Nestor Burma - 1994 - Le Cinquième Procédé

  • il y a 2 mois
DB - 13-07-2024
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00:00:30Avec le soutien de Denix
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00:01:36Je réserve une table.
00:01:37Bien, monsieur.
00:01:40Par ici, s'il vous plaît.
00:01:43La table au fond, là-bas.
00:01:44Très bien.
00:02:00Merci.
00:02:31C'est beau, hein ?
00:02:37Victor, regarde.
00:02:38Mais non, regarde.
00:02:39Elle est pas belle, ma tirelière ?
00:02:41Tu te rends compte, s'il avait pas de poitrine ?
00:02:43T'en es fier, hein ?
00:02:44Ça va pas ?
00:02:45Si, si.
00:02:46Mais non, t'es tout blanc.
00:02:47Tu te sens pas bien.
00:02:48Mais ça va, ça va.
00:02:49Oh, toi t'as forcé sur l'araque.
00:02:51Dès que je te quitte, un seul instant,
00:02:52au moins des yeux.
00:02:53Auprès de l'alcool.
00:02:54Oh, j'ai juste bu un verre.
00:02:55Je te crois pas.
00:02:56Bon, arrête de boire, d'accord ?
00:02:58Je vais rallumer l'ambiance.
00:02:59Non, attends.
00:03:00J'ai quelque chose pour toi.
00:03:01Quoi ?
00:03:04Encore un cadeau.
00:03:09C'est magnifique, hein, Solitaire ?
00:03:10Mais dis-moi, t'es fou.
00:03:11La semaine dernière, un collier de perles,
00:03:13et cette semaine...
00:03:14Et qu'est-ce qui t'a pris ?
00:03:15Eh ben, comme ça, il sera plus seul.
00:03:17Embrasse-moi.
00:03:20Qu'est-ce que t'as ?
00:03:22Ça va pas ?
00:03:23Non, non, rien, rien.
00:03:24C'est le chaleur.
00:03:25T'es sûr ?
00:03:27Bon, je vais travailler un peu.
00:03:28Tu m'attends ?
00:03:29Puis après, on part tous les deux ?
00:03:30Non, non.
00:03:33Je vais rentrer.
00:03:34Ma femme m'attend.
00:03:36Ecoute pas ta femme.
00:03:37J'ai envie de toi, en plus.
00:03:38Écoute, je t'assure.
00:03:39Je me sens pas bien.
00:03:41Demain, demain.
00:03:42OK, je t'appelle un taxi.
00:03:43Non, non.
00:03:44Je t'accompagne dehors, alors.
00:03:45Non.
00:03:47Tu sais, je peux quitter un instant la salle
00:03:49et je mets mon châleau.
00:03:50Ça va aller, Zana.
00:03:51T'es sûr ?
00:03:52Oui.
00:03:59C'est bon.
00:04:12Attention.
00:04:29Allez.
00:04:31Mettez-vous.
00:04:35Allez !
00:04:37Mettez-vous.
00:04:40Allez, mette-toi !
00:04:58Allez.
00:05:15Trois jours sans nouvelle de votre mari ?
00:05:16Trois jours, oui.
00:05:19C'est long.
00:05:20Très long.
00:05:21Jamais il ne s'est absenté aussi longtemps sans m'avertir.
00:05:25Il avait une activité ?
00:05:26Oui.
00:05:27Il est ingénieur chimiste dans un laboratoire pharmaceutique.
00:05:31Personne ne l'a revu.
00:05:33Ce n'est pourtant pas son style de s'absenter de son travail.
00:05:35Ils sont très inquiets aussi.
00:05:37Et vous, d'emblée ?
00:05:38A priori, vous n'avez pas une idée.
00:05:40Un accident ?
00:05:42Si Victor avait été accidenté, j'aurais au moins été prévenue.
00:05:45J'ai fait tout, les hôpitaux.
00:05:46Rien.
00:05:48Vous avez de ces questions ?
00:05:50Excusez-moi.
00:05:51J'ai des débuts de semaine un peu difficiles,
00:05:53mais après, ça s'améliore.
00:05:56Est-ce que vous avez prévenu la police ?
00:05:58Non.
00:06:00Sans vous froisser, pourquoi vous ne l'avez pas fait ?
00:06:03Je vous ai posé une question, madame Farnay.
00:06:07Vous avez des problèmes de vie privée ?
00:06:09Oui.
00:06:10Depuis longtemps ?
00:06:13Excusez-moi, mais j'ai beaucoup de mal à en parler.
00:06:15Mais vous pouvez.
00:06:17Une détective, une espèce de confesseur.
00:06:20Hélène ?
00:06:22Elle n'a pas de vie privée, Hélène.
00:06:24Elle est loin de tout ça.
00:06:26Le travail, toujours le travail.
00:06:28C'est la discrétion même, Hélène.
00:06:29Une vraie perle.
00:06:31Il y a eu quelques accrocs dans le passé.
00:06:3422 ans de mariage.
00:06:36Vous savez ce que c'est ?
00:06:38Pas vraiment.
00:06:39Mais j'imagine.
00:06:41Depuis trois mois, ma vie est un enfer.
00:06:44La nuit, il rentre à des heures impossibles.
00:06:47Au début, il m'assurait que c'était pour son travail.
00:06:50Je l'ai cru un temps, mais...
00:06:51Mais très vite, j'ai suivi la vérité.
00:06:53Quelle vérité ?
00:06:55Un jour, j'ai fait les poches de son beston.
00:06:58Et j'ai trouvé ceci.
00:07:03Au pied de chameau ?
00:07:04Cuisine libanaise ?
00:07:09Une belle plante.
00:07:10Je vous en prie.
00:07:11Pardon.
00:07:12Et alors ?
00:07:13Je suis allée à ce restaurant.
00:07:16Cette petite garce fait un numéro de danse du ventre.
00:07:18Cette petite garce fait un numéro de danse du ventre.
00:07:20Deux, deux, un, deux danses du ventre.
00:07:23Et qu'est-ce qui vous fait croire que c'est la maîtresse de votre mari ?
00:07:26Je les ai suivis.
00:07:29Il passait trois quarts de son temps avec elle.
00:07:31Et en plus, il l'entretient, c'est évident.
00:07:33Vous avez des preuves ?
00:07:34La banque ne peut plus suivre.
00:07:37Et il y a quinze jours, il a hypothéqué notre maison.
00:07:40Ma vie est un enfer, je vous dis. Un enfer !
00:07:43Je comprends.
00:07:45Je comprends.
00:07:48Ce que je comprends mal, c'est ce que je fais dans cette histoire.
00:07:50Puisque vous avez l'air de tout savoir.
00:07:52Qu'est-ce que je peux vous apporter ?
00:07:53Je vous en supplime. Ramenez-le-moi.
00:07:57Est-ce qu'il le voudra ? J'ai déjà vu le cas.
00:08:00Faites tout pour convaincre cette petite pute de le laisser tranquille.
00:08:04Je vous fais confiance, M. Burma.
00:08:08Combien ?
00:08:10Deux mille fonds par jour, plus les frais, une semaine d'avance.
00:08:13J'espérais le prix qu'il faut.
00:08:16Voilà.
00:08:19Je compte sur votre efficacité et sur votre discrétion.
00:08:23Vous pouvez, madame.
00:08:29Surtout, n'hésitez pas à m'appeler si vous avez du nouveau.
00:08:31Évidemment.
00:08:35Au revoir, madame.
00:08:46Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour gagner sa vie ?
00:08:50Vu l'oiseau, je ne suis pas prêt à le ramener de ma rigolage.
00:08:54Qu'est-ce que vous en pensez, Hélène ?
00:08:57Je vous parle, Hélène ?
00:08:59Vous croyez que je suis sourde ?
00:09:00J'ai tout entendu.
00:09:02Merci pour ma réputation, merci pour le « aucune vie privée ».
00:09:06Ne le prenez pas comme ça.
00:09:08Il ne tient qu'à vous d'avoir une vie privée.
00:09:15Merci, madame.
00:09:45Merci, madame.
00:10:15Vous dansez Gina, Rita, Ava.
00:10:19Mais vous, vous les battez toutes, ce soir.
00:10:23Vous pouvez bien vous asseoir ?
00:10:24Oui.
00:10:25Bavarder un peu ?
00:10:27Vous êtes en voyage d'affaires ?
00:10:29De passage à Paris, peut-être ?
00:10:30De passage, c'est le mot.
00:10:33Vous allez le détour.
00:10:34Qu'est-ce qui vous a amené ici ?
00:10:37Si je vous dis vous, vous me dirais-tu ?
00:10:40Désolée, je ne suis pas libre de dire tu.
00:10:42Ce n'est pas mon avis.
00:10:43Je m'appelle Nestor Burma, je suis détective privée.
00:10:45Blanche Farnes m'a engagée.
00:10:47Vous la connaissez ?
00:10:48Non, pas du tout.
00:10:50Et lui ?
00:10:52Vous le connaissez, lui ?
00:10:55Ah oui, c'est...
00:10:56Victor Farnes, je suis ravi que la mémoire vous revienne.
00:10:58Écoutez, avec le nombre de gens que je peux rencontrer dans une soirée...
00:11:02Là, il y avait plusieurs soirées, quand même, parce que...
00:11:05Vous avez l'air de lui dire tu.
00:11:08Non, c'est juste une relation.
00:11:10Eh ben, c'est pour lui que je suis là.
00:11:12Ma femme le cherche depuis trois jours.
00:11:14Vous n'auriez pas une idée ?
00:11:16Ecoutez, moi, je ne veux pas d'ennuis. Je suis libanaise et je n'ai pas de viseur.
00:11:20Une femme comme vous ne peut pas avoir d'ennuis avec un type comme moi.
00:11:24Si elle l'aide.
00:11:27Bon, la dernière fois que je l'ai vue, il a eu un petit malaise.
00:11:30Quel genre de malaise ?
00:11:32Ecoutez, je ne sais pas, il est plutôt jeune.
00:11:35Alors, vous l'avez soigné ?
00:11:37Chez vous ?
00:11:38Absolument pas. Il n'est jamais venu chez moi.
00:11:40Je vous ai dit que je n'étais pas sa maîtresse.
00:11:42J'avais oublié.
00:11:45Bon.
00:11:49Eh bien, merci.
00:11:51Félicitations pour votre cœur au ventre.
00:11:56Il y a des cours pour ce genre de...
00:11:58Pourquoi ? Vous voulez vous y mettre ?
00:12:00Pas moi.
00:12:02Peut-être ma secrétaire ?
00:12:13Quelle belle fille.
00:12:16Quel corps magnifique.
00:12:18Nous avons les plus belles danseuses de Paris, monsieur.
00:12:21Je vois ça.
00:12:24Elle termine à quelle heure ? Vous ne savez pas ?
00:12:28Je suis désolé, on ne sort pas avec le personnel. C'est strictement interdit par l'établissement.
00:12:32Une nuit et quart, une nuit et demie, on va l'arrêter derrière.
00:12:35Merci.
00:12:45Qu'est-ce qu'il voulait, ce type ?
00:12:47Rien.
00:12:48Chercher une fille.
00:12:50C'est pas possible.
00:12:52C'est pas possible.
00:12:54C'est pas possible.
00:12:56C'est pas possible.
00:12:58C'est pas possible.
00:12:59C'est pas possible.
00:13:02C'est que c'est pas un bordel, ici.
00:13:05Je sais, monsieur Farid.
00:13:11Vous avez eu peur, hein ?
00:13:13Bon, je dois y aller. Tu fais la fermeture.
00:13:22Vraiment faire le guignol la nuit au prix où je suis payé ?
00:13:26C'est pas un métier, c'est un sacerdoce.
00:13:28Bon, première à droite.
00:13:30J'ai comme l'impression que ma petite danseuse du ventre se fout de ma gueule.
00:13:34Quand on est carrossé comme ça, il y a toujours quelqu'un qui paye l'essence.
00:13:39C'est juste une intuition.
00:13:41Eh bien, on va la vérifier, l'intuition.
00:13:45Pourquoi faut-il qu'elles habitent toujours au dernier étage ?
00:13:48Faut s'y faire.
00:13:49Pourquoi faut-il qu'elles habitent toujours au dernier étage ?
00:13:52Faut s'y faire.
00:14:10Finalement, j'aurais dû être serrurier.
00:14:19C'est bon, on y va.
00:14:49C'est bon, on y va.
00:15:19C'est bon, on y va.
00:15:50Allô, Omaya ?
00:15:52T'es pas encore là ?
00:15:54C'est Victor, je te rappelle très vite, c'est très urgent.
00:15:57Il va de ma vie.
00:16:02La petite garce.
00:16:06Mais jolie.
00:16:08Mais jolie.
00:16:10Mais jolie.
00:16:12Mais jolie.
00:16:14Mais jolie.
00:16:16Mais jolie.
00:16:18Mais jolie.
00:16:20Très jolie.
00:16:48Qu'est-ce que vous faites ici ?
00:16:51J'ai pensé que la solitude devait vous peser, alors je suis là.
00:16:54Vous allez sortir tout de suite, mais alors tout de suite !
00:16:56Oh, le prenez pas sur ce ton-là.
00:16:58Je fais des heures supplémentaires et en plus, je suis pas payé.
00:17:00Si vous sortez pas, j'appelle la police.
00:17:02La police, sans visa ?
00:17:04Vous allez prendre le premier charter pour Beyrouth ?
00:17:07Alors je vais hurler, vous entendez, je vais hurler !
00:17:09Avant de vous fatiguer, les cordes vocales,
00:17:11je vais vous faire un petit déjeuner.
00:17:13Je vais vous faire un petit déjeuner.
00:17:14Je vais vous faire un petit déjeuner.
00:17:15Avant de vous fatiguer, les cordes vocales,
00:17:18venez vous asseoir là.
00:17:19On va bavarder.
00:17:21Faites comme chez vous.
00:17:31Alors vous n'êtes pas la maîtresse de Victor Farnese ?
00:17:34Je vous ai déjà dit que non.
00:17:35Ça vous suffit pas ?
00:17:37Si vous n'êtes pas sa maîtresse, vous êtes couturière à vos moments perdus.
00:17:40Qu'est-ce que vous racontez là ?
00:17:42Je raconte rien, je constate.
00:17:43Impeccables les initiales.
00:17:45VF, Victor Farnese.
00:17:49Joli travail de broderie.
00:17:50Il est venu prendre une fois le thé à la menthe et...
00:17:52Mais il a oublié sa chemise.
00:17:54C'est bien connu.
00:17:55On enlève sa chemise pour prendre le thé.
00:17:57À la menthe.
00:17:58Je vous jure qu'entre Victor Farnese et moi, il n'y a rien eu.
00:18:02Je sais. C'était platonique.
00:18:04C'est comme le rasoir dans la salle de bain.
00:18:06On se rase toujours pour prendre le thé.
00:18:08Parce que vous êtes allé dans la salle de bain ?
00:18:09Mais surtout, faut plus vous gêner, hein !
00:18:11Dans mon métier rarement.
00:18:13Allez, on arrête de se foutre du monde.
00:18:15Où il est, le Victor Farnese ?
00:18:17Je vous jure que je n'ai aucune nouvelle de lui.
00:18:20Aucune nouvelle ?
00:18:22Et ça ?
00:18:26Allô, Maya ?
00:18:28T'es pas encore là ?
00:18:29C'est Victor, je te rappelle très vite, c'est très urgent.
00:18:32Il y va de ma vie.
00:18:35Bon, OK, je vais tout vous expliquer.
00:18:38C'est la première fois qu'il appelle depuis trois jours.
00:18:40Oui, Victor Farnese est mon amant.
00:18:43Je voulais pas vous le dire parce que...
00:18:45Je voulais protéger sa vie privée.
00:18:47Voilà, c'est tout.
00:18:49C'est tout ?
00:18:50C'est un peu léger, non ?
00:18:51Je n'avais plus de nouvelles de lui.
00:18:53Bon.
00:18:54Elle est sûrement rentrée à cette heure-ci.
00:18:57Alors tu retéléphone à la petite pute et tu lui dis de se pointer avec la cassette.
00:19:01Je suis clair.
00:19:03Non, non.
00:19:04Moins fort.
00:19:06Moins fort, je t'ai dit.
00:19:09C'est fragile, la pharmacie.
00:19:10Ça m'a échappé, patron.
00:19:12Hé, Farnese.
00:19:16Tu téléphones ?
00:19:18Autrement, je vais pas pouvoir le retenir longtemps, lui.
00:19:23Si on Maya vient, vous allez la tuer, je le sais.
00:19:26Mais non.
00:19:27À part si j'ai la cassette.
00:19:29Je vais pas le retenir.
00:19:30Alors, tu téléphones ?
00:19:33J'attends.
00:19:36Allez.
00:20:01Ici Omaya.
00:20:02Si vous voulez que je vous rappelle, laissez-moi votre message.
00:20:04Salut.
00:20:06Allô, Omaya ?
00:20:08C'est Victor.
00:20:10Réponds-moi, je suis sûr que tu es là.
00:20:12C'est très important.
00:20:14Il faut que je te parle.
00:20:17Omaya, je t'en supplie, décroche.
00:20:21Allô ?
00:20:23C'est Victor.
00:20:25C'est Victor.
00:20:27C'est Victor.
00:20:29Allô ?
00:20:30C'est moi.
00:20:31Je viens d'arriver à l'instant.
00:20:32Qu'est-ce qu'il y a ?
00:20:34Il faut que tu prennes une cassette vidéo que j'ai cachée dans la cheminée.
00:20:38Apporte-la-moi tout de suite.
00:20:40Hôtel Le Théru de Castiglione, chambre 16.
00:20:42C'est pour quoi ?
00:20:44Ça va pas ?
00:20:45Je ne peux rien dire.
00:20:47Mais si tu ne viens pas, il va nous arriver des choses terribles.
00:20:51Bon, d'accord. J'arrive tout de suite.
00:20:59Vous savez ce qu'il y a dans la cassette ?
00:21:01Non, il ne m'en a jamais parlé.
00:21:03On va la regarder ensemble.
00:21:04Je n'ai pas de magnétoscope.
00:21:08Mais qu'est-ce que vous faites ?
00:21:10Je vous ai dit qu'on irait ensemble.
00:21:11Non, ne vous mêlez pas de ça. Ce n'est pas dans votre contrat.
00:21:14Vous voulez qu'il vous arrive malheur ?
00:21:15Vous avez entendu le message ?
00:21:16Et moi, ce n'est que...
00:21:19On n'est pas bien tous les deux ?
00:21:29Qu'est-ce qu'elle fout, nom de Dieu ?
00:21:32On peut dire à Farnese de re-téléphoner.
00:21:47Je m'en doutais. Il y a un comité d'accueil. Vous connaissez ?
00:21:50Non. Qu'est-ce qu'on va faire ?
00:21:53Les recettes militaires, on va contourner l'ennemi.
00:21:59C'est plus sûr par l'entrée des artistes.
00:22:03Alors ?
00:22:07Tu vas téléphoner, oui ou merde ?
00:22:29Non, non !
00:22:31Avec ça, tu vas téléphoner ?
00:22:41C'est là.
00:22:55Farnese ?
00:22:59Merde.
00:23:01Victor ?
00:23:03Ne vous approchez pas, ce n'est pas un spectacle pour une jeune fille.
00:23:06Il est mort.
00:23:07Ce n'est pas possible !
00:23:08Non, ce n'est pas possible, Victor !
00:23:11Il s'est suicidé ?
00:23:13À mon avis, on l'a aidé.
00:23:15C'est de ma faute, j'aurais dû tout faire pour le retrouver.
00:23:17Vanny !
00:23:19Vous êtes vite indésirables, ici.
00:23:29Alors, il a téléphoné ?
00:23:30Il y a un problème, chef.
00:23:31Qu'est-ce que t'as encore fait ?
00:23:32Farnese.
00:23:33Ben quoi, Farnese ?
00:23:35Je crois qu'il est enfin... Je crois qu'il est évanoui.
00:23:39T'as encore connu comme une brute, c'est ça ?
00:23:50On est en train de se faire doubler, ramène-toi.
00:23:59Vite ! Vite !
00:24:13T'as vu ?
00:24:28Non ! Ferme-la ! On a encore besoin d'elle.
00:24:37Patron, j'ai relevé le numéro.
00:24:41Mais j'ai déjà vu ce type.
00:24:45Non, mais vous avez vu l'heure ? Vous débarquez comme ça ?
00:24:48Vous savez que vous êtes ravissante en pyjama ? Vraiment ravissante.
00:24:52Écoutez, ça suffit maintenant. Vous pensez qu'à ça ? Et en plus, vous avez le culot
00:24:55de m'amener vos panquettes en pleine nuit et faites vos cochonneries chez vous ?
00:24:57Moins fort.
00:24:58Quoi, moins fort ? Elle se gêne, elle, pour faire du bruit, à trois heures du matin,
00:25:02à prendre son bain chez moi, hein ?
00:25:04Taisez-vous et regardez plutôt ça.
00:25:11Top secret, Défense Nationale, cinquième procédé.
00:25:19C'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est
00:25:49bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est
00:26:07bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est
00:26:08bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est
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00:27:07bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est
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00:28:35bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est
00:28:36bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est
00:28:37bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est
00:28:38bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est
00:28:39bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est
00:28:40bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est
00:28:41bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est
00:28:42bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est
00:28:43bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est
00:28:44bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est
00:28:45bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est
00:28:46bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est
00:28:47bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est
00:28:48bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est
00:28:49bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est
00:28:50bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est
00:28:52maladresse.
00:28:53»
00:28:54MC.
00:28:55p.
00:28:56d.
00:28:57c.
00:28:58proceed Switch on.
00:28:59« Voici mon adresse coordinate, si vas-tu presque, un appareil de conduite révélée
00:29:00aux jeweux préseaussés, avec le sujet précise, maintenu sur cette vague et manquée
00:29:01d'explications.
00:29:02»
00:29:031.
00:29:04Propose une sight line existence de signes**
00:29:05Téléphone.
00:29:06« Par ton coup de main, je sais pas où reçois-tu ma voix, je sais pas si je comprends
00:29:07mes ombres pour le savoir contre tes farcinologues, à mon nôtre carriageβ, et moi aussi.
00:29:08»
00:29:09Téléphone.
00:29:10« Well, sir, we have no more recordingsättement.
00:29:11So, the security is fine.
00:29:12»
00:29:13Votre mari, il est...
00:29:17Enfin, il est mort.
00:29:19Voilà ce que je voulais vous dire.
00:29:21Mais je le sais, monsieur le commissaire.
00:29:23Comment vous le savez ?
00:29:25Vous vous foutez du monde, Burma.
00:29:27Vous vous foutez du monde !
00:29:29Mais j'avais l'air de quoi, moi, devant cette brave femme,
00:29:31la mort dans l'âme, venant lui annoncer le drame.
00:29:33Moi, je croyais que vous seriez heureux
00:29:35que je fasse le gros du travail
00:29:37et que vous évitez sanglots.
00:29:39Burma, votre humour...
00:29:41Pourquoi ne pas avoir prévenu la police quand vous avez découvert le corps ?
00:29:43Oui.
00:29:45Pourquoi ? Pour éviter à votre supérieur de le réveiller en pleine nuit ?
00:29:47C'est une question de délicatesse, Favre.
00:29:49Burma, il s'agit d'un meurtre.
00:29:51Vous comprenez ça ? Un meurtre.
00:29:53Ça dépasse vos compétences
00:29:55de détective à la petite semaine.
00:29:57Qui était cette jeune femme avec qui vous étiez ?
00:29:59Une jeune femme ? Quelle jeune femme ?
00:30:01Ne faites pas l'ordouille, Burma.
00:30:03Une jeune femme très typée.
00:30:05Non, la circulaire de l'intérieur...
00:30:07Oui, ça va, je m'en fous. Alors, cette jeune femme.
00:30:09On ne peut plus avoir de vie privée, alors. C'est interdit.
00:30:11Ne financez pas, Burma.
00:30:13Ne financez pas.
00:30:15Bon, puisque vous insistez.
00:30:17C'était la maîtresse de Victor Farnese.
00:30:19Sa femme avait demandé
00:30:21de lui ramener son mari volage.
00:30:23Une affaire toute simple
00:30:25pour un détective à la petite semaine.
00:30:27Et vous croyez que je vais avaler ça ?
00:30:29Mais cette affaire est mon affaire,
00:30:31vous comprenez ? Je la prends personnellement en main.
00:30:33Et personne, m'entendez ?
00:30:35Personne ne viendra me mettre des bâtons dans les roues.
00:30:37Allô, oui ?
00:30:39Mes respects, M. le directeur de cabinet.
00:30:41Oui, bien sûr,
00:30:43M. le directeur de cabinet.
00:30:45Ah !
00:30:47Mais j'entends bien, M. le directeur de cabinet, oui.
00:30:49Mais ne vous inquiétez pas,
00:30:51je vous fais parvenir le dossier,
00:30:53M. le directeur de cabinet, tout de suite.
00:30:55C'est ça. Au revoir, M. le directeur de cabinet.
00:31:01C'était le directeur de cabinet.
00:31:03Voilà.
00:31:05Il ne m'a plus.
00:31:07C'était...
00:31:09C'était un gros poisson.
00:31:11Farnese ?
00:31:13Oui.
00:31:15Il travaillait pour la défense nationale au plus haut niveau.
00:31:17En droit de faire l'affaire,
00:31:19c'est la déceté qui est sur le coup, ça.
00:31:21Enfin, vous posez des tas de petites questions
00:31:23embarrassantes, mais alors là,
00:31:25ne comptez pas sur moi pour vous aider.
00:31:27Je ne vous ai rien demandé.
00:31:29En fait, je suis un peu déçu,
00:31:31de vous voir abandonner si facilement
00:31:33une affaire aussi personnelle.
00:31:35Ne pleure pas.
00:31:37Dehors.
00:31:41Dehors !
00:31:45Moi, je vais vous la mettre à la porte.
00:31:47À la porte. Ça ne va pas tarder.
00:31:49Calmez-vous, Hélène. C'est l'affaire de quelques jours.
00:31:51Quelques jours ? Moi, je n'en peux plus. Je ne suis plus chez moi.
00:31:53Elle passe sa vie dans ma salle de bain.
00:31:55Vous vous y ferez.
00:31:57C'est une question de différence de mode de vie,
00:31:59de culture.
00:32:01De culture, de culture. On voit bien que ce n'est pas vous qui vivez avec elle.
00:32:03Je dirais pas, non.
00:32:05Non, mais je vous en prie, Nestor.
00:32:07De toute façon,
00:32:09je n'ai absolument aucune confiance dans cette fille-là.
00:32:11Elle joue les oies blanches, mais apparemment,
00:32:13elle en sait beaucoup plus qu'on me le croit.
00:32:15Voilà. Je suis prête, Hélène. Vous pouvez aller dans la salle de bain.
00:32:17Merci, ce n'est pas la peine. Je me suis lavée dans le vide de la cuisine.
00:32:19Ah, M. Burma.
00:32:21Fais-moi Nestor, sinon je prends dix ans.
00:32:23Avec vous,
00:32:25je me sens tellement en sécurité.
00:32:27Tenez-moi votre main droite.
00:32:29Vous êtes manucure ?
00:32:31À mes heures perdues, ça m'arrive.
00:32:33Mais je sais lire aussi dans les lignes de la main.
00:32:35Ah.
00:32:37Alors, qu'est-ce que vous y voyez dans ma main ?
00:32:43Et en version française, ça veut dire quoi ?
00:32:45C'est terrible. Je vois votre mort.
00:32:47Ma mort ?
00:32:49Je m'y attendais tôt ou tard,
00:32:51mais je ne devrais pas être là quand ça arrivera.
00:32:53Vous allez mourir aujourd'hui.
00:32:55Ce n'est pas un peu tôt, ça, non ?
00:32:57Je vois votre enterrement. Je vois les titres dans les journaux.
00:32:59Je vois les gerbes de fleurs aussi.
00:33:01Ah.
00:33:03Alors, je veux des lisses blancs.
00:33:05J'adore les lisses blancs.
00:33:07Je suis sérieuse, Nestor. Ce que je vois est terrible.
00:33:09Rassurez-vous, Maya.
00:33:11Depuis le début de ma carrière, j'ai failli mourir cent fois déjà.
00:33:13Et je suis toujours là.
00:33:15Avec ma délicieuse Hélène.
00:33:17N'est-ce pas, Hélène ?
00:33:19Mais pour mon enterrement, je veux des lisses blancs. Notez-le.
00:33:21Non, des œillets.
00:33:23Des œillets, ça porte malheur.
00:33:25Montrez-lui votre main, Hélène.
00:33:27Non, vaut mieux pas, non.
00:33:29Vous la voyez, celle-là ?
00:33:31Elle risquerait de partir un petit peu trop vite.
00:33:55Alors ?
00:33:57Je te rappelle.
00:33:59On a fouillé partout, chef. Y a rien.
00:34:01Et la petite garce ?
00:34:03Elle est là.
00:34:05Elle est là.
00:34:07Elle est là.
00:34:09Elle est là.
00:34:11Elle est là.
00:34:13Elle est là.
00:34:15Elle est là.
00:34:17Elle est là.
00:34:19Elle est là.
00:34:21Elle est là.
00:34:23On a fouillé partout, chef. Y a rien.
00:34:25Et la petite garce ?
00:34:27Pas de traces non plus.
00:34:29Bon.
00:34:31Eh ben, on va faire monter la pression.
00:34:35Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise de plus sur Farnese ?
00:34:37On faisait l'amour, c'est tout.
00:34:39C'est déjà pas mal.
00:34:41Et ? Qu'est-ce qui vous a attiré chez lui ?
00:34:43Il avait du charme.
00:34:45Du charme, charme. Il avait la soixantaine bien tassée.
00:34:47Puis, au fin d'un jour,
00:34:49à Pologne, on fait mieux, non ?
00:34:51Il était très généreux.
00:34:53Je préfère cet arrière-là.
00:34:55Par exemple, ça, c'est lui. Enfin, entre autres.
00:34:57C'est une belle bête.
00:34:59Je comprends pourquoi il a hypothéqué son appartement.
00:35:01Non. Il a fait ça pour moi ?
00:35:03Qu'est-ce que vous voulez ?
00:35:05Levez le don, débloquez les crédits.
00:35:09Vous l'avez rencontré comment ?
00:35:11Au restaurant, tout simplement.
00:35:13Vous saviez qu'il travaillait pour la Défense nationale ?
00:35:15Pas du tout.
00:35:17Et les trois types ? On en a très perçus à l'hôtel.
00:35:19Vous les connaissiez ?
00:35:21Non. Aucune idée, je vous assure.
00:35:29C'est terrible.
00:35:31Terrible. L'agence.
00:35:33On a été visiter.
00:35:35Un vrai carnage. Ils ont tout foutu dans l'air.
00:35:37Il a rien, lui ?
00:35:39Lui, il était au fond d'un tiroir cassé.
00:35:41Pauvre Fifi, t'as dû avoir peur.
00:35:43On va prendre notre retraite tous les jours.
00:35:45On est dans un coin tranquille.
00:35:47C'est un détective privé.
00:35:49Il y a eu un coup de fil d'un certain Farid.
00:35:51Il vous propose une grosse somme d'argent
00:35:53contre une cassette vidéo.
00:35:55Vous êtes au courant de la cassette ?
00:35:57Il a dit le lieu ? Dans un hamam.
00:35:59Le jour et l'heure ? C'est marqué dessus.
00:36:01Aujourd'hui, 15h.
00:36:07Je vais avec vous ?
00:36:09Non. Je préfère y aller seul.
00:36:11Toi, tu retournes à l'agence. Y a de quoi t'occuper, là-bas.
00:36:13On n'y aller pas. Ça peut être très dangereux.
00:36:15Souvenez-vous des lignes de la main.
00:36:17Les lignes de la main ?
00:36:19Vous restez ici. Vous bougez pas. Je peux compter sur vous ?
00:36:21Oui, vous pouvez.
00:36:45On y va.
00:37:15On y va.
00:37:45Je suis prêt à payer très cher pour cette cassette, M. Burma.
00:37:47500 000.
00:37:49Ça me paraît à un prix raisonnable, non ?
00:37:51Raisonnable ?
00:37:53Ça serait un million qui serait raisonnable.
00:37:55Un million ?
00:37:57Pour me dire ça, vous l'avez au moins sur vous, la cassette ?
00:37:59Là, avec l'humidité ambiante.
00:38:01C'est pas une cassette.
00:38:03C'est une cassette.
00:38:05C'est pas une cassette.
00:38:07C'est pas une cassette.
00:38:09C'est pas une cassette.
00:38:11C'est pas une cassette.
00:38:13Elle est là avec l'humidité ambiante.
00:38:15Elle est au sec dans ma voiture.
00:38:17C'est un bonne idée que vous avez eue là, le Hammam.
00:38:19C'est...
00:38:23Toutes ces toxines qui se font la valise.
00:38:25Mh.
00:38:27Moi, je me dégrasse ici.
00:38:29C'est vrai.
00:38:31Je sens que pour l'instant je perds 10 ans.
00:38:33Si je pouvais perdre 200 grammes...
00:38:35Et dedans ?
00:38:37Vous avez des nouvelles de Maïa.
00:38:39Je vais vous décevoir.
00:38:41Elle a disparu. Envolée.
00:38:44Attention, Monsieur Burma.
00:38:46Elle est dangereuse.
00:38:48Très dangereuse.
00:38:50Non.
00:39:11...
00:39:34Farnese était fou d'Umayah.
00:39:37Comment vous t'es ?
00:39:39Travaillait avec moi à la Défense Nationale.
00:39:43C'est lui qui a mis au point la formule du gaz cataleptique
00:39:46dans son laboratoire pharmaceutique.
00:39:49Et il parlait, il parlait...
00:39:51Farnese venait plus tard.
00:39:53Umayah se faisait de plus en plus pute avec lui.
00:39:56J'ai bien vu son manège.
00:39:58C'est à ce moment-là que j'ai compris qu'elle n'était pas qu'une danseuse.
00:40:01C'est aussi une espionne à la salle d'un consortium de pays arabes.
00:40:06Et c'est arrangé pour qu'il lui refile la cassette
00:40:09dans la formule du gaz cataleptique.
00:40:12Puis, quelques temps plus tard,
00:40:14mais il a appris, il a tout compris,
00:40:16et il s'est suicidé.
00:40:18Rarement, je n'avais eu le sentiment qu'on se foutait autant de ma gueule.
00:40:21Le tout était de ne pas le montrer.
00:40:24Et surtout, surtout de sortir de ce bain de vapeur
00:40:26qui commençait à me transformer les jambes en coton-tige.
00:40:29Et si j'allais vous la chercher, la cassette ?
00:40:31Je vous attends.
00:40:33Faites vite.
00:40:36On a dit un million ?
00:40:38Ouais, on a dit un million.
00:40:50Il y en a vraiment qui se foutent du monde !
00:41:03J'arrive. J'arrive.
00:41:33Tiens !
00:42:04L'explosion a été terrifiante. Le cadavre n'est même pas identifiable.
00:42:09Pauvre Burma.
00:42:11Anéanti, volatilisé.
00:42:13J'avais bien dit de ne plus toucher à cette affaire.
00:42:15Vous le connaissiez quand il avait une idée dans la tête ?
00:42:17Tout de même, c'était un professionnel.
00:42:19Un très grand professionnel.
00:42:21Mais je retrouverai des coupables, ça je vous ai dit.
00:42:23Je vous ai dit.
00:42:24Je vous ai dit.
00:42:25Je vous ai dit.
00:42:26Je vous ai dit.
00:42:27Je vous ai dit.
00:42:28Je vous ai dit.
00:42:29Je vous ai dit.
00:42:30Je vous ai dit.
00:42:31Oui, je retrouverai des coupables, ça je vous jure Fab.
00:42:33Mais vous savez très bien qu'en haut lieu...
00:42:35Je me fout juste là.
00:42:36Je vengerais Burma.
00:42:37J't'en fais une question personnelle.
00:42:39Quant à vous, vous allez chez Hélène, lui et lui.
00:42:41Annoncez-ler une terrible nouvelle.
00:42:43Peut-être pas une raison suffisante.
00:42:46Peut-être pas une raison suffisante, mais c'est un ordre.
00:42:47Peut-être pas une raison suffisante, mais c'est un ordre.
00:42:49Et puis vous êtes jeune, vous savez parler aux femmes.
00:42:51On vous appelle au téléphone.
00:42:58Je t'avais dit de faire disparaitre Burma après avoir retrouvé la cassette.
00:43:00C'est le système de retardement de la bombe qui n'a pas fonctionné.
00:43:03Ça l'est prévoir, triple con !
00:43:05Qu'est-ce que je deviens, moi, maintenant ? Je viens d'avancer, hein ?
00:43:07Plus de Burma, plus de cassette !
00:43:09Vous pensez bien que j'ai cherché partout dans la voiture cette cassette introuvable ?
00:43:12Oh !
00:43:13Et en plus, il a fallu que tu me descendes, Farnese !
00:43:15Mais qu'est-ce que c'est que cette équipe de guignols ?
00:43:17Chef, si je peux me permettre, je n'ai pas descendu, Farnese.
00:43:19Le problème, c'est qu'il était de constitution fragile.
00:43:21Oh !
00:43:22Et celle-là, elle est fragile ?
00:43:25C'est agréable comme cadre, non ?
00:43:27Oui, très.
00:43:28Merci.
00:43:29Mais qu'est-ce qui vous a pris de m'inviter ici, Fabre ?
00:43:32Le plaisir d'être avec vous, tout simplement.
00:43:35On se voit assez rarement.
00:43:36C'est vrai.
00:43:37Et à chaque fois, c'est pour s'engueuler avec ce pauvre Burma.
00:43:40Pourquoi pauvre ?
00:43:41Pourquoi pauvre ?
00:43:43C'est une façon de parler.
00:43:46Parce qu'on l'aimait bien, vous savez.
00:43:48Il lui est arrivé quelque chose ?
00:43:50Non, absolument rien, absolument rien.
00:43:53Sinon, vous le pensez ?
00:43:55Non.
00:43:56Ah bon ?
00:43:57Quels étaient, enfin, quelles sont les relations que vous entreteniez avec lui ?
00:44:00Professionnelles.
00:44:01Uniquement professionnelles, je saisis mal le sens de votre question.
00:44:04Ah, mais c'est juste pour savoir si vous êtes très attachée à lui.
00:44:07Ah !
00:44:09Attendez, Fabre, vous êtes en train de me draguer, là ?
00:44:11Ah non, pas du tout.
00:44:13Non, non, non.
00:44:14Vous draguer, là, non, non.
00:44:16Non, c'est juste pour tester vos réactions.
00:44:19Mes réactions ?
00:44:21Oui, si lui arrivait quelque chose.
00:44:23Si lui arrivait quelque chose, ce serait un choc terrible.
00:44:27Terrible.
00:44:28Bien sûr, bien sûr.
00:44:31Mais pas au point de faire une bêtise, tout de même.
00:44:33Enfin, Fabre, je suis une femme solide.
00:44:35Enfin, j'ai mes petites faiblesses, hein, comme tout le monde.
00:44:44Fabre, vous avez vu ?
00:44:47Il est mort.
00:44:49Il est mort.
00:44:51Hélène, Hélène !
00:44:52Non, je vais vous expliquer.
00:44:53Hélène, tenez, de l'eau, s'il vous plaît.
00:44:56Hélène, je vais vous expliquer.
00:44:57Je vais vous expliquer.
00:44:59Je vais vous expliquer.
00:45:01Je suis désolé, j'aurais dû parler.
00:45:03Alors, c'est tôt, ça vient, oui.
00:45:27Alors, Burma,
00:45:29on dort ?
00:45:45Ici, vous n'avez pas besoin d'armes, M. Burma.
00:45:48Nous sommes là pour vous protéger.
00:45:50Cette nuit,
00:45:52pas trop agité.
00:45:56Mais je l'ai déjà vu, ce type.
00:45:59Ah oui, sur la cassette.
00:46:01Pendant les mois, ce réveil un peu brutal,
00:46:03vous auriez sans doute préféré la douceur des bras d'Omaïa.
00:46:06Vous pouvez me dire ce que je fais ici ?
00:46:08C'est moi qui pose les questions.
00:46:11Omaïa, vous connaissez ?
00:46:15Non, je connais pas Omaïa.
00:46:17Évidemment.
00:46:19Et vous n'êtes pas non plus au courant d'une certaine cassette ?
00:46:23Je le vois pas.
00:46:26Eh bien, justement, M. Burma,
00:46:28nous sommes là pour vous aider à y voir un peu plus clair.
00:46:31Mais moi, c'est la séquestration et le dégâts, ça.
00:46:33Vous voulez téléphoner au ministère de l'Intérieur, M. Burma ?
00:46:36Aucun problème, je vous compose le numéro.
00:46:41Cinq étages.
00:46:43Difficile de se rater.
00:46:45Et en plus, les fenêtres sont condamnées.
00:46:48Seulement, pourquoi un suicide ?
00:46:51Alors que vous êtes déjà mort.
00:46:53Comment ça, je suis mort ?
00:47:04Nous t'aimions tous, Burma.
00:47:07Oh, bien sûr, nous avons eu parfois, mais rarement, quelques anicroches.
00:47:13Mais c'était la vie.
00:47:15Et qu'est-ce que la vie face à ce terrible mystère qu'est la mort ?
00:47:20La vérité est
00:47:23que nous admirions tous ton professionnalisme
00:47:26sans lequel plus d'une affaire en ce bas monde n'aurait été résolue.
00:47:33Allez, va en paix, Burma.
00:47:35Va partager la paix des braves
00:47:37dont tu faisais partie si brillamment.
00:47:51Il était fou d'Elise, Blanc.
00:47:56Tu crois, Hélène ?
00:47:58Tu crois ?
00:48:02Vous avez été très bien, patron.
00:48:04Qu'est-ce qu'on fait, maintenant ?
00:48:05Pour cette question, on continue l'enquête.
00:48:07Ça peut être dangereux.
00:48:08Je m'en fous, je veux venger Burma.
00:48:09Et si jamais on me descend,
00:48:11si jamais on me descend,
00:48:12je veux que vous fassiez un discours comme celui-là,
00:48:14parce que je le mérite,
00:48:15parce que je le mérite,
00:48:16parce que je le mérite,
00:48:18parce que je le mérite,
00:48:19parce que je le mérite, celui-là.
00:48:21Venez, je changerai les noms.
00:48:23Voilà, comme ça, je serai pas déçu.
00:48:27Mort.
00:48:28Ça, c'est fou.
00:48:29Là que je suis mort.
00:48:31Et enterré.
00:48:35Qu'est-ce que je dois faire ?
00:48:37Le mort.
00:48:39Pour vous, c'est la seule chance de rester vivant.
00:48:41Pour ressusciter, qu'est-ce que vous me conseillez ?
00:48:44De me rendre à la cassette.
00:48:46Ensuite, nous vous libérons.
00:48:48Vous irez vous mettre au verre tranquillement sous notre protection.
00:48:52Alors ?
00:48:54Quelle cassette, elle est où ?
00:48:58Quelle cassette ? J'ai pas de cassette.
00:49:00D'abord, qui êtes-vous ?
00:49:03Colonel Bastien, DST.
00:49:06D'accord, je l'ai.
00:49:07Alors, elle est où ?
00:49:09Elle était.
00:49:10Pardon ?
00:49:12Elle était dans ma boîte à gants, alors après l'explosion...
00:49:15Monsieur Burma,
00:49:16pas un professionnel comme vous.
00:49:20Vraiment,
00:49:22vous me décevez.
00:49:24Nous savons tout sur vous.
00:49:26Vos contacts avec Farou,
00:49:28Omaya,
00:49:29Farid.
00:49:31Absolument tout, vous dis-je.
00:49:33Alors soyez raisonnable, ne vous faites pas le complice des assassins de Farnese.
00:49:37Vous avez l'air de bien les connaître.
00:49:39Qui sont-ils, ces assassins ?
00:49:41Des agents des services secrets proches orientaux.
00:49:43Farid avait reçu l'ordre de mettre à tout prix la main sur cette cassette.
00:49:46Alors il s'est servi de cette petite pute.
00:49:49Ah.
00:49:50Omaya.
00:49:51C'est la même chose.
00:49:53Elle a réussi à encensoler Farnese, pour tenter d'obtenir la cassette.
00:49:57Honnêtement, avec un physique pareil, c'était facile de l'endre fou, non ?
00:50:01Seulement, voilà,
00:50:03ça n'allait pas assez vite aux yeux de Farid.
00:50:05Alors il a employé les grands moyens.
00:50:07Vous avez tout compris.
00:50:09Par contre, ce que je ne comprends pas, dans ce cas-là,
00:50:12ce que je ne comprends pas, dans cette histoire,
00:50:14Burma,
00:50:15c'est votre attitude.
00:50:18Pourquoi avoir tenté de monnayer cette cassette ?
00:50:20Jamais essayer de monnayer cette cassette, hein.
00:50:24C'est mal mon connaître.
00:50:25Eh bien, justement, nous sommes là pour faire connaissance.
00:50:30Pour qui travaillez-vous, Burma ?
00:50:33Quelles sont vos relations avec les services secrets proches orientaux ?
00:50:36Aucune relation avec ces services.
00:50:39Burma, cette affaire est extrêmement grave.
00:50:42Cette vidéo contient des formules chimiques qui relèvent du secret défense.
00:50:46Alors ?
00:50:48Alors...
00:50:50D'ailleurs, je me demande ce que deviennent vos jeunes cobayes
00:50:53après être passé dans votre gaz de cauchemar.
00:50:55Ne vous inquiétez pas.
00:50:57Nous possédons l'antidote.
00:50:59Il va de soi que nous ne sommes pas les assassins.
00:51:02Nous vivons en démocratie.
00:51:05Admettons que je vous rende la cassette.
00:51:08Je dis bien admettons.
00:51:09Ce qui me dit que vous ne me descendrez pas après ?
00:51:12Ma parole, M. Burma.
00:51:15Seulement ma parole.
00:51:18De toute façon, vous n'avez pas beaucoup d'autres alternatives.
00:51:22N'oubliez pas que vous êtes déjà mort.
00:51:25Oui, c'est vrai.
00:51:34La mort porte conseil.
00:51:39Mort de Dieu, je suis enterré.
00:52:09La mort porte conseil.
00:52:39La mort porte conseil.
00:53:04Une mort terrible.
00:53:06J'espère qu'il n'a pas souffert.
00:53:07Une mort sur le cou.
00:53:10Je m'en veux, je m'en veux.
00:53:12Je me sens tellement coupable de l'avoir entraîné dans cette affaire.
00:53:14Mais non, madame, ça c'est les risques du métier, vous savez.
00:53:17Le drame, c'est qu'il était tellement, tellement professionnel
00:53:21qu'on avait fini par croire qu'il était immoral.
00:53:24Je comprends votre douleur.
00:53:26Vous savez, moi-même à la mort de mon mari.
00:53:30Et que comptez-vous faire ?
00:53:33Fermer l'agence, définitivement, vous savez, sans lui.
00:53:35Je comprends, je comprends.
00:53:38Bon ben, je vais vous rembotcher.
00:53:40Non, non, non, gardez-le, ce sera pour les fleurs.
00:53:43Ne lui parlez pas de fleurs.
00:53:45Le lisse blanc, il était fou des lisses blancs.
00:53:56Allô ?
00:53:58Oui, c'est moi.
00:54:02Un laveur de carreaux ?
00:54:07Ah oui.
00:54:09Oui, oui, oui.
00:54:12Oui, je note.
00:54:15Non, non, non, non, mais vous recevrez la somme.
00:54:19Oui.
00:54:21Je vous remercie infiniment.
00:54:23Parce qu'il aimait mieux, infiniment.
00:54:29Zavater, où allez-vous ?
00:55:07Au travail.
00:55:33C'est pour visser ?
00:55:34C'est pour explurer, mais c'est pour me laver, surtout.
00:55:36Que je m'y jote dans mon jus. J'ai toujours été un petit garçon très propre.
00:55:40Venez.
00:55:53C'est là. Et pas trois heures, hein.
00:55:55Peu d'un quart d'heure, vous verrez, vous me reconnaîtrez pas.
00:56:36...
00:56:42C'est bientôt fini.
00:56:43...
00:57:05Cours, je te dis !
00:57:06...
00:57:22J'ai pris le temps de la prévenir que vous n'étiez pas mort.
00:57:25Alors ménagez-la, parce qu'en ce moment, elle a une légère tendance à s'évanouir.
00:57:30Allez-y doucement.
00:57:32Doucement ?
00:57:33Tu me connais.
00:57:34...
00:57:39Allô ?
00:57:40Allô, Hélène ? Vous allez rire. C'est Burma.
00:57:45Allô ?
00:57:47Allô, Hélène ?
00:57:48Hélène ?
00:57:51Allô, Hélène ? Vous êtes là ?
00:57:53Hé, Hélène !
00:57:55Ah, bon bleu.
00:57:56Forcément, vous avez été trop brusque.
00:57:58J'ai dit, vous allez rire.
00:58:00Allô, Hélène ?
00:58:01Hélène ?
00:58:02Hélène, reprenez-vous.
00:58:04Répondez, c'est moi.
00:58:06C'est moi, Burma.
00:58:08Hélène, vous m'entendez ?
00:58:10Oui.
00:58:12C'est moi, vous n'êtes pas contente ?
00:58:14J'ai horreur de ce genre de plaisanterie.
00:58:17Puisque je vous dis que c'est moi, c'est Burma.
00:58:19Je ne vous crois pas.
00:58:20Bon.
00:58:23Je n'ai jamais osé vous le dire, mais ça fait des années que j'ai envie de vous.
00:58:26Là, vous me croyez.
00:58:29Je vous déteste !
00:58:32Manière connue.
00:58:34Vous voulez me passer Omaya ?
00:58:36Quoi ?
00:58:37Depuis combien de temps ?
00:58:40Elle est raccrochée ?
00:58:41Forcément, après ce que vous venez de lui dire.
00:58:44Omaya a disparu.
00:58:46C'est l'affaire Saint-Josandais.
00:58:48Alors, qu'est-ce qu'on fait ?
00:58:49On va récupérer la cassette au sex-shop.
00:58:52Au sex-shop ?
00:58:53Et après, on va chez Farouk.
00:58:54Chez Farouk ?
00:58:55Il va nous foutre à la porte.
00:58:57On sera par la suite.
00:59:01Allez, on y va.
00:59:18Il a mis des boulettes ou quoi ?
00:59:19Qui c'est ?
00:59:22C'est Burma.
00:59:23Burma ?
00:59:24Non mais on foutait de marion, non ?
00:59:26Je suis avatar, monsieur le commissaire.
00:59:28Je vous assure que c'est bien Burma.
00:59:31C'est moi, Florimont.
00:59:33Jorma ?
00:59:35Mais Jorem, vous sortez d'où ?
00:59:37Du cimetière.
00:59:38Mais rassurez-vous, je sors que la nuit.
00:59:40Jérémy, qu'est-ce que c'est ?
00:59:42Hein ? C'est rien, c'est rien.
00:59:44Tu veux que j'appelle la police ?
00:59:45Non, la police, c'est moi.
00:59:46C'est pas à peine de le déranger tout le monde.
00:59:48C'est ma femme.
00:59:49C'est ma nouvelle femme.
00:59:51Enfin, c'est ma femme.
00:59:53Mes hommages, madame.
00:59:55Enchantée.
00:59:56Tu peux aller te recoucher, ma puce.
00:59:58Vite.
01:00:02Mais, Burman, quand on est mort, on est mort.
01:00:04Enfin, quoi ?
01:00:05Moi, je veux des explications.
01:00:06Vous les aurez, commissaire.
01:00:07Pour le moment, il faut parer au plus pressé.
01:00:09On peut voir ça où ?
01:00:10Dans le salon.
01:00:11Entrez.
01:00:13C'est une histoire de fou, ça.
01:00:15C'est complètement fou.
01:00:17C'est inimaginable.
01:00:19C'est inimaginable.
01:00:24Tiens, voilà le type qu'il faut qu'on retrouve.
01:00:26On met la main dessus, on remonte toute la filière.
01:00:28Ah non, pas question.
01:00:29Vous en êtes sorti vivant.
01:00:30Là, l'affaire est réglée.
01:00:32Comment ça, elle est réglée ?
01:00:33Vous oubliez qu'il y a eu deux morts,
01:00:35dont moi, je vous le signale.
01:00:37On n'a pas d'autre moyen, commissaire.
01:00:39Il faut qu'on fasse équipe.
01:00:41Pour une fois.
01:00:43Bon, bon.
01:00:44Mais alors, exceptionnellement et avec discrétion,
01:00:46parce que moi, je joue ma place.
01:00:49Merci, Florimont.
01:00:50Je vous la confie.
01:00:52On peut dormir ici ?
01:00:53Ah, voilà.
01:00:54Alors là, je vous demande de la discrétion
01:00:56et tout de suite, vous vous incrustez.
01:00:58Vous oubliez que je suis mort.
01:00:59Alors, à cette heure-ci, où vous voulez que j'aille ?
01:01:01Au cimetière ?
01:01:03Et une chambre d'amis, là.
01:01:05Je voulais vous dire, vous êtes un petit cachetier, vous.
01:01:08Je suis un petit cachetier ?
01:01:10Votre femme. Félicitations.
01:01:12Et puis, remets un mot de plus et vous allez à l'hôtel.
01:01:15Pépis !
01:01:16Pépis !
01:01:17Tu vas préparer la chambre pour nos invités.
01:01:29D'accord, d'accord.
01:01:34Hélène, ce que je vous demande,
01:01:36c'est de m'aider à enquêter sur Omaïa.
01:01:40Mais non, je ne vous trouve rien de spécial à cette fille.
01:01:43Vous êtes mille fois plus jolie.
01:01:45Bon, d'accord, vous êtes très laide.
01:01:48Vous allez me retrouver Omaïa en restant en Libanais.
01:01:51Mais non, vous risquez rien.
01:01:53Enfin, j'y serai aussi.
01:01:54Enfin, je serai déguisé, parce que moi, je suis mort.
01:01:56Alors, je peux compter sur vous ?
01:01:58Merci, mon petit bébé.
01:02:07Bon, maintenant, il va falloir trouver un costume pour le mort.
01:02:10Alors, cette cassette ?
01:02:12J'attends toujours.
01:02:15J'ai eu un contre-temps.
01:02:17Mais ça va s'arranger.
01:02:19Je vous le souhaite, Farid.
01:02:21Si mon gouvernement n'obtient pas rapidement la formule de ce gaz,
01:02:25vous n'existez plus.
01:02:26Vous l'aurez, la cassette.
01:02:28Je vous demande juste un dernier délai.
01:02:3224 heures, pas une de plus.
01:02:47Patron, il se passe des choses bizarres.
01:02:50Il y a un type qui se fait passer pour un colonel libyen,
01:02:52il parle pas un mot d'arabe.
01:02:54Et en plus, il m'a demandé des renseignements sur Omaya.
01:02:56Une histoire de cul ?
01:02:58Ah non, j'ai pas l'impression.
01:03:00A mon avis, c'est peut-être un gros poisson.
01:03:02Qu'est-ce qu'on fait ?
01:03:03Pour le moment, rien. Mais ne lâche pas.
01:03:24Merci.
01:03:54Asseyez-vous, je vous en prie.
01:03:56Votre numéro est éblouissant.
01:03:58Je vous remercie.
01:03:59Je peux connaître votre prénom ?
01:04:01Fatiha.
01:04:02Alors vous remplacez une autre danseuse ?
01:04:05Oui.
01:04:06Une certaine Omaya ?
01:04:07Oui.
01:04:08Est-ce que vous connaissez sa nouvelle adresse ?
01:04:10Non, pas du tout.
01:04:12Est-ce que cela pourrait vous faire revenir la mémoire ?
01:04:17Mais monsieur, je ne veux rien. Je vous ai dit que je ne la connaissais pas.
01:04:20Je suis désolée, mais on m'attend au bar.
01:04:22Merci pour le verre.
01:04:32Mais pourquoi il est venu avec ce con ?
01:04:39Allô, Omaya ? Oui, c'est moi.
01:04:41Il est là ?
01:04:43Je suis sûre que c'est lui. Il n'a pas arrêté de me poser des questions sur toi.
01:04:46D'accord. Et tenez-vous prêt.
01:04:50Merci.
01:04:51Hélène, vous êtes ravissante.
01:04:53Oh, Fabre.
01:04:55Je suis tellement heureux que vous ayez pensé à ce dîner comme ça,
01:04:58tous les deux, en tête à tête.
01:05:00Moi, je vois si peu, Fabre. C'est vrai ?
01:05:02J'espère que vous ne m'en voulez pas d'avoir osé prendre les deux vins ?
01:05:05Oh, pas du tout. Au contraire.
01:05:07Il est en train de nous la draguer, là.
01:05:09Au contraire.
01:05:10Vous êtes tellement resplendissante.
01:05:14Je peux vous poser une question indiscrète ?
01:05:17Allez-y, dites toujours.
01:05:19Quels étaient vos rapports avec Burma ?
01:05:22Et vous ?
01:05:23Moi ?
01:05:24Moi, c'était un ami. Un véritable ami.
01:05:27Il venait souvent me demander des conseils pour son enquête.
01:05:31On ne pouvait rien lui refuser. Il avait un charme fou.
01:05:34C'est vrai, monsieur.
01:05:36Oh, vous savez, avec les années, on ne regarde plus trop son employeur.
01:05:41Il avait beaucoup vieilli.
01:05:43Ah oui.
01:05:44Vous ne le savez pas ?
01:05:45Si.
01:05:48Moi aussi.
01:05:49C'est vrai ?
01:05:50Oui, c'est moi. Personne ne sait que je suis là.
01:05:53C'est bizarre, je ne comprends pas.
01:05:55C'est où le téléphone ?
01:06:02C'est moi.
01:06:03Pardon ?
01:06:04C'est moi.
01:06:05Je ne vous connais pas.
01:06:07Je ne vous connais pas.
01:06:11Il faut que je vous parle.
01:06:13Je vous en prie.
01:06:14Hélène, c'est moi, Burma.
01:06:16Burma ?
01:06:17Je vous l'avais dit.
01:06:19Burma !
01:06:20Je vous interdis de dire mon nom comme ça, ici.
01:06:23C'est une vraie poudrière.
01:06:24Venez, on va sortir.
01:06:26Lovez-vous.
01:06:27Je n'ai même pas dîné.
01:06:28Lovez-vous.
01:06:29Je suis invitée, là.
01:06:30Qu'est-ce qu'on fait ?
01:06:32On les suit.
01:06:33Laissez-moi, ça suffit.
01:06:35Il l'enlève.
01:06:36Je vous l'ai dit de venir seule.
01:06:38Je vous l'ai dit de venir seule.
01:06:39Alors, qu'est-ce qui vous prend ?
01:06:40Vous perdez la tête ou quoi ?
01:06:41Pourquoi vous affichez avec ce con ?
01:06:42Écoutez, vous avez Oumaya, moi j'ai Fabre.
01:06:44Alors, je ne vois pas du tout où est le problème.
01:06:45Je vous ai déjà dit que je n'aimais pas qu'on mélange le travail et les sentiments.
01:06:48C'est vous qui me dites ça.
01:06:50Les mains en l'air.
01:06:51Arrêtez vos conneries, Fabre.
01:06:52C'est moi.
01:06:53Les mains en l'air.
01:06:54Nestor.
01:06:57Burma.
01:06:58Ça vous ennuie tellement que je sois encore dans le métier ?
01:07:02Comment ça, Burma ?
01:07:04Mais je vous assure, Fabre, c'est Burma.
01:07:22Je ne sais rien.
01:07:26Tu as déjà dit des dialogues avec les jeunes filles.
01:07:29Alors, j'attends.
01:07:31Je vous jure que je ne sais rien.
01:07:33Tu mens.
01:07:36Je t'ai vu parler avec Burma.
01:07:38Il t'a proposé de l'argent.
01:07:40Il voulait coucher avec moi.
01:07:41J'ai refusé.
01:07:48Je ne crois pas un mot de ce que tu dis.
01:07:50C'est la vérité.
01:07:52Écoute-moi bien, Fatia.
01:07:53Je suis sûr que tu connais la nouvelle adresse d'Oumaya.
01:07:56Alors, tu vas me la donner.
01:07:58J'ai toute la nuit.
01:08:00Je vous jure qu'elle ne m'a rien dit.
01:08:02Je ne sais pas.
01:08:33Oumaya ?
01:08:35Qu'est-ce que vous foutez ici ?
01:08:38Vous avez dit de ne pas bouger de chez Hélène.
01:08:40J'ai préféré partir.
01:08:42J'ai bien fait. Je vous ai peut-être sauvé la vie.
01:08:44Sauvé la vie ?
01:08:46Qui est-ce qui m'a cogné comme ça ?
01:08:48Des amis.
01:08:51Des amis qu'on a mal ou on...
01:08:58Mais où je suis ?
01:09:01Mais où je suis, là, nom de Dieu ?
01:09:03J'ai des amis, je vous dis.
01:09:05Des amis ?
01:09:07Si ce n'était pas des amis, vous croyez qu'ils vous auraient laissé votre arme ?
01:09:11Vous voulez un thé à la menthe ?
01:09:13Il n'y a rien de tel qu'un thé à la menthe pour se décontracter.
01:09:20Mais je m'en fous de thé à la menthe.
01:09:22Ce que je veux, c'est des explications.
01:09:25Allez, judiciaires, personne ne sort.
01:09:27Les mains sur les tables, tout le monde.
01:09:29Sur la table, les mains.
01:09:30Le patron. Où est le patron ? Je veux voir le patron.
01:09:32Le patron.
01:09:33Le flic. Merde.
01:09:38Dites-le que vous avez travaillé pour Farid.
01:09:41Oui.
01:09:42Ah ben voilà, vous m'avouez ça innocemment.
01:09:45La vérité, c'est que vous vous êtes foutu de ma gueule sur toute la ligne.
01:09:49Vous avez bien gardé de me parler de ce Farid.
01:09:51Farnaise.
01:09:52Farnaise, c'est différent. J'avais de la tendresse pour lui.
01:09:55De la tendresse au point de le faire tuer ?
01:10:00Je l'aimais bien.
01:10:02Vous aimiez surtout son carnet de chèques.
01:10:05Faut me croire, Burma.
01:10:08J'étais devenue l'esclave de Farid.
01:10:11Au début, j'essayais de lui résister.
01:10:13Mais quand il m'a menacée de m'envoyer dans un bordel à Tangers, alors j'ai obéi.
01:10:18Il m'a demandé de séduire Farnaise, je l'ai fait.
01:10:21Il m'a demandé de le ruiner, je l'ai fait.
01:10:23Aveuglément, sans poser de questions.
01:10:26De toute façon, il ne m'aurait pas répondu.
01:10:29Mais le jour où Farid a fait enlever Farnaise,
01:10:31le jour où il est mort, alors j'ai compris que j'avais affaire à des salauds.
01:10:36Et sans vous, je serais peut-être morte aujourd'hui.
01:10:41Arrêtez votre numéro de séduction.
01:10:43Moi, l'instinct de conservation l'emporte sur la libido.
01:10:47Je vous dégoûte.
01:10:48Quoi ?
01:10:50Je suis sincère, Nestor.
01:10:52Il faut me croire, je vous ai dit toute la vérité.
01:10:56Tout, absolument tout.
01:10:59Vous m'avez sauvé la vie.
01:11:00Vous êtes le seul en qui j'ai confiance.
01:11:09Allez, venez par ici.
01:11:11Je vous ai dit que j'allais les avoir, mes papiers.
01:11:13Ouais, je sais.
01:11:17Bon, j'ai vérifié, elle n'a pas de papiers.
01:11:18On embarque.
01:11:19Attendez, monsieur, je suis en cours de régularisation.
01:11:21J'ai dit on embarque !
01:11:23Alors, Hélène ?
01:11:24Non, je vais raccompagner, tout va bien.
01:11:26Bon, bah, qu'est-ce qu'on fait, nous, maintenant ? Parce qu'il est tard.
01:11:28Ah, bah, ça, je me coucherai pas avant d'avoir trouvé les ravisseurs de Burma.
01:11:31Ça, je vous fiche mon billet que je les trouverai.
01:11:33Bon, je pense qu'en ce moment, il doit être entre la vie et la mort.
01:11:39Il y a des femmes, on croit qu'on est au Club Méditerranée.
01:11:42Il y en a d'autres.
01:11:44C'est les comptes des mille et une nuits.
01:11:46Et moi, je suis dans quelle catégorie ?
01:11:49Devine.
01:11:52Tu t'en vas déjà ?
01:11:54On va plus se revoir, alors.
01:11:56Il reste mille nuits dans le forfait.
01:11:59Je pars demain pour le Liban.
01:12:01Tu sais, Paris est devenu trop dangereux pour moi.
01:12:03Et puis, si Farid me retrouve, il me tue.
01:12:06Celui-là, je le retrouverai.
01:12:07Et je le ferai coffré.
01:12:09C'est drôle, on commençait à peine à s'aimer, et puis, on doit déjà se quitter.
01:12:14T'as quelqu'un dans ta vie ?
01:12:15J'ai mon chat.
01:12:17Toi, au moins, tu t'attacheras pas.
01:12:19Donne-moi ta main une dernière fois.
01:12:22Pourquoi ?
01:12:25T'es vraiment sûr qu'on se reverra pas ?
01:12:26Inch'Allah.
01:12:38Non ! Non, me touche pas !
01:12:41Lâche-moi ! Lâche-moi ! Arrête ! Lâche-moi !
01:12:50Alors ?
01:12:51Vous êtes le dernier client. Les papiers sont en règle.
01:12:54Faut que je retrouve les ravisseurs de Burma ! Faut que je les retrouve, nom de Dieu !
01:13:00Vous ne trouverez rien, commissaire Farouk. Vous n'avez rien à trouver.
01:13:04Le gibier le plus intéressant s'est envolé.
01:13:09Arrêtez cet homme !
01:13:12Je suis au regret de devoir averser les rôles, commissaire.
01:13:15C'est moi qui ai la charge de vous arrêter.
01:13:17Et au nom de quoi ? Je vous le demande ! Au nom de quoi ?
01:13:20Je me présente.
01:13:21Colonel Bastien, de la DST.
01:13:25Si vous aimez la lecture, vous allez voir, c'est instructif.
01:13:29J'ai là deux mandats signés.
01:13:31De la Défense Nationale et de l'Intérieur.
01:13:43C'est insensé. Insensé, ça.
01:13:46Ce qui est insensé, commissaire, c'est d'avoir poursuivi cette enquête
01:13:49malgré les ordres que vous aviez reçus.
01:13:51Les ordres, c'est ce que c'est. La base aussi a son mot à dire.
01:13:54Vous l'expliquerez en haut lieu. Pour le moment, donnez-moi votre arme.
01:13:58Ça n'en est pas question.
01:14:10Je voulais juste vous déposer mon arme.
01:14:14Votre adjoint a eu la sagesse de s'exécuter.
01:14:16Imitez-le, commissaire.
01:14:19Vous êtes démis de vos fonctions.
01:14:23J'attends toujours.
01:14:29Quelle humiliation ! Quelle humiliation !
01:14:47Qu'est-ce que vous lui avez fait ?
01:14:55Réponds, l'homme de Dieu !
01:14:57J'ai rien à te dire, moi. T'es pas bien, là ?
01:15:01Ça, c'est un coup de Farid.
01:15:03Je vais lui faire la peau, moi.
01:15:05Ça, je te jure que je vais lui faire la peau.
01:15:07Ça, c'est un coup de Farid.
01:15:10Je vais lui faire la peau, moi.
01:15:12Ça, je te jure que je vais lui faire la peau.
01:15:28Allô, oui.
01:15:30Le commissaire Faroult, oui. Qu'est-ce que vous lui voulez, le commissaire Faroult ?
01:15:34Il n'existe plus, le commissaire Faroult.
01:15:39Faut pas rester comme ça, patron. Faut vous ressaisir.
01:15:43Ressaisir ? Je suis cassé, brisé, renvoyé comme une femme de ménage.
01:15:48Oh non, là, vous exagérez.
01:15:50Non, je n'exagère pas.
01:15:52Un serviteur de l'État, qu'est-ce que c'est ? C'est un domestique à qui on botte le cul en lui montrant la porte.
01:15:58Votre plante verte, vous l'emportez ?
01:16:00Je dois vous dire franchement, je m'en fous.
01:16:02Oh non, vous l'aimiez tant. Vous arrêtiez pas de l'arroser.
01:16:07Vous l'arroserez vous-même, puisque vous restez là.
01:16:10Et c'est normal, vous n'avez fait qu'obéir aux ordres.
01:16:14Vous savez, la vie sans vous...
01:16:16Ah non, ne dites pas ça. Vous avez une carrière à faire.
01:16:21Quand vous aurez gagné le galon, vous vous ferez botter le cul et vous penserez à moi.
01:16:26Et ça vous remontrera le moral.
01:16:28La photo de votre femme.
01:16:30Ah bah oui, si, si, je la garde. J'ai tout ce qu'il me reste.
01:16:35Et encore, elle adorait le prestige de la fonction.
01:16:38D'ici, c'est ce qu'elle me fout dehors, elle aussi.
01:16:41Ah non, mais non. Là, vous voyez tout en noir. Non.
01:16:45Fabre.
01:16:46Oui, patron.
01:16:49Je vais garder la plante verte.
01:16:52Ça me fera un peu de jardinage pendant ma retraite.
01:16:55Vous verrez, c'est une compagnie.
01:16:57Je suis sûr.
01:17:01Il paraît que vous insistez pour me voir.
01:17:03Vous m'en voyez extrêmement flatté.
01:17:05Qu'est-ce que vous lui avez fait ?
01:17:07Rassurez-vous, Héldor.
01:17:09Une petite cure de sommeil afin de lui ôter toute vérité de s'enfuir.
01:17:12En attendant la cassette, bien sûr.
01:17:15Car il ne tient qu'à vous qu'elle se réveille.
01:17:17Je l'ai plus, cette cassette. Je l'ai détruite avec ma voiture.
01:17:22Je ne vous crois pas, Burma.
01:17:24Vous pensez bien qu'on a fouillé votre voiture avant qu'elle n'explose ?
01:17:27Détache-le.
01:17:40Approchez-vous, Burma.
01:17:46Vous voyez ce qu'était terre ?
01:17:49Il suffit de tripler la dose de narcotiques
01:17:52pour plonger notre bête dans la terre.
01:17:56C'est tellement dommage, un aussi beau sujet.
01:17:59Vous êtes un assassin.
01:18:01Un ordre de farnesse ne vous suffit pas.
01:18:03Mais je vous ferai coffrer.
01:18:05Pour meurtre.
01:18:07Pour meurtre.
01:18:09Inutile de vous dire que le jour de ses obsèques, je serai loin.
01:18:12Très loin.
01:18:14Alors, la cassette ?
01:18:16Faut que j'aille la chercher.
01:18:18Enfin raisonnable.
01:18:20J'arrive autre part.
01:18:22Si ça peut satisfaire vos fantasmes.
01:18:28Faites vite et prévenez pas la police.
01:18:31Ce serait tellement stupide pour elle
01:18:34de mourir si jeune.
01:18:53Félicitations.
01:18:55Vous me donnez l'adresse de votre moniteur de tir.
01:18:58Embarquez-les.
01:19:00Ensuite, vous occuperez cette jeune fille.
01:19:02Vous la conduirez à l'hôpital.
01:19:12Vous avez bon goût, Burma.
01:19:14Je comprends que vous n'ayez pas pu résister à une créature aussi délicieuse.
01:19:19Vous aimez l'exotisme, n'est-ce pas ?
01:19:21Je ne vous permets pas.
01:19:23Vous savez, dans l'exercice de mes fonctions, aucun moment...
01:19:26Allons, allons.
01:19:27Vous devriez être flatté.
01:19:29Nous connaissons tous votre pouvoir de séduction.
01:19:32D'ailleurs, c'est bien simple.
01:19:34Nous savons tout de vous.
01:19:36Est-ce que vous semblez tout savoir de moi ?
01:19:38Pourquoi m'avoir séquestré ?
01:19:41À l'époque, mes services piétinaient dans leur enquête.
01:19:44Alors j'ai cru bon de vous faire arrêter
01:19:46et de vous interroger pour savoir dans quel camp vous étiez.
01:19:49Seulement pour vous faire parler.
01:19:52Vous êtes coriace, Burma.
01:19:55Si vous m'aviez offert un verre, j'aurais parlé.
01:19:58Que tout ce qui s'est passé ne vous empêche pas de me restituer cette cassette.
01:20:03Une telle vidéo, si elle venait à se perdre,
01:20:05ne serait pas à mettre entre toutes les mains.
01:20:09Vous comptez me la rendre quand ?
01:20:12Elle est chez le commissaire Faroult.
01:20:14Parfait.
01:20:15Au moins, elle est en lieu sûr.
01:20:18Ah, j'oubliais.
01:20:21À propos de Faroult, notre brave commissaire va être nommé commissaire divisionnaire.
01:20:26Faroult, commissaire divisionnaire ?
01:20:28À quel titre ?
01:20:29Comprenons-nous bien, Burma.
01:20:31Vous ne savez rien de toute cette histoire.
01:20:33Vous avez oublié les noms, les lieux, tout.
01:20:36Tout, sauf une seule chose.
01:20:38C'est le commissaire Faroult qui a tué Farid avec son arme de service.
01:20:41Vous vous plaisantez, là ?
01:20:43Moi, je vous préviens,
01:20:45je fais la grève de l'humour, aujourd'hui.
01:20:47Je plaisante rarement.
01:20:51Tenez, voici son arme que je lui avais confisquée.
01:20:54C'est celle qui a tué Farid.
01:20:56Pourquoi vous voulez tellement que ce soit le commissaire Faroult qui ait abattu Farid ?
01:21:01Question de politique.
01:21:03Mes servis sont pour mot d'ordre la discrétion.
01:21:06N'oubliez pas que nous ne sommes que des hommes de l'ombre.
01:21:09Évidemment, je comprends que tout ceci puisse vous étonner.
01:21:13Non, je ne m'étonne plus de rien depuis qu'on m'a enterré.
01:21:18D'ailleurs, je ne sais même pas si je suis encore vivant.
01:21:20C'est vous qui avez la réponse.
01:21:22Pour le moment, je crois que je vais aller prendre un peu de repos
01:21:25et réfléchir à la question.
01:21:34Commissaire Faroult, la République,
01:21:37et monsieur le ministre de l'Intérieur,
01:21:39que j'ai l'honneur ici de représenter,
01:21:41ont su apprécier votre courage.
01:21:44Vous qui, au péril de votre vie,
01:21:46avez su mettre hors d'état de nuire un réseau
01:21:49qui menaçait l'équilibre même de notre démocratie.
01:21:53Il est pivotin.
01:21:54Je vous nomme commissaire des visionnaires.
01:21:56Ne nous faire une congestion cérébrale.
01:21:58Et en vertu des pouvoirs qui me sont conférés,
01:22:01au nom de monsieur le président de la République,
01:22:04je vous fais chevalier de la Légion d'honneur.
01:22:08Chevalier de la Légion d'honneur.
01:22:12Bravo !
01:22:24Merci.
01:22:25Félicitations, commissaire.
01:22:27Merci.
01:22:28Profitons-en.
01:22:35Madame, toutes mes félicitations.
01:22:37Vous avez là un homme exceptionnel.
01:22:39Si j'insiste, le mot est faible.
01:22:41Je vous en prie.
01:22:42Le commissaire est fatigué.
01:22:43Votre supérieur, Faroult, est top d'un héros.
01:22:46J'aimerais bien qu'il me raconte son enquête,
01:22:48avec les détails.
01:22:49C'est ça, c'est ça, oui.
01:22:51Avec les détails, oui.
01:22:53Tous les détails, Faroult.
01:22:55Jamais je n'aurais cru Faroult si courageux.
01:22:57Moi non plus.
01:22:58D'ailleurs, devant un homme d'une telle envergure,
01:23:00je dois vous paraître bien médiocre.
01:23:03Mais non, Burma, vous avez plein d'autres qualités.
01:23:06Qu'est-ce que vous diriez de dîner avec moi ?
01:23:08Ça vous changera de femme.
01:23:09Au moins que ça ne vous change de Maya.
01:23:11Elle est disparue.
01:23:12Elle s'est envolée pour le Liban.
01:23:14Non, elle ne s'est pas envolée pour le Liban.
01:23:16Elle a téléphoné tout à l'heure.
01:23:17Elle vous fait savoir qu'elle ne part plus.
01:23:19On aurait dû l'inviter à prendre le champagne.
01:23:36Quand toute la ville t'en est hors
01:23:51Je les redresse de temps
01:24:00Il ne rentre qu'à l'aube
01:24:08Que voilà l'ennui
01:24:12Il y a dans ces nuits
01:24:16Trop peu de temps pour l'amour
01:24:29Sous-titrage Société Radio-Canada

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