Macron doit-il attendre la fin des JO pour nommer un nouveau premier ministre ?

  • il y a 2 mois
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Olivier Dartigolles, Abel Boyi

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Transcript
00:00Gabriel Attal a présenté sa démission à Emmanuel Macron qui l'a maintenu dans ses fonctions pour gérer les affaires courantes.
00:06Aucun délai n'est prévu par la Constitution pour la nomination du Premier ministre.
00:10Quand la majorité est relative, le Président a besoin de temps.
00:13Emmanuel Macron dit vouloir attendre la structuration de la nouvelle Assemblée avant d'agir.
00:17Nous avons bien compris cependant que la principale affaire courante, ce sont les Jeux Olympiques qui démarrent le 26 juillet.
00:23Parlons vrai, l'Assemblée nationale doit présenter ses nouveaux habits et nouvelles combinaisons.
00:29Le 18 juillet prochain, le Premier ministre devra-t-il être nommé à partir de ce moment ?
00:36Ou serait-il plus sage d'attendre la fin des JO le 11 août ?
00:40Nous vous posons la question sur le compte X de Sud Radio.
00:44Emmanuel Macron doit-il attendre la fin des JO pour nommer un nouveau Premier ministre, Judith ?
00:50Eh bien, on est toujours à 59 %, donc c'est très mitigé.
00:54Pour en parler, on reçoit Olivier Roucan. Bonsoir, Olivier.
00:59Vous êtes politologue et chercheur associé au CERSA, qui est le centre d'études et de recherche de sciences administratives et politiques.
01:06Alors, première question dans un instant, mais vous connaissez la tradition, l'avis de Philippe Bilger.
01:12Alors, il serait paradoxal, en dépit de ce que j'ai cru comprendre, Olivier Roucan, de votre point de vue,
01:23alors que le Président a ordonné une dissolution dans le pire moment qui soit,
01:28alors qu'il connaissait évidemment la date des JO et l'effervescence, voire le désordre que cette décision allait créer,
01:37je trouve qu'il serait paradoxal d'accepter une lenteur supplémentaire.
01:43Je veux dire par là que, à partir du moment où il considérera, s'il veut le bien de faire,
01:51que ce qu'il souhaitait a été mis en œuvre par l'Assemblée nationale,
01:57je pense qu'il serait souhaitable de nommer le plus vite possible un Premier ministre,
02:03qui aura ensuite la charge de nommer les ministres.
02:06Il me semble que retarder cet événement important après les JO
02:12créerait paradoxalement une sorte d'impatience supplémentaire, un énervement complémentaire,
02:20et dans une France qui déjà est au bord de la crise de l'honneur, on le dit depuis tout à l'heure.
02:27Mais deux choses, Olivier Lartigalli.
02:29Ou alors les tout prochains jours, et notamment avec, comme date à l'agenda, le 18 juillet,
02:35où il y aura une élection à la présidence au perchoir de l'Assemblée nationale, les groupes seront constitués,
02:40on aura donc déjà un premier paysage qui sera intéressant à observer,
02:44le Président sera très sensible, très observateur à ce paysage,
02:48aux lignes des forces qui se seront, dès qu'ils s'apparaissent dans la prochaine période.
02:58C'est un premier élément de calendrier.
03:01Il me semble qu'aujourd'hui, Anne Hidalgo a dit qu'elle jugeait plutôt positivement le fait que
03:09l'exécutif actuel reste en place, expédie les affaires courantes selon la formule consacrée,
03:15mais qu'il n'y ait pas d'instabilité pendant les JO.
03:18Je suis assez d'accord avec ça.
03:20Si la situation n'est pas réglée d'ici le 18, ou en tout cas d'ici la cérémonie d'ouverture des JO,
03:28qui est le 26, si je ne me trompe pas, ça me semblerait quand même difficile d'envisager
03:36des passations de pouvoir dans les ministères pendant les JO.
03:42Mais peut-être que je me trompe.
03:43En tout cas, il ne faut pas quand même surenchérir sur la gravité de la crise politique
03:49si le renouvellement gouvernemental ne s'effectue pas avant les JO.
03:55Oui, ce n'est pas le plus grave.
03:56À partir du moment où le Président a dit qu'il attendait que les partis trouvent un compromis
04:00pour nommer un Premier ministre, on est encore loin de cette solution.
04:04Donc peut-être mieux vaut-il attendre, profiter de ces JO qui vont être aussi une bulle d'oxygène
04:10pour la population, parce que c'est le moment de faire rayonner la France
04:13et puis revenir aux affaires plus difficiles.
04:15Ce n'est pas une mince affaire, on reçoit le monde entier.
04:18Rappelez-vous quand même la force positive de l'arrivée de la flamme le 8 mai à Marseille.
04:25Il y avait quelque chose de très positif.
04:28Tout ça a été saccagé.
04:30Olivier Roucan et Valérie Pécresse ont dit chez nos confrères
04:34qu'on a besoin d'un gouvernement de transition, au moins pour cet été,
04:37pour gérer ce formidable événement des JO.
04:40Qu'en pensez-vous ?
04:42On comprend la logique qui consiste à avoir une stabilité
04:46de l'organisation des ministères, des cabinets, des directions générales,
04:50notamment sur tout ce qui est ordre public, mais pas que.
04:54C'est un argument qui, à mon avis, pèse et compte dans les choix qui sont actuellement faits,
05:00même si, on le sait, les questions remontent assez facilement à l'Élysée
05:05depuis nombre d'années.
05:08Malgré tout, il est peut-être audible qu'il y ait une sorte de continuité de l'État
05:16et qu'il soit assuré.
05:20Tout peut être entendu, et ce qu'a dit tout à l'heure Philippe Bilger aussi,
05:25c'est-à-dire que la temporalité politique, les enjeux de légitimité sont là.
05:30Et somme toute, c'est bien le Président, le maître des horloges,
05:34qui a prononcé cette dissolution.
05:36Il en assume donc les conséquences.
05:39Sur la question juridique, il y a quand même un régime d'incompatibilité
05:47entre la fonction de député et de ministre sur la Ve République.
05:51Et il y a un mois pour trancher après la proclamation des résultats.
05:56C'est ça parce que, d'un point de vue constitutionnel,
06:01même si c'est beaucoup moins vaste et précis que cela,
06:04est-ce que finalement, au moment où il choisit la dissolution
06:09et on se dit « mais les gens vont aller dans la rue tout cassés alors que les JO arrivent »,
06:13finalement il a en tête que ça va se passer comme ça ?
06:15Parce que, en plus, vu le calendrier,
06:18on sait qu'il n'y aura pas de nouveau gouvernement possible avant le 11 août.
06:22Est-ce que vous, avec votre expérience, Olivier Roucan,
06:25vous imaginez que ça a été dans le calcul du Président Macron ?
06:29D'abord, il n'y a pas de calcul parfait à l'heure des crises et des incertitudes cumulées.
06:35Mais surtout, je pense qu'il faut sortir de cette dramatisation permanente de tout,
06:43surtout, nous traversons une période de transition politique.
06:49Peut-être allons-nous vers une parlementarisation de notre régime.
06:53Est-ce que c'est une crise ? Je ne sais pas. Est-ce que c'est une catastrophe ?
06:57Sans doute non. Nous avons connu des régimes parlementaires,
07:00nous avons connu des périodes où les groupes parlementaires évoluaient sans arrêt,
07:05ils étaient sans arrêt en train de négocier.
07:07Et ces républiques, si je prends l'exemple de la quatrième,
07:10ont également fait de grandes choses.
07:12Il faut gérer. Et il est vrai que de ce point de vue,
07:17l'urgence est d'organiser ces jeux le mieux possible
07:22et surtout d'anticiper tout problème d'ordre public.
07:24Une fois que ce sera fait, le Parlement saura davantage où il peut nous conduire.
07:30Je pense qu'on parle à une heure où les groupes parlementaires sont en train de se faire.
07:34C'est à l'intérieur de ces groupes que se dessinera le contour du futur gouvernement.
07:41S'il y a une hypothèse de majorité, ça se fait là.
07:45Or, pour l'instant, nous avons un cumul de minorités.
07:49Au minimum le 18 juillet.
07:52Ça ne peut pas être avant le 18 juillet, ça c'est sûr.
07:56Et après, il y a entre le 18 et le 26, c'est une histoire de six jours, de huit.
08:01Sans dramatiser, il y a la possibilité de se dire que tout ceci peut se construire
08:07ou essayer d'être construit le plus calmement possible.
08:10Je pense qu'il nous faut sortir de cette dramatisation permanente du débat public.
08:16Ça aidera beaucoup et je pense aussi à la chronique qui a été faite tout à l'heure.
08:21Philippe Bilger, on peut se poser aussi la question des enjeux prioritaires.
08:25Est-ce que c'est vraiment un enjeu prioritaire la nomination du nouveau Premier ministre ?
08:28Est-ce que c'est le plus important ?
08:30Je pense, quel que soit l'investissement qu'on a pour les Jeux Olympiques
08:35qui vont constituer dans notre pays déchiré, éclaté, un lien.
08:41On a les liens qu'on peut et celui-là, il est fondamental.
08:45J'espère que l'adhésion du peuple français aux Jeux Olympiques sera aussi forte
08:51qu'elle l'aurait été dans une période politique plus calme.
08:55Mais je continue à croire que l'enjeu politique est tout de même capital
09:00si on ne remet pas quelque chose qui ressemble à une stabilité politique,
09:06à une normalité gouvernementale dans un pays qui en manque terriblement depuis quelques mois,
09:14je crains qu'en réalité les Jeux Olympiques eux-mêmes en subissent l'impact négatif.
09:23On a une inconnue depuis quelques mois concernant ce que les JO peuvent créer de positif,
09:33de ferveur dans le pays.
09:35On se souvient qu'à Londres, pour les JO, le basculement dans du positif s'était fait très tardivement.
09:41Mais il avait eu lieu.
09:43On avait, comme je l'ai rappelé tout à l'heure, ressenti une disponibilité du pays
09:48pour une parenthèse heureuse, avec l'arrivée de la flamme à Marseille,
09:52avec une ferveur populaire, avec une très belle scénographie.
09:56Est-ce que notre pays est mûr pour se dire que la coalition va prendre plus de temps ?
10:03On n'a pas une culture de coalition, mais dans d'autres pays, ça prend du temps.
10:07Dans certains pays, il faut attendre six mois avant d'avoir le gouvernement, après faire l'élection.
10:11Si c'est réglé avant, bien sûr, c'est le mieux.
10:14Mais est-ce qu'il peut y avoir une trêve olympique ?
10:17Concernant la crise politique ?
10:20Ou en tout cas, en partie, sa résolution via une coalition et une nouvelle exécutive ?
10:27Je ne sais pas.
10:28Olivier Roucan, il y a quand même des ministères.
10:31Je pense évidemment à celui des sports et des jeux olympiques, qui est le central.
10:35Mais l'intérieur y venait évidemment, bien sûr, même les relations extérieures,
10:40où les ministres ont quand même mis en place des process autour de ces jeux olympiques.
10:45Ça fait tout de suite bizarre quand même de se dire que ce ne sont pas les interlocuteurs
10:51qui ont mis en place l'événement.
10:54Olivier Roucan ?
10:55Si on reste dans la situation actuelle, oui.
10:58Si ça change, il y aura ce qu'on connaît, c'est-à-dire que face à l'intérêt général,
11:04il y a des hauts fonctionnaires qui tiennent l'État.
11:06Ça s'appelle la continuité du service public et de l'État.
11:10Et puis, les nouveaux ministres auront sans doute des contacts avec les anciens
11:14pour assurer l'incarnation de cette continuité.
11:19Bon, voilà.
11:20Si on reste dans le cas de figure actuelle pendant le déroulement des jeux,
11:26il faut arrêter de penser...
11:27D'ailleurs, ça a été démenti.
11:28Par exemple, il y en a qui nous promettaient, suite aux résultats, des désordres
11:35et qui craignaient des explosions de violence dans le pays.
11:38Il y a eu les résultats de la dissolution.
11:40Il y a le début de ces négociations.
11:42Et pour l'instant, l'ordre public craigne.
11:45Parce que le RN n'est pas majoritaire.
11:47Et la fin des JO, c'est aussi le 11 août.
11:49C'est pas si loin que ça.
11:50Olivier Roucan, je ne suis pas persuadé, mais je le dis avec beaucoup de modestie face à vous,
11:55que si le RN avait eu la majorité absolue ou même une majorité relative très forte,
12:04il n'y ait pas eu quelques troubles et violences dans le pays.
12:07Oui, mais on pouvait tout aussi, si on s'inspire de certaines réactions de partis populistes,
12:13lorsqu'ils n'ont pas le pouvoir ou le perdre,
12:15imaginer que le fait que le RN n'ait pas le pouvoir, c'est aussi du désordre.
12:20Donc, vous voyez, pour l'instant, ce n'est pas le cas.
12:23Et on peut le faire le constat et puis finalement trouver ça plutôt heureux.
12:28Et je pense qu'on a aussi besoin d'envisager les choses de façon un peu constructive.
12:34Abel Bowie, je redis ce que j'ai dit à l'instant,
12:37s'il attend la fin des JO, le Président, ça reporte la nomination du nouveau Premier ministre au 11 août.
12:42Ce n'est pas la fin du monde.
12:43Ce n'est pas la fin du monde, mais il y a les JO, mais il y a les Jeux paralympiques aussi,
12:46qui sont de fin août à fin septembre, après ce que peut faire le Président.
12:49Du 28 août au 11 septembre.
12:52Du coup, il a entre le 11 et le 28 pour agir, j'ai envie de dire.
12:54Après, ce qu'il peut faire aussi pour apaiser, c'est annoncer qu'il nommera un nouveau Premier ministre
13:01à l'horizon de début septembre, par exemple.
13:03Ce qui permettra de faire une transition apaisée.
13:06Il ne le dit pas dans la lettre que vous nous avez révélée, Olivier d'Artigolle ?
13:10Non.
13:11Il ne dit rien, il n'y a pas d'un jada, il n'y a rien.
13:13Non, il n'y a pas d'un jada, puisqu'il renvoie la résolution du problème
13:20aux forces politiques républicaines à l'échelle de la nouvelle Assemblée nationale.
13:27Donc, quand je vous ai dit qu'il était en surplomb, et qu'il attend donc cet esprit de rassemblement,
13:33mettant les Français à témoin, regardons s'ils vont y arriver,
13:37il ne donne pas d'élément d'agenda.
13:39Et d'ailleurs, il ne le pourrait pas.
13:41Alors, le Président n'a pas de délai pour nommer son Premier ministre,
13:44il peut le faire quand il le souhaite.
13:47Ça veut dire quoi, Olivier Roucan ?
13:49Ça veut dire qu'il peut le faire avant le 18 juillet, parce que tout le monde est persuadé.
13:52Bon, on a des raisons de le penser, mais...
13:56Ça veut dire ce que vous venez de dire.
14:00Je ne vous donne pas la possibilité de vous échapper.
14:03Par contre, je remarque que le Président Macron, tel qu'il a exercé le pouvoir,
14:11va se transformer.
14:13Il a lui-même, à ma connaissance, dans le courrier qu'il a publié aujourd'hui,
14:17il évoque le terme de parlementarisme.
14:19Oui.
14:20Et en fait, il va, un peu comme Jacques Chirac après 1997,
14:24se transformer, malgré lui, en Président parlementaire.
14:27Simplement, la Ve République lui donne des outils.
14:31Le droit de dissolution dans un an, le référendum,
14:34et les pouvoirs spéciaux s'il y a une prise grave.
14:36Voilà.
14:37Donc ça, il reste quand même un pouvoir légitime, influent,
14:43mais il ne va plus pouvoir être prééminent.
14:46Ça, il faut bien l'avoir en tête.
14:48Et je pense que pour les jeunes générations, ça va être une découverte.
14:51Ceux qui ont vécu les cohabitations précédentes se rappellent de quelques points,
14:55mais eux vont apprendre, par contre, le fait que peut-être que le Premier ministre lui-même
15:00sera parfois dépassé par les députés.
15:02Ça, on ne l'a jamais vécu sous la cinquième.
15:05Bon, les auditeurs le disent.
15:07Judith, en fait, on n'est pas convaincus.
15:10Le temps d'aller sur le compte X, n'est-ce pas ?
15:13On était à 59% tout à l'heure.
15:15Voilà, c'est ça.
15:17Alors, je me retourne juste pour la conclusion de Philippe Bilger.
15:20C'est-à-dire que vous êtes un petit peu impatient aussi,
15:22parce que vous, vous vouliez le gouvernement plus tôt.
15:25Oui, et puis il me semble qu'on oubliait peut-être un facteur international.
15:31Je me demande si une certaine rapidité dans la gestion de cette crise politique
15:37n'arrêterait pas la dégradation de l'image internationale de la France.
15:42Je ne suis pas persuadé que ce climat soit favorable
15:46au rapport de force dont on a besoin pour faire valoir
15:50le point de vue de la France à l'extérieur.
15:53Rapidement, Olivier, pour conclure.
15:54Cher Philippe Bilger, je vous sens très impatient.
15:56Et je vois que vous regardez beaucoup tout au long de l'émission
15:59les appels entrant dans votre portable.
16:00Est-ce que vous attendez un appel venant de nominations sur de futurs ministres ?
16:06Non, ce serait autant une surprise que Black M.
16:12Et Abel à l'éducation nationale, non ?
16:14Oui, pourquoi pas.
16:15Vous seriez bon.
16:16Merci.
16:17Mais je pense que dans la manière d'apprécier la situation,
16:19il y a deux degrés.
16:20Il y a les degrés des passionnés politiques, c'est-à-dire on est là,
16:23on est à l'affût de chaque détail croustillant.
16:26Et puis il y a peut-être une partie de la population qui a besoin de se reposer.
16:30On revient toujours à l'aspect psychologique et psychique
16:32qui est en train de préparer ses vacances,
16:34d'ailleurs qui a du mal à préparer ses vacances.
16:35Et c'était d'ailleurs votre sujet initial à la base.
16:38Donc peut-être que le Président puisse annoncer, je pense,
16:42que quand il nommera le Premier ministre, on fait les JO,
16:45on se repose un petit peu.
16:46Mais par contre, la rentrée, ça va être salé.
16:48Ça s'appelle la sagesse, c'est ça, Judith ?
16:49Eh bien merci, merci messieurs.
16:50Oui, c'est ça, tout à fait.
16:51Merci pour la leçon du jour.
16:53Mais non, mais c'est pas vrai.
16:55Mais ça va, on rigole, on se dépend.
16:58C'est une passion commune qu'on a, la sagesse.
17:00Tous les jours, je vous fais le clavier.
17:02Je vois pas du tout ce que vous voulez dire.
17:03Bon, alors, chers amis,
17:06Philippe Belger, merci beaucoup d'être venu.
17:08À demain.
17:09Olivier Dartigold, à très vite.
17:11Abel Bouibaye.
17:12À la semaine prochaine.
17:13Et puis vous, Frédéric.
17:15À demain.
17:16Alors oui, on a rendez-vous à Avignon dans un instant.
17:18Avec Christophe Méian.
17:20C'est comme ça qu'on dit.
17:21Avant, il y aura les infos, je crois.
17:24À tout de suite.

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