La LFI fait-elle du JO-bashing ? Le NFP et Lucie Castets mettent la pression et le soutien de Macron au Maroc

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Mettez vous d'accord avec Alexis Bachelay, Fanta Bérété, Matthieu Hocque et Alexandra Szpiner

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00:00:00Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Thierry Guerrier.
00:00:060 826 300 300, le numéro de téléphone pour nous joindre.
00:00:10Si vous souhaitez intervenir pendant les débats de l'été en particulier,
00:00:14mettez-vous d'accord avec nos 4 débatteurs.
00:00:16Si vous voulez leur faire une objection ou critiquer, revenir, discuter, n'hésitez pas.
00:00:220 826 300 300, je vous promets que je vous ferai passer à l'antenne face à nos 4 invités.
00:00:28Alors ce matin, nous avions 2 anciens députés en la présence d'Alexis Vachelet
00:00:33qui a été député socialiste un temps et qui est maire adjoint Europe Écologie Les Verts
00:00:36aujourd'hui à Colombes, en Ile-de-France, près de Paris.
00:00:40Autre ancienne députée, aujourd'hui suppléante d'ailleurs de la députée Olivier Grégoire,
00:00:46vous êtes Fanta Béreté, membre de Renaissance et de Ensemble pour la République
00:00:51au sein de ce groupe à l'Assemblée Nationale.
00:00:53Vous êtes suppléante de la ministre Olivia Grégoire.
00:00:56Mathieu Hoque, alors vous, on se déporte par la droite, doucement,
00:01:01vous êtes spectateur général du millénaire, think tank de droite.
00:01:05Et puis à droite aussi, élue régionale droite républicaine au Conseil Régional,
00:01:12Alexandra Spiner, bonjour Alexandra.
00:01:14Bonjour à tous.
00:01:15Ravie de vous accueillir tous les 4 pour nos débats ce matin.
00:01:20On va évoquer la gauche, on va évoquer le nouveau Front Populaire et ses propositions,
00:01:24on va évoquer peut-être aussi les affaires internationales,
00:01:27avec la décision du Président de la République de reconnaître la souveraineté du Maroc,
00:01:33du royaume shérifien sur le Sahara occidental.
00:01:38Mais on va commencer avec vos coups de cœur et vos coups de gueule.
00:01:41Peut-être d'abord, eh bien, l'IGEO.
00:01:45Parce qu'évidemment, on est tous saisis, non seulement par l'IGEO olympique,
00:01:51mais par la marchand-mania, ou la folie marchand.
00:01:55Je citais tout à l'heure le titre du Parisien aujourd'hui en France,
00:01:58le tout-puissant, comme si on allait se mettre à genoux, à ses pieds.
00:02:01Alexis Bachelet, premier coup de cœur ou de coup de gueule, Alexis ?
00:02:05Oui, c'est tellement puissant que moi j'avais l'équipe et qu'on me l'a arraché des mains tout à l'heure.
00:02:09On va tous avoir des politiques.
00:02:13Je l'ai prêté, voilà, parce qu'il y avait l'homme marchant à la une,
00:02:15et donc ça a créé tout de suite une espèce d'émeute dans le rôle.
00:02:19J'ai fait arracher des mains l'équipe par Alexandra Spinel.
00:02:23J'ai préféré me ramasser pareil, je te le prête, vas-y.
00:02:27L'équipe, parce que c'est de la radio ici, donc les gens n'ont pas l'image,
00:02:31même s'ils l'ont lue ce matin pour ceux qui en ont été achetés l'équipe.
00:02:34L'équipe, c'est donc cette une magnifique, une légende d'or et de sang,
00:02:39c'est donc Léon Marchand, bien sûr.
00:02:42Très beau titre.
00:02:45C'était un coup de cœur.
00:02:47Je voulais, pour illustrer mon coup de cœur,
00:02:49parler de la performance qui a permis d'organiser hier
00:02:57les premières épreuves de triathlon dans la Seine quand même,
00:03:00parce que ça faisait...
00:03:01Ah ça y est, on rentre dans la politique en fait.
00:03:02Non, c'est pas de la politique, Thierry.
00:03:04Vous venez soutenir Amital Go, là.
00:03:05Non, mais ce qui est assez...
00:03:07Il y a quand même des petits clins d'œil qui sont savoureux.
00:03:10C'est que, d'une part, ça fait quand même des années qu'on nous explique
00:03:15que ça va être très compliqué, que c'était très compliqué,
00:03:18mais qu'on n'y arriverait pas, parce que ça c'est très français.
00:03:20Dès que c'est compliqué, on ne va pas y arriver.
00:03:22On est très pessimiste.
00:03:23Je crois qu'on était aux alentours de...
00:03:25On est vers l'Afghanistan en termes de pessimisme,
00:03:27dans les baromètres d'opinion internationale, etc.
00:03:29Bon, finalement, ça a fonctionné.
00:03:31Et alors, le clin d'œil, c'est que la première épreuve qui s'est déroulée,
00:03:35officiellement, je mets de côté les remugles médiatiques,
00:03:39la ministre qui glisse dans la base et qui foire un peu son entrée dans l'eau.
00:03:44Non, elle a plongé, alors qu'Hidalgo, elle a glissé.
00:03:47Non, c'est l'inverse !
00:03:48C'est Amélie Odiak-Azraq qui a glissé, et après, elle a plongé.
00:03:53Elle s'est rattrapée par un poisson.
00:03:55La première image n'était pas la bonne.
00:03:58Elle a voulu faire ça un peu toute seule dans son coin,
00:04:01et elle s'est plantée.
00:04:02C'est la punition.
00:04:03Elle aurait pu le faire avec les autres.
00:04:04Je ne vais pas analyser pareil, parce que ça a eu lieu quelques jours avant.
00:04:07Elle a plongé.
00:04:08Elle a souri.
00:04:09Tout le monde s'est moqué de sa formule.
00:04:11Elle est magnifique.
00:04:12En revanche, la mère, ensuite, elle, elle s'est glissée doucement,
00:04:15et puis avec ses lunettes noires, d'ailleurs.
00:04:17Et donc, j'en viens à mon point, c'était de dire qu'effectivement,
00:04:21non seulement les épreuves se sont tenues,
00:04:24mais en plus, c'est une Française, Cassandre Beaugrand,
00:04:28elle a un beau prénom, Cassandre.
00:04:30Bon, on avait beaucoup de Cassandres avant CGO,
00:04:32mais où sont les Cassandres ?
00:04:34Et c'était ma chute, c'est que finalement,
00:04:36on est passé d'une espèce d'ambiance morose,
00:04:40pré-GO, oh là là, ça va être compliqué,
00:04:42Paris, c'est horrible, regardez,
00:04:44ils ont défiguré la Concorde, ils ont défiguré tout Paris.
00:04:47Moi, j'ai entendu ça quand même, j'ai lu ça.
00:04:48Il y a des gens qui se disaient,
00:04:49quand on a commencé à installer les barrières, etc.,
00:04:51et puis maintenant que ça a commencé,
00:04:53on voit qu'on voit des choses,
00:04:55on voit en fait, c'est vraiment les GO des superlatifs,
00:04:57ils ont mis déjà très fort la cérémonie d'ouverture,
00:05:00qui de toute façon, qu'on aime ou qu'on aime pas,
00:05:01c'est déjà historique, c'est rentré dans l'histoire.
00:05:03Et depuis que ça a commencé,
00:05:06chaque jour, on atteint des sommets.
00:05:09Hier, c'était Léon Marchand,
00:05:11mais tous les jours, les Français,
00:05:13qu'on disait, est-ce qu'ils vont faire une bonne séquence ?
00:05:16Là, il y avait aussi des doutes sur les performances des athlètes.
00:05:19On était pendant cinq minutes devant la Chine,
00:05:21en tête du nombre de médailles.
00:05:23Bon, à la fin, on sait que ça sera plus compliqué,
00:05:24on sera pas dans les premiers,
00:05:25mais peut-être qu'on atteindra l'objectif
00:05:27qui était dans les cinq meilleures nations.
00:05:29Et puis, je veux dire, petit à petit,
00:05:31toutes les critiques s'estompent.
00:05:34On va revenir sur ça,
00:05:35parce que, notamment, on va le voir,
00:05:38je l'ai annoncé en titre,
00:05:40LFI veut une commission d'enquête
00:05:42sur les JO qui sont pas à son goût,
00:05:44mais on va revenir là-dessus.
00:05:45En revanche, pourquoi ce coup de cœur
00:05:47sur les épreuves dans la Seine ?
00:05:49C'est une façon de rendre hommage
00:05:51aux centaines et centaines de millions d'euros
00:05:53que l'État a versé pour pouvoir réformer
00:05:56le système de traitement des eaux usées,
00:05:58parce que la Ville n'a mis que 100 millions
00:06:00sur le milliard 4,
00:06:01et pourtant, elle s'approprie cette réussite
00:06:04comme étant une victoire d'Anne Hidalgo.
00:06:06Vous vous rendez hommage au gouvernement, finalement,
00:06:08Alexis Bachelet ?
00:06:09Non, je rends hommage à tous ceux qui se battent
00:06:11pour qu'on se réapproprie
00:06:14ce qui sont nos biens communs.
00:06:16L'eau, c'est un bien commun,
00:06:17la Seine, c'est notre bien commun.
00:06:18Moi, je suis dans une commune,
00:06:19Colombe, qui est au bord de la Seine.
00:06:21Bon, on est encore loin de pouvoir s'y baigner,
00:06:23mais pourquoi pas se fixer comme objectif
00:06:25dans 10, 20, 30 ans,
00:06:26oui, de se réapproprier ce lieu.
00:06:28Vous savez, nos arrière-grands-parents,
00:06:30ils se baignaient dans la Seine et dans la Marne,
00:06:32il n'y avait aucun problème.
00:06:34Fin du XIXe, début du XXe, regardez,
00:06:36il y a un tas d'illustrations,
00:06:39de reportages sur la manière
00:06:41dont on s'était approprié,
00:06:42parce qu'à l'époque,
00:06:43il n'y avait pas la télévision,
00:06:44il n'y avait pas Internet,
00:06:45donc il y avait d'autres loisirs,
00:06:46d'autres formes de loisirs,
00:06:47les guinguettes, etc.
00:06:48Moi, oui, c'est peut-être utopique,
00:06:50peut-être que c'est un truc de gauche,
00:06:52on ne sait rien,
00:06:53mais moi, je crois qu'on peut effectivement
00:06:55améliorer, l'avenir n'est pas forcément
00:06:57plus sombre que le passé,
00:06:58et je trouve que c'est une belle utopie
00:07:00de se dire, on s'est fixé un premier objectif,
00:07:02on l'a atteint, sur Paris,
00:07:04il faut tenir le cap.
00:07:05Il n'y a pas de raison que la Seine
00:07:07soit le dépotoir de Paris,
00:07:09de l'Île-de-France,
00:07:10et qu'on soit condamné
00:07:11à ne pas traiter nos eaux usées.
00:07:12Finalement, si c'est devenu ce que c'est,
00:07:14si c'est devenu très pollué,
00:07:16c'est des choix,
00:07:17c'est des choix ou des non-choix,
00:07:18je ne sais pas,
00:07:19mais c'est que nos pollutions,
00:07:20on a décidé de les déverser là.
00:07:21D'ailleurs, c'est ce qui se passe,
00:07:22malheureusement,
00:07:27plus les pays sont pauvres,
00:07:28plus les pays sont en développement
00:07:30et économiquement peu développés,
00:07:31plus les fleuves sont pollués.
00:07:33Il y a un lien.
00:07:34Et la modernité,
00:07:35ce n'est pas de ne pas se baigner dans la Seine,
00:07:37la modernité, c'est de se réapproprier,
00:07:38ce qui est pour moi un bien commun.
00:07:40Oui, Stéphane Troussel,
00:07:41le président du département d'à côté du vôtre,
00:07:43du 93, de la Seine-Saint-Denis,
00:07:45disait, je veux pouvoir me baigner à Saint-Denis,
00:07:47là où passe la Seine aussi.
00:07:48Vous, vous voulez vous baigner à Colombe, chez vous,
00:07:50là où passe la Seine ?
00:07:51Oui, très bien.
00:07:52Et donc, finalement,
00:07:53vous vous dites au gouvernement,
00:07:55dans l'assainissement du système
00:07:57pour le traitement des eaux usées.
00:07:58Mais Thierry Défens met de l'argent,
00:07:59des milliards,
00:08:00dans des trucs qui ne marchent pas.
00:08:01Là, ça marche.
00:08:02On a dépollué la Seine.
00:08:03C'est quoi le problème ?
00:08:04Ah oui, ce n'est pas un problème.
00:08:05Vous dites bravo.
00:08:06On peut dire que c'est bien.
00:08:07Voilà, on a dit que c'est bien.
00:08:09Ce matin, on va voir
00:08:10si tous les autres sont d'accord.
00:08:12On le fait après la publicité.
00:08:14Mettez-vous d'accord sur Sud Radio.
00:08:16Sud Radio.
00:08:17Parlons vrai.
00:08:18Parlons vrai.
00:08:19Sud Radio.
00:08:20Parlons vrai.
00:08:22Sud Radio.
00:08:23Les débats de l'été.
00:08:2410h-13h.
00:08:25Thierry Guerrier.
00:08:27Avec nos quatre débatteurs.
00:08:29Et vous, je vous l'ai dit,
00:08:30si vous voulez intervenir,
00:08:310826 300 300.
00:08:33Cela dit, vous nous écoutez peut-être
00:08:34depuis la plage
00:08:35et vous avez autre chose à faire
00:08:36que de téléphoner.
00:08:37Mais avec nous,
00:08:38Alexandra Spiner,
00:08:39vous êtes enseignante de profession
00:08:42et vous êtes conseillère régionale droite républicaine
00:08:44en Ile-de-France,
00:08:45à côté de Valérie Pécresse.
00:08:46Donc, à droite, Mathieu Hoque.
00:08:48Vous êtes secrétaire générale d'un think tank.
00:08:50À droite aussi.
00:08:51Millénaire.
00:08:52Donc, merci de votre présence avec nous ce matin.
00:08:55On a deux anciens députés ici à nos côtés.
00:08:58Fanta Berrettet,
00:08:59qui est membre d'Ensemble pour la République,
00:09:01de Renaissance,
00:09:02suppléante de la ministre Olivia Grégoire,
00:09:04donc la macroniste de ce panel ce matin.
00:09:07Et puis, Alexis Bachelet,
00:09:09ancien député socialiste,
00:09:11maire adjoint Europe Écologie-Les Verts,
00:09:13aujourd'hui à Colombes,
00:09:14dans les Hauts-de-Seine,
00:09:15au bord de la Seine.
00:09:16Et vous nous disiez, Alexis,
00:09:18il y a quelques instants,
00:09:19je veux pouvoir me baigner depuis ma commune,
00:09:21dans la Seine.
00:09:22C'est peut-être pas encore le cas,
00:09:23mais bravo, bravo à tous ceux qui ont investi
00:09:25pour assainir l'eau de la Seine
00:09:27et permettre les épreuves de triathlon hier.
00:09:29Est-ce que vous êtes d'accord,
00:09:30tous les trois,
00:09:31avec ce bravo à ceux qui ont investi,
00:09:34l'État essentiellement,
00:09:35les collectivités territoriales,
00:09:37comme la région et la ville,
00:09:38la ville de Paris notamment,
00:09:39qui ont investi pas mal d'argent
00:09:41pour que nos eaux usées
00:09:43n'aillent pas directement dans la Seine.
00:09:46Oui, c'est le SIAP qui fait ce travail.
00:09:48Le syndicat interrégional ou intercommunal
00:09:52des eaux de Paris.
00:09:54Exactement.
00:09:55L'assainissement.
00:09:56L'assainissement.
00:09:57Oui, l'usine principale est à Colombes.
00:09:59Ça fait 50 ans.
00:10:00C'est vrai, il y a une très grosse usine SIAP à Colombes.
00:10:02C'est le service public de l'assainissement francilien
00:10:05et ils font un travail formidable.
00:10:07Moi, depuis des mois ici,
00:10:09je dis combien j'ai hâte de ces Jeux Olympiques.
00:10:13Nous, évidemment, en tant qu'élus régionaux,
00:10:17on est très heureux
00:10:18puisqu'on a beaucoup investi.
00:10:19On est le premier financeur public
00:10:21après l'État de ces Jeux Olympiques.
00:10:23Et je crois que ces Jeux Olympiques
00:10:26ont tenu toutes leurs promesses.
00:10:28C'est formidable.
00:10:29Déjà, ces séquences sur la Seine,
00:10:31c'est totalement inédit.
00:10:33C'est quelque chose de totalement inédit.
00:10:35Déjà, à commencer par la cérémonie d'ouverture.
00:10:37La cérémonie d'ouverture sur la Seine,
00:10:38alors il y aurait quelques petites choses à en dire,
00:10:40mais c'était juste spectaculaire.
00:10:43Le monde nous a enviés,
00:10:44donc c'est quand même merveilleux.
00:10:46Et on voit bien qu'aujourd'hui,
00:10:48tous les grincheux,
00:10:50tous ceux qui se moquaient et qui grillaient SUCAP
00:10:53et qui nous expliquaient que ça n'allait pas fonctionner,
00:10:55ça fonctionne.
00:10:56Et les Français sont au rendez-vous.
00:10:58Et à propos de la Seine,
00:11:00je trouve qu'il y a aussi un moment pour tout.
00:11:04Je trouve que ce n'est pas le moment
00:11:06d'aller discuter de ce que ça a coûté ou pas.
00:11:09Pour l'instant, on a nos champions.
00:11:11On verra ça après.
00:11:13On a nos champions
00:11:15qui réalisent des exploits sur la Seine.
00:11:18On a eu cette cérémonie d'ouverture sur l'eau.
00:11:21Mais quand Jacques Myard hier, par exemple,
00:11:23nous disait...
00:11:25Ça vous fait sourire.
00:11:27C'est un élu lui aussi.
00:11:29Il est maire de Maison Lafitte.
00:11:30Je sais bien, c'est un habitueux de l'air expert ici.
00:11:32Mais quand Jacques Myard nous disait hier,
00:11:33la Seine, la cérémonie d'ouverture,
00:11:35c'était des petites barquettes.
00:11:37Non, non.
00:11:39J'aime beaucoup Jacques, mais là, non.
00:11:41Ce n'était pas des petites barquettes,
00:11:43il faut redescendre.
00:11:45On vous salue, Jacques.
00:11:47On vous embrasse, Jacques.
00:11:48Mais non, c'était magnifique.
00:11:49C'était spectaculaire.
00:11:51Il y a des séquences qu'on aurait pu s'épargner
00:11:53puisque certaines parties du monde
00:11:55les ont censurées.
00:11:56Donc, c'était dommage.
00:11:57On reviendra là-dessus dans un instant.
00:11:59Fanta Verete.
00:12:00Moi, je suis fan du coup de coeur.
00:12:02D'Alexis.
00:12:04Oui, d'Alexis.
00:12:05Puisqu'on a besoin, je pense, dans cette période,
00:12:07de la France qui gagne.
00:12:08Et finalement, c'est ce qu'il faut retenir.
00:12:10Là, c'est nos ingénieurs et techniciens du SIAP qui gagnent.
00:12:12Au-delà de l'investissement de l'État,
00:12:14qui était important,
00:12:16de celui des collectivités, qui est important,
00:12:18il y avait une volonté, je le dirais ici.
00:12:20Anne Hidalgo a apporté aussi cette question.
00:12:22Donc, bien au-delà de nos frontières.
00:12:25Et les villes se sont construites autour des fleuves.
00:12:28On en parlait tout à l'heure.
00:12:30Les guinguettes, les gens qui plongeaient.
00:12:32Moi, j'ai un voisin qui me raconte
00:12:34qu'il sautait du pont Gargliano
00:12:36quand il était petit, en fait.
00:12:38C'est pas si vieux que ça.
00:12:40Il est assez âgé, mais c'est pas si vieux que ça.
00:12:42Donc, en fait, moi, ce que je relève là,
00:12:44c'est la performance.
00:12:45Quand la France veut, la France gagne.
00:12:47Et c'est ça qui est beau, en fait, là-dessus.
00:12:49C'est-à-dire qu'en plus, on va inspirer les autres villes.
00:12:52On est tous à regarder Paris 2050,
00:12:55Madrid 2050, etc.
00:12:57Si on arrive à rendre, finalement,
00:12:59les fleuves à haute population
00:13:02et à créer ces zones fraîches, quelque part,
00:13:05je trouve que c'est important
00:13:07et que la France a montré un joli visage.
00:13:09Et qu'il faut continuer et persévérer
00:13:12pour qu'effectivement, tout au long de la scène,
00:13:14les habitants puissent se baigner,
00:13:16que ce soit sous l'esprit de cette pont
00:13:18qu'on a vue, ou bien plus loin.
00:13:21Je voudrais apporter quand même un point de nuance
00:13:23sur ce débat sur la scène.
00:13:25On n'a pas envie de nuance aujourd'hui.
00:13:28Je pense que la difficulté qu'on a sur ce sujet
00:13:32qui est la scène, l'assainissement de la scène,
00:13:34c'est la temporalité.
00:13:36C'est-à-dire qu'aujourd'hui, la scène est baignable,
00:13:38mais ce n'est pas certain qu'elle le soit
00:13:40dans les prochaines années.
00:13:41Quand on regarde les experts aujourd'hui
00:13:43qui nous expliquent qu'avec les orages,
00:13:45la multiplication des orages,
00:13:46la multiplication des dérèglements climatiques,
00:13:48ce n'est pas certain que les investissements colossaux
00:13:50qui ont été consentis jusqu'à présent
00:13:52pour la rendre baignable pour les Jeux Olympiques
00:13:54soient suffisants pour pouvoir le faire sur la durée.
00:13:57Mais il ne fallait pas les faire, alors ?
00:13:59Les experts nous disent qu'il faudrait
00:14:01entre 20 et 25 milliards d'euros
00:14:03pour rendre la scène baignable
00:14:05sur une durée totale.
00:14:07Est-ce que l'on peut aujourd'hui se permettre
00:14:09ce type d'investissement ?
00:14:11Est-ce que payer deux fois le budget de la justice
00:14:15en France pour rendre la scène aux Parisiens,
00:14:18est-ce que c'est quelque chose qui soit raisonnable
00:14:20dans le contexte actuel des finances publiques ?
00:14:22Mais quand Fanta-Béreté nous dit
00:14:24que c'est une France qui gagne,
00:14:25moi je pense à celle des ingénieurs, des techniciens,
00:14:27des ouvriers du C.A.P.
00:14:29et de tous les services qui ont concession
00:14:31ou pas pour nettoyer l'eau
00:14:33et pour la rendre potable,
00:14:35mais tous ces gens-là en l'occurrence,
00:14:37moi je me tourne vers la gauche,
00:14:38je fais un peu de provoc' avec les Bachelet,
00:14:40ils ont été bâchés pendant des années
00:14:42parce qu'on disait
00:14:44il n'y a que les concessions municipales,
00:14:45les régies municipales qui sont louables
00:14:47et vous la gauche vous avez souvent dit
00:14:49il ne faut plus d'entreprises françaises.
00:14:51Or par exemple Suez, Veolia
00:14:53sont des entreprises qui ont les marchés
00:14:55du assainissement de l'eau,
00:14:57c'est une façon d'évoquer la France qui gagne,
00:14:59dans le monde entier parce qu'on est considéré
00:15:01comme étant parmi les meilleurs pour assainir l'eau.
00:15:03Elle a souvent dit, vous la gauche,
00:15:05il faut que ce soit public et pas des entreprises privées.
00:15:07Mais en fait là, elle démontre les entreprises privées
00:15:09qu'elles performent.
00:15:11C'est la médaille d'or
00:15:13pour les entreprises privées,
00:15:15la démonstration de pouvoir se baigner dans l'eau
00:15:17et de récupérer l'eau de la Seine.
00:15:19On peut aussi dire les choses de manière moins caricaturale.
00:15:21C'est caricatural ce que je viens de dire.
00:15:23C'est pas parce qu'on repasse la gestion de l'eau en régie
00:15:25qu'on n'a pas besoin du savoir-faire des entreprises.
00:15:27Simplement c'est une question,
00:15:29la gouvernance n'est pas la même en régie,
00:15:31c'est effectivement un pilotage
00:15:33directement par les services communaux
00:15:35mais avec des sous-traitants, des co-traitants,
00:15:37des partenaires qui sont les grandes entreprises.
00:15:39C'est pas les agents municipaux
00:15:41qui gèrent l'eau.
00:15:43Parfois c'est le cas.
00:15:45C'est comme les partenariats public-privé.
00:15:47Il y a du positif,
00:15:49puis il y a du dégât.
00:15:51Il y a certains projets où il faut peut-être le faire,
00:15:53ça peut marcher, puis d'autres où on va gaver les intérêts privés.
00:15:55Donc la question de la gestion de l'eau,
00:15:57c'est une question éminemment politique.
00:15:59C'est ce que je voulais dire.
00:16:01Ce qui est très intéressant, c'est qu'au-delà
00:16:03des questions de gouvernance qui sont importantes,
00:16:05et on a déjà fait la preuve que
00:16:07les deux systèmes fonctionnent,
00:16:09il y a des systèmes en régie qui fonctionnent, qui fonctionnent bien
00:16:11et qui parfois même font baisser le prix de l'eau,
00:16:13et puis des systèmes qui fonctionnent avec des partenariats
00:16:15avec le privé, peu importe.
00:16:17Ce qui est intéressant, c'est qu'on a un vrai savoir-faire
00:16:19français dans ce domaine-là,
00:16:21dans le domaine de la gestion de l'eau
00:16:23mais aussi de l'assainissement, et qu'il faut se dire
00:16:25que c'est pas un investissement
00:16:27uniquement un one-shot pour l'IGEO,
00:16:29c'est un investissement sur le siècle qui vient.
00:16:31Dans le siècle qui vient,
00:16:33avec l'augmentation des températures,
00:16:35la question du stress hydrique,
00:16:39de la capacité à récupérer de l'eau,
00:16:41à la dépolluer
00:16:43pour faire des économies, etc.
00:16:45Il y a tout un cycle à réinventer
00:16:47et que la France soit en pointe sur ce sujet-là,
00:16:49je pense que vous verrez qu'on en reparlera
00:16:51parce que c'est une technologie qui se vendra
00:16:53dans le monde entier, et pas simplement en France.
00:16:55On va revenir sur ce débat,
00:16:57je ne pensais pas qu'on ferait deux quarts d'heure sur l'eau !
00:16:59C'est remarquable !
00:17:01L'eau c'est fondamental, c'est la vie !
00:17:03Il n'y a pas de vie sans eau,
00:17:05donc c'est normal que ce soit un sujet de vie.
00:17:0726 barrages sur la Seine
00:17:09pour retenir les déchets, 1200 tonnes de déchets.
00:17:11Et 400 en France.
00:17:13Merci pour ces infos
00:17:15et ce beau coup de cœur, Alexis Bachelet.
00:17:17On retrouve nos quatre débatteurs
00:17:19après le journal de 11h.
00:17:21A tout de suite, vous êtes sur Sud Radio,
00:17:23rendez-vous avec nous.
00:17:35Avec quatre débatteurs
00:17:37aujourd'hui dans la tradition des débatteurs
00:17:39et de Mettez-vous d'accord
00:17:41de Valérie Experts qu'on salue, qui est en vacances
00:17:43que vous retrouverez au mois de septembre.
00:17:45Nos quatre débatteurs ce matin,
00:17:47Alexis Bachelet, maire adjoint Europe Écologie
00:17:49Levera à Colombes,
00:17:51Béreté, membre de Renaissance,
00:17:53le parti macroniste,
00:17:55Mathieu Hocq, qui est le secrétaire général
00:17:57d'un think-tank de droite millénaire
00:17:59et Alexandra Spiner
00:18:01de la droite républicaine qui est enseignante
00:18:03conseillère régionale en Ile-de-France
00:18:05avec Valérie Pécresse.
00:18:07Alors on a tout de même presque tenu
00:18:09une demi-heure sur la question de l'assainissement
00:18:11de l'eau avec le coup de cœur d'Alexis Bachelet
00:18:13qui se félicitait de voir
00:18:15les nageurs du triathlon et les nageuses
00:18:17du triathlon et Cassandre Brouguerand
00:18:19nous ramener une médaille d'or à l'occasion
00:18:21de cet assainissement des eaux de la Seine.
00:18:23Eh bien, on va venir à vous, Fanta-Vérité
00:18:25avec un coup de cœur aussi, toujours
00:18:27pour les JO, mais alors là
00:18:29pas les champions eux-mêmes
00:18:31chacun d'entre nous, tous ceux qui sont
00:18:33pris par la folie des Jeux.
00:18:35Effectivement, un gros coup de cœur ce matin
00:18:37pour les supporters français, on l'a dit
00:18:39on a eu une superbe cérémonie
00:18:41qui est classée hors normes, des champions
00:18:43français qui sont au rendez-vous, il n'y a qu'à voir
00:18:45les pages des journaux
00:18:47ce matin et nos cœurs
00:18:49se sont tous embrasés comme
00:18:51la vasque olympique qui veille sur
00:18:53Paris. Le ton est donné
00:18:55pour ceux qui remplissent les stades et leurs
00:18:57cris résonnent dans toutes les fanzones
00:18:59et les échos envahissent nos cafés
00:19:01nos places, nos parvis de mairie.
00:19:03Nos yeux brillent
00:19:05les larmes de joie coulent
00:19:07nos bouches se déforment en écoutant
00:19:09et en chantant la Marseillaise
00:19:11j'ai presque envie de dire en hurlant
00:19:13sur certains
00:19:15le paragraphe de la Marseillaise
00:19:17et ce qui est fabuleux, je trouve, c'est qu'on arrive
00:19:19en plus à se motiver pour des équipes
00:19:21qu'on ne connaît pas, pour des sports
00:19:23qu'on ne maîtrise pas.
00:19:25J'ai assisté au match de foot
00:19:27République Dominicaine-Ouzbékistan
00:19:29il y a deux jours au Parc des Princes
00:19:31première fois pour moi en 28 ans
00:19:33à Paris, au parc, j'ai hurlé
00:19:35comme jamais pour les deux équipes
00:19:37tout le stade hurlait
00:19:39pour les deux équipes, nous étions là
00:19:41nous avons chanté, ri, pleuré
00:19:43je crois que nous pouvons le dire
00:19:45les supporters français remportent la médaille d'or
00:19:47déjà des Jeux Olympiques
00:19:49et j'espère qu'on sera tous d'accord
00:19:51sur ce point.
00:19:53Pourquoi un coup de coeur
00:19:55aux supporters eux-mêmes ?
00:19:57Au fond, vous trouviez qu'on avait
00:19:59un peu le support triste jusque-là
00:20:01dans la façon dont nous supportons
00:20:03nos équipes ?
00:20:05On a changé de nature ?
00:20:07J'ai été députée pendant un période
00:20:09où on a voté les textes à l'Assemblée Nationale
00:20:11concernant toute l'organisation des JO
00:20:13et on a eu des échanges parfois
00:20:15notamment avec l'extrême-gauche
00:20:17très durs sur les questions de sécurité
00:20:19sur les questions d'organisation
00:20:21dans un certain nombre de domaines
00:20:23ensuite on a assisté
00:20:25je pense quand même à ce JO bashing
00:20:27pendant des semaines
00:20:29je me souviens de Bardella
00:20:31qui sur un plateau disait
00:20:33que nous ne serions pas au rendez-vous
00:20:35que nous ne serions pas au rendez-vous
00:20:37que nous n'arriverions pas
00:20:39que nous n'arriverions pas à
00:20:41sécuriser la cérémonie
00:20:43et j'ai envie de vous dire
00:20:45que ce n'est pas fini
00:20:47parce que moi j'en veux encore
00:20:49nous en voulons tous encore
00:20:51mais jusqu'à là, c'est un pari gagnant
00:20:53et je ne dis pas que c'est le pari gagnant de l'État
00:20:55je dis que c'est le pari gagnant de toutes les personnes
00:20:57qui depuis des années travaillent sur
00:20:59ces JO
00:21:01les collectivités en Ile-de-France
00:21:03l'ensemble des villes qui accueillent
00:21:05ces JO, les forces de l'ordre, etc.
00:21:07et donc les Français
00:21:09le sentent, les gens
00:21:11ont changé je trouve
00:21:13je pense que les animations
00:21:15qui sont faites ici et là
00:21:17participent au fait que les gens
00:21:19partagent, créent du lien, du lien intergénérationnel
00:21:21quand vous allez dans les différents
00:21:23parvis des mairies
00:21:25à Paris le soir après les heures de bureau
00:21:27parce qu'il y a un certain
00:21:29nombre de personnes qui travaillent encore
00:21:31tout le monde n'est pas
00:21:33à la plage, et bien là vous voyez
00:21:35donc des scènes ahurissantes
00:21:37auxquelles on n'assiste jamais
00:21:39ou qui nous rappellent 1998
00:21:41et la coupe du monde de football
00:21:43mais ça avait duré
00:21:45le temps d'une journée
00:21:47là, jour après jour
00:21:49nous le voyons dans les stades
00:21:51on parlera de Léo Marchand
00:21:53ensuite, mais ces hurlements
00:21:55ces cris d'encouragement à l'unisson
00:21:57c'est beau, et en fait
00:21:59on est au rendez-vous, le peuple français
00:22:01est au rendez-vous, et on laisse
00:22:03derrière nous certains nombres de nos problèmes
00:22:05ça veut pas dire qu'ils n'existent pas
00:22:07mais nos cœurs s'embrasent
00:22:09et c'est tant mieux. Le peuple français
00:22:11est au rendez-vous, Mathieu Hoque ?
00:22:13Oui tout à fait, non mais le peuple français
00:22:15a toujours été au rendez-vous de tous les événements sportifs
00:22:17qui ont eu lieu en France. Non mais là, là ce que nous
00:22:19dit Fontain Vérité, c'est qu'il y a un changement de ton...
00:22:21Moi je pense pas, je pense pas, parce que quand on regarde
00:22:23la coupe du monde 98, la coupe du monde
00:22:25de rugby 2023, ou l'Euro 2016
00:22:27de football, là les français
00:22:29sont toujours pris de passion pour leurs équipes nationales
00:22:31même quand on suit les Jeux Olympiques
00:22:33les Jeux Olympiques de Londres, de Rio, etc
00:22:35on se souvient qu'il y avait quand même une certaine ferveur en France
00:22:37moi je me souviens des fan zones aussi
00:22:39qui avaient été bien organisées
00:22:41où justement les supporters français avaient communié
00:22:43avec leurs équipes nationales. Non même
00:22:45au contraire, on a tendance à dire que justement, après une compétition
00:22:47sportive, notamment celle de 1998
00:22:49la coupe du monde, il y a une sorte d'euphorie
00:22:51dans le pays pendant plusieurs semaines
00:22:53plusieurs mois, même on parlait d'euphorie
00:22:55qui avait même porté Jacques Chirac
00:22:57la cote de popularité de Jacques Chirac
00:22:59plusieurs mois encore après la coupe du monde
00:23:01de 98, ça a toujours été le cas en France
00:23:03et les français, pour moi, se prennent
00:23:05de passion parce que c'est un peuple qui est un peuple
00:23:07sportif, c'est un peuple...
00:23:09Vous n'êtes pas d'accord par exemple avec l'éditorialiste du Figaro
00:23:11ce matin qui écrivait
00:23:13on ne reconnait plus le pays
00:23:15il y a un pays d'une autre nature qui
00:23:17a l'air de vouloir en effet
00:23:19chasser toute idée noire
00:23:21et surtout toute problématique
00:23:23artificielle pour pouvoir être
00:23:25simplement dans la fraternité. C'est naïf ?
00:23:27Ou pour vous, ce n'est pas particulier
00:23:29aujourd'hui ? Vous n'êtes pas d'accord
00:23:31avec l'éditorialiste du Figaro ?
00:23:33Je n'ai pas lu l'éditorialiste du Figaro mais effectivement
00:23:35je ne suis pas d'accord avec ce diagnostic
00:23:37je ne suis pas forcément d'accord avec ce diagnostic
00:23:39je pense vraiment que ça a toujours été le cas aujourd'hui
00:23:41dès que la France a regagné une compétition internationale
00:23:43et que ses équipes nationales sont engagées
00:23:45les français communient avec l'équipe nationale
00:23:47ça ne veut pas dire qu'effectivement les problèmes partent
00:23:49et les débats normalement doivent avoir lieu
00:23:51je pense effectivement que là où il y a un problème
00:23:53peut-être politique que peut-être soulève
00:23:55l'éditorialiste du Figaro
00:23:57c'est qu'on a quand même aussi l'impression que
00:23:59parce qu'il y a les Jeux Olympiques, on ne peut plus poser des questions
00:24:01on ne peut plus poser des questions de fond sur des sujets de débat public
00:24:03par exemple sur l'assainissement
00:24:05de la Seine, on ne peut plus poser de questions
00:24:07On le fait, on vient de le faire à l'instant
00:24:09Je pense que c'est tout à fait sain
00:24:11de le faire, de poser des questions
00:24:13sur l'organisation des Jeux Olympiques
00:24:15de poser des questions sur la sécurité
00:24:17On est dans autre chose, on est dans un engouement
00:24:19célébrons ceux qui
00:24:21portent nos couleurs ou les autres
00:24:23d'ailleurs, mais qui réussissent
00:24:25des exploits sportifs magnifiques
00:24:27Alexandra Spiner ?
00:24:29Je trouve que quand même le public français
00:24:31est toujours au rendez-vous, à chaque grande
00:24:33célébration sportive
00:24:35française, mondiale
00:24:37les français sont au rendez-vous
00:24:39en revanche, là où je suis d'accord
00:24:41avec Fantin, c'est que
00:24:43évidemment quand on sort d'une séquence
00:24:45politique qui nous a tous
00:24:47laissés KO
00:24:49une séquence politique inédite
00:24:51d'incertitude, avec
00:24:53une situation un peu fragile
00:24:55où on ne sait pas trop où nous en serons
00:24:57au mois de septembre, évidemment
00:24:59que ça tranche considérablement
00:25:01parce que là les français sont heureux de se retrouver
00:25:03ils sont heureux de se fédérer
00:25:05autour de grands champions
00:25:07c'est vrai qu'on voit des morceaux
00:25:09d'humanité dans la rue quand on se balade
00:25:11dans Paris, c'est formidable, les liens
00:25:13entre les générations, la mixité
00:25:15tout le monde est
00:25:17heureux ensemble de fêter
00:25:19nos champions, et ça c'est tout à fait exceptionnel
00:25:21mais
00:25:23c'est vrai qu'il y aura malheureusement le réveil
00:25:25après les jeux paralympiques
00:25:27il faudra reprendre le cours de notre
00:25:29histoire compliquée
00:25:31Pardon, mais si
00:25:33vous êtes tous d'accord, Alexis, vous êtes d'accord
00:25:35avec cette idée que les
00:25:37supporters français en ce moment sont
00:25:39plus encore enthousiastes
00:25:41que d'habitude ?
00:25:43Moi je pense que la France est en train
00:25:45d'effectuer sa mieux
00:25:47On n'est pas une grande nation sportive en vrai
00:25:49quand on regarde les jeux olympiques
00:25:51sur la durée, en nombre de médailles
00:25:53Non, non, je veux dire, on n'était pas
00:25:55je peux parler même au passé
00:25:57Par rapport
00:25:59regardez par exemple, c'est frappant
00:26:01moi j'ai participé à quelques épreuves
00:26:03c'est vrai que par exemple il y a des
00:26:05espagnols partout, c'est impressionnant
00:26:07c'est énormément d'espagnols qui suivent
00:26:09leurs champions, et pourquoi ? Parce qu'il y a beaucoup de champions
00:26:11et parce que les espagnols sont performants dans beaucoup de sports
00:26:13Mais nous aussi ?
00:26:15Nous aussi, mais il y a des sports où on est encore loin
00:26:17mais nous on a
00:26:19en fait on a depuis quelques
00:26:21deux décennies, il y a eu
00:26:23un phénomène déclencheur, c'est 98
00:26:25on gagne la coupe du monde
00:26:27les français étaient des perdants magnifiques jusqu'en 98
00:26:29depuis 98 ce qui a changé
00:26:31c'est la mentalité, la culture de la gagne
00:26:33qui fait qu'effectivement la France est en train de devenir
00:26:35une grande nation sportive
00:26:37pas encore une grande nation sportive parce qu'on est
00:26:39très en retard dans la pratique du sport
00:26:41il y a beaucoup de pays, on parle souvent de l'Allemagne
00:26:43qui est bien inclus dans la scolarité, etc
00:26:45mais en revanche, je pense que là, on est en train
00:26:47de développer une nouvelle
00:26:49dynamique, et je pense qu'à l'avenir
00:26:51on va se rendre compte que la France a des potentialités
00:26:53qu'elle ne peut pas encore exploiter, notamment dans le domaine du sport
00:26:55Oui, sur
00:26:57la nation française
00:26:59qui ne serait pas une nation sportive
00:27:01ou en tout cas qui y vient doucement ?
00:27:03Je pense que depuis 2017
00:27:05pour la peine, on a
00:27:07inclus dans les programmes scolaires
00:27:09plus de sports
00:27:11certains grands sportifs
00:27:13ont mentionné aussi qu'il y a eu
00:27:15un investissement sans pareil
00:27:17concernant justement
00:27:19les infrastructures, mais également le suivi
00:27:21des sportifs et l'amélioration
00:27:23aussi de leurs conditions de vie
00:27:25en dehors des grands
00:27:27rendez-vous, parce que ça c'est un point important
00:27:29certains sportifs, je lisais
00:27:31un article hier concernant
00:27:33des rugbyman étrangers qui étaient obligés
00:27:35de faire des photos sur une application
00:27:37pour pouvoir tout simplement presque manger
00:27:39en dehors des grandes épreuves
00:27:41pas les nôtres mais d'autres, donc en fait
00:27:43il y a un investissement qui doit se faire aussi
00:27:45de la part de l'Etat sur les infrastructures
00:27:47et les JO ont permis
00:27:49ça a été le cas à l'INSEP, on l'a dit hier ici
00:27:51c'est un organisme formidable
00:27:53c'est le général de Gaulle, c'est les années 60
00:27:55ça a toujours existé
00:27:57après le fiasco d'une Olympiade
00:27:59donc en fait l'investissement de l'Etat
00:28:01des collectivités
00:28:03chacun dans ses voies est important
00:28:05pour la réussite de nos sportifs sur le long terme
00:28:07Oui, alors nous évidemment
00:28:09à la région on fait des investissements considérables
00:28:11mais c'est quand même important
00:28:13on parle jamais des trains qui arrivent à l'heure
00:28:15c'est quand même aussi
00:28:17donc on fait des investissements
00:28:19majeurs dans le sport
00:28:21dans les infrastructures sportives en Ile-de-France
00:28:23et donc ça c'est important aussi
00:28:25pour devenir une grande nation sportive
00:28:27mais moi
00:28:29je pense aussi
00:28:31qu'il nous faut aussi des modèles
00:28:33et d'où mon coup de coeur
00:28:35pour Léon Marchand
00:28:37il nous faut des modèles
00:28:39pour pouvoir rêver et pour pouvoir être inspiré
00:28:41Alors c'est quoi votre coup de coeur Léon Marchand ?
00:28:43parce qu'on est tous dans la Marchand folie
00:28:45C'est un coup de coeur
00:28:47que nous partageons ici, que nous partageons
00:28:49avec tous les français
00:28:51Pourquoi mon coup de coeur pour Léon Marchand ?
00:28:53Voilà un jeune homme qui nous propose
00:28:55un profil un peu différent de ce que nous donne
00:28:57par exemple le football
00:28:59de jeunes adolescents à problème
00:29:01capricieux et trop gâtés
00:29:03un jeune homme
00:29:05avec une grande humilité
00:29:07qui paraît très détendu
00:29:09qui a le sens du travail
00:29:11qui est heureux
00:29:13c'est ce que disait aussi Fanta tout à l'heure
00:29:15on a besoin d'être heureux
00:29:17on a besoin d'une séquence de bonheur partagé
00:29:19et je trouve que ce jeune homme
00:29:21est extraordinaire, il nous propose
00:29:23un visage de la France qu'on aime
00:29:25On va voir si c'est partagé par tout le monde
00:29:27parce que tout à l'heure
00:29:29je vais vous faire réagir dans quelques minutes
00:29:31sur cette initiative
00:29:33de certains députés et les filles
00:29:35qui veulent une enquête populaire
00:29:37sur les Jeux Olympiques
00:29:39c'est dans Mettez-vous d'accord
00:29:41Sud Radio
00:29:43parlons vrai
00:29:47Sud Radio
00:29:49Les débats de l'été, 10h-13h
00:29:51Thierry Guerrier
00:29:53Nous étions à l'instant
00:29:55sur la question de savoir si
00:29:57on soutenait tous ou pas Léon Marchand
00:29:59ça c'est fait, tout le monde est d'accord là-dessus
00:30:01avec ce coup de coeur d'Alexandra Spiner
00:30:03avec nous Mathieu Hoque
00:30:05Fanta Béreté et Alexis Bachelet
00:30:07et tout de même je voulais vous relancer
00:30:09sur cette question
00:30:11des Jeux Olympiques parce que c'est quand même très bizarre
00:30:13alors c'était il y a 4 jours, 5 jours
00:30:15je ne sais pas si ces mêmes députés
00:30:17de LFI, Alexis Bachelet
00:30:19on peut vous poser la question parce que après tout
00:30:21c'est votre camp politique
00:30:23vous n'êtes pas à LFI, vous êtes à Europe Écologie Les Verts
00:30:25d'accord, mais enfin vous êtes des alliés
00:30:27vous êtes en deux liés, Sandrine Rousseau
00:30:29sont à peu près sur la même ligne que Clémence Guettet
00:30:31qui dit, qu'est-ce qu'elle dit Clémence Guettet
00:30:33députée LFI, elle dit
00:30:35on va lancer, on lance une commission
00:30:37d'enquête populaire sur les Jeux Olympiques
00:30:39et Paralympiques de Paris
00:30:41parce que c'est du sport business
00:30:43c'est la restriction des libertés publiques
00:30:45c'est les habitants qui sont expulsés
00:30:47c'est les contrats opaques et les dégâts
00:30:49écologiques, c'est-à-dire qu'en gros
00:30:51c'est du geobashing déguisé
00:30:53qu'est-ce que ça vous inspire Alexis Bachelet
00:30:55franchement vous soutenez vous qui êtes dans
00:30:57le nouveau front populaire de fait
00:30:59à travers Europe Écologie Les Verts, Marine Tondelier
00:31:01et Sandrine Rousseau quand elles disent
00:31:03dégâts écologiques, CGO c'est pas beau
00:31:05en ce moment je ne sais pas si, ça fait 5 jours
00:31:07que cette proposition a émergé
00:31:09mais sincèrement à l'air prise
00:31:11elle est contestée depuis hier, c'est pour ça que je l'évoque ce matin
00:31:13par Yael Bonne-Pivet, la présidente de l'Assemblée Nationale
00:31:15qui dit arrêtez d'utiliser le logo
00:31:17de l'Assemblée pour ça
00:31:19donc elle conteste cette commission en quelque sens
00:31:21l'existence de cette commission, mais vous qu'est-ce que
00:31:23vous en pensez, vous trouvez que c'est le moment
00:31:25de faire du geobashing alors que le pays, vous venez
00:31:27de le souligner, retrouve le sourire ?
00:31:29C'est pas interdit de ne pas être caricatural
00:31:31dans la manière
00:31:33dont on amène
00:31:35les sujets, dans la manière
00:31:37dont on fait les pitchs
00:31:39vous inquiétez pas, je vous passe le micro quand vous voulez
00:31:41j'ai été parlementaire donc
00:31:43on n'interdira jamais à des parlementaires
00:31:45de faire des commissions, c'est leur boulot
00:31:47et de contrôler
00:31:49les politiques publiques, l'usage
00:31:51c'est pas une vraie commission
00:31:53ils ont pas demandé
00:31:55si c'est une vraie ou pas une vraie
00:31:57c'est tout le sujet
00:31:59il y a des vraies
00:32:01les vraies commissions parlementaires
00:32:03c'est celles qui sont officiellement
00:32:05intronisées par l'Assemblée Nationale
00:32:07après on va dire que là
00:32:09on est plutôt sur un buzz médiatique qui marche
00:32:11puisque vous en parlez ce matin
00:32:13mais selon moi
00:32:15selon moi
00:32:17on verra à l'arrivée ce que ça produit
00:32:19si ça produit un rapport
00:32:21et puis on verra ce qu'il y a dans le rapport
00:32:23c'est le bon moment de dire ça et de critiquer
00:32:25c'est du geobashing ça
00:32:27d'abord ils essayent
00:32:29pour certains de faire du geobashing
00:32:31ça marchera pas, c'est évident
00:32:33et par ailleurs je demande juste
00:32:35à ce qu'on regarde s'il y aura
00:32:37un rapport de rendu
00:32:39c'est pas interdit, on en a parlé tout à l'heure
00:32:41à propos du sujet de l'eau
00:32:43il y a des gens qui vont mettre l'accent plus sur le coût
00:32:45sur le côté court thermis
00:32:47pour dire est-ce que ça...
00:32:49on peut tout questionner en fait
00:32:51et même pendant les JO, c'est pas un problème
00:32:53vous savez Thierry
00:32:55pour l'instant on n'a pas parlé encore
00:32:57parce que visiblement
00:32:59les jeux pour l'instant sont propres
00:33:01mais vous savez qu'en ce moment même, tous les jours
00:33:03il y a des contrôles anti-dopage
00:33:05on peut avoir à un moment donné
00:33:07un événement qui vient ternir la bonne ambiance
00:33:09c'est pas parce qu'il y a les Jeux Olympiques
00:33:11qu'on va arrêter les contrôles anti-dopage
00:33:13il y a un côté
00:33:15pardon, mais quand on dit sport business
00:33:17on en a parlé tout à l'heure
00:33:19qui a dit ça tout à l'heure ?
00:33:21il y a quelqu'un qui a dit oui, les hauts marchands, c'est pas les joueurs de foot
00:33:23les joueurs de foot, ils sont pourrigatés
00:33:25par leur genre
00:33:27elle, Alexandra Spissner
00:33:29elle a critiqué quelque part le sport business
00:33:31on va pas lui dire, Alexandra, vous avez tort
00:33:33c'est la période où on n'a plus le droit
00:33:35de rien critiquer, de rien dire
00:33:37ben oui, il y a des dérives
00:33:39il y a des dérives dans le sport business
00:33:41crions pas, crions pas
00:33:43déjà il y a un
00:33:45problème de sémantique
00:33:47parler d'une commission
00:33:49d'enquête populaire, c'est un terme
00:33:51quand même qui a toutes les caractéristiques
00:33:53communes de tous les
00:33:55régimes totalitaires, moi je rappelle
00:33:57quand même que la mission du Parlement
00:33:59c'est aussi de contrôler l'action
00:34:01du gouvernement, que
00:34:03dans le cadre de leur droit de tirage
00:34:05ils n'ont qu'à demander une commission
00:34:07d'enquête parlementaire
00:34:09mais de toute façon
00:34:11ils sont toujours là pour gâcher la fête
00:34:13évidemment que le but c'est de mettre
00:34:15la suspicion sur ces jeux
00:34:17puisque l'image
00:34:19que donne la France
00:34:21aujourd'hui, c'est ce qu'ils ne veulent pas
00:34:23mais évidemment parce que
00:34:25cette unité, cette fraternité
00:34:27eux, leur fonds de commerce
00:34:29c'est une France morcelée, c'est ça
00:34:31ils misent là-dessus, donc évidemment
00:34:33c'est tout à fait grotesque, et on voit bien
00:34:35encore qu'ils continuent
00:34:37leur sabotage
00:34:39des institutions
00:34:41parce que, pourquoi demander
00:34:43une enquête populaire, ils sont
00:34:45parlementaires
00:34:47au-delà de l'Assemblée
00:34:49c'est grotesque
00:34:51c'est grotesque
00:34:53moi tout à l'heure je disais qu'effectivement
00:34:55on pouvait poser des questions, et effectivement
00:34:57il faut que ces jeux olympiques soient audités
00:34:59il faut qu'il y ait un fait
00:35:01je suis d'accord avec cette idée-là, de toute façon
00:35:03dans tous les cas, donc je ne vais pas me renier parce que c'est le nouveau Front Populaire
00:35:05en revanche, moi ce que
00:35:07j'interroge, ce que fait le nouveau Front Populaire
00:35:09c'est cette
00:35:11volonté de faire toujours du buzz
00:35:13c'est une culture un peu TikTok de la vie politique
00:35:15c'est-à-dire qu'en fait, l'objectif
00:35:17pour Clémence Guettet et ses amis
00:35:19c'est de faire des extraits sur Twitter
00:35:21de dire que voilà, on va interroger
00:35:23on va faire du geo-bashing pour pouvoir justement
00:35:25faire du buzz sur les réseaux sociaux, faire monter
00:35:27leur code politique, exciter un certain nombre
00:35:29de leurs électeurs, c'est un peu ça
00:35:31et je trouve que c'est assez petit en termes de
00:35:33de vision politique et de hauteur de vue
00:35:35parce que ces Jeux Olympiques, on peut les questionner sur les questions
00:35:37d'organisation, sur les questions de sécurité, etc.
00:35:39mais il y a des leviers parlementaires
00:35:41qui existent, une commission d'enquête à l'Assemblée Nationale
00:35:43c'est quelque chose qui aurait son sens
00:35:45mais pour l'instant, effectivement
00:35:47et qui arrivera peut-être d'ailleurs
00:35:49c'est légitime, tous les pays le font, c'est normal
00:35:51et surtout
00:35:53le message politique qui est envoyé par le nouveau Front Populaire
00:35:55parce qu'il faut quand même le rappeler, à contre-courant
00:35:57de l'histoire sur un certain nombre de sujets
00:35:59sur l'organisation des Jeux Olympiques, ils disent justement
00:36:01qu'il n'y a pas de sport business, etc.
00:36:03mais le monde du sport ne va tant vers ce modèle
00:36:05c'est inéluctable
00:36:07puisque c'est comme ça qu'on va former des grands champions
00:36:09c'est parce que vous avez des entreprises qui s'impliquent
00:36:11parce que vous avez des financements privés
00:36:13qui participent aux formations
00:36:15moi j'ai été dans le centre de formation
00:36:17d'un club de foot en France
00:36:19et évidemment que les entreprises soutiennent
00:36:21l'activité des formations des clubs sportifs
00:36:23sans les entreprises, c'est impossible
00:36:25donc la vision de la gauche
00:36:27qui est de rendre tout public, etc.
00:36:29ne fonctionnera pas pour faire une nation sportive
00:36:31Il y a quelques heures, Sandrine Rousseau se félicitait
00:36:33sur un tweet du fait que
00:36:35Kylian Mbappé investisse
00:36:37avec Pierre-Antoine Capton
00:36:39dans un club de l'ouest
00:36:41le stade Malherbe de Caen
00:36:43de l'ouest du nord-ouest de la Normandie
00:36:45et elle s'en félicitait en disant
00:36:47le milliardaire amène de l'argent
00:36:49c'était de l'argent privé
00:36:51donc là il y a peut-être une contradiction
00:36:53mais ce que je ne comprends pas, vous seriez tous les deux députés
00:36:55vous l'avez été, Franck Taberreté
00:36:57Alexis Bachelet, vous participeriez à une commission
00:36:59comme celle-là, alors même qu'auparavant
00:37:01vous avez voté des lois qui ont permis
00:37:03d'investir
00:37:05d'ouvrir des marchés publics
00:37:07pour construire pour les JO ?
00:37:09Je pense qu'il y a un temps pour tout
00:37:11qu'il y ait une commission parlementaire
00:37:13qui est déclarée
00:37:15au bureau et que les parlementaires
00:37:17y participent par exemple
00:37:19après les JOP
00:37:21il n'y a aucun problème pour moi
00:37:23sauf que là, en plus ils jouent avec les mots
00:37:25donc pour moi, ils trompent
00:37:27et ils créent de la confusion
00:37:29c'est-à-dire que pour les gens qui ne sont pas
00:37:31des habitués du vocabulaire
00:37:33de l'Assemblée Nationale
00:37:35on pense que tout ça est organisé
00:37:37via l'Assemblée Nationale
00:37:39et c'est ce que dit la présidente de l'Assemblée Nationale
00:37:41non, ce n'est pas
00:37:43une commission parlementaire
00:37:45donc ils devraient changer
00:37:47les mots. Ensuite, le JOBashing
00:37:49oui, forcément
00:37:51c'est-à-dire qu'ils n'ont pas arrêté la députée Martin
00:37:53moi je vous invite à re-regarder
00:37:55les vidéos concernant
00:37:57le texte sur les JO
00:37:59n'a pas arrêté de basher les jeux
00:38:01elle continue, c'est inadmissible
00:38:03ils essayent de surfer
00:38:05Martin, Elisa Martin, je crois que c'est Elisa le prénom
00:38:07et ils continuent
00:38:09je vous enverrai une capsule
00:38:11ils essayent de surfer bien loin
00:38:13du surfeur brésilien Gabriel Medina
00:38:15sur les
00:38:17craintes
00:38:19sur les craintes
00:38:21sur les craintes et les peurs des gens
00:38:23mais en fait, j'ai envie de vous dire que la France
00:38:25est à l'heure des JO et qu'aujourd'hui
00:38:27on considère qu'on est
00:38:29en trêve olympique
00:38:31et qu'ils le souhaitent ou pas, en fait
00:38:33cette commission, dans les termes
00:38:35qui ont été énoncés, n'a pas lieu
00:38:37d'exister. Alexis Bachelet, une minute
00:38:39avant la pub. Oui, non
00:38:41c'était peut-être parce qu'il fallait créer
00:38:43un peu de débat, mais enfin
00:38:45pour moi tout ça c'est quand même
00:38:47comment dire, epsilonesque
00:38:49c'est minuscule, ça n'a aucun intérêt
00:38:51enfin pardon, là il y a de la surréaction
00:38:53ici et là, mais voulez-vous créer des
00:38:55épouvantailles, ohlala, le nouveau
00:38:57Front pour le poids, le nouveau point de position populaire
00:38:59c'est un réplique au bashing, on va tous mourir
00:39:01vous inquiétez pas, il va rien se passer
00:39:03ça n'existe pas, ça a fait un peu de bosse
00:39:05il y a des gens dans tous les
00:39:07partis politiques qui aiment bien faire un peu de démagogie
00:39:09c'est vrai qu'ils sont pas pour les JO
00:39:11ils étaient contre, de toute façon ils sont cohérents
00:39:13ils ont toujours été contre l'organisation des JO à Paris
00:39:15quand c'était, moi je me rappelle Daniel Simonet
00:39:17faisait des interventions
00:39:19ils sont cohérents, et ils ont le droit, enfin pardon
00:39:21on est en démocratie, on n'est pas aux gens des JO là
00:39:23vous, vous nous citez les grands mots totalitaires, ils ont le droit
00:39:25de ne pas être d'accord avec les JO
00:39:27c'est pas grave, on va pas mourir
00:39:29c'est pas la fin du monde, moi je suis pas d'accord
00:39:31avec eux, et ben voilà, c'est tout
00:39:33c'est la démocratie, mais non, c'est vous qui êtes excités
00:39:35reprenez vos propos, c'est excessif
00:39:37c'est véritable, c'est ridicule
00:39:39on va passer à la pub parce qu'on vous entend plus
00:39:41on vous entend plus
00:39:43ouais, si vous voulez
00:39:45mais je me fais pas plaisir
00:39:47mission populaire
00:39:49les députés, c'est tous
00:39:51c'est la démocratie, c'est pas grave
00:39:53il est 11h28, vous êtes sur Sud Radio
00:39:55c'est réalité, vous savez que sans
00:39:57les entreprises privées, ben nous y'a pas de radio
00:39:59donc les entreprises privées, c'est tout de suite
00:40:01Sud Radio
00:40:03parlons vrai
00:40:05Sud Radio
00:40:07Sud Radio
00:40:09les débats de l'été, 10h-13h
00:40:11Thierry Guerrier
00:40:13ça s'appelle Mettez-vous d'accord
00:40:15avec 4 débatteurs
00:40:17vous êtes sur Sud Radio, je peux vous dire que c'était chaud
00:40:19à l'instant, hors antenne, parce que
00:40:21Alexis Bachelet évidemment
00:40:23n'était pas très content de devoir défendre
00:40:25Clémence Guettet, la vice-présidente
00:40:27de l'Assemblée et les filles qui veut faire
00:40:29ce geobashing avec sa commission populaire
00:40:31alors on va continuer avec un autre sujet
00:40:33qui touche aussi le nouveau front populaire
00:40:35comme ça vous pourrez aller au bout Alexis, et vous pourrez
00:40:37Oh my God
00:40:39qu'est-ce que c'est que cette opération, qu'est-ce que vous pensez
00:40:41tous les 4 de cette opération séduction
00:40:43de Lucie Castet et des
00:40:45leaders du nouveau front populaire
00:40:47on a vu Olivier Faure par exemple du Parti Socialiste
00:40:49avec ce qu'on pourrait appeler en Angleterre
00:40:51un Shadow Cabinet, il y avait
00:40:53Marine Tondelier, ils sont allés visiter
00:40:55hier
00:40:57Duralex, l'usine Duralex qui vient d'être
00:40:59prise par les salariés, par les cadres
00:41:01avec plus de 15 millions d'euros
00:41:03ou 19 millions d'euros depuis
00:41:05quelques années fournies par le gouvernement
00:41:07pour les soutenir, et puis ensuite
00:41:09Lucie Castet a essayé
00:41:11une visio avec
00:41:13elle avait proposé aux 8 centrales
00:41:15syndicales françaises de
00:41:17venir discuter avec elle, un peu comme si elle était
00:41:19désignée Premier Ministre
00:41:21finalement il y en a 5 qui se sont présentées
00:41:23ça a été court et rapide, avec la
00:41:25CFDT par exemple, et puis il y en a 3 qui ne sont pas venues
00:41:27la CGC, Force Ouvrière, la CFTC
00:41:29qui ont dit, l'intersyndicale
00:41:31ce n'est pas la NUPES, ce n'est pas le nouveau front
00:41:33populaire, et puis il y en a un autre qui a dit, mais moi je ne suis pas
00:41:35là pour mettre la pression sur le
00:41:37Président de la République. Cette photo
00:41:39en bleu de travail
00:41:41des 5 ministrables
00:41:43et premières ministrables
00:41:45du nouveau front populaire, c'est encore une façon
00:41:47caricaturale de ma part de présenter
00:41:49les choses, vous en pensez quoi ?
00:41:51J'en pense qu'ils font
00:41:53de la politique comme d'autres
00:41:55pardon mais je veux dire
00:41:57c'est une façon subtile de mettre la pression sur le Président, c'est ça ?
00:41:59Non mais je ne comprends pas très bien
00:42:01qu'est-ce qu'il y aurait
00:42:03d'anormal
00:42:05ou de pas bien
00:42:07de rentrer dans une
00:42:09je rappelle quand même qu'il y a eu
00:42:11des élections européennes, une dissolution
00:42:13que la majorité présidentielle a quand même
00:42:15été assez largement défaite lors des derniers scrutins
00:42:17et donc la question qui est ouverte devant nous
00:42:19c'est, est-ce qu'on garde la même équipe
00:42:21gouvernementale ou est-ce qu'il va y avoir des changements gouvernementaux ?
00:42:23Il y a quand même des Français qui ont voté
00:42:25Français ont dit, il faut changer
00:42:27Malgré tous les défauts
00:42:29du nouveau front populaire,
00:42:31souffrez quand même que les Français
00:42:33ont voté pour quelques millions d'entre eux
00:42:35pour cette coalition politique
00:42:37Pour un changement
00:42:39Je suppose que chacun reconnaît
00:42:41que ça existe, qu'il y a eu d'un vote
00:42:43et qu'aujourd'hui
00:42:45le nouveau front populaire après quelques circonvolutions
00:42:47a réussi à désigner Lucie Castex
00:42:49moi personnellement je ne la connaissais pas avant
00:42:51qu'elle soit désignée comme premier ministre putative
00:42:53mais dont acte, c'est un fait politique
00:42:55ça ne plaît pas
00:42:57à ceux qui ne veulent pas que le nouveau front populaire
00:42:59soit appelé à gouverner, dont acte, c'est normal
00:43:01moi si c'est quelqu'un des Républicains
00:43:03ça ne me fera pas plaisir non plus, d'ailleurs je pense qu'on ira plutôt vers ça
00:43:05si vous voulez mon avis
00:43:07donc tout ça, c'est une tentative effectivement de dire
00:43:09ou au Président Macron
00:43:11qui doit désigner un nouveau Premier Ministre après Légio
00:43:13on est là, il y a eu
00:43:15les millions de Français, on a presque 200 députés
00:43:17on pense qu'on serait mieux
00:43:19appelés que d'autres, plus légitimes que d'autres
00:43:21pour gouverner le pays
00:43:23si le Rassemblement National
00:43:25avait fait un meilleur score
00:43:27aux législatives, je pense qu'ils auraient fait un peu la même chose
00:43:29on les aurait un peu plus vus sur les plateaux
00:43:31animés, etc. Quand c'est le Président de la République
00:43:33Gabriel Attal, tout le monde
00:43:35fait sa petite com'
00:43:37ça ne choque personne, donc c'est de la communication
00:43:39oui politique, parce que
00:43:41il y a un rapport de force qui essaie d'être créé dans le pays
00:43:43on ne sait pas ce que va faire le Président de la République
00:43:45bon, on verra
00:43:47c'est une façon habile
00:43:49c'est pas illégitime
00:43:51on peut critiquer, on peut critiquer la mise en scène
00:43:53on peut trouver ça, vous voyez pourquoi dans une usine
00:43:55vous allez le faire
00:43:57tout le monde va se lâcher
00:43:59mais en même temps, moi je présume
00:44:01qu'on a déjà vu
00:44:03d'autres mouvements politiques
00:44:05visiter des usines, etc.
00:44:07c'est pas un truc qui n'est jamais arrivé dans l'histoire de France
00:44:09et je ne vois pas pourquoi ça choquerait plus qu'autre chose
00:44:11qui veut défendre ?
00:44:13non, non, mais juste pour répondre
00:44:15déjà je trouve que cette mise en scène
00:44:17est totalement grotesque
00:44:19d'aller visiter des usines en bleu de travail
00:44:21enfin je veux dire au secours
00:44:23peut-être l'usine qui leur a proposé
00:44:25faudrait creuser mais franchement je ne crois pas
00:44:27je trouve que c'est ridicule
00:44:29toute cette séquence
00:44:31Lucie à la plage, Lucie à l'usine
00:44:33enfin c'est ridicule
00:44:35c'est peut-être une façon habile de faire pression
00:44:37alors que justement il n'y a rien d'autre dans l'actu
00:44:39je rappelle que la logique des institutions
00:44:41quand même, ce serait que
00:44:43le Président de la République appelle Marine Le Pen
00:44:45à Matignon
00:44:47en nombre de voix
00:44:49je suis désolée de le rappeler et je le regrette
00:44:51elle est majoritaire
00:44:53cette coalition a fait la preuve
00:44:55qu'elle n'était pas majoritaire parce que sinon
00:44:57M. Chassaigne serait Président de l'Assemblée Nationale
00:44:59ça a échoué
00:45:01Chassaigne, oui pardon
00:45:03le communiste, pas de majorité au Parlement on le sait
00:45:05et puis moi je
00:45:07les soupçonne quand même fortement
00:45:09malgré toute cette mise en scène et cette insistance
00:45:11de ne finalement pas vouloir
00:45:13accéder au pouvoir
00:45:15parce qu'avec cette espèce d'intransigeance de M. Mélenchon
00:45:17le programme, tout le programme
00:45:19ils savent très bien que c'est
00:45:21complètement
00:45:23dissuasif et donc
00:45:25je pense qu'en réalité M. Mélenchon
00:45:27prépare son face-à-face avec
00:45:29Marine Le Pen aux prochaines présidentielles
00:45:31moi j'ai une lecture qui est un peu différente
00:45:33je pense qu'Emmanuel Macron a fait une erreur
00:45:35politique en ne nommant pas justement
00:45:37ou en ne demandant pas au Nouveau Front Populaire au soir du second tour
00:45:39de constituer une majorité parce que
00:45:41l'argumentaire que donnait le Président de la République
00:45:43mais ils ne sont pas majoritaires ?
00:45:45mais personne ne l'est, le pays il a besoin d'être gouverné quand même
00:45:47la France est un droit
00:45:49il a fait une erreur politique parce que
00:45:51son argumentaire était de dire le Nouveau Front Populaire
00:45:53est en incapacité de pouvoir gouverner
00:45:55ce que moi je pense, puisqu'effectivement
00:45:57ils n'ont pas de majorité à l'Assemblée Nationale, sauf qu'il faut le démontrer
00:45:59aux yeux des Français
00:46:01il aurait fallu en faire la pédagogie
00:46:03on les nomme, soit
00:46:05ils ne se seraient pas mis d'accord
00:46:07ce qui aurait été probablement le cas à l'époque
00:46:09et donc effectivement ça démontre qu'ils sont
00:46:11en incapacité de pouvoir proposer
00:46:13un nom de Premier Ministre, soit
00:46:15on les nomme et effectivement
00:46:17après il y aura une motion de censure à l'Assemblée Nationale
00:46:19et le Nouveau Front Populaire tombera, mais pour ça il faut en faire la démonstration
00:46:21donc je pense qu'il aurait dû faire, et comme ça il n'aurait pas été
00:46:23accusé de déni démocratique, et ça aurait été
00:46:25la situation finalement que l'Espagne a connue
00:46:27l'année précédente où l'Union
00:46:29des Droites était arrivée à la tête
00:46:31du Parlement
00:46:33ils étaient en majorité relative
00:46:35et l'Union des Droites
00:46:37n'a pas réussi à proposer
00:46:39un Premier Ministre, et c'est Pedro Sanchez
00:46:41leader socialiste, qui est encore aux manettes
00:46:43et il n'y a pas de déni démocratique
00:46:45en Espagne, contrairement à la France
00:46:47en revanche, pour revenir sur le sujet
00:46:49initial, sur ce que fait
00:46:51Lucie Castex, je pense que c'est d'une certaine
00:46:53façon assez grotesque, puisqu'il faut quand même rappeler
00:46:55que pour le choix
00:46:57de l'usine, parce que la gauche quand même
00:46:59le Nouveau Front Populaire
00:47:01et les écologistes
00:47:03se sont trompés
00:47:05les écologistes
00:47:07et la gauche s'est quand même trompée
00:47:09sur un certain nombre de sujets liés à ces sujets-là
00:47:11notamment sur la politique industrielle
00:47:13qui ont contribué depuis 1981
00:47:15à désindustrialiser le pays par
00:47:17des mesures économiques, normatives
00:47:19et fiscales qui sont contre
00:47:21les entreprises. Je rappelle quand même que
00:47:23entre 1981 et aujourd'hui
00:47:25on a perdu 2 millions d'emplois industriels
00:47:27dans le pays, donc c'est assez grotesque
00:47:29Arrivons justement chez Durax
00:47:31qui essayent de s'en sortir
00:47:33Oui mais c'est eux qui sont les problèmes
00:47:35on ne va pas lutter contre un problème
00:47:37avec les personnes qui ont causé ce problème-là
00:47:39Durax, je rappelle que c'est le vert
00:47:41le fameux vert, tout le monde les connait
00:47:43et Durax c'est plutôt le caoutchouc
00:47:45C'est pas mauvais non plus dans le caoutchouc
00:47:47Non mais Durax, ils n'ont pas de problème
00:47:49ça fonctionne, ça se vend bien
00:47:51je parle de
00:47:53de l'action qui fonctionne
00:47:55Fanta ?
00:47:57Vous voulez que je réponde à quoi ? Il y a tellement de sujets là-dessus
00:47:59Le bloc de travail
00:48:01la pression au Président
00:48:03Je reviens à Alexandra alors qu'il voulait précisément répondre sur les entreprises
00:48:05parce qu'on ne soutient pas assez les entreprises
00:48:07au fond c'est ce que dit Mathieu
00:48:09les entreprises ne s'élèvent pas assez alors qu'elles ont
00:48:11contribué largement au succès des JO
00:48:13Pardon Fanta
00:48:15Alors juste sur
00:48:17moi ce qui m'a choqué
00:48:19en tant que fille d'ouvrier
00:48:21c'est de voir des gens
00:48:23qui mettent des bleus une fois de temps en temps
00:48:25les politiques ont l'habitude de mettre un casque
00:48:27ou des chaussures de sécurité
00:48:29ou un gilet etc
00:48:31sur certaines
00:48:33sur certaines usines
00:48:35quand il y a un problème, enfin un point
00:48:37il y a hygiène ou à la sécurité
00:48:39mettre cette petite veste
00:48:41qui est apparue à Paris il y a quelques
00:48:43années d'ailleurs et qui est portée par
00:48:45excusez-moi de le dire comme ça un certain
00:48:47nombre de bobos
00:48:49donc pardon
00:48:51et donc
00:48:53moi ce qui
00:48:55me fatigue c'est qu'en tant que fille
00:48:57d'ouvrier moi j'ai vu mon père porter cette
00:48:59veste et pour ma mère à table la question
00:49:01c'était travailler bien à l'école sinon
00:49:03je parle des usines des années 80
00:49:05vous aurez cette même veste
00:49:07et ce qu'il faut c'est que vous ayez une chemise avec
00:49:09un col blanc moi je viens de ce type
00:49:11de famille là
00:49:13à la fin de la semaine moi mon père
00:49:15il avait une mission c'est amener ses bleus de travail
00:49:17sales, il était tourneur fraiseur
00:49:19au lavomatique parce qu'on ne lavait pas
00:49:21le linge de l'usine
00:49:23avec le linge familial
00:49:25et quand on est ouvrier
00:49:27et encore aujourd'hui
00:49:29on compte ses heures
00:49:31supplémentaires, moi j'ai vu mon père faire ça
00:49:33tous les soirs il notait le nombre d'heures
00:49:35supplémentaires parfois c'était des minutes supplémentaires
00:49:3737 minutes etc
00:49:39et il calculait à la fin. Donc voir
00:49:41cette jeune femme
00:49:43qui a plombé les finances
00:49:45parisiennes, qui commence
00:49:47son tour de France
00:49:49donc à Lille
00:49:51à l'usine
00:49:53dans une usine
00:49:55en plus dans laquelle
00:49:57l'Etat a investi 19
00:49:59millions d'euros pour sauver
00:50:01les salariés, je trouve
00:50:03que c'est une massacre.
00:50:05C'est un hommage à l'action du Président de la République
00:50:07sauf qu'ils l'ont pas dit comme ça
00:50:09alors Fanta elle a pas
00:50:11non mais Alexis, bonne foi intellectuelle
00:50:13ce serait qu'ils le disent dans ce cas là mais ils l'ont pas
00:50:15ils l'ont prévenu comme tel. Il y en a d'autres qui vont
00:50:17le dire alors vous allez le dire
00:50:19Série Guerrier va le dire
00:50:21il suffit de la même manière que Lucy Catté
00:50:23est arrivée il y a pas très longtemps
00:50:25à la mairie, non mais je crie pas mais dès qu'on débat
00:50:27dès qu'on dit les choses
00:50:29non mais ça c'est vraiment typique de la bien-pensance
00:50:31dès qu'on dit les choses
00:50:33avec un tout petit peu de conviction
00:50:35c'est horrible vous avez des convictions
00:50:37c'est les auditeurs qui s'y portent pas quand on crie fort
00:50:39non mais les auditeurs je les connais aussi bien que vous
00:50:41Thierry ils aiment bien le débat sinon ils écouteraient pas
00:50:43l'émission si tout le monde parle comme ça
00:50:45avec sa petite voix pour dire
00:50:47j'ai mes éléments de langage pour vous dire que Lucy Catté c'est bien
00:50:49ou c'est pas bien, non on parle avec son coeur
00:50:51on parle sur ce qu'on a à dire
00:50:53je suis complètement d'accord avec l'analyse
00:50:55il y a des ingénieurs du son
00:50:57il y a des ingénieurs du son ils vont faire le job vous inquiétez pas
00:50:59ça va bien se passer
00:51:01son analyse elle est nickel
00:51:03il l'a dit mieux que moi
00:51:07moi je suis parti sur un autre truc de com
00:51:09lui il a dit voilà le cadrage politique c'est ça
00:51:11d'ailleurs je note que personne ne réagit
00:51:13alors que c'est le truc le plus important
00:51:15ce qu'il a dit depuis le début
00:51:17rappelez-nous Mathieu
00:51:19moi aussi j'ai dit pas
00:51:21c'est pas le sujet
00:51:23c'est pas le sujet
00:51:25on peut tous raconter notre histoire
00:51:27d'où on vient
00:51:29moi aussi j'ai des origines populaires
00:51:31mais c'est pas le sujet, le sujet c'est ça
00:51:33c'est politiquement qu'est-ce qui va se passer
00:51:35dans quelques semaines
00:51:37qui va être nommé Premier Ministre
00:51:39et je suis complètement d'accord
00:51:41si le Président de la République avait un minimum de respect
00:51:43des institutions et de respect du vote
00:51:45et de la composition de l'Assemblée Nationale
00:51:47il y a une coalition
00:51:49de la même manière
00:51:51qu'il a nommé Gabriel Attal
00:51:53il n'y avait pas la majorité absolue
00:51:55il y avait une coalition qui s'appelait Ensemble Renaissance En Marche
00:51:57il y avait 250 députés
00:51:59là d'ailleurs maintenant il y en a 120 de moins
00:52:01parce que c'est quand même un échec
00:52:03il faut quand même le dire
00:52:05la majorité présidentielle a été mise en échec
00:52:07aujourd'hui ce qui aurait été logique c'est de lever l'hypothèque
00:52:09de dire voilà ok le nouveau Front Populaire
00:52:11finalement vous êtes la coalition qui est devant
00:52:13parce qu'en coalition c'est eux qui ont le premier nombre de députés
00:52:15je suis désolé c'est arithmétique
00:52:17je nomme un Premier Ministre, êtes-vous d'accord
00:52:19sur une personnalité, je nomme et on verra ce que vous faites au pied du mur
00:52:21on voit le masque au pied du mur
00:52:23là on est dans un déni de démocratie
00:52:25ça ne se passe pas comme ça dans les autres démocraties parlementaires
00:52:27et les français oui peuvent se demander
00:52:29légitimement qui va être nommé Premier Ministre
00:52:31et pour mener quelle politique
00:52:33c'est quand même un tout petit peu important pour les gens
00:52:35mais qu'on se pose la question c'est complètement normal
00:52:37et le Président est le seul
00:52:39à pouvoir nommer et pour l'instant
00:52:41pour l'instant
00:52:43il n'a rien dit
00:52:45il n'a rien dit
00:52:47peut-être qu'au moment
00:52:49il y a cette rêve olympique
00:52:51et peut-être que quelqu'un de la gauche
00:52:53issu de la gauche
00:52:55sera
00:52:57donc mentionné
00:52:59aujourd'hui il n'y a pas de débat là-dessus
00:53:01la seule chose que je retiens c'est que
00:53:03ces gens-là
00:53:05sont en train de faire campagne
00:53:07vous l'avez dit, je retiens votre phrase
00:53:09c'est normal de le faire, moi c'est normal
00:53:11en tant que conseil parlementaire
00:53:13que je me pose des questions
00:53:15mais je vous ai dit que c'était normal
00:53:17que je me pose des questions
00:53:19et je relève le point, je ne suis pas d'accord avec vous
00:53:21effectivement mes souvenirs sont importants
00:53:23parce que cette veste bleue en France
00:53:25elle veut dire quelque chose dans tout un tas de territoires
00:53:27et la gauche dans son intégralité
00:53:29et ça a été rappelé depuis
00:53:3181, donc moi je me souviens
00:53:33de cette élection, j'avais 6 ans, c'est la première fois que je suis montée
00:53:35à Paris tellement mon père était content
00:53:37mais il imaginait sans doute pas
00:53:39combien
00:53:41il allait perdre dans cette aventure
00:53:43parce que les emplois dans l'industrie
00:53:45on les a perdus à partir de là
00:53:47et la Macronie n'a fait qu'à remettre
00:53:49des usines dans certains territoires
00:53:51la Macronie c'est caricaturalement les cols blancs
00:53:53il n'y a pas de cols bleus en Macronie
00:53:55ça n'existe pas, excusez-moi
00:53:57moi je viens d'une famille politique
00:53:59les usines à batterie dans le nord de la France
00:54:01criez pas s'il vous plaît, criez pas parce que
00:54:03les entreprises, allons-y à nouveau, l'heure pue
00:54:05c'est parti
00:54:07Sud Radio, parlons vrai
00:54:09Sud Radio, parlons vrai
00:54:156h13, Thierry Guerrier
00:54:17On réussit encore
00:54:19à émouvoir, à discuter
00:54:21à s'enflammer pour les Jeux Olympiques
00:54:23ou plutôt pour les coulisses parfois critiques
00:54:25des Jeux Olympiques, on va changer de sujet avec ce
00:54:27Mettez-vous d'accord avec nos 4
00:54:29débatteurs maintenant, Alexis Bachelet
00:54:31Fanta Béreté, Mathieu Hoque
00:54:33et Alexandra Spiner, je vais vous proser
00:54:35d'aller au Maghreb d'abord
00:54:37et puis peut-être au Proche-Orient
00:54:39si on en a le temps, mais au Maghreb, pourquoi ?
00:54:41Parce que le Président de la République
00:54:43vous savez, Emmanuel Macron a décidé
00:54:45que la souveraineté
00:54:47du royaume shérifien
00:54:49la souveraineté du Maroc sur
00:54:51le Sahara occidental était
00:54:53à reconnaître par la France, il y avait un débat
00:54:55depuis quelques années et même on peut le dire
00:54:57un contentieux entre le Maroc
00:54:59et la France, entre Rabat
00:55:01et Paris, le Roi
00:55:03ne parlait même plus au téléphone au Président de la République
00:55:05parce qu'il était vexé
00:55:07du fait que la France conteste cette
00:55:09reconnaissance, ne reconnaisse pas
00:55:11la souveraineté du Maroc sur
00:55:13le Sahara occidental alors que
00:55:15l'Algérie elle soutient le Polisario
00:55:17les rebelles de ça, et là c'est fait
00:55:19la France reconnaît que
00:55:21le Maroc est souverain
00:55:23sur cette région
00:55:25vous allez entendre l'ambassadrice
00:55:27du Maroc en France
00:55:29Samira Sitaïl qui était tout à l'heure
00:55:31l'invité de Benjamin Gleize
00:55:33et qui confirme que du coup, par exemple
00:55:35la grande réconciliation franco-marocaine
00:55:37c'est un voyage sans doute à l'automne
00:55:39Emmanuel Macron au Maroc
00:55:41Sa Majesté le Roi du Maroc a envoyé une lettre
00:55:43au Président Macron suite à
00:55:45cette annonce, et puis
00:55:47évidemment il rappelle qu'il se sont
00:55:49parlé à plusieurs reprises de
00:55:51cette visite d'état du Président
00:55:53Macron, et
00:55:55Sa Majesté le Roi dit être heureux
00:55:57de le recevoir et que les dates seront
00:55:59fixées par voie diplomatique
00:56:01nous avions parlé dans un premier temps d'automne
00:56:03c'est à dire fin septembre, début
00:56:05octobre, donc les choses se feront
00:56:07extrêmement rapidement et je ne manquerai pas de vous appeler
00:56:09et de vous en informer Benjamin
00:56:11Oui, M. Dragneau
00:56:13Samira Sitaïl, l'ambassadrice du Maroc
00:56:15en France, qu'est-ce que vous pensez
00:56:17de cette décision d'Emmanuel Macron ? La classe politique
00:56:19française a réagi, à droite globalement
00:56:21les macronistes plutôt favorables
00:56:23et à gauche, à part
00:56:25quelques socialistes, là vraiment
00:56:27il y a une hostilité, qui veut
00:56:29réagir ? Mathieu Hocq. Je peux commencer ?
00:56:31La difficulté qu'on a avec Emmanuel Macron
00:56:33c'est en fait, avec quelles lignes politiques
00:56:35on est d'accord, parce qu'en fait
00:56:37Emmanuel Macron, les relations entre la France
00:56:39Elle est claire la ligne politique
00:56:41Les relations entre la France et le Maghreb démontrent que l'on
00:56:43en même temps ne peut pas fonctionner, c'est à dire qu'en fait Emmanuel Macron
00:56:45pendant des années, depuis 2017, il s'est fâché
00:56:47avec le Maroc, parce que justement
00:56:49Tout en se fâchant avec l'Algérie
00:56:51Tout en même temps de la fâchure
00:56:53Il disait, il faut une réconciliation entre la France et l'Algérie
00:56:55et c'est pour ça qu'il nous a, pardonnez-moi de l'expression
00:56:57mais humilié sur la scène internationale
00:56:59car justement
00:57:01pour moi, il a cédé au chantage
00:57:03du régime algérien qui est de pratiquer
00:57:05ce qu'on appelle la rente mémorielle sur la guerre d'Algérie
00:57:07c'est à dire que le régime algérien
00:57:09fait du chantage à l'égard de la France
00:57:11sur le passé
00:57:13en capitalisant
00:57:15sur cette rente là, et Emmanuel Macron
00:57:17était rentré dans ce jeu là avec l'Algérie, donc il s'était
00:57:19brouillé avec le Maroc
00:57:21à tel point que lorsqu'il y a eu l'année dernière
00:57:23le séisme au Maroc, le Maroc n'a pas
00:57:25fait appel aux Français
00:57:27aux pompiers français
00:57:29aux experts français, alors qu'il le faisait
00:57:31traditionnellement puisque nos relations étaient bonnes
00:57:33donc il avait réussi à nous couper de relations historiques
00:57:35avec le Maroc, alors que nos relations doivent être
00:57:37très bonnes avec ce pays là.
00:57:39Et ensuite, pour justement
00:57:41là maintenant, il opère un
00:57:43revirement, parce qu'avec l'Algérie
00:57:45ça ne se passe pas bien, puisque de toute façon avec le régime algérien
00:57:47on n'ira jamais assez loin dans l'excuse
00:57:49on n'ira jamais assez loin dans le fait
00:57:51de céder à leur chantage mémoriel
00:57:53et donc il essaye de se rapprocher du Maroc
00:57:55moi je suis favorable au rapprochement entre la France
00:57:57et le Maroc, mais il aurait fallu
00:57:59justement ne pas se fâcher avec le Maroc
00:58:01auparavant. Donc j'ai bien compris, vous êtes d'accord
00:58:03avec le président de la République, mais vous êtes critique
00:58:05et ironique sur sa façon
00:58:07de gérer. Alexandra Spiner
00:58:09droite républicaine
00:58:11vous êtes d'accord avec cette décision ?
00:58:13Traditionnellement, les républicains, les gaullistes
00:58:15soutenaient Hassane II
00:58:17puis Mohamed VI
00:58:19La souveraineté historique
00:58:21du Maroc sur
00:58:23cette partie
00:58:25discutée
00:58:27du territoire
00:58:29On constate quand même
00:58:31qu'on revient un petit peu au plan Becker
00:58:33je ne sais pas si vous vous souvenez, mais ça fait 10 ans
00:58:35globalement qu'on
00:58:37va vers cette solution, qui est évidemment
00:58:39la meilleure solution. Le Maroc
00:58:41est notre partenaire
00:58:43historique, on a des relations
00:58:45privilégiées avec ce... C'est les rebelles, Sarraoui,
00:58:47le Polisario qui sont soutenus par l'Algérie militairement
00:58:49parce que l'Algérie veut un canal vers
00:58:51l'Atlantique
00:58:53Au départ, le président de la République
00:58:55a souhaité faire
00:58:57des amabilités
00:58:59au gouvernement algérien. Mais on voit bien
00:59:01que ce régime est sur la détestation
00:59:03de la France.
00:59:05Le régime algérien déteste la France ?
00:59:07Et sur la détestation
00:59:09de la France, moi
00:59:11je suis pour une France qui ne s'excuse pas
00:59:13et
00:59:15je détestais toute cette
00:59:17séquence très humiliante, comme vous l'avez
00:59:19dit, pour notre pays.
00:59:21Je me réjouis de ce revirement
00:59:23et j'espère
00:59:25qu'on va vers des relations plus
00:59:27apaisées, en tout cas, avec ce formidable
00:59:29pays qu'est le Maroc.
00:59:31Alexis Bachelet, Europe Écologie
00:59:33Les Verts, c'est Marine Tondelier ou Sandrine Rousseau
00:59:35qui parlent d'erreur historique de la part du président
00:59:37Fabien Roussel du Parti
00:59:39Communiste, lui, parle d'une crise
00:59:41diplomatique souhaitée par le président avec l'Algérie
00:59:43ou en tout cas entamée par le président
00:59:45avec l'Algérie. Et puis, erreur historique
00:59:47à nouveau, et là c'est Mathilde Panot de
00:59:49la France Insoumise. Toute la gauche est à l'unisson
00:59:51sur l'idée que Macron s'est trompé ?
00:59:53En fait, c'est surtout un sujet
00:59:55de droit international
00:59:57parce que c'est un conflit qui est très
00:59:59ancien et
01:00:01depuis 30 ou 40 ans
01:00:03en fait, ce qui est en suspens, c'est l'organisation
01:00:05d'un référendum d'autodétermination
01:00:07du peuple saraoui qui a été reconnu
01:00:09parce que tout le monde
01:00:11fait comme si c'était normal
01:00:13qu'on aille vers une espèce d'annexion
01:00:15du Saraoui au Maroc.
01:00:17On a deux États qui se disputent un territoire.
01:00:19Or, si ça fait...
01:00:21C'est pas la même chose.
01:00:23Oui, bien sûr, mais le référendum
01:00:25il est demandé depuis 40 ans.
01:00:27L'ambassadrice nous disait ce matin
01:00:29que c'était de la propagande parce qu'en vérité
01:00:31c'est deux puissances étatiques qui veulent
01:00:33ce territoire parce que c'est un débouché sur l'Atlantique.
01:00:35Absolument, c'est pour ça qu'il n'y a pas eu de référendum
01:00:37Oui, mais on voit bien que les peuples là-dedans sont pas très
01:00:39pris au sérieux.
01:00:41Et fait l'objet d'un
01:00:43conflit
01:00:45diplomatique intense entre
01:00:47l'Algérie et le Maroc.
01:00:49Et il y a des deux côtés du lobbying
01:00:51qui, pour défendre
01:00:53un Sahara occidental
01:00:55qui serait autonome du Maroc
01:00:57et aller vers une espèce d'indépendance
01:00:59et de l'autre côté le Maroc qui dit
01:01:01non, non, nous avons des droits
01:01:03prescriptibles, la marche verte, etc.
01:01:05Et donc ça doit être finalement
01:01:07inclus dans le
01:01:09royaume shérifien.
01:01:11Mais du coup, il a bien fait Emmanuel Macron
01:01:13ou pas, à votre avis ?
01:01:15A mon niveau, je suis surpris
01:01:17vraiment, je suis surpris que cette
01:01:19annonce intervienne là, maintenant.
01:01:21J'aimerais comprendre. Je ne comprends pas forcément.
01:01:23Est-ce qu'on considère
01:01:25qu'effectivement le plan marocain
01:01:27est le bon plan ?
01:01:29Pourquoi il fait ça maintenant ?
01:01:31C'est ça la question que vous posez. Pourquoi ?
01:01:33Je pense qu'il y a toujours dans la diplomatie
01:01:35depuis qu'Emmanuel Macron est président
01:01:37de la République
01:01:39on a une diplomatie en fait
01:01:41en yo-yo.
01:01:43C'est-à-dire qu'on fait en yo-yo ou en même temps.
01:01:45C'est un coup à droite, un coup à gauche. Mais tout le monde le dit.
01:01:47C'est ce qui a été très bien dit tout à l'heure.
01:01:49En fait, il y a des trucs qui ne marchent pas.
01:01:51Le en même temps en diplomatie, ça ne marche pas.
01:01:53À un moment donné, quand il y a un conflit régional
01:01:55qui est enquisté depuis 40 ans
01:01:57et il y a deux puissances régionales
01:01:59qui s'opposent, si on prend le parti de l'un
01:02:01plutôt que l'autre, on va certes
01:02:03renforcer nos liens avec le Maroc. Le Maroc fait
01:02:05un lobbying intense pour que ça aille dans cette
01:02:07direction-là et il a réussi d'ailleurs, mieux que
01:02:09l'Algérie. Mais il ne faut pas s'étonner non plus
01:02:11à ce moment-là que l'Algérie se rédige.
01:02:13Il ne faut pas espérer avoir des partenariats
01:02:15privilégiés avec l'Algérie.
01:02:17On n'espère pas avoir des partenariats avec le régime
01:02:19algérien.
01:02:21Moi, je ne suis pas un expert
01:02:23de la question. Vous le savez, j'ai toujours un avis
01:02:25sur tout. Mais bon, là, je préfère
01:02:27passer mon tour. Ce que j'ai
01:02:29envie de dire, c'est que par rapport à ce qu'Alexandra
01:02:31a...
01:02:33Alexandra a parlé de la mémoire
01:02:35et c'est des séquences aussi
01:02:37de réconciliation que le Président a souhaité
01:02:39en tout début de mandat, parce qu'il y avait
01:02:41quand même un certain nombre de séquelles
01:02:43avec l'Algérie et à travers
01:02:45le parcours de ces hommes
01:02:47et de ces femmes. Il a tenté.
01:02:49Donc, il a tenté
01:02:51de faire les choses. Ça n'a pas...
01:02:53Ça n'a pas écrit.
01:02:55Il a fait plus de dégâts qu'il n'en avait pas
01:02:57écrits. Mais il a tenté. Personne
01:02:59ne pourra nous dire à l'avenir
01:03:01que nous n'avons pas tenté de le faire.
01:03:03Je trouve que par rapport à notre histoire
01:03:05et par rapport à ces
01:03:07personnes qui aussi
01:03:09portaient ce fardeau
01:03:11depuis des années, on ne pourra pas dire qu'il n'a rien fait.
01:03:13Donc maintenant, on passe à une autre
01:03:15séquence. Et comme je vous le dis,
01:03:17moi je ne suis pas experte de la question
01:03:19donc je les laisse débattre sur ce dommage.
01:03:21En tout cas, je vous promets, un, que vous serez
01:03:23tous réinvités. Alexis,
01:03:25n'écoute pas. Je disais que...
01:03:27parce qu'on est à la conclusion de ce
01:03:2910h30, de ce mettez-vous d'accord
01:03:31avec vous quatre. Je vous disais
01:03:33que vous allez être réinvités. Evidemment,
01:03:35par Valérie Expert, qui rentre en septembre.
01:03:37Et puis,
01:03:39j'espère que vous accepterez l'invitation
01:03:41et que vous reviendrez. Et puis, c'est rare d'être
01:03:43moins caricatural, Alexis, que je ne l'ai été.
01:03:45Bon, ça, c'est parce que je suis
01:03:47vexé. Et puis, ça se travaille.
01:03:49En effet, Alexis Bachelet,
01:03:51Fanta Béreté, Mathieu Hoque, Alexandra Spiner,
01:03:53avec tous les éditeurs de Sud Radio,
01:03:55on vous applaudit. On vous remercie d'avoir été nos
01:03:57invités en ce 1er août. Vous n'êtes pas
01:03:59encore partis en vacances. Vous partez bientôt ?
01:04:01Petit tour de table. Mi-août.
01:04:03Et vous partez où ? En Crète.
01:04:05Grèce. Alexis ? Je suis déjà parti
01:04:07au Sénégal. Donc, Sénégal, Colombe.
01:04:09Savoie. Et vous partez en Savoie.
01:04:11En France, Alexandra ?
01:04:13Des vacances grecques.
01:04:15Tout bientôt.
01:04:17Bell'été à tous.
01:04:19On se retrouve tout de suite pour la suite
01:04:21des débats de l'été avec, évidemment,
01:04:23Joseph Ruiz et les Jeux Olympiques
01:04:25dans tous leurs états. Vous êtes sur Sud Radio.
01:04:27Sud Radio.
01:04:29Parlons vrai.
01:04:31Parlons vrai.

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