Avec Claire Lajeunie, réalisatrice et Sarah Barukh, auteure
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NewsTranscription
00:00Bonne fin de matinée.
00:02Le 10h30 Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
00:08Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles.
00:10Bonjour Valérie.
00:12Comment ça va ?
00:14Ça va, ça va.
00:16Vous êtes en jaune, lumineux comme le soleil.
00:18Exactement.
00:20Pour le faire venir.
00:22C'est un peu compliqué.
00:24Tout à l'heure vous allez nous donner les dernières infos télé.
00:28Il y a pas mal de choses qui bougent, qui changent.
00:30Oui c'est ça, quand j'ai télé c'est médias, on va assez loin.
00:34Et puis on parlera également d'un formidable documentaire à voir ce soir sur Canal+.
00:41En clair, on vous en avait parlé déjà.
00:43Sur C8 Valérie.
00:44Ah c'était sur C8.
00:45Non là c'est sur C8 ce soir.
00:47Oui, c'est sur C8.
00:49Ah oui, c'est en clair sur Canal+.
00:51Ça avait été diffusé, pardon, sur Canal+.
00:54Il y a quelques mois et la direction de Canal+.
00:56A décidé de diffuser ce documentaire réalisé par Claire Lajeuny.
01:02À partir du livre de Sarah Barouk qui raconte en fait ces femmes victimes de féminicides.
01:09On parle toujours des auteurs mais très peu de ce qu'étaient ces femmes.
01:12C'est un doc vraiment bouleversant et à ne pas manquer.
01:16On commence avec le zapping.
01:18Il y a pas mal de choses France Gilles.
01:19Vous avez du mal à faire votre sélection.
01:22L'instant zapping.
01:24Il faudra un jour Valérie que nos politiques deviennent bilingues.
01:28Peut-être qu'il faut nationaliser The Wall Street Institute.
01:31Hier Gabriel Attal a été interrogé par les américains d'Associated Press.
01:36Je ne sais pas si vous l'avez vu.
01:38Il a été mis en défaut, il était tout humide.
01:40Il n'a pas voulu répondre en anglais.
01:42Peut-être qu'il y a quelqu'un qui s'occupe du monde.
01:44Qu'est-ce que vous pouvez encore faire le samedi ?
01:46Quelles alliances pouvez-vous construire ?
01:54Peut-être qu'en anglais c'est possible.
01:56Quelles alliances construirez-vous ?
02:03Que pensez-vous de ce Premier ministre ?
02:12Vous pouvez répondre en anglais.
02:14Forcément Associated Press c'est américain.
02:16Elle voulait un son américain.
02:18Notre Premier ministre n'a pas parlé anglais.
02:20Je trouve ça quand même très limite par rapport à la posture internationale.
02:27Je pense qu'ils ont les moyens de prendre des cours d'anglais à l'heure du déjeuner.
02:32Le fiasco des candidats nommés à la Vavie de Valérie.
02:36Si la France Insoumise n'est pas en reste,
02:39je trouve que le Rassemblement National est assez champion dans la matière.
02:43Il devrait avoir un élevage de cuits d'huîtres, un truc comme ça.
02:47Je ne sais pas où il les stocke.
02:49Hier soir, sur France 3 Régions,
02:51un candidat aérien était interrogé sur le REP.
02:54Est-ce que vous pouvez me répondre sur les REP, s'il vous plaît ?
02:57Les REP ?
02:59La suppression des réseaux d'éducation prioritaire.
03:02Là, c'est pareil.
03:04Si jamais vous avez des élèves qu'on ne peut pas gérer,
03:07comment vous voulez faire ?
03:09Ça n'a rien à voir avec les REP.
03:11De quoi ?
03:13Votre programme, c'est de supprimer les REP.
03:15Les zones ?
03:17Les réseaux d'éducation prioritaire.
03:19C'est le programme de Jordan Bardella.
03:21Excusez-moi.
03:23Vous me posez une colère.
03:25Je n'ai pas vu.
03:27Ça, je n'avais pas vu.
03:29Il y en a eu plusieurs comme ça.
03:31Il y a celle qui parle à peine français.
03:33On l'a évoqué hier.
03:35Celle qui a un dentiste musulman.
03:39C'est assez dingue.
03:41Mais bon.
03:43Cet extra était assez rigolo.
03:45C'était sur la télévision régionale de France 3.
03:47Un cavalier surgit au fond de la nuit.
03:51Et William Bappé, il est comme Zorro.
03:53Il est masqué.
03:55Alors, celui qui ne met que quelques buts,
03:57il nous en manque quand même pour l'euro.
04:01Avance donc masqué dans cet euro.
04:03Hier, en conférence de presse,
04:05sur la chaîne L'équipe,
04:07il s'est exprimé sur l'enfer
04:09de porter un masque.
04:11Je ne pensais pas.
04:13Mais jouer avec un masque, c'est une horreur absolue.
04:15J'ai changé de masque
04:17parce qu'à chaque fois,
04:19il y avait quelque chose
04:21qui n'allait pas.
04:23C'est difficile.
04:25C'est vraiment compliqué.
04:27Ça limite la vision.
04:29La sueur reste bloquée.
04:31Il faut toujours l'enlever pour que ça coule.
04:33En fait, j'avais l'impression
04:35dans les premiers jours que j'étais en 3D
04:37et que j'étais invité à l'euro en VIP.
04:39Je voyais les gens
04:41et j'ai l'impression que ce n'est pas moi qui jouais.
04:43C'est compliqué. Dès que je pourrais l'enlever,
04:45je vais l'enlever.
04:47Maintenant, je n'ai pas le choix.
04:49Je ne peux pas jouer sans.
04:51C'est chiant.
04:53Il a expliqué dans cette même interview
04:55qu'il avait essayé une dizaine de modèles.
04:57Vous êtes déjà été à des soirées masquées ?
04:59Non.
05:01Même pas à Venise ?
05:03Oui, j'ai fait une soirée à Venise.
05:05J'ai fait un bal à Venise.
05:07J'en ai un bon souvenir.
05:09Ce n'est pas exactement la même chose
05:11que de jouer au foot avec.
05:13Stéphane a raison.
05:15Il nous dit que les problèmes de footballeur
05:17sont une tragédie.
05:19C'est important.
05:21C'est intéressant
05:23parce qu'on n'imagine pas
05:25que ce soit aussi pénible.
05:27Il n'y aura plus de belles soirées.
05:29On a enlevé les faux cils et les faux seins.
05:31On s'est démaquillés.
05:33Une dernière fois, le cabaret Michou
05:35a donc fermé définitivement.
05:37Ringardisé par d'autres cabarets
05:39plus modernes,
05:41avec certains drag queens qui chantent en live
05:43et non pas sur des bandes.
05:45Par dragresse, on a banalisé
05:47le travestissement.
05:49Du coup, l'établissement
05:51ferme.
05:53Reportage de France 2.
05:55C'était le rendez-vous
05:57incontournable de tous les amateurs
05:59de Music Hall.
06:0168 ans de paillettes
06:03et de spectacles de transformisme.
06:05Chez Michou, une institution
06:07où les Michettes,
06:09ces artistes extravagants,
06:11imitaient Régine,
06:13Sylvie Vartan
06:15ou Lyne Renaud.
06:19Dimanche soir,
06:21les lumières se sont éteintes
06:23pour leur représentation.
06:25A Pigalle, les voisins du cabaret
06:27voient disparaître l'emblème du quartier.
06:29C'est un crève-cœur de savoir
06:31qu'un cabaret aussi emblématique
06:33va fermer.
06:35On s'amusait, on pensait, on rigolait,
06:37on mangeait. C'était l'âme de Montmartre.
06:39Vous aviez déjà été chez Michou ?
06:41Oui, une fois.
06:43Quand il était là.
06:45Mais j'ai lu qu'il y aurait un repreneur.
06:47C'est en liquidation judiciaire,
06:49donc on ne peut qu'espérer
06:51pour tous ces artistes
06:53que ça continue.
06:55Juste un mot du Véronique,
06:57une auditrice fidèle, qui nous dit
06:59qu'Antoine Dupont n'avait pas fait autant de chichi avec son masque.
07:01Elle a raison.
07:03Il faut croire que les footballeurs
07:05sont plus chochotes que les rugbymans.
07:07Évidemment,
07:09l'ange bleu de Michou ne veille plus
07:11sur ce cabaret.
07:13D'ailleurs, il voulait qu'il disparaisse
07:15à sa mort. Je voulais finir
07:17de bonne humeur, c'est l'été.
07:19Je voulais finir avec la chanson
07:21qu'avait faite Michou.
07:35C'était le musical, le spectacle.
07:37Vous l'avez vu dans vos émissions ?
07:39Oui, j'avais reçu.
07:41Il était absolument charmant.
07:43C'était quelqu'un d'assez...
07:45Je ne sais plus si on l'avait reçu,
07:47je l'ai rencontré plusieurs fois.
07:49On lui rend hommage
07:51et à son cabaret
07:53qui était quand même
07:55un endroit incontournable
07:57de Paris.
07:59Il a commencé il y a bien longtemps,
08:01où les travestis n'étaient pas aussi populaires.
08:03Ça devait être transformiste.
08:05Transformiste, absolument.
08:07On se retrouve dans un instant
08:09pour parler de ce formidable documentaire
08:11diffusé ce soir sur C8
08:13qui est consacré
08:15à ces femmes
08:17qui ont été victimes de leur mari,
08:19qui sont mortes sous les coups de leur mari.
08:21Une femme, tous les trois jours,
08:23meurt encore en France sous les coups de son mari.
08:25C'est à suivre dans un instant
08:27avec Claire Lajeunier et Sarah Barouk.
08:39Les invités du jour, Claire Lajeunier.
08:41Bonjour réalisatrice et Sarah Barouk.
08:43Vous êtes auteur
08:45ce soir sur C8,
08:47en clair, à 21h15.
08:49On va pouvoir découvrir
08:51votre documentaire vivant.
08:53Il était diffusé sur Canal+,
08:55en crypté, sur abonnement
08:57et le groupe Canal a décidé
08:59de le diffuser en clair.
09:01C'est un document très fort.
09:03Sarah Barouk, je suis un peu émue parce qu'on se connaît.
09:05J'ai participé à ce livre
09:07en préambule.
09:09Vous êtes auteur et Claire Lajeunier,
09:11vous êtes réalisatrice, vous avez réalisé ce sujet
09:13à partir du témoignage
09:15de Sarah Barouk.
09:17Il y a un an,
09:19vous avez décidé,
09:21racontez-nous un petit peu votre histoire, Sarah.
09:23C'est votre histoire en grande partie aussi
09:25qui est le fil conducteur
09:27de ce documentaire.
09:29Oui, tout à fait.
09:31Je ne l'ai pas dit, au féminicide.
09:33Une femme est tuée tous les deux jours
09:35et demi par son conjoint.
09:37Ce sont des faits divers
09:39dans les journaux
09:41et pourtant, il y a des femmes derrière
09:43et c'est ce que vous avez voulu mettre en avant
09:45dans le livre dont vous allez nous parler.
09:47Oui, dans le livre
09:49et ensuite transformer tout ça
09:51en action dans le documentaire.
09:53Je me suis enfuie avec mon bébé
09:55dans la nuit du 5 au 6 juin 2020
09:57et très rapidement,
09:59comme je ne correspondais pas
10:01tellement aux stéréotypes
10:03des femmes victimes de violences
10:05telles qu'on les décrit, c'est-à-dire souvent
10:07des femmes et des hommes qui ne maîtrisent pas
10:09forcément bien la langue française
10:11ou qui viennent de milieux défavorisés.
10:13Moi, j'ai un père médecin
10:15et une mère institutrice.
10:17On n'était pas millionnaire
10:19mais on va dire que je n'ai jamais été à plaindre
10:21et pourtant, j'ai été
10:23recueillie par mes parents.
10:25J'ai retrouvé ma chambre d'ado
10:27avec mon bébé de 16 mois.
10:29J'avais honte.
10:31J'étais accablée par la honte
10:33et je me suis dit
10:35c'est finalement les femmes qui finissent par mourir
10:37de la violence de leurs compagnons
10:39ou ex-compagnons.
10:41Chaque fois que je regardais dans les articles de journaux,
10:43je tombais sur des récits fédivaires
10:45qui décrivent les derniers instants
10:47le côté totalement morbide
10:49d'un crime.
10:51Le nombre de coups de couteau,
10:53l'arme à feu
10:55et on ne s'intéresse pas aux femmes.
10:57Jamais aux femmes.
10:59Il y a également le décompte des victimes
11:01qui est mis en place.
11:03Je ne sais pas si c'est...
11:05Ce n'est pas lié directement
11:07mais je raconte dans le livre que pour moi,
11:09ça l'a été, moi je suis juive,
11:11ma mère est d'origine ashkénaze
11:13et j'ai grandi entourée de déportés
11:15de la Shoah avec des numéros sur le bras.
11:17Et pour moi, numéroter
11:19c'est déshumaniser.
11:21J'ai grandi comme ça.
11:23Quand j'ai découvert les décomptes
11:25de féminicides, pour moi,
11:27ça m'a glacé le sang parce que je me suis tout de suite
11:29imaginée que si ça s'était
11:31mal fini, je pense que ma mère n'aurait pas survécu
11:33et que je serais devenue un numéro de féminicide.
11:35Vraiment. Donc c'est comme ça
11:37qu'on a besoin des statistiques.
11:39La question ne fasse pas une critique.
11:41Mais chaque femme a son histoire
11:43et chaque femme est différente.
11:45Je me suis mis en tout cas pour devoir
11:47de les humaniser.
11:49Et vous avez donc publié
11:51ce livre il y a un an,
11:53125 et des milliers.
11:55125 c'est le nombre annuel moyen
11:57officiel. Je me suis rendue
11:59compte évidemment qu'il était faux,
12:0113 ans de ça, de la réalité chaque année.
12:03Et puis c'était vraiment une enquête
12:05qui a duré au final quasiment
12:073 ans puisque entre le moment où il y a
12:09un prénom de victime dans un journal
12:11et celui où on a le numéro de téléphone portable
12:13de la maman, il y a beaucoup d'étapes.
12:15J'ai interrogé 125 familles
12:17et comme vous le savez Valérie,
12:19j'ai confié mes enregistrements
12:21à 125 personnalités
12:23pour qu'elles deviennent les ambassadrices
12:25d'une morte. Et vous avez raconté
12:27l'histoire de Julie Douib,
12:29qui a été...
12:31En Corse.
12:33Et puis surtout qui a déclenché beaucoup de choses
12:35puisque c'est l'assassinat de Julie
12:37qui a déclenché le Grenelle
12:39contre les violences faites aux femmes.
12:41Valérie et Sarah, je vous propose
12:43d'écouter, pour que nos
12:45auditeurs se rendent compte,
12:47la bande-annonce.
12:49Je m'appelle Sarah Baruc, j'ai 43 ans.
12:51Pendant 10 ans,
12:53j'ai vécu avec la peur au ventre.
12:57Tous ces visages derrière moi,
12:59c'est un an de féminicide en France.
13:01Interdiction d'écouter de la musique,
13:03de danser, de regarder des films,
13:05de vivre quoi.
13:07Aujourd'hui, j'ai réussi à m'échapper
13:09de cette emprise. Cette liberté, j'ai décidé
13:11de m'en servir. J'essaie de sensibiliser
13:13les entreprises.
13:15J'ai même créé un sac de départ.
13:17Et du coup, on a caché dans le fond du sac
13:19un double fond, très discret comme ça.
13:21Faire bouger les lignes,
13:23c'est le défi que je me suis lancé.
13:25Création documentaire
13:27vivante.
13:29Est-ce que quand on part
13:31avec son bébé, on se dit
13:33j'ai le bébé d'un monstre ?
13:37En fait,
13:39la question s'est pas
13:41posée comme ça pour moi.
13:43Déjà, j'ai du mal à considérer qu'il y ait
13:45que des monstres existent. Je pense qu'ils
13:47sont tous le résultat d'une histoire.
13:49Et j'ai un véritable problème
13:51à porter un jugement sur des humains.
13:53Vous lui pardonnez à lui ?
13:55Sa violence ?
13:57Oui, parce que
13:59j'ai du mal à vivre avec la colère.
14:01En fait, je lui
14:03pardonne pas
14:05de ne pas s'être fait soigner
14:07comme je le lui demandais.
14:09C'est ça qui me met en colère.
14:11Je suis en colère qu'il ne m'ait pas écoutée
14:13toutes les fois où je lui ai demandé
14:15de faire quelque chose, toutes les fois que je lui ai dit
14:17et que finalement, moi je rêvais
14:19d'avoir une grande famille avec trois enfants
14:21et que c'est quelque chose qui ne m'arrivera pas.
14:23Que j'ai perdu
14:25des années à ne pas voir ma famille
14:27comme j'aurais aimé, à perdre de vue des amis,
14:29à ne pas écrire comme j'aurais aimé.
14:31Tout ça, je ne le récupérerai pas.
14:33Et vous pensez que quelqu'un
14:35qui tue sa compagne n'est pas un monstre ?
14:39Je pense que
14:41s'il y a des monstres,
14:43on est tous
14:45un petit peu monstrueux quelque part.
14:47Je pense que c'est le résultat
14:49d'une société que, oui,
14:51je ne peux pas comprendre qu'on torture quelqu'un.
14:53Moi-même, je n'arrive pas
14:55à écraser une fourmi, donc je ne vais pas justifier de la violence.
14:57Je pense simplement
14:59que lorsqu'on s'intéresse au sujet
15:01et qu'on rencontre justement
15:03les agresseurs, qu'on les écoute,
15:05on se rend compte qu'ils sont aussi le fruit d'une histoire
15:07et qu'on peut
15:09continuer de
15:11creuser la colère, mais que ça n'aide pas
15:13à aller mieux.
15:15Ce qui m'intéresse, c'est qu'on parle aussi de ces femmes,
15:17c'est ce que vous avez voulu faire
15:19dans ce livre, et puis
15:21ce qu'on voit aussi dans le document,
15:23Claire Lajeunie, puisqu'il y a aussi l'éclairage
15:25de spécialistes, de médecins,
15:27on a Boris Cyrulnik,
15:29un certain nombre
15:31d'experts qui vous parlent.
15:33Comment vous, vous avez abordé le documentaire
15:35Claire Lajeunie ?
15:37J'avais vu beaucoup de films
15:39autour de ce thème. Je me suis demandé ce que je pouvais
15:41faire de plus, parce qu'on a
15:43beaucoup vu des derniers documentaires
15:45justement, ces hommes violents,
15:47cette justice réparatrice
15:49dont on parle tant, et moi
15:51je n'avais pas envie de faire ça. Je me suis dit, qu'est-ce que je peux faire
15:53de plus ? Qu'est-ce que je peux apporter à mon petit
15:55niveau réalisatrice pour
15:57essayer de faire bouger les lignes ? Et effectivement,
15:59quand je rencontre Sarah, j'ai
16:01tout de suite le sentiment de m'identifier
16:03à cette femme, à cette jeune
16:05femme. Je me dis, c'est ma petite soeur,
16:07c'est ma copine, et
16:09elle a failli mourir,
16:11et en fait,
16:13il faut essayer de sensibiliser
16:15au maximum et d'arrêter
16:17les caricatures. Je trouve qu'à chaque fois,
16:19c'était cette envie de travailler sur
16:21l'identification et la caricature.
16:23Et puis après, c'était surtout
16:25elle venait de monter son association
16:27après ce livre, qui a quand même été
16:29extrêmement reconnu,
16:31et on s'est dit, on va faire un film
16:33mode d'emploi, on va faire un film
16:35de solution, et si on peut sauver
16:37au moins une femme, on aura gagné notre
16:39pari en fait.
16:41Oui.
16:43Ce que vous dites est très important,
16:45c'est que la question de
16:47juger le père de ma fille,
16:49en fait, j'ai été prise dans l'urgence
16:51de ne pas faire d'elle
16:53une future
16:55victime. En fait,
16:57lorsqu'on est dans une relation
16:59de violence, souvent, on l'accepte
17:01parce qu'on se pose finalement
17:03en sauveur, en sauveuse
17:05en tout cas, d'une personne en mal de vivre.
17:07C'est l'exemple que je donne toujours, moi, le père de ma fille
17:09pétait les plombs si je ne nettoyais pas le couvercle
17:11de la poubelle, mais en même temps,
17:13sa mère le lavait à l'eau de Javel quand il était petit.
17:15Donc, si vous voulez, c'est ce qu'il fait
17:17qu'on pardonne, parce qu'il y a cette
17:19machine qui se met dans notre tête
17:21de, c'est, voilà, je comprends
17:23que ça ne va pas, mais en même temps,
17:25il a des raisons d'eux, alors qu'en réalité, non,
17:27il n'y a jamais de raisons pour justifier la violence.
17:29Sauf que quand ma fille est née,
17:31j'ai eu ce troisième oeil,
17:33j'ai eu ce pas de côté qui m'a
17:35permis d'observer ce que j'avais, et surtout,
17:37en fait, elle commençait
17:39dès toute petite à avoir des moments d'absence
17:41quand les cris étaient trop forts,
17:43qu'elle avait des vrais problèmes
17:45de sommeil. J'ai un bébé qui, pendant
17:47trois ans, s'est réveillé chaque matin
17:49et commençait sa journée chaque matin
17:51entre 4h45 et 5h15.
17:53Elle ne mangeait pas comme il fallait,
17:55elle refusait d'être sevrée.
17:57Il y avait un impact direct sur elle.
17:59Et en fait, du coup,
18:01ce lien culpabilisant
18:03qui me retenait à lui, cet élastique,
18:05d'un seul coup, je me suis dit, là, il faut faire un choix,
18:07c'est soit lui, soit elle, en fait.
18:09Sauf que ce qu'on voit sur ces femmes qui ont été
18:11assassinées, c'est qu'elles n'ont
18:13pas eu, ou elles ont alerté
18:15qu'elles n'ont pas été entendues.
18:17Et ce qui est formidable, et qu'on voit dans le document
18:19et ce que vous faites,
18:21ce sont les témoignages de ces femmes qui vont voir les gendarmes,
18:23qui vont voir, même s'il y a beaucoup de choses qui ont été faites,
18:25parce qu'il y a beaucoup de clichés sur
18:27les coups. Sauf que la violence psychologique,
18:29peut-être, Claire Lajeunier,
18:31ça commence par là, la violence.
18:33Moi, il y a quelque chose sur cette violence
18:35terrible.
18:37Moi, le chiffre, qui est
18:39invérifiable, parce qu'il n'est pas prouvé, mais
18:41à chaque fois, j'ai découvert, en faisant ce film,
18:43que 60%
18:45des femmes qui mourraient
18:47sous les coups de leurs conjoints,
18:49c'était le premier coup.
18:51Il n'est pas invérifiable, pardon, en fait.
18:53C'est une observation
18:55que fait l'Union Nationale des Familles de Féminicides.
18:57Donc, c'est elles qui prennent en charge
18:59les familles, une fois qu'il y a eu un féminicide,
19:01et qui, du coup, font cette estimation
19:03selon les données qu'elles vérifient quotidiennement.
19:05Donc, effectivement, c'est pas un
19:07organisme national
19:09qui a attesté de ce chiffre,
19:11mais il est très pragmatique, en fait.
19:13Oui, c'est ça. C'est que c'est pas...
19:15Moi, ce qui m'a étonnée, c'est que
19:17parfois, c'est la première fois qu'il y a une violence
19:19physique. Il y a eu
19:21des emprises ou des
19:23violences psychologiques, et puis
19:25le coup mortel
19:27peut arriver, en fait, en une seule fois.
19:29Le problème, c'est que les femmes
19:31n'arrivent pas à partir.
19:33C'est tout le problème de la violence.
19:35On parle de sept faux départs.
19:37Oui, et vous dites quelque chose dans le documentaire
19:39très fort, vous dites
19:41la première interdiction
19:43doit être le premier
19:45signal, en fait. C'est-à-dire que ça
19:47commence par la manipulation
19:49psychologique, mais le premier
19:51tu mets une robe plus
19:53longue, ou tu regardes pas par
19:55la fenêtre, ça doit
19:57être une alerte, et en fait, pour la femme,
19:59ça ne l'est pas. En fait,
20:01c'est tout à fait vrai, et
20:03j'irais même,
20:05après avoir analysé ce qui se joue
20:07en nous, c'est le premier sentiment
20:09de peur. C'est-à-dire, c'est la première
20:11fois qu'on ne fait pas
20:13quelque chose, ou qu'on n'est pas
20:15naturel, par peur de la dispute.
20:17Et c'est là qu'en fait, il y a un problème.
20:19Parce qu'on peut tout à fait
20:21décider, dans un couple équilibré,
20:23de ne pas aller un anniversaire pour rester
20:25avec son chéri, de ne pas aller
20:27voir des copines, parce qu'on a beaucoup bossé
20:29ces derniers temps, mais c'est un choix qu'on fait
20:31parce qu'il y a un moment donné où une relation,
20:33ça nécessite aussi de s'impliquer
20:35dans cette relation. Donc, parfois,
20:37les personnes ont du mal à comprendre
20:39où est-ce qu'il y a de la violence. En fait, la violence,
20:41elle se reconnaît à la peur.
20:43Est-ce que je fais ces choix-là par peur,
20:45ou est-ce que c'est moi
20:47qui décide, en pleine possession
20:49de mes idées, de mes choix et de mon envie ?
20:51Voilà.
20:53S'il y a des femmes qui nous écoutent,
20:55qui sont dans cette situation, c'est compliqué
20:57de donner des conseils, c'est-à-dire d'abandonner sa vie,
20:59peut-être l'air la génie dans les femmes,
21:01chez les femmes que vous avez pu rencontrer aussi,
21:03qui, elles, témoignent. C'est difficile
21:05de dire, je pars avec mes enfants,
21:07ce qu'a fait...
21:09On se rend compte dans le film, il y a l'ami de
21:11Sarah, qui la voyait dans la salle de gym
21:13avec des marques, il ne savait pas quoi
21:15lui dire, comment faire. Ses propres
21:17parents racontent dans le film que
21:19il savait, mais il ne savait pas vraiment.
21:21Il y a cette femme aussi,
21:23dans le documentaire qu'on verra ce soir,
21:25qui a peur d'être retrouvée.
21:27Ce n'est pas simplement la fuite
21:29et le départ, comme parle Valérie,
21:31c'est aussi ne pas être retrouvée
21:33par la personne. Et cette jeune femme,
21:35qui s'appelle Asia, on l'a rencontrée
21:37à la maison des femmes.
21:39Il est très fort ce moment-là.
21:41C'est une femme d'un courage incroyable, il faut savoir
21:43qu'elle a fui l'Algérie,
21:45elle a préparé son plan
21:47de fuite pendant des mois.
21:49Avec ses trois enfants.
21:51Et même à des milliers de kilomètres,
21:53elle a encore peur d'être retrouvée.
21:55C'est là que...
21:57Après, il y a un déclic.
21:59Il y a quelque chose qui est important aussi,
22:01c'est de dire qu'il y a un déclic.
22:03Pour certaines, c'est tout d'un coup de retrouver un emploi,
22:05pour d'autres, c'est tout d'un coup
22:07il y a une gifle
22:09qu'on ne supporte plus, on se voit dans la glace,
22:11on ne se reconnaît plus. Il y a quelque chose
22:13qui fait qu'à un moment donné, on se dit
22:15peut-être que là, il faut que je
22:17sauve ma peau. Et comment faire ?
22:19C'est ce qu'on a essayé d'expliquer. Il y a plein de petits détails
22:21qui font que c'est possible. Il faut croire
22:23en soi. On peut tendre la main,
22:25il y a plein de choses
22:27que propose Sarah. Et c'est possible.
22:29Il y a un mode d'emploi dans le document.
22:31Il y a des femmes très belles dans le film qui sortent de l'enfer
22:33et qui vont très bien.
22:35Est-ce qu'on peut retomber amoureuse ?
22:37Oui, bien sûr. Vous êtes de nouveau
22:39amoureuse ? Oui, je suis très amoureuse
22:41et j'ai même le droit
22:43de m'habiller comme je veux, donc c'est formidable.
22:45Et de mettre du vernis à ongles.
22:49Oui, alors après,
22:51je crois que ce qu'il faut retenir surtout
22:53c'est de ne pas juger
22:55et de ne pas se juger
22:57que le temps de la victime, c'est pas le même
22:59que le temps des proches.
23:01Que ça prend du temps et qu'effectivement,
23:03on culpabilise les femmes en leur disant
23:05pourquoi tu n'es pas partie ?
23:07Pourquoi tu pars pas ? Pourquoi tu portes pas plainte ?
23:09Mais c'est une vie entière qui se fracasse
23:11lorsqu'on fait ça. Donc il faut être prête
23:13à l'affronter, il faut être prête pour les mois qui suivent.
23:15Et se préparer, parce que souvent
23:17les féminicides, ce qu'on découvre aussi
23:19dans le document, c'est quand elles décident de partir.
23:21C'est toujours insupportable, c'est toujours
23:23à ce moment-là, c'est l'annonce
23:25du départ et de la rupture.
23:27Et ne rien oublier, parce qu'on oublie le doudou.
23:29Vous avez fait un sac justement
23:31avec une poche spéciale
23:33et dans cette poche, vous dites
23:35pendant trois semaines, tu mets les documents
23:37dont tu vas avoir besoin, ta pièce d'identité.
23:39Je vous laisse en parler.
23:41Parmi les autrices
23:43du livre 125, il y avait
23:45Yasmine Buron.
23:47Toutes les personnalités n'étaient pas
23:49nécessairement célèbres. Je voulais aussi des femmes
23:51entrepreneurs, qui étaient un peu un reflet
23:53de la société. Yasmine a créé
23:55une marque de sac qui s'appelle Rive droite.
23:57Et quand on a terminé le livre...
23:59Ah pardon, j'ai peut-être pas le droit de dire...
24:01Si, si, si, bien sûr que si.
24:03En plus, pour une cause comme celle-là.
24:05Je tiens à dire qu'en plus, les bénéfices sont
24:07reversés aux associations.
24:09Je lui dis
24:11j'aimerais qu'on aille plus loin et surtout
24:13qu'on essaye de parler de ces sujets différemment.
24:15Non pas à travers des
24:17communications d'associations
24:19ou des communications officielles, mais à travers
24:21des marques que les femmes aiment et où
24:23finalement, aller sur un site de marque,
24:25c'est anonyme.
24:27Si jamais quelqu'un regarde l'historique
24:29après, il se dit, allez juste aller s'acheter
24:31un sac. Donc c'est pas risqué.
24:33Et je lui ai dit, il faudrait
24:35faire comprendre aux femmes, avec un sac
24:37que le départ, en fait,
24:39ça se prépare. Parce que le moment du départ
24:41est un moment dangereux
24:43potentiellement. Et il faut
24:45partir dans l'idée qu'on ne reviendra
24:47pas et qu'on n'aura pas à revenir.
24:49Et du coup, ce sac,
24:51il a un double fond caché
24:53dans lequel, effectivement, on peut mettre
24:55au fur et à mesure tous les
24:57papiers d'identité dont on va avoir besoin
24:59et dont certaines femmes sont privées. C'est pour ça
25:01que ça peut prendre des semaines de les photocopier
25:03et de les cacher. Il y a une vraie préparation
25:05mais il y a également, à l'intérieur,
25:07dans l'étiquette, une petite étiquette discrète
25:09avec un QR code. Lorsqu'on le
25:11scanne, il y a l'intégralité
25:13de tout ce qu'il ne faut pas oublier
25:15pour un départ en sécurité.
25:17Et ça va, effectivement, de tous
25:19les papiers administratifs mais aussi de tous les
25:21aspects émotionnels. Parce qu'en fait,
25:23si vous partez sans le médaillon
25:25que votre maman vous a donné sur son lit de mort,
25:27vous allez retourner.
25:29Si vous partez sans le doudou de votre enfant,
25:31vous allez retourner. Il y a plein de choses
25:33à prendre en compte.
25:35Dans le film, on raconte quand même que
25:37Nathalie est morte parce qu'elle avait oublié un cahier
25:39d'école. Qu'elle est retournée, effectivement,
25:41pour le récupérer.
25:43Et il y a un an, vous vous doutiez
25:45que ce livre aurait un tel impact
25:47parce que vous avez eu un succès
25:49assez phénoménal pour un sujet
25:51qui n'est pas facile. Et encore
25:53rappeler que ce livre,
25:55encore une fois, les droits sont reversés.
25:57Justement, on a la remise
25:59du premier chèque à l'UNFF,
26:01l'Union Nationale des Familles de Féministes.
26:03Ce sont ces femmes que vous avez voulu raconter.
26:05Ce n'est pas la victime de 36 coups
26:07de couteau.
26:09C'est que derrière, il y avait des femmes qui vivaient,
26:11qui étaient heureuses, qui étaient joyeuses, qui avaient des parents.
26:13Des femmes qui nous ressemblent.
26:15Qui nous ressemblent, absolument.
26:17Merci à toutes les deux à ne pas manquer ce soir,
26:1921h15, sur C8,
26:21vivante. On se retrouve, Gilles, dans un instant
26:23pour un peu de travail.
26:25Je veux dire toutes les nouveautés.
26:27Tout ce qu'il ne faut pas louper.
26:29À tout de suite.
26:33Le 10h30, Sud Radio Média
26:35Valérie Expert, Gilles Gansmat
26:37Sud Radio
26:39Le Supplément Média
26:41Le Supplément Média,
26:43aujourd'hui, 3 juillet, avec vous, Gilles.
26:45Pas mal d'infos, Média.
26:47Vous allez nous faire un petit blog,
26:49les dernières infos, avant les vacances.
26:51Oui.
26:53Oui.
26:55C'est une autre chose que oui.
26:57C'est un tremblement de terre
26:59qui est arrivé.
27:01Enfin, c'était déjà un tremblement de terre
27:03la vente du groupe Altice
27:05France ACMA CGM
27:07qui a été finalisé et finalement
27:09validé par l'ARCOM.
27:11Alors Altice, il faut dire ?
27:13C'est ce que j'allais dire. On appelle que ce sont les chaînes
27:15BFM, RMC Découverte,
27:17BFM Business, mais aussi la radio
27:19RMC, le journal La Provence
27:21et Corse Matin. Le tout pour
27:231,55 milliards d'euros
27:25TTC.
27:27550.000.
27:29Mais la surprise hier
27:31est venue de l'annonce
27:33du départ d'Arthur Dreyfus
27:35qui était le directeur du groupe,
27:37contrairement à ce qu'il avait annoncé, puisqu'il avait dit qu'il
27:39resterait à bord de
27:41la holding. Résultat,
27:43qui devient le grand patron ? C'est Nicolas Taverneau.
27:45L'ancien patron d'M6
27:47qui prend la direction de la holding,
27:49RMC BFM, en plus
27:51d'être le vice-président de CMA Média.
27:53C'est pas mal pour un retraité.
27:55Valérie, qu'est-ce que vous en pensez ?
27:57Et puis, rappelons aussi que
27:59CMA CGM détient des parts dans M6.
28:01Je dis ça, je dis rien.
28:03Peut-être un jour, ils rachèteront
28:05M6, le groupe CMA CGM.
28:07Moi, je pense qu'il y a des choses comme ça.
28:09Un retraité qui n'avait pas envie de jouer au golf.
28:11Un retraité actif.
28:13Il est le symbole
28:15de cette musique.
28:23Et oui, la musique des Jeux de 20h.
28:25Jean-Pierre Descombes
28:27était un de ces animateurs et décédé
28:29à l'âge de 76 ans.
28:31Il a bien sûr accompagné nos soirées.
28:33Rappelez-vous des petits papiers de Noël.
28:35Durant de nombreuses années,
28:37il a été le visage du 20h
28:39de France 3, de FR3
28:41même à l'époque.
28:43Et puis, on n'a pas oublié le fameux Ni Oui Ni Non.
28:45Le dernier à l'avoir reçu, c'est Jordan Deluxe.
28:47Et on a pu voir
28:49à ce moment-là comment la maladie de
28:51histone avait progressé.
28:53Ni Oui Ni Non avec Jean-Pierre Descombes.
28:55C'est parti !
28:57Bonjour ! Comment ça va ?
28:59Ça va bien.
29:01Ah ben non !
29:03Ah ben oui, voilà !
29:05Bon ben, ça a arrêté rapide !
29:07Vous m'avez eu !
29:09Bon, Jean-Pierre, je vais vous faire un gros bisou
29:11parce que je suis trop content de vous avoir reçu.
29:13Merci pour votre gentillesse.
29:15Je vous embrasse très fort. Vous faites un bisou à votre dame de ma part.
29:17Vous embrassez vos enfants.
29:19Je vous retrouve très vite. Je suis persuadé.
29:21Sur des petites émissions, sur des petits programmes,
29:23avec un Ni Oui Ni Non.
29:25Et on va passer la commission
29:27à M. Cyril Adonar
29:29pour un Ni Oui Ni Non dans la grosserie rigolade.
29:31Bien sûr. Merci Jean-Pierre.
29:33Ce qu'il avait fait chez Cyril Adonar,
29:35il était venu faire un Ni Oui Ni Non
29:37malgré la maladie.
29:39Et puis, si on entend tous les témoignages,
29:41c'était quelqu'un d'une extrême gentillesse
29:43avec un humour
29:45et quelqu'un de vraiment gentil.
29:47Voilà.
29:49Je ne sais pas si vous l'aviez connu, Jean-Pierre Descombes.
29:51Je ne me souviens pas du tout.
29:53Allez.
29:55Une petite news média
29:57qui a fait parler dans le Landerneau audiovisuel.
29:59Je ne sais pas si vous avez vu. Hier, Mathieu Delormois
30:01a été mis en garde à vue.
30:03Alors, ce n'est pas de bol.
30:05La police cherchait à faire un flagrant délit
30:07avec un dealer qu'ils suivaient depuis
30:09plusieurs mois.
30:11Et puis, d'un seul coup, ils tiennent un flagrant délit.
30:13Il est en train de faire une vente.
30:15Mais alors, c'est le coup double,
30:17parce que le client était finalement une célébrité,
30:19Mathieu Delormois, chez qui on a retrouvé à son domicile
30:21de la cocaïne, du cannabis,
30:23de l'AMDMA
30:25et du GHB.
30:27Bref, ce qui a surpris les réseaux sociaux,
30:29c'est que Mathieu Delormois
30:31était quand même le chancre de
30:33celui qui mange sain, qui fait du sport
30:35et qui
30:37était un peu l'ambassadeur
30:39d'être un sportif et qu'il fallait
30:41être tellement sain.
30:43Finalement...
30:45Nagui est un homme heureux, Valéry !
30:47Pour fêter
30:49les 40 ans de la salle de
30:51concert de Bercy, il a eu
30:53l'idée de faire comme pour le concert des 30 ans
30:55de Taratata, faire une grande soirée
30:57dont la billetterie serait au profit
30:59du cancer.
31:01Il fallait
31:03se lever tôt pour avoir des places
31:05parce que dès qu'ils ont été
31:07mis en vente à 9h,
31:09en moins de 2h, tout a été vendu.
31:11Du coup, petite vidéo humoristique
31:13sur Instagram de Nagui
31:15qui, pour le coup, torse nu,
31:17s'est mouillé.
31:19Je suis levé tôt, je prends ma douche,
31:21je voulais aller acheter des places.
31:2317 000 places
31:25vendues pour le
31:2719 septembre, tout ça en faveur de la lutte
31:29contre le cancer. 17 000 places,
31:31elles sont parties en moins de 2h.
31:33J'ai même pas le temps de me doucher !
31:35J'ai même pas le temps de prendre des places !
31:37Non mais...
31:39C'est Taratata.
31:41Ils vont me laisser rentrer quand même.
31:43Incroyable, hein ?
31:45C'est évidemment la lutte contre le cancer,
31:47j'ai dit pour le cancer,
31:49c'est contre le cancer.
31:51Il y a tous les artistes
31:53qu'on connaît à Taratata
31:55et ça sera diffusé sur France 2.
31:57On a promis
31:59des petites nouveautés de rentrée.
32:01Je vais vous expliquer un peu.
32:03Il y a eu deux conférences de presse.
32:05Une conférence de presse d'M6 et une de TF1.
32:07Du côté d'M6, il y a eu quelques annonces.
32:09Il y a un nouveau couple qui arrive dans Scène de Ménage
32:11qui sera, entre autres,
32:13incarné par Elodie Poux.
32:15M6 va relancer, puisqu'on parlait
32:17de Nagui, le jeu Que le meilleur gagne.
32:19Vous vous souvenez du jeu
32:21Que le meilleur gagne, Valérie ?
32:23Et qui va présenter, alors ?
32:25Alors, ça va être...
32:29Ah, je l'ai sur le bout de la langue.
32:31Bravo !
32:33Vous savez, vous ?
32:35Je sais qu'il y a une de vos collègues
32:37Il y a une de vos collègues d'M6.
32:39Ah, mais si, c'est...
32:41C'est les vacances, bientôt.
32:43C'est Anne-Sophie Girard
32:45et Monsieur Lelouch,
32:47le comédien, qui sera là
32:49avec elle. C'est pour ça ?
32:51Bien sûr, Philippe Lelouch.
32:53Et puis, ils vont faire également
32:55une grande soirée, puisqu'on est dans les jeux de l'époque.
32:57Une grande soirée spéciale,
32:59Le Maillon Faible.
33:01Et là, ça sera présenté par Vincent Dedienne.
33:03Je l'ai écrit, vous ne m'aurez pas sur ce coup-là,
33:05l'arrivée du Maillon Faible.
33:07Du côté de TF1,
33:09on mise tout sur la fiction et le divertissement.
33:11Écoutez bien le nombre
33:13de fictions incroyables qui va
33:15avoir lieu dès septembre
33:17sur TF1. Il y aura évidemment
33:19le retour de HPI, qui a été, comme d'habitude,
33:21un énorme carton,
33:23du Remplaçant et de Panda,
33:25qui ont été vraiment les hits de la chaîne en 2024.
33:27Alors, l'arrivée du Daron.
33:29Alors, le Daron, c'est avec Didier Bourdon,
33:31Valéry, à la tête d'un cabinet d'avocats.
33:33Il va avoir aussi Carpe Diem.
33:35Alors, Carpe Diem, c'est Samuel Lebillan,
33:37qui a été longtemps
33:39vraiment la star
33:41des soirées de France 3, donc je pense que ça va cartonner
33:43sur TF1, car les gens l'aiment
33:45beaucoup. Il arrive en thola reconverti.
33:47Les extraits
33:49qu'on a pu voir sont assez incroyables,
33:51de Carpe Diem. Il va y avoir également
33:53un autre héros, Joseph.
33:55Alors, Joseph, c'est une sorte de
33:57Colombo, un peu maladroit mais rigolo,
33:59créé et écrit par Lucien Jean-Baptiste,
34:01qui jouera évidemment
34:03le rôle de Joseph.
34:05Et puis, il va y avoir également Flashback
34:07avec Michael Youn. Alors, Flashback,
34:09ils se sont un peu collés
34:11sur Back to the Future.
34:13Dans différentes époques,
34:15on va retrouver, les enfants
34:17vont retrouver leurs parents dans différentes époques.
34:19Le père est joué par
34:21Michael Youn. Et puis, du côté divertissement,
34:23il y a un Cluedo géant.
34:25Alors, ça, c'est la grande mode. La mode
34:27du jeu du loup-garou.
34:29Et du Cluedo et de tout ça.
34:31Alors, il y a les traites, évidemment, qui vont démarrer
34:33sur M6. On pense que ça va
34:35être fin août.
34:37Et là, ça s'appelle Projet H.
34:39Alors, c'est drôle parce que Laurent Ruquier
34:41est dans les traites, mais c'est lui qui présentera
34:43aussi Projet H. Alors, Projet H,
34:45c'est un château dans
34:47lequel sont invités des gens. Et dans ce
34:49château, eh bien, il y a
34:51quelqu'un à retrouver. Et puis,
34:53vous avez également le loup-garou
34:55qui va arriver sur Netflix.
34:57Et puis, sur Canal+.
34:59Il y en a un, c'est une version en fiction.
35:01Et l'autre, c'est un jeu. Il y a Gladiator.
35:03Il faut signaler quand même
35:05les très bonnes audiences du Tour de France.
35:07Maillot jaune des audiences sur
35:09France 3 devant Plus belle la vie.
35:11Ça cartonne toujours. C'est ce que nous avait dit hier.
35:13On en avait parlé avec Laurent-Éric Lelay.
35:15Près de 2 millions de personnes
35:17hier sur France 3. 20%
35:19de part de marché. Plus belle la vie qui est pas mal.
35:21Aussi, 1,7 million.
35:23C'est vrai que le Tour de France
35:25ça rassemble pas mal
35:27de gens. Et il y a Gladiator
35:29qui va arriver. Gladiator, c'est un vieux programme
35:31pour ceux qui allaient aux Etats-Unis
35:33il y a 10-15 ans. C'était assez
35:35fascinant de voir
35:37des anonymes essayer
35:39de battre des gladiateurs, des gens
35:41entraînés. Eh bien, ça arrive sur
35:43TF1. Et puis,
35:45évidemment, une nouvelle de saison de la Starac
35:47a été annoncée,
35:49entre autres. Alors, vraiment, j'ai fait
35:51une sélection. Mais voilà, entre autres,
35:53un peu... Encore la Starac ?
35:55Oh là là, Valérie, comme vous êtes !
35:57Vous avez vu le succès de Pierre Garnier, quand même ?
35:59Oui, c'est vrai. C'est quand même une réussite.
36:01C'est quand même un artiste qui a été
36:03révélé par la Starac. Il va falloir
36:05vous moderniser un peu en 2024,
36:072025. Vous trouvez que la Starac
36:09c'est très moderne, justement ? Il vient juste
36:11d'être certifié disque d'or.
36:13D'accord, mais je parlais
36:15du programme,
36:17qui est un vieux programme. Moi, je suis
36:19d'accord avec Nagui, qu'il n'y a pas
36:21assez d'innovation et d'innovation
36:23française à la télévision.
36:25Oui, mais...
36:27Il n'y a plus beaucoup d'émissions de variété, vous savez.
36:29C'est une des rares émissions de variété qui reste.
36:31Il n'y a plus tellement de chanteurs non plus.
36:33Allez,
36:35merci Gilles. Oui, vous avez levé les yeux aussi.
36:37Oui, absolument. Demain, on parlera
36:39des Miss France. On sera encore plus moderne.
36:41Oui, on sera avec Sylvie Tellier.
36:43Les Miss sont modernisées.
36:45Le programme s'est modernisé.
36:47Merci beaucoup Gilles pour ces
36:49infos essentielles.
36:51On se retrouve dans un instant pour commenter
36:53l'actualité. Dispensable.
36:55Absolument. A tout de suite.