth Lévy. Vous la connaissez bien, Elisabeth Lévy.
00:47:52Elle est souvent sur CNews. Et c'est la première fois que je l'ai entendue
00:47:54dire ça, c'était ce week-end aussi.
00:47:58Je pense que je vais quitter la France
00:48:00parce que je ne me sens plus en sécurité.
00:48:02Voilà où on en est aujourd'hui en France. Écoutez-la.
00:48:04Est-ce qu'il faut qu'il n'y ait plus un juif
00:48:06dans ce pays pour qu'on prenne
00:48:08cela en compte ? Je vous le dis, moi,
00:48:10ça fait des mois que je me dis que je ne finirai pas
00:48:12ma vie dans mon pays.
00:48:14Parce que, je veux dire, ça devient
00:48:16insupportable. Et, je le répète,
00:48:18je pense que la France, dans son ensemble,
00:48:20si vous voulez, n'est pas du tout
00:48:22prise dans ses préjugés.
00:48:24Mais que si
00:48:26on ne nomme pas les choses,
00:48:28et ça, je vous lance
00:48:30votre suite, si on ne nomme pas les choses
00:48:32et on ne les nomme pas comme d'habitude,
00:48:34si vous voulez, eh bien,
00:48:36il y en aura un autre. Et comme vient de le dire Julien,
00:48:38je veux dire, moi, j'ai beaucoup de ma famille
00:48:40qui sont des Juifs de la synagogue.
00:48:42Ils vont dans les synagogues le Shabbat.
00:48:44Je veux dire, eh bien, il y en aura
00:48:46un autre et un jour, je veux dire,
00:48:48on n'aura pas cette chance que
00:48:50celui-là, visiblement, connaissait pas
00:48:52les horaires de la prière.
00:48:54Mais, franchement,
00:48:56la situation devient...
00:48:58Il devrait y avoir, quand même, d'autres réactions.
00:49:00Enfin, moi, je me rappelle avoir vu
00:49:02toute la gauche manifester contre le Front National
00:49:04après Carpentra, qui n'était pas
00:49:06le fait du Front National. Je veux dire,
00:49:08après Mohamed Merah, il n'y a rien eu.
00:49:10Quand il y a une manifestation sur l'antisémitisme,
00:49:12les uns et les autres font...
00:49:14contre l'antisémitisme, les uns et les autres font la fine bouche.
00:49:16Mais que se passe-t-il dans ce pays ?
00:49:18Valéry Bardin, elle est où, la gauche ?
00:49:20Parce que vous êtes de gauche.
00:49:22Alors, pour là, moi, déjà, les actes antisémites,
00:49:24moi, je trouve que c'est complètement déplorable
00:49:26et c'est pas acceptable.
00:49:28C'est plus acceptable. On doit vivre ensemble
00:49:30et c'est très important. On doit pouvoir
00:49:32pratiquer notre culte
00:49:34de la meilleure des manières et puis en sécurité.
00:49:36Mais la gauche, elle est où ?
00:49:38Cette gauche historique ?
00:49:40Encore une fois de plus, et comme vous le savez, M. Morandini,
00:49:42moi, je suis très clair là-dessus, cette gauche, elle se perd
00:49:44et ça fait un moment. D'ailleurs, on le sait très bien
00:49:46par rapport à leurs propos qu'ils peuvent tenir.
00:49:48Antisémites, effectivement. Mais le souci qu'il y a
00:49:50c'est que l'antisémitisme est un délit
00:49:52et aujourd'hui, il doit être sous le coup de la loi.
00:49:54Le problème, c'est qu'ils sont intelligents.
00:49:56C'est des sous-entendus.
00:49:58Le problème, c'est qu'ils sont
00:50:00trop intelligents. En fait, ils n'y vont pas
00:50:02frontalement. Et c'est pour ça
00:50:04qu'ils sont difficilement condamnables.
00:50:06Quand, par exemple, Jean-Luc Mélenchon
00:50:08considère que l'antisémitisme en France
00:50:10est résiduel, c'est antisémite
00:50:12mais ce n'est pas condamnable par la loi.
00:50:14Quand Thomas Porte considère que la délégation
00:50:16israélienne n'est pas la bienvenue en France,
00:50:18c'est antisémite mais ce n'est malheureusement pas condamnable
00:50:20par la loi. Quand Sophia Chikirou
00:50:22fait l'apologie d'un...
00:50:24ou en tout cas, rend hommage au chef
00:50:26militaire du Hamas, c'est antisémite aussi
00:50:28ce n'est pas nécessairement condamnable par la loi.
00:50:30Quand Rima Hassan va manifester
00:50:32en Jordanie, accompagnée de mouvements
00:50:34islamistes pro-Hamas, c'est antisémite aussi
00:50:36et ce n'est pas nécessairement...
00:50:38Vous oubliez de vous dire...
00:50:40Je suis d'accord avec ce qu'il dit
00:50:42mais il n'y a pas que soi.
00:50:44Il y a deux semaines maintenant, je crois,
00:50:46il y a un acte antisémite dans le métro parisien
00:50:48la personne qui a commis cet acte est attrapée
00:50:50la peur, ce n'est pas lui qui l'a, c'est la personne
00:50:52qui a dénoncé son acte. Il y a un problème aussi avec la justice.
00:50:54Moi j'entends tous les jours qu'il faut réviser la loi
00:50:56oui mais déjà la justice actuelle n'est pas
00:50:58appliquée et Fabien Roussel
00:51:00il avait un tout petit peu raison là-dessus, il disait qu'il y a un problème de justice
00:51:02et d'éducation. Il oublie juste que Darmanin n'est ni
00:51:04ministre de la justice
00:51:06ni ministre de l'éducation nationale
00:51:08c'est plutôt des ministères qui sont donnés à la gauche
00:51:10on se souvient de Madame Taubira qui a détruit
00:51:12le ministère de la justice
00:51:16en France et que l'éducation n'est pas faite, ça je suis d'accord
00:51:18mais il ne critiquera jamais
00:51:20complètement l'éducation nationale
00:51:22et on a un problème de justice. Moi je suis d'accord avec vous
00:51:24mais le problème c'est que déjà la justice
00:51:26n'est pas appliquée.
00:51:28Je ne sais pas si vous avez regardé
00:51:30un peu la télé ce week-end, mais quand vous avez
00:51:32regardé les reportages sur la grande mode
00:51:34toutes les chaînes de télé, que ce soit CNews, TF1, France 2
00:51:36ils sont allés interroger les gens sur place
00:51:38et tous les juifs refusaient de parler à visage découvert
00:51:40mais vous vous rendez compte ?
00:51:42Ils refusent en France en 2024 de parler
00:51:44à visage découvert, parce qu'ils ont peur
00:51:46oui mais c'est pas normal, mais on en est là
00:51:48et aujourd'hui ça passe
00:51:50y compris dans les médias, je suis désolé, mais ça passe comme ça
00:51:52c'est-à-dire qu'on dit, ah bah oui, ils ne veulent pas être filmés
00:51:54mais non, mais c'est un scandale
00:51:56c'est un scandale. Il faut un vrai sursaut, vous parliez
00:51:58des manifestations, je me rappelle celle
00:52:00qui a suivi le 7 octobre, où il y avait une forte délégation
00:52:02du Rassemblement National, alors qu'est-ce qu'on ne s'est pas pris
00:52:04par une certaine presse, parce que oh là là
00:52:06les antisémites en fait c'est nous. Vous n'avez pas le droit
00:52:08d'y aller, vous avez entièrement raison
00:52:10et il y a une sorte d'antisémitisme
00:52:12d'atmosphère
00:52:14par tout ce que vous avez décrit
00:52:16et puis je rebondis aussi sur ce que disait
00:52:18Franck Tapirou tout à l'heure, ça évite de regarder
00:52:20où sont les vrais problèmes, parce qu'il y a un problème aussi
00:52:22lié à l'immigration, je me rappelle évidemment que
00:52:24toutes les personnes qui arrivent de l'étranger ne sont pas
00:52:26des islamistes et des terroristes, bien évidemment
00:52:28mais n'empêche que c'est un flux, on l'a vu
00:52:30en Allemagne encore ce week-end, on l'a vu
00:52:32à la Grande Motte, nous aussi
00:52:34ce week-end, il y a un lien
00:52:36direct entre les deux, il faut juste
00:52:38ouvrir les yeux à un moment donné. Le problème c'est l'insécurité
00:52:40aussi, c'est l'ambiance qui règne à la Grande Motte
00:52:42par exemple à la Grande Motte, on a appris tout à l'heure qu'il y a eu
00:52:44une fusillade ce matin, à la Grande Motte
00:52:46ça s'est passé à 6h du matin
00:52:48dans des circonstances qui restent indéterminables, à proximité
00:52:50d'une discothèque, il y a eu une rafale d'armes automatiques
00:52:52qui a été entendue, deux individus
00:52:54ont été
00:52:56ciblés, on voit les images
00:52:58en ce moment, deux individus dans un
00:53:00véhicule, l'un d'entre eux est mort
00:53:02c'est ce qu'on a appris il y a quelques
00:53:04instants, on est avec Bruno Bartocetti, secrétaire national
00:53:06délégué de la zone Sud-Unité,
00:53:08cette insécurité qui règne, est-ce qu'on a des informations
00:53:10Bruno Bartocetti, bonjour, est-ce qu'on a des informations
00:53:12sur ce qui s'est passé ?
00:53:14Oui bonjour, je confirme ce que vous
00:53:16développez, c'est-à-dire que sur les coups de 6h
00:53:18du matin, on a des
00:53:20individus qui ont tiré
00:53:22sur une voiture avec
00:53:24deux individus qui étaient à bord
00:53:26ou qui pénétraient dans leur véhicule
00:53:28un est mort, un est très grièvement
00:53:30blessé, ce sont des proches
00:53:32du rappeur
00:53:34SHC, je me rappelle plus, Schneider
00:53:36en tout cas, ce sont des proches
00:53:38de ce rappeur, alors
00:53:40ce qui va être important bien sûr pour les
00:53:42gendarmes, c'est après les constatations
00:53:44après un travail minutieux qu'ils vont faire
00:53:46et on peut compter sur leur professionnalisme
00:53:48ça va être aussi de comprendre
00:53:50les raisons pour lesquelles il y a eu
00:53:52ce tir
00:53:54un rafale
00:53:56est-ce qu'il y a un lien direct avec le rappeur
00:53:58est-ce que c'est un lien direct avec son entourage
00:54:00ou pas, sous fond de raquettes
00:54:02ou d'autres sujets
00:54:04tout ceci va être
00:54:06développé, tout ceci va être
00:54:08certainement compris après les différentes
00:54:10auditions qui vont avoir lieu à mon sens
00:54:12dans les prochaines heures. Mais est-ce que la Grande Motte
00:54:14là tout à coup on découvre la Grande Motte
00:54:16sous un visage qu'on ne connaissait pas honnêtement
00:54:18jusque là, c'est-à-dire qu'on découvre la Grande Motte avec
00:54:20une synagogue qui est attaquée, avec cette fusillade
00:54:22même si les deux n'ont rien à voir a priori bien évidemment
00:54:24mais on est dans des actes
00:54:26d'une violence incroyable quand même
00:54:28un rafale à coup de calachnikov
00:54:30un homme qui est tué ce matin
00:54:32un autre dans un état grave, la synagogue incendie
00:54:34c'est ça la Grande Motte aujourd'hui ?
00:54:36Alors, non
00:54:38la Grande Motte ce n'est pas ça maintenant
00:54:40est-ce qu'aujourd'hui dans notre société
00:54:42on a le calme partout en France, je ne le crois pas
00:54:44tout peut arriver dans le milieu rural
00:54:46comme dans le milieu urbain
00:54:48là quand on parle de la Grande Motte
00:54:50Grande Motte, Carnon ça se touche
00:54:52en fait c'est la commune de Moguio
00:54:54tout ceci se touche
00:54:56on est devant une discothèque donc il y a beaucoup de monde
00:54:58il y a beaucoup de passages et ça peut être
00:55:00un lieu qui attire bien sûr
00:55:02tout le trafic de stupéfiants
00:55:04ou bien sûr des armes à feu qui vont avec ces trafiquants
00:55:06est-ce que la Grande Motte est dangereuse
00:55:08aujourd'hui ? Je ne pense pas
00:55:10que ce soit le cas maintenant quand on voit
00:55:12ce qui s'est passé effectivement ce week-end
00:55:14avec l'attentat devant la synagogue
00:55:16il y a de quoi être très inquiet bien sûr
00:55:18à l'endroit de, je reviens si vous le permettez
00:55:20à l'endroit des lieux de culte
00:55:22et à la communauté juive
00:55:24qui est très très malmenée et comme il y a
00:55:26une synagogue à la Grande Motte
00:55:28bien évidemment elle est exposée comme toutes ces villes
00:55:30aujourd'hui qui ont des synagogues
00:55:32pour accueillir
00:55:34les juifs qui viennent prier
00:55:36Merci beaucoup Bruno Bartosetti, merci d'avoir été
00:55:38en direct avec nous, donc je vous rappelle le bilan
00:55:40un mort et un blessé grave lors des tirs
00:55:42près d'une discothèque de la
00:55:44Grande Motte, encore une fois ça n'a rien à voir à priori
00:55:46et c'est important de le redire, il ne faut pas tout mélanger
00:55:48avec ce qui s'est passé ce week-end mais malgré tout
00:55:50voilà c'est une ambiance, c'est du trafic de drogue
00:55:52c'est ce qui se passe aujourd'hui
00:55:54en France, on va faire une pause, on va faire
00:55:56le CNews Info juste après et puis on se retrouve
00:55:58en direct et on va vous parler
00:56:00on va changer de sujet mais on va parler de ce qui se passe
00:56:02sur Instagram parce que sur Instagram visiblement
00:56:04il y a beaucoup de comptes de droite
00:56:06qui sont supprimés depuis
00:56:08quelques jours, alors c'est des comptes
00:56:10d'Alice Cordier par exemple
00:56:12présidente de Nemesis, c'est des comptes
00:56:14du Média Occidentiste, c'est des comptes
00:56:16d'une bonne droite, l'association
00:56:18de soutien aux lanceurs d'alerte, c'est des comptes
00:56:20également du Livre Noir, enfin l'ex-Livre Noir
00:56:22qui s'appelle Frontières, voilà, ces comptes sont
00:56:24supprimés, est-ce qu'on a encore le droit d'être de droite
00:56:26en France aujourd'hui ? On en parle dans un instant, on va tout de suite
00:56:28en direct.
00:56:36Le gérant d'un commerce de nuit
00:56:38grenoblois attaqué à l'arme blanche cette nuit
00:56:40une équipe de la BAC a repéré le suspect
00:56:42et l'a poursuivi, poursuite dans laquelle
00:56:44l'un des policiers a dû utiliser son
00:56:46arme à plusieurs reprises, l'individu a
00:56:48été transporté à l'hôpital, son pronostic
00:56:50vital est engagé.
00:56:52Suite des consultations
00:56:54à l'Elysée pour trouver un premier ministre
00:56:56après Aya Elbrun-Pivet qui a ouvert le
00:56:58bal ce matin, depuis quelques minutes
00:57:00le RN et ses alliés s'entretiennent avec
00:57:02le chef de l'Etat, puis en fin de journée
00:57:04ce sera au tour de Gérard Larcher, président
00:57:06du Sénat.
00:57:08Et puis le chancelier
00:57:10Olaf Scholz est arrivé à Solingen
00:57:12comme vous pouvez le constater sur ces
00:57:14images, depuis vendredi soir la localité
00:57:16allemande est endeuillée suite à un
00:57:18attentat au couteau qui a fait 3 morts
00:57:20et 8 blessés, et pour lequel
00:57:22un Syrien a été arrêté.
00:57:2711h38 sur CNews, merci d'être
00:57:29en direct avec nous, on part
00:57:31tout de suite en direct à l'Elysée pour vous
00:57:33montrer cette image du
00:57:35perron de l'Elysée
00:57:37où nous ne vont sans doute pas tarder à sortir
00:57:39dans les minutes qui viennent Jordan Bardella
00:57:41et Marine Le Pen,
00:57:43Marine Le Pen et Jordan Bardella plutôt dans l'ordre, c'est
00:57:46qui sont reçus en ce moment même
00:57:48par Emmanuel Macron, vous le savez
00:57:50cela fait partie des consultations
00:57:52dans le cadre du choix
00:57:54d'un Premier ministre, la rumeur veut
00:57:56également qu'Emmanuel Macron pourrait
00:57:58parler à la télé dès ce soir, ça reste
00:58:00une rumeur pour l'instant,
00:58:02donc on continue à surveiller ça et bien évidemment
00:58:04dès que Jordan Bardella et Marine Le Pen
00:58:06sortiront, on sera en direct
00:58:08sur place pour voir s'ils font une déclaration
00:58:10à l'heure sortie. Mais auparavant, je voulais
00:58:12qu'on revienne sur Instagram qui a décidé de supprimer
00:58:14plusieurs comptes de droite
00:58:16et c'est un peu l'incompréhension, alors parmi les
00:58:18comptes qui sont supprimés, je vous le disais
00:58:20il y a celui d'Alice Cordier, président du collectif
00:58:22féministe Nemesis
00:58:24donc censuré, le Média occidentiste
00:58:26censuré, le compte parodique
00:58:28Une Bonne Droite censuré, ou encore
00:58:30l'association de soutien aux lanceurs d'alerte
00:58:32censurée, et puis il y a
00:58:34l'ex-livre noir qui s'appelle désormais Frontières
00:58:36qui est censuré également, Eric
00:58:38Tegner, bonjour, merci d'être en direct avec nous
00:58:40vous êtes directeur de la rédaction de
00:58:42Frontières Média qui était
00:58:44l'ex-livre noir, d'abord
00:58:46vous avez été prévenu, comment
00:58:48ça s'est passé cette disparition
00:58:50de votre compte Instagram ?
00:58:52Écoutez, c'est très simple, vendredi
00:58:54on a reçu un mail qui nous disait que
00:58:56notre compte avait tout simplement été
00:58:58supprimé, que nous avions 180 jours
00:59:00pour faire appel, c'est arrivé après
00:59:02une vague de suppression et de
00:59:04suspension, les 24
00:59:06heures d'avant, notamment avec effectivement le
00:59:08compte d'Alice Cordier, ou encore le
00:59:10média occidentiste, donc c'était très surprenant
00:59:12de notre côté, on a fait
00:59:14évidemment appel, on a été
00:59:16rétabli plusieurs fois, et
00:59:18resupprimé jusqu'à 4 fois
00:59:20donc aujourd'hui ce compte est
00:59:22inactif, alors ce qui est très étonnant
00:59:24c'est que nous, nous sommes un média
00:59:26qui existe depuis 3 ans, c'est un média
00:59:28qui est agréé par le ministère de la Culture
00:59:30et la CPPAP, qui est reconnu
00:59:32d'intérêt public général, tout comme
00:59:34Occidentis, que ce média
00:59:36c'est un des premiers sur Instagram
00:59:38à droite, ont cumulé plus de 100 000 abonnés
00:59:40occidentistes ont cumulé plus de
00:59:42160 000, et à aucun moment
00:59:44nous n'avons eu justement des contenus
00:59:46litigieux sur notre compte
00:59:48Instagram, c'était uniquement des
00:59:50décryptages de nos journalistes, des enquêtes
00:59:52par exemple sur l'extrême gauche ou encore
00:59:54sur l'immigration, ou des relais de
00:59:56passages vidéo de nos journalistes
00:59:58sur CNews, donc c'est évidemment
01:00:00extrêmement inquiétant, on espère
01:00:02que c'est un quiproquo de la
01:00:04part de Meta, du groupe Meta
01:00:06qui possède aujourd'hui
01:00:08Instagram, parce que c'est
01:00:10une censure en fait aujourd'hui, c'est comme ça qu'on
01:00:12l'a vécu, on a cette sensation que
01:00:14alors que la France, le ministère de la Culture
01:00:16autorise justement que notre
01:00:18média existe, et tant mieux
01:00:20que c'est un groupe américain
01:00:22qui va choisir justement de réguler
01:00:24cette liberté de la presse, nous n'avions
01:00:26jamais eu, il faut le souligner, jamais
01:00:28eu justement d'avertissement
01:00:30de la part d'Instagram sur notre
01:00:32compte, également nous n'avons
01:00:34aucune condamnation du
01:00:36Média Frontier, de
01:00:38condamnation pour diffamation, pour incitation
01:00:40à la haine, aujourd'hui justement
01:00:42Frontier est absolument exemplaire
01:00:44sur tous ses éléments, et pourtant ils ont
01:00:46choisi justement de supprimer tout simplement
01:00:48ce travail de toute une rédaction
01:00:50depuis trois ans.
01:00:52Ce qui est assez étonnant, vous parlez de malentendus
01:00:54mais c'est vrai que quand on liste
01:00:56Alice Cordier,
01:00:58le média occidentiste
01:01:00et les comptes qui sont supprimés, on a du mal à croire
01:01:02que c'est un malentendu, en fait il y a visiblement
01:01:04une démarche claire quand même de supprimer
01:01:06ces comptes-là, si vous étiez le seul supprimé
01:01:08pourquoi pas, si vous étiez deux pourquoi pas
01:01:10mais au bout d'un moment on se dit là il y a une démarche
01:01:12claire, est-ce que vous savez si
01:01:14ça vient de la France, est-ce que vous savez si ça vient
01:01:16des Etats-Unis, est-ce que vous avez des informations
01:01:18sur qui a décidé quoi ?
01:01:20Alors bien sûr Jean-Marc,
01:01:22alors moi je me dois justement en tant que
01:01:24président du Média d'être un peu diplomate
01:01:26au début parce que pour l'instant on est dans
01:01:28une démarche justement de
01:01:30discussion, on sait qu'il y a certains
01:01:32eurodéputés comme Marion Maréchal par exemple
01:01:34qui ont fait des courriers, comme
01:01:36justement Sarah Knafo, également comme des députés
01:01:38RN comme Maxime
01:01:40Verniaux, et donc pour l'instant on est dans
01:01:42cette démarche, si d'ici jeudi il n'y a pas
01:01:44de rétablissement, on va passer le cap
01:01:46supplémentaire, c'est-à-dire attaquer justement le
01:01:48groupe Meta en justice, parce qu'évidemment
01:01:50que c'est scandaleux, on pense justement
01:01:52qu'on aura une réparation de ces préjudices qui sont
01:01:54extrêmement importants, mais vous savez cette
01:01:56censure elle rentre dans un cadre plus
01:01:58global depuis deux mois, on l'a
01:02:00vécu par exemple avec C8
01:02:02où justement la chaîne de la TNT
01:02:04a été finalement supprimée
01:02:06par l'ARCOM, on le voit aussi
01:02:08avec l'arrestation du PDG de Telegram
01:02:10qui s'est opéré ce week-end,
01:02:12vous savez le PDG de Telegram qui avait quitté la
01:02:14Russie parce qu'il y avait une possibilité qu'il
01:02:16soit arrêté, qui est devenu français
01:02:18pour être protégé et qui a été arrêté justement
01:02:20au Bourget parce qu'il ne collabore
01:02:22pas, on sait également que Thierry Breton
01:02:24un des commissaires
01:02:26européens et menace Elon Musk
01:02:28Elon Musk également, des députés britanniques
01:02:30ont demandé à ce qu'il soit reçu en commission
01:02:32d'enquête pour pouvoir arrêter
01:02:34en raison de la liberté justement d'expression
01:02:36qu'il y a aujourd'hui sur X, donc on est
01:02:38dans un contexte extrêmement grave depuis deux mois
01:02:40et ce qui était très surprenant moi
01:02:42qui m'a étonné d'ailleurs Jean-Marc
01:02:44c'est qu'ils aient décidé justement de faire
01:02:46cette vague de suppression en même temps
01:02:48ils ne se sont absolument pas cachés
01:02:50moi j'ai cette sensation
01:02:52qu'il y a des consignes de la
01:02:54part justement de l'union européenne
01:02:56qui ont été données, on sait qu'Elon Musk
01:02:58justement craint une potentielle interdiction
01:03:00de Twitter en Europe
01:03:02il a lui-même révélé dans un tweet le 10
01:03:04juillet que le deal
01:03:06qui avait été proposé, le deal secret par la commission
01:03:08européenne, c'était qu'il partage un maximum
01:03:10d'informations sur des comptes
01:03:12Twitter et qu'il censure un certain
01:03:14nombre de comptes Twitter dits
01:03:16dissidents en échange du fait
01:03:18d'être calme, Elon Musk l'a refusé
01:03:20et il a annoncé justement que les
01:03:22autres groupes de réseaux sociaux dont Instagram
01:03:24et Meta avaient eux accepté
01:03:26donc on se retrouve dans cette configuration
01:03:28justement de censure
01:03:30à la fois d'influenceurs et de médias
01:03:32donc selon moi ça vient
01:03:34de l'union européenne
01:03:36qui met une pression justement sur ses acteurs
01:03:38américains qui de facto
01:03:40cherchent justement à anticiper
01:03:42cela, à faire patte blanche
01:03:44et donc on verra aussi si à un moment
01:03:46les responsables Europe vont se mobiliser
01:03:48et si également le gouvernement français
01:03:50va pouvoir dire attendez, on est le pays
01:03:52de la liberté de la presse, on ne vous
01:03:54permet pas de prendre ce type de
01:03:56décision, parce que vous savez Jean-Marc, en règle
01:03:58générale lorsqu'il y a des suppressions de comptes
01:04:00ils sont demandés par le gouvernement français
01:04:02donc c'est une question à poser évidemment
01:04:04est-ce que le gouvernement français
01:04:06a demandé cette suppression
01:04:08dans ce cas là il faudra le demander par exemple à Rachida
01:04:10Dati qui est la ministre des missionnaires
01:04:12de la culture et si elle ne l'a pas demandé
01:04:14du coup que le gouvernement français dise
01:04:16attendez là vous en faites beaucoup trop
01:04:18si on était à l'encontre justement de cela
01:04:20si on pensait qu'il fallait censurer un média
01:04:22on l'aurait fait en enlevant l'agrément
01:04:24aux médias frontières
01:04:26je serais surpris quand même d'apprendre que Rachida Dati
01:04:28a demandé la suppression de votre compte
01:04:30qui est un média donc voilà, ça me surprendrait
01:04:32juste je veux mettre un petit bémol parce que vous avez parlé
01:04:34du patron de Telegram, moi je pense que le patron de Telegram
01:04:36c'est pas tout à fait pareil parce qu'il refuse de collaborer
01:04:38sur des sujets très graves
01:04:40que sont des choses
01:04:42pornographiques avec des enfants
01:04:44que sont également des attaques
01:04:46terroristes que sont du trafic de drogue
01:04:48donc voilà c'est un peu différent
01:04:50ce refus de collaborer
01:04:52je pense qu'il ne faut pas tout mettre dans le même sac non plus
01:04:54parce que ça risque même de vous desservir vous
01:04:56de mélanger tout ça
01:04:58mais on a bien compris en tout cas que si d'ici jeudi
01:05:00le compte n'est pas rétabli vous attaquez en justice
01:05:02merci Eric Tagnard d'avoir été avec nous
01:05:04pour rester sur Meta
01:05:06c'est la maison mère d'Instagram et de Facebook
01:05:08ce qu'on remarque depuis plusieurs
01:05:10mois c'est que nos comptes
01:05:12ne sont pas désactivés
01:05:14du Rassemblement National
01:05:16Jordan Bardella avait demandé d'ailleurs à être reçu
01:05:18par le patron de Meta France
01:05:20parce qu'on s'est aperçu que quand
01:05:22on avait 100.000, 200.000, 300.000 vues
01:05:24depuis quelques temps on tombait
01:05:26à 10.000, 20.000 vues
01:05:28donc c'est des algorithmes, on a très bien compris
01:05:30comment ça fonctionnait, qui font que
01:05:32tous les contenus politiques
01:05:34et ces ciblés sont bien sûr
01:05:36désactivés et là pour reprendre
01:05:38non mais c'est de la censure
01:05:40parce que Frontière, ils font des
01:05:42enquêtes, ils reprennent des extraits
01:05:44vous avez vu une émotion ?
01:05:46est-ce que vous avez vu tout le monde en parler ?
01:05:48est-ce que vous avez vu les médias se mobiliser
01:05:50pour ça ? Non ?
01:05:52comme la décision de l'art comme sur ses vues
01:05:54Paul-Antoine puisque vous êtes politologue, c'est quand même surréaliste
01:05:56c'est-à-dire que ce seraient les Etats-Unis
01:05:58qui décident qui en France
01:06:00peut s'exprimer ou pas ?
01:06:02C'est même pas les Etats-Unis en tant que pays, c'est quelqu'un qui n'a jamais été élu
01:06:04qui est une société
01:06:06et apparemment
01:06:08et je pense que ça c'est vrai, sous pression
01:06:10de l'Union Européenne, de Monsieur Breton
01:06:12qui lui aussi n'a pas été élu, vous avez des gens non-élus
01:06:14qui décident ce que les Français, ce que les Allemands
01:06:16ce que les Suédois peuvent voir
01:06:18c'est complètement hallucinant
01:06:20pour moi c'est très simple, vous êtes condamné par la justice
01:06:22oui ça me paraît logique que votre compte soit supprimé
01:06:24et il y a aussi quelque chose
01:06:26qui est assez inquiétant, c'est qu'au lendemain
01:06:28deux jours après une attaque terroriste
01:06:30en Allemagne, deux jours après une attaque terroriste
01:06:32en France, c'est pas certains comptes
01:06:34parce que vous me diriez, le compte de l'Etat islamique
01:06:36est supprimé, oui ça me paraît logique
01:06:38je vous rappelle quand même que quand c'était Twitter
01:06:40donc pas Elon Musk, Monsieur Zuckerberg
01:06:42qui maintenant, non c'était
01:06:44le patron de Twitter, voilà c'est ça merci
01:06:46avait toujours laissé
01:06:48les talibans avoir leur compte
01:06:50Twitter, donc
01:06:52là on est en train de comprendre que
01:06:54les talibans ont le droit d'avoir un compte Twitter encore une fois
01:06:56quand c'était Twitter, parce que maintenant
01:06:58Musk lui dit qu'il y a un compte pour tout le monde
01:07:00donc là les talibans avaient le droit d'avoir leur compte
01:07:02là on est en train de comprendre qu'un site
01:07:04média qui est francophone
01:07:06n'a aucun problème avec Frontier
01:07:08mais ce que je veux dire c'est que c'est pas la même connaissance
01:07:10que les talibans et c'est évidemment
01:07:12pas aussi grave
01:07:14Frontier ne pose aucun problème
01:07:16enfin à ma connaissance il n'y a pas de problème
01:07:18avec Frontier, c'est quand même un deux poids deux mesures
01:07:20c'est même pas un deux poids deux mesures, c'est hallucinant
01:07:22mais moi je voudrais savoir si Instagram a le droit
01:07:24de faire ça, Maitre Anthony Bem, bonjour, merci d'être
01:07:26en direct avec nous, vous êtes avocat
01:07:28moi je voulais vous avoir parce que j'ai du mal à comprendre
01:07:30est-ce que Instagram
01:07:32à partir du moment où ils sont
01:07:34propriétaires, c'est à eux Instagram
01:07:36est-ce qu'ils ont le droit
01:07:38de supprimer les comptes qu'ils veulent ?
01:07:40Alors en effet
01:07:42Meta, Instagram est une société privée
01:07:44qui a tous les droits
01:07:46il ne faut pas oublier que les utilisateurs
01:07:48à partir du moment où ils utilisent la plateforme
01:07:50de manière totalement gratuite
01:07:52concèdent la possibilité
01:07:54à Meta de pouvoir utiliser leurs données
01:07:56à caractère personnel et puis
01:07:58du jour au lendemain de mettre un terme
01:08:00à leur compte parce qu'il jugera
01:08:02la plateforme, Meta jugera
01:08:04que l'usage de sa plateforme
01:08:06ne respecte pas
01:08:08ses règles, ses conditions générales
01:08:10et c'est arbitraire
01:08:12alors les plateformes se sont toujours défendues
01:08:14de ne pas mettre en place de la modération
01:08:16pour éviter
01:08:18la responsabilité juridique encourue
01:08:20car à défaut de modération
01:08:22il n'y avait pas de contrôle
01:08:24donc de connaissance du contenu illicite
01:08:26susceptible d'être mis en ligne par les internautes
01:08:28et donc les plateformes se sont
01:08:30toujours défendues à défaut
01:08:32de modération d'être responsables
01:08:34des contenus illicites. En réalité
01:08:36il apparaît comme c'est le cas
01:08:38au travers de l'affaire Frontière
01:08:40aujourd'hui que Meta
01:08:42a la main non seulement sur
01:08:44les profils, sur les comptes
01:08:46peut faire suspendre, peut annuler
01:08:48tous les contenus
01:08:50publiés par un profil
01:08:52du jour au lendemain sans avoir
01:08:54de raison à donner. Meta
01:08:56est aux Etats-Unis, il faut faire des
01:08:58procès aux Etats-Unis, ça risque
01:09:00d'être très compliqué pour obtenir
01:09:02les comptes si ça n'est pas obtenu amiablement.
01:09:04Mémet, pour bien comprendre ce que vous nous dites
01:09:06vous nous dites qu'en fait Meta c'est une société
01:09:08privée, les propriétaires d'Instagram
01:09:10donc ils font ce qu'ils veulent.
01:09:12Complètement, c'est une société privée qui
01:09:14on le voit d'ailleurs au travers de l'affaire Frontière
01:09:16aujourd'hui, peut mettre un terme
01:09:18quand il le souhaite de manière unilatérale
01:09:20on doit en dire
01:09:22sous l'expression latine
01:09:24sur un coup de tête. C'est une expression
01:09:26imagée qui veut dire que comme on le souhaite
01:09:28sans avoir de raison à donner
01:09:30on peut couper les lignes
01:09:32d'un compte, c'est le cas de Frontière aujourd'hui.
01:09:34Donc même s'ils attaquent
01:09:36puisque Eric Tegner nous disait si jeudi
01:09:38on n'est pas rétablis on va attaquer, il y a assez
01:09:40peu de chance qu'il gagne, Meta va dire on fait ce qu'on veut, on est chez nous.
01:09:42Il n'est pas impossible
01:09:44de gagner en effet, il y a tout de même
01:09:46le principe de la liberté d'expression
01:09:48en France par exemple, qui permettrait
01:09:50au travers du juge français
01:09:52d'obliger même si Meta
01:09:54est aux Etats-Unis de l'attraire
01:09:56devant le juge français et Meta France
01:09:58se constituerait par la voix
01:10:00de son avocat et devrait avoir à répondre
01:10:02si le juge en décidait
01:10:04ainsi de réouvrir les lignes
01:10:06car il le pourrait éventuellement
01:10:08ce n'est que suspendu
01:10:10si le juge les contraignait
01:10:12sous instructe éventuellement, il pourrait le faire
01:10:14au nom de la liberté d'expression
01:10:16à défaut d'atteinte portée à celle-ci.
01:10:18Il faut le rappeler le principe, c'est la liberté d'expression.
01:10:20Merci beaucoup Maître Anthony
01:10:22Merci d'avoir été avec nous
01:10:24et c'est vrai que c'est le problème que tout ça
01:10:26soit entre les mains de sociétés privées
01:10:28qui font un peu ce qu'elle veut
01:10:30Vous avez dit qu'Internet et les réseaux sociaux c'était la liberté
01:10:32mais en fait non, c'est contrôlé
01:10:34La réalité c'est que personne ne leur interdit de s'exprimer
01:10:36ailleurs. Il faut ouvrir de nouveau
01:10:38Il faut ouvrir ailleurs
01:10:40ou alors sur un autre réseau, c'est ce qu'avait fait
01:10:42Donald Trump, il avait créé son propre réseau
01:10:44mais il faut des moyens pour faire ça
01:10:46L'Elysée
01:10:48en direct avec
01:10:50l'entretien qui se poursuit
01:10:52entre Marine Le Pen et Jordan Bardella
01:10:54On est avec Thomas Bonnet, journaliste politique
01:10:56à CNews qui est avec Pierre-François Altermat
01:10:58sur place
01:11:00Ça fait un peu plus d'une heure
01:11:02que la réunion se poursuit
01:11:04Ils ont beaucoup de choses à se dire visiblement
01:11:06Marine Le Pen et Jordan Bardella
01:11:08...
01:11:16Oui, bonjour Jean-Marc
01:11:18L'entretien devrait quand même toucher à sa fin
01:11:20d'ici quelques instants parce que Eric Ciotti
01:11:22est en train d'arriver, lui qui a rendez-vous
01:11:24avec le chef de l'Etat à midi
01:11:26et on attend donc la sortie
01:11:28de Marine Le Pen et de Jordan Bardella
01:11:30le président du Rassemblement
01:11:32National et la
01:11:34présidente du groupe RN à l'Assemblée qui sont arrivés
01:11:36donc il y a environ une heure
01:11:38avec un visage serein
01:11:40presque décontracté pour cet entretien
01:11:42avec le chef de l'Etat. Il faut dire que l'enjeu est assez
01:11:44restreint pour eux. Ils ont été
01:11:46écartés de toute idée
01:11:48de coalition reléguée au second rôle
01:11:50de ce feuilleton politique
01:11:52de l'été. On peut imaginer quand même
01:11:54que Marine Le Pen va exposer la stratégie
01:11:56de son groupe politique à l'Assemblée
01:11:58Nationale, à savoir censurer
01:12:00tout gouvernement issu du nouveau
01:12:02Front Populaire. C'est ce qu'a déclaré en tout cas
01:12:04ce matin Sébastien Chenu
01:12:06le membre député
01:12:08du Rassemblement National.
01:12:10Emmanuel Macron justement qui attend peut-être
01:12:12cette clarification, lui qui
01:12:14pourrait se servir de ces consultations
01:12:16qu'il mène depuis plusieurs jours pour acter
01:12:18le fait qu'il y aurait une majorité
01:12:20contre un éventuel gouvernement de Lucie Castex
01:12:22il pourrait donc prendre la parole
01:12:24pour prendre les Français à témoin
01:12:26même si pour l'instant les conseillers
01:12:28de l'Elysée ne veulent pas nous
01:12:30officialiser cette prise de parole éventuelle
01:12:32du chef de l'Etat ce soir.
01:12:34Merci beaucoup Thomas Abonnet en direct
01:12:36de l'Elysée. On continue à suivre
01:12:38bien évidemment ce qui se passe du côté
01:12:40de l'Elysée. Ce qui est bien c'est que le décalage
01:12:42avec l'Elysée qui est au bout de la rue c'est comme si
01:12:44on était en direct avec
01:12:46l'Asie ou les Etats-Unis.
01:12:48Il y a 6 secondes de décalage.
01:12:50Un petit mot quand même Paul-Antoine
01:12:52sur ce qui était dit d'abord. Est-ce que c'est important
01:12:54pour vous qu'Emmanuel Macron parle ce soir aux Français ?
01:12:56Leur explique quelle est sa stratégie ?
01:12:58Oui quand même parce que ça fait longtemps qu'il nous laisse un peu
01:13:00dans le flou. Moi je comprenais.
01:13:02Vous pensez qu'il va vous éclairer ce soir ?
01:13:04Est-ce qu'il a une stratégie ?
01:13:06Il va quand même au moins peut-être jusqu'à
01:13:08demain nous donner le nom d'impromptu.
01:13:10Je pense qu'il a une stratégie. Je pense que beaucoup le prennent
01:13:12pour un idiot. Je pense que c'est un très bon
01:13:14homme politique. Je ne pense pas que
01:13:16grand monde le prenne pour un idiot.
01:13:18Je pense qu'au contraire il est très malin
01:13:20très intelligent et que parfois on ne comprend pas
01:13:22sa stratégie. Oui mais je pense qu'il a un plan.
01:13:24Je pense qu'il a une stratégie et je pense
01:13:26qu'il aura à mon avis un nom. Je pense qu'il est en train de
01:13:28former sa coalition. Ça prend du temps.
01:13:30Il y avait aussi Ligio et il faut le reconnaître
01:13:32qu'ils se sont très bien passés. Il y avait aussi autre chose
01:13:34à faire là-dessus. Moi je pense qu'il va arriver
01:13:36avec une coalition et
01:13:38oui je pense qu'il va nous donner des informations
01:13:40ce soir et surtout demain quand il va
01:13:42normalement donner le nom du
01:13:44Premier ministre. Après je terminerai là-dessus
01:13:46avec le Président de la République. Tout est possible.
01:13:48Je pense qu'il faut
01:13:50surtout qu'il prenne ses responsabilités.
01:13:52Voilà il est garanti.
01:13:54C'est le garanti. Et Éric Chottier est en train d'arriver.
01:13:56On va le voir plein d'écran.
01:13:58Éric Chottier qui est en train d'arriver alors que Jordan Bardella
01:14:00et Marine Le Pen
01:14:02sont toujours a priori dans le bureau.
01:14:04Depuis ce matin c'est le chassé-croissé
01:14:06à l'Elysée
01:14:08avec tout le monde qui se croise.
01:14:10Ce qui signifie sans doute que
01:14:12les responsables du rassemblement national ne vont pas tarder
01:14:14à sortir. Je tombe toujours sur vous.
01:14:16Je me souviens que
01:14:18le Président Macron
01:14:20devrait prendre ses responsabilités d'une part
01:14:22et puis arrêter pour le coup
01:14:24de dépriser le suffrage universel de la sorte
01:14:26parce que ça fait plusieurs semaines
01:14:28que notre pays est dans cette situation.
01:14:30Et ce n'est pas normal.
01:14:32Alors effectivement aujourd'hui
01:14:34on sait aussi qu'il n'y a aucune force.
01:14:36Il n'y a aucune majorité parlementaire.
01:14:38Donc là ça pose un réel
01:14:40problème au Président Macron
01:14:42comme je dis un petit peu le monarque
01:14:44de notre pays. Mais aujourd'hui
01:14:46il faut qu'on puisse avoir des réponses claires
01:14:48parce que les Français en ont besoin
01:14:50et très très rapidement.
01:14:52Je crois que ces consultations auront permis
01:14:56une seule chose finalement
01:14:58c'est de confirmer qu'il y a une majorité
01:15:00de députés qui sont contre un gouvernement
01:15:02mené par Lucie Castex et qui sont prêts
01:15:04à le faire tomber. Et donc le point de
01:15:06barycentre aujourd'hui de l'Assemblée
01:15:08il est à droite. Il est entre la Macronie
01:15:10et le rassemblement national.
01:15:12C'est de cette majorité-là que doit sortir
01:15:14un nouveau gouvernement qui
01:15:16pourra justement passer
01:15:18à la moitié française.
01:15:20Et Marine Le Pen qui sort, ce sera avec Thierry Cabane
01:15:22dans un instant, on dirait que c'est sur CNews.
01:15:24A demain 10h35 et d'ici là, soyez prudents.