Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche
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00:00:00Bonjour à tous, l'heure des pro-week-end, plaisir de vous retrouver en ce samedi matin
00:00:06jusqu'à 10h30 pour passer en revue l'actualité avec Charlotte Dornélas.
00:00:10Bonsoir chère Charlotte, Véronique Jacques qui est là également, c'est un plaisir.
00:00:14Qu'est-ce qu'il y a ?
00:00:15J'ai dit bonjour.
00:00:15Oui, c'est bonjour.
00:00:16Vous avez dit bonsoir.
00:00:18Ça commence comme je le prévoyais, j'ai tellement l'habitude de faire le soir.
00:00:24Bonjour, bonjour, bonjour Véronique, bonjour Alexandre, bonjour pour le Figaro évidemment,
00:00:28bonjour cher Philippe Guibert, ancien directeur du service d'information du gouvernement.
00:00:32J-1 avant le deuxième tour législative et vous savez quoi ?
00:00:35On ne va quasiment pas en parler.
00:00:36Période de réserve depuis hier, minuit, la campagne électorale est terminée.
00:00:41Je compte sur vous, Motus, bouche cousue, on va évoquer un petit peu de manière générale ce scrutin qui arrive.
00:00:46Mais évidemment qu'on va respecter les consignes et jusqu'à demain soir 20h,
00:00:52donc plus un mot sur les candidats et les différents partis en présent.
00:00:55Vous avez suivi le match des Bleus hier ?
00:00:57Heureuse, Charlotte ?
00:00:58Heureuse.
00:00:59Vous savez de quoi on parle quand même ?
00:01:00Oui, je sais de quoi on parle, c'est des affaires.
00:01:03Et je vais vous dire, les Bleus ont fait barrage à l'Espagne hier.
00:01:08On va en parler, on va montrer des images dans un instant, plein plein de choses.
00:01:10Portugal, Portugal, Portugal.
00:01:11Oui, on fait barrage au Portugal, mais décidément c'est comme un prochain coup.
00:01:14L'Espagne, c'est le prochain match en 2000 kilomètres, je me projette déjà, on croise les doigts.
00:01:18On va vous montrer quelques images et puis il y a quand même,
00:01:20même si on ne parle pas beaucoup des élections et des différents partis, ne vous inquiétez pas,
00:01:24il y a énormément de choses à dire jusqu'à 10h30.
00:01:26À 9h pile d'abord, on salue Mathieu Devese pour l'essentiel de l'actualité.
00:01:29On se retrouve tout de suite.
00:01:33Bonjour Julien, bonjour à tous.
00:01:35Le second tour des élections législatives commence aujourd'hui en Outre-mer.
00:01:39Les premiers bureaux de vote ouvrent à midi à Saint-Pierre et Miquelon.
00:01:42Les électeurs de Saint-Barthélemy, Saint-Martin, la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, la Polynésie française
00:01:48et ceux vivant sur le continent américain votent aussi aujourd'hui avant l'ouverture des bureaux en métropole.
00:01:53Demain, 8h.
00:01:54Premier grand week-end de départ en vacances, soyez prudents.
00:01:57Si vous prenez la route Bison-Futé-Voix-Rouge dans le sens des départs,
00:02:00la circulation sera compliquée sur la plupart des routes en direction du nord-ouest, du sud
00:02:05ainsi qu'au départ de la région Île-de-France.
00:02:08Enfin, l'Iran a un nouveau président.
00:02:10Il s'agit du réformateur Massoud Pezechkian.
00:02:12Au second tour d'une élection marquée par une forte abstention,
00:02:15ce médecin de 69 ans a battu l'ultra conservateur Saïd Jalili.
00:02:20Il promet notamment d'apaiser la relation de son pays avec l'Occident.
00:02:25Il y a eu du suspense.
00:02:26Merci beaucoup Mathieu, on vous retrouve toutes les demie-heures.
00:02:27Il y a eu du suspense.
00:02:28Les supporters de l'équipe de France ont dû attendre jusqu'au bout de la nuit
00:02:33pour féliciter et se réjouir de cette équipe des Bleus
00:02:37qui passe en demi-finale après ce match contre le Portugal.
00:02:40Il faisait bon vivre hier soir dans le vestiaire de l'équipe de France, regardez.
00:02:54C'est ça !
00:02:55Yeah !
00:02:57Yes !
00:02:58On reste là, on reste là.
00:03:00Oh, il est bien, il est bien.
00:03:10Avec Ousmane Dembélé qui entre en dernier dans le vestiaire,
00:03:12qui était homme du match hier.
00:03:14Ouf, ça fait du bien.
00:03:14Les Bleus qui ont réussi à sortir vivant de cette séance de tir au but.
00:03:18Pour la première fois, on va revoir les petites images.
00:03:20J'ai le but de Théo Hernandez qui qualifie l'équipe de France.
00:03:22C'est vrai que ça nous réussit, c'est assez peu.
00:03:25Ces derniers temps, Mbappé a prié et il a été entendu.
00:03:29C'est un miracle, Philippe.
00:03:30Je ne vais pas le citer, mais on a retrouvé le petit animal de compagnie de Didier Deschamps.
00:03:34Voilà, c'est une certaine réussite.
00:03:38Non, le coup de chance, c'est vraiment l'occasion portugaise
00:03:42à la dernière minute de la deuxième prolongation
00:03:45où le Portugais, en pleine surface de réparation tout seul, tire sur le goal.
00:03:49On s'en sort très bien.
00:03:50L'As, normalement, le match pouvait terminer à ce moment-là.
00:03:53Et donc, on a réussi.
00:03:55On a eu pas mal d'occasions, mais on a toujours un peu de mal à cadrer les tirs.
00:04:00C'est bizarre dans cet Euro 1.
00:04:01Mais comme vous le disiez, la France n'a pas marqué un seul but dans le jeu
00:04:04depuis le début de la compétition.
00:04:06C'est la première fois dans l'histoire d'un Euro qu'une équipe se qualifie en demi
00:04:09sans avoir marqué un but dans le jeu.
00:04:11Je pense qu'on peut gagner l'Euro comme ça.
00:04:13C'est vous qui avez dit Didier Deschamps Premier ministre hier sur un tweet, c'est ça ?
00:04:16Avec la réussite qu'il a, c'est la solution pour la semaine prochaine.
00:04:20Le Portugal avait gagné comme ça, contre nous d'ailleurs, en 2016,
00:04:24en gagnant très peu de matchs.
00:04:26Après, je pense que ce n'est pas seulement de la réussite.
00:04:29C'est quand même que Didier Deschamps est un grand entraîneur.
00:04:32Et même quand ses attaquants ne sont pas en forme, il s'appuie sur un bloc défensif.
00:04:35Vous regardez le match, vous ?
00:04:36Oui, je l'ai regardé.
00:04:37Je vous connais un peu, vous n'êtes pas très foot.
00:04:39Si, je mets un peu, j'aime beaucoup.
00:04:41Il y a quand même un bloc défensif hyper solide.
00:04:44On n'a pas pris de but, on n'en a pas mis beaucoup, mais on n'en a pas pris.
00:04:48Et c'est surtout ça.
00:04:49Mike Maignan était très bon.
00:04:50Exceptionnel.
00:04:51Magic Mike.
00:04:52Il n'a pas arrêté de pénalty, mais il était imposant pendant le match.
00:04:55Regardez quelques supporters.
00:04:56Écoutez quelques supporters.
00:04:58C'est insensé.
00:04:59Jusqu'au bout, on a vibré.
00:05:01Jusqu'au bout, on n'y croyait pas.
00:05:03On n'y croyait pas.
00:05:04Et au final, un éclair de génie.
00:05:07Magnifique.
00:05:08Très heureux.
00:05:09Là, ils ont très bien joué.
00:05:10On a eu un peu de chance, franchement, parce que c'était une très, très belle équipe
00:05:12qu'on avait en face de nous.
00:05:14Mais franchement, très heureux.
00:05:15On a eu la tension du début jusqu'à la fin.
00:05:17On s'est dit qu'au pénalty qu'on allait gagner, c'était fini.
00:05:19C'est bon.
00:05:20C'est trop bien.
00:05:21On est trop contents.
00:05:22C'est vrai que depuis quelques jours, Charlotte, les joueurs de l'équipe de France, ils nous
00:05:25expliquent comment voter.
00:05:26Nous, on aimerait bien leur expliquer comment marquer les buts.
00:05:29Malheureusement, c'est un petit peu plus compliqué que ça.
00:05:31Blague à part, c'est vrai qu'encore une fois, je compte sur vous.
00:05:34On fait très attention.
00:05:35On respecte bien sûr cette période de réserve.
00:05:37Moi, je me pose une question.
00:05:39Charlotte, est-ce que Kylian Mbappé sera encore fier de porter le maillot de l'équipe de
00:05:43France pour le prochain match contre l'Espagne ?
00:05:46J'ai pas la réponse.
00:05:47J'espère pour lui et que ça ne dépend pas de la couleur du gouvernement, ce maillot
00:05:52dépasse de loin.
00:05:53Honnêtement, au-delà des consignes des uns et des autres qu'on a largement commentées
00:05:57et au-delà de leur avis, même personnel, de citoyens français en l'occurrence, il
00:06:02est vrai que cette évocation du maillot, elle était un peu originale parce que précisément
00:06:06dans un pays aussi fracturé politiquement, ils auraient pu sortir de là en se disant
00:06:10moi, j'ai une passion pour le foot qui est relativement limitée.
00:06:13Tout le monde l'a compris.
00:06:14Ça peut encore venir, c'est jamais trop tard, Charlotte.
00:06:17C'est ça, il n'est jamais trop tard.
00:06:18En revanche, il y a vraiment quelque chose que j'aime beaucoup et dans le foot et dans
00:06:21d'autres choses, c'est l'ambiance qu'il y a dans un stade.
00:06:23Pour le coup, même le foot, même si les règles, je suis plus pénible pour mon voisin
00:06:27qui doit m'expliquer toutes les 10 secondes qu'autre chose.
00:06:30Mais simplement, c'est vrai qu'il y a quelque chose qui dépasse de loin les autres fractures
00:06:35du pays.
00:06:36D'ailleurs, parfois, c'est un peu triste de constater que ça n'existe que dans le
00:06:39sport.
00:06:40Mais le fait est que ça existe quasiment que dans le sport.
00:06:42Donc, c'est vrai qu'on aimerait qu'il surpasse ça, quel que soit le résultat de dimanche
00:06:46pour le prochain match.
00:06:47Je rappelle à Véronique et à nos téléspectateurs qu'après le premier tour qu'Yann Bappé s'était
00:06:51demandé en conférence de presse s'il serait encore fier après le deuxième tour de porter
00:06:55le maillot de l'équipe de France et d'une certaine manière d'être français.
00:06:59Un petit mot avant qu'on avance ?
00:07:00Oui, on peut dire qu'en tant que capitaine de l'équipe de France, c'est un petit peu
00:07:04contestable de prendre ce parti pris.
00:07:09Il insulte quand même un peu ce qu'il aime.
00:07:14Une partie des supporters d'une certaine façon.
00:07:16Statistiquement, il y a des supporters de l'équipe de France qui votent d'un côté
00:07:20qui ne lui plaît pas forcément.
00:07:22Après, en tant que personnalité civile, il a le droit de donner son avis, je trouve.
00:07:25Mais ce qui est un petit peu gênant, ce sont quand même les indignations à géométrie
00:07:28variable.
00:07:29C'est-à-dire qu'on n'a pas entendu s'indigner pour le financement du PSG par le Qatar, par
00:07:32exemple.
00:07:33Voilà, c'est facile.
00:07:35Allez, la campagne.
00:07:36On va en parler un peu de loin.
00:07:39Subrepticement, avec quelques chiffres.
00:07:41Campagne éclair du second tour de ces législatives anticipées qui est terminée depuis hier soir
00:07:45minuit.
00:07:46Pas un mot sur les différentes parties des candidats, on l'a bien compris.
00:07:48Peut-être tiens, juste avant de vous montrer un petit sujet sur la participation et qu'on
00:07:52en discute un instant, je vous prends un petit peu comme ça à vif.
00:07:56Un mot pour qualifier cette campagne éclair ?
00:07:59Un mot, un adjectif qui nous vient pour qualifier.
00:08:01Pénible.
00:08:02Charlotte Dornay, je n'aurais pas choisi mieux.
00:08:04Philippe Guybert.
00:08:05Superficiel.
00:08:06Superficiel.
00:08:07Alexandre Wernick.
00:08:08Inquiétante.
00:08:09Inquiétante.
00:08:10Frustrante.
00:08:11Ce ne sont pas des mots très réjouissants.
00:08:14Ils sont assez complémentaires.
00:08:16Je voudrais qu'on parle de la participation parce que c'est un des rares sujets qu'on
00:08:19peut évoquer.
00:08:20C'est un enjeu majeur ce week-end.
00:08:22Je voudrais qu'on voit ça par le prisme des petites communes qui votent beaucoup plus
00:08:26que les grandes villes.
00:08:27Constat du premier tour des législatives.
00:08:29Pourquoi une telle mobilisation ?
00:08:30Regardez ce reportage dans les Bouches-du-Rhône dans la commune de Roquevert qui compte 9000
00:08:34habitants avec Stéphanie Roquier.
00:08:35Puis on en dira un petit mot également.
00:08:39Au pied du massif du Gard-Laban, loin du tumulte des grandes villes, les électeurs de Roquevert
00:08:44se sont déplacés massivement aux urnes dimanche dernier avec 73% de participation.
00:08:50Je pense qu'ils sont très impliqués les gens ici parce qu'il y a beaucoup de choses
00:08:53qui doivent changer.
00:08:54Les gens ont pris conscience que le vote était important, surtout sur cette élection
00:08:58qui paraît indécise.
00:09:00C'est une bonne chose.
00:09:02Il faut s'occuper de son pays.
00:09:05Dans les communes voisines, le taux de participation dépasse également les 70%.
00:09:10En moyenne, 4 points de plus que dans les grandes villes.
00:09:13Il n'y a pas de sécurité, il n'y a rien.
00:09:16Ils se sentent seuls, abandonnés.
00:09:18C'est une manière d'exprimer leur mécontentement.
00:09:21On est très oubliés dans les petites villes.
00:09:23Je pense que les gens sont là depuis un certain nombre d'années.
00:09:26Ils ont vu l'évolution et ils attendent des changements.
00:09:31Dans les grandes villes, je pense que c'est surtout les gens qui sont moins impliqués.
00:09:35Pour continuer à faire entendre les petites communes,
00:09:38tous les électeurs que nous avons rencontrés assurent
00:09:41qu'ils se mobiliseront encore pour le second tour.
00:09:45Charlotte, commentaire sur cette mobilisation du monde rural.
00:09:48Il y a une colère plus grande dans cette France-là ?
00:09:51C'est comme ça qu'on doit le prendre ?
00:09:52Déjà, la première chose que l'on voit dans toutes les réponses qui sont faites,
00:09:55c'est qu'ils attendent encore quelque chose du politique.
00:09:57Souvent, on se dit que le politique est très largement impuissant,
00:10:01que ça nourrit une colère et notamment une colère qui s'exprime dans l'abstention.
00:10:04Là, il y a une attente très forte sur le terrain politique.
00:10:07On le voit, il y a certains sujets qui sont évoqués,
00:10:10la sécurité par plusieurs personnes notamment.
00:10:13Je pense qu'il y a une implication.
00:10:15Il y a ce monsieur qui dit qu'on est plus impliqué
00:10:18parce que paradoxalement, on se sent beaucoup plus abandonné que dans les grandes villes.
00:10:21Je pense que c'est un résumé qui fait mal au cœur,
00:10:25mais assez révélateur en réalité de cette implication.
00:10:31On a vu dans la campagne,
00:10:33que je juge toujours pénible comme il y a deux minutes,
00:10:36mais simplement, on a vu dans cette campagne,
00:10:38et des blocs en présent, une possibilité de changement
00:10:41d'un côté comme de l'autre d'ailleurs, voire même au milieu,
00:10:44pour ne pas rompre le...
00:10:47Merci de m'aider, parce que derrière, je dois rendre des comptes.
00:10:50On a vu une possibilité d'affrontement entre des forces politiques
00:10:55qu'on n'avait pas vu depuis longtemps,
00:10:57autour d'une évidence politique.
00:11:00Je pense que ça, ça mobilise également les électeurs.
00:11:04Mais moi, ça ne m'étonne pas qu'il y ait une plus forte implication en réalité
00:11:09de gens qui se sentent plus abandonnés
00:11:11et qui paradoxalement, attendent plus de la vie politique.
00:11:15Cette France qui attend beaucoup,
00:11:17qui se sent laissée au bord du chemin.
00:11:19Alexandre, Véronique et Philippe.
00:11:21Ce n'est pas nouveau.
00:11:22Christophe Guilly, le géographe, avait fait ce constat depuis longtemps.
00:11:26Des fractures françaises, d'une France périphérique,
00:11:29un peu en dehors des radars médiatiques et politiques.
00:11:34On avait vu aussi l'épisode des Gilets jaunes.
00:11:37C'est à la fois la ruralité,
00:11:40mais aussi les villes moyennes,
00:11:43avec des services publics de moins en moins présents.
00:11:47Des problématiques aussi qui touchaient simplement les grandes villes,
00:11:50mais qui les touchent également elles.
00:11:53L'immigration de masse, l'insécurité.
00:11:56Tout ça fait sans doute qu'il y a une forme de révolte
00:12:00de ces populations-là qui veulent exister,
00:12:03faire entendre leur voix.
00:12:04Comme le disait Charlotte, il y avait un enjeu dans cette élection,
00:12:07la possibilité d'une vraie alternance,
00:12:09sans doute la première depuis mai 1981.
00:12:12Et ça a sans doute contribué à mobiliser chaque camp,
00:12:17et en particulier dans ces petites villes et ces villages qui souffrent beaucoup.
00:12:25On va voir juste les chiffres, Véronique et Philippe, vous reprenez.
00:12:28Des procurations, je crois qu'il y avait plus de 2 millions de procurations
00:12:31qui ont été enregistrées pour le premier tour.
00:12:33Et là, on est, pour le second, à plus de 3 millions.
00:12:37Le chiffre exact, on va le voir apparaître,
00:12:403 millions et quelques de procurations enregistrées, le voici.
00:12:433,3 millions de procurations, c'est assez énorme.
00:12:47On serait autour de 69-70% de participation,
00:12:52ce qui ne serait pas un record historique.
00:12:54On serait sur des bases un peu au-dessus de 1997.
00:12:56Mais il y a un véritable engouement.
00:12:58Et en effet, le monde rural se préoccupe principalement de ce scrutin.
00:13:02Il y a un véritable engouement parce que les gens ont bien conscience
00:13:05que leur bulletin de vote compte et qu'il va sans doute influencer
00:13:10la politique des 3 ans qui viennent.
00:13:12Même si on sait que ce n'est pas simple.
00:13:14Que dimanche soir, ça ne va pas être simple.
00:13:16Mais ils se disent, là, il y a un enjeu énorme,
00:13:18il y a même un enjeu existentiel parce qu'on se rend bien compte
00:13:21qu'il y a deux blocs extrêmes qui sont forts
00:13:24et que donc il y a deux visions du monde qui s'affrontent.
00:13:26Donc les gens se disent, moi je veux contribuer,
00:13:29en tout cas être acteur, mais surtout ne plus subir de situation.
00:13:32Je pense qu'il y a aussi beaucoup de Français,
00:13:34notamment dans le monde rural, qui se disent,
00:13:36je subis une situation, je vois mon centre-ville se dévitaliser,
00:13:40je vois mon territoire se dévitaliser,
00:13:42je vois qu'il n'y a pas d'avenir pour mes enfants.
00:13:44Bon, comme l'a dit Charlotte, ils attendent encore quelque chose,
00:13:47c'est presque miraculeux.
00:13:49Donc toujours est-il qu'il faut pour eux que ça bouge
00:13:53ou tout au moins qu'il se crée encore une espérance
00:13:56qui n'est pas évidente par les temps qui courent.
00:13:58C'est aussi pour ça que la campagne s'était hystérisée ces derniers jours
00:14:01parce que le bloc central ne signifie quasiment plus rien.
00:14:05Oh, là je vous trouve imprudent.
00:14:07Je vous trouve imprudent par rapport à ce qui pourrait se produire demain,
00:14:11mais on ne va pas développer sur ce sujet-là.
00:14:14Mais je ne pense pas qu'il va disparaître, je ne suis pas sûr.
00:14:17Mais je trouve que l'expression monde rural
00:14:19reflète mal la réalité nouvelle du pays,
00:14:21parce que dans notre imaginaire monde rural,
00:14:23on voit ça, on le rapproche d'agriculture.
00:14:26C'est plus l'agriculture qui est dominante,
00:14:28elle est devenue, hélas, on peut le regretter d'ailleurs.
00:14:30Vous l'appelez comment ?
00:14:32La France des territoires, des villes moyennes, des sous-préfectures ?
00:14:35C'est la France périphérique qui se divise entre une France assez aisée,
00:14:40qui fonctionne beaucoup sur le tourisme,
00:14:43et puis une France qui travaille plus en liaison avec les métropoles,
00:14:47mais ce sont des personnes qui ont quitté les villes
00:14:51pour aller construire une maison,
00:14:54parfois fuir un certain nombre de désagréments des villes qu'ils n'aiment pas,
00:14:58mais qui travaillent dans la métropole,
00:15:01ou à proximité de la métropole.
00:15:03Jérôme Fourquet a très bien montré ça dans ses travaux,
00:15:07et donc l'idée d'un monde rural isolé de tout le reste
00:15:11ne correspond plus à notre réalité aujourd'hui.
00:15:15C'est un monde qui vit soit du tourisme, soit avec les métropoles,
00:15:19et qui est donc complètement intégré dans la transformation de notre pays,
00:15:26le fait qu'on n'est plus un pays industriel et agricole,
00:15:30on est un pays de service,
00:15:32et ce qui est une des données de fond de ces élections.
00:15:35Une petite réponse, Charlotte, avant qu'on avance ?
00:15:37La notion de France périphérique, c'était précisément cette France
00:15:41qui était aux périphéries des grandes villes,
00:15:43mais il en existe une autre qui est encore plus loin que la périphérie des grandes villes.
00:15:46C'est elle qu'on a entendue dans le sujet.
00:15:48Je comprends que le mot rural ne correspond pas forcément,
00:15:51toutes les personnes qu'on a entendues ne sont probablement pas agriculteurs,
00:15:56c'est ce que je voulais dire.
00:15:57Il n'y a pas que ce métier-là,
00:15:58simplement il y a un point commun dans toute cette France-là,
00:16:00quand on y va, c'est qu'on entend la même chose.
00:16:02Il y a des préoccupations qui ne sont pas du tout celles de Paris
00:16:05et donc du débat national, qu'ils soient médiatiques ou politiques,
00:16:08et il y a un point commun dans toute cette France-là
00:16:10qui ne dépend pas du tout des métropoles.
00:16:12Franchement, c'est saisissant à chaque fois.
00:16:14Vous avez parlé toute la semaine d'un sujet qui a occupé toute votre semaine,
00:16:18et vous allez sur place et alors ça n'intéresse personne.
00:16:21Il y a d'autres sujets... Non mais c'est vrai !
00:16:23Il suffisait de regarder la carte de France au lendemain du 9 juin
00:16:27et au lendemain du premier tour des législatives
00:16:29pour voir qu'il y a une différence entre les grandes métropoles,
00:16:31principalement Paris, et le reste de la France
00:16:35qui était monochrome autour d'un autre axe politique.
00:16:38La notion de France périphérique,
00:16:40ce n'est pas simplement à la périphérie des métropoles,
00:16:42c'est que justement il y a toute une France qui n'est pas les métropoles
00:16:45et qui existe aussi en réalité.
00:16:51En fait, on a des métropoles qui sont reliées à mon avis à la mondialisation,
00:16:55qui se sont adaptées à la mondialisation,
00:16:57qui captent la croissance,
00:16:58et malheureusement le reste du territoire
00:17:01qui a tendance à se paupériser,
00:17:03se désindustrialiser et perdre des emplois,
00:17:06c'est aussi ça la réalité.
00:17:09Avec des valeurs aussi différentes dans ces deux Frances.
00:17:12Un petit mot de demain soir,
00:17:13un risque de violence qui pourrait éclater,
00:17:15en tout cas redouter,
00:17:16un climat de tension marqué par cet entre-deux-tours,
00:17:20les agressions et les violences autour des candidats,
00:17:22on en a beaucoup parlé cette semaine.
00:17:24Pour demain soir, Gérald Darmanin disait redouter des débordements.
00:17:27Le gouvernement a décidé de mobiliser demain soir
00:17:2930 000 policiers et gendarmes dans le territoire,
00:17:32dans toute la France,
00:17:33dont 5 000 à Paris et en Ile-de-France,
00:17:35dispositifs de maintien de l'ordre conséquent,
00:17:37dont le niveau dépendra de la situation
00:17:39et qui restera en place jusqu'au 16 juillet au moins.
00:17:42Axel Ronde, un petit mot avec vous,
00:17:44merci d'être en direct sur CNews dans cette heure des pro-week-end,
00:17:47porte-parole du syndicat CFTC Police.
00:17:49Il faut redouter cette soirée de dimanche.
00:17:51Je rappelle, s'il vous plaît,
00:17:53on est en période de réserve électorale,
00:17:55on ne cite pas de candidats ni de partis en présence.
00:17:59Un mot sur votre inquiétude
00:18:00et sur ce dispositif des forces de l'ordre ?
00:18:03Oui, on va forcément mettre en place des périmètres
00:18:08dans des endroits que nous connaissons à risque.
00:18:13Je parle de Nantes, de Rennes, de l'Île-de-Toulouse,
00:18:16de Bordeaux, de Nancy, etc.
00:18:17Il y a énormément d'endroits
00:18:19où il va y avoir des forces mobiles assez conséquentes
00:18:25pour répondre à tout type de déstabilisation
00:18:28qu'il pourrait y avoir après les résultats des élections législatives.
00:18:33Il y a eu un appel à manifester vers l'Assemblée nationale à Paris
00:18:39par une nébuleuse, un ultra,
00:18:41qui a été cette manifestation interdite par le préfet de police.
00:18:45Malgré tout, nous craignons que ces individus
00:18:49tentent de vouloir rejoindre d'autres points de la capitale,
00:18:53tout en sachant que la capitale actuellement va accueillir les JO
00:18:58et il y a énormément de chantiers d'installation des tribunes
00:19:02qui pourraient finalement servir de projectiles
00:19:06contre les forces de l'ordre.
00:19:08Pardon de vous interrompre là-dessus.
00:19:10C'est très intéressant, Axel Ronde.
00:19:11Ceux qui se promènent un petit peu dans la capitale
00:19:14ou qui y habitent voient les travaux.
00:19:17Tout ce matériel urbain, tout ce matériel de chantier
00:19:22aux quatre coins de Paris, dans le centre de Paris
00:19:24qui est laissé en plan parce que forcément les jeux arrivent.
00:19:27Je suis passé pour parler de moi sur l'avenue Foch hier.
00:19:30Vous avez toute la tribune également du 14 juillet
00:19:32puisque les Champs-Elysées ne seront pas occupées pour le 14 juillet.
00:19:36Ce sera l'avenue Foch qui verra le défilé.
00:19:39Il n'y a pas eu un moment où les forces de l'ordre,
00:19:41les représentants que vous êtes, ont dit
00:19:43qu'ils avaient trouvé un moyen de sécuriser ces chantiers,
00:19:46de les rendre absolument inaccessibles
00:19:48parce que là, c'est quasiment des armes par destination
00:19:51qui sont à portée de main de n'importe quelle personne
00:19:54qui voudrait en découdre dimanche soir.
00:19:56Alors, les organisateurs des JO ont bien évidemment
00:19:59mis en place des protections.
00:20:02On voit que c'est des protections de coffrage en bois, des barrières.
00:20:05Mais bon, vous savez, face à des individus
00:20:07qui sont pleinement déterminés, mobilisés,
00:20:10qui risquent finalement de les dégrader, de les brûler.
00:20:13On a bien moi, de mémoire,
00:20:15quand il y a eu les manifestations de réforme des retraites,
00:20:19il y a eu beaucoup d'exactions la nuit,
00:20:23de manifestations sauvages avec beaucoup de feux de poubelle
00:20:26parce qu'il y avait la grève des éboueurs,
00:20:29donc beaucoup de déchets sur toute la capitale
00:20:32et ça avait servi de combustible.
00:20:34Là, on voit énormément de palissades en bois
00:20:36qui pourraient aussi servir de combustible.
00:20:38Donc, on va se retrouver avec une situation particulièrement difficile
00:20:43si jamais des individus allaient jusqu'au bout de la menace
00:20:48qu'ils sont en train de déverser sur les réseaux sociaux.
00:20:51Donc, nous, les services de renseignement,
00:20:53sommes très inquiets de cette journée de dimanche
00:20:56et des prochaines journées qui pourraient être placées à risque aussi.
00:21:00Donc, le ministre de l'Intérieur a bien détaillé le plan de sécurité
00:21:04avec une mobilisation crescendo
00:21:07qui pourrait monter si jamais il y avait d'autres exactions
00:21:10tout au long de la semaine prochaine.
00:21:12Donc, il va y avoir encore une fois une surmobilisation des services de police,
00:21:17des policiers, où encore une fois,
00:21:19nous allons encore tenir à bout de bras la République
00:21:22et malheureusement, on va encore en payer le lourd tribut
00:21:25et ça, ce n'est plus possible et inadmissible
00:21:28parce que nous sommes au bord de la rupture.
00:21:32Parce qu'encore une fois, il y a actuellement
00:21:35un gros émeu en Nouvelle-Calédonie,
00:21:38il y a les JO qui arrivent,
00:21:40donc encore une fois, s'il y a des révoltes
00:21:43qui vont exploser sur tout le territoire,
00:21:46ça va nous mettre encore en difficulté
00:21:48comme on a pu connaître l'année dernière avec les émeutes.
00:21:51Encore une fois, des forces de l'ordre sur le pont.
00:21:53Merci beaucoup Axel Ronde d'avoir réagi en direct,
00:21:55porte-parole du syndicat CFTC Police.
00:21:57C'est quand même fou de se dire, je voyais pas mal réagir,
00:21:59Philippe, il nous reste deux minutes avant la pause,
00:22:01une ou deux prises de parole.
00:22:03C'est quand même fou de se dire qu'il faut un tel dispositif
00:22:05parce qu'on sait, quoi qu'il arrive,
00:22:07là encore, sans aller dans le détail des résultats,
00:22:10d'ailleurs quel que soit le résultat,
00:22:12il y aura une contestation dans la rue d'un vote démocratique.
00:22:15Voilà la situation de notre société.
00:22:17Je ne suis pas totalement convaincu.
00:22:19Bien entendu, c'est normal qu'on prenne les précautions.
00:22:22Les renseignements travaillent,
00:22:24ils ont peut-être un petit peu plus d'infos que vous.
00:22:26Je constate que dans cet entre-deux-tours en particulier,
00:22:28il y a eu, à ma connaissance, sauf erreur de ma part,
00:22:30très peu de manifestations et encore moins de violences.
00:22:33Et vous savez bien que le deuxième tour rendra un verdict
00:22:36qui n'était pas celui du premier tour.
00:22:38Oui, je constate que dans l'entre-deux-tours,
00:22:40ça n'a absolument rien à voir avec ce qu'on nous avait annoncé.
00:22:43Donc prenons les précautions et toutes les précautions.
00:22:46Moi, c'est vrai que je crois qu'on est dans un conflit de basse intensité
00:22:52qui va malheureusement se poursuivre pendant des décennies,
00:22:54c'est-à-dire une violence totalement systémique.
00:22:56Mais je crois pas à la guerre civile, si vous voulez.
00:22:59Et je crois que généralement, ceux qui cassent sont toujours les mêmes.
00:23:02Il faut bien le dire, les Black Blocs, une mouvance radicale
00:23:05qui est d'un certain bord de l'échiquier politique
00:23:08qu'on pourra pas citer ce matin.
00:23:10Mais si vous voulez, c'est systématique.
00:23:13C'est un numéro d'équilibriste, cette émission.
00:23:15Et je pense qu'en plus là, vu que le résultat sera peut-être pas
00:23:20celui qui était attendu avant le premier tour,
00:23:24ils ont moins de raisons de casser.
00:23:26Et s'ils cassent, la police est surpréparée, les effectifs, on le voit à Paris,
00:23:30il y a quand même beaucoup de policiers dans les rues
00:23:34pour protéger au moment des JO.
00:23:36D'ailleurs, c'est parce qu'ils mobilisent toutes les fois.
00:23:39Quoi qu'il arrive, dimanche, franchement, on croise les doigts.
00:23:41Mais encore une fois, à l'international, les images qu'on pourrait renvoyer
00:23:44de notre pays à 20 jours des jeux...
00:23:46Mais c'est peut-être pas tant dimanche ou dans les jours qui viennent
00:23:49qu'il va y avoir de grosses mobilisations, mais peut-être à la rentrée,
00:23:52à la rentrée de septembre, où là, certains vont dire
00:23:55on se met en ordre de bataille, parce que c'est maintenant
00:23:57que la vraie guerre commence.
00:23:59Petite pause, on va évoquer justement ces jeux dans un instant.
00:24:03Est-ce qu'Emmanuel Macron a gâché d'ores et déjà les JO ?
00:24:07On se posera cette question.
00:24:09Une question ouverte.
00:24:11On sera avec un spécialiste du secteur du tourisme,
00:24:15parce que les hôteliers commencent vraiment à s'inquiéter.
00:24:18À 20 jours des jeux, ce gamin de 12 ans est également radicalisé.
00:24:22On a appris ça, on verra les détails.
00:24:24Il y a plein de choses à dire, je vous le disais,
00:24:25on est ensemble jusqu'à 10h30, à tout de suite.
00:24:30Samedi 6 juillet, 9h30. Je vous demande de vous arrêter, Alexandre Devecque.
00:24:33Nous sommes en direct.
00:24:35L'essentiel de l'actualité, d'abord, avant de se retrouver avec les invités.
00:24:38Mathieu Devez.
00:24:42On est en demi, Julien Leblanc renversait le Portugal au tir au but.
00:24:46Regardez ces scènes de liesse après la qualification.
00:24:49Une séance parfaite, 5 tirs au but à 3 après un match nul 0-0.
00:24:53La France affrontera mardi l'Espagne à Munich en demi-finale.
00:24:57L'Espagne qui a donc battu l'Allemagne.
00:24:59Une victoire 2-1 après les prolongations.
00:25:01Premier but inscrit par l'Espagnol Olmo après une passe de Yamal.
00:25:05Regardez, 16 ans seulement.
00:25:07L'Allemagne qui égalise en toute fin de match avec un but de Wirz.
00:25:11Et c'est Merino qui offre la qualification aux Espagnols.
00:25:16Enfin, des images impressionnantes en Italie.
00:25:18Les volcans Etna et Stromboli sont entrés simultanément en éruption.
00:25:22Toute la nuit, la lave s'est écoulée presque en continu.
00:25:25Les cendres ont recouvert plusieurs villes
00:25:27et l'aéroport de Catane a été temporairement suspendu.
00:25:31Incroyable ces images.
00:25:32On les reverra peut-être d'ici la fin de l'émission.
00:25:35Stromboli et l'Etna, en effet.
00:25:37Mathieu Devese, merci beaucoup.
00:25:38Charlotte Dordela, Véronique Jacquier, Philippe Guibert, Alexandre Devecchio, toujours présents.
00:25:44Je vous parlais de cet édito d'Yves Tréhard très vite.
00:25:46Je ne sais pas si vous l'avez lu hier.
00:25:48Vous, forcément, Alexandre.
00:25:50Quel qu'il soit, le résultat des législatives de dimanche mettra le pays sans dessus dessous.
00:25:54Il faudrait un miracle pour chasser l'ambiance morose.
00:25:57Emmanuel Macron a gâché les Jeux.
00:25:59Effectivement gâché les Jeux puisqu'il le rappelait un peu plus haut,
00:26:01qui lui étaient pourtant très chers.
00:26:03Il aurait très bien pu attendre la rentrée pour dissoudre,
00:26:05tirer profit des bénéfices des JO.
00:26:07La politique est une question de timing.
00:26:10Il a gâché déjà les Jeux Olympiques, vous croyez ?
00:26:13Je ne crois pas.
00:26:14On verra.
00:26:15Je pense que le sport, c'est le sport.
00:26:16La politique...
00:26:17L'instabilité politique aura un impact sur les Jeux.
00:26:19Il a un peu gâché nos vacances, retardé nos vacances.
00:26:21Oui, ça c'est vrai.
00:26:22C'est surtout ça.
00:26:25Et sans doute, il aurait été préférable pour la démocratie
00:26:28d'avoir le temps de débattre, de réfléchir, projet contre projet.
00:26:32Là, il a précipité les choses en espérant prendre ses adversaires de vitesse,
00:26:36ce qu'il a peut-être réussi à faire.
00:26:39Mais c'est vrai qu'en tout cas, je pense que si on en croit les sondages,
00:26:42il n'y aura pas de résultat clair.
00:26:44Il y aura sans doute une frustration démocratique à l'issue de ce scrutin.
00:26:49Ça va créer une forme d'amplifier le malaise et la fracture entre les élites et le peuple.
00:26:55Les JO, c'est un peu autre chose, si vous voulez.
00:26:58Les JO, certains...
00:26:59On va voir dans un instant.
00:27:00Vous n'avez pas les réservations attendues.
00:27:02Vous n'avez pas les réservations attendues dans les hôtels.
00:27:04On va voir le sujet dans un instant.
00:27:05C'est pas à cause des législatives.
00:27:07Vous avez une crainte.
00:27:08C'est à cause de la France qui devient moins sûre, qui se paupérise.
00:27:12C'est pas ça.
00:27:13C'était déjà le cas.
00:27:14Oui, Véronique.
00:27:15Il y a les deux.
00:27:16Parce que normalement, la clientèle qui est très attendue dans cette période de l'année,
00:27:20ce sont les Américains qui ont un fort pouvoir d'achat.
00:27:22Quand tu te vois les préparations des JO, quand on leur dit qu'on ne peut pas circuler dans Paris,
00:27:26qu'il y a des travaux partout, plus le reste...
00:27:28Le JO bashing a fait le travail aussi.
00:27:30Plus le climat politique français, qui quand même n'incite pas à la sérénité.
00:27:34Tout ça fait qu'effectivement, Paris ne fait pas rêver l'international.
00:27:38Ça, c'est sûr.
00:27:39Ajoutez les embouteillages et puis vous avez la rosette magique pour faire fuir...
00:27:42Le JO bashing a joué un rôle.
00:27:44Le JO bashing a joué un rôle.
00:27:46Qui n'est pas complètement injustifié pour les Parisiens qui y vivent, dont je fais partie.
00:27:51À chaque fois, je regarde le visage de Charlotte quand vous faites la parole.
00:27:55Je suis trop expressive, on me le dit tout le temps.
00:27:57Ça ne vous va pas, Charlotte ?
00:27:58Si, si, si.
00:27:59Non mais finissez.
00:28:00Et donc, le JO bashing a quand même beaucoup fonctionné.
00:28:06C'est vrai que Paris n'est pas une ville extrêmement agréable à vivre en ce moment.
00:28:12Et depuis des années, on vit dans les chantiers.
00:28:15Donc, je pense que tout ça a suscité une accumulation de méfiance après les élections législatives.
00:28:22Il n'y a pas d'adhésion populaire non plus.
00:28:23Il n'y a pas eu de la part de la mairie.
00:28:25Attendez que ça commence.
00:28:26J'ai envie d'être dans le camp d'Anne Hidalgo sur cette histoire.
00:28:31Je vais vous le dire.
00:28:33Vous allez quitter Paris ?
00:28:35Non, parce que je vais travailler.
00:28:37Mais elle était elle-même contre l'accueil des Jeux initialement, je vous rappelle.
00:28:40C'est vrai, la mère tournait sa veste.
00:28:42Contrairement aux prévisions, la grande affluence attendue pour les Jeux n'est donc pas au rendez-vous.
00:28:45Commerçants, hôteliers commencent à tirer la langue.
00:28:47Les établissements peinent à se remplir.
00:28:49Regardez cet exemple dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés avec Dunia Tinguor et Bambagueil.
00:28:55À quelques semaines seulement de la grande ouverture des Jeux Olympiques à Paris,
00:28:59les commerçants se montrent de plus en plus impatients,
00:29:02comme ce kiosquier du quartier de Saint-Germain-des-Prés.
00:29:10C'est l'effet J.O.
00:29:12C'est l'effet J.O.
00:29:13On peut aller au bout de prospectif ou pas ?
00:29:16On va me répondre en régie.
00:29:17Qu'est-ce qui se passe ?
00:29:18On relance ou pas ?
00:29:19Non, on relance pas.
00:29:20On comprend en tout cas.
00:29:22Je vais vous faire le résumé.
00:29:23Les hôteliers commencent à paniquer un petit peu.
00:29:26C'est 20% de fréquentation au moins déjà.
00:29:2920% de fréquentation au moins.
00:29:31J'ai Didier Arino qui est avec nous,
00:29:33chère Véronique, directeur général de Pro Tourisme,
00:29:35qui va nous en dire un petit peu plus.
00:29:36Comment on explique justement que le soufflet soit retombé à ce point ?
00:29:39Bonsoir, mais bonjour monsieur.
00:29:40Je vais y arriver.
00:29:41Bonjour à vous.
00:29:43Bonjour.
00:29:45Bonjour aux téléspectateurs de CNews.
00:29:47Ça fait plaisir de vous voir aussi souriant, aussi réjoui.
00:29:50Parce qu'a priori, pour le secteur, c'est compliqué.
00:29:54Oui, c'est compliqué, mais c'était prévisible.
00:29:57Vous savez, quand il y a eu les JO de Londres ou de Rio de Janeiro,
00:30:02on sait très bien que l'année des JO,
00:30:04il y a bien évidemment une partie de la clientèle qui vient pour les JO.
00:30:07Mais cette clientèle qui vient pour les JO,
00:30:10d'abord, ce n'est pas 15 millions,
00:30:12comme ça a été dit de façon totalement absurde.
00:30:14Il y a 2 millions de clientèles étrangères.
00:30:16Le reste, ce seront des Franciliens, des Français qui viendront,
00:30:20et pour beaucoup, à la journée,
00:30:22et qui ne dormiront pas forcément dans les hébergements marchands de la capitale.
00:30:27Donc, ce que l'on voit cette année,
00:30:29c'est d'abord une démultiplication de l'offre.
00:30:33Il faut savoir qu'il y a 140 000 particuliers
00:30:36qui ont mis en marché leur appartement
00:30:38pensant faire une super bonne affaire et à des prix stratosphériques.
00:30:42Il y a aussi les hôteliers qui ont beaucoup augmenté les tarifs.
00:30:46Dans un premier temps, c'était multiplié par 4, par 6, par 8.
00:30:50Et au final, ce que l'on voit, c'est qu'on a une fréquentation,
00:30:53comme pour la plupart des JO,
00:30:55c'est-à-dire qu'il y a une clientèle dédiée qui vient pour ces jeux,
00:30:58mais elle fait fuir aussi toute la clientèle
00:31:00qui n'a aucun intérêt de venir à cette période de l'année,
00:31:03sachant que les prix pratiqués sont élevés,
00:31:06il y a des difficultés de circulation,
00:31:08les sites de visite, certains, ne sont pas accessibles,
00:31:11et cette clientèle, elle viendra plus tard après les jeux,
00:31:14ou elle aurait pu venir avant les jeux.
00:31:16L'effet repoussoir est plus fort que l'effet d'attraction avec ces JO ?
00:31:20L'effet repoussoir a été beaucoup plus fort que l'effet d'attraction,
00:31:24d'autant plus que Paris vit avec deux types de clientèles.
00:31:28Il y a la clientèle de loisirs et il y a la clientèle affaires.
00:31:31Et la clientèle affaires n'est pas venue à Paris au mois de juin,
00:31:35notamment pour les séminaires, pour les congrès.
00:31:37On a une baisse de 40% de la fréquentation de cette clientèle affaires.
00:31:41Donc non seulement Paris ne fait pas le plein pendant les JO,
00:31:45mais en amont des JO, on a eu une baisse de la fréquentation touristique.
00:31:50Alors cette baisse de la fréquentation touristique,
00:31:52elle est en partie compensée par une hausse des prix,
00:31:55et c'est ce qu'on va voir pendant les JO.
00:31:57Ils feront un bon chiffre d'affaires, les opérateurs du tourisme,
00:32:00parce que les prix sont plus élevés, mais ça n'est pas la manne espérée.
00:32:04Et surtout, il y a une très mauvaise communication autour de ces JO.
00:32:07C'est-à-dire qu'au lieu de faire croire qu'on allait avoir un volume considérable
00:32:12et donc activer un marché de particuliers qui met des biens à la location,
00:32:18au lieu d'avoir cette communication trop positive,
00:32:22et d'un autre côté une communication négative sur les difficultés de circulation,
00:32:26on aurait mieux fait de la jouer beaucoup plus modeste,
00:32:29en faisant preuve de pédagogie, en expliquant aux opérateurs
00:32:33qu'il était inutile d'augmenter ces prix de façon inconsidérée,
00:32:37car ça ferait fuir une clientèle.
00:32:39Alors non seulement on a moins de clientèles étrangères,
00:32:41d'ailleurs heureusement en ce moment qu'on a nos amis américains
00:32:45qui sont revenus en France parce qu'ils ont un effet de change qui est favorable,
00:32:49heureusement qu'on a une partie de la clientèle européenne
00:32:53qu'on retrouve d'ailleurs plus spécifiquement dans nos territoires de province,
00:32:58parce que la clientèle française aussi n'est pas au rendez-vous de la capitale parisienne.
00:33:02Donc on a un espoir pour les JO, c'est que ça se passe bien,
00:33:06que ça donne une bonne image de notre pays,
00:33:09et comme ça on aura des retombées économiques à l'issue de ces JO.
00:33:14Mais vous savez, Paris n'a pas attendu les Jeux Olympiques pour exister.
00:33:17Paris est une des premières villes touristiques du monde,
00:33:20en matière de tourisme, et donc il était évident
00:33:24qu'on n'était pas dans le cas de Barcelone,
00:33:26pour lesquels les JO ont fait Barcelone.
00:33:29Ça n'est pas le cas de Paris, donc on sait très bien qu'on aura
00:33:32une fréquentation moins forte pendant,
00:33:35mais surtout ce qui est un peu inquiétant en ce moment…
00:33:37Arénaud, il est sur le 3000 mètres des JO, on ne l'arrête plus.
00:33:40Vous êtes dans votre couloir, vous ne voyez plus ce qu'il y a sur les côtés,
00:33:44on ne vous arrête plus.
00:33:45Non, mais c'est passionnant, c'est passionnant M. Arénaud, je vous taquine.
00:33:48On peut parler des autres sujets ?
00:33:49Non, mais c'est vraiment intéressant de vous entendre.
00:33:52Juste un dernier mot, parce qu'on va être pris par le temps.
00:33:54En quelques secondes, est-ce que vous pouvez prévoir le taux de remplissage
00:33:57des hôtels parisiens pour cette période des Jeux Olympiques ?
00:34:00Alors, on devrait atteindre…
00:34:03Pour l'instant, on est aux alentours de 75%.
00:34:06On devrait dépasser les 80% pour les JO.
00:34:09En tout cas, c'est l'espoir.
00:34:11Mais vous savez, il n'y a pas que les Jeux Olympiques.
00:34:13En ce moment, on est dans une période de vacances.
00:34:15Ce qui est plus embêtant, c'est qu'on a 1,3 million de nos concitoyens
00:34:19qui renoncent à partir en vacances cet été, faute de budget.
00:34:24D'ailleurs, ceux qui partent moins, c'est la France périphérique, c'est la France rurale.
00:34:31On a un écart de 10 points entre les habitants des grandes métropoles et la province.
00:34:38Donc, on voit bien que c'est ça la préoccupation des Français aujourd'hui,
00:34:43c'est de pouvoir partir en vacances.
00:34:44Merci beaucoup Didier Harino.
00:34:46Et puis, le petit conseil subliminal sur votre gauche, sur la droite de notre écran,
00:34:50on va peut-être le suivre aussi, pourquoi pas aller faire un tour au Pila.
00:34:53On peut remettre en plan large M. Harino avec son petit panneau au Pila.
00:34:57Vous mettez même des petits pouces, vous êtes réactifs, c'est formidable.
00:35:01Merci Didier Harino.
00:35:03On parle beaucoup de sur-tourisme, mais ce que l'on vit en ce moment,
00:35:08c'est plutôt le sous-tourisme sur une partie des destinations.
00:35:12Alors, à n'en pas douter, comme on va avoir quelques embouteillages à un moment donné,
00:35:15vous allez voir qu'on va voir fleurir les sujets sur le sur-tourisme,
00:35:18un sujet qu'adorent les journalistes, alors que 95% de notre territoire souffre de sous-tourisme
00:35:24et que sans le complément de l'activité touristique,
00:35:27dans bon nombre de nos territoires de province, il n'y aurait plus de vie.
00:35:31Il est passionné M. Harino.
00:35:32Merci beaucoup, c'est passionnant de vous entendre.
00:35:34Merci pour votre enthousiasme, votre sourire.
00:35:36Ça fait du bien, un samedi matin, d'avoir des gens comme ça, plein d'énergie,
00:35:39plein de vie, passionnés par leur sujet.
00:35:41Merci de nous avoir éclairés.
00:35:42En tout cas, c'était précieux de vous entendre, directeur général de pro-tourisme Didier Harino.
00:35:47Tiens, il y a la petite image, regardez, à quelques jours des Jeux,
00:35:49la RATP également qui tente de redorer un petit peu son image.
00:35:53Depuis trois semaines, vous avez des agents qui récurent le métro avant l'arrivée des Jeux,
00:35:581650 agents de propreté qui travaillent pour le réseau jour et nuit,
00:36:02toute entreprise cofondue.
00:36:03J'ai envie de dire, c'est toujours ça le prix, Charlotte.
00:36:05Exactement.
00:36:06Et c'est exactement comme, vous savez, le plan zéro délinquance JO.
00:36:10Je m'étais dit, merci pour nous, ça fait plaisir, on en profitera aussi.
00:36:14Pourquoi ce n'est pas comme ça tout le temps ?
00:36:16On est ravis que le métro soit propre pour les JO.
00:36:19Je vais vous dire, ça se passe comme ça dans toutes les villes qui organisent les JO.
00:36:23Il y a ce côté, on fait place nette avant de...
00:36:25C'est assez insupportable pour les gens qui vivent là parce qu'ils se disent...
00:36:28Ah d'accord, ça veut dire que vous êtes capable de le faire en fait.
00:36:30Vous êtes capable de le faire, vous êtes capable de le faire rapidement.
00:36:33Et les gens qui habitent là se disent, il fallait avoir les Jeux olympiques
00:36:37pour pouvoir avoir un petit peu de confort dans notre ville.
00:36:41Ça veut dire qu'il y a quand même un impôt d'exigence le reste du temps.
00:36:44Parce que quand on voit l'état du métro, de certaines rames et de certains sièges
00:36:47sur lesquels vous n'osez même plus vous asseoir,
00:36:49ça en dit long quand même sur le regard qu'on peut porter sur Paris
00:36:53de la part de nos amis étrangers.
00:36:56Pareil sur la sécurité d'ailleurs.
00:36:58C'est pour ça que je disais que je ne croyais pas tellement aux violences dimanche
00:37:02parce que je crois qu'il y a un dispositif de sécurité exceptionnel.
00:37:05Mais on aimerait bien que ce dispositif soit mis en place tout le temps.
00:37:09Je pense qu'il y a des policiers qui nous écoutent qui aimeraient bien se reposer de temps en temps aussi.
00:37:15Parce qu'ils sont sur le pont.
00:37:17Je ne suis pas content des policiers, mais s'il faut plus d'effectifs de police en général,
00:37:21recrutons plus d'effectifs de police.
00:37:24Évidemment qu'ils ne peuvent pas être sur le pont 24 heures sur 24.
00:37:26Tout autre sujet dont vous avez peut-être entendu parler ces dernières heures.
00:37:29Comment un enfant peut-il se radicaliser à l'âge de 12 ans ?
00:37:33C'est la question que la justice est en train de se poser avec le cas de ce jeune garçon de Sochaux
00:37:37qui a été mis en examen ces derniers jours pour apologie d'actes de terrorisme
00:37:42et provocation directe à des actes de terrorisme sur Internet.
00:37:45Les premiers éléments de l'enquête disent que l'enfant s'est immergé progressivement
00:37:49dans un monde numérique dominé par l'islam radical et l'hyperviolence.
00:37:52Les explications de Sandra Buisson du service Police Justice.
00:37:56C'est l'activité sur Internet de ce jeune garçon qui a attiré l'attention des services de renseignement.
00:38:02A 12 ans et demi, il visionnait à n'en plus finir de la propagande djihadiste,
00:38:06des vidéos, des photos de tueries, de massacres, d'assassinats
00:38:10fascinés par la violence, par la mort et par les armes et les explosifs
00:38:15au point de prétendre en avoir déjà lui-même fabriqué alors que l'enquête montre qu'il ne l'a jamais fait.
00:38:21Dans cet univers numérique d'hyperviolence qu'il s'est construit,
00:38:25il demandait même sur des messageries cryptées à ce que ses interlocuteurs lui envoient du contenu de ce type.
00:38:31Pour un de ses contes sur les réseaux sociaux, il a choisi le nom de l'auteur d'un attentat aux Etats-Unis.
00:38:37Sur un autre réseau, il met pour sa photo de profil le cavalier noir,
00:38:41symbole des sympathisants salafo-djihadistes.
00:38:44Et dans un jeu vidéo en ligne, il a jeté son dévolu sur un personnage de djihadiste
00:38:49qui exécute des victimes à l'arme lourde sur fond de champs religieux utilisés par l'Etat islamique.
00:38:55Il n'a en revanche jamais eu de projet d'action terroriste.
00:38:59C'est ce qu'a précisé le procureur de Montbéliard.
00:39:02Mais serait-il un jour passé à l'acte, impossible à dire qu'on cède le magistrat.
00:39:08Et par ailleurs, je note également que le parquet national antiterroriste a indiqué hier qu'un jeune de 14 ans
00:39:14a été mis en examen hier également, soupçonné d'être un partisan de l'Etat islamique,
00:39:18d'avoir participé à des groupes de conversation sur des projets d'attentat.
00:39:22Jeunesse en roue libre, Charlotte.
00:39:24Là, on est encore à la croisée de beaucoup de sujets, mais c'est la consommation.
00:39:28Vous savez, on en avait parlé ici, mais la patronne de la DGSI avait dit il y a quelques mois
00:39:34que la moitié des cibles suivies par la DGSI étaient mineures déjà.
00:39:38Donc c'est quelque chose qui est connu.
00:39:40On a tous les acteurs à peu près de la chaîne pénale, que ce soit les policiers jusqu'au magistrat,
00:39:44qui expliquent qu'il y a un rajeunissement dans la violence et dans la densité de la violence surtout.
00:39:50Donc il y a de plus en plus d'affaires.
00:39:52Et là, on a vu, c'est un gamin qui se nourrit.
00:39:54Et d'ailleurs, la patronne de la DGSI expliquait qu'il y a plusieurs ressorts.
00:39:58Il y a le blasphème.
00:40:00Elle disait que la question du blasphème et la question du conflit israélo-palestinien,
00:40:05notamment depuis le 7 octobre, qui étaient des pouvoirs d'activation complètement dingues,
00:40:10notamment chez les plus jeunes, qui étaient mal formés et qui se retournaient,
00:40:14ce qui n'était plus le cas depuis des années, vers l'Etat islamique.
00:40:17Que leurs aînés, qui étaient un peu plus formés doctrinalement,
00:40:20ce qui ne veut pas dire qu'ils étaient moins dangereux,
00:40:22mais ils n'étaient plus perceptibles parce qu'il y avait des échanges.
00:40:26Eux se radicalisent sur Internet.
00:40:28Et alors là, vous avez des pédopsychiatres qui vous expliquent que les vidéos extrêmement violentes
00:40:34dont ils se nourrissent génèrent sur le cerveau la même chose, quand ils sont très jeunes,
00:40:38que la pornographie dont on a parlé.
00:40:40Ça fracture quelque chose dans le cerveau et ça génère une addiction.
00:40:43Donc c'est évidemment dangereux.
00:40:45Et en effet, Sandra Buisson...
00:40:47C'est un constat qui a été fait également sur l'affaire de Courbevoix,
00:40:50autour des jeunes qui ont violé cet enfant de 12 ans parce que juive.
00:40:54On est exactement dans le même schéma.
00:40:56En effet, le cerveau est extrêmement fragile et extrêmement friand
00:41:01de tout ce qu'il, par ailleurs, ne comprend pas initialement.
00:41:04Il s'engave et ensuite il s'enferme évidemment dans une communauté nouvelle
00:41:08qui est extrêmement inquiétante.
00:41:10Et Sandra Buisson disait que la magistrate disait qu'il est impossible
00:41:13à dire s'il allait passer à l'acte.
00:41:15Il est très possible de le craindre, évidemment,
00:41:17vu l'ambiance dans laquelle il gravitait.
00:41:19Je vais tous vous entendre.
00:41:20Je veux juste qu'on voit cette deuxième partie des explications de Sandra Buisson
00:41:24qui en dit plus cette fois sur le profil de ce gamin.
00:41:26Pardon de dire gamin parce qu'à 12 ans, je ne sais pas quoi dire d'autre.
00:41:29Regardez.
00:41:31Console, ordinateur, tablette, tous ces outils numériques
00:41:35n'étaient dédiés qu'au seul usage de ce garçon de 12 ans et demi.
00:41:38Dans un contexte de séparation conflictuelle, les parents disent n'avoir rien perçu
00:41:42de la dérive de leur enfant vers l'islam radical.
00:41:45Discret, effacé à l'école comme en dehors, il n'avait jamais fait parler de lui
00:41:49mais s'enfermait chaque jour un peu plus dans une galaxie numérique
00:41:53où il baignait dans l'islam radical et l'hyper-violence.
00:41:56Depuis l'été 2022, il y est allé progressivement, crescendo,
00:42:00sans qu'il soit pour l'instant possible aux enquêteurs de déterminer
00:42:03ce qui l'a fait basculer.
00:42:05Face aux policiers, il a reconnu les faits.
00:42:07Mais que comprenait-il de la gravité de ces actes ?
00:42:10C'est la question à laquelle le juge pour enfant devra répondre au mois d'août
00:42:14au moment de le juger.
00:42:16J'ai eu face à moi un enfant, un enfant qui a beaucoup pleuré,
00:42:19a expliqué le procureur dans son point presse.
00:42:21Il a une importante fragilité, un mal-être évident.
00:42:24Il est manifestement perdu.
00:42:27Le psychiatre a constaté chez lui des troubles du développement
00:42:30et de l'image de soi présente depuis la petite enfance
00:42:33et surtout une altération du discernement.
00:42:36D'ici l'audience, à la fin de l'été, il fait l'objet d'une mesure
00:42:39éducative judiciaire provisoire, sorte de contrôle judiciaire
00:42:42pour les moins de 13 ans, précise le procureur.
00:42:45Et il est placé dans un centre de la protection judiciaire de la jeunesse.
00:42:49C'est ça. Il a moins de 13 ans.
00:42:52Il n'est pas responsable pénalement.
00:42:55Est-ce que ça nous pose la question, encore une fois,
00:42:58de l'abaissement de la majorité pénale ?
00:43:01Qu'est-ce qu'on fait d'un gamin de 12 ans et demi qui est dans ce schéma ?
00:43:04Je n'aime plus l'abaissement.
00:43:06Quand on parle d'abaissement, on parle à 16 ans.
00:43:09Là, on parle de gamins de 12 ans.
00:43:11Je ne peux pas m'empêcher de mettre ça en rapport.
00:43:13Vous avez parlé du drame de Courbevoie,
00:43:15mais il y a de tous les faits divers qu'on a commentés
00:43:18et essayés d'analyser depuis des mois et des mois
00:43:21où ce sont des gamins de 12, 13, 14 ans
00:43:24qui sont impliqués dans de l'hyperviolence.
00:43:27Effectivement, il y a le sujet des écrans
00:43:30et de leur influence sur le cerveau à cet âge-là.
00:43:36Mais je pense qu'il y a une politique à inventer
00:43:39parce qu'on n'a jamais été confronté à ça, à ma connaissance.
00:43:42Ça fait quand même des années qu'on est confronté à ça.
00:43:45Vous avez vu qu'à partir de ce soir,
00:43:47je suis dans l'hyperviolence, Véronique.
00:43:49On n'a jamais été confronté à ce point-là.
00:43:52Je sors un tout petit peu du cas de ce gamin précisément.
00:43:55Mais pour parler de ces mineurs délinquants, ultra-violents
00:43:58et dans des cas les plus excessifs, proches des mouvances terroristes,
00:44:01à partir de ce soir, vous avez vu que la commune de Limoges
00:44:04lance un arrêté municipal couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans
00:44:07non accompagnés d'adultes le soir à partir de 23h.
00:44:10Une mesure qui vise à mieux contrôler les jeunes dans les quartiers sensibles
00:44:13mais aussi dans les centres-villes.
00:44:15Des couvre-feux pour les mineurs partout
00:44:17où il y a des problèmes de délinquance.
00:44:19Bonne idée.
00:44:20Oui, des mineurs de moins de 13 ans.
00:44:23Deux choses.
00:44:25Je vous rends tout de suite la parole.
00:44:27Des mineurs de moins de 13 ans dans la rue, seuls, après 23h.
00:44:30Est-ce qu'il y en a tant que ça dans notre pays, en France, aujourd'hui ?
00:44:33Si je peux parler, deux choses.
00:44:35D'abord sur le mineur radicalisé de 12 ans.
00:44:3712 ans, c'est effectivement extrêmement jeune.
00:44:39Et il faudrait quand même qu'on s'intéresse à l'implication
00:44:42et à la responsabilité des parents.
00:44:44Parce qu'on parle toujours d'excuses de minorité, etc.
00:44:48Les parents sont complètement responsables du laissé-aller de leur enfant
00:44:52tant sur les écrans que sur la porosité à l'islamisme radical.
00:44:57Donc il faut quand même s'intéresser de plus près à la sphère familiale.
00:45:00Ça, ça me paraît quand même évident.
00:45:02Maintenant, sur le couvre-feu à Limoges, on marche complètement sur la tête.
00:45:05Parce qu'effectivement, le couvre-feu, c'est de 23h à 6h du matin.
00:45:08Donc ça veut dire que des gamins de 11 ou 12 ans,
00:45:11on les laisse encore dehors jusqu'à 23h.
00:45:13Le couvre-feu n'est valable que dans les quartiers, entre guillemets,
00:45:17dits prioritaires, qui ont été des quartiers sensibles
00:45:19lors des émeutes de juillet dernier.
00:45:21Donc un, ça ne va rien changer.
00:45:23Deux, là encore...
00:45:24Le gamin, il va prendre une amende.
00:45:25Vous allez bloquer un équipage de police pour le ramener chez lui ensuite.
00:45:28Pardonnez-moi, mais là encore, on ne stigmatise pas.
00:45:30Et je suis désolée, il y a un moment où il faut quand même stigmatiser
00:45:32et nommer les choses le milieu familial et le milieu parental
00:45:36ou le laissé-aller parental.
00:45:38Donc on ne règle rien.
00:45:40Une fois qu'on n'est...
00:45:41Une fois qu'on ne s'attaque pas à ça, on ne règle rien.
00:45:43Une petite minute 30 encore pour...
00:45:44Non, mais les couvre-feu peuvent être intéressants
00:45:46si justement on s'attaque à ça.
00:45:47Je ne suis pas sûr que c'est le cas.
00:45:49Mais je pense que quand on ramène des enfants de 13 ans...
00:45:51Mais c'est très ponctueux, ça ne peut pas être une fin en soi.
00:45:53Non, mais quand on ramène des enfants de 13 ans chez leurs parents,
00:45:56il faut que les parents soient punis, qu'il y ait une suite.
00:45:58Mais s'il s'agit de les ramener, c'est les déresponsabiliser encore plus.
00:46:03Et puis c'est énergivore pour les forces de l'ordre.
00:46:05Les policiers ne sont pas des nounous.
00:46:07Mais s'il s'agit de les ramener et de demander un suivi derrière,
00:46:10ça peut être intéressant peut-être qu'ils éviteront de laisser traîner leurs gosses.
00:46:15Non, c'est évidemment une solution.
00:46:17Évidemment, on préférerait que les parents ne se rendent plus.
00:46:19Ce n'est peut-être pas l'état de la sursituance parentale non plus.
00:46:21Oui, mais qu'est-ce qu'on fait ?
00:46:22Et puis là, je vous dis, on a un transversal sur ces deux thèmes
00:46:24et le couvre-feu et ce gamin radicalisé.
00:46:27Quand on arrive à un tel niveau de violence et de...
00:46:32Oui, mais qu'est-ce que vous faites ?
00:46:33Très concrètement, et moi je comprends parfaitement des élus,
00:46:36des maires en particulier, qui prennent ce genre de décision
00:46:38quand à l'évidence, ce qui devrait fonctionner, c'est-à-dire le contrôle parental,
00:46:42ne fonctionne plus.
00:46:43Voilà, il faut être pragmatique.
00:46:45Si ce genre de mesure permet au moins d'aider...
00:46:47Sauf qu'on ne s'attaque pas aux causes, finalement,
00:46:50de cette délinquance, de cette misance.
00:46:53Le problème, c'est que le schéma, et on va terminer là-dessus,
00:46:55c'est vrai qu'on est dans une construction mentale dans notre société
00:46:58où jusqu'ici, on estime justement qu'un mineur est un être en construction
00:47:01et qu'il ne faut pas y toucher.
00:47:03Et tant qu'on restera dans ces constructions mentales
00:47:05et qu'on sera dans des démocraties occidentales
00:47:07qui ne savent pas sanctionner à la hauteur des faibles...
00:47:09Un mineur, ce n'est pas un être en construction, c'est un...
00:47:11Un mineur, ce n'est pas un être en construction ?
00:47:13Oui, donc c'est un être en construction.
00:47:15Et on doit l'aider à grandir.
00:47:16Autorité, ça vient du latin autoritas, qui veut dire aider à grandir.
00:47:20Voilà, on ne doit surtout pas le laisser livrer à lui-même.
00:47:23Mais ça peut être un moyen, ne serait-ce que pour les mères,
00:47:26d'avoir des signalements, de savoir quelles familles sont défaillantes ou pas.
00:47:31Et ensuite, il faudrait prendre des sanctions.
00:47:33Là, je pense que ce n'est pas le cas.
00:47:34Voire retirer certains enfants à leur famille pour leurs propres biens.
00:47:38La dernière pause de la matinée, la troisième partie de l'ordre des pros
00:47:41arrive dans un instant.
00:47:42D'ailleurs, si vous regardez l'émission La semaine avec Pascal, avec Pascal Pro,
00:47:47il a beaucoup été question de cette affaire du féminicide de Douai.
00:47:50Le jugement a été rendu hier.
00:47:51Affaire sordide, 30 ans de réclusion pour Jérôme Tonneau,
00:47:56sorti d'une période de sûreté de 20 ans.
00:47:58Noémie Schultz a suivi le sujet pour nous.
00:48:00On l'entendra et on va revenir sur cette affaire dans un instant.
00:48:03À tout de suite.
00:48:08La troisième partie de l'ordre des pros, week-end.
00:48:10Merci à ceux qui nous rejoignent en direct sur CNews.
00:48:13On se retrouve avec les invités.
00:48:15Le temps de faire le point sur l'actu avec Mathieu Devese.
00:48:18Rebonjour Mathieu.
00:48:21Bonjour Julien, bonjour à tous.
00:48:24Le second tour des élections législatives commence aujourd'hui en Outre-mer.
00:48:28Les premiers bureaux de vote ouvrent à midi à Saint-Pierre-et-Miquelon.
00:48:31Les électeurs de Saint-Barthélemy, Saint-Martin, la Guadeloupe,
00:48:34la Martinique, la Guyane, la Polynésie française
00:48:37et ceux vivant sur le continent américain votent aussi aujourd'hui,
00:48:40avant l'ouverture des bureaux en métropole demain à 8 heures.
00:48:43Aux Etats-Unis, un incendie violent dévaste actuellement le nord de la Californie.
00:48:48Au total, près de 1 500 hectares de prairies et de forêts ont été consumés.
00:48:52Des milliers d'habitants ont été évacués et 1 400 pompiers mobilisés.
00:48:57Enfin, le Moulin Rouge reprend son envol.
00:48:59Le cabaret parisien a retrouvé ses ailes.
00:49:01C'était hier soir.
00:49:02Elles étaient tombées, souvenez-vous, au mois d'avril
00:49:04et se perouent pour une raison encore inconnue.
00:49:07Et hier soir, donc, un spectacle de french cancan a été exécuté en plein boulevard.
00:49:14Je n'ai pas perdu.
00:49:15Le Moulin Rouge a retrouvé ses ailes.
00:49:17Ça vous plaît, Charlotte ?
00:49:18Oui.
00:49:19Et le french cancan, c'est indispensable.
00:49:21Vous dansez le french cancan, vous, de temps en temps ?
00:49:23Bien sûr, tous les soirs.
00:49:25Bien évidemment.
00:49:26On va retrouver notre sérieux avec Charlotte Dornela, Véronique Jacquier,
00:49:29Philippe Guybert, Alexandre Devecchio.
00:49:31Sujet plus que sérieux.
00:49:32La Cour d'Assise du Nord a condamné hier Jérôme Tonneau à 30 ans de réclusion criminelle
00:49:38à sortie d'une période de sûreté de 20 ans.
00:49:40En 2019, il avait enlevé et tué son ex-conjointe Nathalie Debailly.
00:49:44Après leur rupture, l'ancien entrepreneur de 58 ans avait surveillé, harcelé, menacé
00:49:48la victime et sa famille pendant des mois.
00:49:50Noémie Schultz a suivi depuis la Cour d'Assise du Nord.
00:49:53Donc, Adouet, ce procès ?
00:49:55Jérôme Tonneau échappe à la réclusion à perpétuité.
00:49:58La Cour d'Assise a visiblement entendu les arguments de ses avocats
00:50:02qui avaient demandé au juré de le voir comme un homme malade
00:50:05et de ne pas le condamner à une peine d'élimination.
00:50:08Après deux semaines d'un procès souvent très éprouvant,
00:50:11les proches de Nathalie Debailly ont accueilli ses peines inférieures
00:50:15à celles qui avaient été requises avec un mélange de déception et de soulagement
00:50:19puisque Jérôme Tonneau ne devrait pas faire appel.
00:50:22Je suis à la fois soulagée que ce soit terminé.
00:50:25Je suis épuisée et il va falloir maintenant remonter tout ça.
00:50:32J'espérais la perpétuité mais on a entendu, on a compris
00:50:36et les jurés ont tranché et on va s'y faire de toute façon.
00:50:43Un autre combat judiciaire attend maintenant la famille de Nathalie Debailly
00:50:46qui a attaqué l'Etat en responsabilité.
00:50:49La victime avait déposé plusieurs plaintes et mains courantes
00:50:52mais la police n'avait jamais rien fait lors du procès.
00:50:55L'avocate générale a d'ailleurs présenté ses excuses aux proches de Nathalie Debailly.
00:51:02Je rappelle que le 27 mai 2019, conformément à sa menace,
00:51:06il l'a, je cite, mise dans le coffre de sa voiture.
00:51:09Pour cela, il a engagé trois hommes.
00:51:10Quelques heures plus tard, elle est retrouvée morte, ligotée, égorgée
00:51:13au domicile de Jérôme Tonneau.
00:51:15Charlotte, on l'a compris, pas de perpétuité pour ce crime.
00:51:18L'explication de la justice, c'est que la perpétuité ne correspondait pas au crime commis.
00:51:25Commentaire ?
00:51:26La perpétuité est extrêmement réelle.
00:51:29C'est extrêmement rare.
00:51:30En général, ce sont des tueurs en série.
00:51:32C'est très particulier.
00:51:34Ou des terroristes, on l'a vu avec Salah Abdel-Slam, notamment.
00:51:38Là, il y a une peine qui est lourde.
00:51:39Il y a 20 ans de sûreté qui est prononcée.
00:51:41Il y a surtout une histoire absolument abominable.
00:51:43C'est vrai, quand j'entends que la stratégie de la défense reposait sur le fait qu'il était malade,
00:51:47je ne doute pas un quart de seconde qu'il faut être malade pour faire ça.
00:51:50Simplement, ce qui était sidérant dans cette affaire, c'est toute la préparation.
00:51:55Le fait d'aller chercher des gens qui, eux, ne sont pas aussi malades.
00:51:58Ils ne sont pas tous atteints de la même maladie.
00:51:59Ce n'est pas contagieux à ce point.
00:52:01Les deux autres personnes ont été condamnées à des peines un peu moins lourdes.
00:52:04On ne les a pas mentionnées dans le sujet.
00:52:06Ils ne participent pas de la chose.
00:52:07Ils louent un véhicule.
00:52:08Ils vont le chercher.
00:52:09Il y a une préparation qui nécessite une intelligence qui est capable d'anticiper,
00:52:14de préparer, de prévenir le crime et ensuite de l'exécuter.
00:52:18Je pense que la peine est lourde et méritée d'être lourde.
00:52:24Il y a un autre élément très troublant dans cette affaire.
00:52:26C'est que Nathalie Debailly, on le sait, s'était rendue à plusieurs reprises au commissariat
00:52:29pour signaler le harcèlement, les menaces dont elle était l'objet.
00:52:32Trois mains courantes et une plainte n'ont été transmises au parquet.
00:52:38En janvier 2024, une des avocates de la famille de la victime avait déposé plainte
00:52:42contre l'État pour défaut de protection.
00:52:44C'est par défaillance que cette femme est morte.
00:52:47Encore une, j'ai envie de dire.
00:52:49Heureusement, peut-être, les choses ont changé depuis.
00:52:53C'est terrible.
00:52:56Si elle avait été entendue par les enquêteurs, par la justice...
00:53:01En France, on avance sur le sujet.
00:53:04Il y a une loi qui est passée qui fait qu'en règle générale,
00:53:08on ne devrait plus jamais dire ça.
00:53:10Sauf que je pense qu'il nous manque l'état d'esprit qui règne désormais en Espagne.
00:53:14C'est-à-dire qu'on prend tout de suite le problème au sérieux.
00:53:18On le prend tout de suite à bras-le-corps.
00:53:20C'est-à-dire que vous rentrez dans un commissariat en Espagne,
00:53:22vous êtes menacé, vous ne rentrez plus chez vous.
00:53:25On vous met dans une maison où vous êtes protégé.
00:53:28C'est pas faute d'avoir fait des violences contre les femmes une priorité.
00:53:31Il y a eu des cas par trois.
00:53:33On a pris politiquement en charge cette question des féminicides.
00:53:38En Espagne, il y en a beaucoup moins qu'avant.
00:53:42Il y a vraiment une prise de conscience.
00:53:44On a imprégné les mentalités de la lutte contre les féminicides.
00:53:48En France, si vous faites passer toutes les lois de la terre,
00:53:50mais qu'en même temps tous les psychopathes de Marie ne se sentent pas responsabilisés
00:53:56ou pensent qu'ils ne risquent rien ou qu'ils peuvent fracasser leur femme
00:53:59parce qu'elle n'est pas protégée ou mise à l'abri suffisamment rapidement,
00:54:02ça ne changera pas.
00:54:04Véronique, vous avez complètement raison.
00:54:06Mais ça suppose de mettre beaucoup plus de moyens.
00:54:08Tout à fait.
00:54:09Mais l'Espagne, on a fait une priorité.
00:54:11Absolument.
00:54:12Mais une priorité budgétaire aussi.
00:54:15Pour avoir des moyens d'accueil immédiats, comme vous le dites.
00:54:18Je suis mille fois d'accord, Philippe Guibert et Véronique.
00:54:21Mais Philippe, vous parliez de priorité budgétaire.
00:54:24Peut-être que si les associations féministes arrêtaient de défendre des causes débiles,
00:54:29style l'écriture inclusive, le cels et ceux,
00:54:32les mauvaises paroles de je ne sais pas qui dans les médias,
00:54:35et qu'on avait justement des solutions pragmatiques
00:54:38pour combattre les vrais psychopathes et mettre à l'abri les femmes qui sont vraiment menacées,
00:54:43ce serait mieux.
00:54:44Je ne suis pas sûr que les carolines de Hasse et compagnie militent pour les bons combats.
00:54:49Non mais pardon, on dépense beaucoup d'argent pour des conneries dans ce pays.
00:54:52Et pas justement pour mettre en sécurité ceux qui sont réellement menacés.
00:54:57Donc disons-le une bonne fois pour toutes.
00:54:59Et après, au-delà de la violence contre les femmes,
00:55:01ça révèle un pays qui est gangréné par la violence.
00:55:03Charlotte le disait, il y a des complices qui, sans doute pour une bouchée de pain,
00:55:06sont capables de mettre une femme dans une camionnette.
00:55:11Ça révèle une tiers-mondisation de la France,
00:55:13une perte de tous les repères qui est vraiment inquiétante,
00:55:16au-delà de la question des violences.
00:55:18Et je rappelle qu'on est toujours dans un pays où en moyenne,
00:55:20un féminicide survient tous les trois jours.
00:55:22Et une police qui, sur le terrain de la violence,
00:55:24a 14 priorités par minute qui lui arrivent.
00:55:27Et une police, et une magistrature d'ailleurs,
00:55:29et des parquets qui sont absolument débordés.
00:55:31Ils ont 400 dossiers par personne.
00:55:32Je veux dire, il faut repenser tout ça,
00:55:34depuis le début et de manière globale,
00:55:36pour en effet réussir à casser cette violence
00:55:40que l'on trouve depuis le début, jusqu'à la fin de la vie,
00:55:42désormais en France.
00:55:44Voilà, en tout cas, pour cette peine prononcée hier.
00:55:4630 ans de prison, 30 ans de réclusion pour Jérôme Tonneau,
00:55:50suite au meurtre de son ex-conjointe Nathalie Debailly.
00:55:54Affaire tragique qui n'aurait pas dû exister,
00:55:57au vu des plaintes qui avaient été déjà déposées.
00:55:59Il nous reste une dizaine de minutes.
00:56:00Un peu d'actu international.
00:56:01Tiens, il est là Harold Eman.
00:56:03Harold ! Harold Eman !
00:56:05Bienvenue Harold, merci d'être là.
00:56:07Il suffit de l'appeler, il est toujours dans le coin.
00:56:09C'est ça qui est plaisant.
00:56:11On va évoquer deux sujets sur les dix dernières minutes importants.
00:56:14Joe Biden, d'abord, qui a parlé cette nuit à la télévision américaine,
00:56:17et qui a donné un discours également.
00:56:19Il a parlé.
00:56:20Je ne sais pas si tout le monde a tout compris, mais il a parlé.
00:56:22Il dément tout retrait.
00:56:24Il confirme être candidat à sa réélection.
00:56:26L'actuel président des Etats-Unis,
00:56:28dont la candidature à une réélection est critiquée jusqu'à son propre camp.
00:56:31C'est montré serein ce 5 juillet, sur sa future victoire.
00:56:34Il y avait un discours dans le Wisconsin,
00:56:36état-clé de la région des Grands Lacs.
00:56:38Et puis il a répété sa volonté d'aller au bout,
00:56:40donc malgré un débat contre Donald Trump,
00:56:42où il est apparu extrêmement fragilisé ces derniers jours.
00:56:45Regardez ce qu'il dit à un grand média américain ces dernières heures.
00:56:52Je passe un test cognitif tous les jours.
00:56:54Avec tout ce que je fais, chaque jour, je passe ce test.
00:56:57Vous savez, non seulement je fais campagne, mais je dirige le monde.
00:57:05Bon, il a l'air d'aller un petit peu mieux que le jour du débat,
00:57:08mais c'est vrai que la voix est toujours un petit peu éteinte.
00:57:11En l'occurrence, il a éteint l'incendie ou pas,
00:57:13avec cette prise de parole sur ABC et sur le grand network américain ?
00:57:17Je pense que non, parce que déjà,
00:57:19l'interview portait sur le fait qu'il était en Etat ou non.
00:57:23Et donc, pendant l'interview, c'était un peu laborieux.
00:57:26Pas mal, ouais.
00:57:28Non, mais on sourit, mais c'est terrible.
00:57:30C'est le président de la première puissance mondiale
00:57:32qui est prétendant à sa réélection.
00:57:34J'ai noté qu'il aura 86 ans s'il va au bout d'un deuxième mandat, Harold.
00:57:38Oui, mais le problème, c'est qu'il bégaye depuis toujours
00:57:42et donc il essaie de dire en bégayant qu'il ne bégaye pas.
00:57:45Il y a quelque chose d'illogique et vraiment, il s'entête,
00:57:49parce qu'on n'a jamais eu un cas avec des ténors de son propre parti
00:57:55qui vous demandent de vous arrêter parce qu'on vous aime
00:57:57et on voudrait que vous n'alliez pas plus loin.
00:58:01En attendant, on ne sait pas qui mettre à sa place.
00:58:05Et lui, il a dit non, je ne veux pas voir un gouverneur ou autre
00:58:08venir prendre ma place, non.
00:58:09Alors moi, j'ai lu quelque chose.
00:58:10Les Américains doutent de la capacité de Joe Biden,
00:58:1381 ans aujourd'hui, de diriger les Etats-Unis.
00:58:15Le New York Times, le très sérieux New York Times,
00:58:17plutôt à tendance démocrate d'ailleurs,
00:58:19donc dans le camp plutôt du président Biden,
00:58:21lui a demandé de se retirer de la course à sa réélection
00:58:23après l'échec du débat qu'on évoquait.
00:58:25Et un récent sondage, alors ça, c'est étonnant,
00:58:28affirme que Michelle Obama serait la seule
00:58:31à pouvoir l'emporter face à Donald Trump
00:58:33si Joe Biden décidait de jeter l'éponge.
00:58:35Mais l'actuel président a affirmé qu'il avait l'intention
00:58:37d'aller au bout de la campagne.
00:58:38Écoutez ce dernier petit extrait et on en dit un petit mot encore.
00:58:42Je ne pense pas qu'il y ait quelqu'un de plus qualifié que moi
00:58:44pour être président ou gagner cette élection.
00:58:51Charlotte d'abord et Alexandre.
00:58:53Rapidement les amis parce que j'aimerais qu'on parle
00:58:54de ce qui s'est passé en Iran avec Harold.
00:58:56Vous avez raison, c'est sidérant, il est président des Etats-Unis
00:58:58et tout le monde a fait semblant de découvrir
00:59:00au moment du débat que c'était gênant.
00:59:01On avait comme des dizaines de vidéos précédemment
00:59:03que tout le monde avait fait semblant de ne pas voir.
00:59:05Il y a un problème.
00:59:07Je crois qu'il était content d'avoir rencontré
00:59:08le président Mitterrand il n'y a pas longtemps.
00:59:10Mais ce n'est même pas une question d'âge,
00:59:12c'est une question qu'il a des absences
00:59:14qui sont absolument évidentes et que tout le monde
00:59:16a détourné le regard jusqu'à maintenant.
00:59:17Là, dans un débat, c'était plus compliqué.
00:59:19Et en effet, c'est assez sidérant de voir l'entêtement.
00:59:21C'est très gênant.
00:59:22Il est président des Etats-Unis.
00:59:24Ça pose une vraie question démocratique.
00:59:26Qui gouverne les Etats-Unis ?
00:59:28Et encore une fois, c'est fou de ne pas avoir la lucidité
00:59:30de proposer un plan B pour son entourage.
00:59:32Il y a un côté décomposition.
00:59:34Déjà, M. Obama, en tout cas, c'est le favori des...
00:59:36Il y a un côté décomposition de l'Empire américain
00:59:38avec même une soviétisation.
00:59:40Enfin, M. Brejnev, voyez ce que je veux dire.
00:59:42Il y a un côté un peu figé comme ça.
00:59:46C'est impressionnant.
00:59:48Rappelons que la moyenne d'âge des Américains
00:59:50est de 38 ans.
00:59:51Et là, vous avez un combat de dinosaures
00:59:53entre un Biden, 81 ans, et un Trump, 78 ans.
00:59:55C'est l'inverse de nous.
00:59:57Ça en dit long, quand même, sur cette démocratie.
00:59:59Joe Biden, j'ai noté à 6 points.
01:00:01Jamais l'écart dans la course,
01:00:03et je parle sous le contrôle d'Harold,
01:00:05jamais dans l'écart de cette nouvelle course à la présidentielle
01:00:07n'a été aussi grand.
01:00:086 points de retard sur Donald Trump
01:00:09dans les sondages pour Joe Biden.
01:00:11Oui, vous avez raison de dire
01:00:13que ça pose un problème démocratique.
01:00:15Ça pose aussi la question de l'État profond
01:00:17qui gouverne aux Etats-Unis
01:00:19parce que l'état de santé de Joe Biden,
01:00:21ce n'est pas nouveau qu'il est dans cet état-là.
01:00:23Après, moi, je confirme qu'il est compliqué
01:00:25à remplacer en réalité
01:00:27parce qu'il a un profil, finalement,
01:00:29qui peut faire gagner le camp démocrate
01:00:31s'il était en forme.
01:00:33C'est-à-dire qu'il appartient
01:00:35à une gauche relativement modérée
01:00:37qui a essayé tant bien que mal
01:00:39de tenir les vaux à distance.
01:00:41Il a un côté populaire,
01:00:43ancré dans une certaine Amérique profonde.
01:00:45C'est l'un des rares chez les démocrates
01:00:47à pouvoir le faire.
01:00:49On voit que sa vice-présidente,
01:00:51Kamala Harris, par exemple,
01:00:53ne peut pas du tout faire ça.
01:00:55Donc, il y a très peu de profils.
01:00:57On évoque celui de Michelle Obama.
01:00:59Oui, si elle voulait y aller,
01:01:01ce serait l'un des rares profils
01:01:03à pouvoir le faire.
01:01:05Mais tant qu'elle ne se dévoue pas,
01:01:07les démocrates n'ont pas de plan B.
01:01:09Ça montre aussi les difficultés internes
01:01:11du Parti démocrate
01:01:13qui est un parti très divisé
01:01:15entre une gauche rouge
01:01:17qui a abandonné les classes populaires
01:01:19et une gauche démocrate classique
01:01:21mais qui est réduite à l'intérieur
01:01:23du parti à portion congrue
01:01:25et qui n'a pas de grande figure
01:01:27pour rassembler, à part Joe Biden
01:01:29et éventuellement peut-être Michelle Obama.
01:01:31Évidemment, comme tous les 4 ans,
01:01:33élection américaine au mois de novembre prochain.
01:01:35Harold, il nous reste 4 minutes.
01:01:37Je voulais absolument que vous soyez avec nous
01:01:39pour évoquer cette actue,
01:01:41loin de chez nous,
01:01:43la réformateur Massoud Pézéchkian
01:01:45a remporté le second tour
01:01:47de la présidentielle en Iran
01:01:49devant l'ultra-conservateur Saïd Jalili
01:01:51après la mort, bien sûr, le 19 mai dernier
01:01:53du président Ibrahim Raisi.
01:01:55Lors de sa première prise de parole,
01:01:57il a assuré ce matin
01:01:59et hier soir
01:02:01qu'il tendrait
01:02:03la main de l'amitié à tout le monde.
01:02:05Il appartient à une mouvance modérée.
01:02:07Qu'est-ce que ça veut dire ?
01:02:09Ça veut dire qu'il a fallu
01:02:11qu'il soit axé.
01:02:13Le conseil de sélection
01:02:15pour les élections
01:02:17qui a écarté la plupart des candidats
01:02:19et lui-même avait déjà été
01:02:21écarté par le passé.
01:02:23Personne ne comprend leurs critères.
01:02:25Il y avait
01:02:27un panel
01:02:29au premier tour
01:02:31de conservateurs et lui était le seul,
01:02:33soi-disant modéré, parce qu'il n'était pas
01:02:35conservateur.
01:02:37On note quelques différences quand même.
01:02:39Il est chirurgien,
01:02:41il n'est pas membre des Gardiens de la Révolution,
01:02:43même s'il a endossé l'uniforme
01:02:45de temps en temps, mais c'est totalement factice
01:02:47et ça ne trompe absolument personne
01:02:49en Iran, parce qu'il ne fait pas partie
01:02:51de cette formation.
01:02:53Est-ce que ça veut dire que le pays va changer, en gros ?
01:02:55Alors, il y avait chez ses supporters
01:02:57des femmes sans voile du tout,
01:02:59face caméra, qui disaient
01:03:01« je veux qu'il gagne », ça c'est inédit.
01:03:03Donc c'était un signal que
01:03:05celles qui peuvent encore croire
01:03:07que le régime peut bouger.
01:03:09C'est un signe positif, on va dire.
01:03:11Oui, c'est un signe positif.
01:03:13Il n'est pas du tout belliqueux
01:03:15et les réformateurs par le passé
01:03:17ont pu faire bouger les lignes
01:03:19un tout petit peu, mais le président
01:03:21de la République ne décide pas.
01:03:23En Iran, c'est le guide suprême.
01:03:25C'est comme son premier ministre.
01:03:27Et sur le front de la guerre à Gaza,
01:03:29il y a des tensions entre l'Iran et l'Israël, là encore,
01:03:31ça peut changer quelque chose ou c'est de la poudre aux yeux ?
01:03:33Non, peut-être pas, parce que
01:03:35s'il essaye
01:03:37de faire des choses diplomatiquement,
01:03:39on ne va pas le désavouer en public.
01:03:41Mais lui, on connaît sa position sur l'Israël ?
01:03:43Tout le monde est contre.
01:03:45Il est comme les autres.
01:03:47Il est iranien, quand même.
01:03:49Enfin, il est du régime iranien.
01:03:51Oui, c'est vrai.
01:03:53Pardon pour la simplification de langage
01:03:55que j'ai utilisée, vous avez raison de me reprendre.
01:03:57Le peuple iranien n'a rien à voir
01:03:59avec le régime iranien et vous avez bien fait
01:04:01de le préciser.
01:04:03Qu'est-ce qu'il va pouvoir faire
01:04:05dans un régime qui s'est complètement
01:04:07verrouillé par les gardiens de la révolution ?
01:04:09Parce que depuis 2-3 ans,
01:04:11depuis le début de cette révolte,
01:04:13on va appeler des foulards,
01:04:15le régime s'est complètement verrouillé
01:04:17et devenu encore plus violent,
01:04:19il n'était déjà pas tendre.
01:04:21Quelle est sa marge de manœuvre ?
01:04:23Sa marge de manœuvre est nulle,
01:04:25parce que les gardiens de la révolution
01:04:27sont encore plus puissants
01:04:29qu'avant.
01:04:31Ils sont même plus puissants
01:04:33que le clergé.
01:04:35C'est une caution, en réalité,
01:04:37que le gardien de la révolution donne
01:04:39au peuple au moment où il est en train de se révolter.
01:04:41Une concession de façade.
01:04:43Je pense, sans être un spécialiste.
01:04:45Oui, je pense que c'est ça,
01:04:47mais peut-être que lui-même essaiera de bouger.
01:04:49Sur un point, lui n'est pas perse
01:04:51d'ethnie.
01:04:53Il est moitié turc, moitié kurde.
01:04:55Turc d'Iran.
01:04:57Donc, lui veut libéraliser
01:04:59l'emploi de ces deux autres langues,
01:05:01le kurde et l'azérique.
01:05:03Ça, c'est un signe,
01:05:05parce que beaucoup de la contestation
01:05:07est née dans l'Azerbaïdjan
01:05:09et le Kurdistan iranien.
01:05:11Ça, c'est un petit signe.
01:05:13D'ailleurs, je me permets,
01:05:15et on en parlera ce soir,
01:05:17parce que j'aurai le plaisir de vous retrouver
01:05:19notamment dans l'heure des pro-2,
01:05:21mais on est ce soir, 7 juillet,
01:05:239 mois après le massacre du 7 octobre.
01:05:25On sait qu'il y a une volonté israélienne
01:05:27de faire des négociations en vue d'une trêve
01:05:29et de nouvelles salves de libération d'otages.
01:05:31Donc, on espère que tout ça aboutira
01:05:33et que les négociations continueront de prendre forme.
01:05:35On en redira un mot,
01:05:37parce que pour l'instant,
01:05:39ça manque encore de concret dans les réponses,
01:05:41notamment côté Hamas.
01:05:43Il est déjà l'heure de se quitter.
01:05:45Ça passe rapidement, cette heure des pro-2.
01:05:47C'est un plaisir de vous retrouver,
01:05:49chers amis.
01:05:51Rendez-vous ce soir.
01:05:53Je vous retrouverai face à Mathieu Bocoté
01:05:55qui est tout le temps le soir à la télé
01:05:57et que je n'ai jamais l'occasion de faire un gros bisou à mon amour
01:05:59qui s'appelle Samuel et qui est devant la télé ce matin.
01:06:01Je l'embrasse très très fort
01:06:03et je lui demande d'être très sage avec sa maman
01:06:05jusqu'à ce que je rentre à la maison.
01:06:07Tania Thiollet a brillamment préparé cette émission.
01:06:09Je l'en remercie.
01:06:11Dans un instant, c'est bonjour Docteur Millot.
01:06:13Brigitte va vous donner des conseils
01:06:15pour protéger votre peau du soleil
01:06:17tout en passant de bonnes vacances.
01:06:19Elle m'a envoyé une photo hier soir
01:06:21pour nous rappeler qu'il y a encore quelques-uns
01:06:23des bons conseils de protection solaire.
01:06:25Je vous laisse deviner
01:06:27de qui il s'agit.
01:06:29On va garder ça pour nous.
01:06:31C'est marqué dessus ?
01:06:33C'est son Instagram.
01:06:35On l'embrasse.
01:06:37A ce soir.