Sud Radio dans tous ses états - Émission du 21 août
Sud Radio dans tous ses états avec Bertrand Bortoloni, agriculteur et président du groupe des agriculteurs bio du Gers ; Rudy Coulon, président de la SNSM de Trébeurden (Côtes-d’Armor) ; Léa Le Faucheur, responsable des campagnes de la Fondation Droit Animal ; Anthony Martins-Misse, entrepreneur, judoka paralympique (déficient visuel), double médaillé aux championnats du monde.
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Transcript
00:00Rémi André.
00:02Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Benjamin Gleize, Maxime Trouleau.
00:08Les débats de l'été à l'heure du déjeuner avec Maxime Trouleau qui nous a rejoint.
00:12Bonjour Maxime. Bonjour Benjamin.
00:14Beau programme de ces débats de l'été, de ce midi 13h.
00:19Beaucoup de sujets, si vous êtes encore en vacances ou que vous résidez à côté de la mer.
00:24Attention cette semaine, les grandes marées, on va en parler d'ailleurs tout à l'heure.
00:28Ça a même commencé dès hier avec des coefficients importants pour aujourd'hui et même encore pour demain et cette fin de semaine.
00:35Attention aux risques, on en parlera avec le président de la SNSM de Trébordin dans les Côtes d'Armor tout à l'heure.
00:41Et puis notre rendez-vous quotidien, en toute fin d'émission, à propos des Jeux Paralympiques.
00:46Bien évidemment, puisque nous sommes à J-7 de la cérémonie d'ouverture.
00:51Le début des épreuves, ça sera le lendemain 28 août pour le début de ces Paralympiques.
00:56On va parler de quoi tout à l'heure, à midi 45, sur ces Jeux Paralympiques ?
00:59On va parler d'athlétisme notamment, avec notre consultant Anthony Martin-Smith.
01:03Allez, notre premier invité tout de suite.
01:08Difficile, difficile à date d'évaluer les pertes. Ce sont les mots de Marc Feneau, le ministre démissionnaire de l'Agriculture.
01:14De quoi parle-t-il ? Maxime, il parle des récoltes de blé qui s'annoncent catastrophiques.
01:19C'est déjà le cas pour les premières récoltes qui ont eu lieu.
01:21Oui, on craint des plus faibles récoltes de ces 40 dernières années.
01:25La raison, ce n'est pas la sécheresse pour cette année qui a touché le pays, les précédentes moissons,
01:29mais la pluie pour cette année, les importantes précipitations qui ont mis à mal les sols gorgés d'eau.
01:35Bertrand Portoloni, bonjour.
01:37Bonjour.
01:38Et bienvenue sur Sud Radio. Vous êtes agriculteur, président du groupe des agriculteurs bio du Gers.
01:44C'est quoi la situation de votre côté aujourd'hui dans le Gers ?
01:50La situation aujourd'hui dans le Gers est particulièrement compliquée.
01:55Parce qu'effectivement, personnellement, c'est la plus mauvaise récolte que j'enregistre en 40 ans d'exercice.
02:01Dû principalement à une pluie excessive à l'automne qui n'a pas permis les emblèvements comme prévu.
02:09Et des semis hyper tardifs au début janvier.
02:13Et ensuite un printemps humide et des mauvaises levées.
02:20Un état végétatif médiocre et un résultat plus que déplorable.
02:26C'est catastrophique même, nous dirons.
02:28Puisque une moyenne, je suis tout en agriculture biologique,
02:32une moyenne de rendement de l'ordre de deux tonnes et demie, trois tonnes à l'hectare,
02:36en année à peu près normale, je passe à une tonne, une tonne deux hectares.
02:41Quel type de production vous réalisez Bertrand Bortolini ? Est-ce que vous ne faites que du blé ?
02:46Non. Alors j'ai la particularité de faire énormément de cultures différentes
02:51pour essayer, en variant mon assortiment, de justement faire une sorte de naturelle récolte.
02:56Puisque je produis du chambre alimentaire, du millier, du cartame,
03:02qu'est-ce qu'il y a encore, du sorgho, du tournesol, du petit épotre, grand épotre, du seigle,
03:08du blé dure, de l'avoine blanche, de l'avoine nue, il y a toute une multitude de cultures différentes
03:14justement pour essayer de pallier les aléas climatiques.
03:17Oui, ça permet de limiter quelques soucis, mais cette année justement,
03:23je ne sais pas, on verra bien les cultures d'été, comment elles vont se comporter,
03:28parce qu'il y a quand même un été relativement frais pour les cultures,
03:32il n'y a pas vraiment eu de grand coup de chaleur, hormis autour du week-end du 15 août,
03:36où il y a eu un coup de chaleur de 2-3 jours.
03:39Ensuite, dans l'ensemble, on a démarré la saison d'été avec une humidité dans les sols relativement conséquente,
03:46ce qui a permis aux plantes de bien se développer,
03:49et je pense qu'ils devraient arriver convenablement à terme.
03:54D'ailleurs, vous nous avez parlé dès l'automne de ce temps très humide,
03:57est-ce que dès le début de l'année scolaire, est-ce que vous avez déjà dû vous adapter ?
04:03Est-ce que vous avez planté peut-être plus tard, ou pas ?
04:06Oui, c'est-à-dire qu'à l'automne, au lieu de semer des blés courants début novembre, mi-novembre,
04:15on les a semés début janvier, mi-janvier.
04:17Donc déjà, on est parti avec un handicap, puisque la culture du blé,
04:22le blé a besoin pour arriver à terme de faire ce qu'on appelle une vernalisation,
04:27et là, ça n'a pas eu lieu, puisqu'il a besoin de froid pour se développer,
04:31et on l'a semé dans le froid, mais il n'a pas profité du froid.
04:34En plus, on a eu un hiver relativement doux.
04:37Alors c'est vrai qu'on parle souvent chaque année de la sécheresse,
04:40cette année c'est trop d'humidité, trop d'eau.
04:43On a l'impression finalement, Bertrand Bortoloni,
04:45que c'est de plus en plus compliqué de faire pousser certaines cultures, notamment le blé.
04:49Est-ce que c'est qu'une impression ?
04:50Vous nous dites que c'est l'une des pires années en 40 ans,
04:53mais on a l'impression quand même que plus le temps passe,
04:56plus c'est compliqué pour les agriculteurs aujourd'hui en France.
05:00Oui, c'est vrai que c'est de plus en plus compliqué pour les agriculteurs en France,
05:06mais je pense que la complexité de l'agriculture vient du fait
05:12qu'on a besoin de plus en plus de revenus,
05:17parce qu'il y a de plus en plus de charges,
05:19on a de plus en plus d'administratifs,
05:22et donc tout ça accumulé, on se rend compte que psychologiquement,
05:27on fait plus attention à la météo et plus attention au rendement,
05:30plus attention au chiffre d'affaires,
05:32et tout ça, ça engendre que depuis quelques années,
05:38on a toujours de mauvaises années.
05:40C'est vrai que c'est quand même, personnellement, puisque je le vis,
05:46c'est de plus en plus compliqué.
05:48Bertrand Bortoloni, on entend à chaque fois,
05:51il faut s'adapter, il faut que les agriculteurs adaptent leur culture au changement climatique.
05:56Le problème, là, ce que vous nous dites,
05:58c'est que ces mauvais résultats ne sont pas dus à la canicule, cette année.
06:01C'est le trop-plein d'eau, quoi.
06:03C'est pas dû à la canicule.
06:05Le trop-plein d'eau, je ne sais même pas si on peut dire trop-plein d'eau.
06:08Est-ce que ce n'est pas un rééquilibrage des nappes phréatiques
06:11qui s'est fait avec toute l'eau qui les est tombée ?
06:14Après, il y a eu des zones où il y a eu des pluies excessives
06:17qui ont généré quelques ravinements,
06:19mais je pense qu'on a récupéré les niveaux normaux de nappes phréatiques.
06:26C'est tout.
06:27Est-ce que dans le Gers, vous êtes le président du groupe des agriculteurs bio du Gers,
06:32est-ce qu'on a des agriculteurs aujourd'hui qui, à cause de ces catastrophiques récoltes,
06:38sont en manque de trésorerie, où on va avoir du mal à passer cette année-là ?
06:43Je pense que ça va être l'année la plus difficile qu'il va y avoir à passer.
06:47Parce que le manque de trésorerie, que ce soit dans l'agriculture biologique,
06:51et puis il y a mes collègues aussi de l'agriculture conventionnelle,
06:54au lieu de faire des rendements plus que corrects,
06:57qui sont à 30-40% de pertes pour certains, de manque à gagner pour certains.
07:03Le manque à gagner chez un agriculteur, c'est le revenu, c'est la trésorerie.
07:07Parce que tout ce qui est à payer, est payé.
07:11Donc cette trésorerie qu'il n'y aura pas, redémarrer une saison sans trésorerie,
07:18alors après, l'agriculteur, c'est quelqu'un qui a une faculté de résilience qui est phénoménale,
07:25parce que c'est le seul qui est capable de relancer quelque chose,
07:28en sachant qu'il a perdu de l'argent et qu'il risque de reperdre de l'argent,
07:33ou pas faire de revenus.
07:38Mais il a cette résilience-là, c'est toujours essayer d'aller de l'avant,
07:42parce qu'il a cette faculté de vouloir nourrir le monde.
07:46Donc il se dit, non ce n'est pas possible, j'ai fait une mauvaise année, l'année prochaine sera meilleure.
07:51Une chose qu'il n'y a pas peut-être dans certaines entreprises,
07:54je veux dire en produits manufacturés ou choses comme ça, parce que c'est beaucoup plus compliqué.
08:00Vous ne vous appelez pas à l'aide de l'État ?
08:06On peut toujours appeler l'aide de l'État,
08:09mais déjà l'aide de l'État, quand on voit certains agriculteurs qui cherchaient de la trésorerie,
08:14par la conversion en agriculture biologique,
08:17et cette année ils avaient la possibilité de se refaire une trésorerie substantielle,
08:21attention, en convertissant de la coriandre,
08:24et on vient de leur annoncer qu'au lieu de leur donner 900 euros l'hectare,
08:28on va leur en donner 135.
08:30Vous imaginez le coût de massue, en plus des mauvaises récoltes.
08:35Il y a eu toutes les manifestations du printemps,
08:39qui ont débouché, pour moi, à des grands propos, des grandes orientations,
08:44mais aujourd'hui il y a eu certains petits reflets sur le terrain,
08:48qui ne sont pas le reflet de la réalité,
08:50qui permettront à relancer toute une filière, toute une économie.
08:54Parce qu'au-delà de l'agriculteur qui ne fait pas de trésorerie,
08:59il y a tout un système économique derrière qui est en place,
09:02qui sont toutes les concessions agricoles,
09:04qui sont tous les petits fournisseurs,
09:06qui sont tous ces gens-là,
09:07qui vont pâtir de ce manque de revenus de trésorerie,
09:11et je pense qu'il va y avoir...
09:13C'est toute la chaîne, bien sûr.
09:14C'est toute la chaîne des dégâts platéraux qui seront gigantesques.
09:17Bertrand Bortoloni, un grand merci pour votre témoignage ce matin sur Sud Radio.
09:21Agriculteur, président du groupe des agriculteurs bio du GERS,
09:24et on a une pensée, bien sûr, pour tous les agriculteurs.
09:27Je sais que vous êtes nombreux à nous écouter sur Sud Radio.
09:30Bon courage, bien sûr, à ceux qui vivent un été, on l'entend, très compliqué.
09:35La suite, Maxime Trouleau, notre deuxième invité, autre sujet.
09:39On va parler des grandes marées qui touchent la côte atlantique,
09:42notamment la Normandie et la Bretagne.
09:44On sera avec le président de la SNSM de Trébordin dans les Côtes d'Armor.
09:47A tout de suite.
10:05Sous-titrage Société Radio-Canada
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12:57Sous-titrage Société Radio-Canada
12:59Sud Radio, les débats de l'été
13:0110h-13h, Benjamin Gleize, Maxime Trouleau
13:05Oui, avec Maxime Trouleau, midi 20 sur Sud Radio
13:09On poursuit les débats de l'été
13:11On parle de ces grandes marées
13:13Alerte aux grandes marées, elles ont débuté hier, Maxime
13:16Mais le pic est attendu pour demain
13:18Oui, avec des coefficients importants, 101 pour hier, 107 pour aujourd'hui
13:21Voir même 108 pour demain
13:23Des coefficients de marée importants jusqu'à vendredi
13:25Vendredi, ça va toucher toute la façade atlantique
13:28Mais principalement la côte bretonne et la Normandie, notamment
13:31Et attention, évidemment, certains imprudents perdent la vie chaque année
13:34C'était le cas, notamment en avril dernier, d'ailleurs, dans la Manche
13:37Bonjour Rudi Coulon
13:39Bonjour à tous, bonjour à tous
13:41Ah non, ça c'est Rémi André
13:43On a un petit souci, Rudi Coulon, vous êtes avec nous aussi
13:46Oui, je suis avec vous, bonjour
13:48Ben voilà, effectivement, vous êtes
13:50Président de la SNSM de Tréberdins
13:52C'est dans les Côtes d'Armor
13:54D'abord expliquez-nous un petit peu
13:56Pour ceux qui ne le savent pas forcément
13:58Ce que c'est qu'une grande marée, à partir de quand on parle de grande marée
14:01C'est quoi concrètement les dangers, les risques ?
14:03Alors les grandes marées
14:05C'est dès qu'on commence à être sur des coefficients
14:08Au-dessus de 95 à peu près
14:11Donc mouvement des marées
14:13C'est-à-dire que la mer se retire
14:16On a l'impression qu'elle se retire, en fait elle descend
14:19Tout simplement
14:22Habituellement on a tendance à la voir près des côtes
14:24Et là on la voit s'éloigner
14:26Donc on a l'impression que c'est le mouvement des grandes marées
14:29Alors ça fait le plaisir des photographes
14:32On le voit souvent avec les photos sur les réseaux sociaux
14:34Mais ce n'est pas sans risque
14:36Non, ce n'est pas sans risque, effectivement
14:38Malheureusement
14:40C'est joli
14:42Mais c'est dangereux
14:44Ça peut être dangereux
14:46Si on n'utilise pas les bons gestes
14:48Les bonnes aptitudes
14:51Justement, Rudy Coulon, c'est la question que j'allais vous poser
14:53Quels conseils donneriez-vous à ceux
14:55Qui seraient tentés d'aller notamment
14:57Faire de la pêche à pied
14:59Une fois la marée basse
15:01Ou même d'aller près des côtes lors des marées hautes
15:03Plusieurs conseils
15:05Qui sont des conseils relativement simples
15:07C'est-à-dire que déjà avant d'aller
15:09Partir
15:11Faire de la pêche à pied
15:13On se renseigne dans les ports
15:15Dans les offices de tourisme
15:17Sur internet maintenant
15:19Sur les réseaux
15:21On regarde les temps de marée
15:23A quelle heure la mer est prévue de basse
15:25Et à quelle heure elle est haute
15:27C'est de s'équiper
15:29Notamment de bonnes chaussures
15:31De prendre une montre
15:33Un téléphone
15:35Dans l'idéal de ne pas y aller tout seul
15:39Et de prévenir un prof
15:41C'est très important de dire
15:43Je vais à la pêche
15:45Je prévue de rentrer à peu près vers telle heure
15:47De façon à ce que
15:49Quelqu'un soit au courant
15:51Qu'on est parti
15:53Et peut s'inquiéter si on ne revient pas
15:55Et surtout un phénomène
15:57Qu'on aperçoit énormément en Bretagne
15:59C'est que la mer
16:01On a l'impression que quand on la regarde
16:03Face à soi
16:05Même si on va loin sur le sable pour aller pêcher
16:07Qu'on a largement le temps
16:09Or la mer elle vient de tous les côtés
16:11Donc il faut en permanence
16:13Regarder tout le temps autour de soi
16:15Et ne pas aller s'aventurer
16:17Dans des rouges pieds
16:19Et dire j'ai le temps
16:21Et quand on se retourne
16:23Je suis encerqué
16:25C'est ce qui est arrivé pour deux personnes
16:27Qui sont décédées en avril dernier
16:29Qui étaient surpris par cette remontée
16:31Extrêmement rapide des eaux
16:33Est-ce que vous vous sentez
16:35Tout de même davantage les français
16:37Concernés par ces risques
16:39Est-ce qu'ils se renseignent assez
16:41Est-ce qu'ils sont assez au courant
16:43On a encore
16:45Ce ressenti
16:47Qu'on ne se renseigne pas assez
16:49On n'est pas assez
16:51Vigilant
16:53On a le sentiment
16:55Qu'il fait beau
16:57On va passer une belle journée
16:59On va pêcher
17:01Passer un bon moment
17:03Mais on n'a pas encore
17:05Cet engouement de renseignement
17:07On le voit bien
17:09Les sauveteurs en mer
17:11J'ai posé la question
17:13Pour traverser, pour aller sur l'île
17:15C'est par où ?
17:17C'est très bien, c'est par là
17:19Mais vous avez bien regardé les marées
17:21Vous avez bien pris du matériel
17:23Téléphone, une montre, prévenu
17:25Et non
17:27Le numéro des secours en mer
17:29On ne connait pas encore assez
17:31J'en profite, je le rappelle
17:33On peut être aussi à terre
17:35Et être témoin d'un accident
17:37C'est le 196 pour les moyens maritimes
17:39J'ai l'impression
17:41Qu'il y a une forme de désinvolture
17:43De la part d'un grand nombre de touristes
17:45Que vous voyez
17:47C'est quelque chose de nouveau
17:49Qui s'est renforcé, que vous n'aviez pas avant ?
17:51On a quand même l'impression
17:53Que ça se renforce
17:55Quand même
17:57Parce que les gens sont en vacances
17:59Et ils viennent profiter
18:01Ça sert à ça les vacances
18:03Mais
18:05Ils ont une méconnaissance
18:07Le mouvement des marées
18:09C'est un phénomène qui est
18:11Habituel pour nous les Bretons
18:13Les gens de côte
18:15Mais les gens qui sont dans les terres
18:17Régions parisiennes ou autres
18:19Ne connaissent pas ça
18:21Et ils ne se renseignent pas suffisamment
18:23Et c'est dommage
18:25Comment gèrent-on
18:27Ces périodes dangereuses du côté de la SNSM ?
18:29Je rappelle que vous êtes le président
18:31De la SNSM de Tréberdin
18:33Dans les Côtes d'Armor
18:35Est-ce qu'il y a une vigilance particulière
18:37Dans cette période importante ?
18:39Oui, on a une vigilance
18:41Extrême puisque nous on essaye
18:43D'être le plus présent possible
18:45Autour de nos stations
18:47Visible
18:49De façon à ce que les gens
18:51Qui le souhaitent puissent venir
18:53Nous poser des questions
18:55Et on est toujours très heureux de les renseigner
18:57On fait également des articles
18:59De presse en amont
19:01Des grandes marées pour essayer d'informer
19:03Et d'appeler à la vigilance
19:05Parce que nous on est là
19:07Pour aller se courir
19:09Mais sans hésiter, on est content
19:11Et puis pour les plaisanciers
19:13Qui veulent naviguer
19:15On est présent sur l'eau
19:17Beaucoup plus
19:19En période de grandes marées
19:21Puisqu'on sait que les risques sont amplifiés
19:23Donc on a de fortes chances d'être sollicité
19:25C'est le cas, très concrètement
19:27Il y a ce risque-là, c'est-à-dire que clairement
19:29Sur ces périodes-là de grandes marées
19:31Il y a une activité pour les sauveteurs en mer
19:33Qui est en nette progression
19:35Oui, depuis ces dernières années
19:37On le voit dans les statistiques
19:39Période de grandes marées
19:41On est malheureusement quasiment sûr
19:43D'intervenir au moins une fois dans la journée
19:45Et des fois c'est beaucoup plus
19:47Vigilance donc importante
19:49Le pic, Maxime le rappelait tout à l'heure
19:51Ce sera pour demain
19:53Pour demain en tout cas
19:55Merci beaucoup, merci d'avoir été avec nous
19:57Président de la SNSM de Trébordin
19:59Et sauveteur en mer du côté
20:01Des côtes d'Armor
20:03Soyez donc vigilants, on s'équipe
20:05Et puis il y a des sites internet aussi pour voir
20:07L'occupation des marées jour après jour
20:09Même en amont, ça se fait
20:11Il n'y a aucun problème
20:13Soyez vigilants, prenez soin de vous
20:15On poursuit les débats de l'été
20:17Avec un autre sujet qu'on a déjà évoqué
20:19Il y a une grosse demi-heure
20:21C'est le bien-être animal
20:23On va peut-être prendre soin de nos animaux aussi
20:25On va éduquer les jeunes, de plus en plus jeunes
20:27C'est le CP, ça sera une des nouveautés de la rentrée
20:29A tout de suite
21:27Abonnez-vous !
21:57Merci d'avoir lu nos sous-titres !
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36:58Soudradio, les débats de l'été, 10h-13h, Benjamin Gleize, Maxime Trouleau.
37:06Il est midi à 8h45 sur Soudradio, Maxime, qui dit « Je parle olympique ! »
37:12Puisque la série minutes d'ouverture c'est dans une semaine tout pile !
37:15Absolument, le 28 août prochain est le début des épreuves, tout simplement, le lendemain le 29 août.
37:20Et comme promis, aujourd'hui avec notre consultant Anthony Martin-Smith,
37:23on va s'intéresser ce matin à l'athlétisme.
37:26Bonjour Anthony !
37:27Bonjour à vous !
37:28Bonjour Anthony !
37:29L'athlétisme, c'est sûr que ça ne nous rappelle pas forcément des bons souvenirs.
37:33Il y en a eu un sur les Jeux Olympiques, ça a été sur le centimètre féminin,
37:37le centimètre vrai, Sirena Samba Mayella qui avait pris l'argent.
37:40Est-ce qu'on a un peu plus de chances quand même au niveau des médailles sur l'athlétisme pour ces Jeux Paralympiques ?
37:45En tout cas, ce qui est sûr, c'est que l'équipe de France en athlétisme est plutôt douée.
37:50Sur nos athlètes paralympiques, on a des chances de médailles,
37:53on a des athlètes qui ont déjà performé, par le passé je pense, déjà Marie-Amélie Le Fur,
37:58qui est présidente du comité paralympique du sport français, le CPSF,
38:02qui est l'équivalent du comité national olympique français.
38:05Et elle a, pour sa part, un parcours assez impressionnant.
38:09Elle a combiné athlète, présidente du comité paralympique, le rôle de maman.
38:15Et cette année, malheureusement, elle a préféré se concentrer sur son rôle de présidente,
38:20puisque son rôle d'athlète, et puis je crois surtout son rôle de maman.
38:23Justement, Anthony, rentrons dans le vif du sujet.
38:26Quelles sont nos chances, les têtes d'affiches tricolores ?
38:30Quels sont nos stars en athlétisme ?
38:32Dites-nous un peu tout ça.
38:34C'est difficile parce que, d'une part, je les connais, je les apprécie toutes et tous.
38:39Le cœur parle aussi.
38:41Vous allez me demander de faire un choix cornélien, mais c'est vrai que si.
38:44Entre nous.
38:45Entre nous et on n'est que quelques millions.
38:49En tout cas, ce qui ressort dans nos médias confrères,
38:54on va avoir Timothée Adolphe, qui est non-voyant, et lui est classifié T11.
39:01On reviendra peut-être sur les classifications juste après.
39:04Mais il est non-voyant, surnommé l'homme non-voyant le plus rapide du monde.
39:10Bon, ça, ce n'est pas parce qu'il n'a pas concouru encore contre moi,
39:14tracté par mon chien guide.
39:17Non, mais c'est vrai qu'il est multiple médaillé aux championnats d'Europe,
39:20multiple médaillé aux championnats du monde.
39:22Et donc, là, on a des chances de médailles, je pense, sur le 100, 200 et 400 mètres.
39:27C'est ses premiers paralympiques ?
39:28Non, non, non, il en a déjà fait.
39:30Et puis, histoire d'être parfaitement équitable, je donnerais une femme,
39:36peut-être Mandy François-Elie, qui, elle, championne paralympique à Londres en 2012.
39:41Donc, voilà, là, on a des personnes de talent.
39:47Et puis, je voudrais aussi parler de Timothée Adolphe et de ses guides,
39:51puisqu'il est non-voyant, il ne peut pas courir tout seul.
39:53Il en a deux, Charles Renard et puis Jeffrey Lamy.
39:56Ça, c'est une compétence absolument incroyable et puis un dévouement sans faille.
40:00C'est quelque chose, j'imagine, ça demande un entraînement très intense et sur le long terme.
40:06Est-ce qu'il a une confiance qui est totale à ce niveau-là ?
40:08On n'est pas athlète de haut niveau, déjà, sans entraînement.
40:11Ça, c'est une certitude, sans sacrifice personnel et professionnel avec ça.
40:16Et pour courir, et moi, pour avoir fait un peu d'athlète dans ma vie,
40:21courir avec quelqu'un qui est à vos yeux, vous vous en remettez totalement à lui.
40:27Et la dépense énergétique est encore plus importante quand vous ne voyez pas,
40:32parce que vous n'avez pas la possibilité d'apprécier ce qu'il y a autour de vous,
40:37ce qui vient devant vous, à quel moment il faut tourner, je pense, aux 400 mètres.
40:40Ça, c'est quand même assez compliqué.
40:43Donc, il faut être en parfaite harmonie avec son guide et ça, c'est un travail.
40:47Et comment on le choisit ce guide ? C'est en fonction de ses performants ?
40:53Je ne sais pas, la course, c'est quelqu'un qu'on connaît déjà ?
40:56Comment on le choisit ? Comment ça se passe ?
40:58Je pense que c'est comme chaque rencontre, c'est quelque chose d'assez propre à soi-même.
41:03En tout cas, il y a des volontaires, des gens qui ont envie de guider des personnes non et malvoyantes.
41:10Au départ, je pense que ça se fait surtout dans les clubs, avec une personne qui est volontaire,
41:16vous Benjamin ou vous Maxime, vous avez envie de guider une personne non voyante,
41:20vous vous présentez spontanément, vous avez un bon niveau,
41:23et puis vous progressez au contact d'un athlète et vous avancez ensemble.
41:28C'est une histoire qui se construit à deux, à trois en l'occurrence,
41:32puisque Timothée Adolphe a deux guides.
41:35Est-ce que d'ailleurs, lors de la remise de médailles, les deux ont une médaille ?
41:40Oui.
41:41Il me semble effectivement que l'athlète et le guide, qui sont tous les deux des athlètes,
41:46ont récompensé ce travail au sein de l'os.
41:49Ils sont tous les deux sélectionnés.
41:51Comme ça, il y a les noms, il y a les médailles,
41:53ils restent dans l'histoire de ces Jeux Paralympiques.
41:57Exactement, ils sont champions paralympiques au même titre que l'athlète,
42:02et c'est ça qui est un peu particulier.
42:04C'est un sacré travail.
42:06Pour l'athlétisme, il y a évidemment l'épreuve reine qu'on retrouve souvent
42:09lors des Jeux Olympiques, c'est le 100 mètres.
42:11Alors on a l'habitude effectivement de la finale des dames,
42:14puis la finale des hommes, ou l'inverse, deux finales.
42:17Là, pour les Jeux Paralympiques, il y en a beaucoup plus.
42:2030 finales du 100 mètres pour ces Paralympiques, incroyable !
42:24C'est-à-dire que quand vous savez que sur les Jeux Olympiques,
42:26on a 48 finales, 24 pour les femmes, 24 pour les hommes,
42:30vous vous dites nécessairement que là, 30 finales rien que sur le 100 mètres,
42:33il y a quand même un sujet.
42:35Il y en a 15 pour les femmes, 15 pour les hommes,
42:37et puis en fait, dedans, vous avez des subdivisions d'épreuves
42:41avec les athlètes qui sont mal ou non voyants,
42:45qui eux, vous les verrez classés soit T11, soit F11 à T ou F13.
42:51Alors pourquoi ces lettres ?
42:53T pour track, qui veut dire piste en anglais,
42:55et F pour field, qui veut dire terrain.
42:58Donc si l'athlète concourt sur la piste, on va dire qu'il est en T,
43:02et sinon il est en F s'il est sur le terrain.
43:04Et 11, 12 ou 13, ça c'est son niveau de sévérité en matière de déficience visuelle.
43:0911, je ne vois pas, 13, je vois un peu mieux.
43:12D'accord, comme ça c'est clair pour tout le monde.
43:14Oui, et alors je réponds du coup à votre question.
43:1730 finales sur le 100 mètres,
43:20donc 15 pour les femmes, 15 pour les hommes,
43:22ça c'est parfaitement normal,
43:24mais cette année on aura quasiment 170 finales,
43:29parce que 170 épreuves, et en fait,
43:31la finale du 100 mètres, comme du 200 mètres, 400 mètres,
43:351500 ou 5000,
43:38ce sont des épreuves déjà qu'on retrouve aux Jeux Olympiques,
43:41et puis ce sont des épreuves qu'à chaque fois il faut dupliquer
43:45par famille de déficiences motrices, cognitives ou sensorielles.
43:50Est-ce que justement on peut faire un point avec toi Anthony,
43:53sur ces différents handicaps,
43:55donc 30 finales, 15 et 15 pour le 100 mètres,
43:57quels différents handicaps on retrouve sur la piste pour ces paralympiques ?
44:01On va retrouver de la paralysie cérébrale,
44:05on va retrouver de l'amputation,
44:08on va retrouver de l'amputation des membres inférieurs ou des membres supérieurs.
44:13Je prendrais par exemple l'exemple d'Oscar Pistorius,
44:19qu'on a bien connu dans le Sud-Africain,
44:22dans l'histoire des Jeux Paralympiques,
44:24qui malheureusement a eu une fin tragique,
44:27et surtout sa petite amie,
44:29on le rappelle pour les faits,
44:31il avait tiré quatre fois dans la porte des toilettes de son domicile,
44:35en tout cas c'était sa version,
44:37c'était un cambrioleur,
44:39et donc il a assassiné sa femme,
44:41et il a été condamné pour cela en 2013.
44:44Mais ça n'en demeurait pas moins,
44:46un athlète qui avait concouru aux 400 mètres en demi-finale sur les Jeux Olympiques,
44:51et qui a été plusieurs fois médaillé sur les Jeux Paralympiques la même année,
44:54et puis les années précédentes.
44:56Et donc lui, il était en T44.
44:58D'ailleurs, il y avait une polémique, je me rappelle à l'époque,
45:00sur cette prothèse qui remplace la jambe,
45:04la polémique à l'époque, c'était que ça devait donner une espèce d'élan
45:08et qu'il posait le pied au sol.
45:10Beaucoup de rebonds, oui.
45:11Est-ce qu'il y a toujours cette polémique aujourd'hui ?
45:13Non, parce que ça y est, ça a enfin été compris,
45:16accepté, toléré,
45:18et puis du coup, ça ce n'est plus un sujet,
45:21c'est une compensation
45:23auxquelles d'autres athlètes peuvent avoir recours.
45:26Mais tout le monde n'a pas forcément le même matériel ?
45:29Non, parce que tout le monde n'a pas le même type de handicap.
45:34C'est pour ça qu'il y a une classification
45:36qui est aussi graduée sur l'athlétisme,
45:39parce que selon si vous êtes paralysé des 4 membres
45:44ou juste du membre inférieur ou du membre supérieur,
45:48vous devez concourir avec des gens de même particularité.
45:53Est-ce qu'on retrouve tous les sports que l'on a vus et vécu
45:57pendant ces Jeux Olympiques ?
45:58Est-ce qu'on va les retrouver, en athlétisme en tout cas,
46:00sur les Paralympiques ?
46:01Globalement, oui, à ceci près qu'il y a des épreuves
46:05que nous avons sur les Jeux Paralympiques
46:07et que nous n'avons pas sur les Jeux Olympiques.
46:09La course en fauteuil, sinon ça s'appellerait de la Formule 1,
46:12peut-être sur les Jeux Olympiques.
46:14Avec un moteur, c'est ça.
46:16Avec un moteur, mais là, je tiens à le préciser,
46:18il n'y a aucun moteur sur les fauteuils
46:21des athlètes paralympiques au jeu.
46:25C'est vraiment la force de leur bras,
46:28je ne sais pas si vous avez déjà vu leur bras,
46:30mais c'est à peu près la taille de mes jambes.
46:32C'est très costaud.
46:34Comment ça se passe pour les entraînements ?
46:36Où est-ce que les athlètes paralympiques s'entraînent ?
46:39On sait qu'aujourd'hui, en athlétisme, il y a l'INSEP,
46:42le centre de formation des jeunes athlètes français.
46:47Comment ça marche pour les Paralympiques ?
46:49L'INSEP, l'Institut national de sport,
46:51de l'expertise et de la performance,
46:53qui reçoit les équipes de France,
46:56les athlètes sur liste de haut niveau,
46:59qui est un grand dispositif
47:01dans lequel on peut recevoir tous les soins
47:04dont on a besoin médicaux et en priorité,
47:06puisqu'on ne pourrait pas se permettre, en cas de blessure,
47:08de tomber dans un schéma classique
47:11et attendre plusieurs mois de pouvoir se faire opérer,
47:13puisqu'on a besoin immédiatement
47:15de revenir à la performance.
47:17Les athlètes paralympiques ont bien évidemment accès,
47:19comme les athlètes valides à l'INSEP,
47:21et au même niveau d'infrastructure
47:24et d'exigence de suivi.
47:26Ils s'entraînent comme les athlètes valides
47:28sur des entraînements à l'INSEP,
47:30dans leur club, en stage avec leur équipe de France.
47:32L'équipe de France d'athlétisme,
47:34puisque c'est notre sujet aujourd'hui,
47:36est soutenue et portée
47:38par la Fédération Française d'Handisport,
47:40ce qui n'est pas le cas de toutes les disciplines,
47:42qui, pour la plupart,
47:44depuis 2017,
47:46ont la charge d'être portées
47:48par leur fédération de tutelle.
47:50Moi, en l'occurrence, le judo,
47:52c'est la Fédération Française de Judo qui la porte.
47:54Mais là,
47:56la particularité de l'athlétisme,
47:58c'est toujours la Fédération Française d'Handisport
48:00qui pilote les entraînements.
48:02Un athlète
48:04s'entraîne
48:06dans son club, celui qui est
48:08le plus proche de chez lui, idéalement,
48:10pour pouvoir y aller très régulièrement,
48:12en parallèle de ses entraînements nationaux.
48:14Terminons avec un mot de performance,
48:16parce qu'on parle de performance
48:18athlétique. Vous parliez tout à l'heure
48:20de Timothée Adolphe,
48:22qui a une chance française de médaille
48:24en sprint, médaille d'argent
48:26dans les derniers Jeux Paralympiques à Tokyo.
48:28Il avait établi ce temps-là
48:30sur le 100 mètres, 10 secondes
48:329.
48:34On est sur un temps
48:36hyper rapide. Il y a quelques années,
48:38on gagnait le 100 mètres avec ces temps-là,
48:40on valide.
48:42C'est sûr que c'est très rapide.
48:44Est-ce qu'il y a eu d'ailleurs des records qui pourraient tomber
48:46pour les Jeux en France ?
48:48Est-ce que les athlètes paralympiques s'améliorent autant
48:50que les athlètes valides ? J'imagine que oui.
48:52De toute façon, je le disais hier
48:54dans notre chronique,
48:56quand les Jeux démarrent en 1948
48:58et aujourd'hui,
49:00quand on fait le bilan,
49:02rétrospectivement de tout ce qui s'est passé,
49:04tout le monde a pris du niveau,
49:06tout le monde s'est professionnalisé
49:08et puis plus vous travaillez tous les jours,
49:10plus vous vous perfectionnez. Il n'y a qu'à voir l'évolution du volume
49:12d'entraînement, effectivement. Forcément, ça joue aussi.
49:14Exactement. À l'époque, on s'entraînait
49:16peut-être 3 à 4 fois
49:18par semaine. On avait vraiment ce qu'on peut
49:20appeler un niveau amateur.
49:22Et puis, l'étranger,
49:24les autres pays, eux,
49:26pour certains, ont vraiment mis les moyens,
49:28donc il a fallu s'aligner et ainsi de suite.
49:30C'est comme ça que les niveaux deviennent
49:32de plus en plus durs sur des championnats internationaux
49:34et c'est comme ça que vous commencez
49:36à vraiment performer.
49:38Aujourd'hui,
49:40la disparité entre les Jeux paralympiques
49:42et les Jeux olympiques en matière
49:44de haut niveau et d'exigence
49:46est quasiment strictement la même.
49:48Les Jeux paralympiques,
49:50ça y est, c'est bon. Bientôt, dans une
49:52semaine, toute une cérémonie d'ouverture
49:54et on en parle chaque midi
49:56à la même heure avec vous, Anthony Martin-Smith.
49:58Merci d'avoir été avec nous, encore une fois, aujourd'hui.
50:00Et je vous dis à demain.
50:02Entrepreneur judoka, paralympique,
50:04double médaillé aux championnats du monde.
50:06Et donc, consultant pour nous, pour
50:08Sud Radio, midi 57.
50:10C'est déjà fini, mon cher Maxime. On se retrouve
50:12demain. Vous, on vous retrouve
50:14à midi. Et puis, moi, je vous donne rendez-vous
50:16dès 10h pour de nouveaux
50:18débats de l'été. Bonne journée à tous !