Pour rendre le mode de scrutin des législatives plus démocratique il faut ?

  • il y a 3 mois
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Olivier Dartigolles, Tom Connan

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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2024-07-03##

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Transcription
00:00Voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voies.
00:04Notre consigne est simple, direct et clair, pas une voie, pas un siège de plus pour le R.S.
00:10L'enjeu de ce second tour, c'est de priver l'extrême droite d'une majorité absolue en construisant une assemblée
00:15où nous pèserons suffisamment pour bâtir entre forces républicaines des majorités de projets et d'idées.
00:20Je ne crains aucun désistement, je crois que le Rassemblement National peut remporter cette élection dimanche
00:25avec une majorité absolue, évidemment avec ses alliés, notamment les républicains à droite d'Éric Ciotti.
00:30Donc dimanche, j'appelle les Français à rester mobilisés.
00:34Et le nombre de triangulaires a été divisé par plus de 3 en raison du nombre de désistements de candidats
00:42pour faire barrage au RN selon la liste officielle du ministère de l'Intérieur qui vient de tomber.
00:46Le sujet sur le mode de scrutin revient cependant à chaque élection, mais est-il vraiment juste ?
00:52Des deux côtés de l'échiquier, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon estiment que ce mode de scrutin n'est pas compatible avec le pluralisme de notre vie politique.
00:59Alors parlons vrai, est-ce que finalement le principal facteur du résultat d'une élection n'est pas le mode de scrutin ?
01:04Est-ce que si oui, un scrutin mixte avec des élus à la proportionnelle et aux majoritaires comme en Allemagne ne serait pas le plus juste ?
01:11Et à cette question, pour rendre le mode de scrutin des législatives plus démocratique, il faudrait, vous êtes 6% à dire le laisser tel quel,
01:1819% à dire mettre fin aux triangulaires et quadrangulaires, 44% instaurer la proportionnelle et 31% instaurer le scrutin majoritaire à un tour.
01:27Vous les réagir au datant vos appels au 0826-300-300.
01:31Et Jean Poteau est avec nous, politologue. Merci d'avoir accepté notre invitation, Jean Poteau.
01:35Est-ce que tout ça n'est pas trop compliqué pour les électeurs ?
01:38Pour les électeurs et je dirais pour moi-même, ma chère Cécile.
01:43Sans être un spécialiste de la sociologie électorale, dans l'idéal, moi je rêverais d'un scrutin proportionnel qui représenterait très exactement à l'Assemblée Nationale
01:56les composantes d'un pays réel et contrasté.
02:01Mais compte tenu du scrutin d'aujourd'hui, puisqu'on a le droit de proposer quelque chose qui n'arrivera jamais,
02:10j'aurais trouvé normal que ce scrutin se déroule d'une manière équilibrée,
02:20qu'après le premier tour, on laisse advenir une campagne démocratique
02:26et qu'on aboutisse à un second tour qui permettrait de tirer de manière transparente les leçons du premier tour.
02:35Autrement dit, je ne serais pas choqué si on décidait de supprimer le droit à des dévistements totalement contre nature
02:44qui aggravent le sentiment discrédit de l'opinion politique à l'égard des politiques.
02:51Et donc, ça c'est un problème pour moi.
02:54Et au fond, est-ce que ce scrutin, sans ce qui permet de le dénaturer, ne serait pas une forme acceptable ?
03:04Je pense que les électrices et les électeurs connaissent aujourd'hui, ont la pratique des règles du jeu.
03:10Scrutin uninominal à deux tours, douze et demi des inscrits pour pouvoir être qualifiés au second.
03:17Ce qui peut en effet complexifier et créer du clair-obscur, ce sont des désistements contre nature pour reprendre l'expression.
03:27Mais je pense que les gens savent très bien que ça fonctionne ainsi.
03:31De mémoire, cher Philippe, la dernière assemblée, celle élue en 2022,
03:36était peu ou prou la traduction, avec une proportionnelle complète, du rapport de force politique qui s'était dégagé.
03:42Or, ça n'a pas dégagé de majorité. Majorité relative.
03:46Normalement, le scrutin innominal à deux tours, par le passé, dégageait des majorités pour gouverner.
03:54Ça n'a pas été le cas la dernière fois.
03:58Ça peut ne pas l'être ce coup-ci, ce qui pose en effet une difficulté.
04:06Mais nos institutions ne sont pas sans réponse par rapport à cette difficulté.
04:13Moi, j'ai l'impression que le mode de scrutin, ce n'est pas vraiment la vraie question.
04:16La vraie question, c'est le bipartisme.
04:18En réalité, il y a un bipartisme dans ce pays, qui est solidement ancré, que Macron a voulu remettre en cause.
04:24Mais c'est qui, le bipartisme, aujourd'hui ?
04:26Le bipartisme, c'est un bloc de droite, un bloc de gauche.
04:28Mais il n'y a pas la place pour trois blocs.
04:30Le bloc de gauche, il y a plusieurs parties.
04:32Oui, j'entends bien.
04:34Alors que le bloc de droite, il n'est pas les unes et les unes.
04:36Il y a quand même ce clivage, ce que dit Macron.
04:38Il y a ce clivage-là.
04:39Et en fait, Macron a voulu, en 2017, comme chacun le sait, faire effacer ce clivage,
04:43en disant qu'il voulait une politique centrale, piocher à droite, à gauche.
04:47Donc, il a voulu effacer le bipartisme.
04:49Or, il est soliment implanté dans la culture politique française,
04:52comme d'ailleurs dans la culture politique d'autres pays.
04:54Vous allez aux Etats-Unis, il y a toujours un bipartisme,
04:56même si Trump, aujourd'hui, par exemple, incarne une version beaucoup plus radicale de la droite, des Républicains.
05:01Et donc, en France, on a ce problème-là.
05:03Et j'ajoute que, moi, ça me rappelle des cours de droit.
05:06En 2002, vous savez, il y a eu la réforme du quinquennat,
05:08pour faire en sorte qu'il y ait justement une corrélation entre l'élection présidentielle et législative,
05:13pour éviter la cohabitation.
05:14Là, il va y avoir une hypothèse assez probable de cohabitation d'ici quelques jours.
05:18Avec inversement du calendrier électoral qui a aussi compté.
05:21Mais c'est vrai qu'on voit bien que le vrai problème, il est là.
05:24Les institutions sont adaptées pour une culture politique organisée autour d'un bipartisme.
05:31C'est pour ça que le macronisme va disparaître, ça me semble assez évident.
05:34Il va être expédié par la fenêtre.
05:36Jean Petau, on a toujours beaucoup de plaisir à vous avoir, vous êtes politologue.
05:40Est-ce que quelque part, aujourd'hui, je ne sais pas si c'est vrai,
05:43le clivage droite-gauche n'est pas en train de renaître,
05:46après Macron qui avait fait le « en même temps » ?
05:50Incontestablement, si on raisonne en termes de bloc.
05:54Sauf que cette notion de bloc de droite et bloc de gauche,
05:57on voit bien que sous la même appellation,
05:59elle recouvre une réalité complètement différente de ce qu'on a pu avoir,
06:03par exemple, en 1997, à l'occasion de la dissolution provoquée par Jacques Chirac.
06:09C'est-à-dire que là, on est sur une autre configuration,
06:12quand on regarde, j'allais dire, à l'intérieur de chacune des boîtes.
06:16Philippe, vous avez raison de dire qu'il y a plusieurs formations politiques
06:22qui sont agglomérées dans des coalitions plus ou moins fortes, si je puis dire d'ailleurs.
06:28Et puis, à côté de ça, vous avez un parti qui, en ce moment,
06:32semble, à lui tout seul, représenter un très gros tiers de l'électorat,
06:39c'est le Rassemblement National, auquel on ajoute quelques alliés,
06:43donc les siotistes, et on peut arriver à peu près à 37-38% des voix.
06:50Le problème, c'est évidemment la traduction des voix en sièges.
06:56C'est-à-dire, comment est-ce qu'on peut faire en sorte,
06:58comme on dit, que le pays réel, c'est-à-dire celui qui s'est exprimé dans les urnes aux législatives,
07:04colle le plus possible avec le pays légal ?
07:07Alors, cette question du mode de scrutin, elle est très ancienne.
07:11Elle se pose de manière assez récurrente,
07:14et un grand professeur de droit constitutionnel,
07:19Philippe Bilger, ça va lui parler, Maurice Duverger,
07:23avait défini, dans les années 50-60, ce qu'on appelait les lois du verger,
07:27c'est-à-dire qu'en fait, il corrélait le mode de scrutin
07:32et, en quelque sorte, la configuration de la vie politique
07:36rapportée à ce type de représentation.
07:40Alors moi, j'entends quand Philippe Bilger dit
07:42« Je rêve d'un système qui permettrait la reproduction la plus fine
07:47des sensibilités du corps électoral à l'Assemblée Nationale ».
07:52Ça existe dans le monde, ça.
07:54C'est la Knesset.
07:56En Israël, vous avez une proportionnelle intégrale sans aucun seuil,
08:02et vous avez deux dingues qui représentent un parti hyper, hyper, hyper religieux,
08:08suprémaciste, etc., qui sont capables, à eux deux,
08:12sur je ne sais pas combien de députés à la Knesset,
08:14mais il n'y en a pas énormément, mettons une centaine,
08:17de faire ou défaire un gouvernement.
08:20Parce que ça, vous voyez, c'est ce qu'on appelle la dictature de la minorité,
08:24où une toute petite frange électorale, représentée, on va dire,
08:28d'une certaine façon, c'est juste, à l'Assemblée Nationale du pays,
08:32est en mesure de faire ou défaire les majorités.
08:36Donc, vous voyez, chaque système a ses avantages et ses inconvénients,
08:40et après, c'est une question de choix.
08:43– Jean Petaud, on a fait une simulation à la proportionnelle,
08:46on a pris tous les partis jusqu'à 1%,
08:49le RN aurait 191 députés, le Nouveau Front Populaire 161,
08:53115 députés de la majorité, 38 LR et 21 divers droite.
08:57À la proportionnelle à un tour, comme au Royaume-Uni demain,
09:00le RN aurait la majorité absolue tout seul, avec 297 députés, c'est 289,
09:06le Nouveau Front Populaire aurait 155 députés,
09:09et la majorité présidentielle 62.
09:11Est-ce que quelque part, ce n'est pas dans les questions
09:13que j'ai posées en lancement, le principal vecteur d'un résultat électoral,
09:17c'est le mode de scrutin ?
09:19– C'est-à-dire que forcément, le mode de scrutin, si vous voulez,
09:22c'est comme un filtre photographique.
09:25Vous avez un paysage, vous avez votre appareil photo,
09:29je parle à l'ancienne, vous mettez des filtres,
09:32et vous allez avoir des couleurs qui vont être accentuées ou pas.
09:36Le paysage est le même, mais l'image restituée va être différente
09:43parce que vous aurez accentué les contrastes,
09:47vous aurez éventuellement mis davantage de lumière.
09:50Pourquoi est-ce que le constituant, alors qu'en réalité,
09:53je précise bien que le mode de scrutin n'est pas dans la Constitution,
09:57le constituant de 58 a choisi la représentation majoritaire,
10:02scrutin d'arrondissement, comme on dit, unilaminal majoritaire à deux tours,
10:05pour assurer une stabilité à l'Assemblée Nationale
10:09et sortir du mécanisme de la Quatrième République
10:12qui était une quasi-proportionnelle intégrale.
10:16Le constituant a souhaité que l'Assemblée ait une majorité plus ou moins affirmée.
10:24Ça n'a pas d'ailleurs été le cas en 58.
10:26La preuve, c'est qu'en 62, le gouvernement Pompidou s'est fait renverser.
10:30Évidemment, le mode de scrutin est resté le même jusqu'en 86.
10:38Pourquoi est-ce que François Mitterrand instaure la proportionnelle en 86 ?
10:42Je vous rappelle que ça a été l'occasion d'une concurrence avec Michel Rocard d'ailleurs.
10:46François Mitterrand et la gauche avant 81 disaient
10:49« Proportionnelle, proportionnelle, proportionnelle ».
10:51En 81, à ses amis, Mitterrand disait
10:54« Heureusement qu'on n'a pas changé le mode de scrutin,
10:57ça va nous permettre d'avoir la majorité intégrale en juin 81 ».
11:02Donc vous voyez que les politiques ont un petit peu tendance
11:05à regarder le verre à moitié plat ou à moitié vide
11:08en fonction de leur intérêt circonstanciel.
11:12A votre avis, Jean Petout, lorsque Jordan Bardella, dans une interview au Figaro,
11:18dit au fond « Les partis qui s'opposent au Rassemblement National
11:24n'ont pour ambition commune que de le battre »,
11:28est-ce que le système des désistements
11:31et, je dirais, ce qui se déroule entre les deux tours
11:35et la pauvreté du débat ne vient pas précisément du fait
11:40qu'il y a une politique de désistement systématique
11:45qui permet à chacun des partis de ne pas développer une pensée autonome ?
11:50Sans doute, Philippe, on en reparlerait, j'allais dire,
11:54sans doute plus facilement dimanche soir ou lundi
11:57quand on verra peut-être que les désistements ont eu des effets
12:01à peu près comparables à des pets de lapin.
12:03C'est-à-dire que ce n'est pas parce que les candidats se retirent,
12:07qu'ils se désistent, qu'ils indiquent qu'il faut,
12:11parfois, c'est à géométrie variable,
12:14voter absolument contre l'ORL, parfois sans consigne, etc.
12:19Mais les électeurs aujourd'hui ont quand même de plus en plus
12:23une sorte de liberté de choix.
12:25On n'est plus dans un temps où, j'allais dire,
12:28les cohortes entières se déplaçaient par bloc.
12:31L'électeur est de plus en plus stratège
12:34et les consignes de vote apportées par tel ou tel candidat,
12:38déjà que la classe politique a quand même, on va dire,
12:41une décote assez sensible dans l'opinion publique,
12:44je ne suis pas persuadé que ces désistements
12:48vont avoir des effets radicalement discriminants.
12:55Une question, Jean Poteau.
12:56Je pense d'ailleurs que l'expression est un pet de lapin sur une toile cirée,
12:59je ne sais pas d'où elle vient,
13:00mais j'avais en mémoire cette expression-là.
13:03Vous avez levé un lien.
13:04C'est une expression du Béarn.
13:08Merci.
13:09Situation politique très intéressante, d'ailleurs,
13:11dans les circonscriptions basco-béarnaises.
13:13Tout à fait, Olivier, tout à fait.
13:16Est-ce que, d'après vous, il peut y avoir un électorat dormant,
13:19donc des non-votants, qui peuvent aller aux urnes dimanche ?
13:26Si oui, est-ce que ça...
13:29Moi, j'ai une culture politique,
13:31je pense que ça renforce toujours les tendances
13:33et les grandes dominantes qui se sont dégagées au premier tour,
13:37ou est-ce que ça peut être plus complexe que ça ?
13:40Quand on regarde les précédentes élections,
13:42vous savez que le record de participation électorale aux législatives,
13:47c'est en 1978, il y a eu 82% de participation.
13:54Quand on regarde les élections,
13:55on constate que le deuxième tour est souvent plus mobilisateur que le premier.
14:00Ça s'explique par le fait qu'il y a une montée en pression,
14:03une dramatisation qui s'opère dans la dernière ligne droite.
14:07Avec encore une correction, voire un démenti,
14:13c'est que comme il va y avoir un certain nombre de candidats,
14:16justement, qui ont disparu de la scène politique électorale,
14:21alors qu'ils auraient pu éventuellement se maintenir,
14:23il y a un certain nombre d'électeurs qui ne vont pas vouloir choisir.
14:27Je reprends une expression que, historiquement, Olivier connaît bien.
14:31Là où il y a eu le plus d'abstentions à l'une présidentielle,
14:34c'était le deuxième tour de 69. Pourquoi ?
14:36Parce que j'avais un duel Pompidou-Poeire,
14:39et Jacques Duclos a eu cette expression qui est passée à la postérité.
14:44Bonnet blanc et blanc bonnet, pourquoi ?
14:46Parce que, effectivement, les électeurs n'ont pas voulu choisir
14:50entre deux candidats qui étaient de droite.
14:52Et en 2022, il y a eu aussi un niveau d'abstention
14:56qui était nettement plus important,
14:58et on peut y rajouter les bulletins blancs et nuls, qu'en 2017.
15:03Donc ce qu'on peut constater quand même, c'est que,
15:05par rapport aux 66, 67, 68, 69 % de participation au premier tour,
15:12j'aurais tendance à penser que, l'une chose équilibre en l'autre,
15:16on devrait être à peu près, voire un petit peu en dessous,
15:18en termes de participation.
15:20J'ai l'impression qu'effectivement, les consignes de vote,
15:22ce n'est pas quelque chose qui est respecté aujourd'hui,
15:25parce que chacun veut faire un peu comme il le souhaite,
15:28sans forcément suivre les consignes des partis.
15:30Et tant mieux, d'une certaine façon.
15:31Néanmoins, pas tout à fait, dans le sens où,
15:34le fait quand même d'être, je ne sais pas, macronien,
15:37d'être plutôt de gauche, d'être plutôt écologiste, etc.
15:39Dans des partis, disons, du champ républicain,
15:42ça suppose quand même d'avoir une certaine idée,
15:44tout de même, de son pays, des limites,
15:46de ce que la politique est en mesure de faire,
15:49et du cadre, disons, moral, entre guillemets,
15:51en tout cas, du cadre de valeurs,
15:53dans lequel aussi, tout ça s'inscrit.
15:54C'est pour ça que je vois assez mal,
15:56des gens de gauche convaincus,
15:57même s'ils peuvent être critiques du Nouveau Fonds Populaire,
15:59ou des macronistes et centristes convaincus,
16:01même s'ils peuvent être critiques de Macron, etc.
16:03voter pour le RN.
16:04Ça me semblerait quand même un peu improbable,
16:06d'un point de vue intellectuel.
16:07Je pense que les gens raisonnent,
16:09et effectivement, ils se fixent des limites.
16:11Et c'est plutôt une bonne chose.
16:12Jean Petau.
16:15Ah oui, pardon.
16:16Non, je pensais que vous alliez me poser une question.
16:18Oui, pardon, mais c'était plus une remarque.
16:19Oui, oui.
16:20J'attends également votre...
16:21Non, mais pardon, Tom.
16:22Oui, c'est tout à fait pertinent,
16:24cette réflexion à cette différence.
16:26Je ne dis pas qu'il va y avoir un afflux
16:30de nouveaux électeurs en faveur du RN.
16:33Encore que, ce qu'on constate aussi,
16:35c'est qu'il y a une dynamique électorale
16:37qui se produit toujours pour le parti
16:39qui arrive en tête.
16:40Je ne sais pas si c'est une forme de grégarisme
16:43qui fait que, d'une certaine façon,
16:45une partie des électeurs ont tendance
16:47à aller vers la victoire.
16:49Mais en tous les cas, il faut l'entendre, cela.
16:51Par contre, effectivement,
16:53qu'il y ait un refus de choisir
16:55entre, par exemple, un candidat
16:59ou une candidate RN
17:01et un candidat Nouveau Front Populaire,
17:04mais option version France Insoumise,
17:08ça peut effectivement être un cas de figure
17:10qui va se présenter, oui.
17:12Merci beaucoup, Jean Poteau, d'avoir été avec nous.
17:14Merci, merci.
17:15Politologue, merci beaucoup.
17:16Merci beaucoup, Philippe Bilger.
17:17Merci, merci à vous.
17:18Merci beaucoup, Tom Connard.
17:19Merci beaucoup d'Olivier Darcigal.
17:20Merci à vous de nous écouter tous les jours.
17:23Et puis, on se retrouve demain, Philippe ?
17:25Oui, à demain.
17:26Alors, on a nos deux gagnantes
17:27pour les places pour les Jeux Paralympiques.
17:30C'est Isabelle Deladrome et Sabine Delero
17:33qui ont gagné deux fois quatre places
17:35pour aller voir le rugby fauteuil au Champs de Mars.
17:38Alors, c'est à la Tour Eiffel, c'est magnifique.
17:40Les 29 et 30 août prochains, on les félicite.
17:43C'est organisé par le collectif Handicap Visuel
17:46et Sud Radio, bien évidemment.
17:48Donc, on se retrouve demain.
17:49Cécile a 17h en pleine forme.
17:51Absolument. Merci à notre équipe,
17:52Maxime, Aude, et puis Félix et Gauthier.
17:56Et on se retrouve demain.
17:57Prenez soin de vous.
17:58Salut, à demain.

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