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Transcription
00:00 Vous pensez que le RN est en fait partisan d'un Frexit déguisé ?
00:04 Oui, bien sûr.
00:05 Ils se sont trompés dans leur position depuis des années.
00:09 Ils voulaient la sortie de l'Europe, ils veulent plus.
00:12 Ils ne veulent plus la sortie de l'euro.
00:14 Ils ne voulaient pas le marché de l'électricité, ils veulent.
00:18 On ne sait plus ce qu'ils veulent, mais c'est un Frexit déguisé.
00:21 Parce que quand vous voulez détricoter...
00:23 Ce n'est pas ajouter une peur qui, pour l'instant, est injustifiée ?
00:26 Non, mais parce que quand vous voulez changer les règles
00:29 à votre seule convenance,
00:31 que vous ne voulez pas respecter des règles votées à tous,
00:33 évidemment, de fait, vous allez sortir de l'Europe.
00:38 C'est comme dans un jeu, si vous ne respectez pas les règles,
00:40 vous ne participez plus au jeu, donc vous sortez du jeu.
00:43 On ne veut pas que la France sorte du jeu européen.
00:45 Parce qu'on voit bien qu'on a besoin d'Europe.
00:47 On voit bien que dans ce monde où des puissances s'affirment
00:51 avec parfois des règles déloyales ou parfois en imposant la force,
00:54 comme aujourd'hui la Russie, on a besoin d'être unis,
00:56 on a besoin d'être ensemble en Européens.
00:59 Que peut peser la France seule face à ces puissances ?
01:01 On a besoin d'une France forte dans une Europe puissante
01:04 pour faire face à ces enjeux majeurs qui sont devant nous.
01:09 Et pour ça, effectivement, il faut qu'on se mobilise,
01:12 il faut voter pour la liste de Valérie Ayé
01:14 et se donner les moyens que la France soit influente en Europe
01:18 et ne pas laisser Jordane Bardet ou d'autres détricoter
01:21 cette force qu'est l'Europe pour nous.
01:23 - Parce qu'on a parfois du mal à voir les différences
01:25 entre ce que propose Valérie Ayé
01:27 et ce que propose Raphaël Glucksmann.
01:29 Beaucoup de points communs dans les deux programmes.
01:31 Est-ce que c'est pour ça que la dynamique est en faveur de M. Glucksmann ?
01:35 - Quand je regarde les votes de M. Glucksmann, je suis sidéré.
01:39 Quand je vois qu'il n'a pas voté le plan de relance,
01:41 quand je vois qu'il ne vote pas la réforme du marché de l'énergie,
01:46 quand je vois qu'il n'a pas voté la réforme de l'immigration
01:50 avec le pacte Easy Immigration qu'il n'a pas voté,
01:53 alors que ça prend à bras le corps les sujets qui intéressent
01:57 nos compatriotes au quotidien.
01:59 D'ailleurs, Jordan Bardella non plus ne l'a pas voté.
02:01 Alors, ils évoquent des sujets, ils posent des problèmes,
02:03 et quand il s'agit d'y répondre, de trouver des solutions,
02:05 il n'y a plus personne.
02:07 Et tant M. Jordan Bardella que M. Raphaël Glucksmann,
02:10 c'est finalement une Europe impuissante.
02:12 En tout cas, une France impuissante en Europe.
02:14 Parce que M. Glucksmann était isolé dans sa famille politique,
02:16 le Parti socialiste européen.
02:18 Il vote différemment d'eux.
02:19 Et il vote d'une façon très surprenante
02:22 contre l'intérêt même de notre pays,
02:24 qui a besoin d'avoir une Europe qui protège mieux ses frontières
02:28 face à l'immigration,
02:29 qui a besoin d'une Europe qui bâtisse un marché de l'énergie
02:32 plus conforme à nos besoins,
02:33 notamment en matière de décarbonation et de prix de l'énergie.
02:35 Et on a besoin d'une Europe qui soit dynamique économiquement
02:38 et industriellement.
02:39 Or, M. Glucksmann a voté l'inverse de tout ça.
02:42 - Donc, c'est ce que vous dénoncez ce matin, Franck Riester.

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