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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:05Jeudi 29 août 2024, Morandi Live 1484 sur CNews,
00:00:101re chaîne Info de France à 10h35.
00:00:12Bonjour et bienvenue en direct.
00:00:14A la une, des images chocs, des images révoltantes
00:00:17et insupportables, et c'est la raison pour laquelle, d'ailleurs,
00:00:19vous ne verrez pas cette séquence en entier.
00:00:21Il s'agit de la vidéosurveillance du drame
00:00:24qui a provoqué la mort du gendarme Eric Comines,
00:00:26une voiture qui fonce sur lui,
00:00:28qui le projette à plusieurs mètres en ne lui laissant aucune chance.
00:00:32France 2, hier soir.
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00:00:34...
00:00:58Et ce drame à Mougins fait l'objet de plusieurs polémiques
00:01:01sur lesquelles nous allons revenir.
00:01:02L'Humanité, par exemple, avec ce tweet que vous allez voir,
00:01:05dans lequel la mort de ce gendarme
00:01:07est qualifiée d'accident du travail.
00:01:09Alors, je dois vous avouer avoir pensé que ce tweet était un fake,
00:01:12mais non, j'ai vérifié.
00:01:14L'Humanité qui affirme que c'est le 203e mort au travail de l'année.
00:01:18Ce gendarme, c'est totalement surréaliste.
00:01:20Autre polémique avec ces propos du rédacteur en chef
00:01:23du magazine de gauche Regards sur RTL,
00:01:26Pablo Pio Vivien, qui explique qu'il ne faut pas durcir les lois.
00:01:30Malgré ce drame, on ne change pas des lois après un fait divers, dit-il,
00:01:33puisque pour lui, la mort de ce gendarme est un simple fait divers.
00:01:37J'ai entendu les paroles de sa veuve éplorée.
00:01:41Elle a tout à fait le droit de tenir ses propos.
00:01:45Ses propos sont ultra violents.
00:01:48Et c'est pour ça que je comprends aussi, même que David Disnard dise
00:01:51qu'il ne m'appartient pas de commenter ce qu'elle a dit.
00:01:55Il faut faire attention à, derrière, comme vous l'avez fait Tuck Duhal,
00:01:59dire qu'il faudrait peut-être changer la loi, etc.
00:02:03On ne peut pas changer une loi parce qu'il est arrivé sur le territoire
00:02:07un fait divers aussi abominable soit-il.
00:02:11Précisément parce que la République doit tenir sur ses principes.
00:02:14Heureusement, tout le monde ne pense pas comme lui.
00:02:16Certains proposent justement de durcir les lois et de créer, par exemple,
00:02:20un délit d'homicide routier avec des sanctions plus dures
00:02:22contre ceux qui prendraient délibérément des risques.
00:02:25TF1 ce matin.
00:02:27Certains proposent un délit d'homicide routier
00:02:30porté par le chef Yannick Allénaud
00:02:33depuis la mort de son fils percuté par un chauffard.
00:02:36Il est important et urgent de faire passer cette loi d'homicide routier
00:02:39pour qu'enfin la justice puisse faire le distinguo
00:02:42entre un homicide routier,
00:02:45c'est-à-dire quelqu'un qui a pris sa voiture,
00:02:47qui a fait un refus d'autopérie,
00:02:48qui a consommé de la drogue et ou de l'alcool
00:02:51et qui a tué quelqu'un.
00:02:53Et puis, autre polémique sur ce drame,
00:02:55cette séquence chez nos confrères de BFMTV,
00:02:57elle tourne en boucle sur les réseaux sociaux et provoque la colère
00:03:00puisque l'homme qui a renversé Éric Comine
00:03:02y est présenté comme un garçon sympa, un garçon banal,
00:03:05malgré le fait qu'il soit multirécidiviste condamné dix fois.
00:03:09Tous décrivent un homme discret, gentil et travailleur.
00:03:14Ils sont évidemment très choqués par ce qu'il s'est passé
00:03:17avec Mathieu Lepenny, on peut vous le confirmer,
00:03:19dans le quartier où habitait le suspect,
00:03:21nous y étions ce matin, il y a encore beaucoup d'émotions
00:03:24et beaucoup, beaucoup de tristesse.
00:03:26C'était un gars respectueux, c'était un gars simple,
00:03:29voilà, il était séparant et il était comme tout le monde, quoi.
00:03:34Un banal citoyen, hein.
00:03:35C'était ni une racaille ni quoi que ce soit.
00:03:38Voilà, on va revenir sur tout ça, bien évidemment, dans cette émission.
00:03:41Un autre membre des forces de l'ordre a été blessé.
00:03:44Cette fois, ça s'est passé à Damaridesis
00:03:45et c'est un policier municipal qui a été renversé par une voiture,
00:03:49victime d'une hémorragie interne et d'un traumatisme crânien.
00:03:52Le policier a été héliporté à l'hôpital.
00:03:54Il a été placé dans un coma artificiel.
00:03:56Il s'est même retrouvé pendant plusieurs heures
00:03:59entre la vie et la mort.
00:04:02C'est en voulant procéder au contrôle d'un automobiliste
00:04:05que le drame s'est produit.
00:04:07À Damaridesis, un policier municipal de 36 ans
00:04:11a été grièvement blessé en prenant en chasse un véhicule
00:04:14ayant grillé un feu rouge.
00:04:16Après avoir actionné ses avertisseurs sonores,
00:04:18le fonctionnaire est passé au rouge avec son collègue.
00:04:21Il est ensuite percuté par une autre voiture
00:04:24à ce croisement au feu vert.
00:04:25Retombé sur lui, la moto lui a causé de graves blessures.
00:04:29Pour Julien Chénardy, les risques comme celui-ci
00:04:32sont omniprésents chez les forces de l'ordre.
00:04:35On prend nous-mêmes des risques,
00:04:36soit pour interpeller les auteurs d'infractions.
00:04:39On prend des risques aussi en circulant,
00:04:41lorsque notamment les collègues en l'espèce circulent à moto,
00:04:44puisqu'ils vont aller griller eux-mêmes un feu
00:04:47pour pouvoir aller rattraper quelqu'un
00:04:49qui venait d'en faire de même et pour aller faire cesser l'infraction.
00:04:52La prison de Lille a été attaquée hier par un individu
00:04:55qui a ouvert le feu avec une Kalachnikov
00:04:57sur une des portes d'entrée.
00:04:59Scène de Far West qui laisse le personnel pénitentiaire sidéré.
00:05:02On a forcément échappé à un drame.
00:05:05BFM, ce matin.
00:05:067 impacts de tirs sur la façade de ce centre pénitentiaire.
00:05:11Hier, peu après 15h, un véhicule signalé voler
00:05:14fait irruption devant la prison de ce quedain.
00:05:17L'un des passagers en serait sorti cagoulé,
00:05:20muni d'une arme lourde de type Kalachnikov.
00:05:23Il tire en direction de l'entrée,
00:05:24à proximité de l'accueil des familles,
00:05:27avant de prendre la fuite.
00:05:28Et je vous le disais du côté du personnel pénitentiaire de Lille,
00:05:31on hésite ce matin entre consternation et colère.
00:05:35La structure, c'est un moulin, en fait.
00:05:36On peut rentrer comme on veut jusqu'à la porte d'entrée.
00:05:38Il n'y a pas de barrière de sécurité, il n'y a rien du tout.
00:05:40On demande à ce que le site soit sécurisé.
00:05:42Ça fait un an que les travaux auraient dû commencer.
00:05:44Il n'y a toujours rien à l'heure actuelle.
00:05:45Ça retarde, ça retarde et puis arrive ce qui arrive aujourd'hui.
00:05:48Heureusement, il n'y a pas eu de drame à déplorer.
00:05:51Mais ça devient de plus en plus dangereux d'aller exercer
00:05:54au sein des structures pénitentiaires.
00:05:55C'est vrai que ce n'est pas la première fois,
00:05:56mais il faut espérer que ce serait la dernière.
00:05:58Il faut que l'administration aussi prenne en compte ce qui se passe.
00:06:00Il faut que nos dirigeants comprennent ce qui se passe,
00:06:04la dangerosité de nos missions, la dangerosité du métier.
00:06:07Ce qu'il faut, c'est sécuriser les domaines.
00:06:10Et une violence qui gagne également désormais les airs
00:06:13et les passagers en avion.
00:06:14Entre alcool, drogue et cachets, la situation est de plus en plus tendue
00:06:18pour le personnel de bord, qui doit désormais se transformer
00:06:20en véritable policier des airs pour rétablir l'ordre.
00:06:25Plus de retard de vol, plus d'heures d'attente dans les aéroports.
00:06:29Résultat, certains passagers consomment davantage d'alcool.
00:06:32Le nombre d'incidents a augmenté de façon notable ces derniers mois.
00:06:36Le PDG de Ryanair dénonce des comportements inappropriés à répétition.
00:06:40Autrefois, les personnes qui buvaient trop finissaient
00:06:42par tomber ou s'endormir.
00:06:44Maintenant, ces passagers prennent aussi des comprimés et de la poudre.
00:06:47On obtient des comportements beaucoup plus agressifs.
00:06:50Face à ces comportements agressifs, de lourdes sanctions existent déjà.
00:06:53Le passager ivre est sanctionné assez sévèrement en France,
00:06:57plus qu'en Angleterre, par exemple.
00:07:00Pour un passager en France, je crois que c'est de l'ordre
00:07:04de 70 000 euros de condamnation, une amende et jusqu'à 50 prisons.
00:07:12Mais la compagnie va plus loin.
00:07:13Elle a déclaré que les passagers seront désormais limités à deux verres par voyage.
00:07:17Les passagers entre le Royaume-Uni et Ibiza ne pourront quant à eux
00:07:21plus importer de bouteilles à bord.
00:07:22Elle réfléchit également à élargir les interdictions pour l'Allemagne et l'Irlande.
00:07:27Autre déchaînement de violence dans un autre département français,
00:07:31la Nouvelle-Calédonie, cette fois après les émeutes.
00:07:33Le calme n'est pas totalement revenu, mais surtout, il va falloir des milliards
00:07:37pour réparer les dégâts et des centaines de Français auraient déjà décidé de partir.
00:07:42C'est un montant vertigineux, 4,2 milliards d'euros.
00:07:47Voilà la somme demandée ce mercredi par le Congrès de Nouvelle-Calédonie
00:07:51à l'État français pour reconstruire l'archipel ravagé après les émeutes
00:07:56de mai dernier.
00:07:57Pour certains habitants, la situation sur place reste difficile et incertaine.
00:08:02Ça va être très compliqué encore dans les mois à venir.
00:08:04Après, il y a la date fatidique, entre guillemets, si je peux dire,
00:08:08du 24 septembre.
00:08:10C'est le jour du rattachement de la France à la Nouvelle-Calédonie.
00:08:13On est un peu dans l'incertitude, en fait.
00:08:15Les gens ont envie de reprendre une vie normale, mais on a toujours
00:08:19cette date un peu butoir.
00:08:21Et puis, reconstruire, si derrière, c'est rebrûlé ou replié,
00:08:26quel est l'intérêt, en fait ?
00:08:27Dans cette conjoncture, d'autres résidents ont préféré quitter le territoire.
00:08:31On a aussi également beaucoup de vagues de départ.
00:08:35On a des chiffres, un peu quelques échos, entre 17 000 et 25 000 départs.
00:08:40Et puis, deux listes qui vont faire parler celles des communes
00:08:43les plus sûres de France, mais aussi celles des communes
00:08:45les plus dangereuses de France.
00:08:47Ce sont nos confrères de Valeurs Actuelles qui publient ces listes
00:08:50ce matin.
00:08:51Nous vous donnerons le nom des villes où il y a le moins d'agressions,
00:08:53le moins de vols, le moins de vols également dans les voitures.
00:08:57Un indice, la Corse est très bien placée, mais en tête, on trouve
00:09:01Courbevoie, qui serait la ville la plus sûre de France.
00:09:03Réaction sur place d'Erivra.
00:09:06C'est vrai que je n'ai jamais ressenti la moindre claintre en rentrant chez moi,
00:09:09même le tard le soir.
00:09:10Je trouve qu'elle est bien gérée, c'est une ville qui est bien gérée,
00:09:13qui se tient bien.
00:09:14Je n'ai jamais été agressée, donc oui, je trouve que c'est une ville assez sûre.
00:09:19On vous détaillera cette liste tout à l'heure.
00:09:22Les tops et les flops d'audience d'hier soir, c'est avec Miss T'Audience.
00:09:24Agnès Kivine, va-t'en.
00:09:26Hier soir en Access, France 2 a avancé.
00:09:28Le journal d'Anne-Sophie Lepix, en raison de la cérémonie des Jeux Paralympiques,
00:09:32diffuse à partir de 20h, ce qui lui a permis d'arriver en tête à 2,6 millions,
00:09:36mais très loin de ses scores habituels.
00:09:38France 3 n'est pas très loin derrière avec le 19-20,
00:09:40qui a fait seulement 260 000 téléspectateurs de moins.
00:09:43Le feuilleton de TF1, demain, nous appartient.
00:09:45Et quant à lui, toujours à la traîne et relégué à la troisième place.
00:09:48Sur M6, si ma recette est la meilleure de France à gagner des téléspectateurs,
00:09:51le programme reste toujours très faible à ce moment-là.
00:09:54À 20h, hier soir, le journal de Gilles Boulot a plutôt bien résisté sur TF1
00:09:58au début de la cérémonie des Jeux Paralympiques de Paris sur France 2,
00:10:01en attirant 4 100 000 téléspectateurs contre 10 165 000 pour l'événement sportif.
00:10:07M6, en revanche, a un peu souffert de la concurrence.
00:10:09Scène de ménage n'est qu'à 1,4 million.
00:10:11Quant à France 3, elle s'est effondrée.
00:10:13Cuisine ouverte est très faible à seulement 449 000.
00:10:19Le journal de Gilles Boulot,
00:10:20En prime time, l'événement était donc sur France 2
00:10:22avec la cérémonie d'ouverture des Jeux Paralympiques.
00:10:25La soirée qui a démarré à 20h a réalisé un très beau score à 10 165 000 téléspectateurs.
00:10:31S'il s'agit d'un score très haut, c'est toutefois moitié moins
00:10:34que le lancement des JO de Paris en juillet dernier, qui avait fait 22 millions.
00:10:38Très loin derrière, avec à peine plus de 2 millions de téléspectateurs,
00:10:41TF1 est deuxième avec le film Camping 2, suivi de la série Le Voyageur.
00:10:45Et le journal de Gilles Boulot, c'est le dernier,
00:10:47deuxième avec le film Camping 2, suivi de la série Le Voyageur.
00:10:50Quant à M6, elle est faible et sous le million avec le film Champagne.
00:10:54Mister Audience vous dit, à demain.
00:10:56Je vous présente mes invités qui m'en vont accompagner en direct jusqu'à midi.
00:10:59Eric Tegner, bonjour.
00:11:00Merci d'être avec nous, directeur de la rédaction de Frontières, ex Livre Noir.
00:11:04Votre Instagram, ça va, ça marche ?
00:11:05C'est rétabli, heureusement, mais il y a tous les autres aussi à rétablir.
00:11:08Il n'y a que le vôtre qui a été rétabli ?
00:11:09Bien sûr, il y a d'autres médias, par exemple le Média Occidentiste,
00:11:12qui est également reconnu par le ministère de la Culture,
00:11:14qui est également encore un examen.
00:11:15On pense à Alice Cordier, donc on espère qu'Ométa va se réveiller,
00:11:18parce que nous, ils ont quand même assumé auprès de vos confrères
00:11:21que c'était une erreur, quand même.
00:11:22Vous vous dites qu'ils sont capables de censurer.
00:11:24Après, ils disent, c'était une erreur.
00:11:26Ça veut dire qu'aujourd'hui, n'importe quel modérateur peut vous faire sauter.
00:11:28Heureusement, nous, on a eu l'opportunité d'exprimer notre avis,
00:11:31grâce à vous également, Jean-Marc,
00:11:33ce qui a permis de rétablir notre compte.
00:11:34Mais imaginez tous les autres qui se font censurer en permanence,
00:11:37tous les jours, par des modérateurs inconnus d'Instagram.
00:11:40Anthony Bem, bonjour.
00:11:41Merci également d'être là. Vous êtes avocat à Jérôme Dubuze.
00:11:43Bonjour. Horizon, majorité présidentielle...
00:11:45Ex.
00:11:46Ex quoi ?
00:11:47Majorité présidentielle, non.
00:11:49Pour le président, non ?
00:11:50On en parlait tout à l'heure.
00:11:52Vous êtes quoi, alors ?
00:11:53On est ex-majorité présidentielle.
00:11:54Ex-majorité présidentielle sans Premier ministre.
00:11:56En attente.
00:11:58En attente d'un Premier ministre.
00:12:00Guillaume Roubaud, Okachi, bonjour.
00:12:02Merci, c'est votre première visite ici.
00:12:03On est heureux de vous avoir.
00:12:04Vous êtes porte-parole du Nouveau Front populaire.
00:12:06On est encore plus heureux de vous avoir,
00:12:07parce qu'on a plein de choses à vous dire.
00:12:08Et vous êtes du Parti communiste français.
00:12:09Exactement.
00:12:11Merci également d'être avec nous.
00:12:12On va commencer, bien évidemment, par ce drame.
00:12:13Ce gendarme qui a été tué, Éric Comine, hier en direct
00:12:15dans cette émission.
00:12:16On a écouté la veuve du gendarme qui était bouleversante.
00:12:20On va aller tout de suite sur place.
00:12:21On rejoint Corentin Alonso, envoyé spécial de CNews,
00:12:24avec les images d'Olivier Gangloff.
00:12:27Corentin, où en est-on de l'enquête ?
00:12:29Et sait-on précisément ce qui s'est passé ?
00:12:32En tout cas, a-t-on la version de la personne
00:12:34qui a été placée en garde à vue ?
00:12:39On sait qu'hier soir, la garde à vue a pris fin,
00:12:42donc hier à 15h.
00:12:43Hier soir, le suspect est actuellement
00:12:46en détention provisoire.
00:12:48Il a reconnu en garde à vue avoir percuté le gendarme,
00:12:51mais de manière involontaire.
00:12:53Il explique, il a expliqué au gendarme en garde à vue
00:12:55qu'il n'avait pas vu le gendarme sur la chaussée
00:12:59et que, pris de panique, il s'était enfui.
00:13:02Hier soir, il a été mis en examen pour meurtre sur personne
00:13:06dépositaire de l'autorité publique.
00:13:08Il a subi, lors de sa garde à vue, un examen psychiatrique
00:13:12qui a conclu, à ce stade, à son entière responsabilité pénale
00:13:16et à son accessibilité à une sanction pénale.
00:13:19Il risque, donc, pour ces chefs d'accusation,
00:13:22jusqu'à une peine de prison à perpétuité.
00:13:25Le parquet de Grasse a précisé également
00:13:27que l'enquête a été confiée à la brigade de recherche de Cannes
00:13:30et à la section de recherche de Marseille.
00:13:32Merci beaucoup, Corentin Alonso,
00:13:34pour ces précisions avec Olivier Gangloff.
00:13:36Je voudrais vous montrer des images.
00:13:38Ce sont les images de la vidéo de surveillance concernant ce gendarme.
00:13:43Vous voyez cette vidéo, vous voyez les deux gendarmes qui sont là.
00:13:46Il y a, en haut, à gauche de l'image, la voiture qui déboîte
00:13:51et la voiture va soudain foncer sur ces deux gendarmes.
00:13:55On ne vous montre pas la vidéo animée, j'ai envie de dire,
00:13:58parce qu'elle est d'une violence incroyable.
00:13:59Il y a le gendarme qui vole, Eric Comine vole quasiment
00:14:04et la voiture déboîte.
00:14:05On ne voit pas comment, enfin voilà, l'enquête le dira,
00:14:08mais on ne voit pas vraiment comment il n'a pas pu voir le gendarme
00:14:10parce qu'il lui fonce droit dessus le gendarme qui est identifié,
00:14:14le gendarme qui a un gilet également,
00:14:16et on lui fonce droit dessus les dernières infos.
00:14:19Regardez.
00:14:23À Mandelieu-Lanapoule, un mouchoir à la main.
00:14:26La veuve d'Eric Comine lance un cri du cœur.
00:14:29Je l'affirme haut et fort, la France a tué mon mari.
00:14:33Dans sa prise de parole lors de l'hommage rendu à son défunt mari,
00:14:37Harmonie Comine dénonce l'insuffisance de la France
00:14:41face aux auteurs de délits routiers.
00:14:43Pourquoi cet homme multirécidiviste peut-il évoluer en toute liberté ?
00:14:48Quand est-ce que nos législatifs ouvriront réellement les yeux ?
00:14:52Faut-il qu'il soit touché directement pour agir ?
00:14:56Combien de morts avant que ces assassins soient vraiment punis ?
00:15:00Un sentiment partagé par ceux qui sont venus assister aux hommages pour son mari,
00:15:04comme ici à Cannes.
00:15:06Tous sont extrêmement affectés.
00:15:08Un membre des forces de l'ordre tel que celui-là
00:15:11ait été tué par un voyou, c'est inadmissible.
00:15:17On était là d'une part pour soutenir la famille, bien sûr,
00:15:21mais aussi pour dire notre colère.
00:15:25C'est juste insupportable. Je suis ici de l'immigration.
00:15:28On m'a appris à respecter le pays qui nous accueille.
00:15:30Je suis en colère. Il y en a marre.
00:15:34Dans son discours, le maire de Cannes, David Lysnard,
00:15:37a appelé à la responsabilité de chacun pour que ce drame ne se reproduise plus.
00:15:42Il est temps, explique-t-il, de retrouver une autorité juste.
00:15:47Éric Tegner a été bouleversante hier, la veuve du gendarme qui a été tué.
00:15:52Bien évidemment, beaucoup n'ont pas compris, au fond,
00:15:55quand elle a dit « la France a tué mon mari ».
00:15:57Est-ce que vous avez compris ce qu'elle a voulu dire ?
00:15:59Bien entendu. Et c'est vrai que ça faisait très longtemps
00:16:01que je n'avais pas entendu un discours aussi poignant.
00:16:04Je tiens à saluer le courage aussi de cette femme
00:16:07qui, au lendemain de la mort de son mari, a tenu à exprimer ses mots.
00:16:11Je pense qu'elle les a exprimés aussi en pensant à toutes ces femmes,
00:16:14demain, qui perdront également leur mari,
00:16:16ou des maris qui perdront leur femme, qui sont policières,
00:16:19à cause de ce genre de faits.
00:16:21Parce que ce n'est pas un fait divers.
00:16:23Aujourd'hui, Jean-Marc, c'est devenu un fait de société.
00:16:25On se retrouve avec un multirécidiviste
00:16:27qui, déjà, avait été, justement, condamné,
00:16:30ou, en tout cas, mentionné pour des faits de violence
00:16:32vis-à-vis de membres de force de l'ordre public.
00:16:34Et cette personne-là pouvait se balader, justement, en voiture,
00:16:38aujourd'hui, en toute impunité.
00:16:39Donc, bien entendu que là-dessus, ça m'a complètement parlé.
00:16:42Et ce qui me scandalise également,
00:16:44c'est qu'on a pu voir, en revanche, sur les réseaux sociaux,
00:16:46des gens qui ont insulté cette dame,
00:16:49qui ont dit qu'elle-même, elle aurait dû mourir.
00:16:51Il y a certaines phrases, ils disent « j'espère qu'elle meurt aussi »,
00:16:53cette truie.
00:16:54AKAB inclut leurs vieilles meufs.
00:16:56Ce sont des éléments extrêmement inquiétants.
00:16:59Ce que je veux dire par là, Jean-Marc...
00:17:00Après, honnêtement, il ne faut pas citer tous les débiles
00:17:02qui sont sur les réseaux sociaux.
00:17:03Bien entendu.
00:17:04Si on se met à faire attention à tous ces abrutis...
00:17:06Bien entendu, Jean-Marc.
00:17:07Mais je pense que, justement, cette épouse,
00:17:09si elle a tenu à s'exprimer,
00:17:11c'est qu'elle pense qu'aujourd'hui, en France,
00:17:13il y a non seulement une impunité vis-à-vis de ce type d'acte,
00:17:15mais il y a également une partie de personnes,
00:17:18justement, aujourd'hui, qui détestent la police,
00:17:20qui détestent les gendarmes,
00:17:22et, justement, à qui ce genre d'attaque...
00:17:24C'est qui, cette partie de personnes ?
00:17:25Aujourd'hui, on le voit très bien.
00:17:26On l'a vu lors des émeutes l'année dernière.
00:17:28Il y a une partie de la gauche, évidemment,
00:17:30qui va considérer que la police tue.
00:17:31On se rappelle...
00:17:32En fait, j'aimerais comparer de ce qu'a dit, justement,
00:17:34cette épouse du gendarme à ce qu'a dit, par exemple,
00:17:37la mère de Naël, il y a un an.
00:17:40Elle disait, justement,
00:17:41« Qui, aujourd'hui, n'a pas fait un refus d'obtempérer ? »
00:17:44Il y a une France, aujourd'hui,
00:17:46qui considère que c'est normal de faire un refus d'obtempérer.
00:17:48Il y a une France, aujourd'hui,
00:17:49qui considère que c'est normal d'écrire à CAB,
00:17:51de dire « Nique la police », justement,
00:17:53de considérer qu'il faut désarmer la police.
00:17:55Et il y en a une autre, aujourd'hui,
00:17:56qui considère qu'il y a près de 490 refus d'obtempérer
00:17:59qui peuvent mener, justement, à la mort de quelqu'un,
00:18:02aujourd'hui, en France, chaque année.
00:18:04Et c'est extrêmement inquiétant.
00:18:05Guillaume Roubeau, Kashi, vous êtes porte-parole
00:18:06du Nouveau Front Populaire.
00:18:08Vous faites partie de ceux qui détestaient la police ?
00:18:09C'est pas ça, la question, d'abord.
00:18:10Non, ça, c'est la mienne, en tout cas.
00:18:12J'ai compris, je vais y répondre,
00:18:13mais, si vous voulez, là, moi, quand même,
00:18:15il y a une femme qui vient de perdre son mari.
00:18:17Je voudrais quand même qu'on n'instrumentalise pas
00:18:19et qu'on ait un petit peu de respect pour...
00:18:21C'est elle qui a choisi de prendre la parole.
00:18:22Non, mais j'ai entendu.
00:18:23Si vous ne voulez pas me couper la parole,
00:18:24ce serait sympathique.
00:18:26Donc, qu'on ait un peu de respect pour le drame qui vient de vivre.
00:18:28Je pense qu'en tout cas, sur ce plateau,
00:18:29on a beaucoup de respect et beaucoup d'émotion pour elle.
00:18:32Bon, alors, c'était le premier point.
00:18:33Maintenant, j'ai oublié votre question.
00:18:34Voilà, vous voyez.
00:18:35Ma question, c'est est-ce que vous faites partie
00:18:37de ceux qui détestaient la police ?
00:18:38Non, c'est pas ça, le sujet.
00:18:39Par contre, le...
00:18:40Non, mais je veux dire,
00:18:41c'est vrai, je veux dire,
00:18:43il ne s'agit pas de détester la police,
00:18:44il s'agit de comprendre
00:18:45pourquoi est-ce que, dans ce pays,
00:18:47on a des drames comme celui-là.
00:18:48C'est multifactoriel
00:18:49et ça répond à beaucoup de questions.
00:18:50Mais pour revenir à votre question précisément
00:18:52de détester la police,
00:18:53c'est vrai qu'il y a sans doute, dans notre pays,
00:18:55des gens qui détestent la police.
00:18:56Essayons de nous poser la question.
00:18:57Dans le Nouveau Front Populaire ?
00:18:58Non, c'est pas ça que je veux dire.
00:18:59Moi, je vous parle de ça.
00:19:01Chez les Insoumis, par exemple,
00:19:03il y en a beaucoup qui détestent la police.
00:19:05Les Insoumis qui sont dans le Nouveau Front Populaire.
00:19:06Je vais vous répondre, si vous voulez.
00:19:08Donc, concrètement, dans le pays,
00:19:10il y a des gens qui n'aiment pas la police.
00:19:12Pour quelles raisons ?
00:19:13Parce qu'il n'y a plus de police de proximité,
00:19:16parce que la police a des moyens qui sont réduits,
00:19:18parce que la police est enfermée dans des missions
00:19:20qui sont limitées.
00:19:21Non, mais c'est pas pour ça qu'ils l'aiment pas.
00:19:22Non, mais si, parce que quand vous êtes...
00:19:24Je suis désolé de vous le dire.
00:19:26Mais c'est pas du tout pour ça qu'ils l'aiment pas.
00:19:27C'est très bien.
00:19:28Donc, vous avez parlé 5 minutes.
00:19:30C'est un débat.
00:19:31Vous avez une heure pour parler.
00:19:33Non, mais rapidement, ce que je veux dire,
00:19:34c'est qu'il y a des endroits, moi, je vous le dis,
00:19:37j'enseigne dans les hauts de scène,
00:19:39il y a des endroits où il y a des actions
00:19:41qui sont menées par la police
00:19:42qui apparaissent comme vexatoires.
00:19:43Et pourquoi ces ailes sont faites ?
00:19:45Sans doute parce qu'il y a une question de formation
00:19:48qui est sur le terrain.
00:19:49Donc, qu'est-ce qu'il faut faire ?
00:19:50Il faut plus de moyens pour la police
00:19:52et il faut une police qui soit mieux formée,
00:19:54davantage accompagnée.
00:19:55Et ça, on a beau avoir des grands discours à droite
00:19:57et les autres qui disent on aime la police,
00:19:58on aime la police,
00:20:00sauf que c'est eux qui diminuent les effectifs policiers.
00:20:01Mais pas du tout, c'est pas vrai.
00:20:03Nous, quand vous regardez le programme du Front populaire,
00:20:06les seuls qui sont favorables...
00:20:08Vous avez toujours voté contre à l'Assemblée nationale.
00:20:09Mieux formée, mieux armée, vous êtes au centre.
00:20:11Attendez, laissez-le parler.
00:20:13Les seuls qui sont favorables à donner plus de moyens
00:20:14à une police républicaine au service de, comment dire,
00:20:17de la sécurité de tous,
00:20:18c'est le programme de la gauche.
00:20:20Une police armée ?
00:20:22Mais dans la police, il y a forcément des armes.
00:20:24Non, mais d'accord, parce qu'il y en a qui veulent pas.
00:20:26Donc, une police armée.
00:20:27Donc, vous aimez la police.
00:20:29Vous êtes capable de le dire.
00:20:30Moi, ce que je vous dis très clairement, je vais vous le dire.
00:20:32Moi, j'aime tous les services publics
00:20:34qui aident à ce que notre pays aille mieux.
00:20:35Donc la police.
00:20:36Donc la police en fait partie.
00:20:38Une police républicaine au service de l'ordre.
00:20:40Donc vous aimez la police.
00:20:41Oui, si vous voulez.
00:20:42Vous arrivez à le dire.
00:20:43Mais qu'est-ce que ça veut dire ?
00:20:45Je peux le dire sans problème, j'aime la police,
00:20:46mais j'aime la police à partir du moment
00:20:47où elle a les moyens de faire, de remplir des missions
00:20:50au service du pouvoir.
00:20:51Mais ça, c'est pas la faute des policiers,
00:20:52s'ils ont pas les moyens.
00:20:53Donc, c'est pas à eux qu'il faut s'en prendre.
00:20:54Non, c'est pas aux policiers qu'il faut s'en prendre.
00:20:56On aime la police et on dit aux politiques,
00:20:57donnez-leur plus d'un moyen.
00:20:58Évidemment.
00:21:00J'ai bien révélé.
00:21:01Jérôme Dumus.
00:21:02Moi, je vais revenir sur cette affaire
00:21:03et sur la déclaration de madame Comines.
00:21:09Effectivement, c'est poignant.
00:21:11C'est poignant.
00:21:12On voit bien qu'il y a une souffrance terrible,
00:21:13et on la comprend,
00:21:14et un courage incroyable.
00:21:16Est-ce que la France a tué son mari ?
00:21:17Je serai...
00:21:18Attendez, je finis.
00:21:19Non, non, mais je vais répondre.
00:21:21Je ne vais pas faire comme mon voisin,
00:21:22je vais vous répondre directement.
00:21:23J'ai l'habitude de répondre.
00:21:24Moi aussi, j'ai répondu.
00:21:26Mais pour en revenir sur cette déclaration,
00:21:29d'abord, c'est poignant,
00:21:31et deuxièmement, elle fait preuve d'un courage incroyable.
00:21:33Moi, il me serait arrivé la même chose.
00:21:35On aurait tué mon épouse ou ma compagne
00:21:37dans ces conditions-là,
00:21:38j'aurais été incapable de prendre la parole.
00:21:40Incapable de prendre la parole.
00:21:41Et là, elle fait une déclaration.
00:21:42Elle est d'une dignité incroyable.
00:21:43Une dignité incroyable.
00:21:45Alors après, sur le fond...
00:21:46Est-ce que la France a tué son mari ?
00:21:47Non, je ne pense pas que la France ait tué son mari.
00:21:48Je pense que le laxisme...
00:21:49Barça l'a jeté.
00:21:50Le laxisme judiciaire a effectivement tué son mari, c'est clair.
00:21:54Parce qu'on va en parler, je pense, plus tard,
00:21:57sur ce qu'il faut faire.
00:21:58Parce que c'est ça, l'important.
00:21:59Vous vous dites que le laxisme judiciaire a tué son mari ?
00:22:01Le laxisme judiciaire a tué son mari, c'est clair.
00:22:03Anthony Bem, vous êtes d'accord ?
00:22:04Vous qui êtes avocat.
00:22:05Le laxisme judiciaire a tué ce gendarme ?
00:22:08En fait, cette épouse endeuillée s'est exprimée
00:22:11pour toutes celles qui ne se sont pas exprimées.
00:22:14Car tous les jours, sur vos plateaux,
00:22:16on assiste à des fonctionnaires des gendarmes
00:22:19qui sont victimes de délit de fuite,
00:22:21qui causent des blessures et qui causent des décès.
00:22:25Donc ce n'est pas un fait divers,
00:22:28comme Eric vient de l'indiquer à l'instant,
00:22:30c'est un fait d'actualité, voire même un fait de société.
00:22:34Car cela cache, en réalité, des choses beaucoup plus profondes.
00:22:38La détestation de la police,
00:22:40le non-respect, évidemment, de la police,
00:22:44car ce conducteur ne pouvait pas ne pas avoir vu
00:22:47qu'il y avait un contrôle,
00:22:49et c'est de la raison pour laquelle
00:22:51il a accéléré et percuté ce gendarme.
00:22:53Donc ce n'est pas un homicide involontaire,
00:22:55l'enquête le détermine.
00:22:58C'est un homicide, compte tenu des circonstances,
00:23:00qui était en parfaite conscience
00:23:02de ce que le conducteur allait faire.
00:23:04Et ce qui entraîne, on l'a rappelé, la sanction à perpétuité.
00:23:07Mais le problème, c'est qu'aujourd'hui,
00:23:10on n'a plus peur de la police.
00:23:12C'est ça, la réalité.
00:23:15Vous voulez absolument que je dise j'aime la police,
00:23:17mais est-ce que vous pouvez dire j'aime la justice ?
00:23:19Parce que dans ces plateaux,
00:23:21vous venez de dire le laxisme judiciaire
00:23:24ou de dire des juges qui sont...
00:23:26Est-ce que vous aimez la justice de votre pays ?
00:23:28J'aimerais qu'on le dise,
00:23:30qu'on lui donne plus de moyens.
00:23:32Je constate précisément qu'elle n'a pas assez de moyens,
00:23:35et que le gouvernement les a renforcés,
00:23:37et que, deuxièmement,
00:23:39je crois à l'exemplarité de la peine.
00:23:41Je considère qu'aujourd'hui, l'exemplarité de la peine
00:23:43n'est pas suffisante.
00:23:4540% des gens condamnés ne vont pas en prison.
00:23:48La perpétuité incompressible.
00:23:50Vous restez en prison toute votre vie.
00:23:52La perpétuité incompressible
00:23:54qui a été mise en place par Meignerie en 1994.
00:23:56Vous savez, il y a combien de gens
00:23:59ont été condamnés à la perpétuité incompressible
00:24:01depuis 1994 ? Huit personnes.
00:24:03Huit personnes,
00:24:05dont les quatre terroristes du Bataclan.
00:24:07En réalité, il n'y a que quatre personnes
00:24:10qui ont été condamnées.
00:24:12Vous pensez que c'est pour ça ?
00:24:14Je ne parle pas de la peine de mort.
00:24:16Je pense qu'aujourd'hui, on n'a plus peur de la police.
00:24:18Je pense que c'est un vrai souci.
00:24:20C'est pour ça que les refus d'obtempérer se multiplient.
00:24:23Dans un instant, on va faire le CNews Info.
00:24:25Et juste après, on va vous donner une information CNews.
00:24:27C'est un nouveau refus d'obtempérer
00:24:29qui s'est produit cette nuit.
00:24:31C'est le rappeur Zola
00:24:34qui a été interpellé à 3h30 du matin.
00:24:36Il roulait à plus de 200 km heure.
00:24:38Tout phare éteint sur l'assise.
00:24:40C'est un rappeur qui n'arrête pas de respecter
00:24:42les ordres qui lui étaient donnés par la police.
00:24:44Sandra Buisson va nous donner toutes les infos dans un instant.
00:24:47Mais voilà, en fait, il s'en fout de la police.
00:24:49Il n'y a pas de respect de la police
00:24:51parce qu'ils savent qu'ils ne risquent pas grand-chose.
00:24:53Les infos, le CNews Info. Sommeil à la midi.
00:24:55...
00:24:58Elle plaide pour un Premier ministre de gauche,
00:25:00réclame la mise en place d'une proportionnelle
00:25:02et ajoute que la technocratie ne doit pas prendre le pouvoir.
00:25:04Déclaration de Carole Delga,
00:25:06présidente de l'association Région de France,
00:25:09à l'issue de sa consultation avec Emmanuel Macron.
00:25:11Le parquet de Melun donne des nouvelles
00:25:13du policier à moto percuté par un véhicule
00:25:16alors qu'il prenait en chasse une voiture
00:25:18ayant grillé un feu rouge à Damaril-Ellis mardi soir.
00:25:20Le fonctionnaire de 36 ans,
00:25:22dont le pronostic vital était engagé
00:25:24est sorti du coma.
00:25:27Et puis, on termine avec l'appel à l'aide
00:25:29de Sonia Baques, présidente de la province sud
00:25:31de Nouvelle-Calédonie, ce matin sur notre antenne.
00:25:33On est concrètement à 15 jours, 3 semaines
00:25:35de l'effondrement économique total
00:25:37de l'archipel.
00:25:40S'il n'y a pas d'action menée et un nouveau gouvernement
00:25:42rapidement, la Nouvelle-Calédonie
00:25:44s'effondrera totalement, prévient-elle ?
00:25:4811h03 sur CNews, merci d'être en direct
00:25:50avec nous. On va continuer
00:25:53à parler bien évidemment de ce qui s'est passé.
00:25:55On continue à réagir, en particulier
00:25:57à la mort de ce gendarme.
00:25:59Dans un instant, avec Sandra Buisson, on va vous donner
00:26:01toutes les infos sur ce nouveau refus d'obtempérer
00:26:04d'un rappeur, cette fois.
00:26:06Je vous propose d'écouter la réaction de Lucie Castex,
00:26:08qui est votre candidate au poste de Premier ministre.
00:26:10Enfin, ex-candidate, non ?
00:26:12Elle est toujours ?
00:26:14Elle n'en rêve toujours.
00:26:17Mais ce n'est pas qu'elle en rêve.
00:26:19J'y crois encore, c'était une chanson de Lara Fabian.
00:26:21On va regarder.
00:26:23Lucie Castex, elle était ce matin
00:26:25chez Apolline de Malherbe
00:26:28et elle a parlé justement de ce qui s'est passé.
00:26:30Pour vous, c'est toujours
00:26:32une question d'effectifs ou de moyens ?
00:26:35Pas une question de philosophie ou de laxisme
00:26:37comme le dit la veuve ?
00:26:39Je pense qu'on ne peut pas réagir.
00:26:41Je pense que les Français aussi attendent ça,
00:26:43attendent de la stabilité
00:26:46et du sang-froid.
00:26:48On ne peut pas légiférer sur la base seulement
00:26:50de faits divers. Je pense qu'il faut regarder
00:26:52à tête reposée l'état de notre législation
00:26:54et faire évoluer ce qui doit l'être.
00:26:57Mais on ne peut pas réagir comme ça au coup par coup.
00:26:59En tout cas, ce qui est absolument certain,
00:27:01c'est qu'aujourd'hui, les forces de l'ordre et la justice
00:27:03manquent de moyens pour faire leur travail
00:27:05de manière satisfaisante. Et par ailleurs, enfin,
00:27:08je pense qu'il est extrêmement important de dire que
00:27:10dans ces drames comme dans les autres, il faut se garder
00:27:12d'opposer la police et la population. Au contraire.
00:27:14Mais personne ne fait ça. Personne n'oppose
00:27:16la police et la population. C'est le contraire.
00:27:19Il faut que la population soutienne la police.
00:27:21Il n'y a pas d'opposition. À part les insoumis,
00:27:23il n'y a pas grand monde qui oppose la police et la population.
00:27:25Je ne sais pas. Vous demanderez aux insoumis en tout cas ce qui est certain.
00:27:27Ça fait partie de votre club.
00:27:30Oui, j'entends bien, mais je ne suis pas insoumis en l'occurrence.
00:27:32Je vous l'ai dit, parce qu'on parle abstraitement des policiers
00:27:35comme si ce n'étaient pas des travailleurs, comme si ce n'étaient pas des fonctionnaires.
00:27:37C'est des fonctionnaires.
00:27:39Vous êtes en train de donner l'impression que c'est nous
00:27:41qui attaquons la police. On passe notre temps à défendre la police.
00:27:43On passe notre temps à la défendre, la police.
00:27:46Il y a un grand paradoxe à droite. C'est que la droite adore la police
00:27:48dans les mots, mais comme il déteste la fonction publique,
00:27:50écoutez ce que disent les syndicats de policiers.
00:27:52Vous avez tout le temps voté contre.
00:27:54Qu'est-ce qu'ils disent, les syndicats de policiers ?
00:27:57Vous avez voté contre l'augmentation.
00:27:59Ils disent les heures supplémentaires.
00:28:02Vous avez voté contre l'augmentation
00:28:04de tous les crédits à l'Assemblée nationale
00:28:06dans tous les budgets.
00:28:08Non, ce n'est pas vrai, parce que concernant l'augmentation
00:28:11des forces de police et de gendarmerie.
00:28:13C'est faux, parce qu'en l'occurrence, c'était intégré
00:28:15à des mesures réactionnaires globales.
00:28:17C'est pas juste cette question-là.
00:28:19Votre contre l'augmentation des effectifs depuis 7 ans.
00:28:22Qui est-ce qui nous dit,
00:28:24avec les premiers ministres et les missionnaires qui n'en finissent jamais,
00:28:26qui est-ce qui nous dit qu'on va mettre un politique d'austérité
00:28:28et surtout pas d'argent supplémentaire ?
00:28:31C'est l'inverse.
00:28:33Alors justement,
00:28:35on parlait tout à l'heure du respect de la police.
00:28:37On va vous donner cette information CNews
00:28:39qui concerne le rappeur Zola
00:28:42qui a été interpellé
00:28:44après un refus d'obtempérer.
00:28:46Vous voyez, c'est ce garçon, le rappeur Zola.
00:28:48On est avec Sandra Buisson de CNews
00:28:50qui nous révèle justement ces informations.
00:28:53Bonjour.
00:28:55Qu'est-ce qu'on sait, qu'est-ce que vous savez
00:28:57concernant cette interpellation ?
00:28:59Alors ça s'est passé en milieu de nuit,
00:29:01vers 3h30 du matin.
00:29:03Le rappeur circulait sur l'autoroute A6
00:29:06en direction de Paris
00:29:08et effectivement, il a fait un refus d'obtempérer.
00:29:10C'est-à-dire qu'il était en train de rouler
00:29:12à plus de 200 km heure, tout feu éteint,
00:29:14donc avec une conduite très dangereuse
00:29:17et les gendarmes lui ont demandé
00:29:19d'obtempérer un contrôle.
00:29:21Ils lui ont demandé de s'arrêter, ce qu'il a refusé.
00:29:23Donc ensuite, il a pu
00:29:25être interpellé un peu plus loin
00:29:28par les gendarmes et au moment
00:29:30où il a été arrêté,
00:29:32il a été testé positif
00:29:34au stupéfiant, donc il a été placé
00:29:36en garde à vue pour s'expliquer
00:29:39sur les faits qu'il a commis.
00:29:41Merci beaucoup pour ces informations
00:29:43CNews, Sandra Buisson, pour le rappeur Zola
00:29:45qui a été interpellé après ce nouveau refus
00:29:47d'obtempérer. Alors lui aussi, ce n'est pas la première fois.
00:29:50En novembre 2018, il avait été arrêté
00:29:52pour possession de résine, de cannabis
00:29:54et d'une balle de révolver. En septembre 2019,
00:29:56il a été détenu aux Etats-Unis par l'immigration.
00:29:58En juin 2023, agression d'un automobiliste.
00:30:00C'est-à-dire qu'à un moment,
00:30:03la justice de ce pays en lui-même
00:30:05ne fait plus peur.
00:30:07En effet, on retrouve souvent dans les audiences
00:30:09des personnes qui sont prévenues, qui sont convoquées
00:30:11devant un juge et qui ont des casiers judiciaires
00:30:14à rallonge, qui ont connu parfois
00:30:16d'ailleurs même que la prison. Et on voit
00:30:18que la prison n'est pas la solution.
00:30:20Donc quand j'entends qu'il faut mettre les gens en prison,
00:30:22ce qui permet de protéger la société
00:30:24pendant un temps, que celle-ci ne soit plus
00:30:27endeuillée de délinquants routiers
00:30:29ou d'autres délinquants ou criminels,
00:30:31néanmoins, ça ne leur règle pas le problème
00:30:33quand on sait que la prison est aussi une usine
00:30:35à extrémistes.
00:30:38Donc il ne faut pas non plus
00:30:40surestimer la prison.
00:30:42La prison n'est pas la solution.
00:30:44La solution, c'est dans l'intégration.
00:30:46On parle souvent ici ou là
00:30:49du problème de l'immigration.
00:30:51L'immigration n'est pas le problème.
00:30:53Selon moi, ce sont des enfants d'immigrés
00:30:55qui causent le problème. Leurs parents
00:30:57n'ont jamais causé quelques difficultés
00:30:59et ne sont pas connus de la justice.
00:31:02Ce sont souvent des jeunes délinquants.
00:31:04– Je précise juste quand même, le rappeur Zola
00:31:06est français. – Et en plus,
00:31:08la majorité sont françaises.
00:31:10– Ils ne sont pas d'amnesty congolais.
00:31:13– Ce n'est pas un problème de français.
00:31:15– Non, on parle de l'immigration.
00:31:17– Non, c'est parce qu'on parlait d'immigration.
00:31:20– C'est la preuve que ce n'est même pas
00:31:22le sujet aujourd'hui. Aujourd'hui,
00:31:24on a un français qui est un délinquant
00:31:26multirétudiviste, qui aujourd'hui,
00:31:28on l'a dit, ne respecte pas
00:31:31les forces de police, qui est connu
00:31:33déjà des services de police pour de nombreux délits.
00:31:35Il est vrai que si les peines avaient été
00:31:37à la hauteur de ses fautes par le passé,
00:31:39il n'aurait pas commis la faute aujourd'hui
00:31:42qu'on lui reproche. – Juste Guillaume,
00:31:44je vous ai vu réagir quand Eric Tegner
00:31:46a dit que son père est congolais.
00:31:48C'est l'acte de quand on était français à l'extrême droite.
00:31:50Alors il faut être fils de français, petit fils de français.
00:31:52Non, je posais la question, c'est juste ça.
00:31:55Vous, il est français, il est français.
00:31:57– Bien sûr qu'il est français. – Non, je ne sais pas.
00:31:59– Je vais donner cet élément, c'est intéressant.
00:32:01En fait, il y a ceux qui peuvent donner des éléments
00:32:03et ceux qui ne peuvent pas. – Non, je pose des questions
00:32:06parce que parfois, vous savez, dans l'histoire,
00:32:08l'extrême droite est déjà revenue sur la nationalité
00:32:10d'un certain nombre de personnes. – Et quand vous parlez de l'extrême droite,
00:32:12vous parlez d'Eric Tegner ? – Oui, c'est pour ça que je vous dis ça.
00:32:15– Non, c'est eu ou pas en fait.
00:32:17Mais vous savez, sur les informations,
00:32:20c'est important d'être journaliste.
00:32:22Mon but, c'est d'avoir des informations et d'en donner.
00:32:24Il y en a une autre sur ce rappeur Zola,
00:32:26parce qu'on parle effectivement de la prison.
00:32:28La prison, elle est nécessaire, pas uniquement pour faire changer d'avis les gens,
00:32:31mais pour rendre à la justice, c'est le principe de notre droit.
00:32:33Parce qu'il y a des gens aussi qui ne changent jamais.
00:32:35Et ce rappeur Zola, il faut savoir quelque chose aussi,
00:32:37ce qui est étonnant dans sa conduite cette nuit,
00:32:39c'est que très malheureusement, effectivement, l'été dernier,
00:32:42sa mère elle-même est morte parce qu'elle a été tuée
00:32:44parce qu'elle était à vélo par un automobiliste.
00:32:46Moi, ce que je ne comprends pas, c'est que lorsqu'on vit un tel drame,
00:32:48y compris dans sa famille,
00:32:50pourquoi un an plus tard,
00:32:52on se permet de rouler à 200 km à l'heure sur l'autoroute
00:32:55et qu'on refuse justement d'obtempérer ?
00:32:57– Pourquoi pas faire l'exégèse ?
00:32:59– Ce que je veux dire, c'est qu'il y a des gens,
00:33:01qui s'ils sont condamnés,
00:33:03mais il faut quand même le faire,
00:33:06qui s'ils vivent un drame, de toute façon,
00:33:08ils ont des fondamentaux de délinquants.
00:33:10– Ce qui est intéressant, c'est son passé.
00:33:13– Ils le véhiculent également dans leur musique,
00:33:15ils le véhiculent dans leurs concerts,
00:33:17parce que c'est une partie intégrante justement de leur personnalité.
00:33:20Il y a des millions de jeunes justement,
00:33:22qui les écoutent et qui les suivent
00:33:24et c'est ce qui est extrêmement problématique.
00:33:26– Je précise quand même qu'en juin 2023,
00:33:28après avoir agressé à Langres un automobiliste…
00:33:31Écoutez, en 2023, après avoir agressé à Langres
00:33:33un automobiliste avec une batte de baseball,
00:33:35il est condamné en comparution immédiate à 10 mois d'emprisonnement,
00:33:37avec sursis probatoires d'une durée de 2 ans.
00:33:39– Il n'a pas été emprisonné.
00:33:41– Il n'a pas été sanctionné, il n'y a pas de sanction.
00:33:44– C'est pour ça que je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous
00:33:46sur le rôle de la prison, parce que c'est quand même
00:33:48un des éléments fondamentaux de rédemption,
00:33:50entre guillemets, moi je crois à la rédemption.
00:33:52– Il y a justement ça, il y a une autre question,
00:33:57il y a une autre question, c'est le délit d'homicide routier,
00:34:01parce que c'est une notion qui est envisagée aujourd'hui,
00:34:04c'est cette fameuse idée de délit d'homicide routier
00:34:06pour renforcer les sanctions contre ceux
00:34:08qui volontairement prendraient le volant
00:34:10après avoir bu, après s'être drogué,
00:34:12et qui feraient un geste soi-appliqué.
00:34:15Alors maître Marie Soulès, bonjour, merci d'être en direct avec nous,
00:34:17vous êtes avocate au barreau de Paris.
00:34:19D'abord, ça recouvrirait quoi ce délit d'homicide routier ?
00:34:23– Alors le délit d'homicide routier,
00:34:25qui est déjà prévu en matière d'homicide involontaire,
00:34:32regrouperait en réalité le fait de commettre un délit,
00:34:37enfin un homicide, avec un véhicule terrestre à moteur,
00:34:40et avec des circonstances aggravantes.
00:34:42Aujourd'hui, ce qui existe en matière d'homicide involontaire,
00:34:44c'est une circonstance aggravante de fait,
00:34:47quand il est commis avec un véhicule terrestre à moteur,
00:34:50et qui s'aggrave quand, en plus, il va y avoir des stupéfiants,
00:34:55un délit de fuite, etc.
00:34:57En matière d'homicide volontaire, c'est-à-dire à partir du moment
00:35:02où le véhicule terrestre à moteur a été utilisé
00:35:06pour que son auteur tue une personne, avec cette intention de tuer,
00:35:12à ce moment-là, effectivement, on est sur les dispositions générales
00:35:16du code pénal, étant précisé que le véhicule pourra alors être considéré
00:35:21comme une arme par destination, et entraîner les sanctions afférentes.
00:35:27– Mais pour être clair, aujourd'hui, quand on commet un délit,
00:35:31voire quand on renverse quelqu'un, si on est sous l'emprise de l'alcool,
00:35:35si on est sous l'emprise de la drogue, on considère malgré tout
00:35:38qu'on a pris le volant volontairement, mais que c'est involontaire.
00:35:43– C'est-à-dire que l'homicide involontaire,
00:35:46ça va être l'imprudence, l'inattention, la négligence,
00:35:50ou le manquement à une obligation législative ou réglementaire.
00:35:54– Après s'être drogué, ou après avoir bu, par exemple, en étant saoul,
00:35:57si on tue quelqu'un, ça reste un homicide involontaire ?
00:36:01– Involontaire, c'est-à-dire qu'il y a effectivement une sanction
00:36:05qui est adaptée au fait qu'il y ait un manquement à la réglementation,
00:36:09et en revanche, les peines sont portées, s'il y a une circonstance aggravante,
00:36:15donc par exemple, uniquement des stupéfiants,
00:36:18les peines vont être portées à 7 ans d'emprisonnement,
00:36:20et s'il y a deux circonstances aggravantes,
00:36:22par exemple, les stupéfiants et le délit de fuite,
00:36:25à ce moment-là, les peines sont portées à 10 ans d'emprisonnement
00:36:28et 150 000 euros d'amende.
00:36:30– Merci beaucoup Maître, merci d'avoir été en direct avec nous pour ces précisions.
00:36:33Alors, ce débat autour de la mort de ce gendarme
00:36:35est devenu un débat politique depuis hier,
00:36:38je vous propose d'écouter, parce que c'est intéressant,
00:36:40le rédacteur en chef du magazine Regards, qui est un magazine de gauche,
00:36:43qui s'appelle Pablo Piovivien, qui était chez nos confrères de RTL,
00:36:46et qui dit, on ne va pas changer la loi parce qu'il y a un drame,
00:36:49parce qu'il y a un fait divers, on ne change pas la loi à chaque fois.
00:36:53C'est exactement ce qui est dit par une partie de la gauche,
00:36:55on l'écoute et on en parle après.
00:36:58– J'ai entendu les paroles de sa veuve éplorée,
00:37:02elle a tout à fait le droit de tenir ses propos,
00:37:06ses propos sont ultra violents,
00:37:08et c'est pour ça que je comprends aussi, même que David Disnard dise,
00:37:12il ne m'appartient pas de commenter ce qu'elle a dit,
00:37:16il faut faire attention à, derrière, comme vous l'avez fait Tuck Duhal,
00:37:20dire, il faudrait peut-être changer la loi, etc.
00:37:24On ne peut pas changer une loi parce qu'il est arrivé sur le territoire
00:37:28un fait divers aussi abominable soit-il.
00:37:31Précisément parce que la République doit tenir sur ses principes.
00:37:34– Jérôme Dubuze, vous êtes d'accord ?
00:37:36On ne change pas de loi quand il se passe un fait divers ?
00:37:38– Non, je ne suis absolument pas d'accord,
00:37:39on ne changerait pas la loi si la loi était efficace,
00:37:41or elle ne l'est pas, elle n'est pas appliquée.
00:37:43– Qu'est-ce que vous faites alors ?
00:37:45– Elle n'est pas appliquée, par exemple…
00:37:46– Ça fait 7 ans que je suis au pouvoir…
00:37:47– Pourquoi je suis d'accord avec vous là-dessus ?
00:37:49– Une blague ou quoi ?
00:37:50– Non, non, ce n'est pas du tout une blague.
00:37:51Si vous arriviez au pouvoir, ça serait encore pire.
00:37:53– Ah bon ?
00:37:54– Mais là vous y êtes, ce qu'il vous dit Jérôme Dubuze,
00:37:56c'est que là vous y êtes au pouvoir.
00:37:57– Il n'y a plus de fin.
00:37:58– Oui, enfin d'accord, c'est bon.
00:37:59– Vous tenez tout.
00:38:01– Moi, de toute façon, j'ai toujours cru à l'exemplarité de la peine,
00:38:03et pour moi il y a deux choses qu'il faut appliquer.
00:38:06On n'est pas là dans l'affaire du délit de fuite
00:38:09ou dans l'affaire ou autre affaire,
00:38:10on est dans un refus non tempéré qui a provoqué la mort
00:38:15d'un représentant des forces de l'ordre.
00:38:17Et quand on provoque, l'enquête le dira,
00:38:19si c'était volontaire ou volontaire.
00:38:21Moi aujourd'hui, je suis incapable de le dire, bien évidemment.
00:38:23Si c'est volontaire, la perpétuité incompressible s'applique.
00:38:30La perpétuité incompressible s'applique.
00:38:33On a tué un représentant des forces de l'ordre.
00:38:36Deuxième chose, moi je suis pour le rétablissement des peines planchées.
00:38:39La gauche dit que ce n'est pas efficace, etc.
00:38:41On a essayé sous Sarkozy, les résultats n'étaient pas bons.
00:38:44Moi, je suis pour l'application des peines planchées, voilà.
00:38:47Vous avez commis un délit, on applique une peine planchée.
00:38:50Éric Legner.
00:38:51Alors, moi pour le coup, je suis d'accord avec vous là-dessus.
00:38:53C'est-à-dire que vous ne faites rien depuis 2017.
00:38:55En attendant, il a été nommé il y a 5 ans un ministre de la Justice,
00:38:59Cyric Dupond-Moretti.
00:39:00Peut-être qu'il menait un excellent travail comme avocat,
00:39:02mais son principal travail, c'était de libérer justement des gens
00:39:05et de les sortir des prisons.
00:39:06Ce qui faisait qu'on l'appelait l'acquittator.
00:39:08Et la première chose qu'il a faite justement,
00:39:10lorsqu'il a été nommé ministre de la Justice,
00:39:12c'est d'aller dans les prisons dans lesquelles il s'est fait applaudir.
00:39:14Vous n'avez pas non plus rétabli les peines de planchers.
00:39:17Et sur le soutien aux policiers, qu'est-ce que vous avez fait
00:39:19lors justement du début des émeutes de Naël ?
00:39:21Vous avez eu une Elisabeth Borne qui a dit que manifestement,
00:39:24ce n'était pas conforme aux règles d'engagement,
00:39:26ce qu'avait fait le policier.
00:39:27Manque de chance, un an plus tard, il a été planché.
00:39:30Emmanuel Macron lui-même avait justement relativisé cela
00:39:37et avait indirectement soutenu Naël en disant que c'était inexplicable
00:39:42et inexcusable ce qu'avait fait ce policier.
00:39:44Donc depuis le début, vous ne le soutenez pas.
00:39:45Vous n'avez pas construit également des places de prison.
00:39:48Aujourd'hui, c'est ce qui fait que les policiers, justement,
00:39:50c'est ce qu'ils ne font pas suffisamment.
00:39:52Non, ils ne sont pas terminés. Je suis désolé.
00:39:54Donc aujourd'hui, on se retrouve avec 40% des personnes
00:39:58qui sont condamnées à une peine de prison
00:40:00qui ne mettent jamais un pied dans une prison.
00:40:02Ça, vous aviez 7 ans pour le faire.
00:40:04Et lorsque justement ce monsieur Pablo,
00:40:06qui est indigne, mais qui est indigne tous les jours,
00:40:08à chaque fois qu'il est reçu sur des plateaux de télévision,
00:40:10il a dit la même chose que Lucie Castet,
00:40:12où il dit qu'il faut réfléchir à tête reposée.
00:40:1410 ans de repos, ça fait 10 ans qu'on voit ça en permanence.
00:40:18Quand est-ce que justement on va se réveiller
00:40:20et qu'on va changer le traitement des peines planchers ?
00:40:23Et les peines planchers, vous savez, elles ont été mises en oeuvre.
00:40:26Elles ont été mises en oeuvre sous Nicolas Sarkozy,
00:40:27c'est-à-dire que c'est constitutionnel et c'est possible.
00:40:30Et je précise qu'Éric Dupond-Moretti n'a pas tweeté
00:40:32sur la mort du gendarme, j'ai encore vérifié à l'instant.
00:40:34Il est démissionnaire.
00:40:35Et alors ? C'est le seul qui ne peut pas tweeter, en fait.
00:40:38Et il est démissionnaire de Twitter aussi ?
00:40:41Mais M. Darmanin, il n'a pas réagi non plus.
00:40:43Mais oui, il a réagi, Darmanin, bien sûr qu'il a réagi.
00:40:46Quoi, non ? Oui, il a réagi.
00:40:48Guillaume, vos questions.
00:40:49Un petit mot, parce que, revenons à votre question,
00:40:52vous voyez, j'écoute vos questions, c'est-à-dire la loi.
00:40:54Est-ce qu'il faut changer les lois ?
00:40:56C'est ça la question à laquelle vous avez plutôt échappé.
00:40:58La question, elle se pose depuis longtemps.
00:41:00Sarkozy, à chaque fois qu'il y avait un drame épouvantable,
00:41:03il proposait des lois, des lois sur la sécurité.
00:41:06La droite, vous, on en a des quantités astronomiques.
00:41:09Donc à un moment, il faut donc se poser la question,
00:41:11est-ce qu'effectivement, à la suite de la mort terrible de ce gendarme,
00:41:15il faut changer la loi ?
00:41:17Je ne suis pas persuadé que ce soit une question législative.
00:41:20Moi, je pense qu'il faut donner, je l'ai déjà dit,
00:41:23plus de moyens à une police qui soit...
00:41:25Vous avez des gens comme le maire de Grenoble, Eric Piord,
00:41:28on en parle tous les jours de Grenoble.
00:41:29Je voudrais qu'on arrête la démagogie législative,
00:41:32qui consiste à dire, dès qu'il y a un drame épouvantable,
00:41:34il faut une nouvelle loi.
00:41:35Il y a beaucoup de lois, il faut se poser maintenant la question
00:41:37du sens et de l'orientation en avenir.
00:41:39– Voilà, et je précise que Gérald Darmanin a bien tweeté ce que vous dites,
00:41:42c'est faux, je retrouve...
00:41:44– Il n'a pas vu son tweet.
00:41:45– Il en a même fait deux, le dernier étant,
00:41:49le chauffard criminel suspecté d'avoir mortellement renversé un gendarme à Mougins
00:41:52a été interpellé à Cannes cette nuit,
00:41:54merci à nos forces de l'ordre pour leur mobilisation.
00:41:56– Donc, l'argument sur Moretti n'est pas bon.
00:41:59– Les gens comprennent.
00:42:00– Excusez-moi.
00:42:01Je voudrais juste qu'on voit autre chose,
00:42:03cette espèce de banalisation de la mort de ce gendarme qui moi m'a indigné.
00:42:06Regardez le tweet de l'Humanité par exemple.
00:42:08L'Humanité qui a fait un tweet sur Alice,
00:42:11dans lequel on nous explique que c'est un accident du travail.
00:42:14Enfin, que la mort...
00:42:15Attends, excusez-moi.
00:42:17La mort de ce gendarme, c'est un accident du travail.
00:42:19Donc le tweet, c'est Eric Comines, gendarme de 54 ans,
00:42:23est décédé en service, il a été percuté par un chauffard.
00:42:25203ème mort au travail en France.
00:42:28Et les autres morts qui sont lissés là-dedans,
00:42:31c'est quelqu'un qui est mort d'une crise cardiaque
00:42:33au volant de sa voiture, qui est mort en tombant d'un toit.
00:42:36Mais enfin, c'est quoi cette banalisation à des balles ?
00:42:39Non, non, je n'ai pas compris quand on m'a dit que ce tweet vous avait choqué.
00:42:42Non, mais ça ne vous choque pas ?
00:42:44C'est un accident du travail.
00:42:45Ce n'est pas un accident du travail.
00:42:46Ce qui est marqué, c'est que là, dans l'exercice de ses fonctions,
00:42:48quelqu'un rencontre la mort.
00:42:49Et c'est un drame.
00:42:51D'ailleurs, je vous dis au passage,
00:42:52qu'il serait intéressant que dans votre émission,
00:42:53vous documentiez un peu davantage,
00:42:54quand vous avez en l'occurrence des ouvriers qui sont dans leur travail,
00:42:58qu'en général, l'employeur ne respecte pas ses obligations.
00:43:00Quel rapport ?
00:43:01Quel rapport ?
00:43:02Ce n'est pas un rapport.
00:43:04Écoutez, ça veut dire que quelqu'un, dans l'exercice de ses fonctions...
00:43:08Et les chanteurs du Bataclan, c'était un accident du travail aussi.
00:43:11Je vous dis deux choses.
00:43:12Mais on est sur un crime.
00:43:14On est sur quelqu'un qui pourra être considéré comme un criminel.
00:43:18Et on parle d'accident du travail, mais c'est honteux.
00:43:21C'est indécent.
00:43:22L'humanité s'associe à du accident qui comptabilise les accidents du travail.
00:43:26C'est marqué les morts du travail.
00:43:27Moi, ça, je vais y venir.
00:43:28Juste aussi, moi, je suis au-dessus.
00:43:30L'humanité s'associe à du accident
00:43:32pour documenter la réalité des morts au travail.
00:43:34Et ça lisse...
00:43:35Ça ne vous choque pas ?
00:43:36Moi, quand j'ai lu la chose, je dis deux choses.
00:43:39La première chose, c'est qu'on est très, très clair sur la question de cette horreur.
00:43:42Et qu'elle est inadmissible et qu'il faut avancer.
00:43:44Je rappelle au passage que c'est Anissé Lepore, ministre de la fonction publique,
00:43:47qui, dans la loi, a mis des choses pour protéger l'ensemble des fonctionnaires.
00:43:51Je le dis parce qu'il y a des gens qui parlent et des gens qui font, premièrement.
00:43:53Et deuxièmement, je dis qu'effectivement, dans votre émission,
00:43:56on ne parle pas beaucoup des gens qui meurent au travail, de manière générale.
00:43:59Mais ça n'a rien à voir avec ça, excusez-moi.
00:44:01Dans quel cadre il est mort ? Il est mort quand il était en week-end ?
00:44:03C'est un accident du travail.
00:44:05Pas sur la ligne, pas du tout.
00:44:06Ça veut dire qu'il est inadmissible dans notre pays
00:44:08que quand on va se lever le matin, on se retrouve confronté à la mort.
00:44:11Vous pouvez dire ça.
00:44:12Vous ne pouvez pas dire ça.
00:44:13C'est tellement évident qu'on n'en parlait jamais.
00:44:15Vous n'en parlez jamais.
00:44:17Excusez-moi.
00:44:18Alors qu'est-ce que vous avez contre l'histoire ?
00:44:20Franchement.
00:44:21Non, mais je suis désolé.
00:44:22Votre discours est épatonnable.
00:44:24Ce sont des professionnels des mots à l'humanité
00:44:28qui ont volontairement, en conscience, choisi ce terme.
00:44:32Evidemment, il est adapté sur le plan juridique.
00:44:35C'est un accident au travail, donc un accident du travail.
00:44:38Néanmoins, de la part de l'humanité,
00:44:41de choisir cette notion pour banaliser cet accident,
00:44:45c'est honteux.
00:44:46C'est un permis de sens, c'est ce que ça veut dire.
00:44:48Ça veut dire que pour vous, les deux mots ne vous attirent pas.
00:44:51Mais ça n'a rien à voir.
00:44:53C'est tellement...
00:44:54J'ai regardé, ça c'est le 203ème, j'ai regardé ceux d'avant.
00:44:58C'est un pauvre monsieur qui est tombé du toit.
00:45:01L'autre, c'est un monsieur qui était chauffeur routier.
00:45:04Donc ça, c'est pas grave.
00:45:05Mais qui dit ça ?
00:45:07Je dis juste que c'est pas au même niveau.
00:45:09Mais c'est pas au même niveau.
00:45:11Excusez-moi.
00:45:12Non, mais c'est très clair.
00:45:13Il y a une notion qui est différente.
00:45:16Essayons, essayons.
00:45:17Alors dites-le à l'humanité.
00:45:18C'est votre journal.
00:45:19Non, l'humanité, c'est un journal indépendant
00:45:21qui est communiste, mais qui est indépendant.
00:45:23Non, mais c'est la vérité.
00:45:24On connaît le rapport du communisme avec l'indépendance.
00:45:27On a le communisme, il n'y a pas de problème.
00:45:28Et on s'en sent bien.
00:45:29Non, il n'y a pas que des communistes.
00:45:31Allons-y.
00:45:32Mais sur le fond, simplement, entendons juste deux choses.
00:45:34Il y a un domicile, il est inacceptable.
00:45:36Il n'y a aucune ambiguïté ni au Parti communiste,
00:45:37ni au Franc populaire, ni à l'humanité.
00:45:39Il n'y a pas de problème là-dessus.
00:45:40Là, c'est un peu ambiguï.
00:45:41Non, c'est très clair.
00:45:43Demandez à Fabien Gay, il vous répondra en 30 secondes.
00:45:45Il n'y a aucun problème là-dessus.
00:45:46Il y a une deuxième chose, c'est qu'effectivement,
00:45:48c'est une question éditoriale.
00:45:49L'humanité s'intéresse aux travailleurs.
00:45:51Très bien.
00:45:53Mais ça n'a rien à voir.
00:45:54Ça n'a rien à voir.
00:45:55En l'occurrence, c'est quelqu'un qui s'est levé le matin
00:45:57pour aller faire son travail.
00:45:58Un pauvre monsieur qui tombe du toit et qui meurt,
00:46:01ça n'a rien à voir avec un gendarme qui est renversé
00:46:03par un chauffard.
00:46:04C'est pas du ce que vous m'avez dit.
00:46:06Enfin, on est chez les dingues.
00:46:07On est chez les dingues, excusez-moi.
00:46:08Vous reconnaissez que c'est une erreur manifeste.
00:46:10J'ai entendu qu'on se...
00:46:12Il n'arrivera pas à un point d'arrivée commun.
00:46:16Ce que je dis juste, c'est que je trouve que la question
00:46:19de... Pourquoi ça vous choque dans le fond ?
00:46:21Parce qu'ici, il y a une intention manifeste, semble-t-il.
00:46:23Je n'en sais rien, je n'étais pas là.
00:46:24Vous avez vu les images, je ne les ai pas vues.
00:46:26Il y a une enquête qui va être menée.
00:46:27Donc évidemment, vous vous dites qu'il y a une intention manifeste.
00:46:29Là, c'est quelqu'un qui vous tue à bout portant, en quelque sorte.
00:46:32Vous vous mettez sur le même plan qu'un employeur
00:46:34qui fait que le gars tombe.
00:46:35Oui, mais attendez.
00:46:36Il ne fait pas que le gars tombe.
00:46:37Ce que je dis quand même...
00:46:39C'est pas vrai.
00:46:40Ce n'est pas toujours la faute de l'employeur.
00:46:41Ce n'est pas toujours.
00:46:42Mais dans les 203 meurts au travail,
00:46:49Macron continue jusqu'à la fin et pour toujours.
00:46:51On n'est pas dans le cadre que quelqu'un s'est arrêté,
00:46:53il a fait une erreur, il s'est arrêté au bout de 5 mètres.
00:46:55Parce qu'aussi, il va être condamné pour non-assistance à personne.
00:46:58Dans la violence...
00:46:59Il a quand même été arrêté des heures plus tard.
00:47:00J'ai entendu.
00:47:02Dans la violence de la vie sociale, qu'est-ce qu'il y a ?
00:47:04Il y a les morts indirectes.
00:47:05Ça n'existe jamais.
00:47:06Sauf que c'est très important
00:47:07parce que souvent, le cadre de travail dans lequel vous évoluez,
00:47:10il aboutit parfois à des situations épouvantables.
00:47:13Mais comme on n'est pas dans la mort en direct, évidemment,
00:47:15on n'en parle jamais, ni sur PSG.
00:47:17Ça n'a rien à voir.
00:47:19Mais est-ce que ça peut être considéré comme un accident du travail ?
00:47:24C'est dingue quand même de banaliser ça comme un accident du travail.
00:47:27Alors, oui, sur le plan juridique.
00:47:29C'est un accident au travail.
00:47:31C'est un accident au travail.
00:47:33Et sur la définition qu'on a donné,
00:47:36c'est un accident du travail.
00:47:38Néanmoins, on n'est pas dans un prétoire.
00:47:41On n'emploie pas ceux-ci pour obtenir des indemnisations
00:47:45pour un accident du travail que ça pourrait faire éventuellement.
00:47:48C'est pas le sujet.
00:47:50C'est un journaliste qui titre accident du travail
00:47:54s'agissant d'un meurtre.
00:47:56Vous comprenez donc bien qu'il y a un problème
00:47:59d'usage de la part de professionnels des mots.
00:48:02Le journaliste, l'humanité, ce sont des professionnels des mots
00:48:06qui utilisent des notions haessiants.
00:48:08Dans un sens, il y a un sens caché,
00:48:11c'est de banaliser et de justifier quelque part...
00:48:14Un 203ème mort au travail, excusez-moi quand on parle du gendarme.
00:48:18Bref, autre drame qui concerne un policier,
00:48:22également un policier municipal cette fois.
00:48:24Ça s'est passé à Damaril-Ellis en Seine-et-Marne.
00:48:26C'est un policier municipal à moto
00:48:29qui a été placé dans un coma artificiel mardi soir.
00:48:32Il vient de sortir du coma fort heureusement après une course poursuite
00:48:35avec un automobiliste. Regardez.
00:48:37C'est en voulant procéder au contrôle d'un automobiliste
00:48:41que le drame s'est produit.
00:48:44À Damaril-Ellis, un policier municipal de 36 ans a été grièvement blessé
00:48:48en prenant en chasse un véhicule ayant grillé un feu rouge.
00:48:51Après avoir actionné ses avertisseurs sonores,
00:48:54le fonctionnaire est passé au rouge avec son collègue.
00:48:57Il est ensuite percuté par une autre voiture à ce croisement au feu vert.
00:49:02Retombée sur lui, la moto lui a causé de graves blessures.
00:49:05Pour Julien Chénardy, les risques comme celui-ci
00:49:08sont omniprésents chez les forces de l'ordre.
00:49:11On prend nous-mêmes des risques soit pour interpeller les auteurs d'infractions,
00:49:15on prend des risques aussi en circulant, lorsque notamment les collègues
00:49:19en l'espèce circulent à moto puisqu'ils vont aller griller eux-mêmes un feu
00:49:23pour pouvoir aller rattraper quelqu'un qui venait d'en faire d'eux-mêmes
00:49:26et pour aller faire cesser l'infraction.
00:49:28Le dépistage d'alcoolémie et de stupéfiants effectués
00:49:31sur le conducteur de la voiture s'est révélé négatif.
00:49:35Une enquête a été ouverte pour blessure involontaire.
00:49:38Ça montre les dangers de ce messier, y compris la police municipale
00:49:42qui a besoin d'être soutenue également.
00:49:45Je voulais qu'on parle également de ce commando.
00:49:47Cette histoire est quand même totalement surréaliste.
00:49:49Ce commando qui a fait irruption sur le site de la prison de Lille-Squedin,
00:49:53c'était hier en fin d'après-midi,
00:49:55et qui a fait feu à plusieurs reprises sur l'établissement.
00:49:57Ça s'est passé avec une Kalachnikov.
00:49:59On est en direct avec Julien Soir, délégué Allianz des Hauts de France.
00:50:02Bonjour, merci beaucoup d'être en direct avec nous.
00:50:05Est-ce que vous pouvez nous expliquer un peu ce qui s'est passé hier
00:50:09sur le site de cette prison ?
00:50:11On a un véhicule qui arrive et qui tire, qui rafale à la Kalachnikov
00:50:15directement sur l'entrée de la prison.
00:50:19Derrière, on retrouvera un véhicule calciné quelques temps plus tard.
00:50:22Il y avait du monde ? On sait s'il y avait du monde à bord de ce véhicule ?
00:50:26C'était une personne seule ? Comment ça s'est passé ?
00:50:29Bien sûr, on parle d'une enquête en cours.
00:50:31On pense qu'il y avait plusieurs personnes, effectivement.
00:50:34Après, on va attendre de voir les résultats de ce que va donner l'enquête.
00:50:38C'est une prison qui a déjà subi ce type d'attaque ?
00:50:42Oui, c'est une prison qui a déjà subi ce type d'attaque.
00:50:48On avait eu, il y a pas mal de temps maintenant, l'évasion de Redouane Faïd.
00:50:53Dans cette prison, à l'endroit où se sont réalisés ces tirs,
00:51:01il y avait des gens, du monde, la vie de personne qui aurait pu être mise en danger ?
00:51:05Il y a toujours forcément la vie de personne qui peut être mise en danger,
00:51:10que ce soit côté pénitentiaire ou côté des familles qui viennent voir,
00:51:14ou même côté détenus qui sortent parce qu'ils ont fini leur peine de prison.
00:51:18Mais là, on est avec des tirs de Kalachnikov contre une prison.
00:51:21C'est quand même quelque chose de très grave.
00:51:23Je suis un peu surpris que ce matin, ça fasse pas beaucoup plus de bruit que ça.
00:51:27On le voit aujourd'hui.
00:51:29De toute façon, il y a une augmentation de la violence en France.
00:51:33Faut pas se leurrer.
00:51:35Là, ce sont des tirs de Kalachnikov.
00:51:38Ça a été, comme votre sujet précédent le disait un collègue
00:51:42qui est décédé malheureusement dans des conditions catastrophiques.
00:51:47Et on a une montée de la violence.
00:51:49Notre secrétaire général qui avait appelé au redressement national il y a quelque temps,
00:51:54dans une lettre de novembre 2023,
00:51:57et on voit partout vraiment des montées de la violence
00:52:00et avec des peines de prison qui sont toujours trop faibles, bien trop faibles.
00:52:04Mais comment on vit quand on est ou policier ou gardien de prison,
00:52:07comment on vit cette montée de la violence ?
00:52:09C'est-à-dire ces gens qui débarquent tout à coup sur le site d'une prison,
00:52:14enfin c'est pas n'importe quoi, qui viennent en voiture avec une Kalachnikov,
00:52:17qui ouvrent le feu, on voit les impacts de balles à l'image depuis tout à l'heure.
00:52:21Aujourd'hui, c'est vivre dans la peur pour vous.
00:52:24Je suis désolé, mais j'ai le sentiment que la peur a changé de camp.
00:52:27Aujourd'hui, la peur, elle est du côté des policiers ou des gardiens de prison,
00:52:32elle est de moins en moins du côté des criminels.
00:52:35Ah ben ça, c'est une certitude, on a une montée grave de la violence en France.
00:52:39Moi, mes collègues, forcément, ils aimeraient pouvoir rentrer tous les soirs chez eux,
00:52:44en étant en bonne santé et savoir qu'ils vont pouvoir revoir leurs enfants le soir,
00:52:48ce qui n'est pas le cas.
00:52:51Merci beaucoup Julien Soir, délégué Alliance de France.
00:52:53Merci d'avoir été en direct avec toi.
00:52:55Cette histoire, elle est dingue.
00:52:57Ça devrait faire parler.
00:52:59On s'attaque à une prison, à un commando,
00:53:01puisque visiblement, d'après les infos qui ont été données,
00:53:04il y avait plusieurs personnes à bord de la voiture.
00:53:06Un commando qui arrive, qui sort avec une Kalachnikov.
00:53:08C'est grave.
00:53:10– Ça me fait penser à la mort de ces deux agents pénitentiaires
00:53:12qui étaient Arnaud Garcia et Fabrice Moello,
00:53:15lors de l'évasion l'année dernière de Mohamed Amra.
00:53:17Parce qu'aujourd'hui, c'est ce qu'ils essayent de faire,
00:53:19ils essayent de pratiquer de l'intimidation vis-à-vis des policiers.
00:53:22On verra évidemment suite au résultat de cette enquête.
00:53:24Mais dans le fond, cela ressemble à une intimidation.
00:53:26Peut-être qu'il y a justement des prisonniers à l'intérieur
00:53:29qui sont complices des personnes à l'extérieur
00:53:31qui vont faire comprendre, attendez, nos obtempéros aussi,
00:53:33peut-être aux demandes qui peuvent être faites, aux menaces.
00:53:35Parce que derrière, si vous sortez demain, on pourra justement vous tuer.
00:53:38Parce que c'est ce que vivent les policiers aujourd'hui.
00:53:41Lorsque justement, tout à l'heure, ce syndicaliste expliquait
00:53:43que les policiers ont peur lorsqu'ils rentrent chez eux.
00:53:45Moi j'en connais énormément sur Marseille ou sur Nice,
00:53:47qui expliquent qu'ils se retrouvent obligés justement
00:53:50de vivre en dehors des villes, Nîmes pardon, pas Nice,
00:53:52en dehors de ces villes-là.
00:53:55Et lorsqu'ils rentrent, certains, ils vérifient à chaque fois
00:53:57que personne ne les suit.
00:53:59C'est cette situation-là qui fait qu'énormément de policiers aussi
00:54:01cherchent ou démissionnent tout simplement.
00:54:03Parce que ce qu'essayent de faire ces personnes-là justement,
00:54:06c'est démobiliser le camp adverse.
00:54:08Et lorsqu'ils voient des politiques, lorsqu'ils voient la justice justement
00:54:10ne pas être au rendez-vous comme ne l'est pas Eric Dupond-Moretti,
00:54:12ça les conforte dans ce type d'éléments.
00:54:14Parce que oui, la justice, elle devrait être réactive.
00:54:17La justice, elle devrait être neutre.
00:54:19Et la première efficacité de la justice,
00:54:21c'est tout simplement de condamner, de mettre ces personnes-là en prison
00:54:23et de garantir aux familles aussi qu'ils ne sortent pas.
00:54:25Parce que le nombre de personnes qu'on réalise un jour
00:54:27en découvrant la presse le matin,
00:54:30qu'ils ont été libérés 3 ans, 4 ans ou 5 ans avant
00:54:32la fin de leur peine de prison,
00:54:34ça également, c'est extrêmement chaud.
00:54:36– Guillaume Roubaud, classique, puisque vous voulez le pouvoir
00:54:38avec le Nouveau Front Populaire
00:54:41et vous voulez le poste de Premier ministre
00:54:43avec Lucie Castet.
00:54:45Comment vous réagiriez vous face à ça ?
00:54:48– Là, en l'occurrence, il y a deux choses qui sont différentes.
00:54:50Il y a la criminalité, la petite délinquance,
00:54:52la grande délinquance, la moyenne délinquance.
00:54:55Là, je ne sais pas, mais on pourrait être face
00:54:57à des choses qui relèvent du crime organisé,
00:54:59des choses qui sont très sérieuses.
00:55:01Et donc dans ces cas-là, ça veut dire qu'on n'est pas sur les mêmes dispositifs.
00:55:03Il y a les mesures que vous avez prises tout à fait récemment
00:55:06qui désorganisent la police judiciaire.
00:55:08– Vous parlez à Jérôme Dubuis au nom de la majorité.
00:55:10– Oui, bien sûr, et qui ont amené des réactions importantes
00:55:12du côté de la police, vous le savez très bien,
00:55:14qui s'est mobilisée par rapport à ça.
00:55:16Il y a une réorganisation à faire, il y a des moyens à affecter à ça.
00:55:19Et qu'il ne faut pas non plus éliminer
00:55:21les questions de surveillance du côté de l'argent.
00:55:23Parce que pour faire ce genre de choses, pour avoir ces armes,
00:55:25pour faire tout ça, il y a donc ici des enjeux.
00:55:27– Je ne crois pas du tout que vous allez sur Internet
00:55:30vous acheter une cale à chute de coffre pour 400 euros.
00:55:32– Mais évidemment, pourquoi vous ne l'avez pas fait d'ailleurs ?
00:55:34– Allez-y quand vous sortirez d'ici, c'est incroyable.
00:55:36– Le développement du port d'armes dans la France
00:55:38depuis 15 ans, c'est absolument imprésemblable.
00:55:41– Je dis donc qu'il y a des mesures à faire, à prendre.
00:55:43– Et là, pour le coup, les peines de justice,
00:55:45quand vous portez une arme illégale,
00:55:47sont totalement dérisoires.
00:55:49Totalement dérisoires.
00:55:51– Réponse rapide, on fait la pause.
00:55:54– Non, en deux mots, juste, simplement, il y a des mesures
00:55:56en matière policière, spécifiquement, il y a des mesures
00:55:58en matière judiciaire, il y a des mesures aussi, je l'ai dit,
00:56:00du point de vue des circuits financiers, et je pense que de ce point de vue,
00:56:02vous n'êtes pas très intéressé à ces questions-là.
00:56:05– On va faire une pause, on va se retrouver dans un instant,
00:56:07on va parler de ce qu'on appelle la petite délinquance.
00:56:09On va écouter le témoignage de Thomas qui est coach sportif
00:56:11et qui s'est fait attaquer chez lui, à Paris,
00:56:13par un Algérien sous OQTF, il témoigne dans un instant.
00:56:15Restez avec nous, on fait la pub.
00:56:18Le CNews Info, et on se retrouve juste après, à tout de suite.
00:56:20– Sous-titrage ST' 501
00:56:26– L'appel à l'aide de Sonia Baques, présidente de la province sud
00:56:29de Nouvelle-Calédonie, ce matin sur notre antenne,
00:56:31on est concrètement à 15 jours, 3 semaines,
00:56:34de l'effondrement économique total de l'archipel,
00:56:36s'il n'y a pas d'action menée et un nouveau gouvernement nommé rapidement.
00:56:40Un chiffre alarmant, plus de 2000 enfants à la rue en France
00:56:44selon le dernier baromètre publié par l'UNICEF,
00:56:46situation qui empire d'année en année
00:56:48et qui cause des dégâts irréversibles
00:56:50en termes de santé mentale et d'éducation.
00:56:52Et puis c'est parti pour les Jeux paralympiques 2024,
00:56:56la compétition officiellement lancée hier soir,
00:56:58après une cérémonie en plein cœur de Paris,
00:57:00est placée sous le signe de l'inclusion.
00:57:0211 jours de compétition et d'émotion jusqu'au 8 septembre prochain.
00:57:1011h36 sur CNews, merci d'être en direct avec nous,
00:57:12on continue à parler de la violence, de la délinquance
00:57:16et puis la petite délinquance au quotidien,
00:57:18celle à laquelle plus personne ne fait vraiment attention,
00:57:20à tort, à tort, parce que c'est ce type de délinquance également
00:57:23qui souvent met en colère les Français.
00:57:25Écoutez le témoignage de Thomas, il est coach sportif,
00:57:27il vit sur une péniche et il a été attaqué chez lui
00:57:31par un Algérien sous au QTF
00:57:33qui était en train de l'embrayoler, sur qui il est tombé.
00:57:36Il est 17h30 ce lundi quand ce coach de sport monte à bord de sa péniche.
00:57:41A l'intérieur de sa salle de bain se trouve un homme.
00:57:44Je me suis retourné et là je suis tombé nez à nez, ici,
00:57:48vraiment devant la porte avec cet individu.
00:57:51Et c'est là que j'ai commencé à l'interroger en lui disant
00:57:53mais où est Ambre, où est ma fille ?
00:57:55Et là il m'a dit la fille c'est pas moi, la fille c'est pas moi
00:57:57et c'est là que j'ai pensé au drame tout de suite.
00:58:00Thomas imagine le pire, heureusement sa fille n'est pas à bord de la péniche.
00:58:04Très vite, une bagarre éclate.
00:58:06Il était très violent, ça a tapé sur les meubles,
00:58:08ça a tapé sur la table, sur le canapé,
00:58:10ça s'est vraiment déroulé ici.
00:58:12Et là ça a duré des minutes, des minutes jusqu'à ce que ma fille arrive ici
00:58:15par l'escalier, elle a entendu mes cris, etc.
00:58:17Elle est descendue et en fait pendant que ma fille s'était rapprochée,
00:58:20comme elle était près de lui et qu'il n'a pas réussi à me taper moi,
00:58:22il lui a jeté la barre de fer et il l'a touchée au poignet.
00:58:25La fille de Thomas arrive à joindre la police par téléphone.
00:58:2920 minutes plus tard, les forces de l'ordre arrivent
00:58:32et maîtrisent l'individu.
00:58:34C'est-à-dire que j'ai tellement eu peur pour ma fille,
00:58:37à l'espace d'une seconde, j'ai cru qu'elle était morte.
00:58:42Le prévenu est un Algérien sous OQTF,
00:58:45sans domicile fixe.
00:58:48Il est suspecté d'avoir commis sept faits de vol sur des péniches.
00:58:51Selon une source proche du dossier,
00:58:53il a reconnu les vols en garde à vue,
00:58:55mais n'y avoir commis des violences.
00:58:57Il est actuellement en détention provisoire,
00:58:59dans l'attente de son jugement le 1er octobre.
00:59:03– Maître Benham, cette affaire des OQTF,
00:59:05qui revient régulièrement dans les médias,
00:59:08qui continue à commettre des délits,
00:59:10en fait, ça devient insupportable.
00:59:12Ça devient insupportable depuis des mois
00:59:15et on a le sentiment que ça ne bouge pas vraiment.
00:59:17– Et ça participe au sentiment d'insécurité
00:59:21– Qui est plus qu'un sentiment, à la réalité d'insécurité.
00:59:24– À la réalité, c'est une réalité,
00:59:26c'est un sentiment qui vient d'une réalité en effet,
00:59:28qui se justifie.
00:59:30Les OQTF, il faut savoir qu'il y en a plus de 150 000
00:59:33qui sont prononcés.
00:59:34Une OQTF, c'est une obligation de quitter le territoire.
00:59:37En effet, les personnes n'ayant pas de papier,
00:59:39de titre de séjour, sont obligées de quitter le territoire.
00:59:43– Non, non, non Maître, je suis désolé,
00:59:45ils ne sont pas obligés, on leur demande.
00:59:47– On leur demande.
00:59:48– Oui, mais il y a une petite différence.
00:59:50– Mais c'est souvent le cas parce qu'ils ont commis une infraction,
00:59:53parce qu'ils sont interpellés par les services de police
00:59:55et dans ce cadre-là, ils ont une OQTF aussi.
00:59:57Mais expliquez-moi pourquoi on leur demande
00:59:59et pourquoi on ne les oblige pas.
01:00:00– Alors, c'est une obligation de quitter le territoire.
01:00:02On leur donne un délai de 3 mois pour le quitter
01:00:05et ils ont 3 mois pour le faire.
01:00:06– Et sans contrainte.
01:00:07– Et sans contrainte.
01:00:08– Bah oui, donc c'est pas une obligation.
01:00:09– Et la contrainte ne vient toujours pas après.
01:00:11– Bah voilà.
01:00:12– En effet, parce que sans sanction, pas d'obligation,
01:00:14c'est un principe de base.
01:00:15Et la réalité des OQTF, c'est que sur les plus de 150 000
01:00:18qui sont prononcés l'année dernière,
01:00:21il y a un rapport de la Cour des comptes
01:00:23du 1er janvier de cette année qui nous dit
01:00:25qu'en réalité, il y a un petit peu moins de 10%
01:00:27des OQTF qui sont exécutés.
01:00:29C'est-à-dire que les personnes sous OQTF sont extradées,
01:00:33sont ramenées dans leur pays d'origine.
01:00:36Et pour la simple et bonne raison,
01:00:38c'est que pour qu'une OQTF soit réalisée, soit exécutée,
01:00:41il est nécessaire qu'il y ait un visa consulaire.
01:00:44C'est-à-dire un visa émis par l'émis du pays
01:00:47dans lequel on souhaite reconduire cette personne.
01:00:51– Mais arrêtons de parler d'OQTF.
01:00:53Ce ne sont pas des OQTF.
01:00:55Je suis désolé, ce ne sont pas des OQTF, je le disais hier.
01:00:58Ce sont des OQTF, des demandes de quitter le territoire.
01:01:01On vous demande de bien vouloir, s'il vous plaît,
01:01:03quand vous voulez, de quitter le territoire.
01:01:06– C'est le thème juridique et qui en pratique n'est pas mis à exécution.
01:01:09– Vous avez totalement raison Jean-Marc, d'autant plus que...
01:01:12– Quelle surprise !
01:01:14– On pourrait être en désaccord, il n'y a pas de raison qu'on soit spécialement...
01:01:17– Et vous savez, ces fameux moins de 10%
01:01:20qui peuvent justement être reconduits dans leur pays,
01:01:22c'est une sorte de négociation, c'est-à-dire que les autorités françaises
01:01:25vont négocier avec justement cet étranger irrégulier
01:01:28pour lui demander de ne pas faire la demande d'un laissé-passer consulaire.
01:01:31Et donc, ils vont le payer jusqu'à 1800 euros pour monter dans l'avion.
01:01:35Et il y a les rapports qui montrent que parfois,
01:01:38ils sont prêts à investir jusqu'à 10 000 euros pour son emploi dans son pays, etc.
01:01:41Imaginez un peu ce qui se passe aujourd'hui.
01:01:43Et lorsque les responsables politiques, vous savez,
01:01:46qui font partie du camp, de la rigueur, etc.
01:01:48vous expliquent, comme peut-être M. Dubus le fera d'ici quelques instants,
01:01:52que c'est très compliqué en même temps, que c'est de la géopolitique.
01:01:55J'aimerais rappeler qu'en Allemagne, le taux d'application des OQTF
01:01:58est de 55% que la moyenne européenne.
01:02:01– Il y en a moins, il faut dire les choses honnêtement.
01:02:04La seule différence, c'est qu'en Allemagne, on ne met des OQTF que quand c'est possible.
01:02:08– J'ai un autre élément, Mayotte, Mayotte, Mayotte.
01:02:10On est d'accord, il y a un vrai problème d'immigration irrégulière.
01:02:13Et aujourd'hui, à Mayotte, deux tiers des OQTF sont appliqués
01:02:16parce qu'on a fait un droit spécial.
01:02:19– La moyenne européenne, c'est 40%.
01:02:20– Est-ce que c'est des OQTF, ces demandes de quitter le territoire,
01:02:23est-ce qu'il faut renforcer ?
01:02:24– Écoutez, ce n'est pas raisonnable de dire ça.
01:02:26– Ah bon ? Pourquoi ?
01:02:27– Je pense que, allez peut-être dans tous les restaurants parisiens,
01:02:30dans les chantiers où il y a beaucoup de travailleurs sans-papiers qui sont là,
01:02:33et demandez-leur ce que c'est que de vivre toujours sans avoir une situation régulière.
01:02:37Je vous assure que votre espèce de paradis, le paradis que vous imaginez…
01:02:40– Les travailleurs sans-papiers, ils n'ont pas tous des OQTF.
01:02:42Excusez-moi, si on a une OQTF, c'est qu'on a commis des délits.
01:02:46Si on a une OQTF, c'est qu'on a commis un délit.
01:02:48Moi, les gens qui bossent sans-papiers et qui sont des bosseurs en plus…
01:02:51– Il y en a plein.
01:02:52– Oui, mais je les mets totalement à part.
01:02:54Pour moi, je ne les compare pas avec des gens sous OQTF.
01:02:56Quelqu'un sous OQTF et quelqu'un qui a commis un délit,
01:02:59c'est quelqu'un qui doit quitter le territoire, c'est un ordre, normalement.
01:03:03Et aujourd'hui, cet ordre n'est pas respecté.
01:03:05– Mais donc, là, on a l'impression que…
01:03:06– Vous n'allez pas défendre ceux qui restent en France alors qu'ils ont des OQTF.
01:03:09– Ce que je dis juste, c'est qu'on a l'impression…
01:03:10– Les associations amies de la gauche le font.
01:03:12On a l'impression, en vous entendant, mais c'est toujours pareil.
01:03:15En général, quand on décrit les prisons, on dit que c'est des hôtels.
01:03:17Quand on décrit les gens qui sont sous OQTF, c'est l'ambiance.
01:03:21– Excusez-moi, ce qu'on vous dit dehors, c'est dehors.
01:03:23Excusez-moi, voilà.
01:03:24Ce que vous avez dit est aussi brutal, ce qu'on vous dit dehors, c'est dehors.
01:03:26– Je dis simplement que quand on entend le discours général,
01:03:29les OQTF, les gens vivent tranquillement, se promènent, sont relax.
01:03:33Ce n'est pas la vérité, ça ne correspond pas à une réalité.
01:03:35– Ils risquent quoi, les gens ? Ils risquent quoi ?
01:03:39– Quelqu'un qui est sous OQTF et qui reste, il risque quoi ?
01:03:42– Mais vous croyez qu'à un moment, vous n'êtes pas en permanence
01:03:45dans l'angoisse d'un tout petit contrôle de règles,
01:03:47vous vous rendez compte de ce qui se passe ?
01:03:48– Vous croyez que votre vie continue ?
01:03:50– Vous risquez simplement d'être pris directement dans les systèmes judiciaires.
01:03:55C'est la vérité. – Et quoi ?
01:03:57– C'est la vérité. – Et rien ?
01:03:58– Comment ça, rien ? – Et rien ?
01:04:00– Si il y a une décision judicie, ça doit être appliqué.
01:04:02– C'est eux qui ont choisi de commettre un délit.
01:04:05– Mais c'est intéressant, pour vous, la priorité, c'est le droit à l'excuse.
01:04:08Vous allez nous parler de ça pour les mètres sociaux,
01:04:11et vous ne savez pas voir qu'il a choisi en vie de conscience,
01:04:13justement, de commettre un délit.
01:04:16– Attendez, on va laisser répondre Guillaume.
01:04:18– Vous m'expliquez mes propres confusions.
01:04:19– Vous répondez et j'ai un plus après.
01:04:21– D'abord, on part d'un élément qui est un cambriolage
01:04:23et toujours épouvantable et terrible.
01:04:25Bon, du cambriolage, vous partez sur les questions d'OQTF.
01:04:28– Non, non, c'est un cambriolage qui est fait par une personne sous OQTF.
01:04:30– Vous avez compris, tous les cambriolages…
01:04:31– Non, ce n'est pas du cambriolage, je parle sur l'OQTF.
01:04:34– Non, mais celui-là, oui.
01:04:35– Il n'aurait pas été sous OQTF, c'était la même chanson.
01:04:37– Non, le cambriolage n'aurait pas eu lieu.
01:04:39Si la personne qui est sous OQTF…
01:04:41– Il n'y a que des cambriolages faits par des personnes sous OQTF.
01:04:44– Non, mais ne caricaturez pas.
01:04:46Je vous dis juste que si cette personne avait respecté son OQTF,
01:04:48elle ne serait pas en France, donc elle n'aurait pas cambriolé ce motif.
01:04:50– D'accord.
01:04:51– Mais là, vous essayez de mettre la confusion
01:04:55entre les gens qui sont sous OQTF, il y a une décision de justice,
01:04:58ils font un recours, le recours est refusé, ils doivent partir, c'est clair ?
01:05:01Vous êtes d'accord avec ça ?
01:05:02– Je vous écoute, je vous écoute.
01:05:04– Vous êtes d'accord avec ça ou pas ?
01:05:05– Mais je vous écoute.
01:05:06– Non, mais répondez.
01:05:07– Vous défendez la justice, vous êtes d'accord avec ça ?
01:05:09C'est une décision de justice, vous qui défendez la justice, allez-y.
01:05:12– Mais il y a une question plus générale à poser.
01:05:14– Non, non, ce n'est pas une question générale.
01:05:16Répondez à ma question.
01:05:17– Est-ce que vous êtes d'accord ou pas ?
01:05:19– Moi, je suis d'accord avec l'application des lois.
01:05:24– La question est claire et on va arrêter.
01:05:26Est-ce qu'une personne qui est sous OQTF doit quitter le pays ?
01:05:28– Si les OQTF sont fondées sur des lois qui vont dans le bon sens,
01:05:31oui actuellement le système…
01:05:32– Non, mais répondez clairement.
01:05:33Est-ce qu'une personne qui est sous OQTF doit quitter la France ?
01:05:37– Je ne suis pas fin d'oie.
01:05:38– Il y a des lois illégales en France.
01:05:39– Mais il y a des lois qui, moi, je ne suis pas d'accord avec toutes les lois.
01:05:41– Il y a des lois illégales.
01:05:42– Guillaume Roubaud-Cachi, porte-parole du Nouveau Roi populaire.
01:05:45Écoutez-moi, la question est claire,
01:05:47est-ce qu'une personne qui est sous OQTF doit quitter la France ?
01:05:49– Je vais vous répondre.
01:05:51– Allez-y.
01:05:52– La question est très simple.
01:05:53– Non, c'est moi qui ai posé la question,
01:05:54donc c'est la réponse que j'attends.
01:05:55– Mais je vous ai répondu.
01:05:57– Est-ce qu'une personne sous OQTF doit quitter la France ?
01:05:58– La réponse, elle est simple, c'est qu'aujourd'hui,
01:05:59il y a des lois qui vous amènent à avoir des gens qui sont sous OQTF
01:06:02et moi, je ne suis pas toujours d'accord avec l'ensemble des lois de l'hydratation.
01:06:05– Donc pour vous, il y a certaines lois qu'on ne respecte pas,
01:06:08qu'il ne faut pas respecter ?
01:06:09– Mais ce n'est pas ça ce que je dis.
01:06:10– Mais je vous donne une question simple,
01:06:11est-ce qu'une personne sous OQTF doit quitter la France ?
01:06:13Alors, c'est oui ou c'est non ?
01:06:14– Mais c'est très simple, il y a des lois qui sont votées par vous,
01:06:17avec lesquelles je ne suis pas d'accord.
01:06:18– Mais vous n'allez pas vous rendre en cause les lois ?
01:06:19– Ah bon ?
01:06:20– Excusez-moi.
01:06:21– Mais pourquoi on gouverne alors ?
01:06:23Ce n'est pas pour faire de nouvelles lois ?
01:06:24– Mais là, pour l'instant, vous ne gouvernez pas.
01:06:25– C'est incroyable ça.
01:06:26– Mais quand vous aurez changé les lois ?
01:06:27– La réforme des retraites, elle est préventable.
01:06:29– Mais quand vous aurez changé les lois ?
01:06:31– Est-ce qu'on l'applique ou pas la réforme des retraites ?
01:06:32– Quand vous aurez changé les lois,
01:06:33si un jour Lucie Castex arrive au pouvoir, on verra.
01:06:36Mais est-ce qu'aujourd'hui, on respecte les lois en France ?
01:06:38– Bien sûr qu'on respecte les lois.
01:06:40– Donc est-ce qu'une personne sous OQTF doit quitter la France ?
01:06:42– Nous respectons les lois, mais ça n'empêche pas de porter d'autres lois.
01:06:45C'est tout ce que je dis.
01:06:46– D'accord, ça c'est vos projets.
01:06:47Je ne vous demande pas quels sont vos projets.
01:06:49Est-ce qu'une personne sous OQTF doit quitter la France ?
01:06:51Ça fait 15 fois que je vous pose la question,
01:06:5215 fois que je n'ai pas de réponse.
01:06:53– Mais je vous ai donné la réponse.
01:06:54– C'est quoi la réponse ?
01:06:56– Je vous dis qu'on applique les lois dans la France,
01:06:58donc moi je suis favorable à ce qu'on change les lois.
01:06:59– D'accord, mais ça c'est autre chose.
01:07:00– Donc vous n'aimez pas Lucie, ça n'empêche pas du tout.
01:07:02– Vous ne la rigolez pas.
01:07:04– Autre sujet, c'est cette enquête de Valeurs Actuelles
01:07:08qui fait le palmarès des villes les plus sûres de France.
01:07:11Vous voyez la une de Valeurs Actuelles
01:07:14qui publie ce palmarès dans son numéro de ce matin.
01:07:17On est en direct avec Quentin Oster qui est rédacteur en chef de Valeurs Actuelles Région.
01:07:22Bonjour Quentin, merci d'être en direct avec nous.
01:07:24Est-ce que vous pouvez nous expliquer d'abord
01:07:25comment vous avez établi ce classement ?
01:07:27Et pendant que vous parlez,
01:07:28on va voir les résultats des villes les plus sûres de France.
01:07:31Allez-y.
01:07:32– Alors ce classement est établi à partir des données
01:07:34du ministère de l'Intérieur pour l'année 2023
01:07:36qui ont été publiées au début de l'été.
01:07:38Et on en a tiré les principales catégories d'infractions
01:07:43qui sont au nombre de 6 qui ont lieu sur la voie publique,
01:07:47c'est-à-dire les cambriolages, les vols de voitures,
01:07:49les vols dans les voitures, les agressions en tous genres.
01:07:52Et ce sont des critères qu'on a pondérés avec différents coefficients
01:07:55en fonction de leur degré de nuisance tout simplement.
01:07:59Et on a aussi ajouté le ratio d'agents de police municipale
01:08:03par habitant dans chacune de ces communes
01:08:05de manière à avantager les communes qui font preuve
01:08:09d'un certain volontarisme en matière de sécurité.
01:08:12– On l'a vu sur le tableau, la ville qui arrive en tête
01:08:16pendant que défilent les 20 premières,
01:08:18on a mis les 20 premières dans le classement,
01:08:20la ville qui arrive en tête c'est Courbevoie
01:08:22qui est suivie de Meaux, qui est suivie d'Ajaccio,
01:08:25est-ce que c'est une surprise pour vous ?
01:08:27– Non puisque c'est un classement qu'on a déjà fait l'an dernier,
01:08:30donc je le rappelle sur les 119 communes
01:08:32de plus de 50 000 habitants en France.
01:08:34Et les tendances restent plus ou moins les mêmes
01:08:37que ce soit pour les villes les plus sûres
01:08:39ou les villes les plus dangereuses.
01:08:41Courbevoie était dans le podium top 5 de mémoire l'an dernier
01:08:44et on retrouve toujours les mêmes villes en tête
01:08:47ce sont le Valois-Péret, Orléans, Meaux, Ajaccio,
01:08:50des villes plutôt aisées et on développera peut-être
01:08:53qui sont plutôt volontaristes en matière de politique de sécurité.
01:08:56– Ce qui est intéressant c'est de regarder les communes
01:08:58les plus dangereuses aussi, ça c'est l'autre tableau,
01:09:01vous avez classé les 10 premières, on va voir ça.
01:09:04Alors la première ville la plus dangereuse c'est Lille
01:09:08qui est suivie de Saint-Denis, de Marseille, de Bordeaux, de Lyon,
01:09:13les premières sont soit écolo soit à gauche, soit socialiste.
01:09:17– C'est une malheureuse coïncidence puisque Lille
01:09:21c'est une ville très grande, donc très attractive
01:09:25et où logiquement il y a plus de foyers de délinquance
01:09:29et de criminalité qui se développent, mais il est vrai que ce sont aussi
01:09:32des communes à exécutif, soit socialiste, soit écologiste
01:09:35et qui font preuve d'assez peu d'entrains
01:09:38pour développer leur police municipale, l'armée, la vidéosurveillance, etc.
01:09:43– On va rappeler les communes les plus dangereuses,
01:09:46les 10 premières, on a Lille, on a Saint-Denis, on a Marseille,
01:09:51on a Bordeaux, on a Lyon, on a Grenoble, on a Paris, on a Rouen,
01:09:55on a Aubervilliers et on a Vénitieux, c'est jusqu'à présent quasiment
01:09:59que de la gauche, à part Aubervilliers, mais bon ça fait 9 sur 10
01:10:03où c'est des villes de gauche, est-ce que ça veut dire
01:10:05qu'il y a un comportement des maires de gauche
01:10:08qui rend ces villes moins sécures ?
01:10:12– Disons que ces maires de gauche sont souvent peu d'entrains
01:10:16à travailler davantage étroitement avec la police nationale,
01:10:21à développer la police de proximité, mais après on voit la différence,
01:10:28il y a des grandes villes qui, de par leur attractivité,
01:10:32devraient générer beaucoup de délinquance,
01:10:34mais qui s'en sortent quand même bien puisque leurs maires,
01:10:37comme Christian Estrosi à Nice par exemple,
01:10:39mettent le paquet sur la police de proximité
01:10:43et Nice qui est une très grande ville,
01:10:46c'est la seule ville de plus de 150 000 habitants
01:10:49à avoir une bonne place dans le classement puisqu'elle est classée 30ème sur 119.
01:10:52– Effectivement, merci Quentin Oster, rédacteur en chef à Valeurs Actuelles,
01:10:55merci pour cette analyse, Guillaume Roubeau.
01:10:57– Je voudrais dire un petit mot, d'abord vous avez la criminalité sur les E,
01:11:00vous avez vu qu'il n'y avait pas d'E à Courbevoie ni à Dangereuse,
01:11:02c'était Dangereuse, je dis ça pour celui qui tape sur CNews,
01:11:04visiblement il n'aime pas les E, il les tue,
01:11:07donc ce n'est pas très sécurité pour les E.
01:11:09Mais en dehors de ça, un mot juste,
01:11:11c'est que moi j'ai un souvenir quand j'étais élu municipal à Bagneux,
01:11:15dans les Hauts-de-Seine, on s'est battu pour garder un commissariat à Bagneux,
01:11:19donc je veux bien qu'on nous mette après sur le dos, ça va, à un moment il y a ça.
01:11:23Et deuxième chose, c'est qu'on n'a pas prêté assez attention,
01:11:25dans la dernière période, il y a eu des coups de fil,
01:11:27vous vous souvenez dans les moments de la crise de la Macronie,
01:11:29il n'y a pas très longtemps, des coups de fil,
01:11:31ah, reste avec nous, tu ne veux pas un commissariat, tu ne veux pas un ci, tu ne veux pas un ça,
01:11:35si, si, bien sûr que si, il y a eu ça.
01:11:37Non mais si, parce que ce que je veux dire, c'est qu'on pourrait penser qu'à gauche,
01:11:40qu'en l'occurrence dans les villes de gauche, on n'aimerait pas la police,
01:11:44non, simplement nous, en l'occurrence, on se bat,
01:11:46on se bat pour bien demander à tous les élus de mettre de l'argent,
01:11:50vous avez coupé tout l'argent, on ne parle pas de Paris, on ne parle pas de Bagneux,
01:11:53on ne parle pas de Paris, alors arrêtez cette histoire-là.
01:11:55Donc ce que je dis, c'est qu'en l'occurrence,
01:11:59les commissariats, c'est quelque chose pour lequel on se bat,
01:12:01parce que la sécurité, si on compte la mer...
01:12:04– Pour l'instant, le bilan de la gauche, il n'est pas terrible, excusez-moi.
01:12:06– Non, l'occurrence, à toute la gauche, mais quand on est...
01:12:08– Non mais, ça... – Au moins, Valeurs Actuelles,
01:12:10c'est un journal indépendant, absolument parfait.
01:12:13– L'humanité, c'était objectif, mais Valeurs Actuelles, c'était conjoncturel.
01:12:16– Bien sûr, c'est ça. – En plus, c'est l'inverse, c'est très bien, excusez-moi.
01:12:19– Bon, juste, on va prendre quelques nouvelles d'Emmanuel Macron, quand même,
01:12:22qui est toujours à la recherche d'un Premier ministre,
01:12:24on est avec Florian Tardif, journaliste politique CNews.
01:12:26Bonjour Florian, on en est où, concernant cette recherche désespérée
01:12:30d'Emmanuel Macron, d'un Premier ministre ?
01:12:32– Valeurs Actuelles.
01:12:33– Alors, il y a un bug, on n'arrive pas à l'avoir, c'est pas grave,
01:12:36j'ai l'impression que ça patine un peu,
01:12:38Guillaume Roubaud-Gachy, tout à l'heure, vous me disiez, visiblement,
01:12:40que concernant la recherche du Premier ministre,
01:12:43Lucie Castex, il y croyait encore ?
01:12:44– Je ne sais pas qu'elle y croit encore, on ne sait jamais, écoutez,
01:12:46si Macron, à un moment, se lève le matin et se dit,
01:12:48ah ben tiens, finalement, si je prenais en compte le résultat des élections,
01:12:52on ne sait jamais, on peut toujours penser, en tout cas nous,
01:12:54on va se mobiliser, et on a prévu de se mobiliser,
01:12:56par tous les moyens possibles, pour obliger Macron à respecter la démocratie.
01:13:00– Alors, on a retrouvé Florian Tardif, bonjour,
01:13:03Florian, on en est où dans cette recherche ?
01:13:06– Il y a quelques problèmes de liaison, c'est peut-être pour cela
01:13:08qu'il y a quelques problèmes de liaison entre Emmanuel Macron
01:13:11et ce futur Premier ministre, eh bien, le Président de la République
01:13:15cherche encore, cherche toujours, comme vous l'inscrivez en bandeau,
01:13:19il consulte, il a consulté ce matin, par exemple,
01:13:22Renaud Muselier et Carole Delga, qui sont à la tête de régions Sud et Occitanie,
01:13:27et tout à l'heure, il va consulter également le Président de l'AMF,
01:13:32David Lissnard, pour tenter de trouver ce qu'on appelle,
01:13:35dans l'entourage du Président de la République, le mouton à cinq pattes,
01:13:38c'est-à-dire quelqu'un qui sera capable à la fois, entre guillemets,
01:13:41de fissurer le nouveau front populaire, d'attirer potentiellement
01:13:45des alliés de gauche, des socialistes, des écologistes,
01:13:47mais sans brusquer la droite, c'est assez compliqué,
01:13:51il y a quelques noms qui circulent néanmoins,
01:13:53comme celui, par exemple, de l'ancien Premier ministre,
01:13:56sous François Hollande, à l'instar de Bernard Cazeneuve.
01:13:59– Et c'est crédible ou pas, Bernard Cazeneuve, par exemple,
01:14:01parce que c'est vrai que le nom circule partout, est-ce que c'est crédible ?
01:14:04– Je vais vous dire ce que m'a dit, en coulisses, un proche,
01:14:07très proche du Président de la République, il y a quelques jours maintenant,
01:14:11Bernard Cazeneuve avance, sans se presser, mais ça avance,
01:14:15ça commence à infuser, disons-le, dans l'esprit des personnes
01:14:21qui entourent le Président de la République,
01:14:23alors pourquoi le nom de Bernard Cazeneuve ?
01:14:24Tout simplement parce que ce dernier,
01:14:26estime-t-on en tout cas dans l'entourage du Président de la République,
01:14:29pourrait très bien faire ce que je vous expliquais à l'instant,
01:14:32c'est-à-dire fissurer le nouveau front populaire,
01:14:34tenter d'attirer des socialistes dans cette nouvelle majorité
01:14:37que tente de constituer le Président de la République,
01:14:39des écologistes, pourquoi pas, mais sans brusquer la droite,
01:14:43et il y a quelques semaines, Bernard Cazeneuve lui-même,
01:14:46qui avait été questionné sur ce sujet, à savoir si jamais
01:14:50le Président de la République vous propose un poste
01:14:53tel que celui de Premier ministre, est-ce que vous pourriez accepter ?
01:14:56Et il avait dit qu'il ne pourrait refuser, donc voilà,
01:14:59il reste à savoir si Emmanuel Macron choisira ou non Bernard Cazeneuve
01:15:02dans les prochaines années.
01:15:03– Réaction en direct de Guillaume Robocachi
01:15:05pour parler du nouveau front populaire, bonne idée ou pas Cazeneuve ?
01:15:07– Mais ça n'a aucun sens, parce qu'en l'occurrence Cazeneuve,
01:15:09il va être soutenu par la majorité macroniste,
01:15:11avec quelques petits avoues, c'est ça leur grand rêve,
01:15:13ça n'existe pas, donc pour mener quelle politique ?
01:15:15Moi j'ai lu l'Express…
01:15:16– Donc au nouveau front populaire, vous ne soutiendrez pas…
01:15:18– Jamais de la vie ! – Personne, personne au front populaire ?
01:15:20– Mais non ! – Vous n'en savez rien ?
01:15:21– Mais je vous dis… – Même pas les socialistes ?
01:15:22– Écoutez, moi j'ai lu l'Express, l'Express…
01:15:25– Les communistes, vous n'en savez rien ?
01:15:26– L'Express dit quoi ? L'Express dit, casse-té, j'ai pas voulu,
01:15:29Macron aurait dit ça, l'Express, casse-té, j'ai pas voulu,
01:15:31parce qu'il aurait fallu que pendant deux mois,
01:15:32émane la politique du Front Populaire, or vous n'en veux pas,
01:15:35donc Casse-Neuve, c'est pour mener une politique
01:15:36qui n'est pas celle du Front Populaire,
01:15:38donc le Front Populaire ne soutiendra pas.
01:15:39– Très bien, moi c'est clair, vous avez la réponse Florian,
01:15:41merci Florian d'avoir été avec nous,
01:15:44merci Guillaume Robocachier pour cette première agitée, c'était bien,
01:15:46merci à tous les autres également d'avoir été avec nous,
01:15:48on se retrouve demain en direct dans un instant,
01:15:49c'est Thierry Kamann, à demain, et d'ici là, soyez pleureux !

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