Si le Premier ministre démissionnaire a envoyé les "lettres plafonds" à chaque ministère dans le cadre du budget 2025, les arbitrages finaux seront rendus par le prochain gouvernement qui devra déposer le projet de loi de finances au Parlement au plus tard le 1er octobre. Le texte devra ensuite être adopté avant le 1er janvier 2025.
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00:00Pas de hausse, ni de baisse, c'est ce qu'a tranché Gabriel Attal.
00:04Les crédits de l'Etat, qui attribuent des autorisations de dépense dans les ministères et les administrations,
00:09resteront inchangés entre 2024 et 2025.
00:13Une escroquerie, selon cet élu insoumis.
00:16Au cours de l'année, il y a eu une inflation à 3%.
00:19Ça veut dire que maintenir le même budget, alors que tout a augmenté, c'est l'équivalent à le baisser.
00:23Il nous fait comme s'il gelait le budget, en réalité, il le baisse.
00:26Mais Matignon l'assure, le futur gouvernement aura tout le loisir de faire ses propres choix sur le budget.
00:32C'est juste pour permettre à l'administration de continuer à travailler dans l'attente d'un gouvernement.
00:38Mais comme il l'a dit lui-même, c'est tout à fait réversible.
00:41Et ce sera le gouvernement qui sera nommé, qui aura la responsabilité de faire voter le budget.
00:45Pour cette porte-parole écologiste, la situation n'aurait pas lieu si le nouveau Premier ministre était déjà nommé.
00:51Il faut que le président de la République arrête de procrastiner et nomme enfin un gouvernement.
00:56Parce que c'est le rôle, c'est la place du prochain gouvernement, en réalité, et pas celui du gouvernement des missionnaires.
01:02Fin juillet, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, souhaitait que le prochain budget comprenne 5 milliards d'euros d'économie.
01:10Un choix non retenu par Gabriel Attal.