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Chaque matin de l'été, à 8h15, Florian Tardif reçoit une personnalité au centre de l'actualité. Ce lundi, Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques de France.
Retrouvez "La Grande interview Europe 1 - CNews" sur : http://www.europe1.fr/emissions/linterview-politique-de-8h20
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NewsTranscription
00:00Bonjour Amélie Houdet-Casterat, vous êtes ministre démissionnaire des sports et des Jeux olympiques et paralympiques.
00:04Nous venons de l'apprendre grâce à votre collègue du ministère des Transports.
00:08Les trains circulent de nouveau normalement sur l'ensemble du territoire.
00:12Est-ce que vous avez de nouveaux éléments concernant l'avancée de l'enquête sur ces sabotages survenus dans la nuit de jeudi à vendredi dernier ?
00:19Non, elle se poursuit et on aura, je pense, assez rapidement l'analyse complète des choses.
00:27Moi, vraiment, je veux absolument saluer le travail qui a été fait durant ces dernières 48 heures,
00:32un travail absolument exemplaire, mené par la SNCF, les cheminots, toutes les équipes qui étaient sur le pont,
00:38sous la houlette de Jean-Pierre Farandou, une réaction absolument exemplaire.
00:42Je pense qu'on doit être fiers d'eux et les remercier.
00:45Ça va permettre aux vacanciers aussi de pouvoir profiter de leur famille, de leur lieu de vacances.
00:50Est-ce que vous y avez vu un lien direct ou indirect avec l'organisation des Jeux olympiques ?
00:55Oui, c'était à la veille, je le rappelle, de la cérémonie d'ouverture.
00:57Forcément, la concordance des dates, elle interpelle, mais après, c'est vraiment à l'enquête d'établir s'il y a une intention, une intentionnalité ou pas.
01:05Ce week-end, des policiers ont interpellé des membres de l'association Extinction Rébellion qui souhaitent justement s'en prendre aux Jeux olympiques.
01:15Est-ce que vous condamnez ce type d'action, intitulée parfois par ces derniers « Jeux interdits » ?
01:21Oui, je les condamne, bien sûr, parce que j'ai eu l'occasion de le dire régulièrement.
01:28Jouer contre les Jeux, c'est jouer contre la France, c'est jouer contre le bonheur du monde entier et jouer contre les athlètes.
01:38Donc évidemment, ce type de pensée, de volonté, sont très regrettables.
01:47Maintenant, moi, ce que je veux surtout retenir, c'est vraiment l'engouement et la ferveur de tout un pays.
01:54Les Français sont en train de tomber amoureux de ces Jeux olympiques.
01:57Il y a une atmosphère dans chacun des sites des compétitions qui est totalement inédite.
02:02Même Thomas Barre nous disait hier, mais même lui qui a l'expérience de ça, c'est extraordinaire.
02:08Donc c'est ça qui aujourd'hui, je pense, est en train de se disséminer dans la France entière.
02:14Je n'oublie pas qu'en plus, dans tous les territoires, il y a de très nombreuses fan zones, plus de 200 clubs 2024 qu'on a établis.
02:21Il y a beaucoup d'enfants qui aujourd'hui sont dans des colonies de vacances où, justement, on met à l'honneur le sport, les valeurs de l'olympisme.
02:28Ils vivent ça en grand et ça fait vraiment plaisir de sentir cette dynamique.
02:33Est-ce que sur cette question, justement, des Français qui soutiennent l'organisation des Jeux olympiques, vous êtes rassurés ?
02:39Quand vous lisez ce sondage, plus de 85 % des Français ont jugé que la cérémonie d'ouverture des JO de Paris était réussie.
02:46Elle a été beaucoup critiquée.
02:48Non, elle a été un petit peu critiquée.
02:51C'est bien normal.
02:52C'est normal, selon vous, oui.
02:54L'enquête d'opinion, en effet, qui est postérieure à cette cérémonie d'ouverture, elle est absolument formidable.
03:01Vous l'avez dit, 85 % qui considèrent que c'était une cérémonie réussie.
03:0680 % des personnes interrogées qui sont maintenant optimistes sur la réussite des Jeux.
03:12Plus de 75 % qui considèrent que tout ça a donné une image jusqu'à présent très positive de notre pays.
03:19C'est formidable et je crois qu'on a tous éprouvé un sentiment d'immense fierté.
03:26C'était un moment d'art, c'était un moment de créativité, c'était un moment d'audace.
03:33Et c'était un moment où toutes les dimensions de la grandeur de notre pays,
03:38de ce qu'il a de meilleur à offrir, à montrer au monde, a pu être mis en avant.
03:44Vous comprenez néanmoins que certaines scènes aient pu choquer.
03:47Est-ce que vous dites ce matin sur Europe 1 Essay News que c'est aussi la volonté de l'art
03:53de pouvoir interpeller parfois, quitte à choquer également ?
03:57Non, je pense que justement c'est tout sauf la volonté du directeur artistique
04:01qui s'est beaucoup expliqué autour de tout ça, qui a vraiment fait la pédagogie.
04:05Il a rappelé que ce moment ne correspondait pas du tout à une parodie de la scène,
04:14mais au contraire à une fête païenne autour des dieux de l'Olympe, de Dionysos.
04:20L'intention est celle-ci. Après, chacun peut y voir ce qu'il veut,
04:24mais ce qui compte, et là, pour le coup, il n'y en a qu'une,
04:27c'est l'intention du directeur artistique.
04:29Il a été très clair, encore une fois, très pédagogue là-dessus,
04:33tout en ayant beaucoup d'humilité, beaucoup d'empathie,
04:37en disant que si des personnes s'étaient senties offensées par ce qu'ils ou elles avaient vues,
04:42il en était bien entendu désolé.
04:44Mais encore une fois, c'est très important de souligner que son intention
04:48n'était en rien de s'attaquer ou de se moquer de quelque religion que ce soit.
04:54Et donc, c'est de la créativité, c'est une mise en perspective,
04:58mais qui était profondément respectueuse dans son intention.
05:02Sur le sport, la France est ce matin quatrième au classement général,
05:06avec trois médailles d'or, trois d'argent et deux de bronze.
05:09Vous maintenez l'objectif initial de figurer la fin de ces Jeux dans le top 5 ?
05:13Oui.
05:14Avec une cinquantaine de médailles ?
05:15On le maintient.
05:16Moi, je ne raisonne jamais en nombre absolu,
05:19parce que le sport, c'est du relatif.
05:21Et c'est hyper important, parce que quand on regarde l'histoire récente,
05:24notre record en nombre absolu de médailles, c'était à Pékin.
05:28On en a eu, je crois, 43, quelque chose comme ça.
05:31On en était dixième.
05:32Alors qu'à Atlanta, on en a eu beaucoup moins, peut-être 36 ou 37, je crois.
05:37Et c'est là qu'on a été numéro cinq.
05:39Donc, ce qui compte, vous voyez, ce n'est vraiment pas un nombre absolu,
05:42c'est en relatif comment on est par rapport aux autres.
05:44Et pour l'instant, avec ces deux premières journées d'attribution de médailles
05:48qui ont été très positives pour notre pays,
05:50on est quatrième au tableau des médailles.
05:52Donc, il faut continuer à aller chercher toutes nos zones d'excellence.
05:56Il y a parfois des petites déceptions.
05:58Aussi, il y aura des grandes surprises.
06:00Il y en a toujours dans les Jeux.
06:01Certaines seront pour nos tricolores.
06:04Vous avez évoqué les victoires d'Antoine Dupont, de Léon Marchand,
06:07qui nous a tous étonnés, bien évidemment, hier, de Pauline Ferrand.
06:10Éblouie, puisqu'étonnée, parce qu'on s'attendait à voir quelque chose de phénoménal.
06:13C'est vrai, il est vrai.
06:14Vous faites bien de me reprendre.
06:16De Pauline Ferrand Prévost.
06:18Est-ce que vous estimez que cela peut susciter des vocations
06:21et est-ce que cela permet de retrouver une certaine fierté nationale ?
06:25Ça avait été le terme qui avait été employé il y a quelques mois par le président de la République.
06:28Je le crois profondément.
06:29De toute façon, on l'a vu déjà dès vendredi soir avec la cérémonie d'ouverture.
06:33Il y avait une fierté d'être français
06:37et dans toutes les dimensions du panache à la française.
06:40Et oui, quand on voit ces deux journées de compétition,
06:44quand on voit ce moment absolument exceptionnel de sport
06:47avec Léon Marchand à l'Aréna La Défense hier...
06:53Et Pauline Ferrand Prévost, c'était beaucoup d'émotion.
06:56Vous savez, c'est une immense championne.
06:57Elle a gagné, je crois, cinq titres de championne du monde.
07:00Elle réussit tout.
07:01Tout et en plus avec une polyvalence éblouissante dans toutes les disciplines du cyclisme.
07:06Elle n'avait jamais réussi à briller au jeu.
07:09Et là, à cette tentative, à 31 ans, elle y va, elle y arrive.
07:14Elle l'exprimait en sortie de l'épreuve, c'était absolument génial.
07:18J'étais tellement concentrée, j'étais tellement préparée,
07:21j'étais tellement engagée, je me sentais comme un robot.
07:23C'était impossible que cette victoire m'échappe.
07:26Et elle finit tellement loin devant.
07:28Non, c'est extraordinaire.
07:30C'est les valeurs du sport, c'est ce goût du dépassement,
07:34c'est cette capacité à la fois à être totalement rivée, tendue
07:40vers l'excellence pour le jour J.
07:42Quand ça se dénoue de cette manière, c'est juste magnifique.
07:47C'est la récompense du talent et de l'effort mélangés.
07:50Et c'est une source, en effet, d'inspiration pour notre jeunesse,
07:53pour les nouvelles générations.
07:54Je suis certaine que tout ça avait évidemment suscité des vocations.
07:58Et on est prêts.
07:59On est prêts pour accueillir les jeunes de notre pays, les familles.
08:02On s'est préparés en ce sens.
08:04Moi, j'ai demandé à toutes les fédérations de concevoir des plans
08:07pour que l'accueil nous permette justement d'avoir
08:10de nouveaux flux de licenciés.
08:12Et je suis sûre que ça nous promet de très belles perspectives
08:15pour la place du sport en France.
08:16Et on sent l'émotion de l'ancienne athlète que vous êtes.
08:19Tout au long du week-end, nous avons vu Emmanuel Macron
08:21se démultiplier pour pouvoir s'afficher, disons-le,
08:24aux côtés des médaillés olympiques.
08:26Pas s'afficher, vivre ça.
08:28Vivre ça.
08:29On a la chance d'avoir...
08:30Il parlait lui-même de trêve olympique.
08:31Est-ce qu'il respecte cette trêve olympique,
08:33cette trêve politique également ?
08:35Vous l'avez vu la semaine dernière, par exemple,
08:37dans un rôle, on va dire, beaucoup plus classique de chef d'État,
08:41dans ce sommet qu'il a organisé avec Thomas Barre
08:44autour de la contribution du sport
08:46aux objectifs du développement durable,
08:48en levant plus de 10 milliards de financement
08:51pour la place du sport.
08:53Donc c'est quelqu'un qui est absolument convaincu,
08:55depuis toujours, de l'importance du sport,
08:58de ses bienfaits, de ses rapports.
09:00Il n'y a pas de récupération politique.
09:01Au contraire, il a œuvré pour tout ça,
09:04depuis le premier jour de la candidature.
09:06Il a œuvré pour la place du sport en France.
09:08Il a œuvré pour mobiliser, je suis bien placée pour vous le dire,
09:10des moyens totalement inédits pour nos sportifs.
09:13Et aujourd'hui, il a eu une authentique joie et bonheur
09:16de suivre ça.
09:17C'est un passionné absolu, je veux dire,
09:19le lecteur de l'équipe.
09:20Donc Emmanuel Macron, le supporter,
09:21qui se rend à ces différentes compétitions.
09:23Le supporter, l'orchestrateur, le battant,
09:26et qui porte aussi dans le monde entier,
09:28y compris sur le plan diplomatique,
09:30l'importance de sociétés au pluriel
09:32qui mettent le sport davantage en leur cœur.
09:36Voilà, il est sur toute cette gamme-là
09:38et il l'est d'une manière...
09:42Moi, je pense qu'on a de la chance d'avoir un chef de l'État
09:45qui aime à ce point le sport.
09:46Et vous savez, les sportifs le savent,
09:48les sportifs l'ont vu depuis des années
09:51aller à leurs rencontres,
09:53suivre passionnément tous ses résultats,
09:55dans les bons, dans les moins bons moments,
09:57avec l'état d'esprit qui correspond à ce qu'on veut,
10:02c'est-à-dire de se dire que notre exigence,
10:05c'est de faire absolument tout ce qu'on peut
10:07et après le résultat.
10:08Parfois il est formidable,
10:09parfois il sera moins bon,
10:11mais on sera toujours aux côtés de nos athlètes.
10:13Quel sera l'héritage de ces Jeux Olympiques ?
10:15Emmanuel Macron estimait que ces Jeux pourraient changer la vie,
10:18on comprend la vie des Français.
10:20Pourquoi ? En quoi ?
10:21C'est d'abord une transformation absolument extraordinaire
10:24de la Seine-Saint-Denis,
10:26qui a bénéficié de près de 80 % des investissements publics
10:30avec la création du village des athlètes,
10:33du village des médias,
10:34qui demain permettra d'avoir 4000 logements,
10:36donc 40 % de logements sociaux,
10:38aux meilleurs standards environnementaux.
10:40Des résidences étudiantes,
10:42des commerces, des services,
10:44un commissariat qui est maintenant nouvellement implanté là-bas.
10:47C'est toute une série de ponts,
10:49de franchissements urbains
10:50qui ont permis complètement de recoudre
10:52ce territoire qui était très fragmenté.
10:54Donc en termes d'aménagement de la Seine-Saint-Denis,
10:56c'est absolument extraordinaire.
10:58Les élus de la Seine-Saint-Denis en sont profondément heureux,
11:02c'est sans précédent ce qui se passe.
11:04Il y a aussi des enjeux
11:06autour de la bénéabilité de la Seine et de la Marne.
11:09On va sans doute en parler,
11:11j'imagine que vous avez des questions sur l'épreuve de triathlon,
11:14mais en héritage, en 2025...
11:16Il y a des inquiétudes, tout simplement,
11:17parce que les entraînements ont été annulés.
11:19L'ensemble des visiteurs,
11:20l'ensemble des Franciliens, des Parisiens
11:23est dans un moment de réchauffement climatique,
11:25renoué comme ça,
11:27avec en plus la biodiversité du fleuve.
11:29Vous savez qu'il y a quelques années,
11:30il n'y avait plus que trois espèces de poissons,
11:31on en a près de 40 maintenant.
11:32Donc on est en train de rétablir
11:34les équilibres biologiques,
11:39de biodiversité de la Seine,
11:41en ayant éliminé 75 %
11:43de la pollution bactériologique de ce fleuve.
11:46C'est incroyable.
11:47Et ce n'est pas que pour la Seine en plus,
11:49c'est aussi pour la Marne.
11:50Et puis, il y a d'autres éléments d'héritage.
11:53Cette nation sportive,
11:55la place du sport à l'école...
11:56On va en parler dans un instant.
11:58Peut-être l'absus révélateur de votre part.
12:01J'insiste, la qualité des services
12:03que nous avons mis au point
12:05pour les personnes en situation de handicap,
12:07de manière à leur permettre,
12:08dans les transports, dans les hébergements,
12:10dans les sites de compétition,
12:11dans les équipements sportifs,
12:13d'avoir quelque chose qui soit plus digne
12:15de leur situation.
12:17Sur la bénéabilité de la Seine,
12:19il y a ces entraînements de triathlon
12:21qui ont été annulés.
12:22Est-ce que vous pouvez nous assurer,
12:23ce matin, que les épreuves auront bien lieu
12:25aux dates qui avaient été initialement fixées ?
12:28Alors, on est absolument sereins sur tout ça
12:32et on avait toujours été extrêmement transparents
12:35sur le fait qu'ayant accompli 100 %
12:38et réussi 100 % notre plan d'action,
12:40le seul élément qui n'était aujourd'hui pas maîtrisable,
12:43c'était un aléa climatique
12:46avec des pluies extrêmement abondantes
12:48de manière longue.
12:49Bon, c'est exactement ce qui s'est produit
12:52vendredi soir et samedi,
12:54mais on a toujours dit en même temps
12:55qu'on saurait faire face,
12:56y compris à ces types de scénarios adverses extrêmes,
13:00avec simplement un petit délai
13:03pour que la résilience et l'efficacité
13:07des infrastructures mises en place,
13:09de tout le plan qu'on a conduit,
13:10puissent aller à son plein effet.
13:12Donc, ça va prendre encore quelques heures d'ajustement.
13:16Moi, j'ai confiance dans le fait
13:18qu'on pourra être au rendez-vous demain
13:20pour l'épreuve de triathlon masculin.
13:22Si jamais on ne devait pas l'être,
13:24de toute façon, on a prévu,
13:25et ça aussi, on l'avait toujours dit,
13:26des journées de contingence
13:28qui nous permettront d'envisager des solutions alternatives.
13:31Encore une fois, pour l'instant,
13:32on reste absolument sur le plan central.
13:34On est dans les délais qui nous permettent
13:35d'avoir de l'optimisme.
13:36On a une belle météo aujourd'hui
13:37qui va aussi nous aider.
13:38Donc, en tout cas, on sera au rendez-vous,
13:41pas d'inquiétude sur la tenue de ces épreuves
13:43de triathlon et de natation marathon
13:45dans la Seine.
13:47Vous êtes ministre démissionnaire,
13:49je le disais au tout début de cet entretien.
13:51Est-ce que vous avez réfléchi
13:52à ce que vous ferez après la nomination
13:55du nouveau Premier ministre
13:56qui pourrait intervenir à la fin de ces Jeux Olympiques ?
13:59Est-ce que vous pourriez accepter
14:01de rester dans un nouveau gouvernement
14:04qui serait potentiellement,
14:06dont un élu de droite ou autre,
14:08serait potentiellement à la tête de ce dernier ?
14:11Vous savez, je suis vraiment là,
14:14match après match, compète après compète.
14:16Je ne sais même pas ce que je fais demain.
14:18Je suis rivée sur le programme, là,
14:20des cinq épreuves.
14:21Demain, on conçoit un nouveau programme
14:23pour s'adapter aux différents sites.
14:25Le but, là, pour moi,
14:26c'est d'être sur ce qu'on appelle
14:27le « field of play » sur le terrain de jeu
14:29avec nos athlètes,
14:30de continuer à les soutenir
14:31dans les formidables moments,
14:33dans les épreuves.
14:34Certains se sont blessés,
14:35certains ont eu des déceptions.
14:37Je suis auprès d'eux,
14:38on échange avec les coachs,
14:39avec les sélectionneurs,
14:40avec les présidents de fédérations.
14:42Pour l'instant, mon obsession, c'est ça.
14:43Il y a un feu olympique, là,
14:45qui nous prend au trip, qui est là,
14:47et c'est impossible pour moi
14:48de penser à quoi que ce soit d'autre.
14:50Et si on vous sollicite,
14:51est-ce que vous pourriez dire oui ?
14:52Honnêtement, on verra.
14:54Ça dépendra du Premier ministre, peut-être ?
14:56Pour l'instant, objectif sur notre top 5,
14:58objectif sur une organisation impeccable,
15:02aussi irréprochable que possible,
15:04jusqu'au bout, jour après jour,
15:06heure après heure.
15:07Et je veux vraiment saluer
15:08l'ensemble des équipes
15:09qui sont sur le pont,
15:10sur toutes les dimensions.
15:11La sécurité, les transports,
15:13nos bénévoles qui font
15:14un travail extraordinaire
15:15pour accueillir, pour fluidifier
15:17les flux et tout ça.
15:18Toutes les équipes,
15:19les services de l'État,
15:20le comité d'organisation,
15:21les élus qui sont engagés
15:23avec leurs équipes
15:24des différents niveaux
15:25de collectivité.
15:26C'est un travail extraordinaire
15:27avec le mouvement sportif
15:28et puis nos athlètes
15:29au centre de la scène.
15:31Moi, je veux dire aux Français,
15:33mais profitons-en,
15:34continuons à nous régaler.
15:36On veut encore plein,
15:37plein de Marseillaise.
15:38Merci beaucoup Amélie Houdet-Acastérat,
15:40ministre démissionnaire
15:41des Sports et des Jeux Olympiques
15:42et Paralympiques.
15:43Merci à vous.
15:44Lors de votre grande interview
15:45sur CNews Europe.