DB - 12-07-2024
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00:00:30Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, un, deux, trois, quatre, cinq, six,
00:01:01Et 1.
00:01:02C'est horrible, Patricia.
00:01:03C'est esupératique, patron.
00:01:04Stop!
00:01:07Patricia, c'est quoi ce que tu me fais là?
00:01:08C'est de la danse ou du kâraté?
00:01:10Je n'ai plus de souffle, je vous assure.
00:01:12C'est trop dur.
00:01:13Tais-toi si tu veux.
00:01:14Tu es ici pour travailler.
00:01:15Pas pour récupérer tes fatigues de la nuit.
00:01:18Mais…
00:01:19Je t'ai dit de te taire.
00:01:21Et tu fais un effort, s'il te plaît.
00:01:23Personne n'est irremplacé.
00:01:24Tu entends personne?
00:02:00Aïe ! Aïe ! Aïe !
00:02:30Excusez-moi ! Pardon mademoiselle, je cherche le bureau de la directrice.
00:02:54Ah ! C'est là ! Là ! Merci.
00:03:07Si tu cèdes à la panique, on est foutu ! Et toi, si tu t'en remets à un détective
00:03:12pour régler nos problèmes, c'est pas mieux. Il paraît qu'il se débrouille pas mal du tout.
00:03:15Entrez ! Tu perds ton temps, il trouvera rien ton détective.
00:03:22Les hommages, madame. Je suis Nestor Burma.
00:03:28Ah ! M. Burma, je vous attendais. Enchantée. Je suis ravi.
00:03:31Excusez-la, ma soeur est un peu nerveuse. L'approche de la première.
00:03:35La première de quoi ? Oh, Béatrice, c'est notre chorégraphe.
00:03:38Elle travaille depuis trois mois sur un nouveau ballet. C'est pour une tournée dans les grandes
00:03:42villes de province. Ah !
00:03:44L'étoile a disparu. C'est le type du ballet ?
00:03:47Non, Patricia Dubreuil était la vedette du spectacle. Elle n'est pas venue en répétition
00:03:51depuis cinq jours. Personne ne sait où elle est passée.
00:03:55Vous avez appelé la police ? Bien sûr, nous l'avons fait. Le commissaire
00:03:58Faroult nous a conseillé de patienter. C'est tout ?
00:04:01Quand je lui ai dit qu'une absence d'une semaine était extrêmement grave, il m'a répondu
00:04:04qu'une danseuse qui lève le pied, c'est normal. Il a ri, comme s'il avait fait la plaisanterie
00:04:11du siècle. Qu'est-ce qui vous fait croire que c'est
00:04:15une affaire tragique ? Le tempérament de Patricia.
00:04:19C'est-à-dire ? Elle est d'un tempérament dépressif.
00:04:22Tentative de suicide ? Non, pas que je sache.
00:04:26Elle est belle ? Jugez-vous-mêmes. Je vous en prie.
00:04:35Une fille aussi charmante doit avoir du succès auprès des hommes.
00:04:40Depuis quelques temps, elle sortait beaucoup le soir. Peut-être même s'est-elle mise
00:04:43à boire. Vous savez ce que c'est, le lendemain, aux répétitions, la baisse de forme, ça
00:04:47sent. Elle a peut-être craqué ?
00:04:49C'est possible. La famille est prévenue ?
00:04:53Le père a disparu avant la naissance de sa fille. Quant à la mère, elle s'est suicidée
00:04:59il y a six ans. Alors, elle habite le foyer ?
00:05:04Oui, juste au-dessus, nous avons quelques chambres pour les boursières.
00:05:07Ce n'est pas un quatre étoiles, vous vous en doutez. Certaines chambres comportent quatre
00:05:11lits et d'autres deux. Patricia partage la chambre avec son amie
00:05:14Sandrine. Elles s'entendent bien ?
00:05:15Une vraie passion, inséparable. Apparemment, toutes les affaires de Patricia
00:05:21sont là. Rien n'a disparu.
00:05:23Il serait très utile pour mon enquête que je parle à son amie Sandrine.
00:05:27Maintenant ? Pourquoi, elle travaille ?
00:05:29Non, la répétition est terminée, je vais la chercher.
00:05:32Excusez-moi, mais vous l'êtes assez aimable pour rester dans votre bureau et me l'envoyer
00:05:37seule. Ambiance confessionnale, efficacité, psychologie, vous comprenez cela ?
00:05:43Oui.
00:06:13A première vue, la belle Patricia n'avait pas que des dons de danseuse, elle semblait
00:06:24aussi capable de dévoiler d'autres talents. Monsieur ?
00:06:28Vous êtes Sandrine ? Vous êtes une amie de Patricia ? Vous voulez me parler ?
00:06:37Oui. Je vous écoute ?
00:06:41Pas ici, s'il vous plaît.
00:06:42Tenez, voilà ma carte. Quel est votre nom ?
00:06:47Sylvie.
00:06:48Vous m'appelez vite.
00:06:49Au commissariat ?
00:06:50Mais non, lisez la carte, je suis détective privé, comme un me ferait Bogart.
00:06:55Je compte sur vous.
00:06:56Oui, oui.
00:07:10Je vous en prie, faites comme chez vous, monsieur Burma.
00:07:24Vous êtes Sandrine ?
00:07:26En personne. Vous cherchez des indices, c'est comme ça qu'on dit, non ?
00:07:32C'est comme ça qu'on dit.
00:07:34Vous avez déjà mis la main sur la boîte secrète.
00:07:38C'est pour vous donner des idées entre copines, tout ça ?
00:07:40Non, c'est pour faire plaisir à des messieurs qui se contentent de regarder sans y toucher.
00:07:45Chorégraphie à but non artistique.
00:07:47Photographie, tout simplement.
00:07:49Et celles qui sont sous le matelas, là ?
00:07:51Vous les avez déjà trouvées, bravo.
00:07:55Alors, vous êtes sa meilleure amie ?
00:07:56Oui, c'est ma soeur jumelle.
00:07:58Qu'est-ce que vous entendez par là ?
00:08:00Quand elle va mal, je vais mal.
00:08:02Apparemment, à vous voir, elle va bien.
00:08:04Vous vous trompez, j'ai appris à masquer mes sentiments.
00:08:06Vous savez, ça fait partie de mon métier.
00:08:08Vous l'aimez tant que ça, Patricia ?
00:08:10Je l'adore. Elle avait tout.
00:08:12La présence, le charme, la souplesse, le sens du rythme.
00:08:16Vous en parlez comme si elle n'était plus de ce monde.
00:08:19C'est un peu ça, oui.
00:08:21Depuis quelque temps, elle semblait ne plus appartenir à la réalité.
00:08:24Plus dans le même monde.
00:08:26Et avec la mère Morisot toujours sur son dos, elle n'était pas à prendre avec des pincettes.
00:08:29Vous avez essayé de lui parler ?
00:08:31Oui, une fois, deux fois, trois fois.
00:08:33Après, à force de me faire jeter, j'ai préféré la boucler en attendant que ça passe.
00:08:36Vous n'avez pas pensé à une histoire d'amour ?
00:08:38Non, pas avec elle, ça ne l'intéressait pas.
00:08:41Et les photos ?
00:08:43Vous savez, elle n'est pas la seule à en avoir fait.
00:08:45C'est pour un copain, à nous, qui les revend à des messieurs un peu tordus.
00:08:50A nous, ça ne nous fait pas de mal, et puis à eux, ça leur fait plutôt du bien.
00:08:53Et la directrice, elle sait tout ça ?
00:08:56Non, Mme Chapavin n'est pas au courant.
00:08:58Mais vous savez, nous, on est libres d'accepter ou de refuser.
00:09:01Il n'a jamais forcé personne.
00:09:03Quand on a besoin d'un peu d'argent, il nous propose ça, mais...
00:09:06si on n'en veut plus, il n'insiste pas.
00:09:09Avec vous, quelques fois, on est tenté d'insister, non ?
00:09:15Quand ça me plaît, c'est moi qui insiste.
00:09:22Monsieur Burma ?
00:09:25Votre prénom, c'est quoi ?
00:09:27Qu'est-ce qui vous plairait ?
00:09:30Victor ?
00:09:32Nestor.
00:09:33Nestor, c'est bien, ça me plaît.
00:09:35Je vais le dire à ma mère, elle a toujours eu mauvaise conscience de m'avoir appelé comme ça.
00:09:47Qu'est-ce que tu fous là ?
00:09:49Tes couteaux-portes, comme toujours ?
00:09:51Je dirais au détective que tu es jalouse de Patricia.
00:09:53Et toi, tu ne l'es pas, peut-être ?
00:09:56Tu vois ?
00:09:57Qui n'est pas jalouse de Patricia ?
00:09:59C'est la meilleure, la plus douée, la plus belle.
00:10:01Tu entends ? La plus douée, la plus belle.
00:10:14Entrez.
00:10:17Ah, monsieur Burma.
00:10:19Vous ne connaissez pas ma sœur, Béatrice Morisot.
00:10:23Brève rencontre.
00:10:25Alors, des révélations intéressantes ?
00:10:27C'est un peu trop tôt.
00:10:29Avec tes danseuses, il faut y aller un petit pas.
00:10:31Monsieur Burma, vous faites votre métier, je n'ai rien contre.
00:10:34Mais personnellement, je n'aurais fait appel ni à un détective privé, ni à un flic quelconque.
00:10:38Béatrice, je t'en prie.
00:10:39Laisse-moi parler, tu veux ?
00:10:42Dans notre métier, les états d'âme, c'est de la foutaise.
00:10:44Patricia danse bien, très bien.
00:10:46Elle est professionnelle jusqu'au bout des cheveux.
00:10:49Il fallait simplement lui interdire certaines fréquentations.
00:10:52Des fréquentations, c'est-à-dire ?
00:10:54Les voir du côté de l'avenue de l'opéra.
00:10:56Un club qui s'appelle le Curieux.
00:10:58C'est une boîte tenue par un certain Jean-Michel Jaune et une ordure.
00:11:01Ma sœur a un langage direct.
00:11:03L'approche de représentation explique sa nervosité.
00:11:06Je comprends.
00:11:08Qui a vu Patricia pour la dernière fois ?
00:11:10C'est moi.
00:11:11La répétition était finie.
00:11:14Elle est allée prendre une douche avant de sortir,
00:11:16et moi je suis montée ici.
00:11:19Je l'ai regardée par la fenêtre, là.
00:11:22On s'est fait un signe.
00:11:24Il était quelle heure ?
00:11:26Une heure passée, une heure de l'après-midi.
00:11:29Elle a pris son bus, là en bas, le 48.
00:11:32Elle avait son sac de danse.
00:11:35Elle était toute seule.
00:11:38Et depuis, on ne l'a plus revue.
00:11:40Dès quel jour ?
00:11:41C'était le 14 octobre.
00:11:43Vous deviez la revoir.
00:11:44Le jour même.
00:11:45Il y avait une répétition à 17h.
00:11:46Ah, merci.
00:11:49Madame Moriseau,
00:11:51à votre avis,
00:11:53est-ce qu'il est arrivé à Patricia ?
00:11:55Je croyais que vous alliez nous le dire.
00:11:58J'aimerais bien avoir votre sentiment.
00:12:00Dans ce métier, vous c'est tout noir, vous c'est tout blanc.
00:12:02Vous comprenez ?
00:12:03Non, je ne comprends pas bien.
00:12:05Ou bien on s'y donne à 100%, ou bien on fait des conneries.
00:12:08Et photographie.
00:12:11Vous êtes au courant ?
00:12:13Qui c'est, le photographe ?
00:12:14Devinez.
00:12:15C'est Tordure de Jaunet.
00:12:17On dirait que vous le connaissez bien.
00:12:19Très peu.
00:12:20Et c'est déjà trop.
00:12:21Tu exagères.
00:12:22Il a souvent dépanné des filles qui étaient dans la dèche, comme on dit.
00:12:24Et Patricia n'avait pas besoin de ça.
00:12:25À chaque fois qu'elle m'a demandé de l'argent, je lui en ai donné.
00:12:28Elle vous empruntait souvent de grosses sommes ?
00:12:30Jusque-là, non.
00:12:31Mais c'est vrai, il y a qu'un jour,
00:12:32elle a essayé de me taper d'une somme assez rondelette.
00:12:34C'était trop.
00:12:35Je ne pouvais pas, je lui ai dit que c'était impossible.
00:12:36Moi aussi, j'ai refusé.
00:12:38Vous lui avez demandé pourquoi elle avait besoin de cette somme ?
00:12:41Bien sûr que oui.
00:12:43Vous imaginez la réponse ?
00:12:45Allez vous faire foutre.
00:12:46Gagnez.
00:12:48Alors, dans ce cas-là,
00:12:49elle a pu demander à Jaunet de faire un effort.
00:12:52Ce qu'il lui a demandé en échange,
00:12:54j'aimerais bien le savoir.
00:12:56C'est bien ce qu'on aimerait savoir nous aussi, M. Burma.
00:13:20Bonsoir, monsieur.
00:13:21Vous souhaitez une table ?
00:13:23Je souhaite voir Jean-Michel Jaunet.
00:13:25J'ai l'impression que vous êtes un peu trop lourd.
00:13:27J'ai un petit peu peur de me voir avec un homme d'un autre pays,
00:13:30mais je la connais bien.
00:13:31C'est vrai.
00:13:32Je l'ai vu, je l'ai vu.
00:13:33Je l'ai vu.
00:13:34Je l'ai vu.
00:13:35Je l'ai vu.
00:13:36Je l'ai vu.
00:13:37Je l'ai vu.
00:13:39Je l'ai vu.
00:13:40Je l'ai vu.
00:13:41Je l'ai vu.
00:13:42Je l'ai vu.
00:13:43Je l'ai vu.
00:13:44Je l'ai vu.
00:13:45Je l'ai vu.
00:13:46Je l'ai vu.
00:13:47Je l'ai vu.
00:13:48Jean-Michel Jaunet.
00:13:49Mais c'est le patron.
00:13:50Ah, ben ça tombe bien parce que je veux voir le patron.
00:13:54Vous connaissez ?
00:13:55Non, mais si vous lui dites qu'un ami de Patricia aimerait l'entretenir, vous allez
00:13:59voir qu'il va se ramener comme si on avait été nourris au même sein.
00:14:01Bon.
00:14:02Patricia, c'est ça ?
00:14:03Patricia.
00:14:18Vous avez des nouvelles de Patricia ? Mais sors Germain, je vais vous poser une autre
00:14:45question.
00:14:46Vous avez des nouvelles de Patricia ?
00:14:47Vous êtes quoi, vous ?
00:14:48Je suis qui ?
00:14:49Détective Frivé.
00:14:50On a chargé de retrouver une jeune personne que vous aimez bien, il paraît.
00:14:55C'est les deux hystériques qui vous envoient la Béatrice et la Martine ? Deux belles salopes.
00:15:00Subtile analyse.
00:15:01Et alors ? C'est vrai que je l'aime bien, Patricia.
00:15:06Oui.
00:15:07Habillée ou...
00:15:08À poil.
00:15:09Vous savez, des photos, ça n'a jamais été un crime.
00:15:12Non, c'est pas un crime.
00:15:13Oui, ça peut être un délit quand on les vend en douce.
00:15:15J'aimerais savoir pourquoi elle avait tant besoin d'argent.
00:15:18Vous savez, elle était très secrète.
00:15:20Même avec ses amis.
00:15:21Et vous, de l'argent, vous lui en avez prêté ?
00:15:24Non, j'infusais.
00:15:25Le 14 octobre, qu'est-ce qu'elle faisait ? Vous l'avez vue ?
00:15:29Le 14 octobre ?
00:15:30Le 14 octobre.
00:15:31Voyez-vous tel bien ? Elle était crevée.
00:15:37Vous savez, les répétitions, c'est dur.
00:15:39Et puis, elle en avait marre du foyer de l'autre dingue.
00:15:42Elle était dépressive.
00:15:43Elle ?
00:15:44Dépressive.
00:15:48On a baisé.
00:15:49Elle a oublié sa fatigue.
00:15:50D'ailleurs, pour quelqu'un de déprimé, elle avait plutôt la forme.
00:15:55Je rends dans les détails où ça vous va.
00:15:56Les positions, le nom de foie...
00:15:59La sexualité des lapins ne m'intéresse pas.
00:16:02Qu'est-ce que vous en avez fait, après ?
00:16:04Elle est partie, c'est tout.
00:16:05Elle est partie.
00:16:07Bonsoir.
00:16:08Vous savez, cette petite représente beaucoup pour moi.
00:16:10Il faudrait absolument la retrouver.
00:16:12Vous avez une suggestion ?
00:16:14Pendant un temps, j'ai pensé que les Hansen savaient quelque chose.
00:16:17Hansi ?
00:16:18Hansen.
00:16:19Elke et Mathieu Hansen.
00:16:21Les gens friqués.
00:16:23Ils faisaient appel à Patricia, surtout pendant les fêtes.
00:16:25Ils ont une très belle boutique de bijoux anciens.
00:16:28Vous buvez ?
00:16:29Scotch.
00:16:30Scotch, deux.
00:16:32Avec un H ?
00:16:33Pardon ?
00:16:34Avec un H, Hansen ?
00:16:35Oui, avec un H.
00:16:37Je me suis dit qu'elle allait leur taper du fric, puisqu'ils l'aiment bien,
00:16:39mais ils disent qu'ils n'ont pas eu de nouvelle non plus.
00:16:41Où je peux les trouver, là ?
00:16:43Hansen.
00:16:44Juste à côté, vous êtes honorés.
00:16:46Mais je croyais que vous les connaissiez.
00:16:47Non.
00:16:49Elke Hansen est une mordu de la danse.
00:16:51Elle a pris des cours avec l'hystérique.
00:16:53Et c'est là qu'elle a rencontré de jeunes danseuses
00:16:56à qui elle a proposé de se faire un peu de blé
00:16:58en vendant ses breloques.
00:17:00Et quelquefois, Patricia remplace sa meilleure copine, Sandrine.
00:17:04Sandrine ?
00:17:05Oui.
00:17:06Vous connaissez cette adorable poupée ?
00:17:08Oui, j'ai le plaisir de la connaître.
00:17:11Et moi, le plaisir de la baiser.
00:17:13Bonsoir.
00:17:31Ecoutez, Blumer va pas renverser le gouvernement
00:17:33à chaque fois qu'une jeune fille se voit à la Tilly's, non ?
00:17:35Vous devez aller dans les danseuses, maintenant.
00:17:37Vous levez encore la jambe à votre âge ?
00:17:39Ça va, ça va.
00:17:40Laissez tomber cette affaire qui n'en est pas une.
00:17:42Bon, je comprends que vous piquiez un peu de pognon à cette institution,
00:17:44mais n'en faites pas trop.
00:17:45La petite va rentrer au bercail.
00:17:47Quant à Jaunet, laissez tomber, c'est une petite pointure.
00:17:49Non, non, mais il comprend pas, il comprend pas.
00:17:51Non, Jaunet, c'est un indique.
00:17:53Et nous, dans la police, les indiques, on en a besoin.
00:17:55Hein ?
00:17:56Vous avez raison.
00:17:58C'est dans le besoin qu'on reconnaît ses amis.
00:18:04Je prendrais bien un café, moi aussi.
00:18:07Merci beaucoup.
00:18:10C'est peut-être un macro, votre Jaunet,
00:18:12mais de là à faire disparaître sa victime.
00:18:14D'ailleurs, ce sera absurde si on gagne pas.
00:18:16Très bien vu, Hélène.
00:18:17En tout cas, s'il est vraiment si beau que ça,
00:18:19ça va être un plaisir pour moi de le filer.
00:18:21C'est Zavater qui va le filer, on se disperse pas.
00:18:23Ah oui ?
00:18:24Et vous croyez que Zavater va le faire craquer, votre Jaunet ?
00:18:26Qu'est-ce qu'il en sait ?
00:18:28On connaît pas ses goûts, à cet homme-là.
00:18:30Et c'est lui encore une chance de plaire.
00:18:32Dites-moi, mon petit, physiquement, vous êtes très bien.
00:18:35Oui.
00:18:36Et le café ?
00:18:37Quoi, mon café ?
00:18:38Il est dégueulasse.
00:18:41Toi, tu vas promener tes charmes à Venue de l'Opéra,
00:18:43dans un club appelé Le Curieux.
00:18:46C'est Jean-Michel Jaunet, le taulier, tu le lâches pas.
00:18:49Et c'est quoi son business, ce type-là ?
00:18:51Ben, justement, c'est pas très clair.
00:18:53Et puis, si jamais tu vois passer cette poupée,
00:18:56tu me fais signer demain.
00:19:27Bonjour, monsieur.
00:19:30Mme Hensen.
00:19:31Oui, c'est moi.
00:19:33Je m'appelle Nestor Burma, je suis détective privé.
00:19:37C'est au sujet de Patricia Dubreuil ?
00:19:39Oui.
00:19:41J'ai eu un appel de la direction du foyer de la danse.
00:19:44Mme Morisot, que je connais bien,
00:19:46elle a dit qu'il y avait un problème.
00:19:48Qu'est-ce qu'il y a ?
00:19:49C'est un problème.
00:19:50C'est un problème ?
00:19:51C'est un problème.
00:19:52C'est un problème.
00:19:53C'est un problème.
00:19:54Mme Morisot, que je connais bien, était très préoccupée.
00:19:57Quelqu'un d'autre a essayé de vous contacter ?
00:20:00Oui.
00:20:01J'ai eu la visite d'un homme que je n'avais pas revu depuis très longtemps.
00:20:04Jean-Michel Jaunet.
00:20:07Vous le connaissez depuis longtemps ?
00:20:10Oui.
00:20:11Il accompagnait mon mari à Anvers,
00:20:13du temps où il voyageait pour les Diamants.
00:20:16Après l'accident de mon mari, nous avons dû le renvoyer.
00:20:18C'était notre chauffeur, en quelque sorte.
00:20:20Et Patricia ?
00:20:23À certaines périodes de l'année, nous avons fait appel à ses services.
00:20:26Elle est très aimable avec la clientèle et surtout, elle parle l'anglais.
00:20:30Elle répétait un ballet important et difficile, je crois.
00:20:34C'est pour ça qu'elle n'a pas pu venir ces derniers temps.
00:20:36Et son amie Sandrine ?
00:20:39Elle s'arrangeait avec Patricia.
00:20:40Elles se remplaçaient mutuellement, de temps en temps.
00:20:42Très bonne vendeuse, Sandrine.
00:20:44Mais la danse les engloutit littéralement.
00:20:47Je le sais.
00:20:48J'ai voulu être danseuse avant mon mariage.
00:20:53Votre mari est en voyage.
00:20:55Il y a longtemps que je ne voyage plus.
00:20:58Mais je travaille, comme vous voyez.
00:21:01Je le vois.
00:21:02Dans toute activité humaine, il faut rechercher la vérité.
00:21:05N'est-ce pas, monsieur ?
00:21:07Monsieur ?
00:21:08Burma, Néstor.
00:21:10Envers, pendant que je traitais les affaires,
00:21:13le très séduisant Jeunet allait se faire caresser par des professionnels.
00:21:17Nature.
00:21:18Nous sommes entre adultes, n'est-ce pas, monsieur Burma ?
00:21:21Elle que ma si charmante épouse déteste que je parle de Jeunet.
00:21:25Je me demande ce qu'elle a à lui reprocher.
00:21:28Un homme clair-obscur, de quoi tenter Rembrandt.
00:21:31Nous sommes tous clair-obscurs, monsieur Burma.
00:21:34Tous.
00:21:37Regardez la petite Patricia Dubreuil.
00:21:39La preuve pas tante qu'on peut être belle et insatisfaite.
00:21:42Elle est comme ces mauvais peintres qui veulent rectifier la nature.
00:21:46Je t'interdis, Mathieu, tais-toi.
00:21:47Laissez, laissez.
00:21:48Votre mari a envie de parler.
00:21:50Connaissez-vous Shakespeare, monsieur Burma ?
00:21:52Pas personnellement.
00:21:54Dieu vous a donné un visage et vous vous en fabriquez un autre.
00:21:59Cet omelette s'adressant à Ophélie.
00:22:02Je comprends pas bien.
00:22:04Évidemment.
00:22:05Allez à Neuilly.
00:22:07Cherchez la clinique du Bosquet.
00:22:09Demandez le docteur Édouard d'Astignac.
00:22:12Un Paganini du bistouri.
00:22:14Ce que Dieu a fait, il prétend l'améliorer.
00:22:16Je m'exagère pas.
00:22:18N'est-ce pas, ma chérie ?
00:22:19Tais-toi, mais tais-toi.
00:22:25Elle voulait se faire refaire la poitrine.
00:22:28Je lui ai donné de l'argent.
00:22:50Bonjour, monsieur.
00:22:51Pas de message ?
00:22:52Non, madame.
00:22:53On voulait vous dire au comte Emiliano Pucci que JMJ est arrivé, s'il vous plaît.
00:22:56JMJ ?
00:22:57Oui, JMJ, c'est ça.
00:22:58Bien, monsieur.
00:23:00Monsieur ?
00:23:01Ah, monsieur le comte.
00:23:03Monsieur JMJ est arrivé.
00:23:05Bien entendu, monsieur le comte.
00:23:07Monsieur le comte vous attend en suite 28, 6e étage.
00:23:10L'ascenseur est à droite dans le hall.
00:23:12Merci.
00:23:15Je n'ai aucune raison d'être inquiet.
00:23:18J'ai toujours été parfaitement ponctuel.
00:23:21J'adore la ponctualité.
00:23:24Ma mère, bénisse-moi son souvenir,
00:23:27m'a rapporté qu'enfant, j'avais avalé une montre.
00:23:32C'est drôle, non ?
00:23:34Oui, oui, c'est...
00:23:36C'est marrant.
00:23:37Des montres passent encore.
00:23:39Et les couleuvres, ça reste là.
00:23:42Là, dans vos îles, là.
00:23:45Buvez.
00:23:46C'est de l'herbe.
00:23:47Merci.
00:23:49Allez, buvez.
00:23:52De toutes les photos que nous avons vues,
00:23:54la seule qui active notre déglutition,
00:23:59qui excite nos hormones
00:24:01et désacerbe nos fantasmes,
00:24:04c'est celle de Patricia.
00:24:07Elle est belle.
00:24:09Oui.
00:24:10Et je vous promets de la retrouver très rapidement.
00:24:14Bien sûr.
00:24:16Nous avons donné la moitié de l'argent aussi.
00:24:18Nous voudrions une livraison rapide du...
00:24:21du produit.
00:24:23Sinon, nous serions obligés, à regret,
00:24:27de vous couper les couilles
00:24:29et de les expédier en recommandé à votre maman.
00:24:33Je vous ai dit qu'il n'y avait pas de problème, Emilio.
00:24:36Un petit coup de cafard, une déprime,
00:24:38des conneries de nana, quoi.
00:24:40Je vous promets, je la retrouve très rapidement.
00:24:42Avec discrétion, s'il vous plaît.
00:24:44Bien sûr.
00:24:47Vous êtes seul à la chercher ?
00:24:51Je me trompe.
00:24:52C'est-à-dire que j'ai eu la visite d'un détective privé.
00:24:55Ah bon ? Et alors ?
00:24:58Et alors ?
00:25:00Je l'ai proprement envoyé chier.
00:25:09Qu'est-ce que c'est ?
00:25:12Bonjour, messieurs.
00:25:13Oui, c'est quoi ?
00:25:15Le directeur de l'établissement
00:25:17a le plaisir de fleurir les clients qu'il aime bien.
00:25:20Et mettez ça à côté. Arrangez ça par là.
00:25:23Laetitia ! C'est fini, le bain ?
00:25:25Arrange les fleurs !
00:25:27Voilà ! J'arrive !
00:25:33Jetez les fleurs qui sont dans le vase.
00:25:35Nous allons y placer votre bouquet.
00:25:37J'arrive tout de suite.
00:25:40Il est du temps, ou quoi ?
00:25:43Erreur de novice, mon cher Jaunet.
00:25:46On n'en va pas chier, un privé.
00:25:48Ou on l'endort, ou on le supprime.
00:26:04Tiens, tiens, Patricia.
00:26:09Elles sont belles.
00:26:13Très, très belles.
00:26:15Quant à cette Patricia,
00:26:17si vous ne l'avez pas livrée sous 48 heures,
00:26:19il faudra le trouver une remplaçante ou une doublure.
00:26:21Mais enfin, il nous faut quelqu'un !
00:26:24Au revoir, messieurs.
00:26:26Au revoir, mon ami. Au revoir, mille, mille merci.
00:26:29C'est compris, Jaunet ?
00:26:31Oui, oui, j'ai compris.
00:26:33Et bonne journée.
00:26:39C'est clair.
00:26:49Madame. Monsieur.
00:26:51Je voudrais voir ma nièce, Patricia Dubreuil.
00:26:53Dubreuil.
00:26:57Quand est l'entrée ?
00:26:59À peu près cinq jours.
00:27:01Je ne sais pas ce nom, monsieur.
00:27:03Qu'est-ce que vous voulez dire ?
00:27:05Il y a une erreur. Cette personne n'est pas chez nous.
00:27:07Elle est partie ?
00:27:09Non, elle n'est pas entrée.
00:27:11Vous avez bien cherché ?
00:27:13Bien sûr, monsieur. Si je vous dis qu'elle n'est pas ici, c'est qu'elle n'est pas ici.
00:27:15Elle n'insistait pas.
00:27:17Vous pouvez appeler le professeur Dastignac
00:27:19et lui dire que le comte Bustor de Nerba
00:27:21voudrait lui parler.
00:27:23Vous avez rendez-vous ?
00:27:25Oui.
00:27:27Non, monsieur, vous n'avez pas rendez-vous.
00:27:29Mais où allez-vous, monsieur ?
00:27:31Surprise.
00:27:33Oui ?
00:27:37Oui.
00:28:07Qui êtes-vous ?
00:28:09Bustor Burma, détective privé.
00:28:11Comment êtes-vous entré ? Que voulez-vous ?
00:28:13Je recherche Patricia Dubreuil. Ça vous dit quelque chose ?
00:28:15Oui.
00:28:17Vous l'avez opérée ?
00:28:19Oui.
00:28:21Elle est encore ici ?
00:28:23Non.
00:28:25Elle est partie depuis longtemps ?
00:28:27Je ne m'en souviens pas.
00:28:29C'est le 18 octobre, trois jours après son entrée.
00:28:31Excusez-moi d'insister.
00:28:33Ça s'est bien passé ?
00:28:35Vous n'avez pas de problème particulier ?
00:28:37Non.
00:28:39Vous n'êtes pas très loquace.
00:28:41Chacun sait tard.
00:28:43Ça ne vous intéresse pas de savoir que votre cliente a disparu ?
00:28:45Je ne suis pas censé suivre le destin de mes clientes.
00:28:47Mlle Dubreuil avait un nouveau rendez-vous de contrôle hier.
00:28:49Elle n'est pas venue.
00:28:51Ça ne vous a pas inquiété ?
00:28:53Vous savez, dans 90 % des cas,
00:28:55une opérée, même lorsqu'il s'agit d'une intervention courante,
00:28:57peut subir un léger traumatisme post-opératoire.
00:28:59Ça l'emmène parfois
00:29:01à prendre un peu de distance avec son entourage.
00:29:03Je suis certain que vous la reverrez bientôt.
00:29:05J'en suis convaincu.
00:29:07Je voudrais vous poser une autre question, si vous permettez.
00:29:09Même si je ne permets pas,
00:29:11vous allez la poser, alors allez-y.
00:29:13Pourquoi est-ce que Patricia ne figure pas sur votre registre ?
00:29:15J'omis de vous dire
00:29:17qu'elle avait demandé la plus grande discrétion.
00:29:19C'est à cause de la discrétion.
00:29:21Parfaitement.
00:29:23Si vous pensez qu'il s'agit d'un problème de fraude fiscale,
00:29:25vous vous trompez.
00:29:27Je n'ai pas dit ça.
00:29:29J'ai subodoré que ça vous effleurait.
00:29:31Quand on fait des hypothèses, on peut se tromper.
00:29:33Dans tous les métiers,
00:29:35on peut se tromper, monsieur.
00:29:37Et dans le mien, ça coûte cher.
00:29:47Sandrine ?
00:30:01C'est moi.
00:30:13Et cette répétition ?
00:30:15Bien.
00:30:17Maurizio a décidé de remplacer Patricia.
00:30:19Par qui ?
00:30:21Moi ou Sylvie, on le saura ce soir.
00:30:23Vous connaissez cette lèche-cul, non ?
00:30:25Elle danse bien ?
00:30:27Oui, bonne technique, mais sèche comme un coup de tric.
00:30:31Vous voulez quoi ?
00:30:33Pourquoi vous ne m'avez pas dit que votre soeur jumelle,
00:30:35comme vous l'appelez, voulait se faire opérer ?
00:30:37Patricia m'avait fait jurer
00:30:39de garder le secret et j'ai juré.
00:30:41Vous avez perdu du temps à cause de vous.
00:30:43Béatrice Maurizio m'a dit qu'elle l'avait vue
00:30:45le dernier jour, le 14 octobre.
00:30:47Le lendemain, elle était entrée à la clinique.
00:30:49Vous le saviez, ça ?
00:30:51Oui, je vous le répète, j'avais juré.
00:30:53Le 18 octobre, elle sortait de la clinique
00:30:55et depuis, plus aucun signe.
00:30:57C'est difficile d'imaginer que le chirurgien
00:30:59l'a fait disparaître
00:31:01après un coup de scalpel foireux.
00:31:03Quelle horreur, c'est impensable.
00:31:05Pas tant que ça.
00:31:07La clinique du Bosquet,
00:31:09c'est un fromage,
00:31:11un bon gros fromage.
00:31:13Et or, les clientes qui se sont fait ravaler,
00:31:15si elles ne sont pas contentes de leur façade,
00:31:17elles peuvent se répandre et dire du mal
00:31:19de notre maniaque du bistouri.
00:31:21Vous savez, mon petit,
00:31:23que les gens sont capables de faire beaucoup de choses
00:31:25pour sauver leur fromage.
00:31:27Tiens, c'est joli, ça.
00:31:29C'est un bijou de famille.
00:31:31Ça appartenait à ma grand-mère,
00:31:33on y mettait du parfum.
00:31:35Mais en fait, c'est un piège.
00:31:37On s'approche, ça sent bon et hop !
00:31:39Ça marche encore ?
00:31:47Si j'ai encore besoin de vous,
00:31:49je peux abuser de votre joli sourire ?
00:31:51Abuser ?
00:31:53Ça prouve que vous avez confiance en moi.
00:31:55J'ai tellement tendance à ne pas me faire confiance.
00:31:59Alors, j'abuserai.
00:32:01Ok.
00:32:11Arrête le millésime, Zavater.
00:32:13Justement, je me cherchais, patron.
00:32:15Enfin, je viens de l'agence, là.
00:32:17Et puis, je me suis dit,
00:32:19avec les jolis oiseaux qu'il y a dans la volière,
00:32:21il doit pas être loin de la cage.
00:32:23Tant que tu y es, ça améliore.
00:32:25Mais patron, on n'avait pas dit pas de grossièreté ?
00:32:27On n'avait dit pas de ça non plus, hein,
00:32:29dans le travail.
00:32:31À part ça.
00:32:33Oh, ça va ?
00:32:35Ah non, non, non, mais pour journée.
00:32:37J'ai compris pourquoi il cherche Patricia.
00:32:39C'est pas pour roucouler.
00:32:53C'est bon, on y va.
00:33:23Oui, Philippe, celle-là a pu donner.
00:33:25Ajef Tordeau et Weber qui enchaînent.
00:33:29Avec Marc Cécillian, maintenant,
00:33:31sur les 22 mètres de l'équipe d'Ecosse.
00:33:33Les Français sont dans l'axe.
00:33:35Weber.
00:33:37Vous entendez mieux la regarder, Arté.
00:33:39Jacques a mis deux bouts.
00:33:41Et les mains sur la tête.
00:33:43On enchaîne pour les Français.
00:33:45On enchaîne pour les Français.
00:33:47On enchaîne pour les Français.
00:33:49On enchaîne pour les Français.
00:33:51Et les mains sur la tête.
00:33:53On enchaîne pour les Français. C'est un essai.
00:33:57Au vestiaire.
00:34:01La mêlée, c'est à côté.
00:34:05Que ce soit un plaquage à retardement.
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00:38:59Oui.
00:39:00Bon.
00:39:01Qu'est-ce que vous me conseillez ?
00:39:05Méfiez-vous.
00:39:06De qui ?
00:39:07De Béatrice Morezzo, la directrice du ballet, et de Sandrine.
00:39:12Je suivrai votre mise en garde.
00:39:14Bon.
00:39:15Bon.
00:39:16Je vais vous laisser.
00:39:19Merci.
00:39:20Merci d'être venue.
00:39:23Au revoir.
00:39:26Si elle danse comme elle s'exprime, celle-là, elle doit se marcher sur les pieds.
00:39:40En tout cas, Mme Morezzo, maîtresse de ballet, maîtresse femme...
00:39:43Et quand elle ne peut pas être la maîtresse de ses ballerines, méchante femme.
00:39:47Humiliation, vexation.
00:39:48Je l'imagine, reprocher à Patricia, ça trouve forte poitrine.
00:39:54Et vous, ils ne sont pas un peu menus pour votre poids ?
00:39:57Enfin, n'est-ce pas ?
00:39:58Vous devriez vous faire examiner par Dastignac.
00:40:01Pourquoi ?
00:40:02Parce que j'aimerais bien savoir s'il ne se débarrasse pas de ses clientes quand il rate son coup.
00:40:07Paganini faisait aussi des fausses notes.
00:40:10Et puis, par la même occasion, vous essayerez de déterminer comment Patricia a quitté la clinique le 18 octobre.
00:40:18Et puis toi, tu essaies de savoir tout ce que tu peux sur...
00:40:20Journée !
00:40:21Et puis, t'arrêtes de bouffer !
00:40:27Et c'est pour plaire à qui que vous voulez toucher à ces chefs-d'oeuvre ?
00:40:29A personne, enfin à moi.
00:40:31Est-ce que vous pourriez les rendre un peu plus volumineux ?
00:40:34Oui, je pourrais, mais je n'y tiens pas.
00:40:36Vous devriez réfléchir.
00:40:38J'ai réfléchi, ma décision est prise.
00:40:40La seule chose, c'est pour payer, parce qu'en ce moment, je traverse une période assez difficile.
00:40:44Vous n'avez pas de travail ?
00:40:46Voilà, c'est ça.
00:40:48Avec une telle opération écouteuse, je pense qu'on pourrait s'arranger.
00:40:52Merci, c'est vraiment très gentil.
00:40:55Est-ce que ça peut rater quelquefois, ce genre d'opération ?
00:40:59Vous êtes amusante.
00:41:00Rater n'est pas vraiment le mot.
00:41:02Disons que parfois, on a besoin d'un retouchage.
00:41:04Mais n'ayez pas peur.
00:41:06Avec vous, on a envie d'avoir du doigté.
00:41:08Allongez-vous là.
00:41:19Vous avez vraiment besoin de travailler avec une allure pareille ?
00:41:21Comment ça ?
00:41:29Détendez-vous.
00:41:31Détendez-vous.
00:41:33Voilà.
00:41:35Fermez les yeux.
00:41:42Mais laissez-vous faire.
00:41:43Mais qu'est-ce qu'il faut prendre ?
00:41:44J'ai besoin de connaître votre corps, s'il vous plaît.
00:41:46Qu'est-ce qu'il faut prendre ?
00:41:47J'ai besoin de connaître votre corps, s'il vous plaît.
00:41:48Mais vous êtes malade.
00:41:49Vous êtes malade.
00:41:57Rendez-moi un taxi, s'il vous plaît.
00:41:59Vite, vite, vite.
00:42:09Vous faites partie de la compagnie qui travaille pour la clinique du Bosca, n'est-ce pas ?
00:42:12C'est ça même.
00:42:13Vous pourriez me rendre un grand service, monsieur, s'il vous plaît ?
00:42:15Si vous voulez que j'aille plus vite, vous devriez demander à quelqu'un d'autre.
00:42:18Non, non, pas du tout.
00:42:20Je recherche ma petite sœur qui a quitté la clinique du Bosca le 18 octobre.
00:42:24Si vous pouviez retrouver le confort qu'il a pris ce jour-là, ce serait formidable.
00:42:27Elle s'est envolée, votre petite sœur ?
00:42:29Oui, en quelque sorte, je n'ai plus de nouvelles.
00:42:31Si elle est jolie comme vous, elle n'est pas perdue pour tout le monde.
00:42:34Oui, c'est moi, Albert.
00:42:36Il faudrait me trouver, ayant été pris en charge.
00:42:46Pardonnez-moi, monsieur Burma.
00:42:48Je ne vois pas bien ce que peuvent vous apporter des ragots sur la vie privée de ma sœur dans cette affaire.
00:42:52Dans une enquête, tous les renseignements sont utiles.
00:42:55Vous ne voulez pas que je fasse la vérité, alors ?
00:42:57C'est stupide.
00:42:58Vous oubliez que c'est moi qui vous paie pour que vous trouviez Patricia.
00:43:02Je vous promets que vous en aurez pour votre argent.
00:43:05Je la trouverai.
00:43:06Mais je ne sais pas dans quel état.
00:43:08Vous voulez dire qu'on pourrait la retrouver morte ? Non, c'est impensable.
00:43:10Il ne faut rien écarter.
00:43:12Et si votre sœur...
00:43:13Quoi, ma sœur ?
00:43:15L'affaire Émilie Martin.
00:43:17Vous fonctionnez avec un rétroviseur, monsieur Burma.
00:43:19L'enquête, elle est devant vous, pas derrière.
00:43:22Pour mes enquêtes, je tiens toujours compte des épisodes précédents.
00:43:26Non !
00:43:27Stop ! Stop !
00:43:30C'est raide, c'est lourd.
00:43:31Tu perds le souffle.
00:43:33Tu fumes ou quoi ?
00:43:35Remarque que ça ne m'étonnerait pas, espèce d'imbécile.
00:43:38Mais qu'est-ce que tu as dans les oreilles, tu es toujours en retard.
00:43:40Je n'ai pas de retard.
00:43:42Je me suis fait faire un trajet dans la rue.
00:43:44Je me suis fait faire un travail à la piscine.
00:43:46Je me suis fait faire un travail à la piscine.
00:43:50Je me suis fait faire...
00:43:51Je me suis fait faire...
00:43:52Je me suis fait faire...
00:43:53Mais qu'est-ce que t'as dans les oreilles ? T'es toujours en retard.
00:43:57On va à la catastrophe avec une incapable pareille.
00:44:00Bon alors, entre cette godiche de Sylvie et cette incapable de Sandrine qui je prends, moi.
00:44:04La concierge, elle au moins, nous fera rire.
00:44:07Bon allez, allez, on arrête. On arrête.
00:44:10Je vais réfléchir à ce qu'on peut faire pour vous donner du talent. Allez vous rhabiller.
00:44:16Sandrine !
00:44:24Tu es belle.
00:44:26Tu as du charme et de la présence.
00:44:28Je mise beaucoup sur toi.
00:44:30C'est pas vrai, vous ne m'aimez pas.
00:44:32C'est Patricia que vous aimiez.
00:44:34C'est elle que vous regrettez et c'est elle que vous voudriez voir danser à ma place.
00:44:36Sois réaliste, ma belle.
00:44:38Patricia n'est plus là.
00:44:40J'ai juste voulu voir comment tu réagissais lorsque je t'ai mis en concurrence avec Sylvie.
00:44:44Tu as du caractère, tu n'as pas craqué, c'est bien.
00:44:47On dirait que...
00:44:49Oui, finis ta phrase.
00:44:50On dirait que vous prenez un malin plaisir à torturer les gens.
00:44:53C'est la passion, ma chérie.
00:44:55Sans passion, pas de souffrance et sans souffrance, pas de beauté.
00:44:58Vous me faites peur.
00:45:00Tu as tort, je te protège.
00:45:03Tu es trop jeune pour savoir qui sont tes véritables ennemis, les hommes, par exemple.
00:45:07Qu'ils te draguent et te murmurent des mots qui te font plaisir.
00:45:10Et toi, tu ne vois pas leur piège, leur manège.
00:45:12Les hommes sont là pour vous tuer, tu m'entends ? Pour vous tuer !
00:45:15Vous êtes folle !
00:45:16Jaunet comme les autres !
00:45:18Il te détruira ! Il te détruira comme il a détruit Patricia !
00:45:29Sandrine ?
00:45:31Sandrine !
00:45:34Qu'est-ce qu'elle a ?
00:45:37Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
00:45:39La danse ne supporte pas le manque de rigueur.
00:45:42Je vais remplacer cette folle de Sandrine.
00:45:43Je ne comprends plus rien.
00:45:45Tu n'arrêtais pas de me dire que c'était la meilleure après Patricia.
00:45:47Personne ne remplacera Patricia, personne !
00:45:49Que faites-vous pour la retrouver, vous ?
00:45:51Ce qu'il faut faire, je crois.
00:45:53On la retrouverait vivante.
00:45:55Ça aussi, vous le croyez ?
00:45:57Vous n'avez pas l'air de le croire, vous.
00:45:59Franchement, non, je n'y crois plus.
00:46:01Vous avez peur qu'elle se soit suicidée, comme Émilie Martin ?
00:46:04Mais cher monsieur, pour qu'il aille mettre son nez dans ce qui ne le regarde pas, je t'avais prévenu.
00:46:08Je pense que vos méthodes relèvent de la psychiatrie, Mme Moreau.
00:46:10Mais taisez-vous, vous ne savez pas ce que c'est qu'un cours de danse.
00:46:13Je commence à le savoir, figurez-vous.
00:46:15Professeurs qui se défoulent sur les élèves,
00:46:17ils ne sont pas tous comme ça, c'est un cas limite.
00:46:20Je n'ai rien à me reprocher.
00:46:22C'est une formule qui ne m'a jamais impressionné.
00:46:41Dis donc, Albert, j'ai rudement bien fait de prendre l'appel.
00:46:47Tiens.
00:46:49Alors, où est-ce que je vous conduis, la petite dame ?
00:46:51A la clinique du bosquet ?
00:46:53Non, ça ne vous dérange pas de faire un petit brin de causette ?
00:46:55Ça ne m'arrange pas vraiment, parce que moi, mon carrosse, il faut qu'il roule.
00:47:02Ah ben.
00:47:05Tite,
00:47:06vous ne vous ennuyez pas avec moi ?
00:47:08Non, non, pas du tout.
00:47:10Pas du tout.
00:47:12Voilà, c'est ma sœur, vous la reconnaissez ?
00:47:16Ah ben, comment on pourrait oublier une poupée pareille ?
00:47:21Puisque je vous dis que je n'ai pas mouchardé.
00:47:23À partir de cet instant,
00:47:25deux missions qui ne supportent aucun effet dilatoire
00:47:28doivent retenir toute votre attention, cher Jean-Michel.
00:47:31Supprimer ce flic de la poupée,
00:47:32supprimer ce flic encombrant,
00:47:34et me rapporter dans un panier comme un bonbon
00:47:36cette personne qui remplacera Patricia,
00:47:38que vous n'avez pas retrouvée.
00:47:40Sommes-nous d'accord ?
00:47:42Oui.
00:47:43Pardon ?
00:47:44Oui.
00:47:46Sombre et sombrine, c'est ça ?
00:47:48Oui, sombrine, c'est ça, oui.
00:47:50Je peux compter sur vous ?
00:47:52Je vous le promets.
00:47:54Elle-même,
00:47:56elle me suivra jusqu'au bout du monde, s'il le faut.
00:47:58Tant mieux.
00:47:59Ça lui évitera de vous suivre dans l'autre monde.
00:48:30Alors, je l'ai déposée devant votre porte,
00:48:32et puis je me suis garé derrière une belle voiture,
00:48:34une Alpine rouge.
00:48:36Ça se remarque.
00:48:38Alors, aussitôt qu'elle est descendue,
00:48:40le type de la belle voiture est sorti.
00:48:42Elle l'a rejoint, quoi.
00:48:44Un beau gars.
00:48:46Il avait l'air très énervé.
00:48:48Il a tapoté sa montre, comme ça, plusieurs fois.
00:48:50Je n'ai pas entendu tout ce qu'il disait, bien sûr,
00:48:52mais il me semble bien qu'à un moment,
00:48:54elle a parlé de valise.
00:48:56Elle a dit...
00:48:57Ferme ma valise, ou j'ai pas fait ma valise,
00:48:59enfin, quelque chose comme ça, quoi.
00:49:01Voilà.
00:49:02C'est tout ?
00:49:04Ils ont encore parlé un petit moment,
00:49:06et puis, à un moment,
00:49:08elle lui a dit quelque chose qui lui plaisait pas,
00:49:10parce qu'il a fait ça,
00:49:12et puis, ensuite, il a allumé une cigarette
00:49:14pendant qu'elle rentrait dans le foyer,
00:49:16et puis, il a regagné sa belle bagnole.
00:49:18Voilà, messieurs-dames, c'est tout ce que j'ai entendu.
00:49:20J'espère que ça ira.
00:49:22Oui, ça ira. Merci. Allez.
00:49:24Merci beaucoup.
00:49:25OK, d'accord.
00:49:27Eh bien, l'ennui dans cette histoire,
00:49:29c'est que la valise a jamais été faite,
00:49:31puisqu'on a retrouvé les affaires de Patricia dans sa chambre,
00:49:33et une femme, même pressée,
00:49:35n'oublie jamais sa brosse à dents.
00:49:37Cela dit, elle pouvait déjà avoir pris
00:49:39quelques affaires pour la clinique.
00:49:41C'est juste. Le chauffeur nous a dit
00:49:43qu'elle avait un sac de sport.
00:49:45Toutes les danseuses ont un sac.
00:49:47Quant aux valises, j'ai donné des ordres
00:49:49pour qu'on les descende au sous-sol quand elles sont vides.
00:49:51Les chambres ne sont pas si grandes,
00:49:53et j'aime l'ordre.
00:49:55Montrez-moi.
00:49:57Bien sûr.
00:50:14Non !
00:50:16Hélène, appelez le commissaire Faroult.
00:50:26Bonjour.
00:50:48Qu'est-ce qu'il se passe ?
00:50:50Patricia est au sous-sol. Elle s'est pendue.
00:50:56Jean-Michel ?
00:51:02Jean-Michel ?
00:51:07Mon Dieu, Jean-Michel !
00:51:09Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
00:51:11Mon chéri !
00:51:13Qui t'a fait ça ?
00:51:16Tu sais, Sandrine,
00:51:19il y a toujours des gens jaloux
00:51:21de la réussite des autres.
00:51:23Ma Brette m'injure trop bien.
00:51:25Je te jure, je vais foutre le camp d'ici.
00:51:28Oui, partons tous les deux, je t'en supplie.
00:51:31Dis-moi, tu partirais avec moi ?
00:51:33Tu me serais partout,
00:51:35même si nous devions aller loin, très loin ?
00:51:37Bien sûr, mon amour.
00:51:39N'importe où.
00:51:41N'importe où du moment que je suis près de toi, avec toi.
00:51:44Rien ne compte en dehors de toi, tu sais.
00:51:46C'est avec toi que je veux vivre.
00:51:48Je t'aime, je t'aime tellement.
00:51:50Moi, j'ai tellement confiance en toi.
00:51:52Et toi ?
00:51:54J'ai un peu douté à cause de Patricia.
00:51:56Parlons plus d'elle.
00:51:58Elle ne prononce plus jamais son nom.
00:52:00C'est vrai qu'elle m'a couru après.
00:52:02Tu la prenais pour ton amie,
00:52:04et t'as vu, elle a tout fait pour que...
00:52:06Oui, je sais, je...
00:52:08Faut vraiment que tu aies confiance en moi, Sandrine.
00:52:11Je t'aime, tu sais.
00:52:14Tu as mal ?
00:52:16Un petit temps, je...
00:52:18Je vais veiller sur toi.
00:52:20T'inquiète pas, tout ira bien.
00:52:22Embrasse-moi.
00:52:24Embrasse-moi.
00:52:33La mort remonte à 48 heures.
00:52:35Suicide, bien sûr.
00:52:36C'est très probable.
00:52:38Alors, ne soyez pas si triste, Burma.
00:52:40Elle était déjà morte quand vous vous êtes branchés sur cette affaire.
00:52:43Oui, elle était jolie, talentueuse, jeune, et maintenant elle est morte.
00:52:47Je n'habitue pas à ces trucs-là.
00:52:49A cet âge-là, vous savez, un chagrin d'amour, une déprime,
00:52:50et puis le monde entier vous dégoûte.
00:52:53Floriment, on n'a pas affaire à un suicide.
00:52:55Pardon ?
00:52:57Patricia Dubreuil ne s'est pas suicidée.
00:52:59Mais qu'est-ce que vous dites ?
00:53:01Jaunet fournit des filles à un groupe de macros,
00:53:03de très jolies filles, d'ailleurs.
00:53:05Dans un premier temps,
00:53:06elles sont prêtes à faire des tournées internationales,
00:53:08de ballet, drôle de ballet.
00:53:10Des call-girls ?
00:53:11En quelque sorte, oui.
00:53:12C'est leur pourvoyeur.
00:53:14Imaginez que Patricia ait refusé au dernier moment.
00:53:17Elle est menacée de le dénoncer.
00:53:19Il la tue,
00:53:20maquille le meurtre en suicide.
00:53:22Du roman, tout ça.
00:53:24Mon hypothèse vous plaît pas.
00:53:25Hypothèse, hypothèse.
00:53:27Vous n'avez que ce mot-là.
00:53:29Il n'y a que les faits qui comptent.
00:53:31Bon, on reprend.
00:53:32Ils se disputent.
00:53:33C'est probable.
00:53:35Elle lui dit, je n'irai pas faire la truite.
00:53:36En Asie.
00:53:37Il insiste.
00:53:39Elle lui dit, je vais prévenir les flics.
00:53:40Pourquoi pas ?
00:53:41Il la menace.
00:53:42De quoi ?
00:53:43Il s'énerve.
00:53:44C'est possible.
00:53:45Alors, il la frappe.
00:53:46Elle hurle.
00:53:47C'est le rôle.
00:53:49Et la suite.
00:53:50Et voilà.
00:53:51Ce Jaune, je vais vous le dire,
00:53:52il nous a rendu quelques services.
00:53:54Mais s'il a fait un truc pareil,
00:53:55il veut finir ses jours en taule.
00:53:56C'est moi qui vous le dis.
00:53:58Alors, on tient l'assassin.
00:53:59On tient l'assassin.
00:54:01C'est une hypothèse.
00:54:03Seulement une hypothèse.
00:54:04Jaune est la dernière personne à avoir vu Patricia.
00:54:08Il me paraît qu'il n'est pas inutile de l'interroger.
00:54:10C'est tout ce que j'ai voulu dire.
00:54:17C'est tout ce que j'ai voulu dire.
00:54:48C'est un peu la même histoire
00:54:49qui a failli vous coûter la liberté.
00:54:53J'ai fait travailler Patricia.
00:54:55Je l'ai encouragée.
00:54:57J'ai rien à me reprocher.
00:55:01Et vous aviez eu des relations
00:55:04amoureuses avec Émilie Martin ?
00:55:07Absolument aucune.
00:55:09Émilie n'était pas faite pour la danse.
00:55:10Elle était faite pour la vie.
00:55:12Je l'ai faite pour la vie.
00:55:13Je l'ai fait pour la vie.
00:55:14Je l'ai fait pour la vie.
00:55:15Je l'ai fait pour la vie.
00:55:16Émilie n'était pas faite pour la danse.
00:55:17Et elle le savait.
00:55:19Mais elle avait une mère.
00:55:21Et quelle mère ?
00:55:23Une danseuse refoulée.
00:55:26Elle s'est acharnée sur sa fille
00:55:27pour en faire une étoile.
00:55:29De la folie.
00:55:31Émilie a été poussée au désespoir.
00:55:32Voilà l'explication.
00:55:35Patricia, vous l'aimiez ?
00:55:38Oui.
00:55:40Elle, c'est différent.
00:55:42Enfin, je veux dire, d'amour.
00:55:43D'amour ?
00:55:45Oui.
00:55:48Vous saviez qu'elle était amoureuse de Jonay
00:55:49et qu'elle voulait partir avec lui ?
00:55:51Vous l'auriez pas tué par dépit ?
00:55:55Je suis la coupable idéale, n'est-ce pas ?
00:55:58Un peu trop, mon groupe.
00:56:14Qu'est-ce qui vous prend ?
00:56:15Qu'est-ce que vous foutez ici, vous ?
00:56:17Patricia Dubreuil est morte.
00:56:18Elle a retrouvé son corps ce matin.
00:56:19Non !
00:56:20Lève-toi, je t'embarque.
00:56:21Mais qu'est-ce que ça veut dire ?
00:56:22Pourquoi vous vous en prenez à moi ?
00:56:23Pourquoi ?
00:56:24Mais enfin, vous avez perdu la tête ?
00:56:25Mais lâchez-moi, merde !
00:56:26Calme-toi, Jonay, hein !
00:56:29Laissez-le, il a rien fait.
00:56:30Il a rien fait !
00:56:34Qu'est-ce que t'en sais, toi ?
00:56:36Qu'est-ce que t'en sais ?
00:56:38Qu'est-ce que t'en sais ?
00:56:40Qu'est-ce que t'en sais ?
00:56:42Qu'est-ce que t'en sais, toi ?
00:56:43Petite pute.
00:56:45Y a aucun danger, hein.
00:56:46Et il m'entend pas ?
00:56:47Non, non.
00:56:48Bon, venez.
00:56:52Allez, venez.
00:56:53Pas peur.
00:56:55Alors ?
00:56:56Ah ben, c'est lui, là.
00:56:58Lequel ?
00:56:59Le deuxième en partant de la gauche, là.
00:57:00Avec le manteau ?
00:57:01Oui, c'est ça, c'est celui-là.
00:57:02Vous êtes sûr ?
00:57:03Ah, certain.
00:57:05Bon.
00:57:11Je vous laisse.
00:57:29Jean-Michel n'a pas tué Patricia, n'est-ce pas ?
00:57:32Bien sûr, ma petite Sandrine.
00:57:34Puisqu'elle s'est suicidée.
00:57:36Vous y croyez, au suicide, vous ?
00:57:38Je sais pas trop.
00:57:39Mais Patricia, il me l'aurait dit.
00:57:41Ben oui, les confineurs sur l'oreiller.
00:57:43Vous êtes jaloux ?
00:57:45Non, pas d'un type aussi minable, quand même.
00:57:48Taisez-vous, vous le connaissez pas.
00:57:51Qu'est-ce qui va lui arriver, maintenant ?
00:57:54Ben là, il est dans les pattes du commissaire Faroult, il interroge.
00:57:57On va lui faire du mal ?
00:57:59On fait toujours du mal à quelqu'un.
00:58:01Même une gentille fille comme vous.
00:58:10La version de Burma, ça tient pas debout, commissaire.
00:58:12Il est complètement cinglé.
00:58:13Il va te falloir du talent pour prouver le contraire.
00:58:16Ta belle gueule va pas peser bien lourd devant le cadavre d'une fille
00:58:18qui n'avait rien à se reprocher.
00:58:20Mais puisque je vous dis que je l'ai pas tuée, merde !
00:58:24C'est Burma qui fout la merde entre nous.
00:58:26C'est vrai, avant, on s'entendait bien, non ?
00:58:30On s'entend pas, on collabore, nuance !
00:58:32Qu'est-ce que tu foutais, le soir du dixième ?
00:58:34On s'entend pas, on collabore, nuance !
00:58:36On s'entend pas, on collabore, nuance !
00:58:37Qu'est-ce que tu foutais, le soir du dix-huit, devant ce foyer d'emmerde ?
00:58:41Je vous l'ai déjà dit mille fois.
00:58:42Mais on n'a pas entendu !
00:58:43Alors tu répètes !
00:58:45Moi, je vous laisse.
00:58:46Ouais.
00:58:53Jean-Michel.
00:58:55Il a dit quelque chose ?
00:58:57Non, pas encore.
00:58:58Mais si vous voulez mon avis, c'est pas l'assassin, c'est Crémilien.
00:59:01Qu'est-ce qui vous a fait changer de conviction, Florimont ?
00:59:03Moi, je le connais, le gaillard.
00:59:04Crapule sur les bords.
00:59:05Mais meurtrier, pas du tout.
00:59:07Bon, enfin, il couche avec les poules.
00:59:09Il les tue pas, hein ?
00:59:11Mais moi, je vous parie que c'est un suicide, moi.
00:59:13Je peux lui dire deux mots ?
00:59:15Vous pensez encore en tirer quelque chose ?
00:59:17Je vous le dirai après.
00:59:19Bon, d'accord, dix minutes, mais pas plus, hein.
00:59:21Et dix minutes sans salade, hein.
00:59:22Et sans complications qui puissent nous empêcher de travailler.
00:59:26Je regrette que vous ne soyez pas mon père.
00:59:28Ah non !
00:59:29Tiens, j'aime pas ça, les plaisanteries d'un groupe douteux.
00:59:31Je n'ai pas l'âge d'être votre père.
00:59:34Mais je voulais dire spirituel.
00:59:36Ah bon, d'accord, oui.
00:59:38Mais vous méritez pas d'avoir un père comme moi.
00:59:40Ça, vous méritez pas.
00:59:41Bon, allez-y.
00:59:42Mais vous attardez pas, parce que moi, j'attends le rapport d'autopsie.
00:59:46Je veux savoir si Joné est plus con que méchant.
01:00:01Ne vous en faites pas, j'ai donné des ordres pour qu'il soit bien traité.
01:00:04Il va rester longtemps, ici ?
01:00:05Ah, ça, ça peut durer très très longtemps.
01:00:08Je m'étonnerais que vous patientiez autant.
01:00:10Mais c'est pas un type comme lui qu'il vous faut.
01:00:12C'est un homme qui va vous attirer avec des ennuis, ça.
01:00:15Tant dit ce qu'un homme comme vous...
01:00:17Pourquoi pas.
01:00:19Alors comme ça, vous êtes danseuse ?
01:00:22Vous êtes une sportive, en quelque sorte.
01:00:24Oui, en quelque sorte.
01:00:26J'adore le sport.
01:00:28Je fais des abdominaux tous les matins, des séries de 100.
01:00:31Allez-y, tapez pour voir.
01:00:33Allez-y, n'hésitez pas.
01:00:35N'ayez pas peur.
01:00:37Ah, ben voilà, j'ai rien senti.
01:00:40Moi non plus.
01:00:50Je comprends que vous soyez nerveux.
01:00:53Avec les ennuis qui vous attendent.
01:00:56Mais là, vous me donnez le tournis.
01:00:57Non, non, c'est vous qui tournez en moi.
01:00:58Vous me mettez tout sur le dos alors que vous ne connaissez même pas le rapport du Toubib.
01:01:01Vous savez que c'est illégal, ça, vous le savez.
01:01:03Mais c'est légal d'abuser des jeunes filles naïves qui attendent l'amour comme les Africains la pluie.
01:01:07Non, mais je vous conseille de trouver un ténor des assises.
01:01:11Parce qu'on ne va pas fermer les yeux sur vos activités lucratives et lubriques.
01:01:15Attendez, vous avez perdu la tête, vous délirez ou quoi ?
01:01:18Je vais voir Farouk. Appelez Farouk tout de suite, appelez-le.
01:01:21Je ne vous le conseille pas, Farouk est plus lourd que moi.
01:01:24Asseyez-vous.
01:01:26Asseyez-vous, mon gars.
01:01:28Asseyez-vous.
01:01:34Alors, vous avez attendu son retour de la clinique ?
01:01:37Le taxi vous a reconnu ?
01:01:39Ça faisait trois jours que je ne l'avais pas vu, alors je l'ai engueulé, oui.
01:01:41Elle est montée vers sa valise ?
01:01:43Oui, c'est ce qu'elle m'a dit.
01:01:44Vous l'avez suivi ?
01:01:45Non, non, je me suis allumé une sèche.
01:01:47Et puis comme ça me gonflait d'attendre, je suis rentré dans le foyer.
01:01:50Vous avez rencontré quelqu'un ?
01:01:51Ah non, personne.
01:01:52C'est pour votre chance.
01:01:53Oui, c'est comme ça.
01:01:55C'est vraiment dégueulasse ce qui se passe au foyer avec cette Noriso.
01:01:58Oui, je sais.
01:01:59Alors après ?
01:02:01Il n'y avait personne dans sa chambre.
01:02:02Sandrine, vous l'avez vue ?
01:02:03Non, je ne vous dis personne.
01:02:05Alors je suis reparti furieux.
01:02:07Je me suis dit, je vais l'attendre au curieux, peut-être qu'elle va me téléphoner.
01:02:09Alors j'ai attendu et puis...
01:02:11Et puis rien.
01:02:12Vous avez parti se suicider ?
01:02:14Pour échapper à vos projets, au voyage organisé de Pucci ?
01:02:17Non, non, c'est impossible.
01:02:19Parce que cette tournée, c'était son rêve à Patricia.
01:02:21La seule personne dont vous m'entendez, la seule qui peut l'empêcher de partir, c'est Noriso.
01:02:25Une sadique.
01:02:27D'ailleurs, vous savez ce que c'est qu'une sadique ?
01:02:52Je voudrais te parler.
01:02:54Et moi, je ne veux pas vous parler.
01:02:56Vous m'avez fait trop de mal.
01:02:58L'homme que j'aime est en prison.
01:03:00Ouvre les yeux, Sandrine, ma chérie.
01:03:02Cet homme va faire ton malheur.
01:03:04Vous êtes jalouse.
01:03:06Vous êtes malade de jalousie, surtout lorsque les autres sont heureux.
01:03:09Tu es fine et intelligente, ma Sandrine.
01:03:13Ne me dis pas que ton amour pour un tenancier de bordel t'a rendu complètement aveugle.
01:03:17Ce n'est pas un tenancier de bordel !
01:03:18Et puis d'abord, ça ne vous regarde pas, c'est ma vie !
01:03:21Alors ne la gâche pas.
01:03:23Sortez !
01:03:25Tu me plais beaucoup, Sandrine.
01:03:27Sortez ou j'appelle !
01:03:29Non, non, écoute-moi, rien qu'une minute, je t'en supplie.
01:03:31Je suis devenue malade, c'est vrai, de vous voir, Patricia et toi,
01:03:35céder à cet homme qui collectionne les femmes comme d'autres collectionnent les papillons,
01:03:38mais je t'en supplie, fais-moi confiance.
01:03:40Vous me faites confiance ?
01:03:43Mais qu'est-ce qui vous fait agir à mes yeux ?
01:03:46Mais qu'est-ce qui vous fait agir avec tant de méchanceté ?
01:03:50Qu'est-ce que vous avez dans la tête ?
01:03:52Qu'est-ce que vous avez dans le cœur ?
01:03:54Je suis malheureuse, Sandrine.
01:03:57Je vous déteste !
01:04:00Mais lions-moi le courage d'avouer la police que vous avez tuée, Patricia !
01:04:04Chope un homme et je vais le retrouver !
01:04:06Mais je n'ai pas tué Patricia, cet homme t'a rendu folle !
01:04:08Et alors ? Je suis folle d'amour et vous êtes folle de haine !
01:04:12Envers je n'ai, pas envers toi, voyons.
01:04:13Mais bon Dieu, comment vous expliquez que lui faire du mal à lui, c'est faire du mal à moi ?
01:04:20Allez-vous-en !
01:04:23Allez-vous-en !
01:04:43Allez-vous-en !
01:05:14Ma petite Sandrine, chérie, je suis venue vers toi pour t'ouvrir mon cœur
01:05:18et te dire que j'ai de plus en plus de mal à vivre.
01:05:21Je vais mal, tu sais, mal, très mal.
01:05:44Allô ?
01:05:45Allô, Burma ? C'est Faroult. Je vous réveille ?
01:05:48Non, non. Alors ?
01:05:50Vous aviez raison, ce n'est pas un suicide.
01:05:53Oui, la petite Patricia Dubreuil a été empoisonnée avec du cyanure de potassium.
01:05:59Allô, vous êtes là ?
01:06:00Oui, je suis toujours là.
01:06:02Qu'est-ce que vous attendez, vos cuisiniers jaunets ?
01:06:04Comptez sur moi, on va lui tirer les verres.
01:06:07Je suis là.
01:06:08Je suis toujours là. Qu'est-ce que vous attendez, vos cuisiniers jaunets ?
01:06:11Comptez sur moi, on va lui tirer les verres du nez.
01:06:14Ou on va lui faire payer très cher, c'est moi qui vous le dis.
01:06:17Merci de m'avoir prévenu, Fleury.
01:06:24C'est affreux, M. Burma. C'est affreux.
01:06:27Pour cette petite, bien sûr que nous aimions tant,
01:06:29mais aussi pour la réputation du foyer, les journalistes ne cessent d'appeler.
01:06:32Vous vous mettez à notre place ?
01:06:33Non.
01:06:34Pardon ?
01:06:35Vous êtes responsable.
01:06:36Hein ? Vous êtes responsable ?
01:06:39Je vous en prie. Qu'est-ce que ça veut dire ?
01:06:41Ça veut dire, madame la directrice du foyer international de recherche chorégraphique,
01:06:45que vous dirigez cette maison avec votre sœur,
01:06:48qui, entre nous, est à la danse,
01:06:49ce que les adultes en chef sont l'armée de terre,
01:06:52et que ce foyer ressemble au quartier général d'une secte.
01:06:55Sortez, M. Burma. Sortez.
01:06:58Je regrette d'avoir fait appel à vous. Vous êtes incapable de dénicher un assassin.
01:07:01Quelquefois, oui.
01:07:02Mais cette fois, je vous promets que je vais le trouver.
01:07:05Oui, qu'est-ce que c'est ?
01:07:06Madame...
01:07:07Qu'est-ce qu'il y a ?
01:07:08Est-ce qu'on doit commencer la répétition ?
01:07:10Explique-toi, qu'est-ce que ça veut dire ? La répétition était à 10h, il est 10h30.
01:07:13Où est Béatrice ?
01:07:14Justement, madame Horizo n'est pas là, alors je ne suis pas...
01:07:16Quoi ?
01:07:17Ben non, elle n'est pas descendue.
01:07:18Alors, c'est pour ça, je suis...
01:07:19Qu'est-ce que c'est que ce foutoir ?
01:07:21Où est-elle ?
01:07:25Béatrice !
01:07:35Je n'en peux plus, je regrette. La vie devient insupportable pour moi.
01:07:39Je voudrais tant pouvoir me racheter, t'aimer.
01:07:42C'est son écriture.
01:07:44C'est la keynote.
01:07:46Mais non...
01:07:47Je l'ai pas.
01:08:01Je ne peux plus, je regrette. La vie devient insupportable pour moi.
01:08:04Je voudrais tant pouvoir me racheter, t'aimer.
01:08:07C'est son écriture.
01:08:13Elle est morte.
01:08:27Même motif, même punition.
01:08:30Béatrice Morisot s'est suicidée au cyanure de potassium. Voilà, l'affaire est close.
01:08:34Vous croyez ?
01:08:35Enfin, Burma !
01:08:37Enfin, tout ça est limpide, voyons !
01:08:39Morisot fait des avances à Patricia.
01:08:41Patricia résiste.
01:08:42Morisot insiste et harcèle la petite qui ne cède pas.
01:08:45Patricia va peut-être même aller jusqu'à menacer Morisot de se plaindre.
01:08:48Morisot panique et tue la petite Patricia en l'empoisonnant.
01:08:51Elle fait passer sa mort pour un suicide.
01:08:54Un suicide semblable à celui d'Emilie Martin. Voilà.
01:08:58C'est un peu tordu, non ?
01:08:59Et sa confession écrite, vous la trouvez pas un peu courte ?
01:09:03Non mais vous vous rendez compte ?
01:09:04Burma, elle est à quelques secondes de se foutre en l'air.
01:09:07Vous pensez qu'elle va commencer un roman pour avoir le concours à titre posthume ?
01:09:12Ouais.
01:09:13Vous devez avoir raison.
01:09:14Oui, j'ai raison, bien sûr.
01:09:16Elle a signé son crime.
01:09:17Je vais libérer Jonay parce que j'ai plus compte.
01:09:19Méchant !
01:09:20Laissez tomber ça, ça.
01:09:21Oubliez. Oubliez, Burma.
01:09:23Ah oui, ça.
01:09:24Oubliez ce que vous venez de dire.
01:09:27Peut-être à bientôt ?
01:09:31Quand on décide soi-même de se foutre en l'air,
01:09:33il me semble qu'on donne un peu plus d'explications.
01:09:36Surtout quand on mange pas ses mots.
01:09:39Décidément, je la trouvais un peu télégraphique, sa confession.
01:09:42Tout ça me poussait à conclure que rien n'était bouclé.
01:09:52Hélène, je peux vous demander quelque chose de délicat ?
01:09:55Si c'est de me faire rectifier la silhouette, non merci, j'ai déjà donné.
01:09:59Vous savez pas comment je peux me procurer du cyanure de potassium ?
01:10:02Quoi ?
01:10:03Cyanure de potassium, vous savez ce que c'est ?
01:10:05Ben oui, c'est un poison, on dirait que vous le savez pas.
01:10:07À part ça, vous savez ce que c'est, le cyanure de potassium ?
01:10:10Ben oui, c'est un produit qui...
01:10:12Qui ?
01:10:13Oh mais j'en sais rien, moi je suis pas chimiste, pourquoi ?
01:10:15Pourquoi, pourquoi ? C'est moi qui demande pourquoi.
01:10:17Pourquoi, quand on se suicide, on prend des somnifères haute dose, on se pend,
01:10:21on se met la tête dans un sac en plastique, on se fout une balle dans la tronche.
01:10:25Mais le cyanure de potassium, ça, c'est pas facile à trouver.
01:10:28Les pharmacies vous vendent pas ça, comme du dentifrice.
01:10:32Vous, vous avez une idée derrière la tête.
01:10:34Vous allez m'appeler l'institut médico-légal.
01:10:37Professeur Pascal.
01:10:40Excellent chimiste.
01:10:42Hein, Fifi ?
01:10:44Et y'a pas que le cyanure de potassium qui vous empoisonne la vie.
01:10:49Vous êtes un acharné, n'est-ce pas ?
01:10:51Moi aussi, dans mon genre, je m'acharne.
01:10:53Moi, c'est pour la satisfaction de vie immobile.
01:10:56Et pourtant, reprocher à ma femme ses amants sans avoir le courage de lui demander de partir, c'est absurde, n'est-ce pas ?
01:11:01Non, non, vous répondez pas.
01:11:03Je ne cherche ni approbation, ni réprobation. Je me suis fait une raison.
01:11:06Alors, je travaille beaucoup.
01:11:08Savez-vous que je suis un des meilleurs spécialistes des bijoux anciens ?
01:11:14Vous les nettoyez toujours au cyanure de potassium ?
01:11:17Oui, mais c'est plus qu'un nettoyage, une seconde jeunesse.
01:11:20Avez-vous rangé ce produit quelque part ?
01:11:23Ici.
01:11:25Vous avez la clé ?
01:11:26Non, non, c'est ouvert, vous pouvez y aller. Je vous en prie.
01:11:29Un produit aussi dangereux ?
01:11:31Vous le laissez à la portée de n'importe qui ?
01:11:34Je m'en sers trop souvent pour fermer.
01:11:36Pourquoi ?
01:11:38Ça pourrait tenter un empoisonneur.
01:11:40Ah, ça oui.
01:12:02Ah !
01:12:03C'est vibrant !
01:12:12Oui ?
01:12:14Ah, Burma !
01:12:15Quel bon vent vous amène.
01:12:18Bon.
01:12:19Pour vous, Burma.
01:12:21Urgent.
01:12:22Urgent.
01:12:24Oui, Burma, salut, c'est Faraud. Oui, quoi ?
01:12:27Mais bien sûr, journée libre, oui.
01:12:29Quoi ?
01:12:30Du nouveau ?
01:12:32Chandrine ?
01:12:34Elle est avec Pucci.
01:12:36Quoi ?
01:12:38Ah non, mais c'est pas la peine de pavoiser, hein.
01:12:40Si on est dans les emmerdements, il sera tous.
01:12:42Mais c'est ça, d'accord, oui.
01:12:44Si, bien sûr.
01:12:45D'accord.
01:12:46Faut y aller, Faraud. Et emmenez du monde, hein.
01:12:49Ça n'a rien à voir avec les tournées minables que tu pouvais faire avec le foyer.
01:12:52Là, t'auras un contrat, et crois-moi, ça va te changer du cauchemar de ces deux horribles froschines.
01:12:57Ah, Chandrine.
01:12:58Je suis heureux de te présenter ton nouveau patron.
01:13:01Le directeur fondateur de la compagnie, le comte Emiliano Pucci.
01:13:05Ça fait très longtemps que notre amie me parle de toi, ma chérie.
01:13:09Ça ne te dérange pas que je t'appelle ma chérie ?
01:13:12Non, c'est ainsi que j'appelle toutes les petites de ma compagnie.
01:13:17Oh, quel bonheur !
01:13:19Je suis heureux.
01:13:21Je suis heureux.
01:13:22Toutes les petites de ma compagnie.
01:13:25Oh, quel bonheur !
01:13:27Tu verras, cette tournée internationale...
01:13:31Nous partons ce soir, c'est entendu ?
01:13:34Si vite ?
01:13:35T'inquiète pas, ma chérie.
01:13:37Tu auras un passeport, un visa.
01:13:40Tu porteras le nom de Pamela Palmer.
01:13:43C'est bon, Pamela Palmer.
01:13:46Et puis, tu seras...
01:13:48élégante, très élégante.
01:13:50Tu sentiras bon.
01:13:54Sois pas si farouche.
01:13:56Les petites.
01:13:58Tu porteras de hauts talons et puis ça ira.
01:14:00Tu sais, Emiliano est un grand séducteur.
01:14:02Je suis sûr que dans quelques jours, tu m'écrieras que vous êtes devenus les meilleurs amis du monde.
01:14:06Attends, Jean-Michel, tu pars pas avec moi ?
01:14:08Si, si, enfin, pas tout de suite. Dans une semaine, j'irai te rejoindre.
01:14:11Pour moi, il est hors de question que je parte sans toi.
01:14:14Après ce qui t'est arrivé, je serai trop inquiète.
01:14:16Écoute, je veux te tenir à l'écart de toutes ces affaires.
01:14:19Je veux te protéger, alors tu seras entre deux bonnes mains.
01:14:21Fais-moi confiance, écoute.
01:14:22Mais rappelle-toi de ce qu'on a dit.
01:14:24On part ensemble ou je pars pas, quoi, c'est clair.
01:14:26Je croyais que tu l'avais convaincue.
01:14:28Je partirai pas sans lui.
01:14:29Qu'est-ce que c'est que ces violents ?
01:14:30Je t'abandonne pas. Je règle des affaires avant de te rejoindre.
01:14:32Jean-Michel, non.
01:14:33Écoute, tu dois partir, tu m'entends ? C'est extrêmement important pour moi.
01:14:38Important ?
01:14:39Écoute, Sandrine...
01:14:40Tais-toi, tu m'abandonnes à ces salauds !
01:14:42Béatrice avait raison, t'es un minable petit magreau !
01:14:44Il va falloir le faire taire, ce petit oiseau, sinon je lui arrache le bec. Compris ?
01:14:47Écoute, tu la fermes et tu fais ce qu'on te dit !
01:14:53Excuse-moi, Emiliano, c'est des querelles d'amour.
01:14:55C'est rien, c'est pas grave. Hein, chérie ?
01:14:57Bon, on se calme. On se calme.
01:15:02Pardonnez-moi, je m'étais tellement faite à l'idée que nous partions ensemble.
01:15:07Mais si c'est une semaine ?
01:15:08Une semaine, c'est ça ?
01:15:09Oui, oui, juste une petite semaine et je viens t'en rejoindre, je te le promets.
01:15:12Je suis navrée, vraiment.
01:15:15J'ai eu un petit moment de panique, mais...
01:15:17Non, c'est rien.
01:15:18Là, je suis rassurée, je suis tranquillisée, si Jean-Michel m'enjoint très vite.
01:15:21Tu m'en rejoindras très vite ?
01:15:22Oui, je te le promets.
01:15:24Et ensuite, nous resterons ensemble, hein ?
01:15:26Hein, chérie ?
01:15:27Je peux boire quelque chose ?
01:15:28Bien sûr. Verse-lui un bon whisky.
01:15:31Attrapez cette salope !
01:15:35Vous avez mal, Emiliano ?
01:15:37C'est une partie du plaisir, triple connard !
01:15:39Je vous aime.
01:16:01Oh, les sangs !
01:16:02Vous allez bien.
01:16:03Les sangs, les sangs, vous ne pouvez pas le savoir !
01:16:09Chaudet ! Vous êtes en état d'arrestation !
01:16:14Ils n'iront pas loin.
01:16:27Police ! Lâchez-moi !
01:16:29Police ! Lâchez vos armes, les mains en l'air !
01:16:34Chaudet !
01:16:36Chaudet, reviens ! Je ne fais pas le tour ! Chaudet !
01:16:49Tenez, buvez.
01:16:55Beau travail, Burma, bravo !
01:16:57D'abord, de t'arrêter.
01:16:59Quant à Joné, la victime de son imprudence...
01:17:02C'est terminé ?
01:17:03Ben oui, mort sur le coup.
01:17:04Et ben voilà, l'affaire est close.
01:17:07Non.
01:17:08Il vous reste à arrêter, cette jeune fille.
01:17:12L'assassin de Patricia Dubreuil et de Béatrice Morisot est sous vos yeux.
01:17:17Mais qu'est-ce que vous racontez, Burma ?
01:17:18Vous déraillez complètement !
01:17:20Non, non, je ne déraille pas.
01:17:22Suivez-moi bien.
01:17:24Patricia sort de la clinique après son intervention chez Dastignac.
01:17:27Joné l'attend dans le foyer pour la livrer chez Pucci.
01:17:31Elle monte faire sa valise.
01:17:32Joné ne la suit pas.
01:17:34Il l'attend en bas, dans la rue.
01:17:36Rappelez-vous.
01:17:37Salut.
01:17:47Qu'est-ce que tu fais ?
01:17:48Je pars, Sandrine.
01:17:50Je pense que Béatrice Morisot te donnera mon rôle.
01:17:52C'est une chance, non ? Ça fait longtemps que tu l'attendais.
01:17:54Mais qu'est-ce qui te prend ? T'es complètement allumée ou quoi ?
01:17:57D'abord, tu pars où ?
01:17:59Je pars très loin.
01:18:01Tu pars ?
01:18:02Mais comment ? Avec quel moyen ?
01:18:04Tu pars pas seule, je présume.
01:18:05Quelle importance ?
01:18:07Je croyais qu'on était amies et qu'on ne devait rien se cacher.
01:18:09Eh bien justement, parce que nous sommes amies, évitons de nous faire du mal.
01:18:13C'est ta méfiance qui me fait mal, je peux pas savoir à quel point.
01:18:16Que tu es bête.
01:18:18Tu crois que tu seras moins malheureuse si je te dis la vérité ?
01:18:21T'as même pas le courage de me dire que tu pars avec Jean-Michel.
01:18:24Oh, écoute, je sais que t'as couché avec lui.
01:18:26Tu es tombée amoureuse, il t'a dit qu'il t'aimait, bien sûr.
01:18:29Oui.
01:18:30Et à moi aussi, il me l'a dit.
01:18:32Mais tu vois la différence ? C'est que je pars avec lui.
01:18:35Voilà, désolée.
01:18:36Mais c'est avec moi qu'il part, tu as entendu ?
01:18:39Et à toi, il te ment pas, peut-être.
01:18:40T'en mettrais ta main à couper.
01:18:42On verra bien.
01:18:44De toute façon, rester au foyer, c'est pire que tout.
01:18:46Morisot est une dingue, elle nous déteste.
01:18:49Il y a tout un tas de profs qui sont des ratés, qui se vengent sur les élèves.
01:18:52Et moi, j'en ai marre, tu comprends ça ?
01:18:54J'irais dans ça ailleurs.
01:18:56J'avais un problème de sein et je l'ai réglé.
01:18:59Ecoute, Patricia, je...
01:19:00Ecoute, je suis désolée mais je suis pressée.
01:19:04Je voudrais que tu saches que...
01:19:07Que je comprends.
01:19:09On va peut-être plus jamais se revoir et je veux pas qu'on se quitte fâchée.
01:19:12Même si tu cours à la catastrophe, c'est ta vie, alors vis-la pleinement.
01:19:15Tu es malheureuse ? Tu es jalouse ?
01:19:18Ça sert à quoi ?
01:19:19Pense à ton bonheur ?
01:19:23Tu es sincère ?
01:19:24J'arrive pas à le croire.
01:19:27Tu m'offres un rôle en or dans ce balai, tu voudrais que je fasse la gueule ?
01:19:30C'est dingue.
01:19:32Quant à Jean-Michel,
01:19:33t'as une perdue dix heures trouvées.
01:19:38Tu as vraiment l'air sincère.
01:19:41Je le suis.
01:19:43Tiens.
01:19:45On devrait boire à l'avenir.
01:19:48Tes succès.
01:19:49Tes amours.
01:19:54Il est pas très frais, dis-donc.
01:19:56Ecoute, je suis désolée.
01:19:57Faut que j'aille chercher mon sac en bas.
01:20:13Qu'est-ce que j'ai, Sambrine ?
01:20:15T'as toujours été sur mon chemin, c'est fini maintenant.
01:20:22Tu m'as empoisonnée.
01:20:25Non, c'était mon amie.
01:20:27Ma meilleure amie, vous me croyez ?
01:20:30Oui, je vous crois.
01:20:32Mais elle vous volait tout.
01:20:34Vos rôles, l'homme que vous aimez.
01:20:36Vous avez pensé que ce faux-nom
01:20:38allait vous faire mal ?
01:20:40Non, non, non.
01:20:41C'était mon amie.
01:20:42Ma meilleure amie, vous me croyez ?
01:20:45Oui, je vous crois.
01:20:46Mais elle vous volait tout.
01:20:48Vos rôles, l'homme que vous aimez.
01:20:50Vous avez pensé que ce faux-nom
01:20:52allait vous faire mal ?
01:20:53Oui.
01:20:54Vous avez pensé que ce faux-nom
01:20:56évoquerait celui d'Emilie Martin.
01:20:58Un suicide dû à une dépression
01:21:00posée par le comportement du maître de ballet,
01:21:02Béatrice Morisot.
01:21:03L'erreur, mon petit,
01:21:04c'est d'avoir utilisé le cyanure de potassium.
01:21:08Un produit qu'on trouve pas aussi facilement
01:21:10que de l'eau minérale.
01:21:12Vous l'avez volé chez Mathieu Hensen
01:21:14quand vous avez travaillé chez lui.
01:21:16Ainsi que cette fiole.
01:21:19Qui n'est pas un bijou de famille ?
01:21:22Crime passionnelle, crime prémédité.
01:21:24Vous l'avez tué, Patricia,
01:21:26par amour pour le beau jaunet.
01:21:28Vous l'avez tué pour rien,
01:21:30parce qu'il vous aimait pas.
01:21:31Aussi, mais...
01:21:32Quant à la disparition de Béatrice,
01:21:36elle signait le meurtre de Patricia
01:21:38en se suicidant,
01:21:39avec une confession écrite.
01:21:41Mais c'est elle qui m'a écrit cette lettre.
01:21:43Ça, c'est indiscutable.
01:21:44Non, mais expliquez-vous, Morisot,
01:21:46c'est suicidé, oui ou non ?
01:21:47Un petit peu de patience, Florimont.
01:21:49Qu'est-ce que vous avez fait, vous,
01:21:50après le suicide de Béatrice ?
01:21:52Vous avez libéré Jaunet.
01:21:54C'est exactement ce que Sandrine voulait.
01:21:56Prise de remords,
01:21:57Béatrice se tue après avoir tué Patricia.
01:22:00Excellent scénario,
01:22:01excellente mise en scène.
01:22:03Enfin, la lettre, Burma !
01:22:05Vous avez imité l'écriture ?
01:22:07Non, j'ai pas imité son écriture.
01:22:09Vous avez déjà lu des lettres d'explication,
01:22:11de justification ou d'excuse
01:22:13de gens qui mettaient fin à leur jour ?
01:22:15Des centaines.
01:22:16Vous n'avez pas remarqué ?
01:22:17Ou elles sont très longues,
01:22:18comme des confessions intimes,
01:22:19ou alors bref.
01:22:20Adieu, j'en ai marre de tout.
01:22:22Mais il y a toujours une signature,
01:22:23un destinataire.
01:22:25En fait, je vais vous dire ce qui s'est passé.
01:22:28Je vous déteste !
01:22:31Mais ayez au moins le courage d'avouer
01:22:32à la police que vous avez tué Patricia.
01:22:35J'aime un homme et je veux le retrouver.
01:22:37Je n'ai pas tué Patricia,
01:22:38cet homme t'a rendu folle.
01:22:39Et après, je suis folle d'amour
01:22:40et vous êtes folle de haine.
01:22:42Envers Jaunet, pas envers toi, voyons.
01:22:44Mais, mon Dieu, comment vous expliquez
01:22:46que lui faire du mal à lui,
01:22:47c'est me faire du mal à moi ?
01:22:50Allez-vous-en !
01:22:52Allez-vous-en !
01:22:55Je l'ai foutue dehors.
01:22:57Quelques minutes après,
01:22:58elle a glissé sous ma porte
01:22:59une lettre de trois pages
01:23:01avec une très grande écriture.
01:23:03Sandrine a utilisé la deuxième page,
01:23:05sans entête, sans signature.
01:23:07Tout de suite vu que le texte était tronqué.
01:23:10La suite, vous la connaissez.
01:23:11Elle a empoisonné Béatrice
01:23:13de la même façon
01:23:14qu'elle a empoisonné Patricia.
01:23:18Et vous n'avez rien à rajouter ?
01:23:21Si.
01:23:22Que c'est une triste histoire d'amour.
01:23:24Plutôt une triste histoire de haine.
01:23:27Mais, Nestor, vous ne savez pas encore
01:23:29que c'est la même chose.
01:23:44Sous-titrage MFP.
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