Sud Radio dans tous ses états avec Marie Darzacq, présidente du collectif "STOP THT 40" ; Alexandre Gobain, ingénieur référent DFCI du CNPF Nouvelle-Aquitaine ; Didier Arino, directeur général de Protourisme ; Anthony Martins-Misse, entrepreneur, judoka paralympique (déficient visuel) et double médaillé aux championnats du monde.
---
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##SUD_RADIO_DANS_TOUS_SES_ETATS-2024-08-20##
---
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##SUD_RADIO_DANS_TOUS_SES_ETATS-2024-08-20##
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Benjamin Gleize, Maxime Trouleau.
00:07Et oui, la dernière ligne droite des débats de l'été, on est ensemble jusqu'à 13h avec Maxime Trouleau qui nous a rejoint.
00:13Bonjour mon cher Maxime.
00:14Bonjour Benjamin, bonjour à tous.
00:16Effectivement, Rémi André nous le précisait à l'instant, vigilance, vigilance au risque, incendie, c'est le retour des incendies en France depuis ce week-end,
00:25notamment dans les Pyrénées-Orientales du côté de l'Hérault avec deux premiers incendies importants qui ont été maîtrisés hier matin,
00:34nouveau départ de feu ce matin au nord de Perpignan. On va en parler de ces incendies tout à l'heure Maxime.
00:42Oui, on va même parler Benjamin de l'après-incendie. Comment on gère un après-incendie ?
00:46Est-ce qu'on va reboiser tout de suite ? Qui est concerné ?
00:49Ce sera le débat tout à l'heure aux alentours de midi et quart.
00:52Mais d'abord, on accueille notre tout premier invité.
00:55Les débats de l'été Sud Radio.
00:57Et c'est un peu David contre Goliath. On parle ce midi d'un combat, celui d'une association, d'un collectif qui s'oppose à l'implantation d'une ligne très haute tension entre la France et l'Espagne.
01:07Un projet titanesque Maxime.
01:08Oui Benjamin, on se rend ce midi dans les Landes où RTE, un réseau de transport d'électricité, a été chargé d'immerger mais aussi d'enterrer sur plusieurs kilomètres
01:18une ligne à très haute tension.
01:21Problème, cette ligne électrique c'est 400 000 volts.
01:25Les habitants craignent pour leur santé mais aussi pour l'environnement.
01:28Bonne nouvelle tout de même pour les associations.
01:31La justice vient de mettre les travaux en pause.
01:34La raison, le manque de garantie sur la protection de la faune marine.
01:38Bonjour Marie Darzac.
01:40Bonjour, merci de nous accueillir.
01:43Avec plaisir, vous accueillez bien évidemment sur Sud Radio.
01:47Vous êtes la présidente de ce collectif Stop THT 40.
01:51Cette décision du tribunal, de la justice, c'est une première victoire pour vous ?
01:58Oui, tout à fait.
01:59Je suis présidente de l'endettitaine environnement puisque le collectif Stop THT 40 n'a pas d'entité juridique.
02:06Et pour pouvoir porter les recours et toutes les actions en justice, nous avons dû créer cette association.
02:12Bien sûr que nous nous réjouissons.
02:14Je pense qu'il faut se réjouir d'une judiciarisation des atteintes à l'environnement.
02:20Parce que tout n'est plus permis.
02:22C'est un peu le message qui est envoyé.
02:24On ne peut pas continuer à sacrifier la biodiversité sous prétexte de développement durable.
02:30Je crois que c'est vraiment le message qui passe.
02:33Il faut arrêter d'opposer le développement et l'environnement
02:37qui ne sont absolument pas antinomiques mais qui peuvent être compatibles.
02:40Nous, on part du principe que nous ne nous opposons absolument pas à ce projet.
02:44Donc développer, oui.
02:45Par contre, nous nous opposons au tracé, qui est un tracé extrêmement impactant.
02:51Et on prétend que RTE n'a pas fait le bon choix.
02:55Et nous ne sommes pas les seuls.
02:57Juste en quelques mots, Maria Darzak, comment la justice a motivé cette décision et cet arrêt des travaux ?
03:06Il concerne quoi précisément ?
03:08Est-ce qu'on est sur l'arrêt des travaux à long terme, à moyen terme, à court terme ?
03:12C'est quoi la suite ?
03:14Il faut bien comprendre que nous sommes sur une procédure qui est relativement rare
03:18mais qui est prévue dans le Code de l'environnement.
03:20C'est-à-dire que nous, dans un premier temps, avec Sea Shepherd France et Défense des milieux aquatiques,
03:26nous avons déposé une plainte le 29 juillet au parquet de Bayonne.
03:31A la suite de cette plainte, M. le Procureur a conduit à l'ouverture d'une enquête préliminaire.
03:37Le but de cette enquête, c'est d'essayer d'établir les responsabilités pénales de RTE
03:43dans l'utilisation potentiellement, on va dire, infractionnelle de ces sonars.
03:47Et c'est le Procureur qui, durant cette enquête préliminaire,
03:52a saisi le juste des libertés de la détention,
03:55donc toujours au tribunal judiciaire de Bayonne, bien sûr,
03:58pour prendre, en tout cas voir ordonner, des mesures utiles
04:03pour faire interrompre en urgence toutes les atteintes à l'environnement.
04:06Parce que ces atteintes à l'environnement, nous on estime qu'elles sont de taille,
04:10puisqu'il y a actuellement 17 espèces de mammifères qui sont dans cet espace marin
04:16qui risque d'être menacée par une pollution sonore importante,
04:20et c'est ce que nous avons obtenu.
04:22C'est-à-dire que le juge a prononcé l'arrêt immédiat des travaux,
04:26donc on était sur une procédure d'urgence,
04:28et il a également exigé une véritable étude d'impact,
04:33puisqu'il n'y en a pas en ce qui concerne les travaux de bathymétrie,
04:38et il a également imposé les mesures habituelles,
04:42et ce sont des mesures qui sont respectées sur la partie espagnole,
04:45donc RTE les connaît très très bien,
04:47c'est-à-dire une surveillance accrue de la présence ou pas de mammifères,
04:53des démarrages progressifs pour ne pas perturber justement cette faune marine.
05:00Parce que les impacts des ondes sur les mammifères sont loin d'être anodins.
05:05Alors est-ce qu'on pourrait trouver pourquoi pas un compromis ?
05:11Est-ce qu'il y aurait une alternative ?
05:13Mais c'est là le problème si vous voulez,
05:15c'est que nous ne serions pas là aujourd'hui,
05:18et tous les effets délétères de ce chantier pourraient être évités
05:23si l'État, donc RTE, avait suivi l'avis du Conseil national de protection de la nature,
05:29qui est une instance scientifique et technique,
05:32qui s'oppose à ce tracé qu'elle trouve extrêmement impactant,
05:37et qui demande à RTE d'utiliser un tracé totalement terrestre
05:42le long de l'autoroute A63, c'est-à-dire sur des terres dégradées.
05:47Donc là finalement on se rend compte que l'État s'offre le droit
05:52d'aller à l'encontre de toutes les réglementations environnementales,
05:55ce qui nous contraint, nous, à saisir la justice
05:58pour qu'on puisse leur imposer de respecter les engagements qu'ils ont pris,
06:04et surtout les obligations, c'est quand même pas tout à fait normal.
06:07Je veux dire, bafouer le seul avis qui émane d'une instance scientifique dans ce dossier,
06:12en ce qui concerne RTE, c'est renoncer à protéger la biodiversité.
06:16Est-ce que vous avez eu des discussions tout simplement avec RTE ?
06:20Ça fait deux ans et demi que nous tentons d'obtenir au moins une réunion
06:26avec l'intégralité des maires concernés, et RTE, ça nous a toujours été refusé,
06:30RTE impose, et malheureusement les préfectures ne sont que des chambres d'enregistrement.
06:36C'est ça la difficulté.
06:38Alors la raison invoquée pour ne pas, comment dirais-je,
06:45essayer d'étudier cette solution alternative,
06:50est que ça va beaucoup plus vite dérouler des câbles dans l'océan
06:54que de faire des tranchées sur terre.
06:56Mais d'un autre côté, c'est un tracé qui est plus long, qui est plus cher,
07:00et qui est beaucoup plus impactant pour gagner du temps.
07:03Il y a quelque chose qui dysfonctionne, d'autant plus que ce temps soi-disant gagné,
07:07qui n'est même pas prouvé, lorsqu'il y aura une avarie,
07:10je pense que ce sera beaucoup plus compliqué d'aller réparer un câble dans l'océan,
07:14et beaucoup plus frayeux que de réparer un câble dans une tranchée à un mètre de profondeur.
07:19Donc ce n'est pas cohérent.
07:21Même si vous n'avez pas de discussion directe avec RTE,
07:24RTE de son côté s'exprime, dit notamment qu'il n'y a aucun risque sanitaire,
07:27notamment sur l'être humain, puisqu'une partie de ce réseau va donc être enterré sous terre.
07:32Il n'y a pas d'études pour l'instant qui démontrent des risques sur la santé.
07:37Est-ce que finalement, RTE n'est pas tout simplement dans son droit ?
07:41En tout cas, c'est ce que fait penser le réseau des transports d'électricité de France.
07:45Pour eux, de toute façon, tout leur édu, c'est un bulldozer qui arrive et qui vous piétine.
07:50C'est très intéressant ce que vous venez de dire.
07:52RTE a dit que.
07:54C'est-à-dire que RTE dit qu'il n'y a aucun danger.
07:56Mais par contre, RTE refuse de faire une étude d'impact sur la santé publique.
08:00Nous l'avons demandé au ministère de la Santé.
08:02Nous n'avons jamais eu de réponse.
08:04Ça fait un an et demi que nous attendons.
08:06RTE dit qu'il n'y a aucune étude qui prouve que.
08:08Mais oui, ils ont raison.
08:10Il n'y a aucune étude. Point.
08:12Donc à partir du moment où vous ne faites pas d'études,
08:14vous ne faites pas d'analyse,
08:16personne ne peut prouver qu'effectivement il y a un danger.
08:20Puisqu'on est sur une ligne expérimentale,
08:22le courant continu enterré en zone urbaine à un mètre de profondeur,
08:27c'est une première.
08:29Nous sommes dans une expérimentation.
08:31Et d'ailleurs, c'est bien noté dans l'arrêté interpréfectoral qui a été signé.
08:35En l'absence justement d'études à ce jour,
08:38ça va être l'occasion d'en faire une.
08:40Mais nous ne sommes pas des cobayes.
08:42Marie Dersac, la suspension du tribunal de Bâle,
08:46c'est de 4 mois au maximum.
08:48Quelle suite vous, de votre côté, pour votre combat ?
08:52Tout ça n'est pas terminé.
08:54C'est une première victoire, vous nous l'avez dit,
08:56mais ce n'est pas terminé.
08:58Non, ce n'est absolument pas terminé.
09:00De toute façon, nous nous souhaitons
09:02que le tracé alternatif le moins impactant
09:04le long de l'autoroute soit étudié.
09:06Et nous ne lâcherons pas de ce côté-là.
09:08Nous avons donc attaqué, bien sûr,
09:10l'autorisation environnementale qui a été octroyée
09:14puisqu'elle est totalement illégale.
09:16Puisque pour obtenir cette autorisation environnementale,
09:18le porteur de projet, donc RTE,
09:20aurait dû étudier une solution alternative.
09:24C'est-à-dire qu'on ne peut pas vous donner
09:26une autorisation pour détruire des espèces protégées
09:30s'il n'existe qu'une autre solution
09:32qui va les protéger.
09:34Est-ce que vous allez employer des moyens,
09:36notamment par exemple, je ne sais pas,
09:38créer une ZAD, par exemple ?
09:40Alors, nous, en ce qui nous concerne,
09:42je dirais que l'association est toujours restée dans les clous.
09:44Nous avons toujours respecté la loi,
09:48même si nous sommes taxés d'éco-terrorisme.
09:50J'ai envie de dire que si tous les terroristes
09:52appliquaient la loi qu'il a respectée
09:54comme nous le faisons, ça se saurait.
09:56Donc, ce n'est pas nous qui allons créer une ZAD.
09:58Maintenant, vous comprenez bien
10:00qu'il y a, bien sûr, d'autres mouvements.
10:02C'est une possibilité.
10:04Il y a d'autres mouvements qui l'envisagent
10:06très sérieusement.
10:08Parce que là, on est dans un projet
10:10qui n'est absolument pas respectueux
10:12des règles que l'État nous impose.
10:14Si ce projet avait été porté
10:16par une entreprise privée,
10:18il n'aurait jamais obtenu des autorisations.
10:22Pourquoi est-ce que l'État s'octroie
10:24le droit de bafouer totalement
10:26les règles environnementales
10:28qu'il met en place ?
10:30RTE qui ne souhaite pas communiquer avec vous,
10:34on leur lance un appel tout simplement.
10:36Si un responsable de RTE souhaite
10:38venir sur le plateau de Sud Radio
10:40et échanger avec les membres du collectif
10:42comme vous, vous êtes les bienvenus.
10:44Bien évidemment. Merci beaucoup
10:46Marie Darzac d'avoir été avec nous ce matin
10:48sur Sud Radio, président de l'association
10:50Land Aquitaine Environnement
10:52et membre de ce collectif Stop THT 40.
10:54On revient dans un instant
10:56Maxime, avec la question
10:58du reboisement après les incendies,
11:00le retour des incendies en France,
11:02forcément, il faut se poser la question.
11:044 000 hectares sont partis en fumée pour cette année,
11:0666 000 il y a deux ans,
11:08que fait-on après un incendie
11:10qui brûle parfois des dizaines de milliers d'hectares ?
11:12On en parle dans un instant.
11:14Sud Radio. Parlons vrai.
11:16Parlons vrai.
11:18Sud Radio.
11:20Les débats de l'été,
11:2210h-13h, Benjamin Glez,
11:24Maxime Trouleau.
11:26Bon appétit, si vous êtes à table.
11:28Les débats de l'été se poursuivent avec vous,
11:30Maxime Trouleau, et vous, 0826-300-300,
11:32n'hésitez pas à vouloir réagir
11:34aux sujets qui font débat.
11:36Dans cette émission, vous nous appelez Manu,
11:38on vous attend au standard 0826-300-300.
11:40Vous connaissez le numéro,
11:42le retour, Maxime, des incendies.
11:44En France, encore une journée à risque
11:46dans le sud du pays aujourd'hui, mais que se passe-t-il
11:48après les incendies ?
11:50Après ces incendies qui brûlent plusieurs dizaines
11:52de centaines, voire de milliers d'hectares.
11:54Oui, on se pose la question ce midi, alors que
11:56Gérald Darmanin, le ministre
11:58démissionnaire de l'Intérieur, a annoncé
12:00que 4 000 hectares sont partis
12:02en fumée depuis le 1er janvier
12:04contre 12 000 en 2023,
12:06sur la même période, alors qu'en 2022,
12:08c'était une année malheureusement record.
12:1066 000 hectares étaient
12:12partis en fumée, dont 30 000
12:14en Aquitaine. On se souvient de cet incendie
12:16terrible du côté de la Thèse de Buche.
12:18Alexandre Gobain, bonjour.
12:20Bonjour. Et bienvenue sur
12:22Sud Radio. Vous êtes justement référent
12:24la Défense des forêts contre les incendies
12:26en Aquitaine, du côté du Centre National
12:28de la Propriété Forêt Fière en Nouvelle-Aquitaine.
12:30On en est où du
12:32reboisement en Nouvelle-Aquitaine
12:34après cet incendie monstrueux
12:36qui s'est déroulé
12:38il y a maintenant deux ans,
12:40notamment du côté de la Thèse de Buche.
12:42Alors là,
12:44je vais juste faire un petit topo sur
12:46le CNPF, le Centre National
12:48de la Propriété Forêt Fière.
12:50On est un établissement public
12:52au niveau national, chargé
12:54du développement de la gestion durable des forêts
12:56privées. On intervient au niveau
12:58national sur environ
13:0012 millions d'hectares de forêts,
13:02auprès de 3,5 millions de propriétaires
13:04forestiers. On est référencé
13:06en délégation régionale
13:08avec des interlocuteurs
13:10proches des propriétaires forestiers
13:12et depuis 2023,
13:14un réseau de DFCI qui se développe
13:16au sein de l'établissement, avec un
13:18référent par région, que je représente
13:20aujourd'hui, pour développer cette thématique
13:22et appuyer justement les propriétaires forestiers
13:24privés, à la fois dans la prévention
13:26et à la fois dans l'après, donc ce qu'on va
13:28discuter par la suite.
13:30Précision importante de votre part Alexandre Gobain, merci.
13:32Alors justement, pour reprendre
13:34sur la question que je vous posais tout à l'heure,
13:36on est 200 après, voilà, cet incendie
13:38gigantesque qui a touché la Gironde,
13:40aujourd'hui le reboisement avance,
13:42on en est où ? Ça prend du temps !
13:44C'est ça, il y a eu plusieurs
13:46incendies,
13:48on parle de la Thèse, mais on a aussi
13:50l'incendie de l'Andiras qui était plus important.
13:52Dans un premier lieu,
13:54ça prend du temps et surtout,
13:56le maître mot qu'on applique, c'est de ne pas
13:58se précipiter après incendie,
14:00de prendre le temps pour la reconstitution,
14:02pour plusieurs points,
14:04déjà après incendie, vous avez des risques sanitaires
14:06qui sont quand même importants.
14:08Le fait qu'on ait ces surfaces de détruite,
14:10on a des insectes ravageurs qui s'attaquent à la forêt,
14:12les scolites ou encore
14:14les ilopes qui peuvent nuire
14:16au reboisement ou aux travaux qui peuvent être faits
14:18derrière, donc il faut prendre le temps
14:20de bien exploiter les bois
14:22qui ont été incendiés, voir ce qu'il est possible
14:24de conserver, et derrière
14:26engager des travaux de reboisement
14:28ou de régénération naturelle
14:30quand c'est possible et quand on a
14:32des peuplements qui voudraient
14:34repartir naturellement, mais sinon de manière artificielle
14:36engager des travaux de reboisement.
14:38Donc les travaux sur les grands incendies
14:40de Gironde, là depuis deux ans,
14:42normalement vont être opérés,
14:44certains ont déjà commencé.
14:46L'exploitation des bois, pour l'exemple
14:48de l'Andira, c'est terminé, est pratiquement
14:50terminé, hormis quelques
14:52petites surfaces, et les travaux
14:54vont débuter et vont bien
14:56s'accentuer pour renouveler
14:58tous ces peuplements-là.
15:00Justement, Alexandre Gobain, est-ce qu'on replante
15:02exactement le même type
15:04d'arbres, ou on essaye de
15:06changer, peut-être d'apprendre des leçons
15:08de ces incendies, peut-être
15:10planter une flore peut-être moins inflammable ?
15:12Alors, là-dessus
15:14il y a un gros gros sujet
15:16qui correspond, comme vous le dites,
15:18au niveau des essences,
15:20du choix des essences de reboisement.
15:22Il y a deux sujets là-dedans,
15:24il y a à la fois les essences de reboisement
15:26et l'aménagement de la forêt.
15:28Le même mot là-dedans,
15:30le choix des essences, c'est une essence adaptée
15:32à la station forestière. Pourquoi ?
15:34On a plusieurs doctrines,
15:36notamment une qui dit qu'il vaut mieux
15:38un résineux qui pousse bien, qu'un feuillu
15:40qui va mal pousser, qui va être sujet à des problèmes
15:42sanitaires, et qui va amener
15:44des problématiques en termes de
15:46prévention des risques d'incendie,
15:48notamment avec des étagements de végétation.
15:50Donc des arbres qui vont bien pousser,
15:52vont toujours mieux se développer,
15:54être plus résilients, être plus aptes
15:56à subir des aléas,
15:58et bien se développer.
16:00Le maître mot, c'est une essence
16:02adaptée,
16:04de la manière
16:06la plus intéressante possible, en essayant
16:08de mélanger ces essences-là, toujours en fonction
16:10de la station forestière, qui va être l'élément
16:12prédominant, de manière
16:14à ce que derrière, on ait des peuplements
16:16qui soient plus résilients, et qui aient moins
16:18de problèmes sanitaires.
16:20La deuxième chose...
16:22Allez-y, je vous en prie.
16:24Pendant ces travaux de reboisement,
16:26c'est d'aménager
16:28sa forêt, dans la mesure de la surface
16:30que possède le propriétaire,
16:32mais de prendre des mesures d'aménagement,
16:34c'est-à-dire, par exemple, de cloisonner
16:36un petit peu sa propriété ou ses parcelles,
16:38de manière à avoir des zones qui soient faciles
16:40derrière, à protéger.
16:42On a des exemples, de garder
16:44des distances de sécurité par rapport aux infrastructures,
16:46donc ne pas reboiser trop
16:48proches des axes
16:50de DFCI, par exemple,
16:52des pistes, par exemple, de manière à éviter
16:54à favoriser à la fois
16:56la défendabilité de la forêt,
16:58et éviter qu'il y ait des possibilités
17:00de départ de feu sur ces zones-là,
17:02qui sont potentiellement utilisées par le public.
17:04Et tout un tas, après,
17:06d'actions forestières de prévention,
17:08comme le débroussaillement des jeunes peuplements,
17:10pour limiter la masse combustible.
17:12On a des jeunes peuplements qui, en lumière, vont développer
17:14notamment la fougère, par exemple,
17:16qui peut être très inflammable à certaines périodes de l'année.
17:18Donc, bien entretenir ces jeunes peuplements-là
17:20pour diminuer, en fait,
17:22les masses combustibles à l'intérieur des peuplements.
17:24Alors, on parle beaucoup de la forêt,
17:26heureusement aussi,
17:28autrement que parler.
17:30Les incendies, moi, j'ai envie de vous poser
17:32une question, notamment sur ce qu'on a lu
17:34dernièrement, malheureusement, sur nos forêts
17:36qui semblent s'épuiser.
17:38Il y a une étude qui a révélé, d'ailleurs, qu'en 10 ans,
17:40nos forêts ont absorbé
17:42un tiers de CO2 en moins.
17:44Est-ce que c'est vrai, et pourquoi ?
17:46Alexandre Godin.
17:48Oui, alors, en fait, dans ces grandes lignes,
17:50bon là, on dépasse le cadre purement
17:52des incendies, mais en fait,
17:54dans les grandes lignes, on a une évolution climatique
17:56avec un réchauffement climatique
17:58avec des émissions
18:00de CO2 qui étaient de plus en plus
18:02importantes au fil du temps.
18:04La forêt était en capacité
18:06de stocker et d'assimiler
18:08en fait ce carbone.
18:10Avec le temps et ces évolutions climatiques,
18:12sanitairement, ça devient plus compliqué pour elle,
18:14elle se développe moins bien, et donc en proportion,
18:16elle stocke moins de carbone qu'avant,
18:18d'où le résultat de cette étude-là.
18:20Est-ce que le fait de replanter, ça peut
18:22faire améliorer les choses ?
18:24Alors, dans tous les cas, oui. Tous les
18:26peuplements qui vont être reboisés
18:28vont stocker sur le long terme du carbone
18:30en se développant par la photosynthèse.
18:32Là encore,
18:34l'adaptation à la station par rapport
18:36au choix des essences qu'on va faire est importante,
18:38puisque plus le peuplement va se développer
18:40entre guillemets rapidement et de bonne manière,
18:42plus il va être rapide à capter
18:44justement ce carbone.
18:46Réussir à encadrer tout cela, Alexandre Gobin,
18:48merci d'avoir été avec nous ce matin sur Sud Radio,
18:50référent donc à Quitaine du CNPF,
18:52le centre national de la propriété
18:54forestière. Merci à vous,
18:56Sud Radio, il est à 12h28,
18:58Maxime, on poursuit les débats
19:00de l'été,
19:02le week-end du 15 août est passé,
19:04le week-end de l'Angers, les Jeux olympiques aussi,
19:06ce ne serait pas l'heure d'un petit
19:08premier bilan de tourisme ?
19:10On en parle dans un instant avec
19:12Didier Harino, directeur général de Pro Tourisme,
19:14après une bonne année
19:162023, est-ce qu'on va vivre
19:18une belle année 2024 ?
19:22Sud Radio, parlons vrai !
19:24Sud Radio, parlons vrai !
19:26Sud Radio,
19:28les débats de l'été, 10h-13h,
19:30Benjamin Gleize, Maxime Trouleau.
19:32Avec Maxime Trouleau,
19:34les débats de l'été qui portent bien
19:36leur nom, puisqu'on parle de l'été,
19:38certains ont peut-être pu profiter
19:40des vacances, c'est peut-être
19:42votre cas, vous qui nous écoutez,
19:44vous êtes peut-être encore en vacances,
19:46petit vénère, en tout cas,
19:48c'est l'heure de faire un petit point sur le
19:50tourisme en France, Maxime,
19:52après les Jeux olympiques et puis
19:54aussi le week-end, grand week-end
19:56du 15 août qu'on a passé. Après une
19:58bonne année 2023, un grand succès pour
20:00l'année dernière, près de 100 millions
20:02d'arrivées pour plus de 63 milliards
20:04d'euros de recettes en 2023,
20:06donc des chiffres d'ailleurs dopés
20:08notamment par la coupe du monde de rugby.
20:10Bonjour Didier Arino.
20:12Oui, bonjour, bonjour
20:14aux auditeurs de Sud Radio. Merci d'être avec
20:16nous ce matin sur Sud Radio, vous êtes directeur
20:18général de Pro Tourisme.
20:20Est-ce qu'on a déjà un premier bilan
20:22en termes de tourisme,
20:24de l'impact des Jeux olympiques,
20:26est-ce que ça a fonctionné ?
20:28Oui, les Jeux olympiques ont bien
20:30fonctionné pendant la période des
20:32JO, c'est-à-dire grosso modo
20:34à partir de la dernière
20:36décade du mois de juillet
20:38jusqu'au 10
20:40août, donc
20:42c'est quand même une période relativement courte
20:44mais les semaines précédentes avaient
20:46été en baisse, notamment pour Paris,
20:48en termes de fréquentation,
20:50mais au-delà de la fréquentation
20:52pendant les JO, on sait très bien
20:54qu'il y avait un pic de fréquentation
20:56à ce moment-là, mais il y a aussi une partie
20:58de la clientèle qui n'est pas venue en amont
21:00parce que les JO
21:02ont dissuadé
21:04la clientèle habituelle de venir,
21:06mais au-delà de ça, le plus important
21:08c'était que ça donne une formidable image
21:10de la destination France partout dans le monde,
21:12c'est une campagne de promotion
21:14extraordinaire. C'est le capital image pour la suite
21:16qui est important.
21:18Avec des monuments
21:20historiques qui ont été valorisés
21:22au travers de ces épreuves sportives,
21:24avec un accueil fabuleux,
21:26avec une très belle organisation, mais je crois
21:28que l'autre aspect aussi de ces JO,
21:30c'est que ça a redonné le moral aux Français,
21:32que ça nous a permis de nous retrouver,
21:34et puis vous avez vu comment on vit mieux
21:36pendant 20 jours sans
21:38parler trop de politique et en parlant
21:40de sport,
21:42de réussite,
21:44de partage, de bonheur, de bien-être,
21:46comme quoi
21:48il faudrait peut-être faire un peu moins
21:50de politique politicienne et parler
21:52un petit peu plus des choses qui vont bien.
21:54C'est le cas, on en parle Didier Arénaud, vous avez parlé
21:56quand même d'un creux de la vague avant
21:58les Olympiques. Est-ce que ce n'est pas un été
22:00un peu sacrifié pour les professionnels de tourisme ?
22:02Je ne sais pas s'il y a un creux de la vague aussi après les JO,
22:04pour eux ?
22:06D'abord, il y a tous ceux qui sont moyennement
22:08concernés par les JO,
22:10c'est l'ensemble des destinations qui n'accueillaient
22:12pas les épreuves, mais il est
22:14clair que cette année, le mois de juillet,
22:16est extrêmement compliqué avec une baisse d'environ 6%
22:18des nuités marchandes,
22:20une baisse de la consommation touristique à 2 chiffres,
22:22même plus importante dans
22:24certains territoires, dans certaines stations.
22:26Ces vacances d'été
22:28ont commencé beaucoup plus tardivement,
22:30du fait des élections, du fait
22:32du mauvais temps, du fait des Jeux Olympiques,
22:34et puis aussi, ce que l'on constate,
22:36c'est des Français qui ont un pouvoir
22:38d'achat plus faible cette année,
22:40avec 1,3 million de nos concitoyens
22:42qui ont renoncé à partir dans
22:44un hébergement payant,
22:46et l'essentiel d'ailleurs de la baisse, c'est fait
22:48sur le mois de juillet. En revanche,
22:50pour ce mois d'août, les choses sont
22:52tout à fait positives, avec des taux d'occupation
22:54qui sont remarquables,
22:56notamment cette semaine
22:58qui vient de se terminer,
23:00et puis ça se prolonge, puisqu'il y a de très belles réservations
23:02pour la semaine prochaine,
23:04pour la dernière semaine du mois d'août,
23:06et des réservations plutôt encourageantes
23:08pour le mois septembre.
23:10Ça ne sera pas un grand cru estival
23:12pour le tourisme français, ça c'est clair,
23:14mais ça ne sera pas non plus la catastrophe,
23:16en tout cas pour la plupart
23:18des acteurs touristiques,
23:20à l'exception, peut-être, quand même...
23:22...
23:24On a perdu Didier Arino,
23:26qu'on a retrouvé...
23:28On n'a pas entendu les derniers mots
23:30que vous prononciez,
23:32Didier Arino, votre conclusion.
23:34Oui, c'est pour les restaurateurs
23:36que c'est beaucoup plus compliqué cette année,
23:38et les sites de visite
23:40qui ont subi une certaine
23:42désaffection, et surtout des arbitrages
23:44d'achats extrêmement forts de la part
23:46de nos concitoyens, qui,
23:48rappelons-le, sont 34%
23:50du budget en baisse, le budget global
23:52des vacances étant en chute de 6%,
23:54ils sont obligés de faire des arbitrages
23:56forts. Mais globalement,
23:58on a retrouvé le moral,
24:00les réservations s'accélèrent
24:02pour ce mois d'août, cette fin du mois
24:04d'août, donc le beau temps
24:06est revenu, donc on peut espérer une belle
24:08fin de saison touristique, c'est à la fin septembre
24:10qu'on pourra faire un bilan définitif,
24:12et à n'en pas douter, il sera un peu meilleur
24:14que ce que l'on pouvait craindre
24:16à la fin juillet. Un peu meilleur, même si
24:18on parlait notamment pour les Jeux Olympiques
24:20d'un pic, on parlait du pic de fréquentation
24:22notamment pendant la quinzaine de 13 millions
24:24de touristes en région parisienne,
24:26finalement,
24:28on en est loin, on l'a vu notamment dans
24:30les transports en commun du côté de Paris,
24:32tout s'est plutôt bien passé parce que
24:34on a l'impression qu'on a été très très loin
24:36de l'afflux touristique qui a été annoncé
24:38quelques semaines avant.
24:40De toute façon, ça a été une très grosse
24:42erreur de communication,
24:44ça fait des mois, d'abord parce que ça a poussé
24:46en annonçant ces 15 millions,
24:48bon nombre d'hôteliers ou de particuliers
24:50à mettre en marché à des prix
24:52prohibitifs leur hébergement,
24:54on confond tout, on confond les visiteurs
24:56et les touristes, il y a eu
24:58moins de 2 millions de touristes, je crois qu'on est
25:00à 1,2 million, donc vous voyez,
25:02des touristes étrangers, on est très loin des 15 millions
25:04annoncés, et on confond
25:06avec les visiteurs, les visiteurs ce sont aussi
25:08les franciliens, les parisiens,
25:10ceux qui viennent voir les épreuves à la journée,
25:12le court séjour des
25:14français, et pas
25:16ces 15 millions qui étaient complètement
25:18absurdes, et qui au final ont
25:20dissuadé un certain nombre de
25:22visiteurs habituels de venir à Paris, d'ailleurs
25:24certains le regrettent, notamment
25:26les français, et la bonne
25:28nouvelle quand même, c'est que depuis cette
25:30belle image des JO, on a une accélération
25:32des réservations vers Paris,
25:34y compris des français qui décident
25:36d'aller voir ces sites qu'ils ont
25:38vus à la télé, avant d'ailleurs
25:40la deuxième vague
25:42de ces JO avec les Jeux Paralympiques,
25:44mais il est vrai qu'à l'issue
25:46des épreuves, on est tombé à des taux
25:48d'occupation d'environ 50, 55,
25:5060% à Paris, donc on est
25:52loin des chiffres pendant
25:54la période des JO, on était à 80,
25:5685% de taux d'occupation
25:58des hébergements.
26:00Est-ce que c'est...
26:02Il y a eu aussi une baisse de 15...
26:04Un petit problème de connexion...
26:06On a du mal
26:08de temps en temps, la ligne coupe un petit
26:10peu, Didier Arino,
26:12si vous pouvez vous décaler
26:14un tout petit peu sans prendre de risques, bien sûr, si c'est possible,
26:16mon cher Didier Arino, mais
26:18qu'on puisse vous entendre pleinement.
26:20Est-ce qu'on vous a retrouvé, Didier Arino ?
26:22Oui, est-ce que vous m'entendez ?
26:24C'est parfait, oui, Maxime.
26:26Les grands vainqueurs de ces JO,
26:28ça a été les villes, qui n'ont pas l'habitude
26:30d'avoir une très très forte fréquentation
26:32touristique à cette période de l'année,
26:34et notamment Lille, la métropole lilloise,
26:36les retombées sont tout à fait exceptionnelles,
26:38l'organisation a été fabuleuse,
26:40les gens du Nord savent accueillir,
26:42donc ça a été véritablement
26:44un tel engouement,
26:46et ce sont eux, les principales,
26:48les villes qui ont le plus bénéficié
26:50de ces JO, puisque habituellement
26:52à Paris, il y a déjà une très forte fréquentation
26:54à cette période de l'année.
26:56Pour le reste du territoire,
26:58ceux qui s'en sortent sont
27:00ceux qui ont accueilli des clientèles étrangères,
27:02sans forcément avoir de lien
27:04avec les JO. Pour ceux qui dépendaient des clientèles
27:06franco-françaises, ça a été beaucoup plus compliqué.
27:08Est-ce que, du coup, on a beaucoup parlé
27:10des Parisiens qui fuyaient la capitale,
27:12est-ce que ça a changé, ces JO,
27:14les habitudes des Français
27:16en général ? Est-ce que ça les a, par exemple,
27:18incités à partir à l'étranger
27:20malgré un budget, vous le disiez,
27:22Didier Reynaud, un peu en berne ?
27:24Il y a un peu plus de Français qui sont
27:26partis à l'étranger, il y en a 500 000 de plus
27:28cette année, ça n'est pas neutre,
27:30il y aura 10 millions de nos concitoyens
27:32qui prendront le chemin
27:34vers des destinations étrangères.
27:36Cette année, il y a eu, effectivement,
27:38beaucoup plus de Franciliens, puisque
27:4040% des partants en vacances
27:42des Franciliens se sont faits vers
27:44des destinations étrangères, avec le
27:46développement des low-cost,
27:48et ça a été au détriment
27:50de l'hébergement marchand en France.
27:52Mais quand on dit que les destinations
27:54étrangères sont moins chères, ce que l'on peut
27:56constater, c'est que le budget de ceux qui partent
27:58à l'étranger est beaucoup plus élevé
28:00que ceux qui restent dans l'Hexagone,
28:02puisqu'il est, pour une famille de 4 personnes,
28:04en moyenne de 3700 euros, donc c'est quand même
28:06un chiffre tout à fait conséquent.
28:08On a des offres
28:10tout à fait attractives
28:12dans notre pays,
28:14on peut partir en vacances
28:16avec un excellent rapport qualité-prix
28:18à condition de sortir
28:20des grandes destinations déjà très fréquentées.
28:22Comment s'est passé, Didier Reynaud,
28:24le pont du 15 août,
28:26finalement, qui arrive après les Jeux
28:28Olympiques, avant les Paralympiques,
28:30est-ce que cette période,
28:32finalement, a permis à des Français
28:34de partir en vacances, peut-être avec
28:36un budget moindre, puisque c'est une
28:38période peut-être un peu moins
28:40chère, et puis un peu
28:42moins de temps, puisque c'était que 4 ou 5 jours ?
28:44D'abord,
28:46le 15 août, c'est quand même la période la plus chère,
28:48donc on est vraiment au pic
28:50des tarifs
28:52en matière de tourisme.
28:54En revanche, la semaine qui vient,
28:56elle sera une semaine beaucoup moins chère,
28:58et c'est pour ça qu'il y a aussi une accélération
29:00des réservations sur cette semaine.
29:02Il y a aussi tous ceux qui ont travaillé pendant
29:04les Jeux Olympiques, et qui partiront
29:06un peu plus tardivement, c'est déjà le cas
29:08pour certains, et ça c'est
29:10une bonne chose. On n'a
29:12jamais eu d'ailleurs autant d'étalement
29:14de la fréquentation touristique que ces dernières années,
29:16et pourtant, vous avez vu,
29:18on entend tous ces sujets un peu
29:20bidons sur le sur-tourisme, alors que
29:22ce dont souffre notre pays, c'est plutôt
29:24de sous-tourisme de 90%
29:26de nos territoires et 95%
29:28de l'année. Il y a un pic de fréquentation
29:30que
29:32on doit parler de sur-tourisme,
29:34même si ces sujets sont visiblement très médiatiques.
29:36Voilà, transition parfaite Didier Reynaud,
29:38parce que j'allais justement vous en parler du sur-tourisme,
29:40parce que c'est un mot
29:42que l'on retrouve de plus en plus,
29:44on a des exemples, à Marseille par exemple,
29:46des listes d'attente, des quotas de réservations
29:48sont mises en place pour accéder
29:50à certaines calanques, la maire de Saint-Tropez
29:52a même lancé un appel,
29:54« ne venez plus l'été » a-t-elle dit,
29:56donc c'est quoi le sur-tourisme
29:58finalement, n'existe pas pour vous Didier Reynaud ?
30:00Ah si, le sur-tourisme
30:02existe, comme les poissons volants existent,
30:04le sur-tourisme
30:06est au tourisme,
30:08ce que les poissons volants sont aux poissons,
30:10ça existe, mais c'est pas la majorité de l'espèce.
30:12On en parle, c'est spectaculaire,
30:14mais c'est
30:16sur une période extrêmement courte,
30:18donc ce que l'on peut dire, c'est que la maire de Saint-Tropez
30:20a raison, il faut faire en sorte de
30:22favoriser l'étalement de la saison,
30:24il ne faut peut-être pas communiquer uniquement sur juillet-août,
30:26mais vous savez, dans
30:2898% de nos territoires,
30:30la fréquentation a été fortement
30:32en baisse au mois de juillet, on est quand même en plein été,
30:34donc c'est assez logique,
30:36voyez-vous que les gens sont en vacances
30:38en juillet-août, il se trouve que le pont
30:40du 15 août, historiquement,
30:42c'est un pont où il y a une très forte fréquentation,
30:44donc il ne faut pas confondre pic de
30:46fréquentation et sur-tourisme,
30:48le sur-tourisme, c'est quand les milieux ne sont
30:50plus en capacité de se régénérer,
30:52ou lorsqu'il y a un rejet des populations locales,
30:54alors ça existe, ça existe dans d'autres
30:56pays, ça existe en Espagne, ça existe
30:58à Dubrovnik, dans
31:00notre pays, on ne peut pas dire
31:02qu'on est sur-tourisme sur
31:04une grande partie du territoire,
31:06et puis ceux qui en parlent d'ailleurs souvent
31:08sont ceux qui vont dans les endroits les plus prisés,
31:10donc qu'ils aillent dans les
31:12Hauts-de-Vauge, qu'ils aillent sur le
31:14territoire de Belfort, qu'ils aillent
31:16en Provence Occitane, qu'ils aillent
31:18avec Corbière, et ils verront qu'il n'y a pas
31:20de sur-tourisme, au contraire qu'ils pourront passer
31:22d'extraordinaires vacances
31:24avec un très bon rapport qualité-prix
31:26et sans subir
31:28la foule, mais il y a aussi derrière
31:30ce mot sur-tourisme un mépris de classe,
31:32on confond un tourisme
31:34de volume, un tourisme populaire
31:36et un sur-tourisme, vous savez
31:38on a créé des stations justement pour
31:40qu'elles soient en capacité d'accueillir un grand
31:42nombre de personnes, c'est le plan racine,
31:44c'est à la grande mode, c'est le gros du roi,
31:46c'est gruissant, ces stations elles ont été
31:48justement conçues pour accueillir
31:50un grand nombre de personnes à un instant T,
31:52quand on a des
31:54concerts, on montre
31:56jamais les images en disant
31:58quelle sur-fréquentation touristique,
32:00quel impact pour
32:02l'environnement, donc ces sujets sont
32:04à traiter avec
32:06beaucoup de sérieux
32:08et dans bien des cas c'est
32:10vraiment le sujet facile, il suffit de montrer
32:12une image, mais moi je ne vois jamais
32:14d'image à la télé qui montre
32:16le sous-tourisme
32:18sur nos territoires et dans le complément
32:20de l'activité touristique, on aurait
32:22des déserts sur bon nombre de nos territoires
32:24qui sont déjà bien délaissés par la
32:26République et ensuite il ne faut pas
32:28s'étonner que les gens
32:30votent extrêmes ou se sentent
32:32délaissés parce que
32:34le complément de l'activité touristique
32:36c'est ce qui permet aux bouchers, aux boulangers
32:38aux pharmaciens de pouvoir tenir dans nos territoires
32:40dans bon nombre de nos territoires et notamment
32:42dans les territoires de la ruralité,
32:44dans les territoires de montagne et dans les territoires
32:46balnéaires. De plus il y a une volonté
32:48et c'est plutôt bien réussi
32:50de réguler les flux, on l'a vu
32:52pour les Calanques de Marseille,
32:54on l'a vu pour Porquerolle,
32:56les acteurs ne sont pas stupides,
32:58les élus prennent quand même des décisions
33:00plutôt intelligentes
33:02dans bien des cas, il y en a d'autres
33:04un peu moins effectivement, mais on sait
33:06gérer ces flux, il faut
33:08juste revoir le modèle et permettre
33:10d'avoir un tourisme
33:12de qualité et
33:14attractif tout au long de l'année,
33:16en évitant autant que faire se peut
33:18d'envoyer les touristes
33:20toujours vers les mêmes lieux
33:22surfréquentés, d'ailleurs c'est pas très intéressant
33:24d'être dans des lieux surfréquentés,
33:26donc je crois que chacun peut
33:28comprendre qu'il est plus intéressant
33:30d'aller vers des destinations
33:32un peu moins fréquentées, ça étale
33:34les flux, ça permet d'avoir des retombées
33:36économiques, sociales pour nos
33:38territoires, et heureusement que nous avons
33:40l'activité touristique dans notre pays,
33:42parce que vous annonciez au départ
33:4463 milliards d'euros de retombées,
33:46oui, mais on fait cocorico
33:48avec nos 100 millions de touristes,
33:50est-ce qu'on en a vraiment 100 millions ? J'en doute,
33:52la réalité c'est que le reculé pour l'Espagne
33:54c'est 92 milliards,
33:56donc vous voyez, nous on annonce 63,
33:5892 milliards, ils sont quand même bien
34:00plus performants que nous,
34:02dans l'impact économique
34:04et social du tourisme.
34:0611 ans, la France est belle,
34:08il y a plein d'endroits forcément à visiter,
34:10et puis aussi c'est plus reposant,
34:12parfois, d'avoir un peu moins de monde,
34:14on en profite, merci beaucoup Didier !
34:16Il faut partir en vacances, il faut en profiter,
34:18il faut découvrir nos produits du terroir,
34:20quand on a la chance, exactement,
34:22vous avez bien raison Didier.
34:24Il faut soutenir notre filière Vicky Vinicol,
34:26qui en a besoin dans des très belles destinations,
34:28où on peut déguster de belles choses,
34:30des produits du terroir, faire des visites,
34:32avoir de formidables balades,
34:34c'est vraiment, on a un très très beau pays,
34:36et une grande diversité.
34:40Didier Arénaud, directeur général de Pro Tourisme,
34:42merci d'avoir été avec nous ce matin sur Sud Radio,
34:44il est midi 46,
34:46on est encore ensemble à une quinzaine de minutes,
34:48mon cher Maxime,
34:50dans un instant à notre rendez-vous quotidien,
34:52on parle des Jeux Paralympiques J-8.
34:54Oui, avec notre consultant Anthony Martin-Smith,
34:56qui nous a rejoint en studio,
34:58on va parler des Jeux Paralympiques,
35:00notamment de la genèse des Paralympiques,
35:02depuis quand ça existe,
35:04et puis on parlera de l'athlétisme avec des chiffres,
35:06vous allez voir, assez étonnants.
35:08À tout de suite !
35:20Midi 50 sur Sud Radio,
35:22J-8, donc avant les Jeux Paralympiques,
35:24pour en parler, on retrouve notre consultant,
35:26Anthony Martin-Smith,
35:28bonjour Anthony !
35:30Merci d'être avec nous tout au long de cette semaine
35:32sur Sud Radio, entrepreneur judoka,
35:34paralympique, déficient visuel
35:36et double médaillé au championnat du monde.
35:38Oui, alors qu'hier,
35:40on a commencé à parler de ces paralympiques,
35:42Benjamin, on essaie de comprendre comment améliorer
35:44l'engouement, on va parler
35:46notamment justement de ces derniers chiffres
35:48qui sont tombés, on va parler un petit peu de sécurité,
35:50d'objectifs de médaille,
35:52et puis on parlera un petit peu de l'histoire aussi de ces paralympiques.
35:54Oui, l'actualité finalement,
35:56c'est cette conférence de presse,
35:58Anthony, conférence de presse
36:00de Gérald Darmanin,
36:02et puis Tony Estanguet,
36:04plusieurs choses qui sont ressorties ce matin de cette conférence de presse,
36:06le dispositif policier d'abord,
36:0825 000
36:10forces de l'ordre mobilisées durant ces
36:12Jeux Paralympiques, ils étaient 45 000
36:14lors des Jeux Olympiques, et puis
36:16chiffre intéressant, important, on fait le point
36:18sur la billetterie de Tony Estanguet qui dit que
36:201,7 million
36:22de billets ont été vendus depuis le début
36:24des JO, on parle
36:26de 3 millions je crois au total
36:28de billets pour les Jeux Paralympiques,
36:30c'est ça ? Oui, 3 millions de places
36:32disponibles, 1,7 million,
36:34Maxime hier vous disiez
36:361,4, on va peut-être gagner 300 000 pendant la nuit,
36:38espérons, en tout cas
36:40ce que ça dit, c'est que
36:42il y a une mobilisation,
36:44ça se mobilise doucement,
36:46on espère que ça va encore
36:48grandir, on est à 8 jours,
36:50je dis moins 8, de la cérémonie d'ouverture,
36:52donc tout est encore possible, et puis
36:54on peut encore acheter des places pendant les Jeux.
36:56Est-ce qu'il y avait un objectif de chiffre
36:58de vente de billets, avant de parler des chiffres
37:00de médailles, un chiffre qui pourrait
37:02satisfaire un peu tout le monde, peut-être 2 millions ?
37:04A Londres on était sold out,
37:06donc
37:08je pense que l'objectif c'est 3 millions.
37:10Bon bah écoutez, on verra ça,
37:12on verra ça jusqu'au
37:1428 août, et puis on le sait, il y a aussi des billets
37:16qui se vendent lors des épreuves et lors de la
37:18quinzaine. Benjamin vous disiez aussi
37:2025 000 policiers,
37:22un objectif de sécurité considérable, 45 000
37:24pendant les Jeux Olympiques.
37:26Ce qu'il faut aussi avoir en tête, c'est qu'on va être
37:28dans une période un peu complexe à gérer,
37:30puisqu'on va être sur les retours
37:32de vacances scolaires,
37:34on va être à la rentrée,
37:36l'usage des transports en commun,
37:38des trafics saturés, là c'est
37:40vrai que cette conférence de presse
37:42elle a encore laissé quelques questions en
37:44suspens, de mon point de vue. C'est-à-dire la question des
37:46aménagements notamment, et la facilité
37:48pour... Oui, et puis pour ceux qui vont aller travailler,
37:50etc. Quelles vont être les réactions des entreprises ?
37:52Est-ce que justement, ce sera peut-être l'occasion
37:54de mobiliser plus de gens à aller voir les Jeux ?
37:56On va
37:58scruter ça. Avant de parler de l'histoire
38:00des Jeux Paralympiques, peut-être parlons
38:02médaille, classement,
38:04est-ce que la France s'est fixée des objectifs
38:06pour ces Jeux Paralympiques ? On en parlait hier,
38:08mais il y a du nouveau, c'est ça ? Exactement,
38:10je vous disais qu'à ma connaissance il n'y en avait pas,
38:12et bien si, il y en a un,
38:14en tout cas on veut être dans les
38:16huitièmes... Dans le top 8 !
38:18Alors qu'on était quatorzième,
38:20c'est ça ? On était quatorzième à Tokyo,
38:22et là il y a un objectif de 20 médailles d'or.
38:24Ça serait plutôt
38:26pas mal. Atteignable ? Je pense.
38:28Bon, voilà. On verra ça.
38:30Léon Marchand en a eu 4,
38:32je pense qu'avec un support
38:34public, sur place,
38:36etc., ça peut donner des ailes
38:38à quelques athlètes. On verra ça, et effectivement,
38:40je rappelle d'ailleurs les dates,
38:4228 août, 9 septembre,
38:44alors les Jeux Paralympiques, quand sont-ils nés ?
38:46On sait que les Jeux Olympiques
38:48de l'ère moderne, en tout cas, datent de
38:501896. Quand est-il
38:52des premiers Jeux Paralympiques,
38:54mon cher Anthony ?
38:56C'est assez récent, ça date de
38:581948. Un médecin,
39:00Ludwig Guttmann,
39:02alors qu'il s'occupait
39:04de blessés de guerre, des militaires,
39:06atteint la moelle épinière, a décidé pour les
39:08stimuler, les occuper, et puis
39:10améliorer leur rééducation, d'organiser
39:12des Jeux à Stockmanville, là où ils
39:14étaient installés. Et puis
39:16ensuite, les Jeux ont
39:18perduré, en essayant de s'aligner
39:20sur le calendrier des Jeux Olympiques,
39:22pour attirer plus de presse,
39:24plus de communication autour de cela.
39:26Et puis, en 1960,
39:28c'est là où
39:30réellement les Jeux Paralympiques sont nés,
39:32avec 400
39:34athlètes participants, pour 23
39:36nations participantes.
39:38Et en 1976, c'est là
39:40où les Jeux s'ouvrent vraiment à d'autres
39:42handicaps, parce qu'au départ, c'était que
39:44handicap moteur, donc la déficience visuelle
39:46notamment fait son entrée.
39:48Et en 1988,
39:50c'est à Séoul
39:52que les Jeux Paralympiques
39:54réellement ont lieu dans la même
39:56ville que les Jeux Olympiques, et ça deviendra la norme
39:58depuis. Et en 2001,
40:00le CIO,
40:02Comité International Olympique et l'IPC,
40:04le Comité International Paralympique,
40:06s'entendent et signent
40:08un accord historique qui dit
40:10que les Jeux Paralympiques et les Jeux Olympiques
40:12auront lieu systématiquement dans la même ville,
40:14à deux semaines d'écart,
40:16et autant que possible, sur les mêmes
40:18installations.
40:19Oui, essayez de professionnaliser tout ça,
40:21on en parlait hier, un peu plus
40:23d'engouement. Comment
40:25tout ça a évolué ? Il y avait combien
40:27de sports au début ? Combien se sont
40:29ajoutés au fur et à mesure
40:31des Jeux Paralympiques ? J'imagine qu'au
40:33début, c'était les balbutiements
40:35des Jeux Paralympiques, ou mine de rien,
40:37quand même, il y avait déjà des fédérations assez fortes ?
40:39Le premier sport qui a été pratiqué
40:41sur ces Jeux de Stackmanville
40:43en 1948, c'était
40:45le tir à l'arc.
40:47Aujourd'hui, on en est
40:49à 22 sports,
40:5123 disciplines, parce qu'en cyclisme, il y a
40:53deux disciplines.
40:55C'est vrai qu'on a
40:57des nations très fortes,
40:59les Etats-Unis, je le disais hier,
41:01la Chine, le Japon,
41:03la Russie,
41:05quand elle avait le droit de
41:07courir sous sa propre bannière,
41:09et puis les pays de l'Est ont
41:11des équipes assez intéressantes.
41:13Je prends par exemple
41:15l'exemple du rugby, en rugby
41:17fauteuil, la France est 6ème nation
41:19mondiale.
41:21Le Brésil est
41:23nation numéro 1
41:25sur le C6 foot.
41:27Tout ça
41:29fait que de 1948 à
41:31aujourd'hui, le niveau n'a cessé
41:33d'augmenter, de se professionnaliser aussi.
41:35Ce qu'il faut aussi avoir en tête,
41:37c'est que les athlètes que l'on va
41:39aller voir pendant les Jeux Paralympiques
41:41sont des athlètes qui, comme moi, s'entraînent
41:43tous les jours, à raison de
41:45plusieurs fois, avec un encadrement
41:47professionnel, et dont
41:49pour la plupart, c'est le métier, même si
41:51ils ont du mal à en vivre, mais
41:53finalement, comme les athlètes, valide.
41:55Athlète Jeux de hockey Paralympique,
41:57racontez-nous un petit peu, ça a été quoi
41:59votre vécu, à vous ?
42:01Par rapport ? Par rapport à
42:03ces Jeux Paralympiques, par rapport à ces
42:05Championnats du Monde aussi ?
42:07Alors moi, les Jeux Paralympiques,
42:09ça fait deux ans que
42:11j'espère les faire
42:13et que je les prépare. Malheureusement,
42:15blessé, je n'ai pas
42:17pu satisfaire tous les critères de sélection.
42:19Ça reste un
42:21objectif en tout cas ? Ça reste un objectif
42:23pour 2028, nécessairement.
42:25Quand on a goûté
42:27aux compétitions internationales,
42:29on a envie, évidemment, d'aller monter
42:31sur cette plus haute marche. On a envie
42:33de vivre ces Jeux, parce que c'est une ambiance
42:35extraordinaire. Et puis,
42:37surtout, en fait, on dit que ce sont
42:39beaucoup d'individualités. En réalité, c'est un groupe.
42:41Et ce qui est le plus intéressant à
42:43vivre, c'est la vie en groupe, la vie en équipe
42:45de France. Et puis,
42:47savoir qu'il y a votre pays qui vous porte derrière,
42:49ça vous met un boost
42:51monstrueux.
42:53On aura l'occasion, sur les
42:55prochains jours, de revenir
42:57sur ces sports,
42:59les uns après les autres. Demain, on parlera de l'athlétisme.
43:01Maxime Trouleau, parce qu'il y a beaucoup de choses
43:03à dire sur ces Jeux paralympiques,
43:05concernant l'athlétisme. Vous serez
43:07avec nous, bien sûr, d'aller au poste
43:09dans ce studio de Sud Radio.
43:11Merci beaucoup, Anthony Martin-Smith,
43:13consultant Sud Radio
43:15pour ces Jeux paralympiques. On vous retrouve
43:17demain à la même heure.
43:19D'ici là, dans un instant, c'est Jacques Pessis,
43:21que vous allez retrouver, mon cher Maxime. C'est cela ?
43:23Qui recevait l'animateur et acteur Jean-Luc Rechman.
43:25Passez une très belle journée avec
43:27Sud Radio, et on vous dit à demain, à partir
43:29de 10h, pour le 10h-13h,
43:31les débats de l'été.