• il y a 3 mois
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Transcription
00:00Notre invité ce matin a dû s'absenter de la conférence de rédaction du matin. On va lui faire un mot d'excuse.
00:06Il est l'un des visages de l'information de TF1. Dès qu'on le voit nous dire, mesdames messieurs, bonsoir à 20h, on sait que l'été est arrivé.
00:13Bonjour Julien Arnaud. Bonjour Anissa, bonjour à tous. Ça va aller pour la conférence de rédaction là ?
00:17Bah je suis en liaison avec eux, la rédaction des soutiens, Guillaume Porto et toutes les équipes qui sont en train de préparer le journal de ce soir et je vais filer juste après l'émission mais c'est un plaisir d'être avec vous ce matin.
00:25Merci d'être là et puis vous n'êtes pas loin puisqu'on voit la tour TF1 depuis les fenêtres du studio.
00:30C'est ça, je leur fais coucou.
00:31En parlant de TF1 justement, à 9h40, Jean-Philippe Longo va nous faire revivre des souvenirs cathodiques et à l'époque, Julien Arnaud, juste avant votre arrivée aux 20h, c'est un extraterrestre qui cartonnait sur TF1.
00:42On va revenir sur cette émission sans oublier bien sûr le Plic Ploc, c'est le jeu mythique du club de l'été.
00:47Un son du quotidien, un son souvent lié à l'été à découvrir pour gagner de beaux cadeaux. Écoutez celui de ce matin.
00:55FACILE
00:59FACILE
01:01J'osais pas dire facile mais Julien Arnaud l'a dit donc c'est facile.
01:04J'ai fait des parties tout le week-end.
01:05Voilà, c'est un pro Julien Arnaud de ce sport.
01:08Alors pour jouer ce matin, vous envoyez club votre prénom, votre numéro de téléphone au 7 39 21, on vous rappelle.
01:15Et aujourd'hui on vous offre une Smartbox.
01:18Vacances insolites en famille, 72 séjours atypiques, péniche, roulotte, tente safari, cabane, yurt.
01:25Il y a plein de choses.
01:26Ça c'est sympa ça.
01:27Mais on pourrait y aller tous ensemble.
01:28A priori la première personne qui va jouer au Plic Ploc va le remporter.
01:32A priori c'est facile.
01:34Attendez, il y a du suspense aussi dans ce jeu.
01:37Europe 1, 9h-11h, le club de l'été.
01:42Julien Arnaud, je le disais, vous êtes l'un des visages de TF1, l'un des visages d'LCI.
01:46Et ce matin je voudrais qu'on rende un hommage à un homme qui nous a quittés.
01:51Hier soir cet homme c'est Nonce Paolini.
01:53Il a été PDG de TF1, l'un des grands visages des médias en France.
02:00Il est celui qui a passé votre chaîne LCI en clair.
02:03C'était son bébé, LCI et Nonce Paolini nous a quittés hier à seulement 75 ans.
02:09Il y a beaucoup de tristesse ce matin à TF1.
02:11Hier quand on a appris la nouvelle, on savait qu'il était malade, que ça n'allait pas très bien.
02:14On redoutait cette nouvelle hélas.
02:16Elle est intervenue hier.
02:18On pense d'abord évidemment à sa femme Catherine, à ses enfants.
02:21Il y a beaucoup de tristesse dans le groupe parce que c'était d'abord un très bon président, un très bon manager.
02:27C'est le plan professionnel.
02:28Mais sur le plan humain, tout le monde à TF1 vous dira que c'était quelqu'un qui écoutait énormément,
02:32qui parlait, qui faisait beaucoup attention au bien-être des salariés,
02:36qui savait prendre des décisions, des décisions importantes, structurantes comme on dit.
02:40Vous l'avez dit, moi j'ai assisté à ça de très près, le combat pour le passage en gratuit de LCI.
02:45Il n'a jamais sillé alors que je peux vous dire que ce n'était vraiment pas facile.
02:47Mais il a été cette démonstration du fait qu'il faut de la volonté quand on est top manager.
02:53Il faut une impulsion, il faut que ça vienne du chef pour que tout le monde suive et que tout le monde y croit.
02:57Et tout le monde y a cru alors que les avocats nous disaient franchement c'est presque perdu d'avance.
03:02On s'est dit c'est pas grave, on va y aller et on va gagner cette bataille.
03:04On l'a gagné tous ensemble, moi j'étais pas très loin de lui quand on a appris la nouvelle.
03:08C'était une grande joie, il a vraiment transformé le groupe.
03:11C'est lui qui a investi aussi dans la TNT.
03:13Il a permis à ce groupe de franchir une étape, de passer un échelon.
03:17Alors qu'on sortait déjà d'une époque avec des dirigeants très très forts, très très incarnants.
03:22Patrick Lelay, Etienne Mougeot, il a pris le relais et il a fait passer l'entreprise dans une autre dimension
03:27tout en gardant vraiment ce côté humain.
03:29Moi je discutais beaucoup avec lui, j'échangeais beaucoup, notamment sur la question de management.
03:32Je lui ai posé une question, je lui ai dit c'est quoi être un bon manager ?
03:35Parce que quand on est journaliste, quand on est rédacteur en chef d'un journal,
03:39on est à la fois sur l'éditorial mais aussi sur le management.
03:41Et je lui ai dit c'est quoi être un bon manager, comment on apprend ça ?
03:45Il avait rigolé mais il m'avait dit en fait manager en réalité c'est très simple.
03:48A 95% le management ça tient en un seul mot et ce mot c'est l'exemplarité.
03:53Et c'est très juste en réalité.
03:54Il dit voilà, moi je suis là au boulot le matin, je parle le soir, je suis gentil.
03:57Enfin il ne disait pas ça comme ça mais on est exemplaire.
04:01Résultat, toute la chaîne de commandement en dessous, on fait un peu comme le N plus 1.
04:06Ça m'a toujours beaucoup inspiré, ça continue de le faire.
04:08Vraiment ce matin on est tous un petit peu tristes.
04:12Oui c'est une triste nouvelle.
04:13Moi je n'ai jamais eu la chance de travailler avec lui.
04:15En revanche j'avais l'immense chance de le connaître dans l'intimité,
04:18d'avoir passé de merveilleuses vacances et des souvenirs dans sa maison à Mossane.
04:23C'était un homme délicat, discret, talentueux, profondément humain.
04:27Un vrai Corse qui aimait son île de beauté.
04:30Donc ce matin je pense sincèrement à ses filles et à son épouse Catherine.
04:34C'est quelqu'un qui avait aussi beaucoup de durée dans ses rapports humains.
04:38Je dis ça parce qu'il avait quitté TF1 en 2016 et tous les étés il m'envoyait des messages
04:42pour me dire je t'ai regardé hier, Julien, bravo, continue comme ça.
04:45Encore il n'y a pas très longtemps il envoyait ce genre de messages.
04:49On est vraiment tous très très touchés.
04:50On est tristes ce matin.
04:51Il connaissait les médias par cœur, il ne lâchait jamais la télé.
04:53Et je peux vous dire que moi pour avoir beaucoup discuté avec lui,
04:56LCI il en parlait beaucoup, il regardait beaucoup cette chaîne, c'était son bébé.
05:00Justement ce groupe TF1, Julien Arnaud, vous vous sortez de l'école de journalisme
05:04et vous rentrez directement dans le groupe TF1.
05:07Vous y êtes toujours depuis.
05:09Il y a un vrai attachement que ce soit LCI ou TF1, c'est votre maison.
05:13On ne vous imagine pas ailleurs, Julien Arnaud.
05:15On n'est pas mariés quand même, il ne faut pas exagérer.
05:18C'est intéressant parce que ce que je vous ai dit sur Nonce Paulini,
05:20d'une certaine façon ça explique aussi cette longévité dans la maison.
05:23C'est vrai qu'il y a un esprit particulier, un esprit de bienveillance qui n'est pas fin.
05:27Bien sûr, c'est une entreprise, il faut gagner de l'argent,
05:30tout ça est quand même capitalistique.
05:31Mais c'est vrai qu'à TF1, il y a cette bienveillance-là.
05:34Et quand on y est, on s'y sent plutôt bien.
05:36Donc moi, je n'ai jamais eu vraiment de raison de partir.
05:39Ça s'est toujours bien passé avec avant Nonce,
05:41et puis après avec Gilles Pélisson et aujourd'hui avec Rodolphe Belmer.
05:45En plus, j'ai eu la chance d'évoluer en réalité.
05:47Je ne me suis jamais ennuyé.
05:48Je n'ai jamais eu ce sentiment de me dire
05:50que je répète toujours la même chose, j'ai fait plein de choses différentes.
05:53J'ai commencé à LCI, puis je suis passé au week-end de TF1,
05:57puis je suis passé aux 20 heures de TF1.
05:59J'ai fait aussi un petit peu de divertissement, j'ai fait du magazine de société.
06:02A chaque fois que ça me démangeait un petit peu,
06:04TF1 m'a rattrapé en me disant
06:06« Tiens, tu vas faire quelque chose de nouveau. »
06:08Je fais toujours des choses nouvelles.
06:09Encore à la rentrée, on en parlera peut-être tout à l'heure,
06:11je vais avoir un nouveau rendez-vous.
06:13Et puis là, il y a cet été qui vient de commencer.
06:15Et il n'y a aucun été qui ressemble au précédent, c'est toujours nouveau.
06:18Vous avez vu l'actualité en ce moment,
06:19c'est quand même dingue ce qu'on est en train de vivre.
06:21Et ça va faire plus de 15 ans que je fais les journaux de l'été
06:24et à chaque fois, on me dit
06:26« Mais il n'y a pas une répétition, vous n'ennuyez pas. »
06:28Et franchement, il suffit de regarder l'actualité pour voir que non.
06:30Et je peux vous dire que l'excitation, elle est totale.
06:32J'imagine qu'on ne s'ennuie pas quand on fait les journaux de l'été.
06:35En revanche, il y a quand même une question,
06:36c'est vos vacances.
06:37Elles ne vous manquent pas trop, ces vacances d'été ?
06:39Ce sont des vacances très attendues par tous les Français.
06:42Ça, c'est sûr que c'est un peu le corollaire.
06:44C'est un peu le prêt à payer pour le job.
06:46Je sais de quoi vous parlez.
06:47Je souhaiterais être heureuse aussi.
06:48C'est exactement ça.
06:49Oui, elle est heureuse parce qu'elle est tranquille.
06:51Les enfants aussi, je ne suis pas là à leur dire
06:53« Allez, vous couchez ! »
06:54Non, mais vous savez évidemment de quoi je parle.
06:57On essaie de se décaler.
06:59Du coup, on part en vacances à des moments où on est tout seul.
07:03C'est bien parce qu'on est tout seul sur la plage,
07:04mais c'est aussi un peu tristoune parce qu'on est tout seul sur la plage.
07:07Et parce qu'il pleut peut-être aussi.
07:09Oui, exactement.
07:10Je vois que maintenant, il y a une très belle arrière-saison.
07:12On peut se consoler comme ça.
07:14En même temps, ne pas travailler l'été 2024,
07:18ça serait quand même très dommage,
07:19sachant qu'on est en train de vivre un moment historique
07:21avec les Jeux Olympiques,
07:22qui n'étaient pas venus en France et à Paris,
07:24en tout cas à Paris, depuis 100 ans.
07:26C'est quand même génial de présenter le 20h en ce moment.
07:28Et particulièrement vendredi prochain pour l'ouverture des JO.
07:32Ce ne sera pas moi vendredi prochain,
07:33ce sera Audrey Crespo-Mara.
07:34Mais en revanche, c'est un peu moins génial de circuler dans Paris.
07:36Depuis ce matin, on l'a tous expérimenté.
07:39Et on voit qu'il y a quand même un petit peu de boulot
07:41avant que les gens comprennent comment tout ça se passe.
07:43Mais oui, Anissa a mis 4 heures pour venir.
07:45Alors qu'elle était à s'en mettre.
07:47Oui, ça a été très compliqué ce matin.
07:48Julien Arnaud, le présentateur du 20h de TF1 tout cet été,
07:52en remplacement de Gilles Boulot,
07:54est l'invité du club de l'été.
07:56Il y a une petite info que je ne vous ai pas donnée aussi,
07:58c'est qu'on va vous faire découvrir une nouvelle artiste,
08:00elle s'appelle Niv,
08:01et vous allez voir que vous allez l'écouter tout l'été.
08:03Nous, c'est notre coup de cœur,
08:04elle sera là à 10h40 pour chanter en live dans ce studio Coluche.
08:08Le club de l'été continue dans un instant sur Europe 1.
08:18Le club de l'été avec toute l'équipe qui vous accompagne jusqu'à 11h,
08:21Héloïse Goua, Julien Spichnay,
08:23et notre invité ce matin, le présentateur du 20h de TF1 tout cet été,
08:27Julien Arnaud.
08:32Alors apparemment, Julien Arnaud, vous dansez beaucoup sur ce morceau.
08:35Oui, j'aime bien, j'ai beaucoup pris.
08:37J'étais allé le voir en concert, ça ne m'aurait pas venu à Bercy.
08:40C'était génial, extraordinaire.
08:41Mes premiers concerts, j'étais tout gamin, c'était incroyable.
08:43Comment ça se passe la préparation d'un JT ?
08:45Vous écoutez de la musique ?
08:46Parce que je sais que vous êtes très amateurs de musique,
08:48vous aimez beaucoup écouter la musique, danser.
08:50Il y a des artistes que vous aimez qu'on aura l'occasion d'écouter avant 11h sur Europe 1.
08:55Mais j'écoute pas de musique quand je prépare le journal.
08:59Non, vous n'êtes pas dans un moment de concentration
09:02où une fois que le journal est prêt,
09:04on va s'écouter un ou deux morceaux et aller dans le studio.
09:06Tout est très speed, comment ça se passe un 20h ?
09:08En fait, c'est assez arythmique comme journée.
09:11C'est-à-dire que le matin, c'est assez speed,
09:13il y a la conférence de rédaction qui a lieu,
09:15ça va commencer dans deux minutes maintenant, je devrais y être.
09:17Et donc, c'est à ce moment-là que tous les chefs de service vous disent
09:20aujourd'hui, il y a ça, ça, ça dans l'actualité.
09:22Donc nous, à l'édition, avec les rédacteurs en chef,
09:25on fait un peu notre marché.
09:26Ça, ça nous intéresse, on prend ci, on prend ça, ça non,
09:29ou alors on le traite comme ci, comme ça.
09:30Ensuite, les équipes de reportage partent.
09:32Et c'est ensuite que là, il y a un temps un petit peu plus bas
09:36et on se retrouve à 15h30 pour une seconde conférence de rédaction
09:39où là, on voit où sont les équipes, on verrouille,
09:41il y a des nouvelles choses qui sont passées.
09:42Là, on fait le conducteur pour voir dans quel ordre
09:44on va dérouler les sujets.
09:45Et puis ensuite, moi, j'écris toute la journée.
09:49Des lancements, j'aime bien, j'aime ça, j'aime écrire.
09:52Donc je passe ma journée à essayer d'avoir des idées un peu originales, etc.
09:56J'écris en général les choses un peu froides au début.
09:58Et puis, le plus chaud, à partir de 17h, 18h,
10:01en sortant de la conférence, ce soir, par exemple,
10:03il va y avoir l'élection du président de l'Assemblée nationale.
10:05Donc ça, ça va tomber assez tard.
10:06Donc ça, on va se le garder pour la fin.
10:08Et petit à petit, moi, j'essaie de m'organiser, même intellectuellement,
10:10pour qu'il y ait une montée en tension jusqu'à 20h.
10:13J'essaie de faire en sorte que l'adrénaline vienne
10:16et monte de façon régulière
10:18et pour être à son paroxysme à 19h58.
10:21C'est comme ça que ça se passe.
10:22Julien Arnaud, vous parlez d'adrénaline.
10:24Est-ce que vous prenez toujours autant de plaisir à présenter ce journal
10:27qu'il y a 15 ans, à vos débuts ?
10:28J'en prends plus, en fait.
10:29C'est assez frappant.
10:30Je me suis dit, il y a quelques années,
10:32je me demandais si j'allais me lasser et tout.
10:34Et en réalité, franchement, j'en prends de plus en plus.
10:36Parce qu'on est de plus en plus à l'aise.
10:38Les gens, ils vous connaissent.
10:39Vous retrouvez un petit peu votre univers.
10:42Vous retrouvez les gens avec qui vous aimez travailler.
10:44Cette rédaction, franchement, elle est extraordinaire.
10:45Elle est de très haut niveau.
10:46Il y a une exigence.
10:47Il y a un niveau d'exigence très, très important.
10:52C'est un peu brut.
10:53Souvent, ça se passe comme ça.
10:54Tu as vu tel truc et on sent qu'il y a une bonne idée,
10:56mais on ne sait pas comment la traiter.
10:58On n'a pas le bon angle, comme on dit.
10:59Et donc, c'est en échangeant qu'on finit par trouver la bonne idée.
11:01Ça, c'est une stimulation intellectuelle à nul autre pareil.
11:07Le Club de l'été de Julien Arnaud,
11:09présentateur du 20h de TF1,
11:11tout cet été en remplacement de Gilles Boulot,
11:13et présentateur d'Un œil sur le monde,
11:16aussi sur LCI.
11:18Héloïse Goua, Julien Pichenay, les membres du club sont là.
11:20Qu'est-ce que ça va donner pour vous la rentrée sur LCI, Julien Arnaud ?
11:23Un œil sur le monde, c'était de 20h à 22h.
11:25Je change d'horaire à partir de la rentrée
11:27pour un nouveau rendez-vous qui sera diffusé
11:29de 17h à 18h.
11:31Ça sera une émission d'explication,
11:34une émission dans laquelle on va choisir un thème
11:36et on va le creuser à fond
11:38avec l'expertise qui est celle de LCI,
11:41qui a été la marque de fabrique, je crois,
11:43de la chaîne depuis 2-3 ans maintenant,
11:45de prendre vraiment des experts de très, très haut niveau,
11:47les meilleurs sur leur sujet,
11:49beaucoup sur la politique internationale,
11:51il y en a eu beaucoup sur LCI depuis 2 ans,
11:53notamment sur l'Ukraine, mais pas seulement,
11:55avec des visages qui sont vraiment devenus des incarnations fortes,
11:57également sur la politique.
11:59On a des éditorialistes et des spécialistes
12:01les meilleurs, ce sera ça l'idée,
12:03de 17h à 18h sur une thématique
12:05liée à l'actualité, évidemment,
12:07mais avec quand même un petit pas de côté,
12:09on va prendre le temps, on va s'extraire
12:11du temps de l'immédiateté des chaînes infos
12:13pour creuser une thématique
12:15sous tous ses angles et avec le meilleur degré
12:17d'expertise possible, donc ce sera du lundi
12:19au jeudi, de 17h à 18h sur LCI.
12:21Et ça va s'appeler comment ?
12:22Alors, je n'ai pas encore le nom, pour rien vous cacher,
12:24je vous ai vu Fabien Namias,
12:26le patron de LCI hier, on en a longuement parlé
12:28et on s'est dit qu'il fallait absolument qu'on trouve
12:30très vite un nom.
12:31On va t'y aider peut-être ?
12:33J'aurais dû lui dire, je vais dans le club de l'été,
12:35Alissa Haddadi, tout ça, il faut que je lui annonce un nom.
12:37Dès que je vous avais, vous nous le dites.
12:39Ce sera dans le même esprit qu'Un œil sur le monde,
12:41on a déjà une expertise très forte,
12:43mais uniquement sur la politique internationale,
12:45avec des experts internationaux et militaires,
12:47et là il y aura aussi
12:49beaucoup de politique, je pense, mais voilà,
12:51ça va rester dans le même esprit, on prend le temps,
12:53on explique et on apprend des choses aux gens surtout.
12:55On le sait, la chaîne LCI a choisi
12:57cette ligne éditoriale
12:59qui est l'info internationale, la géopolitique
13:01et principalement l'Ukraine
13:03depuis plus de deux ans maintenant, depuis le début
13:05du conflit. Est-ce que vous allez continuer
13:07sur cette ligne éditoriale ?
13:09On va marcher sur deux pieds,
13:11la politique internationale, en plus il y a les élections
13:13américaines qui sont
13:15dans leur dernière ligne droite, et on a vu avec les événements
13:17récents qu'évidemment il va y avoir plein de
13:19rebondissements, donc c'est une thématique qu'on va
13:21beaucoup, beaucoup creuser, et la politique
13:23en France, parce que LCI a aussi montré
13:25sa souplesse et sa faculté d'adaptation
13:27avec la dissolution, et
13:29LCI a eu des niveaux d'audience très, très
13:31importants en faisant un virage
13:33vers la politique, parce que je crois que les gens
13:35qui venaient nous voir justement pour
13:37l'expertise sur la politique internationale
13:39se sont dit qu'ils allaient retrouver la même
13:41expertise de très haut niveau avec des visages
13:43identifiés, Ruth Elkrief et plein d'autres, sur la politique
13:45française, donc ça a porté je pense
13:47les audiences de LCI aussi.
13:49Héloïse ? Je reviens sur le
13:5120h, vous présentez l'un des journaux les plus
13:53vus d'Europe, je me demande, est-ce que vous avez
13:55le trac avant de rentrer en studio ?
13:57Bien sûr, bien sûr que j'ai le trac,
13:59avant de rentrer en studio, oui oui, bien sûr,
14:01il y a un moment où on se dit, waouh,
14:03c'est quand même un petit peu vertigineux, mais en fait
14:05je crois qu'il faut apprendre à
14:07transformer son trac qui est au fond de l'adrénaline,
14:09c'est de l'énergie qui coule dans vos veines,
14:11c'est physiologique, et il faut apprendre à
14:13transformer ça en énergie positive, en transformer
14:15ce trac en quelque chose
14:17qui vous rend plus fort, et moi
14:19à partir du moment où le rouge arrive,
14:21vous connaissez ça ici, le rouge ça veut dire qu'on est à l'antenne,
14:23ça veut dire que la caméra vous filme et que vous êtes
14:25en direct, autant j'ai le trac avant,
14:27mais au moment où le rouge se déclenche, je me sens exactement
14:29à ma place, j'ai plus du tout le trac et je me sens très très
14:31fort et je sens cette énergie qui coule en moi
14:33qui me rend plus fort, on est porté,
14:35on comprend plus vite les choses, on est
14:37plus affûté, alors pendant un temps court, le corps
14:39se programme, je pense que vous le ressentez aussi ici
14:41pour l'émission, et juste après vous vous écroulez
14:43un petit peu parce que vous avez tout donné d'une certaine façon
14:45et en fait c'est avec les années que vous apprenez à gérer ça.
14:47C'est marrant parce qu'il peut se passer n'importe quoi,
14:49vous votre journal il fait une quarantaine de minutes,
14:51nous ici l'émission fait deux heures,
14:53à 8h58
14:55c'est encore parfois
14:57la panique, pas forcément sur l'émission, parfois
14:59dans le privé comme mon arrivée ce matin à la radio,
15:01à 11h on peut avoir des soucis
15:03avec ses enfants, mais pendant deux heures
15:05c'est vrai, ça joue la corde, il y a une bulle, il y a quelque chose
15:07qui fait que
15:09plus rien ne peut se passer.
15:11Exactement, il y a même une ambiance de plateau,
15:13ici dans le studio c'est une ambiance un peu ouatée,
15:15et puis on travaille avec des gens qui
15:17ont l'habitude, qui ont du sang froid,
15:19il peut se passer n'importe quoi, moi autour de moi
15:21tout le monde est toujours très très calme, même si une information
15:23très importante arrive, on sait faire,
15:25c'est notre métier, on a l'habitude,
15:27et c'est pas du tout un problème si on doit tout jeter
15:29parce qu'on a préparé depuis le matin pour
15:31complètement se réadapter et traiter
15:33cette actualité chaude qui vient d'arriver.
15:35Et on peut saluer les audiences que vous faites depuis le début de la semaine.
15:37Alors, qu'est-ce que ça donne les audiences, Julien ?
15:39Elles sont très bonnes, on est entre 5 et 6 millions,
15:41mais en début de semaine lundi on est montés à
15:435 900 000 téléspectateurs,
15:45c'est un très bon nombre.
15:47Ça marche très fort, on est régulièrement au-dessus des 30%
15:49de part d'audience, alors ça s'inscrit dans une
15:51dynamique qui est profonde puisque
15:53cette année le 20h a eu
15:55ses meilleures moyennes depuis 10 ans,
15:57l'été dernier on était déjà
15:59on avait la meilleure moyenne depuis
16:0114 ans, je crois, à 31% d'audience,
16:03et c'est vrai que depuis le début de la semaine,
16:05on est parti sur des bases très très hautes,
16:07avec des moments forts, importants,
16:09il y a Gabriel Attal qui est venu dans le journal
16:11mardi juste après sa démission,
16:13c'était un moment très très fort
16:15qui a été beaucoup repris,
16:17donc je crois que les gens savent que quand il y a un événement,
16:19c'est chez nous que ça se passe, et c'est pour ça qu'il vient.
16:21Ça c'est un super événement, Gabriel Attal chez vous.
16:23On se pose souvent la question de l'avenir du JT, c'est vrai qu'on est en 2024...
16:25Ça fait 15 ans que j'entends.
16:27Il vient de fêter ses 75 ans il y a quelques jours,
16:29c'était fin juin 1949
16:31qu'avait été lancé le journal
16:33télévisé, qu'on n'appelait pas comme ça à l'époque,
16:35mais sur la seule chaîne qui existait
16:37il y a 75 ans, mais c'est vrai que c'est un rendez-vous
16:39qui polarise encore...
16:41Effectivement, ça fait 15 ans
16:43que j'entends ça dans les audiences,
16:45il n'y aura plus de 20h, etc, mais c'est pas non plus
16:47un miracle,
16:49ça arrive parce qu'on a fait transformer
16:51le 20h, et on s'est adapté à l'environnement,
16:53aujourd'hui il y a les chaînes infos,
16:55aujourd'hui on a tous les portables, donc on a tous
16:57accès à une information directe,
16:59donc qu'est-ce qu'on a fait nous ? On s'est dit qu'on allait apporter des choses en plus
17:01à nos téléspectateurs, du reportage,
17:03de l'image, du témoignage,
17:05on va tourner les choses, il y a des moyens de production
17:07qui sont très importants pour que les gens,
17:09quand ils arrivent à 19h58 devant la télé,
17:11ils se disent je vais pas revoir quelque chose que j'ai déjà vu dans la journée,
17:13je vais avoir quelque chose en plus,
17:15donc c'est un travail qu'on fait tout le temps,
17:17ça vient pas de nulle part,
17:19le fait qu'on arrive à maintenir et même à augmenter
17:21nos audiences.
17:51Alors on a un copain ici, qui vous challenge chez Jean-Luc Lemoyne,
18:11qui essaye de vous rattraper,
18:13comment ça se prépare un grand concours des animateurs ? Vous révisez et tout ?
18:17Oh là là, bien sûr, c'est bien,
18:19il y a des stages intensifs,
18:21non non,
18:23justement, il ne faut surtout pas le préparer
18:25pour avoir une spontanéité et tout,
18:27mais c'est marrant
18:29parce que vous voyez comment votre mémoire,
18:31cela dit, est challengée, et parfois vous avez des béances
18:33dans votre cerveau, vous avez 10 secondes, il y a des trucs évidents,
18:35je dis ça parce qu'il y en a un qui va passer
18:37dans pas très longtemps, j'espère que vous serez indulgents,
18:39parce que franchement, j'ai honte.
18:41La capitale de la France.
18:43Non mais, effectivement,
18:45il y a des trucs comme ça évidents, et vous avez 5 ou 6 secondes,
18:47et vous vous demandez à votre cerveau, mais répond, répond,
18:49et puis il y a votre cerveau qui vous regarde, qui a les bras ballants,
18:51je suis désolé, ça ne me vient pas, ça ne me vient plus,
18:53et donc, ça permet de travailler
18:55un petit peu sa façon de retrouver
18:57des vieux, vieux souvenirs.
18:59Bon, on va suivre le prochain grand concours des animateurs
19:01sur TF1, c'est vrai que c'est très sympa,
19:03et nous, on adore ceux qui sont un peu dans le fond de la classe
19:05et qui trichent dans la première session.
19:07Il y a beaucoup de triches.
19:09Il y en a qui se font les deux.
19:11Il y en a qui trichent en donnant des fausses
19:13Ah oui, d'accord.
19:15C'est le gros truc de Benjamin Casteldi, moi je me suis fait avoir une fois,
19:17pas deux, je ne peux vous dire quoi. Il fait semblant de vous dire
19:19c'est la B, c'est la B, et vous dites la B,
19:21mais non. Là, il vous regarde sardonique.
19:29Le Club de l'été avec toute l'équipe
19:31Héloïse Goua, Olivier Pouls, Julien Pichnet,
19:33notre invité ce matin, Julien Arnaud,
19:35présentateur du 20h de TF1 tout cet été.
19:43Mandela Day de Simple Minds,
19:45parce que Nelson Mandela
19:47a joué un rôle très important
19:49dans votre carrière,
19:51ou en tout cas ce qui aura décidé
19:53chez vous de devenir des journalistes.
19:55Ça remonte, c'est vrai, c'est vraiment,
19:57il y a un fil conducteur pour moi
19:59par rapport à Nelson Mandela.
20:01En fait, ma première grande émotion
20:03journalistique, après la chute du mur
20:05de Berlin, c'est le 11 février 90,
20:07et le 11 février 90, c'est
20:09le jour où j'ai eu l'occasion
20:11d'écrire un livre, et le 11 février 90,
20:13il se trouve que c'est mon anniversaire, c'est le jour de mes 16 ans,
20:15et c'est ce jour que Nelson Mandela
20:17sort de prison, après 27 ans
20:19de mémoire, je crois,
20:21et c'est un moment très fort, moi je me souviens,
20:23j'ai passé ma journée à regarder ça, on attendait,
20:25j'écoutais Simple Minds, j'étais fan,
20:27je chantais Mandela Day,
20:29il y avait ce mythe de Nelson Mandela,
20:31on ne savait plus à quoi il ressemblait, personne ne l'avait vu
20:33depuis un quart de siècle, et
20:35je me souviens de l'envoyé spécial qui raconte,
20:37on ne sait pas trop, et puis d'un seul coup
20:39on voit cette stature incroyable qui émerge,
20:41on sait instantanément que c'est lui, c'est vraiment ça
20:43le charisme, vous n'avez pas besoin de savoir, vous le reconnaissez
20:45tout de suite, avec ce port
20:47très particulier, et il y a
20:49l'émotion de l'envoyé spécial qui raconte ce moment,
20:51et je me suis vraiment dit que je voulais y être, je voulais raconter
20:53ça, je voulais être le type qui est en train de le raconter,
20:55qui a le micro,
20:57et je me suis dit que, de façon un peu
20:59confuse à ce moment-là, que je voulais être
21:01journaliste, ça a été un vrai marqueur,
21:03et puis ensuite je suis allé plusieurs fois
21:05en Afrique du Sud, sur ses traces,
21:07c'est quelqu'un d'extrêmement
21:09inspirant, évidemment, et j'ai fait aussi
21:11un documentaire qui est passé sur TF1,
21:13quand il est mort, donc je me suis
21:15intéressé de très près à sa vie, et encore
21:17maintenant, c'est
21:19quelqu'un qui m'inspire. On peut le voir
21:21quelque part, ce documentaire que vous avez réalisé
21:23sur Mandela ?
21:25J'aimerais bien, je ne sais pas, je ne peux pas vous
21:27répondre, moi je l'ai, mais...
21:29Il faudrait fouiller peut-être sur MyTF1, peut-être
21:31sur les programmes... Je vais leur suggérer de le remettre, parce que
21:33je l'ai montré à mes enfants il n'y a pas longtemps, figurez-vous,
21:35on a regardé le film Invictus ensemble
21:37sur la Côte du Monde de rugby,
21:39avec Morgan Freeman, qui joue
21:41le rôle de Nelson Mandela, et dans la foulée, ça les a intéressés,
21:43parce qu'ils n'ont pas grandi avec ça,
21:45et ils ne connaissaient pas vraiment Nelson Mandela,
21:47et dans la foulée, ils m'ont demandé, est-ce qu'on peut voir ton
21:49documentaire ? Ils ont appris plein de choses. Moi aussi, en le faisant,
21:51j'ai appris plein de choses. Est-ce que vous savez
21:53pourquoi il y a des blancs en Afrique du Sud ? Qui connaît
21:55cette histoire en France ? Personne ne la connaît,
21:57et Nelson Mandela,
21:59il a été l'un de ses faits marquants,
22:01c'est d'avoir dit, tu es blanc, et pourtant
22:03tu es africain, comme moi, autant que moi.
22:05Ça, c'est quelque chose d'extrêmement fort, qui a été
22:07mal accepté, d'ailleurs, y compris dans son camp,
22:09mais voilà, c'est ça, vraiment, la bascule
22:11qui fait que Nelson Mandela, finalement, est cette
22:13figure qui rassemble tout le monde, qui construit
22:15cette nation arc-en-ciel. Bon, alors, ce que vous allez faire,
22:17Julien Arnaud, c'est quand vous allez retourner à TF1
22:19dans une demi-heure, à la fin
22:21de cette émission, vous allez leur dire que sur TF1 Plus,
22:23on veut voir ce documentaire,
22:25parce qu'en regardant, on ne le trouve pas.
22:27Pour nous le voir, le transmettre à nos enfants...
22:29Cette histoire des blancs en Afrique du Sud
22:31est vraiment une histoire passionnante, vraiment.

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