Nestor Burma - 1991 - Les Cadavres de la Plaine Monceau

  • il y a 2 mois
DB - 09-07-2024
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00:00:00...
00:00:19Allez...
00:00:20...
00:00:21Chut !
00:00:23Il faut être long.
00:00:24...
00:00:25Hein ?
00:00:26Je mette la radio.
00:00:28...
00:00:29...
00:00:31Il s'amène, cette musique.
00:00:33Si il voit une contractuelle, il a de temps.
00:00:36...
00:00:38sectionne
00:00:39...
00:00:42He !
00:00:44...
00:00:46Il est pas tard, mais tu dois dire qu'il fait ça par plaisir.
00:00:49Quand il fait beau ?
00:00:50Franchement oui...
00:00:52C'est pas du village, la casse de Thiésiris.
00:00:55Mais tu es tout à fait présentement devant.
00:01:01J'étais pas de première fraîcheur, mais au moins j'étais ponctuel.
00:01:05Je m'en serais voulu de faire poireauter une citoyenne qui déclarait s'intituler Marie-Evangeline Desiris,
00:01:10et qui avait une voix pareille au téléphone.
00:01:12D'autant qu'à matine sonnante, je pouvais espérer qu'elle me reçoive dans un de ces déshabillés
00:01:17dont les bourgeoises des quartiers chics ont le secret.
00:01:26Marie-Evangeline Desiris
00:01:45Madame Desiris?
00:01:56Vous êtes de la police?
00:01:58Non, pas vraiment, mais on est cousins.
00:02:00C'est vous, ça?
00:02:04Allez.
00:02:05Il fait froid.
00:02:08C'est bien vu?
00:02:10Non, mais je veux bien voir.
00:02:14Voilà.
00:02:15Moi, je peux pas, je vais retomber dans les gaz.
00:02:17C'est pas possible.
00:02:19C'est pas possible.
00:02:21C'est pas possible.
00:02:23Voilà.
00:02:24Moi, je peux pas, je vais retomber dans les gaz.
00:02:25Vous voulez virer les pommes?
00:02:26Chez moi, on dit les gaz.
00:02:27C'est où?
00:02:28Ca fait quand?
00:02:29Comment est-ce qu'il y a à voir?
00:02:30A l'étage.
00:02:54Merci à Marie-Evangeline.
00:02:56Il est trop tard pour que je fasse quelque chose pour vous.
00:02:59Vous avez trouvé?
00:03:01Madame est morte.
00:03:03Monsieur aussi.
00:03:08Où ça?
00:03:09Dans son bureau.
00:03:17Effectivement.
00:03:19Qu'est-ce qu'on s'est tué, cet homme?
00:03:22Qu'est-ce qu'on s'est tué, cette nuit, par ici?
00:03:41Alice au pays des merveilles.
00:03:43Tiens.
00:03:45Je veux pas rester toute seule, moi.
00:03:48J'arrive, mon petit lapin.
00:03:50Ils sont morts, n'est-ce pas?
00:03:52Alors, ce soit un genre qui se donne.
00:03:54Racontez-moi ça.
00:03:56J'ai arrivé à 7 heures.
00:03:58Vous ne logez pas ici?
00:03:59Non, madame préférait pas.
00:04:01Je comprends ça.
00:04:03Elle est née de soignante depuis son accident.
00:04:05Mais c'est son jour de repos.
00:04:07Puis à 8 heures, j'ai monté pour les réveiller.
00:04:09C'est comme cela que je l'ai vu.
00:04:11Puis je l'ai appelé, lui...
00:04:12Il n'a pas répondu.
00:04:13Comment vous le savez?
00:04:14Intuition.
00:04:16Très important dans mon métier.
00:04:19Et là, je l'ai trouvé dans son bureau.
00:04:21J'ai voulu aller quérir du secours,
00:04:23mais je me sentais pas bien et j'ai tombé dans les gades.
00:04:25Ah oui, c'est con.
00:04:27Commissaire Faroult?
00:04:29C'est Burma.
00:04:30Vous allez rire.
00:04:31Je ris déjà.
00:04:32Je suis dans un hôtel particulier,
00:04:34en face du parc Monceau,
00:04:35qui abrite deux morts.
00:04:37Une créature en scie l'air bien vivante et moi-même.
00:04:39C'est drôle, non?
00:04:40Je vous envoie Fabre, tout de suite.
00:04:42Il n'est pas plus câlin?
00:04:44C'est Fabre ou le commissaire du coin?
00:04:46Est-ce que je suis obligée d'être incarcérée?
00:04:48Jusqu'ici, ça n'a jamais été un crime
00:04:50d'apporter le petit-déjeuner à des macchabées.
00:04:52C'est un pain sans rire.
00:04:54Quand je passe, il faut rire.
00:04:56Inspecteur.
00:04:57Debout, Birou.
00:04:58Debout, Birouma.
00:04:59On vous présente la jeune Huguette Courvoyeur.
00:05:02Ceci est l'inspecteur principal, Fabre.
00:05:04Un homme de goût qui aime les belles choses.
00:05:06Oui.
00:05:07J'imagine que vous avez laissé des empreintes un peu partout?
00:05:09Un minimum.
00:05:10Je sais que la tâche est ardue pour vos jeunes gens.
00:05:12Oui, bon, réflexion.
00:05:14Bon, allez, dites-moi ce que vous foutiez là.
00:05:16Inspecteur, vous ne me croirez pas.
00:05:17Non, il ne me croit jamais.
00:05:20D'après le rapport que les RG m'ont faxé,
00:05:23ce n'était pas du tout venant, nos deux gaziers.
00:05:25Elle, c'était la fille unique de Charles Viennot.
00:05:27Et lui, le gendre de Viennot.
00:05:29Vous étiez au courant?
00:05:30Simple déduction.
00:05:31Mon pauvre Fabre.
00:05:32Mais quoi?
00:05:33Pourquoi?
00:05:34Qu'est-ce que je lui ai dit?
00:05:35Ça vous dit quelque chose, Charles Viennot?
00:05:36Le groupe immobilier?
00:05:37Oui.
00:05:38Plus les assurances.
00:05:39Plus les fibres optiques.
00:05:40Plus les réseaux câblés.
00:05:42Plus, plus, plus, plus.
00:05:44Il est au courant?
00:05:45À l'heure qu'il est, il vole vers Houston.
00:05:47Alors, le consulat de France va le prévenir là-bas,
00:05:49mais au retour, c'est moi qui suis chargé de l'accueillir.
00:05:52Oui, oui, c'est ça aussi notre métier, M. Burma.
00:05:55On se déniche les macchabées.
00:05:57Vous prévenez les familles.
00:05:59Chacun sa croix.
00:06:01Et feu le genre.
00:06:02Golden Boy qui a pas mal profité de la situation de mon papa.
00:06:06Il dirigeait une filiale financière du groupe
00:06:08l'Insulaire de France d'Investissement et de Participation.
00:06:11Il avait la cobe aux fesses pour des carambouilles
00:06:13avec le marché à terme.
00:06:15Je lui ai dit, il y avait de l'eau dans le gaz,
00:06:16entre vie et nouvelle vie.
00:06:17Depuis qu'il avait ratatiné une Ferrari toute neuve
00:06:20et privé sa femme de l'usage de ses deux jambes.
00:06:22Le tout avec deux grammes neufs d'alcool dans le sang.
00:06:25Pourtant, c'était pas un homme qui buvait, M. Jean-Claude.
00:06:27Alors qu'elle, oui, ça je peux vous le dire.
00:06:30Notez, dans son état, ça se comprenait
00:06:32qu'elle avait besoin d'une certaine consolation.
00:06:34Je reprends sa déposition, patron?
00:06:36Ah ben non, dites.
00:06:37Ça, c'est de la vie privée.
00:06:38Ça regarde personne.
00:06:39Bon ben, vous laissez, vous laissez.
00:06:40Maintenant, Burma, vous allez me jurer que vous ne savez rien
00:06:43et que Mme Desiris vous a convoquée chez elle
00:06:45en l'absence de son mari, sans vous dire pourquoi.
00:06:48Je vous jure, elle était deux femmes.
00:06:50Patron, ça va pas, non?
00:06:55Ce que je lui aurais pas dit,
00:06:56c'est qu'elle arrêtait pas de lui faire des scènes,
00:06:58surtout quand elle avait un coup dans le pif.
00:07:00Elle disait qu'elle allait lui réclamer le divorce
00:07:02et que son père, à elle, allait la faire venger.
00:07:05Car lui, le mari, c'était carrément tout ce qui bouge.
00:07:07Même moi, il a essayé.
00:07:08C'est uniquement moi qui n'ai pas voulu.
00:07:10Et lui, qu'est-ce qu'il disait?
00:07:11Lui, il disait Charles.
00:07:13C'est le petit nom de son beau-père.
00:07:15Charles peut rien contre moi.
00:07:16Et il disait qu'elle le savait aussi bien que lui.
00:07:19Et là, elle commençait à lui balancer
00:07:21tout ce qu'elle avait sous la main à la figure,
00:07:23même une fois qu'elle lui a tiré dessus.
00:07:24Rien de quoi.
00:07:25Ben oui, mais elle était saoule comme un cochon.
00:07:27C'est ce que je dis, c'est la vie privée des gens,
00:07:29ça ne les regarde pas.
00:07:30Ah, M. Burma, bonjour.
00:07:31Mes hommages, Mademoiselle.
00:07:33Salut, Kobe.
00:07:35Pirez-vous que j'aie appris par une indiscrétion
00:07:37du service de presse de la Procure
00:07:39que vous étiez entendu par ces messieurs
00:07:41au sujet de l'affaire Désiris.
00:07:43Si vous croyez tout ce qu'on dit.
00:07:45On dit que c'est vous qui avez découvert les deux cadavres.
00:07:48Ce n'est pas vrai.
00:07:49Vous voyez.
00:07:50Celle qui a découvert que M. et Mme Désiris
00:07:51étaient morts suicidés, c'est moi.
00:07:53M. Nestor, lui, il est arrivé seulement
00:07:55quand j'étais partie dans les Gades.
00:07:57Les Gades, c'est les pommes, à Fécamp.
00:07:59Mais je m'aperçois que nous n'avons pas été présentés.
00:08:02Marcovette, chroniqueur journaliste, entrepiscule.
00:08:06Courvoyeur Huguette, c'est moi qui étais chargée
00:08:08d'être employée de maison chez M. et Mme Désiris.
00:08:11Dites-moi, Mademoiselle Courvoyeur.
00:08:13Courvoyeur.
00:08:14Courvoyeur, que pensez-vous
00:08:16de l'hypothèse du double suicide ?
00:08:19C'est sûr.
00:08:20C'est un ménage qui ne marchait pas droit.
00:08:22Ça, c'est la vie privée.
00:08:24C'est justement ce que j'explique.
00:08:27Je vais m'occuper de la vie privée de mon chat.
00:08:31Oui, Fifi ?
00:08:33On n'a pas des informations pour M. ?
00:08:44N'ayez pas peur, il est dressé.
00:08:49Bonjour, M. Burma.
00:08:51Bonjour, Hélène.
00:08:54Mademoiselle vient de la part de M. Covey.
00:08:57Ah, le cher homme.
00:08:58Elle n'avait pas de rendez-vous, mais elle a voulu vous attendre.
00:09:00Bien fait.
00:09:02Que puis-je pour vous, Mademoiselle Naudier ?
00:09:04Mais je...
00:09:05Un détective qui ne vous reconnaitrait pas
00:09:07derrière vos lunettes noires et sous votre foulard.
00:09:09Une actrice qu'on voit partout
00:09:11sur les affiches de 10 mètres sur 10 dans Paris.
00:09:14On n'a plus qu'à rentrer dans la police.
00:09:18Il s'agit de ceci.
00:09:20Ah.
00:09:23Ah.
00:09:24Ah.
00:09:28Ah.
00:09:31A moins que vous vouliez me les dédicacer, je ne vois pas.
00:09:34Quoique...
00:09:35l'intérêt artistique n'en échappe pas du tout.
00:09:38Ce n'est pas moi qui suis sur ces photos.
00:09:40Ah.
00:09:42C'est donc une tierce personne, comme on dit.
00:09:44Et j'ai besoin de la retrouver.
00:09:46Un sosie qui abuse de sa ressemblance et se fait passer pour vous ?
00:09:49Oui, mais au détail près que Mlle Naudier s'appelle Noémie et non Naomi.
00:09:54Elle ne vaut beaucoup plus que le salaire que je lui donne.
00:09:58J'imagine que vous n'êtes pas abonnée à la revue qui publie ça.
00:10:01J'ai reçu ces photos dans ma boîte aux lettres.
00:10:03En trois fois, à deux jours d'intervalle.
00:10:05Pour vous faire chanter ?
00:10:07Sans doute.
00:10:08Mais pour l'instant, je n'ai reçu que ces photos.
00:10:12Vous avez une doublure ?
00:10:13Je n'en ai pas.
00:10:16J'ai besoin de retrouver cette personne et de parler avec elle.
00:10:18Bon, alors c'est 5000 francs forfaitaires
00:10:20plus 3000 francs d'avance pour les frais
00:10:22et le sol en fonction des résultats.
00:10:25Hors taxe, évidemment.
00:10:37J'ai pris la décision de libérer nos prix.
00:10:39Oui, quand même.
00:10:40Elle peut payer, ça calmera un peu la banque.
00:10:42Tiens, à propos, la cliente de ce matin, elle est aussi de jolie jambe ?
00:10:46Elle est morte.
00:10:47Dans ce cas, évidemment, elle échappe à l'augmentation.
00:10:49Dommage.
00:10:50C'est dommage pour elle, surtout.
00:10:52Vous allez me dénicher les avatars
00:10:54pour qu'il aille surveiller l'appartement de notre jeune vedette.
00:10:57En fait, vous avez déjà vu ses films ?
00:10:59J'ai vu le premier, L'Amoureuse.
00:11:00Elle ne montre pas que ses jambes.
00:11:02Elle joue encore, ça ?
00:11:20Vous n'avez pas ça dans vos parutions ?
00:11:24Vous avez ça dans vos parutions ?
00:11:27Vous avez ça dans vos parutions ?
00:11:30Quoi ?
00:11:31Vous avez ça dans vos parutions ?
00:11:36Oui, c'est chez Sexfield.
00:11:38Ça, c'est l'actrice, là, Noémie.
00:11:40Ça part bien, ce truc-là.
00:11:42Je pense qu'il y a un problème.
00:11:44Je pense qu'il y a un problème.
00:11:46Je pense qu'il y a un problème.
00:11:48Ça part bien, ce truc-là.
00:11:50Je vais vous trouver ça.
00:11:52C'est une petite boîte française qui fait plutôt du bon boulot
00:11:54au niveau impression photo.
00:11:56Et les filles sont bien.
00:11:58Même les textes aussi sont pas mal.
00:12:02Vous savez, j'ai leur dernier numéro.
00:12:05Si vous voulez, je vous fais les 2 à 180 au lieu de 220.
00:12:08Je veux celui-là.
00:12:10OK, pas de problème.
00:12:12Ça fait 110 francs, alors.
00:12:15Vous avez un ciseau ?
00:12:17Euh, oui.
00:12:19Voilà. Ne me faites pas cette nouvelle perversion.
00:12:22Ça vient de sortir.
00:12:24Je suis le premier.
00:12:26Je suis le premier à t'avoir.
00:12:32Avec l'adresse de Sexfield,
00:12:34je vais te préoccuper mon lendemain.
00:12:39Tiens, oui, au fait.
00:12:41L'affaire des irises.
00:12:43Merci.
00:13:08Monsieur des irises, c'est Mlle Billot.
00:13:10Nous voulions savoir si vous étiez partie de chez vous.
00:13:12Monsieur Adèle Jaïd est là et il vous attend.
00:13:14A tout de suite, je pense, monsieur des irises.
00:13:18C'est Agnès. Bon, c'est OK.
00:13:20Je passerai ce soir vers minuit et demie
00:13:22t'apporter directement le truc.
00:13:24Si ça ne va pas, rappelle-moi au bureau ou chez moi.
00:13:26A tout de suite. Je te fais plein de bisous.
00:13:43Qu'est-ce qu'il y a ?
00:13:57Depuis d'ailleurs, on a prénommé Agnès,
00:13:59car c'était elle à n'en pas douter.
00:14:08Merde ! Merde !
00:14:10J'ai voulu éviter un chat.
00:14:12Vous aimez les chats ?
00:14:14Regardez-moi ça.
00:14:16La nuit, je ne vois rien.
00:14:18Il ne faut pas porter des lunettes noires.
00:14:20C'est pour éviter les phares.
00:14:22Sinon, c'est pire.
00:14:24On va faire un constat.
00:14:26Non, non, écoutez, je...
00:14:28Mais si, il n'y a pas de raison.
00:14:30Je suis pressée, je n'ai pas le temps.
00:14:32Donnez-moi votre adresse, vous donnerez mon numéro
00:14:34et on fera le constat plus tard.
00:14:36À mon assurance, ils sont habitués.
00:14:38C'est le plus cher.
00:14:40Mais ils vous rembourseront.
00:14:46Je suis désolé.
00:14:48C'est ma faute.
00:14:50Je vous dégage.
00:14:52Agnès de Sainti, vous me coûtez un malus.
00:15:08Paro a appelé.
00:15:10Il veut vous voir demain matin,
00:15:12à 7h30, au cimetière de Neuilly-en-Grandeuil.
00:15:14Zavater demande s'il continue de monter la garde
00:15:16devant l'appartement de l'actrice.
00:15:18Puis moi, j'ai porté le chèque à la banque,
00:15:20alors j'ai obtenu un moratoire,
00:15:22mais j'ai quand même laissé une paire de bas.
00:15:24Vieux Simonnet.
00:15:26Il n'est pas si vieux que ça.
00:15:28Je vous en paierai une autre.
00:15:30Vous les volerez à quelqu'un ?
00:15:32Quand je retire les bras d'une dame,
00:15:34ce n'est pas pour la voler.
00:15:36Et la chasse aux sosies ?
00:15:38Rien de précis pour le moment.
00:15:40Oui, alors ?
00:15:42Allez, viens voir.
00:15:44Il m'échalimant maintenant, votre chat ?
00:15:46Il fait ce qu'il veut.
00:15:48Je ne suis pas toujours derrière.
00:15:50Derrière lui, non.
00:15:52À propos de derrière,
00:15:54vous allez essayer de savoir
00:15:56si la dame qui figure là-dessus
00:15:58fait du sien.
00:16:00Et comment je procède ?
00:16:02Vous téléphonez pour un constat d'accès.
00:16:04On a froissé de la tôle, tous les deux.
00:16:06Vous draguez à l'accident de voiture ?
00:16:08Je ne drague jamais.
00:16:30Tu vas pisser.
00:16:32Pas plus d'une demi-heure.
00:16:34Et si je reviens le premier,
00:16:36je klaxonne deux fois.
00:16:46Sexfield ?
00:16:48Tu ne connais pas l'État ?
00:16:52Il faut frapper, d'abord.
00:16:54Sur qui ?
00:16:56Vous êtes de la police ?
00:16:58C'est quoi, ça ?
00:17:00Max Bugeau.
00:17:02M. Bugeau n'est pas là.
00:17:04Vous avez rendez-vous ?
00:17:06C'est ce que je vous dis.
00:17:08Il n'est pas là.
00:17:10Max !
00:17:14Qu'est-ce qu'il y a ?
00:17:18On voulait savoir si vous étiez là.
00:17:20Cette porte devait toujours être fermée à clé.
00:17:22Ça sert à quoi de mettre des portes
00:17:24si n'importe qui peut entrer ?
00:17:26Je ne suis pas n'importe qui.
00:17:28C'est cette espèce de fille bourrique
00:17:30qui n'est jamais capable de faire ce que je lui dis.
00:17:32Max !
00:17:34On ne traite pas sa femme de vieille bourrique
00:17:36devant un étranger.
00:17:38Ma femme !
00:17:40T'as besoin d'aller broyer par toutes tes mafannes ?
00:17:42Ici, t'es secrétaire.
00:17:44Ferme ta gueule, maintenant.
00:17:46Sinon, je te vire.
00:17:54Allez, viens.
00:17:58Viens.
00:18:04Pose-toi là.
00:18:06Bon, alors.
00:18:08T'as une gagneuse qui travaille chez moi
00:18:10et qui t'a rien dit.
00:18:12On va s'arranger, puis c'est tout.
00:18:14Arrangeons-nous.
00:18:16Laquelle c'est ?
00:18:18Noémie.
00:18:20Néomie, c'est que je ne la vois plus.
00:18:22Elle n'a plus besoin de bijoux.
00:18:24Elle fait sa carrière, maintenant.
00:18:26C'est pour une actrice.
00:18:28Mais pas du tout.
00:18:30Les photos que j'ai publiées, c'est elle, en personne,
00:18:32du temps qu'elle était pas connue.
00:18:34Mais c'est payé.
00:18:36Je te ferai voir le contrat, si tu veux.
00:18:38Les ressorts, c'est mon droit.
00:18:40Prenez pas pour une truffe.
00:18:42C'est pas Noémie Naudier.
00:18:44Après, je voulais l'appeler Néomie.
00:18:46Ça, c'est une erreur de ce crétin de typo.
00:18:48Qu'est-ce que j'ai pu lui engueuler, d'ailleurs ?
00:18:52Mais toi, si t'es pas un juleau,
00:18:54qu'est-ce que t'es, du coup, par rapport à elle ?
00:18:56Son empresario ?
00:18:58Je suis un type qu'on paye pour être désagréable
00:19:00avec ceux qui l'emmerdent.
00:19:02Je veux pas l'emmerder, moi. Pas du tout.
00:19:04Je pensais que ça l'amuserait, que je publie des photos
00:19:06qui ont plus de la valeur sentimentale qu'autre chose.
00:19:08Je suis un peu gêné, en ce moment.
00:19:10C'est pour ça que je réemploie du stock.
00:19:12Mais pour ma petite Noémie,
00:19:14je trouverai toujours une solution.
00:19:18Bon.
00:19:20Je vais transmettre.
00:19:22Et si tu m'imbourris le mot ?
00:19:24Mais je te dis que c'est elle, enfin !
00:19:26Tu veux qu'on demande à ma femme ?
00:19:28Des Noémie, y en a pas 36.
00:19:30J'espère pour toi.
00:19:34Vous allez vous casser un ong.
00:19:44Ça vous amuse, sans doute, mais pas moi.
00:19:46Hé, ben, chez moi, ça va pas ?
00:19:48Je vais vous rendre l'autre argent, hein.
00:19:50À ce prix-là, j'aime pas qu'on me prenne pour une truffe
00:19:52et je retiens 500 francs pour les frais.
00:19:54Non, mais oh, je suis pas une pute. Vous êtes un maniaque ou quoi ?
00:19:56Mademoiselle Naudier !
00:19:58Oh, mais quoi ? Mais ta gueule ! Je suis pas Mademoiselle Naudier !
00:20:00Vous allez prendre ce chèque.
00:20:02Estimez-vous heureuse de pas prendre une paire de baffes en prime ?
00:20:04Je m'appelle Régine Berthier.
00:20:06Et moi, Eliott Nuss.
00:20:08Quoi ? Vous êtes flic ?
00:20:10Nestor Burma, détective privé, c'est sur le chèque.
00:20:12Et là-dessus, qui c'est qui est là ?
00:20:14Là, là, là.
00:20:16Ce sont mes dessous qui vous plaisent pas ?
00:20:18C'est dessous les dessous.
00:20:20Oui, ben dessous les dessous, c'est moi, ça se voit, non ?
00:20:22C'est Noémie ou Néomie.
00:20:24Régine !
00:20:26Ah, bon, vous voulez voir ma carte d'identité.
00:20:32Néomie, c'est une invention de Bugeaud.
00:20:38Je comprends.
00:20:40Sur la casquette du père Bugeaud, il y a écrit Fauderche.
00:20:42Je peux avoir une conversation avec vous, Régine ?
00:20:44Non, il faut que je voie Bugeaud.
00:20:46Il me manque déjà, celui-là.
00:20:52Faut vous le dire combien de fois qu'il faut fermer la porte ?
00:20:54Mon mari est en conférence.
00:21:00Alors, ma petite Régine ?
00:21:02Faut frapper, voyons, vous savez bien.
00:21:04Donc bien, je suis venu pour ça.
00:21:06Hein, Bugeaud ?
00:21:08Ça marque pas, ces brevetés poulagardes.
00:21:10Écoute-moi.
00:21:12L'éparution de Néomie et les livraisons à Noémie, c'est terminé.
00:21:14Sinon, tu prends les pages jaunes sur la tronche.
00:21:16Hein ?
00:21:18Et vous, vous écourtez la conférence,
00:21:20parce qu'il a comme un coup de fatigue, là,
00:21:22et puis sa femme s'inquiète.
00:21:26On y va ?
00:21:28Vous me tenez à l'envers.
00:21:30Réfifi, je te présente Régine.
00:21:32Régine, je vous présente Réfifi.
00:21:34Désolé, j'ai été retardé.
00:21:46Vous m'emmenez quelque part ?
00:21:48Au bout du monde.
00:21:50Au bout du monde.
00:21:52Au bout du monde.
00:21:54Au bout du monde.
00:21:56Au bout du monde.
00:21:58Au bout du monde.
00:22:00Pourvu qu'il y ait à boire.
00:22:02J'ai besoin de me laver l'âme.
00:22:04C'est pas le bout du monde, mais on y boit.
00:22:28Vous m'aimez pas ?
00:22:30Ça change.
00:22:32Ça, ça s'arrange.
00:22:34Pardon ?
00:22:36Vous n'êtes pas Noémie Naudier ?
00:22:38Non, non.
00:22:40Ni moi non plus.
00:22:42Pardon.
00:22:44C'est pas de ma faute si elle me ressemble.
00:22:46Et l'inverse ?
00:22:48Ah non, non, je veux bien dire.
00:22:50Et les photos ?
00:22:54J'ai fait ces photos avant
00:22:56qu'elles commencent à être une vedette.
00:22:58C'est Bugeot qui a eu l'idée de les republier.
00:23:02Il a eu l'idée de la faire chanter.
00:23:04Moi, je ne marche pas dans cette magouille.
00:23:06C'est d'ailleurs ce que j'étais venue lui expliquer,
00:23:08mais vous ne m'en avez pas laissé le temps.
00:23:10J'ai parlé avec mon cœur.
00:23:14J'ai arrêté les photos.
00:23:16J'ai un boulot.
00:23:18Je veux pas d'histoire.
00:23:20Vous pouvez savoir quoi ?
00:23:22Accompagnatrice multilingue.
00:23:24Ah !
00:23:28L'ennui, c'est que
00:23:30les photos causent des soucis à votre sosie.
00:23:34J'imagine que vous en avez fait d'autres.
00:23:38À un moment, j'ai vécu de ça.
00:23:42Noémie veut vous rencontrer.
00:23:44Pour quoi faire ?
00:23:46Pour un arrangement.
00:23:48Si j'ai bien compris, elle veut prouver
00:23:50que vous n'êtes pas elle, qu'elle n'est pas vous.
00:23:52Ça serait son intérêt.
00:23:54Et le vôtre aussi.
00:23:56Et le vôtre, là-dedans, c'est quoi ?
00:23:58Moi, j'ai horreur de décevoir les jolies femmes.
00:24:02Ah !
00:24:04Le compliment vaut pour les deux.
00:24:06Bien entendu.
00:24:10Vous vous appelez vraiment Nestor ?
00:24:12Ne croyez pas que j'ai inventé ça.
00:24:14Seulement, il faut vous séduire.
00:24:16Alors, ce rendez-vous ?
00:24:20J'accepte, mais c'est pour vous que j'accepte.
00:24:24Faites attention.
00:24:26J'ai pas l'air comme ça,
00:24:28mais psychologiquement, je suis très fragile.
00:24:42Retire-toi, je te dis.
00:24:44Tu vois bien que je suis sur un coup.
00:24:46Vous venez pas demain.
00:24:48Comment je vous retrouve ?
00:24:50Et votre flair ?
00:24:52Rassurez-vous, je serai demain
00:24:54à 17h.
00:25:02De moment, j'aimerais être un chat.
00:25:04Hein ?
00:25:06Hein ?
00:25:08Farouh a appelé.
00:25:10Il veut vous voir demain matin à 7h30,
00:25:12s'il me tire de nez.
00:25:18Vous avez vu l'heure, Burma ?
00:25:20Non, mais...
00:25:22C'est quoi, que moi, je déteste attendre ?
00:25:24Grandeuil, j'ai dit grandeuil !
00:25:26Bref, bon, mais enfin, c'est le minimum, vraiment.
00:25:30Vous allez délivrer un seul permis d'immigration ?
00:25:32Non, deux. Allez, venez, venez.
00:25:34Et les iris, Jean-Claude ?
00:25:36Bien non, on n'en a pas envolu dans le caveau de famille.
00:25:38Et comme il n'a pas laissé de disposition
00:25:40et qu'on lui connaissait pas de famille,
00:25:42il aura droit à la fausse commune d'ici une demi-heure.
00:25:44Christophe 1 pour un golden boy ?
00:25:46Vanitas, vanitatis.
00:25:48Voilà le pupitre.
00:25:50La famille Yeno ?
00:25:56Burma.
00:25:58Monsieur Yeno, les condoléances.
00:26:00Ayez l'amabilité de passer me voir.
00:26:02Le plus tôt sera le mieux.
00:26:04Voilà.
00:26:06Oui, merci.
00:26:10Pardon.
00:26:20Pardon.
00:26:50Il y a des gardes du corps, mieux non ?
00:26:52Son chauffeur, apparemment, ça lui suffit.
00:26:54Des ennemis ?
00:26:56On n'arrive pas là où il est sans écrabouiller quelques doigts de quai.
00:27:00Il est en acier, inoxydable, ce mec.
00:27:02Oui et non, dans le domaine des affaires, c'est un tueur,
00:27:04mais je peux vous dire qu'à la morgue,
00:27:06devant le corps de sa fille, il s'est mis à hurler de douleur
00:27:08comme une bête.
00:27:10J'avais jamais vu une chose pareille.
00:27:12J'en étais malade et pourtant, vous savez, bref.
00:27:14Puis en sortant, il s'est repris.
00:27:16Plus rien n'a filtré.
00:27:18Plus rien n'a filtré.
00:27:20Sa déposition ?
00:27:22Bref, pratiquement rien, nul.
00:27:24Mais moi, j'ai la certitude que c'est lui
00:27:26qui a fourré la tête de son gendre dans le sac
00:27:28au point que le gendre en question était au bord de l'inculpation
00:27:30avec une paire d'années de cabane à la clé.
00:27:32Alors Désiris, pour sauver l'honneur, s'est fait sauter la tête ?
00:27:34À peu près ça, oui.
00:27:36Mais l'honneur, Désiris, vous savez ce que c'était ?
00:27:38Qu'est-ce que vous voulez dire ?
00:27:40Bah, rien.
00:27:42De toute façon, elle a classé l'affaire.
00:27:44Bah, pas tout à fait, non.
00:27:46J'ai visé les scellés de l'hôtel particulier
00:27:48de Désiris hier soir.
00:27:50Ils sont fouillés partout, proprement,
00:27:52mais j'espère qu'on n'est pas sur une nouvelle affaire.
00:27:54Allez savoir.
00:27:56Ah non, Burma,
00:27:58vous allez pas refoutre la merde dans cette histoire.
00:28:00Déjà qu'on gèle les miches ici,
00:28:02moi j'en ai plein d'autres toutes vos histoires.
00:28:04À la fosse commune de Putot,
00:28:06le gencleau Désiris.
00:28:08Un cimetière l'autre.
00:28:10Autant en profiter pendant que j'y étais.
00:28:16Il propose de vous voir dès cet après-midi à son bureau.
00:28:20Décidément, le deuil chômé, c'est pas son genre.
00:28:22Je dois appeler sa secrétaire. Qu'est-ce que je dis ?
00:28:24Dis-lui qu'elle sort poudre. J'arrive.
00:28:26Ah, au fait, j'ai appelé pour le constat de votre accident.
00:28:28Alors, la voiture appartient
00:28:30à l'agence Escorte Internationale,
00:28:32rue Jouffroy, dans le 17ème,
00:28:34dirigée par Mme Agnès de Saint-Yves, précisément.
00:28:46Agnès de Saint-Yves à l'enterrement
00:28:48de Jean-Claude Désiris,
00:28:50je pouvais comprendre.
00:28:52Mais avec Régine Berthier ?
00:28:54Et d'ailleurs,
00:28:56Régine Berthier ou Noémie Naudier ?
00:29:04Allô, Hélène ?
00:29:06Vous appelez Noémie Naudier, sous n'importe quel prétexte.
00:29:08Et si elle n'est pas chez elle,
00:29:10vous remettez à la terre dessus,
00:29:12aussi dardard que possible.
00:29:14Je vous rappelle.
00:29:20Si ce n'était pas les gardes du corps de Viennot,
00:29:22c'est quoi cette ventouse ?
00:29:24Vous voulez me suivre ?
00:29:26On vous a déjà dit non ?
00:29:28Non.
00:29:44Merci d'être venu si vite, M. Blanvard.
00:29:46Je vous en prie.
00:29:48Asseyez-vous.
00:29:52J'ai appris que c'est vous qui avez
00:29:54averti la police de la mort de ma fille ?
00:29:56Et de son mari, oui.
00:29:58Des enquêteurs privés, n'est-ce pas ?
00:30:02C'est ma fille qui avait fait appel à vos services.
00:30:04J'imagine qu'elle s'apprêtait à le faire.
00:30:08Pour quelle raison ?
00:30:10Pour quelle raison ?
00:30:14Le destin ne lui a pas laissé le temps de me le dire.
00:30:18Et vous n'en avez aucune idée ?
00:30:24Je sais, c'est ce que vous avez déclaré à la police.
00:30:28Mais comprenez-moi, M. Burma,
00:30:30la mort de Marie-Evangeline est pour moi
00:30:32l'épreuve la plus douloureuse que j'ai jamais eue à subir.
00:30:36J'ai besoin de comprendre son geste.
00:30:40Que vous m'y aidez n'a pas de prix.
00:30:44Malheureusement, je vous dis la stricte vérité.
00:30:46Je suis navré, mais...
00:30:50j'ai peur de vous être d'aucune utilité.
00:30:54Vous croyez un double suicide, vous ?
00:30:58J'ai confiance en la justice de mon pays.
00:31:04Peu curieux pour un enquêteur, M. Burma.
00:31:07Je suis un curieux à gages, M. Lienau.
00:31:10Jean-Claude Désiris avait des maîtresses, vous n'ignorez pas ?
00:31:14En effet, je l'ai lu dans la presse, il me semble.
00:31:17Probable que ma fille voulait que vous enquêtiez à ce sujet.
00:31:20Parce que je l'avais convaincu de demander le divorce.
00:31:23Ça non plus, vous n'ignorez pas, M. Burma.
00:31:27Dans ce qu'il a pu vous dire au téléphone, je vous ai pu remarquer...
00:31:30Je vous garantis que Mme Désiris ne m'a rien dit au téléphone.
00:31:33Je suis désolé, je n'ai rien à vous vendre.
00:31:39Elle regrette, M. Burma.
00:31:42Vous espérez pouvoir compter sur votre discrétion ?
00:31:45Le secrétaire va vous remettre une enveloppe.
00:31:48Pour le dérangement que cette affaire a pu vous causer.
00:31:51Ma discrétion vous est acquise, l'enveloppe est inutile.
00:31:54L'argent n'est jamais inutile, M. Burma.
00:31:57Sauf pour amener un être disparu.
00:32:01L'argent peut faire faire beaucoup de choses.
00:32:15Au prix que Charles Vienneau estimait le dérangement,
00:32:18j'aurais dû être riche depuis des lustres.
00:32:20Je suis désolé, je n'ai pas le temps de vous faire la cour.
00:32:22J'ai rendez-vous à mon bureau à 17h avec quelqu'un qui ne viendra même pas.
00:32:26N'insistez pas.
00:32:28Mais je le garde, en souvenir.
00:32:51Vous avez des amis que ça tue, des amis que ça tue.
00:33:03Je viens de vous découvrir de qualité.
00:33:06Vous êtes exactes et le noir vous va ravir.
00:33:09Pardon.
00:33:13Le plus simple c'est que je vous le passe, il vient d'arriver.
00:33:15Avec vous d'ailleurs.
00:33:17C'est Mlle Meudier.
00:33:21Allô, j'allais vous appeler.
00:33:23Oui, j'ai trouvé la personne que vous cherchiez.
00:33:26Désirez-vous vous asseoir, Mlle Meudier ?
00:33:28Je ne suis pas Noémie Meudier.
00:33:30Elle est en bonne disposition.
00:33:32Elle est prête à prendre contact avec vous.
00:33:34Vous êtes la jeune femme des photos ?
00:33:36Onze heures chez où ce soir ?
00:33:38On n'a pas la chance de savoir qu'elle est riche.
00:33:40Elle appelle ça une chance.
00:33:41Onze heures chez elle ce soir ?
00:33:44Je m'arrangerai.
00:33:45C'est d'accord, je l'accompagnerai.
00:33:47Je m'arrangerai.
00:33:48C'est d'accord, je l'accompagnerai et on se verra après.
00:33:52Voilà.
00:33:54En attendant, Régine, je vais vous inviter à dîner.
00:33:59Je vais me remettre à ma machine.
00:34:01Faites donc ça.
00:34:02Bonne soirée.
00:34:08À ce moment-là, le type vient vers moi et me dit...
00:34:12Je vous ai vu hier chanter à la télévision sur la une.
00:34:15Une, deux, il confondait tout.
00:34:18Il me prenait pour...
00:34:20Je ne sais plus.
00:34:21Je ne sais plus pour quoi il me prenait.
00:34:24Je vous jure, il a fallu que je lui dédicace son disque.
00:34:28Ce n'est pas drôle ?
00:34:29Non ?
00:34:31Si, c'est drôle.
00:34:33Voilà, on y est.
00:34:36J'y vais.
00:34:37Le code, c'est ici.
00:34:40Ne bougez pas.
00:34:43Faites-vous les ongles.
00:34:45Vous restez ici.
00:34:47Masto ?
00:34:48Tu devrais venir là-haut, je veux rester un peu plus tôt.
00:34:51Tu peux m'aider ?
00:34:52Non, je ne saurai pas.
00:34:53Je suis là.
00:34:54Tu dois aller chercher le code.
00:34:55Où ?
00:34:56C'est ici.
00:34:58Je ne sais pas où.
00:34:59Tu dois aller chercher le code.
00:35:00T'es sûr ?
00:35:01Ouais, mais je ne sais pas où.
00:35:02Tu dois regarder.
00:35:04Tu vas voir les coûts.
00:35:05Tu peux les rappeler ?
00:35:06Non, non.
00:35:07Il y a un code, il y a un code.
00:35:08Mais je ne sais pas où.
00:35:11C'est de l'or generateur.
00:35:12C'est du or gérateur.
00:35:13Non, je ne sais pas où.
00:35:14Il y a un code.
00:35:15J'ai honte. Qu'est-ce que je fais?
00:35:34C'est Genoël Minaudier.
00:35:35Bon, que ce soit vous.
00:35:38Oh non, vous n'allez pas les poursuivre.
00:35:40Je vais essayer de les suivre.
00:35:46A votre recours.
00:35:48Attachez vos jartes.
00:35:53Oui, ben vous allumez vos phares.
00:35:56Qu'est-ce que vous faites?
00:35:57Je prépare ce que je vais leur dire.
00:35:58Mais c'est dangereux.
00:36:00Mais non, c'est pour s'amuser.
00:36:02Arrêtez-moi là, je veux descendre.
00:36:05Je vais tuer les trois types et puis je reviens et je vous ramène chez vous.
00:36:08C'est promis et juré.
00:36:09Arrêtez-moi là, je veux descendre.
00:36:11C'est interdit de parler au conducteur.
00:36:16Lâchez ce volant, espèce de crétine.
00:36:35D'abord, vous allez me rendre ce revolver qui ne vous appartient pas.
00:36:39Et vous descendez.
00:36:42J'ai eu peur.
00:36:43Moi aussi.
00:36:44Je vous demande pardon.
00:36:49C'est pardonné.
00:36:52Vous m'avez fait mal.
00:36:58On va où?
00:36:59Sur les lieux du crime.
00:37:00Mais c'est dangereux.
00:37:02Non, c'est classique.
00:37:04Mais qu'est-ce qu'ils veulent ces types?
00:37:06Ils n'ont pas trouvé ce qu'ils cherchaient dans l'appartement, alors ils ont déménagé la propriétaire.
00:37:10Ils vont le tuer?
00:37:12Ce serait dommage pour le septième art et pour moi.
00:37:15Quoique, il me restera vous.
00:37:16Qu'est-ce que vous allez faire?
00:37:18Je vais vous ramener chez vous, puis après j'irai noyer mon désespoir ailleurs.
00:37:24Non, non, non.
00:37:25Ça, c'est pas un méchant, c'est un bon.
00:37:28C'est Zavater.
00:37:30Voilà.
00:37:32Zavater, je te présente Régine Berthier,
00:37:34qui a subi un petit choc alors que tu es courtois.
00:37:38Là, je ne comprends pas bien.
00:37:39C'est pas possible qu'il ait déjà ramené, ou alors c'est une copie?
00:37:41Non, mais dites-donc.
00:37:44Ah, d'accord, je vois le truc, c'est une doublure.
00:37:47Et tu joues à quoi, toi?
00:37:49Je sais pas. On t'a semé?
00:37:51Hein?
00:37:53Dans Paris, j'assurais, mais sur le périph' ils m'ont laissé sur place.
00:37:57Et au fait, comment tu sais?
00:37:59Ben, on a assisté au départ.
00:38:01Pas vrai?
00:38:03Un peu plus, il manquait d'embarquer la doublure à la place de l'actrice.
00:38:05Mais je ne suis pas la doublure de Noémie Naudier, M. Zavater.
00:38:08Zavater? Je ne voulais pas dire que vous êtes moins bien servi, notez bien.
00:38:13Bon, ben, alors, repos.
00:38:15Bon, ben, salut, Nestor.
00:38:16Mes respects, mademoiselle.
00:38:25Mais sans déconner, vous valez largement l'autre.
00:38:32Sans déconner.
00:38:36Vous m'en voulez encore?
00:38:38Comment on peut en vouloir à quelqu'un qui a des yeux comme ça?
00:38:41Mais vous dites ça en regardant mes jambes.
00:38:43Ça doit être la pudeur.
00:38:46Impressez-moi.
00:38:57Alors, maintenant, on va pouvoir parler de choses qui me fracassent.
00:39:00À mon sujet?
00:39:02A votre sujet et au sujet de Jean-Claude Désiris.
00:39:05Je connais pas.
00:39:06Je connais pas.
00:39:09Vous allez aux enterrements des gens que vous connaissez pas?
00:39:22Je vais prévenir les flics de l'enlèvement en me faisant passer pour un témoin anonyme.
00:39:26Je peux pas téléphoner de la voiture, ça serait plus anonyme.
00:39:36C'est bon, c'est bon.
00:40:07L'eau est mise enlevée.
00:40:09Régine partit sans laisser d'adresse.
00:40:12Je me sentis brusquement à poil sur l'arbre.
00:40:15Comme on dit dans les romans de Simone.
00:40:17J'avais pas envie de dormir.
00:40:22Oh, monsieur!
00:40:24Oh, monsieur!
00:40:26Oh, monsieur!
00:40:28Oh, monsieur!
00:40:30Oh, monsieur!
00:40:32Oh, monsieur!
00:40:34Oh, monsieur!
00:40:36Oh, monsieur Burma!
00:40:38Ah, excellente amie!
00:40:40Vous connaissez Nestor Burma, le roi des détectives?
00:40:43Jacques Blondeau, notre documentaire photo.
00:40:46Et Sadovski, technicien financier.
00:40:48Chroniqueur!
00:40:52C'est les vrais, oui.
00:40:54Maurice, tu joues au dessin?
00:40:56Tu donnes un verre à mon ami?
00:40:57Mais la cobre montre un porc jusqu'à Vienno, Désiris était un fusil.
00:41:00Mais le fusil de la santé?
00:41:01Je ne vois pas de quelle pire.
00:41:03Vous imaginez?
00:41:05Je vais lui dire que...
00:41:07Noémie Naudier ou Régime Berthier?
00:41:10Attends, je tiens les paris, là.
00:41:11À la date de quand, cette photo?
00:41:13Blondeau?
00:41:15Un an et demi.
00:41:16Vous êtes sûr que c'est Noémie Naudier?
00:41:18Qui voulez-vous que ce soit?
00:41:20Bien sûr.
00:41:22Et le fait de la publicité?
00:41:24C'est vous qui me l'avez envoyée?
00:41:26Ah, mais oui.
00:41:27C'est vrai.
00:41:29Un joli brin de fil, Nestor.
00:41:32Et alors, comme ça, elle est venue vous voir?
00:41:34Non, rien, notez bien.
00:41:36Une histoire de chat.
00:41:38Oh, non, vous charriez, Nestor.
00:41:41Qu'est-ce qu'il chasse? Est-ce qu'il est mort?
00:41:43Parlez bien peu.
00:41:46Triste sorte.
00:41:47Une drôle de fille.
00:41:48Verso, ascendant scorpion.
00:41:51C'est ça, vous?
00:41:53Elle est née le 7 avril 1965, à 19h à Paris.
00:42:00Je connais quelqu'un qui est né la même heure, le même jour.
00:42:03Mais un jumeau astral, ça existe?
00:42:06Vous comprenez quelque chose?
00:42:10Oui.
00:42:20Oui.
00:42:34Trois Alka-Seltzer, deux Doliprane dans un verre d'eau,
00:42:38un grand bol de café noir.
00:42:40Et pas taper sur la machine, Hélène.
00:42:42Pas taper sur la machine.
00:42:49Hé!
00:42:52Hé!
00:42:54Faudrait émerger, Burma.
00:42:56Ah, Fabre.
00:42:58T'as un mandat?
00:42:59Non, c'est vous qui m'avez ouvert.
00:43:01Je croyais que c'était Hélène.
00:43:02Oui, quand même.
00:43:04Oui, quand même.
00:43:06Noémie Naudier.
00:43:08Oui.
00:43:09On joue aux jeux des sept familles?
00:43:11Elle a été enlevée.
00:43:13Ça m'étonne pas.
00:43:14Je plaisante pas, Burma.
00:43:16On a retrouvé votre nom écrit de sa main sur la couverture d'un journal près de son téléphone.
00:43:21Mes admiratrices me perdront.
00:43:23Cessez de jouer au con, Burma.
00:43:25J'aurais trop peur de perdre avec vous.
00:43:28Oui, Farouf veut vous voir tout de suite.
00:43:30Quoi?
00:43:31Cette heure-ci?
00:43:33Je suis même pas coiffé.
00:43:34Vous avez qu'à vous mettre...
00:43:35Arrêtez de faire le con, merde!
00:43:37Criez pas.
00:43:47Vous me piquiez.
00:43:49Enfilez ça.
00:43:57Vous avez dormi dans une bonne ardure, vous.
00:43:59Ma vie privée ne vous regarde pas.
00:44:01Noémie Naudier.
00:44:03Ah!
00:44:04Là, je suis ravi que vous m'en parliez.
00:44:06Parce que d'habitude, j'aime pas les actrices.
00:44:09Et celle-là...
00:44:10Arrêtez de vous foutre de ma gueule, Burma!
00:44:12Dans deux heures, tout Paris va savoir qu'elle a disparu.
00:44:15Et je n'ai pas le dixième du quart de la queue du bistre.
00:44:18Alors, vous allez me cracher tout ce que vous savez.
00:44:20Et vite fait!
00:44:21Nous avons découvert qu'elle avait été la maîtresse de Jean-Claude Désiris.
00:44:24Mais ne me dites pas que vous faites bon parfum.
00:44:26Parce que, tel que je vous connais,
00:44:27vous avez dû continuer à fournoter de ce côté-là.
00:44:30Et je me retrouve à chaque bout de la chaîne.
00:44:32Curieux, non?
00:44:33Pur coincidence.
00:44:36Vous êtes mon seul début de piste, Burma!
00:44:39Et je vais pas vous lâcher le maillot de cœur.
00:44:42Faites-moi confiance.
00:44:43S'il le faut, d'ailleurs, je vous colle en garde à vue.
00:44:45Et c'est Fab qui va se charger de vous choper les pieds.
00:44:48Pas lui, non.
00:44:49Mais si, mais si.
00:44:50Et je me fais fort de vous faire accuser de faux témoignages
00:44:52et d'entrave à l'action de l'injustice.
00:44:54Et résultat du couplet?
00:44:56Oh, à vue de pif,
00:44:58six moins un,
00:44:59trois sur six,
00:45:01j'ai retrait de la dix.
00:45:02Oui, oui, dans ces eaux-là.
00:45:03Alors?
00:45:05Alors quoi?
00:45:07Alors que la justice cynique des hommes se fasse, hein?
00:45:11Moi, je crée mon innocence à la face du monde.
00:45:13Burma,
00:45:14vous avez le droit de me pousser à la limite de mon sang-froid.
00:45:17Foutez-moi le camp, Burma,
00:45:19avant que je ne commette une bavure.
00:45:22Bon, donc...
00:45:23Burma?
00:45:24Oui?
00:45:25Alors,
00:45:26ne ratez pas le prochain virage, hein,
00:45:27parce que moi, je ne vous louperai pas.
00:45:29Hein?
00:45:30Vous me faites confiance là-dessus?
00:45:31C'est prêt?
00:45:32Oui.
00:45:37Pour différentes raisons,
00:45:39Régine commençait à me manquer.
00:45:41J'essayais sans succès de joindre aux avatars.
00:45:44Je laissais des messages dans les rads
00:45:46où il avait coutume de s'étancher.
00:45:48Et j'appelais le bureau.
00:45:56Nestor,
00:45:57vous étiez aux toilettes?
00:45:59Non, enfin, oui.
00:46:01Vous avez une drôle de voix.
00:46:02Ça va pas?
00:46:04Si, ça va.
00:46:05J'arrive.
00:46:06Soyez prudent.
00:46:07Je suis sur la route, je veux dire.
00:46:25Ça va?
00:46:26Oui.
00:46:47Raid, je veux bien,
00:46:49mais pas les yeux.
00:46:53Quoi?
00:46:54Petit 1. On lève les bras. Petit 2. On écarte les jambes.
00:47:07Ça va. Petit 3. On s'assoit sur la chaise et on écoute.
00:47:21Faites attention à mon chat. Oui, oui. Donc tu étais engagé par Noémie Naudier.
00:47:28C'est elle qui vous l'a dit. Tu connais les femmes ?
00:47:33Un petit peu. Elle t'a demandé de rechercher pour elle
00:47:37quelque chose. C'est quelque chose qu'on cherche aussi.
00:47:41Quoi ? Justement, on ne sait pas. Mais toi, tu vas
00:47:43nous le dire. Et puis, si tu l'as, tu vas nous le donner.
00:47:46J'ai bien peur que vous perdiez votre temps. Mais c'est pas du tout.
00:47:49Faites attention à mon chat. Je ne sais pas du tout ce que vous cherchez.
00:47:52C'est pas grave. Tu vois, avec ça, je vais agrafer ton greffier sur la porte, les pattes
00:48:05en croix. Mais attends. Il n'est pas de sa faute.
00:48:09Juste pour te laisser un peu de temps de réfléchir.
00:48:14Faites attention, c'est une bête sensible. Et puis, il te faut encore un petit peu de
00:48:17temps pour réfléchir. Je ferai un peu de chirurgie esthétique sur ta jolie secrétaire.
00:48:23Il a mis la grave dans la boîte. Il y a de quoi faire.
00:48:30Alors, qu'est-ce qu'on a de Jean-Claude ? Le carnet.
00:48:34Quel carnet ? Le carnet de Jean-Claude Désiriste.
00:48:38C'est forcément ça qu'on cherche. Eh bien, alors donne.
00:48:45Ton tiroir. Prends.
00:48:48Laisse. Laisse.
00:48:51Mais au fond.
00:49:04Je te préviens, je vais te plomber la souris.
00:49:06Attends, je ne pouvais pas la payer.
00:49:10Je vais te plomber. Bon, la balle au centre.
00:49:13Attention.
00:49:23J'ai encore fait une connerie.
00:49:30Nestor. Eh, ça va ?
00:49:37Quel tour de bébé l'éherbe. J'ai dû drôlement lui assaisonner la cafetière.
00:49:41Pour Nestor, c'est une tradition. Ce n'est pas la peine de la respecter.
00:49:48Je vois que les barbares sanguinaires ont été conduits.
00:49:51Et que la jeune captive a été libérée de ses liens.
00:49:54Allez, bois un coup, Nestor. Ça te remettra.
00:49:56Tu crois ? Oui.
00:50:00Eh, eh, eh.
00:50:10On va réunir la cellule de crise.
00:50:14Bon.
00:50:17Bon, moi, à mon opinion, il va falloir gaffer sec.
00:50:21Pas des louveteaux, ces gaziers-là.
00:50:23C'est les mêmes qui ont embarqué la frangine de l'autre soir.
00:50:25Et maintenant ils débarquent pour cuisiner la sauce pétard.
00:50:28Et qu'est-ce qu'ils veulent, au juste ?
00:50:30Oh, un carnet. Enfin, quelque chose dans ce genre-là.
00:50:33Avec plein de noms écrits dedans.
00:50:35Mais vous connaissez l'existence de ce carnet ?
00:50:37Non, j'ai bluffé.
00:50:39Comme ça, je sais ce qu'ils cherchent. Ils me l'ont dit.
00:50:41Et alors, quel est le rapport avec Noémie Naudier ?
00:50:44Il n'y en a pas. Il y a erreur sur la personne.
00:50:46Ah oui, je comprends.
00:50:48Moi, pas. C'est pas grave.
00:50:50En fait, c'est la copie qui est l'originale et pas l'inverse.
00:50:53Le problème, c'est que j'ai égaré l'original.
00:50:56Vous allez me rappeler le numéro d'Escorte Internationale.
00:50:59Il faudra que je rende une visite de politesse à ma conductrice.
00:51:11Excusez-moi.
00:51:14C'est un ami qui m'a parlé de votre société.
00:51:16Il a pris contact avec vous lors d'un congrès dans la papeterie française.
00:51:21Il était très, très satisfait de son accompagnatrice.
00:51:25Alors, je me suis dit, pourquoi pas ?
00:51:27Pourquoi pas vous ?
00:51:29Et comme vous avez eu raison.
00:51:31D'autant que nos prestations sont déluctibles de l'impôt sur les sociétés.
00:51:37Je m'appelle Julia. J'ai 22 ans. J'adore jouer au tennis.
00:51:40Ah, cette fille semble avoir beaucoup de chic.
00:51:44Julia est une de nos jeunes femmes les plus dynamiques.
00:51:46Je vous la note.
00:51:49Et pour ce qui est des libertés de la personne choisie ?
00:51:54Nous avons un forfait que nous appelons de disponibilité totale.
00:51:59Qui est de 6000 francs hors taxe.
00:52:02Que vous réglez directement à votre accompagnatrice.
00:52:07Je crois que je vais en rester à Gaëtan.
00:52:11Monsieur Merleau ?
00:52:13Monsieur Merleau ?
00:52:15Oui, entrez Gaëtan.
00:52:20Gaëtan Darboulay.
00:52:22Je suis à votre disposition, Monsieur Merleau.
00:52:25J'y compte bien.
00:52:27Madame Agnès de Saint-Yves m'a conseillé la disponibilité totale.
00:52:31Oui, c'est une des possibilités que nous offrons, en effet.
00:52:346000 francs hors taxe ?
00:52:36Oui, c'est cela.
00:52:38Allons-y !
00:52:47C'est carnaval pour tout le monde, à ce que je vois.
00:52:50Nous vous connaissons ?
00:52:53Encore très mal, Mlle Berthier.
00:52:58Pardon.
00:52:59C'est vous ?
00:53:01Si, c'est moi, c'est vous. C'est nous, quoi !
00:53:04Ça vous amuse plus de ressembler à Noémie Naudieu ?
00:53:08Qu'est-ce que vous voulez ?
00:53:10Je veux en avoir pour mon argent, moi.
00:53:12Ah ! S'il n'y a que ça.
00:53:14Il n'y a pas que ça.
00:53:16Écoutez, nous faisons l'amour.
00:53:19Je ne vous prends rien. Et puis, je m'en vais.
00:53:26Je me débrouillerai avec l'agence.
00:53:30C'est tentant.
00:53:33C'est très tentant.
00:53:35Mais le drame, c'est que chez moi,
00:53:38la curiosité l'emporte toujours sur la libido.
00:53:41Je n'ai rien à vous dire ?
00:53:43Oh, que si ! Oh, que si !
00:53:47Pourquoi vous vous acharnez sur moi, comme ça ?
00:53:49Arrêtez de me prendre pour une truffe.
00:53:52Il vaut mieux que ce soit Burma qui s'acharne sur vous, comme vous dites,
00:53:55plutôt que la bande de pervers polymorphes qui ont enlevé votre soeur jumelle
00:53:58et qui s'apprêtent à faire du fromage de tête.
00:54:01Alors, vous me dites ce que vous savez,
00:54:03ou je vous laisse vous démerder toutes seules
00:54:05et je vous conseille de vous inscrire à un club de tir.
00:54:11Je suis fatiguée et j'ai peur.
00:54:13Ne me raisons plus.
00:54:18Qu'est-ce que vous voulez savoir ?
00:54:20Tout. Tout.
00:54:22Sur vous.
00:54:24Sur votre soeur.
00:54:26Sur Escorte Internationale.
00:54:28Sur le rôle d'Agnès de Saint-Yves.
00:54:30Sur Jean-Claude Désiris, votre amant.
00:54:32Sur votre petit carnet.
00:54:34Ce n'est pas un carnet, c'est un fichier.
00:54:36Qu'est-ce qu'il y a dedans ?
00:54:39Toute une comptabilité.
00:54:41Avec des noms, des factures,
00:54:43des bordereaux de versements.
00:54:45Avec tout le détail des transactions
00:54:47qu'avait effectué Jean-Claude
00:54:49par le biais d'Escorte et de sa boîte
00:54:51pour le compte de son beau-père.
00:54:54C'est vous qui l'avez, ce fichier ?
00:54:56Non.
00:54:57Il est sur l'ordinateur d'Escorte.
00:54:59Ah, merci.
00:55:01Mais il est codé.
00:55:02C'est pas idiot.
00:55:04Vous connaissez le code ?
00:55:05Non.
00:55:06Il n'y a que Jean-Claude et Agnès qui connaissent le code.
00:55:10Mais en plus de l'avoir codé,
00:55:12Jean-Claude l'avait crypté.
00:55:13C'est à moi qu'il avait confié la disquette de décryptage.
00:55:16Il disait que s'il lui arrivait quelque chose,
00:55:20Agnès aurait la bombe et moi le détonateur.
00:55:25D'après lui, ça nous oblige à nous mettre d'accord toutes les deux.
00:55:28Vous êtes mise d'accord pour le faire chanter, le viandeau ?
00:55:30Non.
00:55:32Écoutez,
00:55:33vous allez me dire la vérité jusqu'au bout, oui ou merde ?
00:55:36Mais je vous jure.
00:55:37Je sais qu'Agnès a tenté le coup,
00:55:39mais je n'ai jamais voulu lui donner la disquette.
00:55:42C'est la peau de viandeau que voulait Jean-Claude.
00:55:44Où est-ce qu'elle est, cette disquette ?
00:55:46Où elle est ?
00:56:05Elle est là.
00:56:07Elle n'était pas loin.
00:56:20Vous y connaissez, vous, en informatique ?
00:56:22Vous voulez rire ? Je ne sais même pas me servir d'un Minitel.
00:56:26Bon.
00:56:27Eh bien, tant pis.
00:56:29Rhabillez-vous.
00:56:31Tant pis pour moi.
00:56:37Qu'est-ce que vous allez faire ?
00:56:40Improviser, comme d'habitude.
00:56:47Improviser.
00:56:55Elle est là.
00:57:07Quel est le rapport entre l'escorte internationale et Jean-Claude Désiris ?
00:57:12Il avait créé l'agence avec Agnès,
00:57:14qui avait été sa maîtresse.
00:57:16Ça lui permettait de faire un trafic de fausses factures
00:57:19entre l'agence et sa propre boîte.
00:57:21Il se servait des services d'escorte
00:57:23pour faciliter la signature de gros contrats,
00:57:26surtout à l'étranger.
00:57:28Vous l'avez rencontré à l'agence ?
00:57:30Non, non, c'est lui qui m'a fait entrer dans l'agence.
00:57:33Mais vous savez, c'est un boulot que j'aime.
00:57:35J'ai fait des voyages, j'ai rencontré plein de gens.
00:57:37Des banquiers, des industriels, des hommes politiques.
00:57:41Et puis on ne couche pas à chaque fois.
00:57:43Je sais.
00:57:44Vous l'aimez ?
00:57:46Je l'aime toujours.
00:58:05Bon, restez là.
00:58:36Fini les merveilles, Alice.
00:58:42Je vous avais dit de ne pas entrer.
00:58:44Prenez-en deux, ce sera pas trop.
00:58:46J'y vais.
00:58:48Je me sens bien.
00:58:55Bonne nuit, Alice.
00:59:00Adieu.
00:59:02Bonne nuit.
00:59:04trop. Merci.
00:59:07Antoine. Ça y est ? Ah ben, il n'y a pas de lézard ! Flonctus qui bouge, sauf Hélène
00:59:32toi. En route Hélène. En fait, c'est quoi comme matériel ? C'est un XL420, ça vous
00:59:42va ? Ça devrait. Il est ou il n'est pas ce foutu fichier ? Il est sur moi. Il est codé.
00:59:58Mais Nestor, il faut les deux, le code et la disquette. A quoi ça ressemble le code ? Ce
01:00:05que vous voulez, nom de votre chat, numéro de sécurité sociale, une lettre ou même
01:00:10une phrase entière, peu importe. On est marrants quoi. Au moins de faire tourner l'étape pour
01:00:14interroger les morts. Regardez, là par exemple j'ai un nom, Doxon. Quand je l'appelle, il
01:00:19répond pas. Alors ou bien il faut le compléter, ou bien il n'y a rien dessus. Doxon ? Ça
01:00:26vous dit quelque chose ? C'est le nom de baptême de Lewis Carroll. Alice au Pays des Merveilles.
01:00:33Fini les merveilles d'Alice. Tapez, Alice au Pays des Merveilles. C'est peut-être idiot,
01:00:50mais tapez ça. Assise à côté de sa sœur sur le talus, virgule. Alice commençait
01:01:05à être fatiguée de n'avoir rien à faire, point.
01:01:24Il m'arrive de me dire que je suis très heureuse de travailler avec vous. Bien, béné,
01:01:39allez. Elle dormait encore quand je suis parti, Hélène aussi. Hé, tourne-toi à l'asperge,
01:01:56les mains sur le mur, écarque tes jambes, allez. Non, mais enfin, écoutez, je... Écoute,
01:02:00raconte pas ta vie, hein. Parfois vous vous trompez. On se trompe de quoi ? Mais je sais
01:02:04avoir affaire à vous vous tromper, c'est un monsieur de l'Urma, vous en avez... Non,
01:02:07mais ça y est, mon pantalon est brûlé, maintenant. Moi, c'est ta cervelle que je
01:02:09vais brûler, celui-ci est pas armé. Bah non. Écoutez, s'il vous plaît, ayez la gentillesse
01:02:14de bien vouloir baisser votre revolver, parce que ni monsieur, ni moi ne sommes M. Burma.
01:02:18Prouvez-le. Bah, vous m'autorisez à sortir mes papiers ? Oh, fais gaffe, Burma. Comment,
01:02:22vous êtes M. Burma ? J'ai pas dit ça. Si, vous avez dit, fais gaffe, Burma. Mais, Nestor,
01:02:28j'ai pas dit ça. Si, si, tu l'as dit. Bon, Norbert Bénichoux. Nestor Burma. Oui, je sais,
01:02:37je suis le producteur de l'Orchidée Noire, le film de Noémie Naudier, enfin, celui qu'elle
01:02:40tourne, ou plus exactement, qu'elle tournait. M. Jean-Michel Berlivet, qui s'occupe du
01:02:46groupe des assureurs. Jean-Michel Berlivet. M. Zalaterre, notre spécialiste de gros bras.
01:02:53On peut parler devant lui. Je m'excuse pour ces formalités un peu abruptes. T'en foutras
01:02:58et les excuses, moi. Repose, Zalaterre. Ouais, bon, ça va, si tout le monde est contre moi.
01:03:03Alors, à quoi s'agit-il ? M. Berlivet et moi-même avons été contactés par les ravisseurs
01:03:08de Noémie Naudier. M. Berlivet représentant les assurances, c'est-à-dire les gens qui
01:03:11ont réuni l'argent. C'est une très grosse amende effaite et, j'ajoute, si vous le permettez,
01:03:16que par principe, nous sommes opposés à toute remise de rançon, mais là, en l'occurrence…
01:03:21Vous n'avez pas prévenu la police ? Je savais comme moi que dans les affaires de prise d'otages,
01:03:25l'attitude de la police… Bon, évidemment, ils peuvent toujours faire une enquête après.
01:03:29Pourquoi moi ? Ah, ben, écoutez, ça, c'est très, très curieux. Oui, très curieux. C'est
01:03:37un point sur lequel les ravisseurs ont beaucoup assisté. Beaucoup. Vous voyez, ils ont l'air
01:03:42de vous connaître. Ils ont même une certaine confiance en vous. Eh ben, voilà, nous avons
01:03:47réfléchi à tous les risques que cela signifie et je suis en mesure de vous faire une proposition
01:03:51financière concrète, qui, je tiens à vous le dire, a été calculée selon une hypothèse
01:03:55haute. Mais, étant donné la spécificité de l'affaire… Ça ira. Allô, Nestor Burma,
01:04:21c'est qui ? C'est qui ? C'est qui ? C'est qui ? C'est qui ? C'est qui ? C'est
01:04:28qui ? C'est qui ? C'est qui ? C'est qui ? C'est qui ? C'est qui ? C'est
01:04:35qui ? C'est qui ? C'est qui ? C'est qui ? C'est qui ? C'est qui ? C'est
01:04:42qui ? C'est qui ? C'est qui ? C'est qui ? C'est qui ? C'est qui ? C'est
01:04:50qui ? C'est qui ? C'est qui ? C'est qui ? C'est qui ? C'est qui ? C'est
01:04:57qui ? Tu vas sortir avec l'argent ? Pas avant d'avoir vu la fille. D'accord, pendant
01:05:11Ah, pendant que j'étais au bout du fil, je devais te dire...
01:05:14J'ai doté un document...
01:05:17Un fichier avec plein de noms, plein de chiffres, tu vois ça ?
01:05:21Alors, il faudrait mieux qu'il n'y ait pas de lézard, hein ?
01:05:24Et que je puisse ramener la gamine entière à la maison.
01:05:26Parce que sinon, ben, il atterrirait dans une demi-douzaine de canards à gros tirages.
01:05:30Ok, ok, mais toi, il n'y aura pas de lézard.
01:05:32Tu sors et tu viens avec le fric.
01:05:34On vérifie.
01:05:35Après, la fille descend dans une barre.
01:05:37Non, non.
01:05:38La fille descend d'abord...
01:05:40Et après, vous aurez la valise.
01:05:42Ok, si tu veux.
01:05:44C'est presque trop beau.
01:05:45Moi, j'aurais préféré te plomber, mais...
01:05:48Il y aura sûrement une autre occasion après.
01:06:10C'est bon, on y va.
01:06:40C'est bon, on y va.
01:07:11Viens le cacher !
01:07:29Je veux dire qu'il y a des types qui râgent d'être allongés à côté de vous.
01:07:32J'en peux plus.
01:07:34Ils m'ont battue, m'ont insultée.
01:07:36Il y en a un qui a voulu me violer.
01:07:38J'en ai assez.
01:07:40C'est fini maintenant.
01:07:41C'est fini, vous êtes tranquille.
01:07:45Il faut les tuer, comme des chiens pourris.
01:07:48Vous leur avez parlé de votre sœur ?
01:07:51Oui.
01:07:53C'est à cause de cette putain qu'ils m'ont enlevée.
01:07:56Ça m'est égal qu'ils la retrouvent, qu'ils la tuent.
01:07:59Ils ont bien voulu me tuer, moi.
01:08:01Qu'ils essayent. Je suis là, moi.
01:08:04J'ai peur.
01:08:05Vous m'emmenez où, là ?
01:08:07Vous m'avez demandé de retrouver Régine Berthier.
01:08:10Régine Berthier, hein ?
01:08:22Je ne vous présente pas.
01:08:26Vous êtes libre.
01:08:28Tu peux me tutoyer.
01:08:30Hélène, vous voulez faire couler un bain et m'accoucher, on a besoin.
01:08:36Peut-être un calmant ?
01:08:38J'ai eu très peur, tu sais.
01:08:40Moi aussi, j'ai eu peur.
01:08:42J'ai encore peur.
01:08:44Mais pas pour toi. Toi, je m'en fous.
01:08:46Tu n'as pas le droit de me parler comme ça.
01:08:48C'est pas à ma sœur que je parle.
01:08:50C'est à une putain.
01:08:54Ma sœur, ça fait longtemps qu'elle n'existe plus.
01:08:57Je sais.
01:08:59Tu avais tellement peur que je menace ta carrière, tu n'as jamais voulu me revoir.
01:09:04Seulement, moi, j'existe.
01:09:07Je suis ta sœur jumelle, même si ça te rend malade.
01:09:10T'as raison, ça me rend malade.
01:09:13Ça me ferait vomir d'avoir une sœur comme toi.
01:09:16Tu n'as rien à me reprocher.
01:09:18Anne.
01:09:21Ce que je viens de vivre, c'est pas de ta faute, peut-être.
01:09:25Vous venez, le bain est prêt.
01:09:27J'arrive.
01:09:29Je veux juste te dire à cette putain qu'elle n'a pas le droit d'exister.
01:09:33Il faut qu'on y arrive.
01:09:35Oui, il faut qu'on y arrive.
01:09:37Ça ira bien.
01:09:39Je vais faire ce que je peux.
01:09:41Allez.
01:09:45Écoute.
01:09:48Il faut qu'on se parle, toutes les deux.
01:09:51Je suis sûre qu'on peut arriver à se comprendre.
01:09:54J'ai rien à te dire.
01:09:57J'ai rien à te dire.
01:10:08Je suis fatiguée.
01:10:27Monsieur Viennot ?
01:10:29Oui.
01:10:31Ici le commissaire Mabur, de la 2e division territoriale du 17e arrondissement.
01:10:36Je suis désolé de vous déranger si tard, mais j'ai cru de mon devoir de vous avertir.
01:10:41Une de nos patrouilles a surpris des individus qui s'apprêtaient à faire sauter vos bureaux.
01:10:46Ces derniers ont tous été arrêtés, sauf deux.
01:10:49Vous êtes sur les lieux ?
01:10:51Je vous attends.
01:10:53J'arrive.
01:10:57Qu'est-ce qu'il se passe ?
01:10:59Rien, madame.
01:11:27Vous savez que ce genre de choses peut vous coûter très cher ?
01:11:31C'est vous.
01:11:33On ne peut rien vous cacher.
01:11:35Qu'est-ce que vous voulez ?
01:11:37Vous empêcher de dormir.
01:11:39Ça, c'est fait. Et puis ?
01:11:41Vous dire que j'ai trouvé ce que vous cherchiez.
01:11:44Mais je ne cherche rien.
01:11:46Rappelez-vous.
01:11:48Le document informatique.
01:11:50Dans Jean-Claude Désiris, vous avez révélé l'existence juste avant sa mort.
01:11:57Qu'est-ce que vous faites ?
01:11:59J'appelle la police. Je voulais pas le faire avant que vous n'arriviez.
01:12:02À qui appartient le réveil vert que Marie-Evangéline a utilisé ?
01:12:06C'est le sien.
01:12:08Le mien est ici, dans le tiroir.
01:12:10Vous voulez le voir ?
01:12:18Charles, vous ne m'agissez-vous même pas ?
01:12:20Je vais vous tuer parce qu'après ce que vous avez fait subir à ma fille,
01:12:23vous n'avez plus le droit de vivre.
01:12:25Vous comprenez ?
01:12:27Ce que je vais faire, c'est vous qui auriez dû vous en charger.
01:12:30Charles, écoutez.
01:12:32Aussi, si je vous les bouleverse, je vous jure...
01:12:34Taisez-vous.
01:12:36Ou alors pleurez, si vous en êtes capable.
01:12:39Allons, pleurez.
01:12:42Pleurez, je vous dis.
01:12:44Je peux pas.
01:12:47Je voudrais, mais je peux pas.
01:12:49Je peux pas.
01:12:51Je voudrais, mais je peux pas.
01:12:53Vous êtes une merde ignoble.
01:12:55Puis, j'ai remis à des personnes de confiance...
01:12:58une liste de tout ce que j'ai fait pour votre compte, au cas où il m'arriverait quelque chose.
01:13:02Qui sont ces personnes ?
01:13:03Deux femmes que vous ne connaissez pas.
01:13:05Vous ne m'imaginez tout de même pas assez con pour vous donner leur nom.
01:13:12Votre compte vous continue à vivre.
01:13:14Je vais faire supprimer le document, mon étienne.
01:13:16Ces femmes sont des maîtresses à vous ?
01:13:18Oui, enfin non, une.
01:13:22Après quoi vous êtes parti prendre votre avion aux Etats-Unis ?
01:13:26La fabulation délirante.
01:13:28Pour moi, l'intérêt est d'expliquer la mort de Jean-Claude Désiris.
01:13:34Il n'était pas du genre à se suicider par amour, vous en conviendrez.
01:13:40Et l'enlèvement de Noémie Naudier, que vous avez pris pour sa soeur jumelle, Régine.
01:13:46L'assassinat d'Agnès de Saint-Yves, qui s'était mis en tête de vous faire chanter, je vous demande un peu.
01:13:53Vous avez tenté de faire croire que l'enlèvement avait pour but la rançon.
01:13:58Vous jouiez sur les deux tableaux.
01:14:00L'argent, vous l'aurez empoché, parce que vous êtes actionnaire de la société qui assure les films de Noémie Naudier,
01:14:06par Désiris interposé.
01:14:10Il n'y a pas de petit profit.
01:14:12Interposé.
01:14:15Il n'y a pas de petit profit.
01:14:17Seulement voilà, mon pépère.
01:14:19Il y avait un os dans le potage, un os qui s'appelle Burma.
01:14:22Pas vrai, Nestor ?
01:14:23C'est ça, Zavater.
01:14:26Combien ?
01:14:27Bonne question, mais pour le moment, on ne parle pas d'intendance.
01:14:30Donnez un coup de fil à vos pieds nickelés,
01:14:32qui sont chargés de supprimer Noémie Naudier et Régine Bertier.
01:14:36Et si je refuse ?
01:14:39Zavater.
01:14:43On va vous faire le coup de Désiris.
01:14:45Et puis je laisserai le fichier sur le siège avant.
01:14:48Le suicide ne fera aucun doute.
01:14:51Deux cents fois.
01:14:53Deux cents fois comme vous.
01:14:55Je n'ai jamais buté de légumes.
01:14:57Ça me fera une première.
01:14:59Ça ne vous servirait à rien de me tuer.
01:15:01Je vous répète que vous allez appeler vos rigolos pour arrêter le massacre.
01:15:04Sinon, il va y avoir de la cervelle sur le coussin.
01:15:07Si je peux me permettre, Nestor dit lui de se manier le train.
01:15:09Je commence à avoir des crampes dans le doigt.
01:15:11Il t'a entendu.
01:15:25Qu'est-ce que c'est ?
01:15:26Désolé de vous réveiller.
01:15:28Est-ce que Bernard Mascagne est là ?
01:15:30Bernard ? Non, il n'est pas là.
01:15:33Oui.
01:15:34Écoutez, il s'agit d'un message très important.
01:15:36C'est qui ?
01:15:38Dès qu'il arrivera, dites-lui que M. Vienne nous a appelé pour qu'il arrête toutes les opérations en cours.
01:15:42Concernant la vie de Noémie Naudier et de Régine Berthier.
01:15:45Allô ?
01:15:47Allô ?
01:15:49Concernant...
01:15:51La vie... Vous me prenez pour un con ?
01:15:53Allô ?
01:15:55La vie de Noémie Naudier et de Régine Berthier.
01:15:57Je lui dirai, oui.
01:15:59Qu'il me rappelle les possibles. Ou plutôt non.
01:16:01Je ne sais pas quand il va rentrer. C'est ça le problème.
01:16:03En tout cas, faites le message.
01:16:05Et pardonnez-moi encore.
01:16:12J'ai fait ce que je pouvais.
01:16:14N'oubliez pas.
01:16:16L'important, c'est que les flics aient tout enregistré.
01:16:19Parce que ce n'est quand même pas moi qui vous apprends votre téléphone de voiture à surécoute.
01:16:23Si ?
01:16:26Comme quoi ?
01:16:29Comme quoi ?
01:16:31On ne saurait penser à tout.
01:16:33Avec la bande et le fichier que je vais me faire le plaisir de leur refiler,
01:16:38je crois qu'ils ont largement de quoi vous mettre au trou le restant de vos jours.
01:16:42Ça va vous rapporter quoi, à vous ?
01:16:44Si tu permets, je crois que tu ne vois pas les choses.
01:16:46Le plaisir que j'aurai à dégommer un gros sium ripoux de ton calibre, ça n'a pas de prix.
01:16:51C'est me livrer à la police ?
01:16:54Non, non. Ce n'est pas le genre de maison.
01:16:56Nous, on habille pour l'hiver.
01:16:58Mais c'est eux qui cravatent.
01:17:00Ça vous laisse une chance.
01:17:02Là-dessus, je vous souhaite le bon soir.
01:17:04Adieu, Vienneau.
01:17:16Excuse-moi, pépère.
01:17:18Je l'avais embarqué machinalement.
01:17:27J'avoue que je n'ai pas bien saisi ta tactique.
01:17:29Moi non plus. Je voulais te pousser à la faute.
01:17:32Je crois que tu as réussi.
01:17:33Il avait une tanche de mort-vivant quand on s'est barrés.
01:17:36S'il a gobé le truc de l'écoute téléphonique, il est mal.
01:17:40Où on va, là ? On va réveiller Faro.
01:17:46Nestor, les deux filles ont disparu.
01:17:48Qu'est-ce qui s'est passé ?
01:17:49Elles ont fini par se rabibocher, mais elles avaient la trouille.
01:17:52Régine était sûre qu'elles seraient plus en sécurité chez elles qu'ici.
01:17:55J'ai tout fait pour les en empêcher.
01:17:57Je t'occuperai de Faro.
01:18:23C'est bon, c'est bon.
01:18:45On ne passe pas.
01:18:46Je peux rentrer chez moi.
01:18:47Si vous habitez ici, ce n'est pas pareil.
01:18:50On est tombés à pic.
01:18:52Le patron veut vous voir.
01:18:54Il est avec votre cliente, Noémie Naudier.
01:18:56Vous saviez qu'elle avait été libérée ?
01:18:58Qu'elle avait une soeur jumelle ?
01:18:59Celle qui s'est fait descendre.
01:19:00C'est une histoire de fou.
01:19:02Oui, marquer avec vous, c'est toujours une histoire de fou.
01:19:07Alors, vous revenez de la salle de bain et là,
01:19:10vous trouvez votre soeur couverte de sang, c'est ça ?
01:19:14Oui.
01:19:15Combien de temps vous êtes restée dans la salle de bain ?
01:19:20Je ne sais pas.
01:19:23Un quart d'heure.
01:19:25Un quart d'heure.
01:19:27Et c'était à ce moment-là que vous avez appelé la police, non ?
01:19:29Oui.
01:19:31Ah, déjà ?
01:19:33Ben, dites-donc,
01:19:34comment vous avez fait pour le dégoter aussi vite celui-là ?
01:19:37Il est venu tout seul.
01:19:39Évidemment, vous étiez au parfum de cette histoire de jumelle depuis le début.
01:19:43C'est moi qui ai demandé à M. Blormat de rechercher ma soeur.
01:19:49Malheureusement pour elle, il l'a trouvé.
01:19:52Tu fais ce que tu es pu pour la mettre à l'abri ?
01:19:54Oui, on voit le résultat.
01:19:56Enfin, bon Dieu, vous allez m'expliquer pourquoi Régine Berthier
01:19:59et Mlle Naudier se trouvaient chez votre secrétaire ?
01:20:01Mais d'abord, Mlle Naudier, quand avez-vous été libérée et par qui ?
01:20:05Farouh,
01:20:08je vais vous expliquer le topo.
01:20:10Il serait temps, oui. Il serait temps.
01:20:14J'arrive. J'arrive.
01:20:17Oh, tu sais. Tu sais.
01:20:19Tu vas savoir.
01:20:24C'est votre producteur.
01:20:26Vous verrez, vous y ferez très vite.
01:20:28Lui aussi, votre chance.
01:20:29Bravo. Bravo, M. Durbin.
01:20:31Bravo, Drallon. Merci beaucoup.
01:20:33Bravo à la police.
01:20:34Vive la police.
01:20:35Merci, la police.
01:20:36S'il vous plaît.
01:20:37Attendez-moi, je rentre avec elle.
01:20:40Bonne chance, ma petite Régine.
01:20:44Eh, M. le commissaire.
01:20:45Oui ?
01:20:46Oh, non, non, non.
01:20:47Comment ?
01:20:48Comment ?
01:20:49D'abord.
01:20:50L'inspecteur.
01:20:51S'il vous plaît.
01:20:54Ah, courez.
01:20:57Pour une fois, vous êtes sur la bonne voie.
01:20:59C'est la bonne voie.
01:21:00C'est la bonne voie.
01:21:01C'est la bonne voie.
01:21:02C'est la bonne voie.
01:21:03C'est la bonne voie.
01:21:04C'est la bonne voie.
01:21:05C'est la bonne voie.
01:21:06C'est la bonne voie.
01:21:07C'est la bonne voie.
01:21:08Pour une fois, vous êtes sur la touche.
01:21:11Chacun son scoop, mon cher Nestor.
01:21:14Moi, je viens de nuit.
01:21:16Putain.
01:21:18Charles Viennot s'est suicidé dans sa voiture il y a à peine une heure.
01:21:27Putain.
01:21:29Ça allait très bien, Noémie Naudier, dans ce film, non ?
01:21:32Vous trouvez pas ?
01:21:33Pour son premier film, oui.
01:21:35Et vous, Hélène, vous êtes pas mal non plus.
01:21:59À l'heure où son chat s'endort
01:22:07La nuit devient son décamp
01:22:19On ne sait jamais quand il sort
01:22:29Son flingue ou bien son thé
01:22:33Et alors ?
01:22:37Mais il revient à chaque fois
01:22:45Avec un couteau au-delà
01:22:53Car voilà l'ennui
01:22:58Il y a dans sa vie
01:23:01Beaucoup plus de manque d'amour
01:23:10Mais voilà l'ennui
01:23:14Au bout de la nuit
01:23:17Je ne pourrai pas l'attendre toujours
01:23:29Quand toute la ville dort, Nestor
01:23:37Je n'y reviendrai seul de temps
01:23:45Il ne rentre qu'un l'autre
01:23:52Il ne rentre qu'un l'autre
01:24:01Car voilà l'ennui
01:24:05Il y a dans ses nuits
01:24:09Trop peu de temps pour l'amour
01:24:21Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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