Nestor Burma - 1991 - Pas de Bavards à la Muette

  • il y a 2 mois
DB - 09-07-2024
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00:00:00La Marseillaise
00:00:30La Marseillaise
00:01:00La Marseillaise
00:01:05La Marseillaise
00:01:12Allez on y va les gars !
00:01:19Salut Nestor, au revoir demain !
00:01:26Salut Nestor !
00:01:31On descend, il est tard, ça suffit on ferme !
00:01:46Allo Hélène, c'est Bob, vous pouvez venir le chercher ?
00:02:01Il a joué toute la nuit, qu'est-ce qu'il a en ce moment ?
00:02:07Allez, on s'en va tous les deux, hein ?
00:02:09Ah oui !
00:02:18On a rendez-vous !
00:02:19Avec vous ?
00:02:20Non, pas avec moi, une dame !
00:02:22Quelle dame ?
00:02:23Madame Barnier de Chambres, hôtel particulier dans le quartier.
00:02:26Non, ça commence toujours par les problèmes de Murmitoyens
00:02:29et ça finit par la tragédie des Atrides !
00:02:32Des qui ?
00:02:33Des Atrides, c'était des Hélènes, Hélène.
00:02:35Des Grecs !
00:02:36Bon chic, bon genre, bonne manière !
00:02:38Comme les Borgia, quoi !
00:02:39Mais non, des Grecs ! Vous connaissez pas la guerre de Troyes, hein ?
00:02:42Avec le prénom que vous avez !
00:02:44Et pourtant, tout a commencé à cause d'Hélène, Hélène.
00:02:49Si ?
00:02:50Si !
00:02:51Si !
00:02:52Si !
00:02:53Si !
00:02:54Si !
00:02:55Si !
00:03:12C'est cette maison !
00:03:14Ah, c'est bien ce que je pensais !
00:03:16Le 13 !
00:03:17Ça commence bien !
00:03:20Vous m'attendez !
00:03:21Faites pas enlever, hein !
00:03:22On va partir !
00:03:23Parlez grec, Hélène !
00:03:46Qu'est-ce que c'est ?
00:03:47Mister Burma, détective privé.
00:03:54Merci, monsieur.
00:04:01Si monsieur veut bien patienter quelques instants,
00:04:03madame ne saurait tarder.
00:04:11On dit que la première impression est toujours la bonne,
00:04:14surtout si elle est mauvaise.
00:04:16Et là, c'est la bonne.
00:04:18On dit que la première impression est toujours la bonne,
00:04:21surtout si elle est mauvaise.
00:04:23Et là, en entrant dans cette piôle qui sentait l'aristocratie fauchée
00:04:27malgré le larbin en gilet,
00:04:29mon pressentiment était franchement,
00:04:31très franchement mauvais.
00:04:33Je savais déjà, sans l'avoir vu,
00:04:35que madame Barnier de Chambre serait capable de tout pour sauver ses meubles.
00:04:41Asseyez-vous, je vous en prie.
00:04:44Monsieur Burma, Nathalie Barnier de Chambre.
00:04:47Pardonnez-moi de vous avoir provoqué si tôt et si hâtivement,
00:04:50mais les circonstances...
00:04:53Enfin, vous êtes bien détective.
00:04:55Je veux dire... privée.
00:04:57Tout à fait privée, madame.
00:04:59Et vous vous chargeriez d'une... enfin, disons d'une affaire.
00:05:03Mais c'est mon métier, madame.
00:05:05Je vais peut-être vous décevoir, mais c'est une affaire toute simple.
00:05:07J'en doute pas.
00:05:08Enfin, toute simple, donc, mais très privée.
00:05:11Très privée.
00:05:13J'ai l'habitude.
00:05:20De quoi s'agit-il?
00:05:22On m'a volé des bijoux d'une grande, d'une très grande valeur,
00:05:24et je voudrais les récupérer sans scandale.
00:05:27Je connais l'auteur du vol, c'est notre chauffeur.
00:05:30Pourquoi faire appel à un détective si vous connaissez le nom du voleur?
00:05:33Demandez à votre chauffeur de vous rendre les bijoux ou appelez la police.
00:05:36C'est-à-dire que je voudrais éviter la police.
00:05:40En fait, ce n'est pas si simple. J'ai congédié Célestin.
00:05:43Qui ça?
00:05:44Mon chauffeur. Enfin, notre chauffeur.
00:05:48On l'appelait Célestin, comme les précédents.
00:05:50En réalité, son vrai nom, c'est Yves Benek.
00:05:54Ce Célestin, vous l'avez congédié après le vol?
00:05:57Non, avant, bien sûr.
00:05:58Bien sûr.
00:05:59Pourquoi vous l'avez congédié?
00:06:01Il ne me...
00:06:05Enfin, il ne nous donnait pas satisfaction.
00:06:07Voilà.
00:06:09Est-ce sûr que c'est lui qui a volé les bijoux?
00:06:11Évidemment, pour se venger d'avoir été congédié.
00:06:14Où étaient ces bijoux?
00:06:15Dans ma chambre. Je veux dire, dans mon coffre.
00:06:19Je suppose qu'il y a eu des fractions.
00:06:22Eh bien, imaginez-vous que non.
00:06:26À votre avis, comment il a fait?
00:06:38À ma chambre?
00:06:39Non, au coffre.
00:06:45Le voici.
00:06:52Et la combinaison, il la connaissait?
00:06:55Je vous demande pardon?
00:06:56La combinaison du coffre.
00:06:57Bien sûr que non. Seul mon mari et moi la connaissons.
00:07:00Maman, tu es prête?
00:07:02Oh, pardon, je ne savais pas.
00:07:04Mon fils André, M. Nestor Burma.
00:07:08Bonjour, monsieur. On y va, maman?
00:07:11Une seconde, mon chéri. Attends-moi en bas.
00:07:15Nous allons à Roland-Garros.
00:07:17Il est sélectionné pour les internationaux de France.
00:07:19J'adore le voir s'entraîner.
00:07:22Où en étais-je?
00:07:24Vous disiez que vous et votre mari,
00:07:26vous étiez les seuls à connaître la combinaison du coffre.
00:07:28Oui, justement.
00:07:29J'aimerais éviter le scandale,
00:07:31surtout avant qu'il ne revienne.
00:07:34Il est en voyage?
00:07:35Il voyage beaucoup.
00:07:37Surtout en Afrique noire.
00:07:39Pour ses affaires, vous comprenez.
00:07:41Je comprends.
00:07:42Vous avez dit des bijoux d'une grande valeur.
00:07:4510 millions de francs, nouveaux.
00:07:47Ah, tout de même.
00:07:49Alors, ils étaient répertoriés, expertisés?
00:07:53J'ai tout le dossier là.
00:07:59Et voici 50 000 francs.
00:08:02Nous n'avons pas encore parlé d'honoraires.
00:08:04Non, mais cet argent est pour Célestin.
00:08:08Vous offrez 50 000 francs à votre voleur?
00:08:11Oui, pour qu'il me rende mes bijoux.
00:08:14Qu'est-ce que vous voulez de moi exactement?
00:08:16Que vous trouviez mon chauffeur au-delà de la tour,
00:08:18à l'hôtel Régina,
00:08:19et que vous demandiez la restitution immédiate des bijoux volés.
00:08:22Contre 50 000 francs.
00:08:24C'est simple.
00:08:26C'est simple.
00:08:38Vous êtes le nouveau chauffeur?
00:08:40J'ai une gueule à m'appeler Célestin.
00:08:42Vous sortez bien de chez ma tante?
00:08:43Vous êtes sa nièce?
00:08:44Vous puisez vite, et vous sont Jules?
00:08:46Ni Jules, ni Célestin.
00:08:47Appelez-moi Nestor.
00:08:50Vous savez que ça vous ferait marrer.
00:08:52Comment peut-on vivre avec un nom pareil?
00:08:54Très mal, je le reconnais.
00:08:57Attendez.
00:08:58Dites-la, vieillé, vous avez parlé de moi?
00:09:00La vieille, c'est la vieille.
00:09:02La vieille, c'est la vieille.
00:09:05Dites-la, vieillé, vous avez parlé de moi?
00:09:07La vieille?
00:09:08Oui, la merveillée de chambre.
00:09:10Elle veut me foutre en pension.
00:09:11Parait que je suis caractérielle.
00:09:13Ça fait cinq ans qu'elle me pompe avec des éducateurs, des psychologues.
00:09:18Vous n'êtes pas psy, au moins?
00:09:20Non, mais j'ai un divan chez moi.
00:09:22Je peux vous recevoir trois fois par semaine, volontiers.
00:09:25Vous êtes vraiment ringard.
00:09:26Tout à fait l'humour d'un représentant de commerce.
00:09:30Et votre prénom, c'est quoi?
00:09:3236, 15, Suzanne.
00:09:52Vous m'emmenez rue de la Tour.
00:09:54Vous me laisserez dans un petit hôtel.
00:09:56Vous voulez voir pourquoi cette dame, son mari l'a trompée?
00:10:00Son chauffeur.
00:10:01De façon faucheur, il est parti avec un milliard de bijoux.
00:10:03Un milliard?
00:10:04Mais c'est le contrat du siècle.
00:10:06Nos tarifs, plus mes frais.
00:10:08Mais vous êtes fou, vous ne vous rendez pas compte.
00:10:10Un hôtel particulier dans le 16e.
00:10:12Un milliard de bijoux, mais ça vaut...
00:10:13Ne vous fatiguez pas.
00:10:15Je suis engagé comme coursier.
00:10:17Je vois le voleur, je lui donne une enveloppe.
00:10:19Il me rend gentiment les bijoux.
00:10:21Je reviens, je restitue les bijoux.
00:10:23A peine une heure et le dossier est clos.
00:10:31Vous avez des chambres avec le téléphone direct?
00:10:33Toutes nos chambres sont avec téléphone direct, monsieur.
00:10:38Vous n'avez pas de bagages?
00:10:39J'en avais.
00:10:42Je peux vous emprunter le journal pour les petites annonces?
00:10:45Bonjour, monsieur.
00:10:47Vous cherchez un appartement?
00:10:48Non, du travail.
00:10:51Alors ce sera trois jours d'avance.
00:10:53Ben voyons.
00:10:55Contentez-vous de ça.
00:10:57Je vous remercie, monsieur.
00:10:59Joséphine!
00:11:03Accompagnez monsieur à la 13.
00:11:15Vous venez, monsieur?
00:11:18J'arrête pas.
00:11:20J'arrête pas.
00:11:22J'arrête pas.
00:11:25J'arrête pas.
00:11:38Voilà.
00:11:40Très bien.
00:11:45Pour sortir, vous faites le 9.
00:11:55Allô, Agence Viatlux?
00:11:57C'est pour la petite annonce de ce matin. Chauffeur de maître.
00:12:00C'est une blague ou c'est pour votre enquête?
00:12:02Vous avez bien besoin d'un chauffeur de maître ou je me trompe de numéro?
00:12:04Chauffeur du maître, c'est moi.
00:12:06Parce que quand le maître est rond comme une queue de pelle, qu'il ramasse dans l'escalier.
00:12:10Ah.
00:12:12C'est pas mon jour.
00:12:14Vous cherchez du travail?
00:12:15Eh oui.
00:12:16Comme chauffeur?
00:12:17Eh oui, chez le vieux duc de Mormois.
00:12:20C'est qui chez un duc?
00:12:22Il est mort récemment d'un accident d'auto.
00:12:24C'est lui qui conduisait.
00:12:28Il supportait pas d'être à la place du mort.
00:12:30C'est drôle ce que vous dites.
00:12:32Parce que moi, j'en connais un chauffeur de maître.
00:12:34Même qu'il habite la chambre à côté.
00:12:36Non.
00:12:38Oh, ben alors.
00:12:52Allez.
00:13:19J'étais au moins certain d'une chose.
00:13:21Ne se contentez pas de collectionner les bijoux.
00:13:28Yves, t'es là?
00:13:51Tout doux.
00:14:14Tout doux.
00:14:21Tout doux.
00:14:31Oh non, Réfifi, c'est pas le moment.
00:14:33Allez, va t'en.
00:14:35Allez, écoute.
00:14:52Entrez.
00:14:59Yves.
00:15:00Nestor.
00:15:01Alors, tu cherches un job?
00:15:03Ben, j'y ai dit, hein.
00:15:04Mais c'est gentil, ça.
00:15:06Bon, ben, je vais vous laisser, sinon le patron va me disputer.
00:15:12Bonne petite.
00:15:14Merci.
00:15:16Bonne soirée.
00:15:18Bonne soirée.
00:15:21Bonne petite, hein.
00:15:22Sept sur vingt.
00:15:24T'es qui, toi?
00:15:25Nestor Burma.
00:15:26Détective privé.
00:15:27Ah, bravo.
00:15:28La mère Barnier de Chambre en est là.
00:15:30Je pense que ça pouvait lui foutre que ce soit de sa nièce.
00:15:35Ben, on va pas tourner autour du pot.
00:15:37Cinq briques.
00:15:38Cinq briques?
00:15:39Merde.
00:15:40Pour que je relance à Suzanne?
00:15:43Sous pas au con avec moi, Benek.
00:15:45Attends.
00:15:46Explique.
00:15:47Les bijoux.
00:15:48Tu prends ça et on n'en parle plus.
00:15:50Les bijoux?
00:15:51Quels bijoux?
00:15:52Les bijoux que t'as piqués à Madame Barnier de Chambre.
00:15:54Parce qu'elle pense que je vais piquer ses bijoux?
00:15:56J'ai confiance en tes capacités, mais tu vaux pas cinq briques.
00:15:59Alors, tu prends ou tu laisses?
00:16:01OK.
00:16:02Mais les bijoux, je les ai pas ici.
00:16:04Tu me donnes 24 heures?
00:16:06Pas plus.
00:16:08Madame Barnier de Chambre est pressée et moi, j'ai autre chose à faire que de faire le coursier.
00:16:13Alors, demain, même heure, même endroit.
00:16:18Sous-titrage ST' 501
00:16:48Sous-titrage ST' 501
00:17:18Sous-titrage ST' 501
00:17:36T'attends le train?
00:17:37Et toi? Je croyais t'avoir demandé 24 heures.
00:17:39J'ai l'impression que t'as besoin d'un garde du corps.
00:17:41T'as raté de peu, l'autre con.
00:17:43T'as vu ça?
00:17:44Où t'allais comme ça?
00:17:45Je prends l'air. C'est interdit?
00:17:47On va y aller ensemble.
00:17:48Où ça?
00:17:49Chez ton fourgue.
00:17:51Elle te paie combien, la mère Barnier de Chambre, pour me faire chier?
00:17:55Pas beaucoup.
00:17:571000 francs par jour. T'es réincompris.
00:18:18M. Burma, pour vous.
00:18:21C'est urgent.
00:18:27Allô?
00:18:28Allô, M. Burma?
00:18:29Mes hommages, Mme Barnier de Chambre.
00:18:31Je dois vous voir tout de suite.
00:18:32Pardon?
00:18:33Venez vite.
00:18:34Qu'est-ce qui se passe?
00:18:35Je vous expliquerai. Dépêchez-vous.
00:18:37Le temps d'arriver.
00:18:40Il y a des jours, hein?
00:18:41Il y a des jours, hein?
00:18:42Il y a des jours, hein?
00:18:43Il y a des jours, hein?
00:18:44Il y a des jours, hein?
00:18:45Il y a des jours, hein?
00:18:46Il y a des jours, hein?
00:18:48Surtout les nuits.
00:18:52Mais c'est épouvantable. C'est un homme affreux.
00:18:54Il est revenu ici.
00:18:55Vous vous rendez compte?
00:18:56Comment il est entré?
00:18:57Mais lui, il a dû conserver une clé.
00:18:59Qu'est-ce qu'il vous a dit?
00:19:00Mais rien!
00:19:01Comment ça, rien?
00:19:02Avec le vol de vos bijoux, vous aviez un sujet de conversation tout trouvé.
00:19:06Mais ce n'est pas moi que Célestin est venu voir cette nuit.
00:19:12Vous avez eu un accident?
00:19:13Oui.
00:19:14Un espèce d'accident.
00:19:16Avec votre espèce de chauffeur.
00:19:18J'ai fait votre proposition.
00:19:20Et puis, il m'a donné une espèce de manchette.
00:19:23Je suis tombé dans un espèce d'escalier.
00:19:2539 marches.
00:19:26J'ai compté.
00:19:27J'en étais sûre, c'est un type dangereux.
00:19:29Oui, on dirait bien.
00:19:32Mais, il est venu pour quoi?
00:19:34Pour ma nièce.
00:19:36Ah, évidemment.
00:19:3718 sur 20.
00:19:39Pardon?
00:19:40Oui, il donne des notes à ses conquêtes.
00:19:43Il note ça sur un cahier des colliers, avec des petites lignes.
00:19:47Photos à l'appui.
00:19:49Vous avez vu ce cahier?
00:19:51Oui, mais pas des bijoux.
00:19:53On n'évitera pas le scandale.
00:19:55Ah, ça non.
00:19:56Où est votre nièce?
00:19:58Mais c'est pour ça que je voulais vous voir.
00:20:00Partie avec lui.
00:20:01Bon, alors récapitule.
00:20:03Vous avez découvert les relations entre Benek et votre nièce.
00:20:06Vous l'avez foutue à la porte.
00:20:08Ils vous volent vos bijoux.
00:20:09Vous m'appelez au secours, c'est ça?
00:20:12Mais, dites-moi, cher monsieur Blormat,
00:20:15dans ce cahier, il y avait, enfin, comment dire...
00:20:18Oui, oui, ça y était aussi.
00:20:21Ah, et vous pourriez peut-être le faire disparaître?
00:20:25Je pense, oui.
00:20:27Je vous en serai éternellement reconnaissante.
00:20:34Je lui demandais, je croyais que papa était revenu.
00:20:36Bonsoir.
00:20:37C'est notre nouveau chauffeur?
00:20:39Pas exactement, non.
00:20:40J'ai engagé monsieur, mais pour autre chose.
00:20:42Je vous ai vus ce matin, non?
00:20:44Excusez-moi, la tennis n'est pas bonne, je suppose.
00:20:47Bonne nuit, maman.
00:20:49Au revoir, monsieur.
00:20:51Mais, je sais où est Suzanne.
00:20:54Pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt?
00:21:01C'est là qu'ils se rencontrent d'habitude.
00:21:03Qu'est-ce que c'est?
00:21:04C'est un hôtel particulier.
00:21:06C'est mon mari qui le fait restaurer pour un ami à lui.
00:21:10C'est là que votre chauffeur rencontre ses petites amies?
00:21:13Oui, je crois.
00:21:14C'est pratique, c'est pas loin de chez vous.
00:21:16Vous avez raison, ils sont là.
00:21:36Bonjour.
00:21:37Bonjour.
00:22:07C'est moi qui...
00:22:10Il est mort?
00:22:12Ah, ça oui.
00:22:14C'est...
00:22:17C'est Yves?
00:22:18C'était.
00:22:28C'est pas le moment de faire des pédales, hein.
00:22:30Faut s'occuper d'elle.
00:22:31Alors, vous choisissez, hein.
00:22:32Vous m'aidez ou je vous laisse les messieurs?
00:22:36Oui.
00:22:41Qu'est-ce que j'ai fait?
00:22:43Trois fois rien.
00:22:46J'ai tué quelqu'un?
00:22:48N'oubliez pas, ça arrive tous les jours.
00:22:51Vous avez même failli en tuer deux.
00:22:54Qui êtes-vous?
00:22:56Le Vert Péringard.
00:22:58Vous vous souvenez pas?
00:23:07Elle est où?
00:23:09Je ne sais pas, elle est droguée?
00:23:10Jusqu'à la gueule.
00:23:12Appelez vite un médecin.
00:23:15Et en même temps, la police.
00:23:17La police?
00:23:19Il y a un cadavre là-bas, il est pas mort de vieillesse.
00:23:26Oh, oh, oh.
00:23:27Je vous vois venir, vous.
00:23:29Je vous vois venir, vous.
00:23:31Je vous vois venir, vous.
00:23:33Je vous vois venir, vous.
00:23:35Je vous vois venir, vous.
00:23:37A cette heure-ci, je me vois pas aller jeter un cadavre dans la Seine.
00:23:40Ou aller l'enterrer à la Garenne-de-Zan.
00:23:42Je suis prête à vous donner beaucoup d'argent.
00:23:44Ça me fera une belle jambe en prison.
00:23:45Et vous y serez aussi pour complicité de meurtre.
00:23:47On retrouve toujours un cadavre.
00:23:49Il y a toujours un pêcheur du dimanche qu'il faut vous ramener au bout de sa ligne.
00:23:52Ou un ramasseur de champignons qui met le nez dessus.
00:23:54Non, non, vous appelez un médecin.
00:23:56Moi, je vais faire un tour là-bas et je reviens.
00:23:58Vous ne pourriez faire moins de bruit?
00:24:00Enfin, qu'est-ce qui se passe ici?
00:24:02Vous devriez aller biller un peu, la petite.
00:24:05Non, ça va te recoucher.
00:24:07Ah bon, tu as ténèbres.
00:24:09Sois, monsieur.
00:24:11Allez, McEnroe.
00:24:13Qu'est-ce qu'il prouverait?
00:24:14Tout, tout.
00:24:16J'ai rencontré Benek, je lui ai parlé.
00:24:18Vous m'avez engagé, il a volé vos bijoux.
00:24:20Elle est droguée, elle va craquer, et vous aussi.
00:24:22Non, vous appelez un médecin.
00:24:25Et vous réfléchissez à ce que vous direz à la police.
00:24:36Quelques heures après le début de mon enquête,
00:24:38j'avais déjà un cadavre sur les bras.
00:24:41Ma cliente avait perdu les pédales,
00:24:43et la criminelle était camée jusqu'à l'overdose.
00:24:46Cette simple affaire de bijoux volés commençait très fort.
00:24:49Ça crévait de la douleur,
00:24:51et j'avais l'impression que j'allais mourir.
00:24:53J'avais l'impression que j'allais mourir.
00:24:55J'avais l'impression que j'allais mourir.
00:24:57J'avais l'impression que j'allais mourir.
00:24:59J'avais l'impression que j'allais mourir.
00:25:01J'avais l'impression que j'allais mourir.
00:25:03Cette affaire de bijoux volés commençait très fort.
00:25:05Ça crévait de la douleur.
00:25:07Pour un serviteur qui aimait la position horizontale,
00:25:10il était servi.
00:25:12Une balle en plein cœur.
00:25:14Il faut toujours se méfier des jeunes filles de bonne famille.
00:25:17Surtout quand on a un cœur d'artichaut.
00:25:20Les fringues de Suzanne traînaient derrière le sofa.
00:25:22Normal.
00:25:24Ceux qui les témoignent,
00:25:26c'était le mobile du crime.
00:25:28Retour à la case départ.
00:25:30Tout se tenait.
00:25:32Trop bien, peut-être.
00:25:34Le crime parfait, avec l'assassin pris en flagrant délit,
00:25:36l'arme à la main.
00:25:38C'est bizarre.
00:25:40Mais cette fois, on ne s'y croyait pas du tout.
00:25:43Allô ?
00:25:45Je suis chez le commissaire Faroult.
00:25:47Nestor Burma, commissaire.
00:25:49Oui, je sais.
00:25:51Je sais l'heure.
00:25:53J'ai besoin d'un conseil.
00:25:55Comment vous avez deviné ?
00:25:57C'est exactement ça.
00:25:59Si j'étais dans le cœur, je ne serais plus dans le pétrin.
00:26:11Fabre est déjà là ?
00:26:13Il fout de joie.
00:26:15Il me voit déjà aux assises.
00:26:17Vous ne pouvez pas lui demander d'aimer un type
00:26:19qui vous sort du lit à 4 heures du matin.
00:26:21Mes respects, monsieur le divisionnaire.
00:26:23Vous êtes sur l'affaire ?
00:26:25Oui, par amitié pour monsieur Burma.
00:26:27Perforation du ventricule droit,
00:26:29grosse hémorragie interne,
00:26:31ADC comme je les aime.
00:26:33Voilà un homme qui aime son métier.
00:26:35Dites-moi, Burma,
00:26:37entre nous,
00:26:39c'est quand même curieux que vous me soyez trouvé là
00:26:41en pleine nuit,
00:26:43juste au moment d'un crime.
00:26:45Je suis d'accord avec vous.
00:26:47C'est quand même curieux que je me sois trouvé là
00:26:49en pleine nuit,
00:26:51juste au moment d'un crime.
00:26:53Vous n'avez pas répondu à mes questions.
00:26:55Bonjour, madame Barnier de Chambres.
00:26:57Sa nièce a disparu.
00:26:59Elle croit que c'est son chauffeur qui l'a enlevé.
00:27:01Et je suis venu à sa demande ici.
00:27:03On est arrivé 30 secondes en retard.
00:27:05Un crime passionnel à votre avis ?
00:27:07Ça, il faut lui demander.
00:27:09Dans l'état où elle est, c'est pas évident.
00:27:11Commissaire,
00:27:13l'arme du crime.
00:27:15Pourquoi vous me regardez comme ça ?
00:27:17C'est pas ma pointure.
00:27:19Il y a des traces de silencieux sur le canon.
00:27:21Intéressant.
00:27:23Vous avez tiré dessus, ça a fait pan.
00:27:25Elle a dû vous rater de peu.
00:27:27Je suis désolé pour vous, mon vieux.
00:27:29Faites relever les empreintes.
00:27:31C'est inutile à mon avis.
00:27:33Des douilles.
00:27:35Dites,
00:27:37vous êtes sûr de n'avoir été
00:27:39qu'un simple témoin dans cette affaire ?
00:27:43On peut tomber dans l'escalier, non ?
00:27:45Il est bien.
00:27:47Il est très bien.
00:27:53Bonjour, commissaire.
00:27:55Favre, vous savez pourquoi vous serez jamais commissaire ?
00:27:57Oui. Non, commissaire.
00:27:59Parce que au lieu de suspecter le principal témoin,
00:28:01vous feriez mieux d'aller poser deux ou trois questions
00:28:03à celle qui a tué.
00:28:05J'allais vous le proposer.
00:28:07Eh ben, on y va.
00:28:13C'est épouvantable, commissaire.
00:28:15Le médecin lui a fait une piqûre de l'avanium.
00:28:17La pauvre chérie.
00:28:19Suzanne, ma chérie, réveille-toi.
00:28:21Docteur, vous savez ce qu'elle a avalé, dans cet état-là ?
00:28:23Pas encore.
00:28:25J'attends le résultat des analyses.
00:28:27Dites, commissaire, vous voulez que je place un inspecteur près d'elle ?
00:28:29Non, non. Elle plane, mais de là.
00:28:31Tenez, vous m'appelez au quai des Orphées,
00:28:33dès qu'elle se réveillera.
00:28:35Madame Barnier de Chambres, j'aimerais vous poser quelques questions.
00:28:37Par ici.
00:28:39Merci.
00:28:49Le petit-déjeuner est servi, M. Burma.
00:28:53Vous m'avez menti, monsieur le détective privé.
00:28:55C'est tout.
00:28:57Est-ce que vous savez que c'est mon flingue
00:28:59et qu'il est chargé ?
00:29:01J'ai pas.
00:29:03C'est vous qui avez tué Yves Benec ?
00:29:05Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?
00:29:07Yves est venu à l'hôtel.
00:29:09Il m'a dit qu'il m'avait été assassinée cette nuit.
00:29:13Et que vous, vous étiez sur le lieu du crime.
00:29:15Quel con, ce fabre.
00:29:21Je vous fais pas peur ?
00:29:23Tu as l'habitude.
00:29:25C'est pas plus tard que cette nuit.
00:29:27Il y en a une qui m'a braqué comme ça,
00:29:29comme vous le faites en ce moment.
00:29:31Elle m'a même tiré.
00:29:33La balle est passée à 10 cm de mon oreille.
00:29:35Vous avez raison de tuer votre amant.
00:29:37Comment vous savez ça, vous ?
00:29:39Si vous avez fait le ménage à fond,
00:29:41il a peut-être trouvé
00:29:43ce passionnant en mon photo.
00:29:53Oh, le salaud.
00:29:557 sur 20.
00:29:57C'est pas gentil, hein ?
00:30:01Je me fais toujours avoir par les mecs, moi.
00:30:03C'est lui qui s'est fait avoir.
00:30:05Et pourtant, bien noté,
00:30:07la femme qui l'a butée est 18 sur 20.
00:30:09Oh, mais quel salaud.
00:30:13Il couge avec tout le monde, alors ?
00:30:15Oui.
00:30:17Il met les rapports multiples.
00:30:19Il est bien gentil, pourtant.
00:30:25Il est gentil.
00:30:27C'est lui, ça.
00:30:29C'est lui, ça.
00:30:33Allô ?
00:30:35Bien dormi, M. Buroma ?
00:30:37On peut probablement dire ça.
00:30:39Le chauffeur a rendu les bijoux ?
00:30:41Il a rendu l'homme. Une balle en plein cœur.
00:30:43Il a même failli y passer. Enfin, passons.
00:30:45Quoi ? On a voulu vous tuer ?
00:30:47On dirait même que toutes les femmes du 16e se sont données le mot.
00:30:49À l'heure où je vous parle,
00:30:51je suis encore sous la menace d'une arme.
00:30:53Mais, Stan !
00:30:55Mais, Stan !
00:30:57Mais, Stan !
00:30:59Ça devait arriver.
00:31:01Ça surprend.
00:31:03Les gifles, ça fait moins mal que les balles.
00:31:05Voilà.
00:31:07C'est ça.
00:31:11Voilà.
00:31:23La course, vous la payez quand ?
00:31:25C'est un coup de feu de M. Buroma.
00:31:27Comment ?
00:31:29M. Buroma, c'est un de vos clients.
00:31:31Je viens d'entendre un coup de feu.
00:31:33Un coup de feu, où ça ?
00:31:35Au téléphone. Vous n'avez rien entendu ?
00:31:37Au téléphone ? Non.
00:31:39Mais, vous le faites exprès.
00:31:41Le coup de feu venait d'ici, de sa chambre.
00:31:43M. Buroma, attendez.
00:31:45Mais, je comprends pas. La police n'est pas encore là ?
00:31:47Si. Elle était ici il y a un instant.
00:31:49Quoi ?
00:31:51Un client de l'hôtel a été assassiné.
00:31:53C'est bizarre, c'est occupé.
00:31:55Eh, mademoiselle !
00:31:57Je vais vous masser. Vous allez voir, ça va vous décontracter.
00:31:59En ce moment, je suis un peu frileux.
00:32:01Pour un peu, j'aurais mis mon gilet pare-balles.
00:32:11C'est madame qui a insisté.
00:32:13Il paraît qu'il y a eu un coup de feu.
00:32:15Vous êtes monstrueux.
00:32:19C'est votre femme ?
00:32:21Non, c'est juste ma secrétaire.
00:32:23Elle, elle va pas me rater.
00:32:25Vous avez de la chance d'être en vie, sinon je vous tuerais.
00:32:27C'est ce que je disais.
00:32:29Excusez-moi, ma petite dame, mais la cour, c'est 65 francs.
00:32:33On attend encore du monde, ou vous êtes complets, là ?
00:32:35Gardez la monnaie.
00:32:43Petite Hélène, c'est pas du tout ce que vous pensez.
00:32:51Une bonniche d'hôtel.
00:32:53Vraiment, vous me décevez, Burma.
00:32:55Elle me déçoit pas, moi.
00:32:57Comme kinésithérapeute, elle est parfaite.
00:32:59Kinésithérapeute ? Vous avez de ces mots ?
00:33:01Pourquoi t'es resté longtemps dans cet hôtel ?
00:33:03J'ai payé l'avance trois jours.
00:33:05J'ai autant profité.
00:33:07Ben voyons, à propos de paiement pour mon salaire,
00:33:09c'est pas trois jours d'avance que vous avez ?
00:33:11Oui, je sais. Trois mois de retard.
00:33:13Je vous trouve très terre-à-terre en ce moment.
00:33:15Tiens. Tenez.
00:33:17Pour vous remettre dans vos émotions, prenez ça comme un cadeau.
00:33:21J'ai pas entendu, là.
00:33:23Vous avez dit merci ?
00:33:25C'est du toque.
00:33:29Vous avez l'intention de m'emmerder comme ça longtemps ?
00:33:31Du toque.
00:33:37Vous avez trouvé ça dans un distributeur automatique ?
00:33:39Vous plaisantez ?
00:33:41Jamais avec les clients, monsieur.
00:33:43Cette broche a été estimée 750 000 francs.
00:33:47Vous plaisantez ?
00:33:49J'ai de l'expertise, là, sous les yeux.
00:33:51C'est vrai, monsieur, mais je sais encore reconnaître
00:33:53un bout de verre taillé d'un diamant.
00:33:5575 francs, tout au plus.
00:33:57Merci pour le cadeau, Bien-Marc.
00:34:01Je vais lui dire deux mots à Mme Barnier de Chambre.
00:34:19La pauvre petite, c'est terrible.
00:34:21Les policiers ont trouvé de la drogue dans sa chambre.
00:34:23Moi aussi, j'ai trouvé quelque chose d'intéressant.
00:34:25Le cahier des colliers ?
00:34:27Non. Autre chose.
00:34:29On va en parler calmement.
00:34:31Vous connaissez ce bijou ?
00:34:33Mais c'est ma broche, une des pièces volées.
00:34:35Eh ben, elle est fausse, votre broche.
00:34:37Non, mais vous plaisantez.
00:34:39Hé, hé, non.
00:34:41Mais c'est pas possible.
00:34:43Ces bijoux sont d'une qualité exceptionnelle, rare même.
00:34:45Vous avez bien vu l'évaluation de l'équipement ?
00:34:47Ah, ben, on peut faire une copie, hein.
00:34:49Je dis bien, on.
00:34:51C'est absurde. Et qui aurait pu faire une chose pareille ?
00:34:53Benec, c'est pas vraisemblable, mais...
00:34:55il y en a d'autres sur cette affaire.
00:34:57Vous voulez vous insinuer ?
00:34:59Ben, y a vous, et votre mari,
00:35:01votre nièce, votre fils,
00:35:03et tous les complices éventuels de Benec.
00:35:05Ça fait du monde, tout ça.
00:35:07Je me demande si j'ai bien fait de vous engager.
00:35:09C'est trop tard, maintenant.
00:35:11On est tous dans le bain.
00:35:13Quand est-ce qu'il rentre, votre mari ?
00:35:15Vous n'avez quand même pas tout lui raconté ?
00:35:17Écoutez, ça fait des heures, tout ça.
00:35:19Tout le monde me tire dessus, hein.
00:35:21Ce sont les risques du métier, monsieur Burma.
00:35:27Ce sont les risques du métier, monsieur Burma.
00:35:29On va les partager, les risques.
00:35:31Regardez.
00:35:35Je vous parie trois mois de votre salaire
00:35:37que c'est le père Barnier de chambre.
00:35:39Ben, moi, je vous parie un an de salaire
00:35:41que le chauffeur de son Mercedes
00:35:43est venu ici hier matin.
00:35:45Et si on se faisait une petite filature ?
00:35:47Vous êtes pas superstitieux.
00:35:49La dernière fois que vous avez subi un choc,
00:35:51c'était quand j'étais à l'hôpital.
00:35:53C'est pas la première fois.
00:35:55C'est pas la deuxième fois.
00:35:57C'est la troisième fois.
00:35:59Monsieur, la dernière fois que vous avez suivi un chauffeur,
00:36:01ça vous a pas réussi ?
00:36:03Cette fois, vous serez là pour me protéger.
00:36:29C'est quoi, ce rougissement ?
00:36:31République orientale africaine.
00:36:33Accrochez-vous.
00:36:39Mais ça va pas, non ?
00:36:43Excusez-moi.
00:36:45J'ai eu un accident.
00:36:47J'ai glissé sur le frein, là.
00:36:49Bon, ben, je suis dans mon toit.
00:36:51Alors, je voudrais m'excuser auprès du chauffeur.
00:36:53C'est pas le moment.
00:36:55Bon, ben, je suis dans mon toit.
00:36:57Alors, je voudrais m'excuser auprès du chauffeur
00:36:59qui vient d'arriver, là.
00:37:01M. Lozère ? Il est occupé.
00:37:03Ah, ben, c'est bien embêtant, parce que je voudrais lui donner
00:37:05mon adresse et puis prendre la sienne,
00:37:07pour l'assurance.
00:37:09Il habite à Avenue Paul-Doumer, au 24.
00:37:11Ah, mais vous êtes un ange.
00:37:19Ça va, Thère ?
00:37:21Burma.
00:37:23Il est 3 heures.
00:37:25Je te paye pas pour faire la sieste.
00:37:27Bon, raconte, c'est quoi, l'urgence ?
00:37:29Ça existe toujours, les faussaires en joaillerie ?
00:37:31Je veux, mon neveu, t'as besoin d'une liste officielle ?
00:37:33Ah, ben, t'as compris.
00:37:35Quelques noms parmi les meilleurs.
00:37:37C'est assez urgent pour que tu te lèves.
00:37:39C'est comme s'ils étaient faits. Allez, salut.
00:37:41Salut.
00:37:51Salut, ma belle, et prévenez-moi s'ils avent Thérapeuse.
00:37:53D'accord.
00:38:01Non, on sait toujours pas ce qu'il y a dans la vallée, commissaire.
00:38:03Oui, on attend les analyses.
00:38:05Regarde.
00:38:07Et d'un angle à droite.
00:38:11Elle dort toujours ?
00:38:13Oui.
00:38:15C'est la belle au bois d'or, moi.
00:38:17D'accord.
00:38:19Bon, il faut que je vous laisse, commissaire.
00:38:23Elle dort toujours ?
00:38:25Ben, oui.
00:38:27Eh, vous devriez en faire autant.
00:38:29Les dépositions des assassins, c'est moi qui les recueille.
00:38:31Contentez-vous d'aller traquer l'adultère.
00:38:33Vous êtes tellement doué dans ce domaine.
00:38:35Vous voulez que je suive votre femme ?
00:38:37Je vous ferai un petit déjeuner.
00:38:39Vous voulez que je suive votre femme ?
00:38:41Je vous ferai un prix.
00:38:43Ma femme ? Pourquoi ma femme ?
00:38:53La petite du sang d'oeuf, elle se réveille pas ?
00:38:55Elle est pas prête, croyez-moi.
00:38:57On sait pas où ils vont chercher ça, les bourgeois.
00:38:59Qu'est-ce qu'elle a pris pour dormir comme ça ?
00:39:01Des saloperies africaines, bardi.
00:39:03Vous connaissez l'écorce de banane ?
00:39:05Faites en masser les dents de l'alcool de riz
00:39:07et vous m'en direz des nouvelles.
00:39:09Ça vous en vaut l'air comme notre bonne vieille marie.
00:39:11Pénis 365 ans.
00:39:13Oh, mon Dieu !
00:39:27C'est vous, Burma ?
00:39:29Oui.
00:39:31Monsieur Barnier de Chambre.
00:39:33Je veux plus vous voir ici, c'est clair ?
00:39:35Ici, là ?
00:39:37Non, ni ici, ni ailleurs, nulle part, Burma, disparaissez.
00:39:39Envoyez votre facture, elle sera honorée.
00:39:41Au revoir.
00:39:43A vous, au revoir, Monsieur Barnier de Chambre.
00:39:45Non, je voulais dire adieu, Burma.
00:39:47C'est un mot qui se perd, mais il veut bien dire ce que je pense.
00:39:49Alors, adieu.
00:39:51Là, c'est clair. Alors, adieu, Monsieur Barnier de Chambre.
00:39:53Merci de votre compréhension.
00:39:57Ah, Burma !
00:39:59Les affaires de ma femme sont mes affaires.
00:40:01Et les affaires de ma nièce sont mes affaires aussi.
00:40:05Et mes affaires se situent à un niveau qui n'est pas le vôtre,
00:40:07qui ne le sera jamais.
00:40:09Je me suis déjà adressé à qui de droit
00:40:11pour manifester un certain mécontentement
00:40:13dont on a tenu compte,
00:40:15et on pourrait vous faire passer toute envie de poursuivre,
00:40:17si je le demande.
00:40:19Vous êtes intelligent, alors disparaissez.
00:40:21Ben, j'essaye, hein.
00:40:23Voilà.
00:40:29Entre-temps, Hélène m'avait téléphoné.
00:40:31Le commissaire Faroult voulait me voir.
00:40:33Ça faisait plaisir d'entendre
00:40:35quelqu'un qui s'intéressait à moi.
00:40:37Mais je sentais bien
00:40:39qu'il ne s'agirait pas d'une partie de plaisir.
00:40:41On allait tout déballer sur un tapis vert.
00:40:47Alors,
00:40:49toujours à l'hôtel Regina, paraît-il ?
00:40:51C'est pour des vacances
00:40:53ou pour continuer l'enquête ?
00:40:55Vous m'avez demandé de venir pour me dire ça.
00:40:57Joli coup.
00:40:59Vous jouez au billard ?
00:41:01Voilà.
00:41:03Vous ne voyez pas la culpabilité de Suzanne, hein ?
00:41:05Pourtant, vous êtes le seul témoin.
00:41:07J'ai seulement entendu le coup de feu
00:41:09qui a tué Benek.
00:41:11Elle a tout de même tiré sur vous.
00:41:13Vous aimez ça, les gens qui tirent sur vous ?
00:41:15J'aime les innocents.
00:41:17Pourquoi toutes ces questions ?
00:41:19Elle s'est réveillée ?
00:41:21Oui, elle est sortie du coltard.
00:41:23Mais j'ai rien pu en tirer. Enfin, pas grand-chose.
00:41:25Il faut dire qu'elle était sacrément droguée.
00:41:27A-t-elle tiré sur Benek ? Elle ne sait pas.
00:41:29Le chauffeur était-il son amant ? Elle ne sait pas.
00:41:31A-t-elle tiré sur vous ? Elle ne sait pas.
00:41:33Pas facile, vous savez, de s'acharner
00:41:35sur une gosse de 17 ans.
00:41:37Alors, vraiment, ça ne vous tente pas ?
00:41:39Non, merci.
00:41:41C'est droguée depuis longtemps ?
00:41:43Ah, ça, probablement, oui.
00:41:45Ça, c'est la génération.
00:41:47Et la petite n'échappait pas à la règle.
00:41:49Six psychothérapies
00:41:51en trois ans.
00:41:53Dixit, Madame Barnier de Chambre.
00:41:55En fait, le chauffeur couche avec elle ?
00:41:57Avec qui ?
00:41:59Avec Madame Barnier de Chambre.
00:42:01Oui, confidentiellement, oui.
00:42:03Et qui vous l'a dit ?
00:42:05C'est Benek.
00:42:07Sans ventardise.
00:42:09Et c'est pour ça qu'elle vous a engagé ? Parce qu'elle était jalouse, Madame Barnier de Chambre ?
00:42:11Elle voulait savoir s'il y avait une autre femme.
00:42:13Et vous avez trouvé qui ?
00:42:15Personne.
00:42:17Alors, c'est pour des histoires de cul que j'aurai
00:42:19la DST, les RG, l'intérieur sur le dos ?
00:42:21Mais vous allez arrêter
00:42:23de dire des conneries, Burma.
00:42:25Hein ?
00:42:27Il n'y a pas une heure, vous étiez encore à l'hôpital en train de fouiner.
00:42:29Alors vous allez me laisser tomber ça, Burma.
00:42:31Vous m'entendez ?
00:42:33Laissez tomber.
00:42:35Permettez.
00:42:39Au fait,
00:42:41qu'est-ce qu'il représente, M. Barnier de Chambre ?
00:42:43Un pays de quarante millions d'habitants
00:42:45qui le nourrit
00:42:47et le fait mourir à volonté.
00:42:51La ROA, je suppose.
00:42:53République orientale
00:42:55africaine.
00:42:57Dont il a financé la dernière révolution,
00:42:59trois cent mille disparus.
00:43:01Ça vous dit quelque chose ?
00:43:03Ils sont comme ça, là-bas.
00:43:05Oui, mais c'est loin.
00:43:07Tandis que, en ce qui vous concerne,
00:43:09sachez que l'hôtel particulier
00:43:11où le chauffeur a été refroidi
00:43:13lui appartient à la ROA
00:43:15de Président Diou,
00:43:17le guide du peuple, la lumière du monde,
00:43:19le phare du progrès.
00:43:21On vous appellera jamais comme ça, vous.
00:43:23Dis-moi.
00:43:25Alors, laissez tomber, Burma.
00:43:27Laissez tomber.
00:43:37Vous aussi, vous devriez laisser tomber.
00:43:41Il y avait décidément trop de gens
00:43:43pour me dire, laissez tomber, Burma.
00:43:45Qu'un fonctionnaire de police
00:43:47préfère jouer au billard, passe encore.
00:43:49Bravo, Farouk.
00:43:51Mais moi, j'avais envie de jouer
00:43:53une partie autrement plus excitante.
00:44:01Sixième étage.
00:44:19Asseyez-vous.
00:44:39Je m'appelle...
00:44:41Nestor Burma. Je sais.
00:44:45Caroline.
00:44:49Caroline, je te présente Nestor Burma,
00:44:51détective privée.
00:44:53Que préférez-vous?
00:44:55Ce que je préfère.
00:44:57C'est ce que vous voulez.
00:45:01Je suis venu pour le constat.
00:45:03Cessez de jouer au con.
00:45:05Ce accident vous l'avez provoqué, non?
00:45:07Alors, en commençant par les bijoux.
00:45:09Oui. Ah, merci.
00:45:11En fait, les bijoux appartiennent à la ROA.
00:45:13Patrimoine national, M. Burma.
00:45:15Et le Président Diou
00:45:17était le dépositaire.
00:45:19Pour des raisons qui ne vous regardent pas,
00:45:21il les avait confiées à M. Barnier de chambre.
00:45:25Merci, ma chérie.
00:45:27Va dans la chambre et déshabille-toi jamais pour cinq minutes.
00:45:39Je fais toujours l'amour l'après-midi.
00:45:43Ne soyez pas perturbé dans votre programme.
00:45:45Le plaisir s'accroît quand l'effet se recule.
00:45:47C'est une belle phrase.
00:45:49Elle est de corneille.
00:45:51Comment va-t-il?
00:45:53Les bijoux, donc.
00:45:55Je dois les récupérer.
00:45:57Vous aussi.
00:45:59Le Président Diou est très mécontent.
00:46:01Il peut même être très désagréable dans certaines situations.
00:46:03Et nous sommes dans une de ces situations.
00:46:07Par ailleurs, je vous préviens,
00:46:09j'aime beaucoup Suzanne.
00:46:11Suzanne?
00:46:13À ce moment-là?
00:46:15Je vous l'ai dit, le Président Diou n'est pas content.
00:46:17Et vous aimez Suzanne, je vois.
00:46:19Non, vous ne voyez pas.
00:46:25Je peux...
00:46:27réfléchir.
00:46:29D'accord.
00:46:31Mais vite.
00:46:37Il se sert de ça
00:46:39quand il n'est pas content, votre Président?
00:46:41200 000 francs, c'est une drôle de somme, non?
00:46:45C'est un drôle de chauffeur aussi.
00:46:47Un drôle de privé.
00:46:51Privé de ressources.
00:46:53Alors, on est faits pour s'entendre.
00:46:57C'est possible.
00:47:03Bon après-midi.
00:47:11Bon après-midi.
00:47:41Je ne voulais pas être en reste.
00:47:43En reste de quoi?
00:47:45De la broche.
00:47:47C'est du toque aussi, ça.
00:47:49C'était pour enregistrer vos concerts.
00:47:51Merci.
00:47:53J'ai déniché 4 faussaires, tous retirés.
00:47:55Qui c'est le meilleur?
00:47:59Le meilleur, je ne sais pas,
00:48:01mais le plus fripou, c'est un type qui s'appelle Van Rosen.
00:48:03Très beau pédigré.
00:48:0510 ans de prison.
00:48:07Moi, c'est en prison que j'ai rencontré le type bien.
00:48:09Les messieurs peuvent y aller aussi.
00:48:11C'est facile d'être propre quand on n'a jamais été sale.
00:48:13Votre contact, ça peut m'arriver.
00:48:15Elle me cherche.
00:48:17C'est sa façon de te faire du charme.
00:48:19Vous arrêtez. Van Rosen, quelle adresse?
00:48:21Bagnolet.
00:48:23Voilà.
00:48:39Excusez-moi, c'est de ma faute.
00:48:41Vous ne pouvez pas savoir?
00:48:43C'est pour l'aide sociale?
00:48:45Pas du tout.
00:48:47Tenez.
00:48:51Privé, hein?
00:48:53Vous m'excusez une seconde.
00:48:57C'est difficile, les tambours.
00:49:01C'est pas possible.
00:49:03C'est pas possible.
00:49:05C'est pas possible.
00:49:07C'est pas possible.
00:49:09Bon, c'est à quel sujet?
00:49:13Oui, et alors?
00:49:15C'est vous qui avez fait ça?
00:49:17Pourquoi moi?
00:49:19Il y en a des faussaires, vous savez.
00:49:21Moi, je ne travaille plus depuis longtemps.
00:49:23Je joue aux soldats de plomb.
00:49:27Les amoiris sur le rideau?
00:49:29Ça, c'est mon enseigne.
00:49:31Vous savez comment sont les gens.
00:49:33La noblesse s'en rassure.
00:49:35Ils ne m'ont rien laissé.
00:49:37Rien.
00:49:39J'étais mis en prison, tenez.
00:49:41Ne désespérez pas.
00:49:43On peut toujours y retourner, en prison.
00:49:45Dix ans sans femme,
00:49:47vous imaginez ça?
00:49:49On ne le dirait pas,
00:49:51mais j'ai eu les plus belles.
00:49:53Les plus belles, mademoiselle.
00:49:55Elles venaient chez moi.
00:49:57Elles me disaient, Hector,
00:49:59je voudrais vendre ce diamant.
00:50:01Vous pourriez me faire une copie?
00:50:03Surtout qu'ils ne se doutent pas.
00:50:05Ils, c'était leur amant,
00:50:07leur mari, des fois.
00:50:09Elles avaient besoin d'argent.
00:50:11Tenez, c'était moi, ça.
00:50:13On me reconnaît?
00:50:15Oh, mais très bien.
00:50:17Vous n'avez pas changé.
00:50:21M. Burman n'est pas d'accord.
00:50:23Je suis.
00:50:25Mme Rodriguez est une de celles
00:50:27qui vous appelait Hector?
00:50:29C'est la gardienne de la cité.
00:50:31Elle est passée dix soirs avec moi.
00:50:33Elle est poussette de ma collection.
00:50:35D'un plus maux, je dois dire aérien.
00:50:39Pauvre Hector, vous avez été un peu vache.
00:50:41C'est par pure méchanceté.
00:50:43Je n'aime pas qu'on me prenne pour un con.
00:50:45Vous avez vu ce qu'il y a sur ma carte de visite?
00:50:47Bernard Tarpon qui l'a tué en tout genre.
00:50:49Le Tarpon, qui est-ce?
00:50:51C'est quelqu'un d'autre.
00:50:53Vous n'êtes pas curieux?
00:50:55Le type ne me connaît pas.
00:50:57Il m'appelle Burman.
00:51:01Ça vous dérange pas?
00:51:03Je suis fière de vous.
00:51:11Je poursuis l'enquête et je vous rappelle.
00:51:13De l'hôtel, je suppose?
00:51:15Oui, enfin non, certainement.
00:51:17Vous allez retourner chez Van Rosen?
00:51:19Ne bousculez pas trop, ce cher Hector.
00:51:21On tâchera.
00:51:31Merci.
00:52:01Merci.
00:52:31Il n'y avait plus rien à faire pour Van Rosen.
00:52:33Celui qui l'avait frappé
00:52:35lui avait laissé aucune chance.
00:52:39Hélène.
00:52:41Vous allez me trouver
00:52:43une Peugeot 405
00:52:45gris métallisé modèle GR
00:52:47nouée, empruntée, volée, je ne sais pas exactement.
00:52:49Qu'est-ce qu'il fait?
00:52:51Il devrait être là depuis une heure.
00:52:53Oui, oui.
00:52:55Alors pour la Peugeot,
00:52:57vous allez chercher dans les agences du 16ème.
00:52:59Tu en vas.
00:53:01Vous aviez promis à Farod de laisser tomber.
00:53:03Il ne faut jamais donner sa parole à un flic,
00:53:05surtout quand il joue mal au bien.
00:53:07Hein, mon bébé?
00:53:13Salut.
00:53:15Ah.
00:53:17Alors, Van Rosen, tu l'as trouvé?
00:53:19Je l'ai trouvé.
00:53:21Raconte.
00:53:23Le faussaire de barrières de chambre, c'était lui?
00:53:25Il n'a pas été très bavard.
00:53:27Oh.
00:53:29Dis-moi, dans cette affaire,
00:53:31on commence à se cogner sur un tas de macchabées, hein?
00:53:33Pardon, pardon, pardon.
00:53:35Tu vas me filer le fils
00:53:37barrière de chambre.
00:53:39Qui c'est?
00:53:41Un joueur de tennis.
00:53:43Il a toujours l'air d'avoir trop dormi ou pas assez.
00:53:45Et maintenant, tu m'emmènes à l'hôpital.
00:53:47Ah. Enfin, t'as décidé de te faire soigner.
00:53:51Adieu, ma belle.
00:53:53Donnez-moi le gel.
00:53:55Salut.
00:54:01Allô? L'agence de la muette?
00:54:07Allô?
00:54:09Inspecteur, téléphone.
00:54:15Une femme, l'appareil.
00:54:17Allô?
00:54:19Ma femme?
00:54:21Comment ça, ma femme?
00:54:23Qui êtes-vous, monsieur?
00:54:25Votre voisin de palier, monsieur l'inspecteur.
00:54:27Et si je vous appelle,
00:54:29c'est qu'il est temps, au bout de deux ans, d'éclaircir la situation.
00:54:31Deux ans?
00:54:33Oui, pour moi et ma maîtresse.
00:54:35Enfin, je veux dire, votre femme.
00:54:39C'était devenu abnable, vous savez.
00:54:41Se cacher, toujours se cacher.
00:54:45Pas panique, vous êtes pris en charge à 100%.
00:54:47Bon, alors, je peux compter sur vous, monsieur l'inspecteur.
00:54:49Vous m'arrangez ça.
00:54:51Allô?
00:54:53Allô?
00:54:57Qu'est-ce que vous foutez?
00:55:07Arrêtez-les!
00:55:09Arrêtez-les!
00:55:11Arrêtez-les!
00:55:17Arrêtez-les!
00:55:19Arrêtez-les!
00:55:21Arrêtez-les!
00:55:23Arrêtez-les!
00:55:33On reprend.
00:55:35Votre tante vous a réveillées en pleine nuit.
00:55:37C'était la nuit.
00:55:39Et c'est vous qui êtes soupçonnée du meurtre.
00:55:41Pourquoi j'aurais fait ça ?
00:55:43Il me faisait du bien.
00:55:45Il est mort comment, déjà ?
00:55:47Il est mort avec une balle de 9mm tirée à vous portant en plein cœur.
00:55:51Par vous. Enfin, on croit que c'est vous.
00:55:53Et je suis où, là ?
00:55:55Vous êtes chez moi. On vous a enlevé.
00:55:57Pourquoi vous m'avez enlevé ?
00:55:59Ah ben, pour changer d'air, hein. Le 16ème vous vaut rien du tout.
00:56:02Ici, c'est moins chic qu'à Pafsy, mais...
00:56:05le taux de mortalité est moins élevé.
00:56:07Qu'est-ce que je vais faire ici, toute seule ?
00:56:09Ah, ça ! Vous pourrez pas vous amuser avec un 9mm, hein.
00:56:13Vous vous défoncez à l'écorce de banane.
00:56:15On est vieux jeu, ici. Vous pourrez apprendre le saxophone.
00:56:19C'est votre violon d'ingres ?
00:56:21Non. C'est un saxo. C'est pas un violon.
00:56:29Salut, Marie, si tu veux...
00:56:30Bonjour, commissaire.
00:56:33Ben Rosen est mort.
00:56:35Ce nom vous dit quelque chose ?
00:56:37Ouais.
00:56:38Alors, chaque fois qu'il y a un cadavre, vous tombez dessus.
00:56:40Je le fais pas exprès, hein.
00:56:42Chaque fois qu'il y a un type qui veut se faire assassiner, il consulte mon agenda.
00:56:4518 coups de couteau.
00:56:47J'aurais dit 20.
00:56:4818 seulement, et ils vont vous en prendre partout.
00:56:50Vous me souffsonnez ? Il me souffsonne ?
00:56:52Non, mais il tient essentiellement à vous emmerder.
00:56:54Ben voilà, je l'ai dit.
00:56:55Bon, Burman, là, vous charriez, non ?
00:56:56Franchement, de quoi j'ai l'air, moi, hein ?
00:56:58Qui c'est, Lozère ?
00:57:00Qui c'est, Lozère ?
00:57:02Ben, on vous a rincardé.
00:57:03Oui, on m'a dit qu'il était parfaitement capable de découper un type en rondelles,
00:57:06surtout avec un couteau africain.
00:57:08Non, non, non.
00:57:09Non, non, non, pourquoi ?
00:57:10Parce qu'à l'heure du crime, il se faisait une fille sublime.
00:57:13Je vous avais pourtant demandé de laisser tomber.
00:57:15Moi, je ne suis qu'un fonctionnaire, moi.
00:57:17Vous croyez que ça m'amuserait d'être muté à Commercy ou à Bar-le-Duc ?
00:57:20J'irais vous voir.
00:57:21Bonjour à la canasta.
00:57:23La canasta.
00:57:24Tiens, à propos, qui c'est, Mme Rodriguez ?
00:57:26Mme Rodriguez ?
00:57:27Une dame de compagnie.
00:57:28Oui, ben, elle pleurait comme un veau.
00:57:30À la prochaine fois que vous avez une idée, Burma, vous m'en parlez avant qu'il y ait un troisième cadavre.
00:57:35OK ?
00:57:36Vous lui dites.
00:57:37Oh, mais ça sert à rien, il n'écoute personne.
00:57:39Bon, alors je vais vider mon sac.
00:57:42Mme Barnier-de-Chambre m'a engagé pour retrouver les bijoux qu'elle croyait que son chauffeur avait volés.
00:57:48En fait, les bijoux ont été confiés au Barnier-de-Chambre par le président Diou,
00:57:54qui maintenant insiste lourdement pour les récupérer.
00:57:57C'est ce que je disais, ça sera Bar-le-Duc.
00:57:59Et qu'est-ce qu'il foutait là-dedans, votre Van Rosen ?
00:58:02Un défaut, vu que c'est un faussaire.
00:58:05Pour qui, pour quoi, je ne sais pas. Il n'en a pas lâché, lui.
00:58:07Et puis, j'étais là. Il ne ment pas, pour une fois.
00:58:10Écoutez, je n'aime pas beaucoup me répéter, mais vos empreintes sont partout chez Van Rosen.
00:58:14Et les miennes aussi.
00:58:16Écoutez, arrêtez les frais, Burma. Je ne veux plus vous voir sur cette affaire.
00:58:19Ni vous, ni moi, ni personne.
00:58:21D'ailleurs, je n'ai pas faim. L'addition, c'est pour moi.
00:58:24Champagne ?
00:58:25Non, non, non. Bière, comme d'habitude.
00:58:28Entendez-le.
00:58:56Alors, raconte.
00:58:58Alors, ça fait trois nuits qu'il vient là.
00:59:00Il a des rendez-vous ?
00:59:02Des filles à 5 000 la nuit, et que des canons.
00:59:065 000 balles par nuit, ça fait pas mal d'argent de poche par mois.
00:59:09Entre le prix de la suite et les bijoux qu'il offre aux filles, le compteur tourne vite.
00:59:12Il offre aussi des bijoux ?
00:59:14C'est un des loups fiers qui m'a regardé.
00:59:17Tiens, regarde.
00:59:25Il va pas l'abuser ?
00:59:56T'as vu la bagnole qu'il a ?
00:59:58Tiens, regarde. On n'est pas tous seuls à le suivre.
01:00:01Attends, attends.
01:00:04C'est pas lui qui est suivi, c'est nous.
01:00:06Alors, qu'est-ce qu'on fait, boss ?
01:00:08Maintenant.
01:00:09OK, on y va.
01:00:14Fabre !
01:00:16Quand vous me faire grigner, je rentre à mon hôtel.
01:00:19Oui, Suzanne.
01:00:20Suzanne ?
01:00:21Oui, Suzanne.
01:00:25Oui.
01:00:52Burma ?
01:00:56Nestor, Burma.
01:01:03Van quoi ?
01:01:05Rosen.
01:01:06Van Rosen.
01:01:08J'ai jamais entendu parler de ce nom-là.
01:01:09C'est tout ce que vous aviez à me dire ?
01:01:11Non.
01:01:12Vous voulez pas savoir ce qu'il faisait ?
01:01:14En quoi est-ce que cela peut bien m'intéresser ?
01:01:16Ben, vous, je sais pas, mais...
01:01:18Madame ?
01:01:19Peut-être.
01:01:21C'était un faussaire.
01:01:24Il faisait des faux.
01:01:26Il faisait des faux pour vous.
01:01:28Enfin, je dis bien faisait.
01:01:30Parce qu'aujourd'hui, il va vous faire cruellement des faux.
01:01:33En un seul mot.
01:01:34Où voulez-vous en venir, à la fin ?
01:01:36A ceci, Benek a rien volé du tout.
01:01:38Il est mort pour avoir découvert le nom du vrai voleur
01:01:42qui lui a donné rendez-vous à l'hôtel en réfection juste avant notre arrivée.
01:01:46Mais Benek a été tué par Suzanne, vous étiez là.
01:01:48Oh, la pauvre Suzanne.
01:01:49Elle a raté un éléphant dans un corridor.
01:01:51La preuve, je suis là.
01:01:52Elle a été retrouvée où ?
01:01:53A la morgue.
01:01:54La seule chose qu'il ait jamais falsifiée de son vivant, c'est son cadavre.
01:01:58D'un coup de couteau.
01:02:00Et il m'en prend de vrai.
01:02:02Il pouvait difficilement faire autrement sans être ridicule.
01:02:05Une vraie boucherie.
01:02:06Et tous ces soldats qui sont partis avec lui, étendus devant moi.
01:02:10Des soldats ?
01:02:12De plomb, mais tout de même.
01:02:14Aux salades m'ennuie, Burma.
01:02:16Et quand je dis m'ennuie, je pèse mes mots.
01:02:18C'est pas fini de vous ennuyer, M. Barnier-Dechamps.
01:02:20Ce qui m'ennuie, c'est qu'il y ait plein de bavards à la muette.
01:02:24Et les morts parlent.
01:02:26Qu'est-ce que c'est ?
01:02:27Ah, ça, c'est une...
01:02:29C'est une conversation assez piquante, si je peux dire,
01:02:33entre Van Rosen et son assassin.
01:02:35Voilà.
01:02:36Alors, je m'excuse de la qualité technique,
01:02:39les aléas du direct.
01:02:40Sortez, Burma.
01:02:42Attention à ce que vous faites, j'ai le bras long.
01:02:46Comme le couteau que vous avez fauché à Lozère.
01:02:48Je vous ai dit, j'ai le bras long.
01:02:49Et moi, je vous dis comme le couteau que vous avez fauché à Lozère.
01:03:13Qu'est-ce qui t'a appris d'engager un homme merdeur pareil ?
01:03:20Enlevez vos gants, M. Barnier-Dechamps.
01:03:23J'ai une maladie de peau contractée en Afrique.
01:03:26C'est pas très beau à voir.
01:03:27Ah, l'Afrique.
01:03:29Justement, l'Afrique.
01:03:31L'Afrique se fâche, Van Rosen.
01:03:33Le président Diouf veut récupérer ses bijoux.
01:03:35Et c'est pour ça que vous m'avez demandé de faire ces fous.
01:03:39Peu importe, je veux les vrais, Van Rosen.
01:03:41Je veux les vrais.
01:03:42Je veux les vrais.
01:03:43Je veux les vrais.
01:03:44Je veux les vrais.
01:03:45Je veux les vrais.
01:03:46Faire ces fous ?
01:03:47Peu importe, je veux les vrais, Van Rosen.
01:03:49Et tout de suite.
01:03:52Vous prendrez bien un petit verre de Kirsch ?
01:03:54Je suis pressé.
01:03:55C'est quoi cette valise ?
01:03:56Vous vous apprêtiez à partir en voyage ?
01:03:58Ah oui, toutes ces visites en ce moment.
01:04:00Vous savez, je ne suis plus tranquille.
01:04:01Tenez.
01:04:02Il y a un quart d'heure, c'était le privé dont vous m'avez parlé.
01:04:06Nestor Burma.
01:04:10Et si on est pris, qu'est-ce qu'on risque ?
01:04:11Le Max, fermez la porte.
01:04:17Mais pourquoi on est là ?
01:04:19Parce que tout est là.
01:04:34Qu'est-ce que vous regardez ?
01:04:47Cette chaise me fait penser à une autre chaise,
01:04:50dans un autre hôtel,
01:04:52dans une autre vie.
01:04:54Merci, Joséphine.
01:05:00Qu'est-ce que c'est ?
01:05:01C'est la preuve.
01:05:03La preuve par neuf.
01:05:05Comme neuf millimètres.
01:05:10J'ai entendu deux coups de feu.
01:05:12L'un a tué Benek, l'autre a failli me tuer.
01:05:15Et cette troisième balle prouve qu'il y en a eu un autre.
01:05:19Un autre qui a été tiré quand Benek a été vraiment tué.
01:05:23Et le revolver a été muni d'un silencieux.
01:05:25Ça prouve simplement que Suzanne a tiré trois fois.
01:05:27Ça prouve surtout l'existence d'une mise en scène
01:05:29qui m'était spécialement destinée.
01:05:31J'étais le témoin idéal.
01:05:33Et la pauvre Suzanne, droguée jusqu'à la gueule,
01:05:35était la parfaite actrice de cette pièce.
01:05:38Alors, qui a tué Benek ?
01:05:40Quand même pas M. Barnier de Chambres, il est en Afrique.
01:05:42Le fils Barnier de Chambres ?
01:05:44Non, non, impossible. Vous l'avez vu avant et après le crime.
01:05:48Vous dites avant et après ?
01:05:50On ne pourrait pas en parler ailleurs. J'aime pas cette maison.
01:05:52Non, non, attendez.
01:05:54Il y a forcément une autre entrée.
01:05:57Sinon, j'aurais rencontré l'assassin.
01:05:59Par là.
01:06:00Comment ça, par là ?
01:06:01Par là !
01:06:03Quand vous êtes arrivés par ici,
01:06:05Benek était couché là.
01:06:06Il était souvent couché ?
01:06:08Oui, mais là, il était mort, Suzanne.
01:06:09Ah, c'est ça. C'est important.
01:06:12Combien de fois vous avez tiré ?
01:06:13Une fois sur vous, et puis l'autre...
01:06:15Sur Benek ?
01:06:16Je sais pas, le coup est parti tout seul.
01:06:18J'ai dû tirer deux fois.
01:06:20Qui vous a donné ce revolver ?
01:06:21Je sais pas.
01:06:23Un homme.
01:06:24Qui ?
01:06:27Il était masqué.
01:06:28Ah.
01:06:29Et donc, il vous connaissait très bien.
01:06:31Regardez.
01:06:33Voilà l'itinéraire qu'il a pris.
01:06:35Pour sortir.
01:06:37Et donc, ça vous amuse
01:06:38de soustraire les criminels à la justice ?
01:06:40Alors, non seulement, vous ne laissez pas tomber,
01:06:42mais en plus, vous vous acharnez
01:06:44à me mettre des bâtons dans les roues.
01:06:46Commissaire !
01:06:47On n'a pas joué à la guerre des polices, pas nous.
01:06:49Et qu'est-ce que vous faites d'autre en ce moment ?
01:06:51Hein ?
01:06:52Vous savez très bien que je peux vous coffrer.
01:06:54Contentez-vous de coffrer les vrais criminels.
01:06:56Qu'est-ce que vous me chantez, encore ?
01:06:58Ce soir,
01:07:00je suis convoqué sur les lieux du crime,
01:07:02pour une petite reconstitution.
01:07:04Décidez-moi, je vais vous coffrer, Nestor.
01:07:07Attendez ce soir, Florimont.
01:07:19Vous croyez qu'ils viendront ?
01:07:22Non, ils ne manqueront pas de venir.
01:07:24Cela aurait dit que j'avais retrouvé les vrais bijoux.
01:07:27De toute façon, j'étais engagé pour ça, non ?
01:07:34D'accord.
01:07:47Vous avez les bijoux ?
01:07:48Oui, oui.
01:07:49Et je vais vous les rendre.
01:07:51Je vais vous rendre votre nièce,
01:07:53et par la même occasion, mon tablier.
01:07:56Et pourquoi dans cet endroit ?
01:07:58C'est une excellente question, ça.
01:08:00Dans cet endroit, vous êtes très familier.
01:08:03Je ne vois pas pourquoi.
01:08:04Vous ne voyez pas pourquoi.
01:08:06Alors, regardez.
01:08:07Je suis Yves Benec.
01:08:09Je viens d'entrer dans le pavillon
01:08:11où André Barnier de Chambre m'a donné rendez-vous,
01:08:14après avoir tenté de m'assassiner au volant d'une voiture de location.
01:08:18Vous dites n'importe quoi.
01:08:20Pourtant,
01:08:21Yves Benec est bel et bien devant vous.
01:08:24Il est 23 heures environ.
01:08:26Benec sait
01:08:27que c'est vous qui avez volé les bijoux et qu'il est accusé à tort.
01:08:30Ou il veut bien être congédié pour avoir couché avec Suzanne
01:08:33après avoir couché avec sa patronne.
01:08:36Mais être accusé du vol d'un milliard de centimes,
01:08:39non,
01:08:40comme il est mariole,
01:08:41il a compris,
01:08:42sans vous faisant chanter,
01:08:44il pourrait obtenir plus que les 50 000 francs que vous lui avez proposés.
01:08:49Alors, l'explication entre vous et Benec tourne court.
01:08:53Vous le tuez d'une balle dans le cœur
01:08:55avec un revolver à silence vieux.
01:08:57Ça ne tient pas debout.
01:08:58Comme Benec,
01:09:00qui s'étroule aussitôt.
01:09:05Alors là,
01:09:06vous paniquez et vous rentrez d'ardeur chez maman.
01:09:09Vous relatez le crime
01:09:11et vous avouez le vol des bijoux.
01:09:13On ne sait pas si c'est elle ou vous.
01:09:15Vous imaginez le plan suivant.
01:09:18Vous droguez Suzanne
01:09:21pour lui faire jouer dans un rôle auquel elle n'a jamais rien compris.
01:09:25La pauvre.
01:09:26Vous l'habille, enfin,
01:09:28vous la déguisez en pute
01:09:30pour accréditer au scénario
01:09:32une orgie entre elle et Benec.
01:09:34Entre temps,
01:09:35entre temps, vous vous débrouillez
01:09:37pour apparaître en pyjama devant moi,
01:09:40comme une beauté qu'on vient d'arracher au sommeil.
01:09:42Madame Barnier de Chambre,
01:09:44sciemment,
01:09:45me retient chez elle
01:09:47pour vous laisser le temps
01:09:48de jouer le dernier acte
01:09:50de la mise en scène qui m'est destinée.
01:09:52À deux heures,
01:09:53j'arrive ici avec votre mère,
01:09:55faussement catastrophée, mais réellement complice.
01:09:58Et alors là, regardez bien.
01:10:00Je ne suis plus Yves Benec,
01:10:02mais je suis André Barnier de Chambre.
01:10:05Je soutiens toujours Suzanne.
01:10:07J'entends Burma et ma mère entrer dans le parc.
01:10:11Je mets mon flingue dans la main de Suzanne,
01:10:15sans silencieux cette fois.
01:10:17Je presse sur la détente dans la direction de cette chaise
01:10:20parce que je sais que Burma entendra la détonation
01:10:23et qu'il en déduira que c'est Suzanne qui a tué Benec.
01:10:26Et je disparais par la seconde entrée.
01:10:29Burma arrive.
01:10:31Moi.
01:10:32Suzanne me tire dessus,
01:10:33sans le vouloir, la pauvre.
01:10:35C'est inespéré, la voilà.
01:10:37Coupable à 200%.
01:10:39Et tout ça,
01:10:41pour quelques bijoux,
01:10:43comme celui-ci,
01:10:45jeté à côté du cadavre de Benec.
01:10:48Le cadavre de Benec.
01:10:50Par où ?
01:10:51André Barnier de Chambre.
01:10:55Les faux bijoux volés par le fils.
01:10:57Les vrais.
01:10:58Disparus depuis longtemps.
01:10:59Fourgués par le papa.
01:11:01Un certain Van Rosen.
01:11:04Tout était faux ce soir-là.
01:11:06Les détonations, les bijoux,
01:11:08le voleur, l'assassin,
01:11:10sauf le mort.
01:11:15Pauvre Benec.
01:11:17Pauvre Benec.
01:11:21Eh ben, ça tient de vous ?
01:11:23Plus pour longtemps, M. Burma.
01:11:25Fallait pas jouer le rôle de Benec.
01:11:28C'était un rôle intenable.
01:11:32Descends !
01:11:34Descends !
01:11:35Descends !
01:11:37M. Burma.
01:11:39Police ! Ne bougez plus !
01:11:43Bougez-vous, chérie.
01:11:46Burma, nom de Dieu.
01:11:50Nom de Dieu, Burma.
01:11:52C'est pas ma faute.
01:11:55J'aurais jamais dû...
01:11:56La fraise, c'est là ?
01:11:57Non.
01:11:58Dommage.
01:12:01Je trouvais que la nuit était fraîche,
01:12:02alors j'ai mis mon gilet pare-balles.
01:12:04Merci, Burma.
01:12:05Eh ben, voilà.
01:12:06L'affaire est close.
01:12:07Et Barnier de Chambre ?
01:12:09C'est le grand chef des incultations contre lui.
01:12:11Vous voulez que je vous fasse un dessin ?
01:12:13Ça va, Burma. Laissez-nous.
01:12:15Je vous suis très reconnaissant.
01:12:17Je m'en fous de votre reconnaissance.
01:12:19Si vous voulez une cible, prenez Favre.
01:12:21Et sans gilet pare-balles.
01:12:23Ça fera un con de moins.
01:12:25Burma !
01:12:26Je porte plainte.
01:12:28Il porte plainte.
01:12:30Vous êtes nul, Favre.
01:12:32Je sais pas ce qui me retient.
01:12:34Ce qui vous retient, c'est la trouille.
01:12:36Je vous mets une claque et vous pleurez comme un môme.
01:12:40Un coup de pied dans le cul.
01:12:42Comme ça, je verrai pas sa gueule de faux-témoin.
01:12:44En 40, vous auriez fait un malheur.
01:12:46Dans la Gestapo. Si, si.
01:12:48Allez, venez, ma chérie.
01:12:52Vous l'avez fâchée, quoi.
01:13:04Vous partez pour l'Afrique, je suppose.
01:13:06Eh oui, l'Afrique.
01:13:08J'ai un vrai faux passeport.
01:13:10Celui qu'on procure aux amis qui peuvent devenir trop bavards.
01:13:12Votre fils et votre femme sont en taule, vous le savez.
01:13:15Faut bien que les coupables paient, non ?
01:13:18C'est une belle ordure.
01:13:20C'est pour me dire ça que vous êtes venu ici ?
01:13:22Non, c'est pour les bijoux.
01:13:24Comment vous allez faire pour les passer ?
01:13:26Que vous me croyez ou non, je ne les ai pas.
01:13:28Pour ça, j'ai cherché.
01:13:30Tenez, j'étais prêt à disséquer Van Rosen pour les trouver.
01:13:32Vous n'avez pas eu le temps.
01:13:34Précisément. J'ai tout retourné chez lui.
01:13:36Rien.
01:13:38J'aurais bien aimé le faire parler et puis je me suis énervé.
01:13:40Puis après, c'était trop tard.
01:13:42Il faut pas s'énerver.
01:13:44Confidentiellement, mon fils n'est pas mon fils.
01:13:48C'est celui d'un chauffeur de ma femme.
01:13:50Un de ces célestins qui passe ou trépasse.
01:13:52Alors vous savez, ce sont pour moi deux parfaits étrangers qui sont en prison.
01:13:56Et s'il porte mon nom, qui n'est déjà plus le mien,
01:13:59c'est une pure coïncidence.
01:14:01Salut, Burma.
01:14:06Salut.
01:14:28Vous êtes sûr qu'il est au-dessus du fossé ?
01:14:30Sûr.
01:14:31Et vous pouvez plus le rattraper ?
01:14:33Je peux aller au Kenya avec un fusil à lunettes
01:14:36et puis l'abattre à la place d'un éléphant
01:14:38et vendre ses dents à des marchands d'ivoire.
01:14:40Ah bon, c'est permis, ça ?
01:14:42Avec les éléphants, oui. Mais pas avec les assassins.
01:14:45C'est ça le monde, ma petite Joséphine.
01:14:48C'est ça le monde.
01:14:50Pourquoi vous partez si vite ?
01:14:52Parce qu'il faut quitter les chambres avant midi.
01:14:56Vous allez me quitter, moi aussi.
01:15:00On vous quitte jamais. Hein, vous ?
01:15:03Un peu. Peut-être.
01:15:05Un peu beaucoup.
01:15:07De toute façon, passionnément.
01:15:10Déjà, j'ai un cadeau pour vous. Tenez.
01:15:12Dans la poche droite de ma veste.
01:15:16Voilà.
01:15:23Ça, c'est gentil, alors.
01:15:25Ah non. Dans la poche droite, j'ai dit, Joséphine.
01:15:28Quelque chose de plus féminin.
01:15:33Ça vous plaît ?
01:15:35Ah, c'est mignon.
01:15:38Il y en avait plein dans les pochettes surprises.
01:15:41Je l'ai trouvé dans une pochette surprise, celui-là.
01:15:46Salut, Burma.
01:15:48On fait la valise.
01:15:50Je vois. C'est arrivé pour vous.
01:15:53Pas comme ça, la chemise.
01:15:56Comme ça.
01:15:59Vous êtes libre, ce soir ?
01:16:01Je crois, oui.
01:16:06Qu'est-ce qu'elle a ?
01:16:08Un cœur gros comme ça.
01:16:11Elle est invitée à l'ambassade de la Roa par l'Auxerre soi-même.
01:16:15Vous vous rappelez de l'Auxerre ?
01:16:17Le chauffeur ?
01:16:19J'ai pas une bonne nouvelle pour lui.
01:16:21Vous avez encore abîmé sa voiture.
01:16:23Non, mais j'ai pas retrouvé les bijoux.
01:16:32Ah, mais c'est pas trop tôt.
01:16:34Et voilà.
01:16:40Vous foutez du monde, hein, Burma ? Ça fait une heure que je poirote.
01:16:43Tenez. Voilà.
01:16:47En nom de Dieu.
01:16:48Quoi ?
01:16:49L'horloge.
01:16:50Mais qu'est-ce qu'elle a, cette horloge ?
01:16:52Tenez, vite.
01:16:54J'en ai marre.
01:17:02Mais qu'est-ce qu'on fait là ? On est attendus à l'ambassade.
01:17:05Je sais. J'aime pas arriver les mains vides.
01:17:07Et vous pensez trouver quoi, chère Anne-Rosenne ?
01:17:09L'horloge comptoise.
01:17:10Mais qu'est-ce que vous avez avec les horloges ? Vous devenez maniaque ?
01:17:15Si vous vous rendez compte, vous avez brisé les scellés.
01:17:17Comment voulez-vous qu'on entre ?
01:17:19Vous vous rappelez le bruit que faisait l'horloge ?
01:17:21Oui.
01:17:22On l'entendait pas sur la bande.
01:17:23On l'entendait pas.
01:17:24On l'entendait pas.
01:17:25On l'entendait pas.
01:17:26On l'entendait pas.
01:17:27On l'entendait pas.
01:17:28On l'entendait pas.
01:17:29On l'entendait pas sur la bande.
01:17:30On l'entendait pas.
01:17:31Mais c'est vrai, on l'entendait pas.
01:17:33Et pourquoi ?
01:17:35Parce qu'il y avait un poids derrière le balancier
01:17:39qui l'alourdissait et l'immobilisait.
01:17:42Et c'était ça.
01:17:43Bravo !
01:17:47Ils sont tous là, M. Lozère ?
01:17:51Appelez-moi M. l'Ambassadeur si ça ne vous dérange pas.
01:17:55Encore bravo.
01:17:56Si, si.
01:17:57Et si j'avais gardé les bijoux ?
01:18:00Je suis aussi le tueur officiel de la présidence.
01:18:02Merci de me prévenir, M. l'Ambassadeur.
01:18:08Ah, vous vous connaissez, je crois.
01:18:10Oui, la dernière fois qu'on s'est vus, elle était un peu…
01:18:13La dernière fois, elle n'était pas encore ma fiancée.
01:18:16Ces choses faites aujourd'hui.
01:18:18Félicitations.
01:18:19Chéri, choisissez ce qui vous plaît là-dedans.
01:18:22Ah, oui.
01:18:24C'est un bon choix.
01:18:25Vous me permettez ?
01:18:28Pardon.
01:18:30Voilà.
01:18:32Ravissant.
01:18:34Allons tous fêter ça.
01:18:45Hé, allez.
01:18:46Venez.
01:18:48Non, non. Je vais pouvoir vous payer votre dernier trimestre.
01:18:51Ça fait le compte ?
01:18:52Comment ça, je vous dois 200 000 francs ?
01:18:54Non, 30 000 pour moi et les 170 000 que vous devez aux impôts,
01:18:57avec les pénalités de retard.
01:19:00J'avais oublié.
01:19:03Tout se passe bien, M. Burman ?
01:19:05Oui, M. l'Ambassadeur.
01:19:08Sauf que je suis navré d'avoir laissé échapper M. Barnier de chambre.
01:19:12C'est vrai.
01:19:13Sauf que je suis navré d'avoir laissé échapper M. Barnier de chambre.
01:19:17Vous connaissez le dicton ?
01:19:18Un homme ne court jamais aussi vite qu'une balle de fusil.
01:19:20Tenez.
01:19:21J'ai gardé ça pour vous.
01:19:23Ça va vous amuser, je crois.
01:19:27Safari tragique.
01:19:28Xavier Barnier de chambre, l'industriel bien connu,
01:19:31tue à la place d'un éléphant.
01:19:36Pas de trompe, ces animaux-là.
01:19:38Adieu, ma belle.
01:19:43Adieu, ma belle.
01:20:13Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
01:20:43Générique de fin
01:21:14Il y a dans sa vie
01:21:17Beaucoup plus de mort que d'amour
01:21:26Mais voilà l'ennui
01:21:30Au bout de la nuit
01:21:33Je ne pourrai pas l'attendre toujours
01:21:43Générique de fin
01:21:53Quand toute la ville dort, n'est-ce pas ?
01:22:01Je n'y reviendrai seule de temps
01:22:05Il ne rentre qu'à l'aube
01:22:14Que voilà l'ennui
01:22:18Il y a dans ces nuits
01:22:22Trop peu de temps pour l'amour
01:22:35Générique de fin

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