KOREK PAS KOREK - LI BON CONNER Rendez-vous ce lundi 08 juillet à partir de 9 heures Couma chacun d'entre nous, kapav contribué pour reduire utilisation sacs et bouteilles en plastique Dorothy Bonnefemme reçoit Stephanie Jacquin et Livio Bien-aimé, senior Projects and operations officer au sein de We Recycle Emission live à suivre également sur notre application TOPFM LIVE TV et sur Parabole chaine 36 Comment faire: Téléchargez notre application "Top FM Mauritius" sur l'App Store ou le Google Play Store, puis sélectionnez TOPFM LIVE TV
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00:00Correc, pas correct, le Top FM, les bons connaît.
00:05Bonjour chers amis, comme vous le savez, chaque quinzaine, les lundis, nous avons l'émission Correc, pas correct, les bons connaît sur les ondes de Top FM.
00:13C'est-à-dire nous amènent un thème et ensuite nous invitons des personnes qui peuvent poser leurs sujets là.
00:20Et le 3 juillet, Tim Hawk, la journée mondiale sans sac plastique.
00:26C'est une bataille qui peut amener depuis plusieurs années déjà.
00:30Alors, on finit par la loi et nous trouvons quand même des personnes qui peuvent utiliser des sacs en plastique
00:37qui ne peuvent pas répondre aux normes qu'ils ont supposées être.
00:41Et quand on regarde aussi dans la maison, nous avons tout le temps des logements en plastique, des bouteilles en plastique pour tel ou tel produit.
00:50Alors aujourd'hui, le thème qui nous choisit, comment nous pouvons-nous aussi contribuer, chacun d'entre nous, pour que nos récits arrivent à l'île Maurice sans plastique.
01:01Et là, d'ailleurs, comme au Pékin, ça peut faire penser à l'île Rodrigue qui fait un grand pas en avant contrairement à Maurice.
01:08Alors justement, pour nous en parler ce matin, nous avons avec nous Stéphanie Jacquin et Livio, bien-aimés,
01:15senior project and operation officer au sein de WeRecycle.
01:20Bonjour et bienvenue sur les ondes de Top FM.
01:23Bonjour.
01:24Alors pour démarrer, quelle situation actuelle à Maurice concernant l'utilisation des sacs et bouteilles en plastique?
01:32Si vous n'êtes pas en chiffre pour nous montrer un petit peu combien nous utiliser, quand ils arrivent, c'est à vous.
01:39Ok, donc merci pour l'invitation Dorothée.
01:42Effectivement, comme vous l'avez mentionné, il ne fait pas plusieurs la loi.
01:47Le banning of single-use plastique et les sacs en plastique font partie de l'ordre d'objet qu'un gouvernement mette en frein.
01:56Mais nous trouvons aussi que ces sacs en plastique sont remplacés par des sacs compostables et biodégradables.
02:03Et nous trouvons qu'il y a des supermarchés et des commerçants qui peuvent continuer d'utiliser ces sacs en plastique.
02:09Ces sacs en plastique, finalement, sont toujours en circulation.
02:12Dans quelques chiffres, plutôt au niveau mondial, nous avons environ 500 millions et 1 trillion de sacs en plastique en circulation.
02:20Si nous regardons la population mondiale, nous sommes presque à 8 milliards de personnes.
02:25On fait en moyenne 2 à 3 sacs en plastique qu'une personne peut utiliser par semaine.
02:30Donc, si nous regardons notre quotidien, nous pouvons aller au supermarché, à la boutique, dans n'importe quel commerce.
02:36Dès qu'on peut acheter des affaires, si on peut utiliser un sac en plastique, donc effectivement, une visite, deux visites, trois visites,
02:42nous finirons avec notre quota d'utilisation de sacs en plastique.
02:46Donc, nous pouvons trouver dans notre quotidien qu'il y a toujours ces sacs en plastique en circulation,
02:51malgré les campagnes de sensibilisation qu'on peut faire tout autour de Maurice pour arrêter l'utilisation de sacs.
02:58Mais justement, c'est vrai au niveau international, mais quand même à Maurice, est-ce qu'ils ont trouvé la situation un petit peu,
03:04comment il y était, est-ce qu'ils comparaient, on dit, à cinq ans de cela.
03:07Les Mauriciens sont un petit peu plus concernés qu'eux qui sont dans le domaine. Comment ils trouvent les choses?
03:12Donc, nous pouvons trouver effectivement que les gens, aujourd'hui, sont plus conscients qu'il y a un problème avec les objets en plastique, y compris les sacs en plastique.
03:22Donc, il y a des gens qui peuvent faire des efforts pour diminuer l'utilisation de sacs en plastique,
03:28mais en même temps, il faut c'est de constater qu'un mode de vie, quand on peut retourner facilement, rapidement,
03:34dès qu'on oublie des choses, on s'arrête loin du supermarché, on s'arrête loin de la boutique,
03:38par réflexe inconscient, nous pouvons prendre ce sac-là.
03:41Nous ne pouvons pas penser, comment dire, garder un sac dans l'auto, un autre sac, comment dire, plus durable,
03:46que nous pouvons avoir maintenant avec nous pour faire nos courses.
03:49Nous pouvons trouver, malheureusement, qu'il y a cette chaîne-là qui peut continuer,
03:53que les gens, bien qu'ils aient la volonté, quelque part, de faire un geste pour l'environnement,
03:57mais une fois qu'il arrive dans notre quotidien, nos bonnes habitudes, nos mauvaises habitudes,
04:01c'est un petit peu difficile pour, comment dire, mettre les deux côtés, prendre un bon geste.
04:05D'accord. C'est vrai, comment on peut dire, c'est une question d'habitude,
04:09mais là, c'est vrai que nous avons besoin de ce sac-là.
04:13Alors, comment on peut dire, notre logement, quand nous mettons nos produits, tout ça, là, ok.
04:17Qu'il fallait que nous prenions...
04:23Mais quand nous finissons de l'utiliser, allons dire que nous pouvons l'utiliser, justement,
04:27qu'il n'y a pas que ça, il y a l'environnement.
04:30Par exemple, comment nous dire, un sac en plastique, si nous l'avons dans la nature,
04:33combien de temps il prend pour dégrader, comment détruire la nature?
04:37Donc, un sac en plastique qui, allons dire, un sac en plastique normal,
04:43pas un sac en compostable et un sac en biodégradable,
04:45il prend, il est capable de prendre jusqu'à 1000 ans pour dégrader dans la nature.
04:49Nous avons introduit un sac en compostable et un sac en biodégradable,
04:52donc c'est un sac en plastique que nous avons mis dans des conditions spécifiques pour qu'il dégrade,
04:56mais nous trouvons que ce sac-là aussi, le temps que nous le mettons dans la nature,
05:00s'il n'est pas dans les conditions requises pour qu'il dégrade correctement,
05:05ce sac-là aussi, il pourrait rester assez longtemps dans la nature,
05:08donc 500 ans jusqu'à 1000 ans, pareil,
05:10et il reste là de manière inerte avec les faits qui nous connaissent,
05:15l'eau, la vie marine, l'environnement en général,
05:18mais il y a aussi les autres problèmes que ce sac-là peut emmener quand il atterrit dans la nature.
05:23Par exemple, quand il peut envoler, il peut accrocher les arbres,
05:27il ne peut pas faire joli, donc pour nous l'environnement,
05:30on peut trouver un sac en plastique, un pendant avec toutes les plantes, etc.
05:33Et aussi, un sac en plastique, quand il atterrit dans le sol,
05:38il est emporté par les courants, la pluie, le vent, etc.,
05:42il finit par boucher un drain,
05:44donc il contribue à ce problème de drain bouché qu'il peut faire face dans Maurice,
05:48et de manière générale, pour nous l'environnement,
05:51il n'est pas une chose bonne pour notre santé d'être entouré de plastique.
05:57Peut-être que vous pouvez parler un peu plus sur cela.
06:00Bien sûr, ce qu'on peut ajouter encore,
06:03c'est que le plastique en lui-même n'est pas dégradé comme ça même,
06:08donc il y a tout un processus quand il est fragmenté,
06:12le plastique, surtout le plastique qui est sourcé des fossiles privilégiés,
06:19ou des ressources fossiles,
06:22quand il est dégradé, quand il est cassé,
06:25là on a beaucoup de problèmes de micro-plastique,
06:28c'est-à-dire que souvent on trouve le plastique comme un gros objet,
06:31au fait, avec la dégradation du soleil, la pluie, l'étang,
06:37il casse-casse et il devient un petit fragment qui finit dans la nature.
06:41Et ça, c'est encore plus néfaste, on ne le trouve pas.
06:44Là-même il y a une étude qui nous dit, je ne sais pas le chiffre exact,
06:48mais on a trouvé des millions de particules même dans le sang humain.
06:53Même au Palais Europe, dans la même placenta,
06:56on a trouvé une maman enceinte.
06:58Avant même qu'il y ait un baba né,
07:00on finit par trouver qu'il y a un contact avec le plastique.
07:03Donc c'est à quel point le plastique est infamé dans tout ce qu'on peut vivre.
07:09Et ce qu'on ne peut pas même connaître,
07:12c'est à quel point l'impact est tellement compliqué,
07:15c'est difficile à mesurer l'impact du sement
07:18qui est plastiqué dans le consomment de l'être humain.
07:21Mais justement, quand même, j'ai trouvé un petit peu dans le domaine
07:24dans lequel je travaille, une étude qui montait justement,
07:27comme on dit, le pétrolier dans l'être humain,
07:29le pétrolier, comme on dit souvent, même dans les animaux, etc.,
07:32qu'il est néfaste dans la santé.
07:35À quel niveau ?
07:37Ce qu'on a démontré, c'est que le sement est capable
07:42de contribuer au sement du cancer,
07:46de l'oxydation des cellules.
07:51Donc il y en a beaucoup comme ça,
07:53les asthmatiques, il y a beaucoup de maladies,
07:56c'est loin à lister,
07:58mais on peut dire que c'est un des facteurs qui contribue.
08:02Et c'est dans tout, dans la nourriture, dans ce que l'on boit,
08:06même dans une bonne bouteille d'eau,
08:08on trouve à quel point il y a un cancer des molécules.
08:10Au fait, tout ce contact rentre dans toute la chaîne du sement
08:13qui est à partir de la production,
08:15qui est dans l'utilité,
08:17qui est justement l'après aussi,
08:19quand il y a un déchet.
08:21Justement, nous nous rappelons, chers amis,
08:23qu'il n'y a pas de danger dans le sac en plastique,
08:26dans le sac de bouteilles en plastique.
08:28Et tout à l'heure, nous pouvons mettre l'accent sur le danger,
08:30comment il était, comment il peut nous affecter.
08:32Et tout à l'heure, nous pouvons aussi, nous,
08:34comment chacun d'entre nous,
08:36nous pouvons faire pour qu'il nous évite
08:39d'utiliser ce sac de bouteilles en plastique,
08:43pour qu'il soit bon pour nous,
08:45personnellement, notre santé,
08:47et aussi pour l'environnement.
08:49Nous avons avec nous sur le plateau de Top FM,
08:51dans l'émission Correcte, Pas Correcte,
08:53les bons conneries de ce matin,
08:55Stéphanie Jacquin, également l'idiot bien-aimé
08:57de l'ONG We Recycle.
08:59Et mon rappezote qui est l'émission,
09:01il est également en live sur notre page Facebook
09:03Top FM Aussies,
09:05que vous pouvez poser de bonnes questions
09:07et aussi envoyer de bonnes commentaires.
09:09Et tout à l'heure, vous pouvez aussi
09:12Alors, nous nous posons un petit peu là
09:14sur l'impact.
09:16Allons dire que, tout d'abord,
09:18est-ce que quand même, comment tu peux dire,
09:20finalement, la loi qui finit de passer,
09:22est-ce que quand même, nous pouvons trouver
09:24qu'il est assez sévère pour qu'on puisse
09:26faire des choses mieux?
09:28Est-ce qu'il y a une réelle volonté
09:30pour qu'ils nous reçoivent vides
09:32avec un Nile Maurice sans sac plastique,
09:34sans bouteille en plastique?
09:36OK. Donc, ça c'est une question
09:38que tu as souhaité poser.
09:40Je pense que ce réponse est positif
09:42et négatif en même temps.
09:44Donc, mettre la loi en place
09:46pour empêcher les transactions
09:48autour du plastique, donc importation,
09:50distribution, utilisation,
09:52fabrication,
09:54c'est un bon message
09:56parce que vraiment,
09:58c'est un message que le gouvernement a une volonté
10:00pour réduire
10:02la circulation d'objets plastiques,
10:04single-use plastiques.
10:06Maintenant, il a voté la loi,
10:08il a appliqué la loi.
10:10Dans l'application, nous connaissons
10:12que le ministère peut faire des visites,
10:14peut aller dans les commerces
10:16pour voir si les sacs en plastique
10:18respectent les normes que le gouvernement
10:20a mises.
10:22Donc, il n'y a que les sacs biodégradables
10:24et compostables. Donc, tous ces sacs-là
10:26doivent avoir des normes
10:28qui spécifient ces sacs-là,
10:30qui sont fabricants, qui ont des normes
10:32qui suivent, code sur l'origine, etc.
10:34Et tous les commerçants qui
10:36suivent cette directive-là, il n'y a pas de problème.
10:38Mais le ministère
10:40peut aussi prendre des sanctions
10:42pour les commerçants et les
10:44importateurs, les distributeurs qui ne peuvent pas suivre
10:46les guidelines qui sont établis
10:48par la loi. Donc, nous trouvons que
10:50oui, il y a effectivement sa volonté
10:52là pour tacler le problème
10:54plastique, mais en même temps,
10:56en même temps qu'ils nous mettent la loi
10:58avec la liste d'objets plastiques
11:00qui bannent, mais il y a aussi des exceptions.
11:02Donc, quand ils nous mettent des exceptions
11:04avec la loi, nous aussi, on peut envoyer
11:06un message qui nous peut tolérer.
11:08Donc, banne single-use plastique
11:10peut continuer malheureusement à circuler.
11:12Un exemple bien simple,
11:14dans un
11:16film électroménager,
11:18ou pour acheter,
11:20une télévision, un bouillon,
11:22etc., où il y a plusieurs pièces qui viennent
11:24avec l'appareil électroménager,
11:26mais chaque pièce, elle vient dans un sac en plastique
11:28individuel, mais c'est banne single-use
11:30plastique. Une fois qu'on
11:32finit d'acheter l'objet, on déballe la case.
11:34Mais qu'est-ce qu'on fait avec ce plastique-là? On le jette.
11:36Donc, ce lifetime
11:38d'utilisation, il y a quelques
11:40secondes seulement, dès qu'on sort dans
11:42le store-magasin, on arrive à la case,
11:44il y a un service open-purpose. Après,
11:46c'est fini. Mais tout ce banne-plastique-là,
11:48nous sommes capables de mettre
11:50en place des mesures.
11:52Quand nous parlons avec des importateurs,
11:54nous leur disons que nous pouvons
11:56importer ces différents objets-là,
11:58vérifier qu'il y a autant
12:00de plastique qui peut protéger
12:02ces objets-là.
12:04Donc, nous avons non seulement
12:06ce sac en plastique, mais nous avons aussi
12:08ce bout de polystyrène qui peut
12:10caler ces appareils-là. Mais ces appareils
12:12servent un purpose spécifique
12:14étant qu'on finit de déballer l'objet-là.
12:16Mais qu'est-ce qu'on peut faire avec ça? Nous pouvons le jeter.
12:18Et polystyrène, comme on le connaît,
12:20il est cassé, il est fragmenté
12:22assez facilement. Donc, son danger
12:24est encore plus grave.
12:26Comme je vous l'ai expliqué, il vient
12:28fragmenter encore plus rapidement,
12:30ce danger encore plus grave qu'un sac en plastique.
12:32Et malheureusement, pour toute cette qualité
12:34de plastique-là, nous n'avons
12:36pour l'instant aucune
12:38solution, mais nous n'avons pas
12:40vraiment trouvé l'implémentation,
12:42la réglementation qui peut
12:44s'appliquer parce qu'il y a encore
12:46ce genre de plastique-là en utilisation
12:48tout autour de nous.
12:50Quand on peut dire que nous sommes
12:52capables de servir un sac compostable,
12:54biodégradable, mais nous trouvons
12:56des problèmes, il y en a souvent
12:58dans les endroits où nous ne pouvons pas
13:00servir ce type de sac-là,
13:02ce type d'emballage-là.
13:04Mais qu'est-ce qu'il faut faire?
13:06Tout le monde ne peut pas suivre
13:08la loi qu'ils mettent en place.
13:10Peut-être qu'ils ne sont pas au courant.
13:12Peut-être, je peux dire peut-être, mais
13:14la loi est implémentée depuis 2021.
13:16Donc, il ne fait qu'en même trois ans.
13:18Il n'y a pas suffisamment autour de nous
13:20d'eau plastique pour qu'ils
13:22ne soient pas au courant.
13:24Et donc, c'est pour ça aussi qu'il y a
13:26cette visite-là du ministère pour
13:28assurer que ce type de sac-là,
13:30ce type de commerçant-là soit
13:32une chose qui peut suivre
13:34les directives du gouvernement.
13:36Donc, il y a ça et puis il y a aussi
13:38tous les stocks qu'ils ont accumulés
13:40depuis plusieurs années. Donc, quand la loi
13:42est mise en place, nous ne pouvons pas dire
13:44qu'il n'y a pas une reprise
13:46par le gouvernement pour récupérer
13:48tous ces sacs-là qui, finalement, du jour au lendemain,
13:50deviennent illégaux.
13:52Donc, probablement,
13:54le banque-commerçant peut reculer
13:56ses stocks de plastique-là et,
13:58au lieu de faire le nécessaire pour discuter
14:00de ces sacs-là parce qu'ils n'ont plus le droit
14:02d'utiliser ces sacs-là.
14:04Tu reviens sur quelque chose peut-être par rapport à ça, Livio?
14:06Oui, certainement.
14:08Je pense que
14:10il y a
14:12un système
14:14systémique.
14:16Il y a un problème systémique.
14:18Il n'y a pas qu'à mettre le dos sur
14:20sa vendeuse
14:22qui peut vendre ces légumes-là
14:24ou bien sur le consommateur.
14:26Donc, tout un ensemble
14:28qui concerne le producteur,
14:30qui produit ces produits-là.
14:32Donc, il y a déjà 10 000
14:34plastiques qu'ils mettent là-dedans.
14:36Il y a aussi l'apport
14:38du vendeur. Ils sont veillés
14:40à ce qu'ils puissent vendre ce produit.
14:42Il y a moins de plastique possible.
14:44Et puis, il y a aussi le consommateur
14:46qui a sa responsabilité
14:48de voir comment il est capable
14:50d'acheter le moins de plastique possible.
14:52Après, le consommateur
14:54a fini de consommer, il a un déchet.
14:56Qui peut faire avec ça?
14:58Ici, ce qui nous concerne un peu plus après,
15:00c'est comment justement, quand il y a un déchet,
15:02comment on peut faire
15:04pour éviter les problèmes?
15:06Il y a tout un problème
15:08avec l'implication
15:10du gouvernement,
15:12des producteurs, du consommateur
15:14et tout le système.
15:16Voilà, chers amis,
15:18on parle des dangers en plastique,
15:20et surtout des dangers des sacs et bouteilles en plastique.
15:22Et surtout, dans quelques minutes,
15:24nous allons voir comment chacun d'entre nous
15:26a une responsabilité,
15:28comment on peut faire pour qu'on évite
15:30de servir autant de plastique.
15:32Et surtout, si on ne sert que ce qu'on peut faire
15:34pour qu'on ne pose pas de problème
15:36à notre santé et aussi à l'environnement.
15:46Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
16:16Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
16:46Comment chacun d'entre nous
17:11peut-on réduire l'utilisation
17:13des sacs et bouteilles en plastique?
17:15C'est le thème de votre émission
17:17«Corrects, pas corrects, les beaux connais»
17:19de ce lundi matin sur les ondes de Top FM.
17:21Avec nous, Stéphanie Jacquin
17:23et Livio Bien-Aimé, senior project
17:25and operation officer
17:27au sein de WeRecycle.
17:29Alors, comment on peut dire un petit peu
17:31comment ça se passe à Maurice,
17:33nous faire un petit peu le point.
17:35Alors, nous trouvons que Roderick, bien avant Maurice,
17:37il a réussi bien pour son utilisation
17:39des sacs en plastique.
17:41Il n'a pas servi, il a réussi trop bien,
17:43etc. Alors, qu'est-ce qui fait Roderick
17:45qu'il est capable d'amener sa combattant
17:47à Maurice?
17:49Donc, la réponse aussi,
17:51il n'y a pas une réponse.
17:53Allons dire direct.
17:55Nous trouvons que peut-être Roderick,
17:57les choses sont un peu plus simples là-bas.
17:59Peut-être le mode de vie,
18:01peut-être moins. Encore une fois,
18:03nous ne pouvons pas nous faire consommer
18:05nos méthodes de vie avec nous.
18:07Nous pouvons vivre vite, bientôt vite.
18:09Vite, ce n'est pas forcément
18:11pareil à Roderick.
18:13Donc, il a une connexion peut-être plus
18:15directe avec la nature là-bas.
18:17Quand vraiment on parle de Roderick, il comprend
18:19plus vite qu'il parle de Maurice
18:21l'impact qu'est le plastique sur l'environnement.
18:23Donc, nous nous trouvons
18:25qu'il a peut-être sa mentalité
18:27quand on se connecte un petit peu plus avec la nature.
18:29C'est
18:31une façon de vivre qui peut-être
18:33nous a inspiré un peu
18:35de comment on parle de Roderick
18:37par rapport à notre manière de vivre,
18:39notre connexion avec notre île,
18:41avec la nature. Il nous a inspiré
18:43de ça pour Maurice et il retrouve
18:45un petit peu justement sa connexion là. Peut-être que là,
18:47nous trouvons l'effet néfaste
18:49du plastique sur l'environnement
18:51plus facilement.
18:53Est-ce que c'est quand même aussi un manque de volonté, Livio?
18:57Un manque de volonté par rapport à
18:59Maurice. Donc,
19:01moi, je ne me pose pas la question.
19:03C'est un manque de volonté.
19:05Comme on dit,
19:07il y a un problème
19:09plus systémique. Donc, il y a plusieurs
19:11acteurs qui ont
19:13commencé à bouger
19:15d'avant. Certainement, il y a l'intention
19:17qui est là, mais c'est les actions
19:19qui me pensent et qui me
19:21requièrent.
19:23Un manque de volonté,
19:25comme on dit,
19:27il dépend
19:29plus
19:31de la connaissance
19:33qui me requiert.
19:35Il y a toujours une question
19:37d'information qui n'est pas
19:39assez divulguée pour
19:41sensibiliser plus de Mauriciens
19:43à sa cause.
19:45Justement, là, nous pensons
19:47que c'est un rôle aussi de
19:49ONG. Alors, qu'est-ce que vous
19:51faites ou que les autres ONG
19:53peuvent faire par rapport à cela?
19:55Peut-être que je vais continuer là-dedans
19:57parce que c'est un peu mon
19:59bâton qui me sort
20:01n'importe où. Donc, au niveau
20:03d'information, je pense que c'est
20:05vraiment la clé.
20:07Il faut donner les bonnes informations.
20:09Et c'est une affaire
20:11qui me trouve marquée
20:13beaucoup, qui commence pour moi petit à petit.
20:15Justement, est-ce qu'il y a quelque chose dans l'école
20:17justement de ce domaine-là?
20:19L'intention est là
20:21dans mon curriculum
20:23que nous étions. Donc, je cause dans l'environnement,
20:25je fais le maximum.
20:27Mais dans le cadre de l'école,
20:29comment le système éducatif est là,
20:31c'est là pour critiquer, mais
20:33ce que moi j'ai observé, c'est qu'il y a
20:35beaucoup de l'emphase
20:37sur les résultats, comment dire,
20:39académiques que l'enfant peut amener.
20:41Pas vraiment sur
20:43la connaissance qu'il peut gagner, comment il est capable
20:45d'appliquer ça dans sa vie tous les jours.
20:47Et nous, nous venons
20:49au niveau du Recycle et aussi d'autres ONG
20:51que je connais qui sont bien actifs,
20:53quand on peut amener une nouvelle pédagogie,
20:55une autre façon justement
20:57pour comment intégrer
20:59la connaissance que l'enfant peut gagner
21:01dans l'école, dans son local,
21:03dans son milieu de vie.
21:05Par exemple, nous travaillons dans l'école,
21:07dans l'école primaire, secondaire
21:09et même TSI. Par exemple,
21:11dans l'école primaire,
21:13nous venions avec un programme
21:15avec un actif très ludique,
21:17interactif,
21:19pour pouvoir amener l'enfant
21:21qu'il puisse utiliser facilement dans sa vie
21:23tous les jours. Et de là, comment il peut
21:25mettre des choses très simples,
21:27quand il peut réduire sa consommation plastique,
21:29sa vie moins... Par exemple?
21:31Moins de bouteilles en plastique, par exemple.
21:33Et s'il y avait une goutte,
21:35une goutte de cave en métal, en verre, entre autres,
21:37quand il y avait,
21:39il réutilise de l'eau à sa fois en plastique,
21:41dans sa bouteille,
21:43single juice plastique, un peu ça.
21:45Donc, beaucoup de
21:47petits gestes comme ça,
21:49que l'enfant peut faire
21:51dans sa case, et je pense
21:53que ça peut permettre
21:55justement, quand il grandit,
21:57des petits amènent
21:59sa bonne habitude là.
22:01Mais c'est pas que, c'est pas juste aux enfants.
22:03Si nous travaillons juste avec les enfants, après,
22:05quand ils reviennent à la casse, les parents, les mamans,
22:07les papas, ils ne vont pas faire ça.
22:09Donc, il faut aussi travailler
22:11avec les adultes. Les adultes,
22:13souvent nous disent, c'est plus compliqué, parce que
22:15l'habitude, le comportement, finit
22:17ancré, donc ils viennent à faire
22:19des choses plus difficiles pour vous.
22:21Mais, par exemple, nous au Nouveau
22:23Recycle, nous pouvons aussi travailler
22:25sur des projets communautaires. Par exemple,
22:27nous nous trouvons dans des endroits où il y a
22:29beaucoup de places de dumping,
22:31où il y a de la salle partout.
22:33Quand nous essayons de mobiliser
22:35la communauté locale,
22:37quand nous nous disons, voilà,
22:39l'endroit comme ça, qu'est-ce qu'il nous faut faire?
22:41Nous ne sommes pas là pour attendre,
22:43le gouvernement n'est pas bon, l'autorité n'a pas pu faire.
22:45Nous devons plaigner, comme il faut nous faire.
22:47On doit le faire aussi,
22:49on doit advoquer justement pour
22:51l'autorité, mais c'est pas que,
22:53c'est parce qu'on reste victime de tout
22:55ce qui peut passer. Comment nous pouvons être acteurs?
22:57Comment moi, à mon niveau, je peux faire quelque chose?
22:59Donc, alors, on ramasse,
23:01on ferme l'endroit, on le propre,
23:03et quels problèmes il y a dans l'endroit?
23:05Et nous nous trouvons que
23:07l'environnement,
23:09il n'y a pas
23:11que les
23:13facteurs socio-économiques.
23:15Si un endroit sale,
23:17si un endroit justement
23:19malin, comment nous dire?
23:21Donc, il n'y a pas même plus un problème
23:23de santé, certes, mais aussi
23:25socio-économique, comment
23:27les cas attirent les autres
23:29filles, tels que les drogues,
23:31entre autres,
23:33quand nous nous trouvons
23:35dans le monde,
23:37c'est difficile pour l'endroit,
23:39il y a des étiquettes qui viennent derrière.
23:41Donc, il y a tout ça.
23:43Justement, dans ce domaine-là,
23:45laissons-nous aller plus profondément dans le thème de
23:47la mission, comment chacun d'entre
23:49nous est capable de faire pour réduire
23:51l'utilisation des sacs en plastique
23:53et bouteilles en plastique?
23:55Quelle est la responsabilité de chacun d'entre nous?
23:57Donc, pour répondre
23:59à ce que Olivier a dit, effectivement,
24:01notre rôle en tant qu'ONG, nous ne pouvons pas
24:03attendre que le gouvernement mette en place
24:05un système, etc.
24:07Nos besoins commencent déjà,
24:09et c'est notre message,
24:11encourager les consommateurs à prendre des actions
24:13pour eux-mêmes, pas attendre
24:15l'entreprise, pas attendre le gouvernement.
24:17Par exemple, le café?
24:19Voilà. Donc, un exemple, c'est
24:21très basique. Arrête de servir des sacs
24:23qu'on peut donner dans le supermarché.
24:25Il y a des gros sacs en polypropylène,
24:27qui sont toujours en plastique,
24:29mais c'est des sacs beaucoup plus durables,
24:31qu'on peut vendre dans le supermarché.
24:33Et si tu as ces sacs-là
24:35dans l'auto, quand tu es dans le supermarché,
24:37tu as toujours ces sacs-là à disposition,
24:39et qu'il y ait le supermarché,
24:41qu'il y ait le bazar, qu'il y ait le magasin de vêtements,
24:43etc., prends ces sacs-là
24:45et servis ces sacs-là.
24:47Il y a aussi beaucoup de magasins
24:49qui peuvent donner ces sacs en tissu.
24:51Donc pareil, garde ces sacs-là
24:53avec toi, dans ton sac à main,
24:55très facilement pliable, garde-les avec toi,
24:57et quand tu es dans le magasin, au lieu de servir
24:59les sacs que le magasin peut donner,
25:01prends ton sac, réutilise-les.
25:03Il y a aussi longtemps
25:05que tu ne peux pas servir tant de bazar.
25:07Donc, nous pouvons continuer de servir tant de bazar,
25:09et d'une pièce de coup, en achetant tant de bazar
25:11qui est fabriquée localement,
25:13nous pouvons aussi soutenir l'industrie locale.
25:15Des sacs en plastique, ne pas oublier,
25:17il y a une partie qui est fabriquée en Mauritie,
25:19mais il y a aussi une partie qui est importée.
25:21Donc, si nous pouvons servir des sacs durables
25:23qui sont fabriqués localement,
25:25nous pouvons aussi contribuer pour soutenir l'économie
25:27mauritienne. Donc, ça, c'est au niveau des sacs.
25:29Au niveau des bouteilles, maintenant,
25:31donc, tout ce qui est bouteilles de boisson,
25:33de l'eau, softdrink, etc.,
25:35au niveau du softdrink, il y a toujours
25:37des bouteilles en verre qui sont en circulation.
25:39Donc, si vous êtes habitués
25:41de faire des courses dans des
25:43shopping centers qui sont prêts dans votre maison,
25:45vous êtes capables de servir ces bouteilles
25:47et de les retourner régulièrement.
25:49Donc, ça, c'est un système
25:51où nous pouvons réutiliser les bouteilles en verre,
25:53nous pouvons éviter d'utiliser les bouteilles en plastique,
25:55donc, nous pouvons diminuer
25:57la consommation d'objets plastiques.
25:59Nous avons aussi les autres objets du quotidien,
26:01les vinaigres,
26:03les containers plastiques,
26:05nous avons du shampoing, du liquide de vaisselle,
26:07du détergent, etc.
26:09Il y a des entreprises locales,
26:11notamment une entreprise, CNL,
26:13qui met son système
26:15de refills en place.
26:17Donc, dans votre shop à Petite-Rivière,
26:19les consommateurs peuvent aller
26:21acheter des galons,
26:23il y a des refills stations, donc un galon lavé
26:25doit revenir avec un galon ou remplir un galon
26:27ou aller. Donc là, au lieu
26:29d'acheter à chaque fois un nouveau produit
26:31avec un nouveau galon, vous pouvez servir
26:33le même galon continuellement. Donc, déjà,
26:35vous pouvez réduire, allons dire,
26:37les objets plastiques que vous pouvez consommer personnellement.
26:39Donc, il y a
26:41ces tips-là qu'ils nous donnaient
26:43dans nos formations,
26:45qu'ils nous expliquaient, surtout dans nos trainings
26:47pour les établissements tertiaires
26:49et les entreprises.
26:51Nous essayons d'expliquer aux gens qu'il y a
26:53ces tips-là qu'ils doivent mettre en place.
26:55Pour les gens qui travaillent,
26:57souvent dans les compagnies,
26:59il y a des dispensers pour le café,
27:01de l'eau, etc. Mais autant
27:03servir d'autres tasses. Même si
27:05à ce stade-là, nous n'avons plus le droit
27:07de servir des cups en plastique, toujours est-il
27:09que quand nous pouvons servir des dispensers,
27:11dans ces machines-là, c'est un déchet qui nous peut créer.
27:13Donc, si nous pouvons venir avec nos propres
27:15tasses, avec nos propres gouttes, nous pouvons remplir
27:17dans ces dispensers-là,
27:19c'est toujours des déchets en moins qui nous
27:21peut créer. D'accord. Il y a aussi le recyclage.
27:23Effectivement, oui.
27:25Nous avons le recyclage. Donc, le recyclage
27:27dans la chaîne des AIR,
27:29comme on dit, donc Reduce, Reuse, Recycle.
27:31Recycle, Recyclage, c'est la dernière étape.
27:33Donc, ça vraiment, nous
27:35là pour prendre des messages
27:37comme réduire la consommation,
27:39réutiliser des objets, etc.
27:41Mais en tout dernier lieu, pour des objets
27:43qui ne nous permettent pas de faire autrement, qui utilisent
27:45le plastique, là, nous sommes capables
27:47de rentrer dans ce système de recyclage-là.
27:49Côté nous, oui, Recycle, il y a
27:51aussi des camions de collecte.
27:53Nous passons, nous récupérons tout le plastique
27:55qui est recyclé dans Maurice, et nous assurons
27:57que ce plastique-là, il est dans une compagnie
27:59de recyclage, et que ça, parce que là,
28:01on peut gagner une deuxième vie.
28:03Et où en est-on avec le tri, à Maurice, le tri des déchets?
28:05Donc, il y a une loi
28:07qui a été votée l'année dernière,
28:09donc le Waste Management and Resource Recovery Act.
28:11Là, le gouvernement
28:13vient en place avec
28:15un système, chaque ménage
28:17pour gagner trois poubelles de tri.
28:19Et donc, une poubelle pour les déchets généraux
28:21qui poilent donc dans le landfill, la moche,
28:23une poubelle pour les déchets organiques
28:25et une poubelle pour les déchets dry recyclable,
28:27donc plastique, papier,
28:29coton, métal, canette,
28:31etc., canne et canette.
28:33Donc, le gouvernement, pour mettre en place
28:35deux centres de tri, donc on a
28:37un centre de compostage et de tri,
28:39tous les déchets dry recyclable
28:41sont pour trier, et sont pour
28:43envoyer justement dans les centres de recyclage
28:45pour gagner une deuxième vie.
28:47Donc, tout ça, c'est une
28:49implémentation qui peut prendre du temps.
28:51Il faut aussi regarder au niveau
28:53de la collecte, comment ça peut passer,
28:55qui jouent les scavengers
28:57pour passer, pour récupérer tel ou tel déchet,
28:59et il y a toute une organisation
29:01en fait à mettre en place par rapport
29:03à la loi-là, et le gouvernement peut travailler
29:05là-dessus. D'accord, et justement, vous, en tant
29:07qu'ONG, comment vous trouvez la loi-là?
29:09Est-ce que vous, Mauritien,
29:11vous trouvez que vous êtes
29:13capables de la faire, que vous êtes disposés
29:15à la faire? Alors, c'est là
29:17l'expérience de collecte au Black River.
29:19Nous sommes au Black River depuis 2018,
29:21donc ça fait six ans maintenant.
29:23Il nous prend beaucoup le temps pour que
29:25les gens commencent à gagner dans le bon geste de tri,
29:27et il nous prend aussi beaucoup de sessions
29:29de sensibilisation dans
29:31les villages pour expliquer aux gens
29:33quelle qualité de plastique ils sont capables
29:35de mettre de côté pour le recyclage, et qui fait
29:37l'important de mettre ce plastique-là de côté
29:39pour le recyclage. Donc,
29:41on ne peut pas attendre qu'il y ait
29:43ces mesures-là
29:45pour vraiment les mettre en place par le gouvernement.
29:47Ce n'est pas tout le monde qui peut
29:49connaître comment servir
29:51ces trois poubelles de tri-là.
29:53Donc, il y a toute une éducation pour faire,
29:55comment je viens d'expliquer,
29:57ce changement de mentalité que le monde
29:59n'a pas l'habitude de mettre tout dans une seule poubelle.
30:01C'est-à-dire qu'il peut se retrouver avec trois poubelles
30:03qu'il peut mettre dans sa bonne poubelle-là,
30:05et ça, c'est une affaire qui peut prendre
30:07du temps, et en tout cas, nous,
30:09notre mission, c'est de travailler autant que possible
30:11avec les pouvoirs publics pour
30:13aider à l'implémentation, et aussi
30:15pour faciliter la transition
30:17quand le monde se met tout dans une seule poubelle,
30:19parce que là, il faut connaître qui peut
30:21mettre dans quelle poubelle, qui joue au scavenger
30:23pour passer pour tel ou tel type de déjeuner,
30:25etc., et une affaire qui est
30:27aussi bien importante, c'est qu'il faut
30:29qu'un objet soit recyclable,
30:31qu'il soit propre. Donc, ça aussi, c'est une habitude
30:33qu'il y a du monde qui a. Normalement,
30:35quand on peut mettre un objet dans une poubelle de tri,
30:37il faut nettoyer-le avant, il faut laver-le.
30:39Donc, par exemple, quand on est dans un petit peu
30:41envers un char, etc., il faut nettoyer
30:43sa bonne poubelle-là. Ça, c'est une bonne habitude,
30:45encore une fois, qu'il y a du monde qui la nettoie
30:47pratiquement. Donc, il faut trouver
30:49un moyen pour accompagner la population
30:51pour que l'implémentation passe
30:53correctement. D'accord. Un petit mot
30:55là-dessus, Olivier?
30:57Je pense que la transition, la clé,
30:59c'est l'éducation. Il faut
31:01vraiment, comment dire,
31:03nous maximiser nos efforts là-dedans,
31:05pour amener ce changement de comportement-là.
31:07Et ça donne
31:09aussi des facilités, justement, pour
31:11qu'un consommateur
31:13soit capable de faire le tri
31:15correctement. Si,
31:17justement, on vient en avant
31:19avec sa nouvelle loi-là,
31:21mettre un système en place de collecte
31:23de tri correctement,
31:25par exemple, une poubelle bien
31:27capable d'identifier la poubelle
31:29avec ses affaires,
31:31et que la collecte se fait correctement,
31:33elle est là, certainement,
31:35capable d'être un peu plus efficace.
31:37D'accord. Alors, on peut
31:39vous expliquer un petit peu comment vous êtes capables
31:41de faire, chacun d'entre vous,
31:43pour diminuer
31:45l'utilisation des sacs et bouteilles
31:47en plastique. Une courte pause,
31:49et je vous retrouve tout juste après.
32:13Sous-titrage Société Radio-Canada
32:43Sous-titrage Société Radio-Canada
33:13...
33:23En ce lundi matin, on met l'accent sur
33:25danger et des sacs et
33:27des bouteilles en plastique, et surtout comment
33:29chacun d'entre nous nous a contribué
33:31pour réduire l'utilisation.
33:33On en parle ce matin avec Stéphanie
33:35Jacquin et Livio Bien-Aimé,
33:37Senior Project and Operation Officer
33:39au sein de WeRecycle.
33:41Alors, la question
33:43que je veux vous poser,
33:45c'est quand on peut causer un danger,
33:47ça veut dire qu'on peut mettre
33:49des produits de logement en plastique.
33:51Parfois, quand on peut vendre des affaires
33:53en supermarché, on peut mettre un sac plastique
33:55qui n'est pas compostable,
33:57qui n'est pas biodégradable. Alors,
33:59j'ai envie de connaître un petit peu l'entreprise,
34:01car d'autres, non. Je pense que vous êtes conscients,
34:03vous tentez, vous savez que ce n'est pas bon,
34:05mais quand même, vous pouvez continuer à le faire,
34:07ne serait-ce qu'avec vos bouteilles de boisson gazeuse,
34:09etc. Alors, justement, comment vous pouvez réagir?
34:11Est-ce qu'il se trouve qu'une entreprise aussi
34:13peut prendre conscience ou bien vous pouvez continuer
34:15comme d'habitude?
34:17Donc, nous, il y a effectivement
34:19une entreprise qui peut vraiment
34:21prendre conscience,
34:23qui peut commencer à accueillir
34:25l'utilisation du plastique dans d'autres
34:27productions et dans d'autres ventes aussi
34:29d'objets. Mais il y a aussi
34:31une entreprise qui n'est encore
34:33pas vraiment consciente
34:35de la nécessité et l'urgence
34:37écologique de diminuer
34:39l'objet plastique. Il y a une entreprise
34:41qui n'atteint pas la loi
34:43qui a été mise en place depuis bien avant,
34:45qui a commencé à accueillir ce problème-là.
34:47Il y a aussi des fabricants
34:49d'objets plastiques locaux
34:51qui mettent en place une usine de recyclage
34:53donc qui peut vraiment
34:55c'est un exemple d'une entreprise
34:57qui peut guider la diminution
34:59d'objets en plastique et qui peut
35:01responsabiliser tous les
35:03gens autour, donc entreprises et
35:05individus, pour diminuer
35:07la consommation d'objets plastiques et aussi
35:09aller vers le recyclage.
35:11Malheureusement, il y a aussi des entreprises
35:13qui, bien qu'elles soient
35:15au courant qu'il n'y a pas de loi,
35:17qu'il y a une mouvance qu'elles créent,
35:19qui ne peuvent pas encore être conscientes
35:21d'eux-mêmes, mais à un moment donné,
35:23elles reviennent, encore une fois, comme Olivier
35:25l'a dit, à l'exercice de comportement
35:27et d'habitude. Parce que
35:29l'entreprise en elle-même, c'est une
35:31entité, oui, mais c'est des gens qui
35:33dirigent. C'est des gens qui dirigent,
35:35donc si ces gens-là,
35:37pas à un niveau personnel,
35:39croient dans cette cause-là, il est plus
35:41difficile pour que cette valeur-là soit
35:43retranscrite dans l'entreprise. Donc,
35:45encore une fois, c'est un changement de mentalité
35:47qui est nécessaire, mais ce qui est
35:49bien, c'est qu'encore une fois, nous avons la loi
35:51qui peut pousser. Donc, même si un des gens
35:53ne croit pas au fond de lui dans cette cause-là,
35:55la loi peut obliger de toute façon
35:57à aller dans son sens.
35:59Et justement, quels sont les
36:01défis et obstacles que vous rencontrez
36:03sur le terrain concernant
36:05la lutte contre la pollution
36:07plastique à Maurice?
36:09Donc,
36:11si on reprend le contexte de mon
36:13entreprise, on pense qu'un de mes
36:15plus gros facteurs qui empêche
36:17une entreprise d'investir
36:19dans
36:21un
36:23alternatif plus écologique,
36:25c'est l'aspect financier aussi.
36:27Donc, je pense
36:29souvent des fois
36:31quand on pense dans un
36:33investissement écologique,
36:35il demande un investissement seulement.
36:37Et nous n'avons pas trouvé comment un coût.
36:39À cause, il y a un coût
36:41il y a un coût
36:43justement, si nous ne prenons aucune action.
36:45Nous n'avons pas trouvé là à cause
36:47souvent quand nous gagnons nos balance sheets,
36:49quand nous gagnons nos comptabilités, nous ne comprenons
36:51seulement l'impact
36:53de ce qui est dans l'environnement.
36:55Moi, si
36:57les ressources que nous payons
36:59nous les payons à l'entreprise pour ne plus pouvoir
37:01rouler. Donc, je pense
37:03qu'il est important qu'il nous trouve
37:05ce genre d'aspect-là
37:07qui l'impacte
37:09sur l'entreprise et sur
37:11l'environnement.
37:13Et justement là,
37:15Stéphanie, j'ai l'impression que vous avez
37:17fini votre formation dans l'école
37:19primaire du pays. Comment
37:21vous vous trouvez, vous êtes jeune,
37:23vous êtes en primaire, vous êtes aussi secondaire, etc.
37:25Comment vous vous trouvez
37:27jeune par rapport à
37:29votre formation? Quelles sont vos réactions
37:31de jeunes? Est-ce qu'ils se prennent conscience?
37:33Est-ce qu'ils s'écoutent simplement?
37:35Après, dans la pratique, ça ne donne rien.
37:37Alors, au contraire, au niveau des jeunes,
37:39il y a une meilleure réponse.
37:41Il y a des jeunes vraiment plus conscients
37:43qui ont des problèmes écologiques
37:45qui sont là, qui sont présents
37:47et qui peuvent s'aggraver dans le futur.
37:49Donc, c'est vraiment un
37:51buy-in. C'est ce qui nous peut
37:53prôner comme message. Ils ont envie
37:55de faire le geste. Mais là,
37:57actuellement, c'est ce qui peut manquer, surtout dans l'école,
37:59c'est une bande poubelle de tri
38:01et deuxièmement, système de collecte.
38:03Mais tout ça, on le connaît, il peut finir
38:05bientôt quand le gouvernement va mettre en place
38:07justement, la procédure pour le ramassement
38:09des déchets. Donc, nous trouvons que les jeunes
38:11peuvent effectivement avoir
38:13envie de faire quelque chose, avoir envie de faire le tri
38:15des déchets, comprendre qu'il y a des recyclages,
38:17comprendre qu'il y a des dangers
38:19pour la santé, pour l'environnement
38:21et tout.
38:23Ça peut donner un peu de courage parce que
38:25là, on peut dire, OK,
38:27nous ne pouvons pas faire tout ça pour gagner.
38:29Et nous pouvons compter sur ces jeunes-là pour passer
38:31ce message aux parents et éventuellement
38:33faire comprendre aux parents aussi
38:35qu'il y en a un pour
38:37vraiment prendre compte de l'environnement
38:39et surtout le problème des déchets.
38:41Donc, comment dirais-je? Même si les parents
38:43ne croient pas, même si les adultes ne croient pas
38:45là-dedans, mais pour eux, il y a de toute façon
38:47des mesures qui peuvent finir
38:49quand nous ne pouvons pas gagner le choix.
38:51Nous pouvons obliger à faire le tri, nous pouvons obliger
38:53à aller dans ce sens-là, qu'ils nous croient
38:55dans ça ou pas.
38:57Alors, vu le... comme si, allons dire,
38:59il y a beaucoup de travail à faire, OK,
39:01alors, est-ce qu'ils ont trouvé
39:03assez d'ONG qui ont engagé ou bien
39:05de ce côté-là aussi, il y a un manquement?
39:07Il y a pas mal d'ONG
39:09qui nous connaissent, qui
39:11involvent dans la production
39:13de déchets, qu'il y ait des déchets plastiques,
39:15qu'il y ait du food waste,
39:17en général, on va dire.
39:19Mais seulement, par rapport
39:21au manque d'éducation, comme Olivier l'a dit,
39:23oui, nous avons besoin
39:25de plus d'ONG qui passent ce message-là
39:27et nous en avons besoin de plus
39:29et surtout, les ONG existantes, nous avons besoin
39:31d'un petit peu plus de ressources aussi
39:33pour pouvoir faire le travail correctement.
39:35Donc, nous, notre programme, c'est d'aller
39:37nous concentrer dans les grades 5 dans Maurice,
39:39mais idéalement, nous serons contents
39:41de pouvoir toucher tous les grades. Nous serons contents
39:43aussi d'aller dans les écoles secondaires,
39:45mais par manque de moyens,
39:47par manque de ressources, nous n'avons pas qu'à faire tout ça.
39:49Mais idéalement, oui,
39:51nous avons vraiment besoin de plus
39:53d'ONG, de plus de ressources
39:55mises à notre disposition pour
39:57passer ce message-là. Olivier, un petit mot?
39:59Je vais dire, plus
40:01d'ONG, mais plus
40:03aussi de personnes engagées.
40:05Plus de personnes seulement
40:07qui sont capables d'aller au terrain,
40:09qui sont capables de passer le message.
40:11Je pense que c'est un petit doigt qui nous fait
40:13bien plus de ressources
40:15pour amener ce changement de comportement-là.
40:17Donc, vous pensez,
40:19ce n'est pas le nombre d'ONG
40:21mais plus de personnes
40:23engagées dans les ONG.
40:25Mais ce n'est pas,
40:27je veux insister là,
40:29ce n'est pas le rôle de l'ONG
40:31de faire tout le changement.
40:33L'ONG vient comme
40:35un
40:37catalyseur,
40:39mais si c'est vrai,
40:41c'est un catalyseur seulement pour amener ce changement-là.
40:43Mais il implique
40:45tout le monde.
40:47Qu'il y ait un sujet,
40:49qu'il y ait une organisation,
40:51une corporelle, le gouvernement,
40:53tout le monde s'implique. Ce n'est pas seulement
40:55le rôle des ONG
40:57à amener ce changement-là.
40:59D'accord. Alors, avant de terminer,
41:01le mot de la fin, oui, Recycle,
41:03vous êtes là depuis quelques
41:05années déjà. Alors, quel message
41:07nous allons faire, Olivier,
41:09d'abord, quel message vous avez pour passer
41:11aux auditeurs de Top FM ce matin
41:13pour dire à d'autres que
41:15le plastique pose un danger
41:17et qu'il faut
41:19le réduire et surtout
41:21arrêter de le servir et
41:23qu'il faut faire pour l'environnement et
41:25la santé.
41:27Donc, mon message aujourd'hui, c'est
41:31pensez-vous demain.
41:33Pensez-vous demain, comment
41:35nous voulons, nous, les enfants,
41:37vivre l'oral en Mauritie.
41:39Et ayant ça en tête,
41:41je pense que ça
41:43peut nous permettre de
41:45concilier ce monde, la façon dont nous
41:47vivons actuellement,
41:49qui nous
41:51faisons.
41:53D'accord. Stéphanie?
41:55Donc, moi aussi, un peu dans
41:57le même sens que Olivier, mais surtout
41:59par rapport au fait que nous sommes
42:01une île, nos surfaces sont
42:03assez limitées, donc nous n'avons pas de place
42:05pour stocker des déchets de manière
42:07éternelle. Déjà, là, nos lains de fil
42:09sont remplis, donc nous devons vraiment
42:11prendre ça en considération et
42:13faire en sorte qu'ils nous réduisent
42:15nos bandes de déchets qu'ils peuvent produire en général,
42:17pas que plastique, mais les autres déchets aussi
42:19et faire autant que possible
42:21des déchets recyclables en filière
42:23recyclage pour qu'ils nous gagnent un peu
42:25de place dans nos lains de fil et qu'ils ne nous pas retrouvent, nous,
42:27dans une quinzaine, une vingtaine d'années,
42:29qu'on n'ait plus de place pour stocker des déchets,
42:31donc tous nos déchets pour rester nous-mêmes.
42:33Une personne a téléphoné,
42:35malheureusement, à Alratli, la reine de
42:37Varcois, qui lui peut dire
42:39qu'il n'y a pas de place pour l'importation
42:41de plastique.
42:43Donc, il y a déjà ça, la loi-là
42:45qui peut couvrir l'importation
42:47d'objets plastiques, mais
42:49il nous connaît que le ministère
42:51peut sévir, c'est-à-dire que quand la douane
42:53peut saisir le single-use plastique
42:55qui peut venir l'embrasser,
42:57le ministère de l'Environnement
42:59est au courant et qu'il y a des sanctions
43:01qui peuvent être prises.
43:03Mais, comme on t'expliquait
43:05au début de l'émission, il y a toujours
43:07des banques de plastique qui peuvent échapper
43:09à ces contrôles-là, et ça,
43:11malheureusement, c'est plus au gouvernement
43:13de trouver une façon de mettre en place
43:15un système qui empêche
43:17ces banques de single-use plastiques de rentrer au territoire.
43:19Voilà, chers amis, merci
43:21à vous, Stéphanie, Jacquin,
43:23Olivier, bien aimé, senior project
43:25and operation officer
43:27au sein de WeRecycle.
43:29Merci pour votre participation
43:31à l'émission Correc' Pas Correc' de ce matin.
43:33Comme vous me rappelez, je tenais à faire le point
43:35sur le danger des sacs et bouteilles en plastique
43:37et surtout comment chacun d'entre nous
43:39est capable de réduire son utilisation.
43:41Mais voilà, chers auditeurs,
43:43merci d'avoir été fidèles à votre émission.
43:45Je vous souhaite de passer un très bon lundi
43:47et une excellente semaine.
43:59Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org