• il y a 6 mois
Le 15e numéro de Sports Stream aura des allures de podium ce soir, autant pour le sport que pour la mode ! Cyril Benzaquen, six fois champion du monde de kickboxing, et Florian Grengbo, médaillé de bronze olympique en vitesse par équipes aux JO de Tokyo seront avec nous ! Ils pourront faire étalage de leur puissance avec Jade Jacob, spécialiste de force athlétique et détentrice du record du monde de soulevé de terre !

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Sport
Transcription
00:00Salut tout le monde, j'espère que vous allez bien, SportStream est de retour, on a pris
00:11deux semaines de pause, mais on est là, on est bel et bien là pour une superbe émission.
00:15On va parler de kickboxing, de cyclisme sur piste et un peu plus tard de force athlétique.
00:20On va se lever de la fonte, j'ai le physique pour ça, c'est parfait.
00:23En attendant, je vous présente mes deux invités, Cyril Benzaken, six fois champion du monde
00:27de kickboxing.
00:28Ça va Cyril ?
00:30Ça va très bien, merci de m'accueillir.
00:31Un plaisir, un plaisir.
00:32Et juste à côté de toi, Florian Grenbeau, médaillé de bronze aux Jeux Olympiques
00:35de Tokyo en cyclisme sur piste par équipe, vice-champion du monde, d'Europe également,
00:41un gros palmarès pour toi Florian, merci d'être là aussi.
00:44Bonsoir, avec plaisir.
00:45Bon les gars, on va parler de plein de choses, mais avant ça, votre actu.
00:48Cyril, toi tu sors d'un combat assez dingue face à Johan Lidon, une autre légende du
00:53kickboxing, parce que toi aussi tu es quand même une légende de cette discipline.
00:57Tu as perdu ce combat malheureusement, cinq rounds très accrochés, une victoire de Johan
01:01par décision partagée.
01:02Comment tu as vécu ce combat, comment tu analyses cette défaite et est-ce que 20 jours
01:07après, tu as réussi à la digérer ?
01:09Alors en fait, je l'ai bien digéré parce que comme je l'ai dit en fait à chaud, en
01:15interview post-combat, j'ai donné le max, j'ai fait le combat, pour moi je gagnais
01:22le combat.
01:23Et quand je l'ai revu, je confirme ce que j'ai, mon ressenti, juste, je me dis juste
01:29que c'est vrai que je n'ai pas fini fort parce que j'ai privilégié un peu la sécurité
01:33sur la fin du combat, ce qui fait que lui finit fort et gagne cette dernière reprise.
01:37Mais si tu veux, je n'ai pas du tout de regret ou je me dis, pourquoi je n'ai pas essayé
01:43de réaccélérer à la cinquième, j'ai fait un des meilleurs combats de ma carrière,
01:47j'ai, on va dire, surpris beaucoup de personnes qui s'attendaient à ce que je me fasse vraiment
01:55défoncer.
01:56C'est plus de 130 combats, Johan, c'est ça ?
01:58180 combats.
01:59180, ouais.
02:00C'est vraiment un grand monsieur de notre sport, tu vois, il a battu Cédric Doumbé
02:07par exemple, dont on parle beaucoup, voilà, une grosse carrière et moi, j'ai fait le
02:12match qu'il fallait faire, donc je suis très heureux de ce match.
02:16Et bon, on s'habitue tout doucement à la décision, mais je ne le vis pas comme une
02:20défaite au sens, tu sais, des fois, il y a plein de victoires que j'ai eues où j'étais
02:24moins heureux que là parce qu'en fait, je n'avais pas donné autant de bonnes choses
02:29et fourni autant de beaux mouvements et compagnie dans le combat, donc finalement, j'en sors
02:36grandi et content.
02:38Johan, il a eu des mots très cools après le combat, te concernant, vous êtes pote
02:42en dehors du ring ?
02:43Alors, en fait, je ne dirais pas qu'on est amis, mais on a beaucoup de respect parce
02:47qu'on a boxé ensemble dans des soirées où on avait chacun nos combats, mais si tu
02:52veux, c'était assez particulier parce que parfois, il faut quand même un peu d'animosité
02:57entre les combattants, surtout dans une ère aujourd'hui où le trash talk est vraiment
03:02très en vogue et c'est vrai que nous, il n'y avait pas du tout ça, il y avait beaucoup
03:05de respect l'un pour l'autre et ça ne nous a pas empêché de faire ce combat et
03:10lui, il avait du respect dans la mesure où moi, je suis associé dans la production
03:19donc on l'a bien accueilli, on l'a mis à l'honneur dans ce combat et il n'y a pas
03:25eu du tout d'arbitrage maison, comme on dit, finalement.
03:30Il part vers le MMA, toi, ça ne te tente pas ça ?
03:33Franchement, non, ça ne me tente pas, on me pose souvent la question et c'est vrai
03:36que malgré les propositions, je préfère rester dans mon sport, aujourd'hui, j'ai
03:41encore des objectifs, j'ai encore des challenges qui me stimulent et du coup, je n'ai pas
03:47l'envie de vouloir découvrir un nouveau sport parce que je pense vraiment que c'est
03:52même si tu arrives avec un striking accompli, je pense que c'est vraiment un autre sport
03:58et je pense même que le niveau que tu peux avoir debout dans un ring n'est pas le même
04:03quand tu es dans une cage.
04:06Bon, Florian, ton actu, toi, elle est plutôt pas mal, vous avez fait vice-championne d'Europe
04:09en équipe en janvier, derrière les Pays-Bas, une nation en cyclisme sur piste quasiment
04:14invincible.
04:15Depuis quelques années, oui.
04:16Comment toi, tu l'as vécu, cette médaille d'argent, un peu de frustration quand même
04:21ou alors tu t'en contentes avec ton équipe ?
04:23Un peu de frustration sur le plan personnel par rapport à ma performance où je m'attendais
04:29quand même à mieux.
04:30Ta perf individuelle ?
04:31Oui, je m'attendais quand même à ma perf individuelle.
04:32Après, c'est vrai que sur une année olympique, ça reste quand même intéressant de rester
04:38parmi les top nations sur le niveau européen, donc il y a du positif, il y a du négatif
04:44mais s'il y a du négatif, ça veut dire aussi qu'on a à travailler donc moi, ça me donne
04:48juste envie de mettre le couteau entre les dents pour aller travailler.
04:51Comment tu juges une bonne ou une mauvaise perf ? C'est vraiment juste le chrono, tes
04:54sensations ?
04:55Beaucoup le chrono.
04:56Au final, nous, c'est un sport contre le chrono.
05:00Donc, énormément le chrono.
05:01Il y a des points positifs sur la première partie du premier demi-tour qui est assez
05:06intéressante, assez rapide mais je m'écroule un peu sur le reste donc ça me donne des
05:09pistes de travail.
05:10Après, ça fait toujours plaisir de revenir en compétition, de revenir avec mes coéquipiers
05:14avec Ryan Ellall et Sébastien Vigier, les gars au top donc non, c'est cool.
05:17Le vélo, Cyril, ça te parle ?
05:20Grave.
05:21En fait, j'ai beaucoup d'admiration pour ce sport surtout, enfin surtout, c'est pas
05:25plus quand c'est sur piste que sur route mais si tu veux, je me suis parfois blessé
05:32donc la course, c'est très traumatisant quand tu vas partir d'un certain poids et
05:36je me suis mis à faire du vélo, tu vois, la préparation que vous faites et j'ai découvert
05:44à quel point les athlètes qui font du vélo sur piste étaient similaires à des sprinteurs
05:50dans…
05:51C'est complètement ça.
05:52Exactement.
05:53Il y a pas mal de parallèles qu'on peut faire entre le sprint en athlée et le sprint
05:57sur piste.
05:58C'est ça.
05:59Et en fait, c'est des athlètes qui ont des musculatures, des forces monstrueuses,
06:03tu vois.
06:04Je me souviens d'un reportage où il y avait un athlète qui montrait ses exercices pour
06:09muscler les lombaires, un truc que tu ne muses pas spécialement et il faisait des trucs
06:12de ma boule et donc c'était hyper intéressant de voir.
06:16Du coup, ça m'intéresse, je suis ouvert sur d'autres sports performants qui me parlent
06:22parce que je les ai déjà utilisés pour ma préparation.
06:26C'est vrai que les physiques, c'est monstrueux.
06:28Je regardais, enfin là, t'es habillé, mais quand tu prends les photos en plus avec
06:32la combi comme ça, t'as les bras, t'as des routes sur les bras tellement les vêtements
06:36ressortent.
06:37Là, on voit l'expression.
06:38C'est délirant.
06:39Jad, qui va arriver sur le plateau dans quelques instants après, là, c'est pas mal aussi.
06:43Ça va, je pense, oui.
06:44Vous allez voir.
06:45Je vais la défier.
06:46On verra qui est le vainqueur.
06:47Je vous laisse faire les pronostics, vous avez un peu de temps là.
06:49Bon les gars, on a parlé de votre actu, on va revenir aussi à vos débuts.
06:53Cyril, il me semble que t'étais pas hyper sportif étant gamin et un jour, t'ouvres
06:57la porte d'une salle, dans ce sens-là de boxe, et là, qu'est-ce qu'il se passe ?
07:03Ouais, je faisais du sport, mais comme un enfant fait du sport parce que ses parents
07:08l'ont mis à différents sports et donc je n'étais pas sportif comme on peut l'appeler,
07:12et passe un peu le début de l'adolescence.
07:16Comme j'étais un petit peu rond petit, je voulais faire un sport qui me rende beau
07:21gosse.
07:22Je m'étais dit, c'est l'âge où tu veux plaire, etc.
07:24Et bon, il y a une salle de boxe près de chez moi, je rentre dans cette salle et si
07:29tu veux, ce qui se passe assez rapidement, c'est que déjà la chance que j'ai, c'est
07:33que l'entraîneur qui entraîne dans cette salle à Châtillon, Aurélien Duart, était
07:37un ancien champion du monde qui avait un charisme incroyable et du coup, forcément, le fait
07:44d'avoir ce sport enseigné par lui, il m'a inspiré et ça m'a donné assez vite envie
07:49de faire des grandes choses et d'aller décrocher des performances.
07:53À ce moment-là, tu as 13 ans, 13 ans et demi, c'est ça ?
07:56Oui.
07:57Et ton premier combat, tu ne le fais pas avant, tu es 18 ans en compétition ?
07:59C'est ça, bravo, tu connais bien tes vies.
08:01Je suis journaliste, j'essaie de…
08:03En fait, ce qui se passe, c'est que j'ai des parents qui ne sont pas du tout chauds
08:06pour que je fasse de la compétition et du coup, ce n'est pas avant 18 ans.
08:11Donc du coup, je prends mon mal en patience, je m'entraîne, je m'entraîne et…
08:14Toi, tu as directe envie ?
08:15Pas directe, directe, mais on va dire au bout de quelques mois.
08:19Tu as envie parce que si tu veux, la compétition finalement, il y a deux univers,
08:23il y a l'entraînement et la compétition et dans tous les sports, c'est valable.
08:26Il y a plein qu'on appelle chez nous les champions de la salle
08:28qui ne performent pas le jour de la compétition, c'est vraiment deux mondes.
08:32Et si tu veux, quand tu rêves de devenir champion,
08:37tu ne le fais pas qu'à la salle d'entraînement,
08:38ça passe par l'étape compétition à un moment donné où il faut se tester.
08:41Et donc, j'avais envie de ce challenge mais il est arrivé un peu plus tard
08:46parce que le rapport n'était pas chaud.
08:49Toi, Florian, tu es né sur un vélo quasiment.
08:51Quasiment, mon grand-père m'a fait découvrir le vélo sans les roulettes à deux ans,
08:56un truc comme ça.
08:57Je prends une licence à cinq ans parce que ma mère voit que je suis tout le temps sur mon vélo.
09:01Puis de fil en aiguille, deuxième famille, bande de potes.
09:06Et puis en 2012, je regarde les Jeux de Londres et là, je vois un black sur un vélo.
09:10Tu vois, je n'avais jamais vu un black sur un vélo.
09:12Enfin, si sur la route.
09:14Grégory Baugé.
09:15Et là, je vois Grégory Baugé.
09:16Je dis mais je ne connaissais pas du tout le cyclisme sur piste.
09:19Je fais mais moi, en fait, c'est ça que je veux faire.
09:21Et du coup, de fil en aiguille, c'est vraiment ça qui m'a amené aujourd'hui,
09:26du coup, à premier temps, m'entraîner avec lui parce qu'il était encore actif à ce moment-là.
09:30Et dans un deuxième temps, aujourd'hui, c'est mon entraîneur.
09:32Donc, c'est plutôt cool.
09:33Comment se passe la relation entre vous deux ?
09:35Parce que c'est quelqu'un que c'était ton idole et maintenant, c'est ton coach.
09:40Comment tu as réussi un peu à faire la transition ?
09:44Il a toujours des bons conseils parce que, justement, il a eu une carrière qui a été relativement longue.
09:48Il a arrêté, je crois, à 38 ans, si je ne dis pas de bêtises.
09:51Dans notre sport, ça reste quand même vieux, entre guillemets.
09:55Et du coup, il a plein de choses à transmettre, donc c'est assez cool.
09:59On écoute pas mal et du coup, voilà.
10:01Tu parles de Grégory Baugé.
10:02Toi, Cyril, tu as eu des idoles, des personnes qui t'ont donné envie de partir dans cette voie-là, les sports de combat ?
10:09En fait, avant de rentrer dans le sport de combat, je n'étais pas spécialement attiré par cet univers.
10:16C'est en commençant que je m'y suis intéressé.
10:18Et après, tu as des figures du sport comme Jérôme Le Banner, comme d'autres champions qui m'ont inspiré.
10:22Ou même Stallone, avec un Rocky, qui m'a grave inspiré et j'écoutais sa musique quand je m'entraînais.
10:30Jean-Claude Van Damme aussi un peu ou pas ?
10:31Oui, Jean-Claude Van Damme un peu.
10:33C'était un peu la génération d'avant, mais bien sûr, avec son film Kickboxer,
10:38ça a fait beaucoup de bien à mon sport et forcément, ça m'a inspiré.
10:44Jean-Claude Van Damme, on le connaît aussi pour ses citations parfois un peu lunaires, mais c'est aussi le personnage.
10:50Toi, tu as une citation qui te correspond bien, c'est le nom, on l'a déjà, le oui, on va le chercher.
10:55Est-ce que tu peux me parler du sens un peu de cette devise pour toi ?
10:59En fait, ce que ça veut dire pour moi, cette phrase, c'est que si tu n'essayes pas d'aller faire quelque chose,
11:07c'est sûr que tu auras un non.
11:09En fait, dans la vie, et un peu comme sur le ring, quand tu démarres un combat, tu es à 10-10.
11:15Celui qui gagne reste à 10, celui qui perd reste à 9.
11:18Du coup, il faut aller chercher ta victoire.
11:21Rien ne va venir à toi.
11:23J'aime bien me dire, heureusement que j'ai essayé de demander ça et de faire ça,
11:29parce que si je n'avais jamais demandé, c'est normal que je n'aurais pas obtenu ce que je voulais.
11:33Donc, c'est vraiment dans ce sens-là que je me suis approprié cette citation.
11:39Elle te parle aussi, cette phrase, Florian, pour enfoncer les portes ?
11:43J'adore. Je kiffe parce que, tu vois, aujourd'hui, quand je fais un peu le global autour de moi,
11:49on m'a souvent dit non et qu'il faut créer ton truc.
11:53Et donc, le oui, il faut aller le chercher. J'adore.
11:56Ah ben voilà, tiens, petite poignée de main.
11:59En tout cas, cette phrase, tu as plutôt bien réussi.
12:00Enfin, ce mindset, en tout cas, six fois champion du monde, on le rappelle.
12:04Est-ce que parmi tous ces titres, toi, il y en a un qui t'a particulièrement marqué plus qu'un autre ?
12:10Et si oui, pourquoi ?
12:12Alors, forcément, je vais te faire une réponse en deux temps.
12:18Celui qui m'a le plus marqué, ça va être le dernier, parce que c'était mon meilleur combat.
12:22Tu vois, c'était mon meilleur championnat du monde.
12:24Et celui qui m'a forcément aussi le plus marqué, c'était le premier,
12:28parce que c'était dans ma fac à Paris-Dauphine, c'était dans un univers un peu fou que ça s'est passé.
12:37Et en fait, forcément, cette soirée, elle était folle.
12:41Et donc, je m'en souviendrai toute ma vie.
12:43Et ça a marqué un peu le...
12:47En tout cas, ça a marqué mon histoire, ce premier combat.
12:51Ce qui est assez dingue, en plus, avec ce premier titre, tu l'as un peu évoqué,
12:53mais c'était un projet de fin d'études.
12:56Tu devais organiser un événement et t'as choisi d'organiser ça dans l'amphithéâtre de ta fac ?
13:01C'est ça. En fait, si tu veux...
13:04Comme je te disais, je rêvais de devenir champion du monde dès l'âge de 13-14 ans.
13:07Et ce qui s'est passé, c'est qu'en faisant des combats après combats,
13:11je me rendais compte que l'écosystème de la boxe ne me convenait pas forcément.
13:15Et je me suis dit, bah tiens, j'ai envie, moi, de mettre ma pierre à l'édifice.
13:20Et je m'inspirais des mecs comme Awazer.
13:22Il y avait un autre champion français, Mormec, qui organisait.
13:24Je me suis dit, bah moi aussi, je vais essayer d'organiser.
13:26Et donc, comme je faisais mes études en parallèle, je me suis dit,
13:28bah tiens, je vais proposer ça en projet de fin d'études au lieu de faire un stage.
13:32Et on a proposé ça et on a fait ce combat et c'était très sympa.
13:37Organisateur, combattant, ça a dû être un peu galère quand même, non ?
13:40Ouais, au début, c'était très galère parce que j'étais moins staffé,
13:44c'était vraiment de l'artisanat, on bricolait.
13:47Et cet événement, il était très sympa.
13:50Et voilà, c'est pour le coup de pompe qui m'a mis.
13:53Tu les regardes souvent, je me demande ça, quand tu as le palmarès, la carrière que tu as.
13:58Est-ce que tu te replonges dans tes anciens combats ?
14:00Tu te fais des petits moments comme ça, un peu de nostalgie ?
14:03Alors, c'est intéressant parce que tu vois, avant le dernier combat,
14:08peut-être deux semaines avant, j'ai un copain qui vient chez moi et on discute.
14:11Et en fait, pour me préparer pour ce dernier championnat du monde,
14:13j'ai fait un combat de prépa au mois de novembre qui s'est bien passé.
14:16Mais bon, je ne me suis pas trouvé très convaincant, malgré que je gagne le fight.
14:23Et du coup, en fait, je trouvais que j'ai manqué de fougue.
14:28Et en fait, cette fougue-là, je la retrouve dans les premiers combats
14:32parce que j'ai moins de technique, j'ai d'autres choses.
14:33Et donc, en fait, quelque part, quand tu progresses dans des domaines,
14:38des fois, tu en oublies certains.
14:39Et le fait de se replonger dans mes premiers combats,
14:43ou pas mes premiers, mais en tout cas dans des combats d'avant,
14:46ça me permet de retrouver ça et de me dire en fait,
14:48il y a aussi ça chez moi, ne l'oublie pas, va rechercher cette fougue,
14:51même si aujourd'hui, tu as de la technique, tu as de l'expérience, voilà.
14:55On est revenu un peu sur les titres de champion du monde de Cyril, Florian.
14:59Toi, il y a sûrement une médaille qui t'a aussi marqué, c'est celle des Jeux.
15:01C'est quand même une compétition incroyable.
15:04Tu les as vécues dans un contexte particulier, les Jeux de Tokyo avec le Covid.
15:09Explique-moi un peu cette expérience olympique, comment tu l'as vécue ?
15:13Factuellement, la médaille de bronze, ce n'est pas la plus belle des médailles.
15:15Ça, c'est sûr.
15:16Mais en vrai, la médaille olympique, ça vaut toutes les médailles du monde, on va dire.
15:23Mais du coup, sacrée expérience.
15:25En plus, c'était ma première grande compétition chez les élites.
15:28Avant ça, je n'avais jamais fait de championnat.
15:30C'était vraiment le report des Jeux qui m'a permis d'entrer dans le game, on va dire.
15:36Mais du coup, cette médaille-là, parce qu'on a travaillé énormément en interne,
15:41il n'y avait pas de compétition pour se tester.
15:44Du coup, on avait vraiment créé une vraie synergie avec les autres athlètes.
15:50Et du coup, c'était vraiment top pour ce côté-là.
15:53Puis du coup, avec l'activation des Jeux de Paris,
15:56toutes ces choses-là, l'arrivée sur le Trocadéro,
15:58tous ces trucs-là, c'était vraiment magique.
16:01Justement, c'est quoi qui t'a le plus marqué, toi ?
16:03Alors, ça peut être quelque chose là-bas, je ne sais pas, la cérémonie d'ouverture,
16:07la compét en tant que telle ou ton retour en France.
16:09Non, c'est vraiment le retour en France.
16:11C'est vraiment le retour en France avec, justement, l'arrivée sur le Trocadéro.
16:15Et aussi, ce qui me touche énormément, c'est quand je parle avec des petits jeunes
16:20quand je vais dans les écoles et que je leur présente cette médaille-là
16:23et que ça les fait rêver.
16:24Parce que je sais que moi, c'est ce qui m'a construit.
16:26C'est justement de voir les Jeux, de voir Grégoire et Bogey.
16:31Et du coup, juste de pouvoir transmettre ça et de le sentir.
16:34Mais ça vaut tout l'or du monde.
16:37Cyril, alors le kickboxing, c'était dans la liste des sports additionnels
16:42qui pouvaient prétendre à être à Los Angeles 2028.
16:45Malheureusement, ça n'a pas été retenu.
16:47Comment tu l'as vécu, toi, ça ?
16:48Je sais que c'est un gros objectif quand même pour toi,
16:51de participer aux Jeux et peut-être de marquer l'histoire.
16:53C'est sûr que je m'étais dit bon, 2028, je vais commencer à être un peu en bout de course.
16:58Mais bon, aujourd'hui, à 38 ans, on peut encore être en forme.
17:02Je m'étais dit à 38 ans, en 2028, ça devrait le faire.
17:07Et bon, quand j'ai appris ça, j'ai accepté, c'est comme ça.
17:12Je sais que ça va devenir olympique.
17:13D'ailleurs, j'ai appris que c'était sport démonstration avec la Boxe Thaï à Paris.
17:19Mais bon, ce sera pour d'autres jeunes.
17:22Et je pense que voir d'autres Français plus jeunes que moi décrocher des médailles,
17:28ça me rendra heureux.
17:30Moi, je ferai avec mon temps.
17:32Et justement, le fait que le kickboxing ne soit pas un sport olympique,
17:35est-ce que toi, quand même, les Jeux, c'est quelque chose de particulier ?
17:37Tu suis cet événement de près quand même ou pas ?
17:39Alors, je suis, mais pas sur tous les sports.
17:42Tu vois, il y a des sports qui, je ne sais pas si depuis toujours,
17:47mais qui, pour moi, me font vraiment penser aux Jeux.
17:49C'est tout ce qui est athlétisme et la course, le 100 mètres.
17:54Et maintenant, du coup, je vais m'intéresser plus au cyclisme sur piste, exactement.
17:59Parce qu'en fait, c'est vrai qu'il y a tellement de sports qu'on a du mal,
18:03tu vois, des fois, à identifier le nombre de talents qu'il y a dans notre pays.
18:08Et c'est vrai qu'il y en a plein.
18:12Tu vois, la preuve, il y a des médaillés dans presque toutes les disciplines.
18:15Florian, les Jeux de Paris, t'en es où, toi, au niveau de la qualification ?
18:18Comment ça se passe déjà ? Et toi, actuellement, tu te situes où ?
18:21Du coup, moi, ma spécialité, c'est vraiment la vitesse par équipe.
18:24Nous, on a une stratégie en Équipe de France qui est d'abord,
18:28qui passe par la vitesse par équipe.
18:29C'est-à-dire, qualifier la nation.
18:31Donc là, il reste encore deux Coupes du Monde,
18:34enfin, Nation Cup, comme ils aiment les appeler,
18:37qui sont dans deux semaines à Hong Kong et dans un mois à Milton au Canada.
18:43Et du coup, ces deux compétitions-là vont nous permettre d'accéder aux Jeux.
18:46On va prendre une sélection qui sera faite en interne.
18:48Mais globalement, aujourd'hui, on est classé 3e sur le ranking mondial
18:53et ils prennent les 8 premiers.
18:55Donc, il va falloir aller quand même marquer des points
18:58sur les deux prochaines Coupes du Monde pour aller chercher ce quota olympique.
19:03On parle beaucoup des résultats,
19:04mais j'aimerais aussi parler avec vous du ressenti en compétition.
19:07C'est quelque chose qui m'intéresse énormément.
19:09Toi, Cyril, par exemple, tu as beaucoup d'expérience, beaucoup de combats.
19:12Tu penses à quoi juste avant de monter sur le ring ?
19:17Je pense, souvent, à ce qui se passe juste avant de monter sur le ring.
19:22C'est le moment où tu as le stress ou ton pic d'adrénaline le plus fort.
19:28Et ce qui se passe, ce n'est pas vraiment de la peur.
19:31Tu as du doute.
19:33Des fois, il s'installe un petit moment de doute, ce qui est logique.
19:35Tu vois une pensée négative qui va venir s'insérer dans la tête.
19:39Et donc, à ce moment-là, je repense à plein de choses
19:42qui vont me mettre en confiance, ma préparation,
19:44tous les sacrifices que j'ai faits, etc.
19:46Et finalement, je me nourris de tous ces éléments de confiance
19:49et tu te sens de plus en plus...
19:51Plus je m'approche du ring, plus je pense à ça.
19:53Et plus tu te sens fort.
19:55En plus, après, tu as le public, tu as toutes les effervescences.
19:58Et en fait, ça fait que tu te sens un peu invincible sur cette marche.
20:03Et voilà ce qui se passe.
20:05Mais tu étais très concentré, en vérité.
20:07Si tu veux, il y a eu des fois où il y a eu des supers spectacles,
20:10des supers shows d'entrée.
20:12Je les ai appréciés.
20:13Le lendemain, quand j'ai vu la vidéo, j'ai fait, c'est un truc de fou.
20:15Mais sur le moment, tu restes concentré sur le principal,
20:19c'est-à-dire la perf.
20:20Tu rentres sur quelle musique, toi ?
20:23Je n'ai pas de musique spéciale.
20:26À un moment donné, j'avais des musiques, mais sinon, je change.
20:30Tu partages ce qu'il dit, Florent ?
20:31Est-ce que toi, tu as les mêmes ressentis avant de rentrer sur la piste ?
20:34Un peu dans l'idée, oui, quand même.
20:36Vraiment, après, je suis vraiment dans un automatisme.
20:40Même moi, j'ai du mal à me souvenir de ce que j'ai réellement ressenti
20:44sur ces moments-là, parce que je suis là en mode,
20:46je sais pourquoi je suis là.
20:48J'ai juste à dérouler.
20:50J'adore la pression.
20:51Je trouve que c'est un élément,
20:53chez moi, que j'ai identifié comme très moteur.
20:55Donc, non, je fais un couteau entre les dents.
20:58On est là pour montrer tout ce qu'on a pu travailler avant.
21:02Mais paradoxalement, on court très peu, nous.
21:05Dans l'année, je dois avoir trois à quatre compétitions, alors que j'adore ça.
21:08Donc, c'est peut-être le petit point noir de mon sport.
21:10Mais derrière, il faut travailler, travailler, travailler.
21:13Et quand on arrive pour tout montrer, c'est le mieux, je pense.
21:17Et c'est vrai, pour rebondir sur ce que dit Florian,
21:19en fait, moi, je l'ai appris face à une contre-performance.
21:23La pression, elle est super importante, elle est nécessaire.
21:27Parce que je me souviens d'un combat, même si je l'avais gagné,
21:28j'ai pas été là.
21:31Je suis arrivé ce jour-là, tu sais, un peu sans but.
21:33Détente, quoi.
21:34Ouais, tu vois, j'étais spectateur, en fait.
21:36Et ce jour-là, j'ai senti que j'allais pas être percutant,
21:38j'allais pas avoir la niaque.
21:41Parce que j'avais pas, je sais même plus pourquoi, mais bon, j'étais relâché.
21:44Et en fait, en sortant du ring, ce jour-là, j'ai compris,
21:47à froid, quelques jours après, je me suis dit,
21:49en fait, ce qui m'a manqué, c'était la pression.
21:51Parce qu'en fait, on dit toujours, le stress, c'est mauvais.
21:55Mais en fait, c'est quelque chose qu'il faut jauger avec un curseur
21:59et de se dire que finalement, en fait, un peu de stress, ça te stimule.
22:02Et quand il n'y en a pas du tout, bah, t'es tout ramolli, quoi.
22:06Tu vois, c'est de l'émotion, à ce moment-là.
22:09Et au fur et à mesure, enfin, toi, t'as de l'expérience, beaucoup de combats.
22:13Tu perds un peu cette pression-là, petit à petit ?
22:15Ou ça reste toujours intact ?
22:19Ce que je te dis, tu vois, il y a deux ans,
22:22j'ai fait un combat où je n'ai pas eu de pression.
22:24Là, je l'ai bien fait être remonté, tu vois, pour mon dernier combat.
22:27J'ai ressenti plein de choses comme quand j'étais jeune, enfin, ou plutôt, quoi.
22:33Donc, je pense que c'est des choses que tu peux faire revenir.
22:36Là, je l'ai fait revenir en me mettant la pression, en fait, tu vois.
22:41En me mettant un peu de pression. Et finalement, c'était bon.
22:45Il y a votre sport, les gars, mais il y a aussi plein d'autres choses à côté.
22:48Vous faites plein d'autres choses.
22:49Et il y a une passion qui vous rejoint, une passion commune, c'est la mode.
22:53Alors, moi, j'aimerais savoir d'où elle vient, cette passion pour la mode.
22:55On le voit, d'ailleurs. Félicitations, tu es très bien habillé.
22:58Bon, moi, j'essaie de faire avec les moyens du bord, on va dire.
23:02Alors, elle vient d'où, cette passion pour la mode ?
23:04Bah, moi, de base, c'est vraiment par rapport à la photo.
23:07J'adore la photo, parce que je me suis mis avec mon meilleur pote il y a quelques années.
23:12Et vraiment, on recherche de qualité d'image, vraiment avoir des trucs sympas.
23:17On a quelques-unes de tes photos, d'ailleurs.
23:19Et du coup, de fil en aiguille, on s'est intéressés, justement, à faire du contenu pour nous, en fait.
23:24Et du coup, au final, on s'est dit, bah tiens, il faudrait qu'on essaye ça, ça, ça.
23:28Aller choper deux, trois idées, voir ce qui se passe et tout.
23:30Donc, c'est plutôt cool.
23:32C'est tes photos, là, qu'on va passer ?
23:33Ah, bravo.
23:35C'est top, hein.
23:38C'est top.
23:39Et toi, Cyril, alors, la mode ?
23:41Moi, c'est moins sexiste.
23:43Et moi, je me souviens qu'il y avait le magazine Elle dans les toilettes de ma mère.
23:50Enfin, dans les toilettes, le magazine de ma mère, pardon, dans les toilettes.
23:52Et je le regardais tout le temps.
23:53J'adorais regarder les magazines.
23:55Et de fil en aiguille, ça m'a mis à aimer...
23:59Enfin, ça m'a mis dans la mode femme, quoi.
24:01Tu vois, ça m'intéressait les lignes de vêtements, les détails, les coupes, les trucs comme ça.
24:05Et comme je suis très observateur et j'adore m'intéresser à tous ces détails,
24:09de fil en aiguille, ça m'a amené vers ça.
24:13Alors après, je ne suis pas un passionné au sens où je ne produis rien de spécial comme Florian.
24:20Tu vois, tu crées vraiment quelque chose.
24:23Moi, je suis plus amateur, quoi.
24:26En tout cas, stylé, regarde.
24:28Pas mal. Alors ça, pas mal.
24:30Franchement ?
24:30Ah oui.
24:32Et ça, tu vois, je me dis que ça peut aller avec certains profils, quand même.
24:36Moi, je mets ça.
24:37Je suis ridicule, tu vois.
24:38Il faut savoir le porter aussi.
24:39Il faut avoir une attitude.
24:41Ça, tu l'as bossé, toi, ou c'est un truc comme ça qui t'est venu naturellement ?
24:44Non, je pense que ça vient progressivement.
24:46Tu vois, je me parlerais à moi il y a 18 ans.
24:52J'aurais peut-être pas assumé de porter des boots ou des choses comme ça, tu vois.
24:57Je pense vraiment que, comme dans le sport, petit à petit,
25:01tu mets des vêtements qui révèlent ta personnalité du moment
25:06et ta personnalité, elle évolue aussi avec l'âge, avec la maturité.
25:09Et après, tu te mets à porter des choses que t'aurais peut-être pas pensées 10 ans plus tôt, quoi.
25:15Toi, Florian, en plus, il n'y a pas longtemps, là, tu as rejoint Sport Models,
25:18qui est une agence de mannequinats destinée aux sportifs de haut niveau.
25:21Est-ce que tu peux nous parler un peu de Sport Models,
25:24de comment tu as découvert cette agence ?
25:27Très bonne question.
25:28Comment j'ai découvert ?
25:29Je pense que c'est en traînant sur les réseaux sociaux et tout.
25:31Du coup, j'ai filé un petit message.
25:34Du coup, on a pas mal discuté, on a pas mal échangé.
25:37Je suis allé les voir sur Paris, on a échangé.
25:39Et puis, on avait une vision très commune,
25:42quand on voit aussi l'entrée de LVMH au sein des Jeux Olympiques.
25:47C'est vrai que les acteurs du monde de la mode veulent justement mettre la main sur le sport.
25:54Donc, justement, c'était vraiment de fil en aiguille en discutant
25:57et vraiment des échanges simples et fluides.
25:59Donc, moi, c'est ce que j'adore avant de parler, on va dire, d'agence et tout ça.
26:04C'est vraiment une bonne discussion, donc plutôt cool, ces bons échanges.
26:08Ce qui est sympa en plus, c'est qu'en s'ouvrant comme ça à plein de choses différentes que le sport,
26:12ça vous permet de faire des rencontres,
26:14plein de rencontres, découvrir des milieux différents.
26:16Et d'ailleurs, on a un téléspectateur qui a voulu adresser un petit message à toi, Cyril.
26:20Donc, on va l'écouter.
26:21On va voir si tu reconnais.
26:23C'est peut-être une connaissance.
26:24Est-ce qu'on peut le mettre ?
26:25Bonsoir à toute l'équipe de sport en France.
26:26J'avais une question pour M. Benzaquen.
26:28Je voulais savoir quel était son coup préféré dans le kickboxing ?
26:32Peut-être le jab ou peut-être le middle kick.
26:35Bonne journée.
26:37Est-ce que ça te parle ?
26:39Alors ouais, en fait, c'est vrai que j'aime plein de coups.
26:44Est-ce que tu as reconnu qui c'était ?
26:46Non.
26:46Pas du tout.
26:47Il a un autre message, on va le voir.
26:48Il a un autre message.
26:49C'est la même personne là.
26:50Allez.
26:52Salut Cyril, M. Benzaquen, comme on t'appelle dans le milieu.
26:56Il paraît que tu te bats bien, mais est-ce que tu accepterais un combat de rue contre moi ?
27:02Voilà, c'était ma question mon pote.
27:05Alors, Kemar.
27:06C'était lui la première fois aussi ?
27:08C'était lui aussi, avec un accent bien travaillé.
27:10Je ne l'ai pas reconnu.
27:11Alors, c'est vrai que le jab, j'aime bien parce que c'est quelque chose
27:16qui peut être une arme de défense, mais très, très efficace.
27:21Et ce qu'ils disaient les middle kick, c'est les coups de pied circulaires au niveau médian.
27:26Ça dépend de l'adversaire en face, mais j'aime bien aussi.
27:29Mais alors, attends, parce que Kemar, ça s'est fait comment ?
27:34Il est venu une fois à un combat qu'on avait fait à un championnat du monde au Dôme de Paris.
27:41Et il fait une vidéo où il commente le combat, mais archi marrant.
27:47En disant n'importe quoi.
27:48Il parle des nanas sur le ring, les round girls.
27:50Et la vidéo fait plein de vues.
27:52Et du coup, je dis mais attends, c'est trop marrant ce que tu as fait.
27:53Viens, on se rencontre.
27:54On fait une séance de boxe ensemble.
27:55D'ailleurs, avec Aurel San et lui, on faisait de la boxe.
27:58Une session de boxe, Aurel San, d'ailleurs, qui boxe très très bien.
28:01Ah ouais ?
28:02Et du coup, Kemar se débrouille et donc on fait la session.
28:07Et après, en fait, lui, il adore la boxe avec son frère.
28:09Et du coup, à chaque fois, il vient et il fait des vidéos où j'adore.
28:13Moi, j'adorerais qu'une chaîne ait un peu d'autodérision.
28:16Ils disent, viens commenter avec nous.
28:18Tu sais quoi ? Sport en France va le faire.
28:20Sport en France va le faire.
28:21Kemar va venir mardi pour un match de Ligue des champions.
28:24Il va commenter avec Nathan Lingua, un membre de notre chaîne.
28:27Petit match de Ligue des champions, PSG-Real Sociedad.
28:30Enfin, Real Sociedad-PSG.
28:31Mais il va commenter à sa sauce.
28:32C'est ça, à sa sauce.
28:33Filmé.
28:34Comme, tu sais, fait l'équipe Yoann Rioux.
28:35Je ne sais pas si tu as déjà vu les commentaires.
28:37Eh bien, il va faire ça ici.
28:39Il va le faire avec d'autres sports.
28:40Donc nous, on a choisi de lui faire confiance et justement de prendre ce virage-là et
28:43de se dire que ça va marcher.
28:44Bravo, ouais.
28:45Donc voilà.
28:46Tu seras là pour regarder.
28:47Ah bah ouais, bien sûr, bien sûr.
28:48Je vais suivre ça, ouais.
28:49Magnifique.
28:50Magnifique.
28:51Allez, on va parler de force athlétique.
28:52C'est notre rubrique.
28:53Alors, Jade Jacob, qui fait donc de la force athlétique.
29:02Donc, tu es en catégorie moins de 57 kg.
29:05C'est ça.
29:06Tu as des records complètement dingues, surtout au soulevé de terre, 231 kg.
29:10C'est ça ?
29:11Oui.
29:12Alors déjà, explique-nous, pour ceux qui ne savent pas ce que c'est la force athlétique.
29:14La force athlétique, c'est un sport où il y a trois mouvements, donc squat, développer
29:19coucher et soulever de terre.
29:21Le but, ça va être de soulever le plus lourd possible par rapport à son poids de corps.
29:25D'accord.
29:26Donc, ton mouvement préféré, c'est le soulevé de terre, c'est ça ?
29:28Oui, c'est ça.
29:29Comment tu découvres cette discipline ? Ce n'est pas hyper commun, on ne tombe pas dessus
29:31comme ça par hasard.
29:32Non, surtout à l'époque où je l'ai découverte, c'était encore moins connu que maintenant.
29:37C'était quand ?
29:38C'était en 2018.
29:39Non, pardon, 2019.
29:40Et en fait, j'ai eu de la chance parce que je suis tombée sur un club de force athlétique
29:46directement.
29:47Je cherchais une salle de sport avec mon père.
29:50On en testait et on a fini par tester celle de Luscov, donc c'était le siège du club.
29:57J'ai commencé le muscle là-bas, ils m'ont vu faire un squat et m'ont proposé de tester
30:02la compétition.
30:03J'ai testé et voilà, ça m'a plu tout de suite.
30:05Qu'est-ce qui t'a plu alors ?
30:06Je pense que c'est juste la compétition justement, le fait de voir que très rapidement, je progressais.
30:17Tu peux mettre ta progression en chiffres.
30:19Quand tu passes pour la première fois, par exemple, ton squat à 100 kilos, ça fait
30:22vraiment plaisir.
30:23Je ne connais pas cette sensation, mais ça doit être quelque chose.
30:27C'est ça.
30:28Vous les gars, la muscu, vous en faites sûrement pas mal dans vos prépas.
30:31C'est un truc qui vous gave un peu ou vous aimez plutôt bien les séances de musculation ?
30:36Alors moi, j'ai eu la chance d'être curieux et franchement, ça m'intéresse.
30:42J'aime bien comprendre pourquoi on fait ça et la sensation de sentir tes muscles qui
30:49se contractent.
30:50Tu en fais un peu, de soulever de terre ?
30:52J'aime bien ça.
30:53Et d'ailleurs, pour l'anecdote, j'ai repris l'entraînement un peu trop fort et j'ai fait
30:57du soulever de terre comme un imbécile depuis 20 ans et j'ai des courbatures, j'ai hyper
31:02mal aux esprits.
31:03Sinon, je l'aurais fait.
31:05Florian, pareil, t'en fais, on a une photo je crois aussi.
31:08On fait pas mal de muscu parce qu'on est un sport d'explos.
31:13Le but, c'est de faire la plus grosse production de force.
31:18Puis on a eu un coach qui était pas mal branché à l'haltéro, donc on a fait énormément
31:22d'haltéros et aujourd'hui, c'est des mouvements que j'aime bien.
31:24Puis ça donne aussi un autre aspect à l'entraînement que le vélo, donc c'est plutôt cool.
31:28Ça sort un peu de la routine, juste le vélo, juste le kickboxing, ça permet de sortir
31:33un peu de ça.
31:34C'est une question que je me pose, mais souvent, la muscu, c'est pas de la muscu, c'est de
31:38la force synthétique, mais c'est utilisé comme complément.
31:42Toi, tu fais que ça.
31:43Est-ce qu'il y a parfois une petite routine qui s'installe ? Est-ce que tu fais d'autres
31:47choses à côté pour casser un peu cette routine ou t'es vraiment juste sur ça ?
31:50Alors moi, pour casser la routine avec mon coach, c'est la muscu justement.
31:54Donc en gros, les exercices de renforcement, les fentes, développer coucher à l'haltéro,
32:02les petits exos musculaires, c'est ce qui me fait sortir des mouvements de force, des
32:05mouvements de compétition.
32:06Mais j'avoue que non, il n'y a jamais de routine entre guillemets parce que ça ne
32:11devient jamais facile.
32:12Chaque fois, tu mets plus lourd.
32:13Et comment on progresse alors ? Parce qu'il y aura des fois où tu es sur une barre pendant
32:19hyper longtemps, tu n'arrives pas à passer le poids d'au-dessus.
32:22Déjà, il faut être bien encadré, je dirais.
32:24Moi, j'ai eu de la chance parce que comme je suis arrivée directement dans mon club,
32:27il y avait directement des coachs, j'ai commencé avec mon coach.
32:30Dès le début, j'avais une programmation.
32:33Et pour éviter le stagnant, il ne faut pas tout le temps faire de la force, donc pas
32:38tout le temps tester ses max.
32:40On a des cycles où on fait justement beaucoup de muscu, beaucoup de volume, beaucoup de
32:44rep.
32:45Ça change aussi, même si c'est les mêmes mouvements, ça me suffit.
32:51C'est un sport extrêmement physique, mais je pense qu'il y a aussi une grosse partie
32:54dans la tête.
32:55Oui, c'est sûr.
32:56Est-ce que tu bosses toi ? Tu es accompagnée là-dessus ? Tu te gères toute seule ?
33:00Comment ça se passe ?
33:01Le mental, c'est vrai que c'est ce qui me pose le plus de problèmes dans le sport
33:05parce que les compétitions, forcément, c'est stressant.
33:08Et on va dire que dans ce sport, quand tu stresses comme la charge est importante sur
33:14ton dos ou sur tes bras, si tu changes ta technique parce que tu es stressée, tout
33:21de suite, ça a l'air plus lourd et tu rates super facilement.
33:23Ça m'a beaucoup handicapée en compétition.
33:27Je ne suis pas suivie par un préparateur mental, mais avec mon coach, on sait que
33:34c'est ce qui me retient un peu.
33:35On a travaillé juste à l'entraînement en essayant d'apprendre à gérer les échecs
33:42parce que quand on prépare des compétitions, c'est la période où on soulève le plus
33:45lourd.
33:46Et forcément, il y a beaucoup d'échecs même en préparation.
33:49Donc, éviter de se dire si j'ai raté cette barre aujourd'hui à l'entraînement,
33:52ça veut dire que je vais la rater en compétition.
33:55Ça veut dire que je vais être nulle sur le plateau.
33:57C'est vraiment apprendre à gérer les échecs, je pense.
34:02Et l'adversité aussi parce que dans ce sport, on a toujours des adversaires dans
34:07notre catégorie de poids.
34:08Souvent, c'est deux têtes d'affiche, les uns attendent un peu le duel et ça, ça
34:14met une pression en plus.
34:15Donc, il m'a aidée à apprendre à gérer ça aussi.
34:19Tu as une petite routine qui te permet de te mettre un peu en confiance avant de soulever
34:24une barre ?
34:25Non.
34:26Franchement, tout le monde a ses petits, on appelle ça le setup, la façon de venir
34:30devant la barre.
34:31Après, ça, c'est plus quelque chose qui m'aide à avoir la bonne technique.
34:34Mais je n'ai pas de routine pour me calmer, on va dire que c'est plus la musique qui
34:39aide en compétition.
34:40Si vous regardez un live, vous verrez tous les compétiteurs avec leur casque.
34:45C'est fou.
34:46Le casque comme ça et d'un coup, ils enlèvent le casque et tu écoutes quoi ? Du gros hard
34:51rock ?
34:52Non.
34:53Pas vraiment.
34:54Souvent, du rap parce que c'est vrai qu'il faut que ça t'énerve un petit peu.
34:58Mais non, hard rock, c'est pas mon truc.
35:02Et le développement de la discipline en France, ce n'est pas forcément une discipline très
35:06connue encore.
35:07Est-ce que ça se développe dans le bon sens, toi qui es pratiquante ?
35:10Oui.
35:11Alors, ça s'est beaucoup développé pendant le confinement déjà parce que les gens ont
35:14commencé à trouver un moyen de faire du sport à la maison.
35:16Tout le monde était un peu sur Instagram pour se montrer ses lifts, etc.
35:22C'est là que j'ai vu que ça a pris beaucoup d'ampleur.
35:24Quand on est sortis du confinement, les petites compétitions régionales, avant il y avait
35:3020 compétiteurs.
35:31À la sortie du confinement, il y en avait 80, 90.
35:35Ça a vraiment pris de l'ampleur à ce moment-là.
35:37Aujourd'hui, on voit que c'est grâce aux athlètes qui sont médiatisés, qui sont
35:44beaucoup sur Instagram, sur TikTok, qui font connaître la discipline.
35:47Même quand tu vas en salle commerciale, dans un fitness park, un basic fit, tu vas
35:51voir des jeunes qui ont l'équipement de powerlifting, qui essaient de tester le max, etc.
35:57Tu sais quoi ? Toi, tu as l'équipement.
36:00On va faire une petite démo.
36:01Allez, c'est parti.
36:02On va bouger tout.
36:03Donc les gars, je l'ai dit, Florian et Cyril, vous restez, vous jugez nos performances.
36:07Et nous, on va se défier.
36:08Tiens, on va bouger tout ça.
36:10Allez.
36:11On commence à 80, non, 70.
36:17Hop, c'est bon, il y a assez de place.
36:19Allez, on emmène la barre.
36:20Non, attends.
36:21Jeanne, emmène la barre, parce que déjà, je ne suis pas sûr que je réussirai.
36:26Mais là, c'est au-delà de mes moyens.
36:28D'accord.
36:29Déjà, là.
36:30Ah ouais, d'accord, la musique de Rocky.
36:37Ah oui, tu voulais qu'on laisse le tapis ou ça va aller sur le...
36:42Pour moi, ça va, c'est plus le sol.
36:46Bon, t'inquiète.
36:47Parce que c'est bon.
36:48T'inquiète.
36:49Vas-y, alors.
36:50Explique-nous un peu, parce que c'est très technique aussi, il y a un placement à voir.
36:53Est-ce que tu peux nous montrer ?
36:54Je vais expliquer simplement, on va mettre les pieds à la largeur des hanches à peu
37:01près.
37:02Ensuite, je vais rattraper la barre avec une petite flexion de genoux.
37:08Pourquoi tu mets les mains dans un sens différent ?
37:12C'est pour équilibrer la barre.
37:15Parce que si je mets les deux dans le même sens, il y a des lifteurs qui font ça, mais
37:18c'est une technique un peu particulière, moi j'y arrive pas.
37:21Donc pour que je sois à peu près droite, je préfère mettre les deux dans un sens
37:25différent.
37:26Donc là, on part sur le concours.
37:27On soulève une fois, juste une rep.
37:29C'est ça.
37:30Et après, on augmente la charge.
37:31OK.
37:32OK, allez.
37:33Allez, premier essai.
37:34Bon.
37:35OK.
37:36Il faut juste penser à bien respirer avant de commencer la répétition.
37:42Voilà.
37:43Là, il y a 70, c'est ça ?
37:45C'est ça.
37:4670.
37:47La barre a fait 20 et 25, 25.
37:48Attends.
37:49Comme ça.
37:50Là, ça va, là.
37:51Oui.
37:52C'est facile.
37:53Allez.
37:54On peut augmenter les poids.
37:55Maintenant, on va pas ramener les poids.
37:56On remet combien, là ? 20, 20 ? Tiens.
37:58Les gars, même pas un petit test, là ?
37:59Si tu veux, mais bon.
38:00Allez, tu vas tester celle d'après.
38:01En plus, ce qui est chiant dans votre sport, c'est que vous mettez plus de temps à recharger
38:02des barres et tout qu'à soulever.
38:03Oui, ça, c'est vrai.
38:04C'est le plus long.
38:05C'est ça.
38:06C'est ça.
38:07C'est ça.
38:08C'est ça.
38:09C'est ça.
38:10C'est ça.
38:11C'est ça.
38:12C'est ça.
38:13C'est ça.
38:14C'est ça.
38:15C'est ça.
38:16C'est ça.
38:17C'est ça.
38:18C'est ça.
38:19C'est ça.
38:20C'est ça.
38:21C'est ça.
38:22C'est ça.
38:23C'est ça.
38:24C'est ça.
38:25C'est ça.
38:26C'est ça.
38:27C'est ça.
38:28C'est ça.
38:29C'est ça.
38:30C'est ça.
38:31C'est ça.
38:32C'est ça.
38:33C'est ça.
38:34C'est ça.
38:35Tu peux rappeler ton palmarès, parce qu'on ne l'a pas dit aussi, Jeanne.
38:36Le 235 kg, c'est un record du monde.
38:37Oui, c'est le record du monde au soulever de terre.
38:39J'ai aussi le record du monde au squat, à 188 kg et au total à 518 kg.
38:46Youh !
38:47Tu squats plus que moi.
38:48Et développer coupché, combien ? Développer couché mon max, c'est 100 kg en compétition.
38:52Je passe en rigolant, c'est déjà bien.
38:54On va dire que pour ma catégorie de poids, je ne fais pas partie des fortes au bench.
38:58Ah ouais ? Ok.
38:59Bon bah allez, toi l'honneur.
39:01Je suis galant.
39:02Vas-y.
39:07Donc là, il y a ?
39:08Là, il y a 110 kg.
39:09110.
39:10Tout à l'heure, on a testé, c'était mon maximum.
39:17Facile.
39:23Attends.
39:25On peut pas remettre de la musique en régie ?
39:28Allez.
39:29Attends, est-ce que tu peux juste te déconner un tout petit peu ?
39:32Ouais, ok.
39:36On approche.
39:39Nickel.
39:40Et du coup, il est 160, maintenant.
39:43Ok.
39:44Ouais, voilà, je précise, là tu fais plus du double, toi, ton record.
39:48Oui.
39:49Plus du double.
39:50Hallucinant.
39:51Hop, la dernière.
39:52On va voir, 160, on n'a pas testé ça encore.
39:55160, bravo.
39:57160, non là c'est 110.
39:58Non, tu vas tester 160, Bob, bien.
40:01Ouais, après, on va voir si je réussis.
40:06Toi, tu t'entraînes à combien, Jeanne ?
40:09Alors, ça dépend des séances.
40:14Tu t'entraînes à chaque fois sur une rep ou tu fais des séries ?
40:17Non, souvent je fais des séries avec beaucoup de reps.
40:20Les séries courtes, une rep, c'est vraiment à l'approche des compétitions.
40:24Donc, c'est rare.
40:26C'est combien, beaucoup de reps ?
40:29Pour moi, à partir de...
40:31Entre 4 et 6, je suis essoufflée à la fin de la séance.
40:34Oh, putain.
40:35Même mettre le poids, ça effuse.
40:37En ce moment, je...
40:39Si tu nous arrives, ouais, de faire pas mal de...
40:41Je suis sûre, c'est...
40:42Ah, j'ai oublié.
40:43Attends que ça s'abandonne.
40:44J'aime l'essoufflée.
40:45Je vais juste la soulever, comme ça.
40:47Après, l'essoufflée...
40:48Enfin, la souffler.
40:50Merci.
40:53Pour celle-là, par contre, j'ai pris ma ceinture.
40:55Ah, OK.
40:56Elle me va, ta ceinture, si je la mets après ?
40:58Tu peux l'essayer.
41:00Vas-y, fais-le, fais-le avant.
41:02C'est une taille S, donc...
41:05On fait 7 barres, et puis après, Cyril, il devra nous laisser.
41:08Attention, quand même.
41:09Te blesse pas.
41:10Là, je veux bien...
41:11Je veux la regarder, la sensuation.
41:12T'inquiète, t'inquiète.
41:13Est-ce que tu peux nous donner le planning de ta journée, Cyril ?
41:16Une journée de dingue.
41:17Tu m'as dit tout à l'heure, en off.
41:18Ouais, j'avais des petits rendez-vous ce matin.
41:21Après, ce midi, j'avais une conférence,
41:23parce qu'on est sollicités des fois sur d'autres choses que le sport.
41:28Kiné, entraînement, Fashion Week,
41:32j'ai un petit défilé, et je suis venu là.
41:35Eh ben, bravo.
41:36Et un petit anniversaire, quand même.
41:37Pour finir, pour fêter un peu la journée.
41:39Voilà.
41:40J'ai la flemme.
41:41T'as l'air de s'excuser.
41:42Regarde pas, peut-être.
41:44Eh ben, vas-y.
41:45La ceinture, donc, pour maintenir le dos.
41:48C'est ça.
41:49C'est pour aider à gainer, on va dire.
41:51Comme c'est la première fois que je fais le jump de 110 à 160,
41:55je préfère aller à l'aise.
41:56Ah, d'accord.
41:57Te blesse pas non plus, parce qu'on va avoir des ennuis, après.
41:59J'ai pas envie que la fédé de force me tombe dessus
42:01et ramène tous les pratiquants.
42:11Ok, ça va.
42:12Donc, moi, je mets aussi ça ?
42:15Tu peux l'essayer, mais je suis pas sûre que...
42:18Ah si, c'est bon.
42:19C'est la bonne taille.
42:27Pour la serrer, il y a le clapet, ici.
42:29Quand t'es prêt, tu la fermes.
42:32Si t'es trop serré, tu enlèves un cran.
42:35Et le but, c'est vraiment qu'avec ton ventre,
42:37tu pousses contre la ceinture un maximum.
42:39Ouais, c'est bon.
42:41Après, je suis pas en tenue.
42:43Là, c'est peut-être trop serré.
42:47C'est vrai qu'on a un peu de temps à apprendre à l'utiliser.
42:52Est-ce que sans la ceinture, je me blesse ou ça va ?
42:55Ce qui blesse, c'est pas l'absence de ceinture,
42:57c'est plutôt la technique.
42:59Attends.
43:01Tu peux... Non, mais il faut mettre Rocky, là.
43:03Sinon, moi, ça me...
43:09Allez.
43:11Allez.
43:12Attends.
43:19Attends, un dernier essai.
43:20Faut rien pousser dans le sol.
43:21Faut pas essayer de tirer la barre.
43:23Sinon, c'est plus dur.
43:25Je les entends rigoler de là.
43:31J'aimerais bien les voir.
43:33Ils sont sympas.
43:34Attends.
43:37Allez, allez.
43:38Allez.
43:40Après, c'est vrai qu'on a ajouté 70 kg, là.
43:42C'est pas possible.
43:43Je pense que...
43:44Tu peux même pas la soulever un tout petit peu, quoi.
43:46Si tu avais fait des barres intermédiaires, ça serait...
43:48Donc là, tu soulèves 70 kg de plus que là.
43:53Oui, en compétition, oui.
43:54Après, c'est vrai que...
43:55C'est délirant.
43:56Tiens.
43:57Si c'était après une préparation, je pourrais pas le faire tous les jours non plus.
44:01Eh ben...
44:03Incroyable.
44:04Cyril, est-ce que tu restes encore un petit peu avec nous ou tu dois y aller ?
44:07C'est vrai que je devais...
44:0820h59.
44:09Ouais.
44:10Merci pour le rappel.
44:13Merci de m'avoir invité.
44:14Merci à toi.
44:15Merci à toi.
44:16Attends, on précise quand même, tu as signé au Glory.
44:17Exactement, j'ai signé.
44:18La plus grosse organisation de kickboxing du monde.
44:20Ouais, exactement.
44:21Et je ferai mes débuts fin avril.
44:22Super.
44:23Voilà.
44:24Pas encore une date exacte.
44:25Fin avril, on...
44:26Le 27, je crois.
44:27Le samedi dernier samedi.
44:28Le 27 avril.
44:29Le 27 avril au Glory.
44:30Merci beaucoup, Cyril, d'être passé.
44:31C'était super.
44:32Merci à toi.
44:33Bonne soirée.
44:34Merci de m'avoir accueilli.
44:35Merci beaucoup.
44:36À la prochaine.
44:37Au revoir.
44:38Bonne soirée.
44:39Bon anniversaire.
44:40Tu lui souhaiteras un bon anniversaire à ton pote.
44:41Merci.
44:42Et le ping-pong, la prochaine fois ?
44:43Ah bah, la prochaine fois.
44:44Du coup, t'es le bienvenu pour une nouvelle émission.
44:46Salut Cyril.
44:47Bon, on discute encore un peu, tous les trois ?
44:50Allez.
44:51Bon.
44:52Jeanne, quand tu soulèves des barres comme ça,
44:54on en a parlé un peu déjà avec Cyril et Florian,
44:56les ressentis en compétition.
44:58Quand t'arrives devant la barre,
45:00qu'est-ce qu'il se passe dans ta tête ?
45:02Qu'est-ce qu'il se passe là-haut ?
45:03En fait, ça dépend des profils,
45:06mais j'avoue que pour moi, comme je suis de nature angoissée,
45:10avant, je pensais juste à...
45:12J'avais peur de rater, en fait.
45:14Dès que j'arrive devant ma barre,
45:15tu te dis, mais ici, ça bouge pas.
45:18En plus, si l'échauffement en salle de chauffe,
45:21c'était un peu plus lent que d'habitude.
45:23Avant, c'était vraiment plus de l'angoisse pour moi
45:26que du plaisir.
45:28C'est pour ça que là, à ma dernière compétition,
45:31c'est celle qui s'est le mieux passée,
45:33parce qu'on a réussi à changer ça.
45:35Voilà, c'est ça.
45:36Tu rejoins un peu ça, Florian ?
45:37Est-ce que ça t'est déjà arrivé sur une compétition
45:39d'être tellement stressé, angoissé,
45:41pris par l'enjeu
45:43que tu ressentais même plus de plaisir
45:45et ça t'inhibait un peu dans ta pratique ?
45:46Pour l'instant, non.
45:47Tu vois, je touche du bois.
45:49Pour l'instant, non.
45:50Ça m'est jamais arrivé.
45:51Comme je t'ai dit, moi, la pression,
45:52c'est plus un truc qui me nourrit
45:54et que j'adore
45:55et qui me permet de me transcender.
45:58Donc, j'essaie de l'adopter dans cette vision-là
46:01pour justement,
46:03si je suis là, c'est bien pour quelque chose.
46:05Vraiment dans cette optique-là.
46:06D'accord, OK.
46:07Tu n'as jamais vraiment eu un moment
46:09où une compétition, tu ne sais pas pourquoi,
46:11ça ne fonctionne pas ?
46:12Plutôt à l'entraînement.
46:13Beaucoup de moments de doute à l'entraînement
46:15parce qu'on est dans des phases de travail très longues
46:17comme on ne court pas beaucoup dans l'année.
46:19Donc, on arrive dans des fatigues très intenses
46:22et quand on est fatigué,
46:23on remet beaucoup de choses en question assez rapidement.
46:26On voit que ça ne progresse pas comme on voudrait tout de suite
46:29et c'est plus dans ces moments-là
46:30où moi, j'ai vraiment du mal.
46:31C'est vraiment dans l'entraînement continuellement
46:33et de se dire quand ça va moins bien,
46:36quand il n'y a pas de record,
46:37c'est dur de se remotiver là.
46:39Moi, c'est vraiment plutôt cet aspect-là
46:40que j'ai à travailler
46:41et que je travaille actuellement.
46:42Tu travailles avec justement, toi,
46:44est-ce que tu es accompagné par un préparateur mental ?
46:46Je n'ai pas de prêtre mental,
46:47enfin de prêtre mentaux,
46:48je ne sais pas comment on pourrait le dire.
46:50J'ai une coach qui me suit
46:52mais plus une coach
46:53qui est habituellement coach dans des entreprises
46:55parce que moi, je pense qu'on est avant tout
46:57des chefs de notre entreprise de performance.
46:59Donc, je pense qu'il y a plein de parallèles à faire
47:01entre le monde de l'entreprise et notre monde à nous
47:03et justement d'optimiser
47:04parce que le but d'une entreprise,
47:05c'est aussi de faire de la performance.
47:07Nous, on doit faire de la performance.
47:09Donc, au global, pour moi,
47:11je le vois plus comme ça.
47:15Il me semble que tous les deux,
47:16il n'y a pas si longtemps que ça,
47:17vous avez été blessé, non ?
47:18Toi, tu as eu une blessure assez grave
47:21qui t'a tenu éloigné assez longtemps des pistes.
47:23Jade, c'est pareil.
47:24Je crois que tu as été blessée aussi assez récemment.
47:26L'année dernière, oui.
47:28Comment vous l'avez géré,
47:29cette période de convalescence ?
47:31Quand tu es athlète de haut niveau,
47:32ton corps, c'est ton outil de travail.
47:34Ça vous impacte physiquement
47:36mais aussi moralement.
47:37C'est un peu votre quotidien.
47:39Moi, de ce côté-là,
47:41encore une fois, j'ai eu de la chance
47:42parce que le coach que j'ai,
47:45il a déjà été blessé lui-même.
47:47Il a beaucoup d'expérience avec des athlètes
47:49qui avaient déjà connu ça aussi.
47:52Il a tout de suite pris en main la réhable.
47:56Je n'ai pas eu à arrêter l'entraînement.
47:58On a juste beaucoup baissé les charges,
48:01introduit beaucoup de mobilité,
48:03d'étirements, etc.
48:05C'est vrai que c'était dur
48:07parce que trois mois après,
48:09j'avais une compétition.
48:10Il y a eu beaucoup de doute à ce moment-là
48:13mais honnêtement,
48:14ça s'est vraiment super bien passé.
48:16Je ne pensais même pas que j'allais pouvoir.
48:18Je lui avais dit,
48:19c'est mieux qu'on ne la fasse pas la compétition
48:20parce que je ne pouvais même pas squatter 120 kg.
48:23C'était vraiment super douloureux.
48:26Dans ma tête,
48:28j'allais monter sur le plateau
48:30pour faire quelque chose
48:32qui ne représentait pas mes capacités.
48:34Mais au final,
48:36c'était les championnats d'Europe
48:38et on avait fait notre meilleure compétition à ce jour.
48:41Honnêtement, c'est grâce à mon entourage encore une fois,
48:45que ce soit le coach ou même mon club.
48:47J'ai eu de la chance.
48:49C'est important de s'appuyer sur des personnes qu'on aime,
48:53qui nous soutiennent dans ces moments-là, Florian.
48:55Oui, je pense qu'on se concentre très rapidement
48:58sur qui est là réellement
49:00parce que quand on est dans la performance
49:02et quand ça marche,
49:03il y a beaucoup de monde.
49:04Et c'est vrai qu'à partir du moment où on se blesse,
49:06il y a moins de monde.
49:07Et justement,
49:08on voit quelles sont les vraies personnes dans notre entourage,
49:10quels sont les piliers de notre performance.
49:13Moi, sur la blessure,
49:15j'ai extrêmement appris sur moi déjà.
49:17Et ça m'a permis aussi
49:19de voir le sport dans une autre manière,
49:23de comprendre que ça peut être éphémère.
49:25Donc pour ça aussi,
49:26de préparer l'après pendant.
49:28Et au-delà de ça,
49:30avoir une autre manière de travailler.
49:33Comme elle l'a dit,
49:34pendant la réhabilitation, la mobilité,
49:36des choses comme ça,
49:37des choses que j'intègre dans ma routine actuelle
49:39que je ne faisais peut-être pas forcément avant.
49:41Donc, c'est plus avoir le souci du détail et comprendre.
49:44Surtout qu'en fait, moi, ma blessure,
49:45ce n'était pas une blessure d'usure comme on pourrait l'avoir.
49:48Je me suis fait un croisé en tombant dans les escaliers.
49:50Donc, le truc qui n'a aucun rapport avec le vélo.
49:52Par chance, nous, on ne fait pas de pivot.
49:56Donc, je n'ai pas eu besoin de me faire opérer.
49:59Donc, j'ai directement été pris en charge.
50:01Rapidement, je me suis fait le croisé en septembre.
50:05En janvier, je disputais une Coupe du monde.
50:08Donc, c'était assez rapide.
50:09Mais j'ai appris beaucoup sur moi.
50:11Et je ne suis pas tout de suite revenu dans mes performances.
50:13Encore aujourd'hui, je travaille pour ça.
50:15Donc, on apprend plein de choses sur soi.
50:17Oui, ça fait relativiser aussi.
50:18Tu te dis après peut-être une blessure qu'il y a le sport, certes.
50:22C'est une grosse partie de votre vie.
50:24Mais au-delà du sport, il y a aussi des choses à côté.
50:27On essaie de peut-être s'identifier autrement
50:30que juste athlète de haut niveau ?
50:32Moi, non, honnêtement.
50:34Tu es encore vachement dans le...
50:35Oui, je ne ressens pas le besoin de chercher autre chose, honnêtement.
50:39Parce qu'avant de trouver ce sport, on va dire que j'étais un peu perdue.
50:45J'ai commencé le sport, je sortais du lycée.
50:47Et je ne savais vraiment pas quoi faire de ma vie.
50:50Je n'avais pas de passion ou quoi que ce soit.
50:53Donc, maintenant que j'ai vraiment trouvé ce que j'aime faire,
50:57c'est vrai qu'il y a des moments aussi un peu plus compliqués
50:59comme quand il y avait la blessure
51:01ou quand les compétitions, ça ne donne pas ce que j'espérais.
51:04Mais on va dire que le sport, ça me suffit.
51:08Ça t'a un peu tout apporté, vu que tu étais un peu perdue.
51:10Le sport, ça t'a permis de...
51:12Même si c'est un sport individuel,
51:15on va dire que ça m'a aussi apporté tout un entourage
51:21pour beaucoup de mon coach et de mon club.
51:23Mais c'est comme une deuxième famille.
51:27Ça fait que quand ça ne va pas ou quand on est un peu plus bas,
51:31je n'ai pas besoin d'aller chercher ailleurs.
51:33Oui, tu es vraiment une passionnée.
51:35Même après ta pratique,
51:37tu es déjà en train de préparer l'après
51:39pour devenir coach en force athlétique.
51:41Oui, c'est ça.
51:43Je suis en formation
51:45et je commence déjà à encadrer certaines filles de mon club
51:49qui débutent aussi en force athlétique.
51:51Et du coup, c'est vrai que toutes les facettes de ce sport me plaisent.
51:56Toi, Florian, justement,
51:58tu as réussi un peu à sortir juste du cyclisme.
52:01Tu disais, il y a la photo, il y a la mode.
52:03Tu penses que c'est important, en tout cas dans ton cas,
52:05pour performer, d'avoir des portes de sortie,
52:08de pouvoir t'épanouir ailleurs ?
52:10Personnellement, oui.
52:12Après, je sais que comme elle le dit,
52:13ce n'est pas le cas de tous les athlètes.
52:15Un athlète, c'est un individu, avant, c'est un humain.
52:17Donc, il faut respecter ses choix.
52:19Mais moi, personnellement,
52:21j'ai besoin de toucher à plein de choses.
52:23Je suis aussi encore en études, en école de commerce.
52:27J'ai plein de petits outils.
52:29Mais en fait, au final, quand je rassemble tout,
52:32c'est mon projet de vie.
52:33La photo s'intègre dans mon sport.
52:35La mode, entre guillemets, s'intègre aussi
52:37sur ma communication, dans les réseaux sociaux.
52:39Donc, au final, c'est vraiment une colonne globale.
52:42Et tout sert, en fait.
52:44Ce n'est pas que je fais un truc pour rien dans l'idée.
52:47Donc, non, non.
52:48Pour moi, c'est important d'avoir quand même l'esprit ouvert
52:51et même de pouvoir échanger avec plein de personnes différentes,
52:54de voir comment les gens sont passionnés de leur domaine
52:58et justement, de découvrir.
53:00Juste découvrir.
53:01C'est important.
53:02Tu as déjà une idée.
53:03Tu es jeune, mais tu as déjà une idée
53:04de ce que tu aimerais faire après ta carrière
53:06ou c'est trop loin ?
53:08Oui et non.
53:09Enfin, dans le sens où je ne sais même pas
53:13quand est-ce que j'arrêterais.
53:15Mais là, dans l'envie actuelle,
53:18ce serait de continuer mes études dans l'école de commerce
53:20et pourquoi pas passer un master en finance
53:22et derrière, quitter complètement le monde du sport.
53:24Mais je pense que le sport nous rappellera toujours.
53:27Donc, peut-être pourquoi pas devenir un acteur dans le sport,
53:29mais je ne sais pas comment.
53:31Mais oui, je pense à ça.
53:33Tu peux prendre modèle sur ton coach.
53:3538 ans pour arrêter.
53:3738 ans, c'est parfait.
53:38Moi, je ne me vois pas peut-être aussi loin.
53:41Pour moi, ma projection, c'est Los Angeles 2028.
53:45Mais avant tout, les Jeux de Paris.
53:48Ce ne sont pas les Jeux de Tokyo,
53:49ce ne sont pas les Jeux de Los Angeles.
53:51Moi, mon objectif principal, ce sont les Jeux de Paris.
53:55Donc, je verrai après.
53:58Et avec projection sur Los Angeles.
54:01Tu sens l'engouement monter pour les Jeux de Paris.
54:04C'est 148 jours, je crois.
54:06148 jours, exactement.
54:07Tu y penses tous les jours, toi,
54:08ou tu laisses le truc arriver doucement ?
54:10Un peu des deux.
54:12Il faut laisser le truc arriver
54:14parce qu'il y a un moment,
54:15il faut se concentrer sur la performance,
54:17c'est-à-dire s'entraîner.
54:19Et ça stimule aussi.
54:21Quand on fait les activations,
54:22toutes ces choses-là,
54:23quand on entend un peu plus parler,
54:24la pression, elle monte.
54:25On comprend pourquoi on s'entraîne.
54:27Du coup, moi, ça me met dans le bain.
54:29Tous les jours d'entraînement,
54:30j'ai envie d'écraser des records.
54:32Il n'y a pas les forces athlétiques au jeu, Jade ?
54:34Non, pas encore.
54:35Par contre, il y a les World Games, c'est ça ?
54:37C'est ça, en 2025, l'année prochaine.
54:39C'est où ?
54:40Ce sera en Chine.
54:41Ok, et tu es prête ?
54:42C'est l'objectif aussi numéro un,
54:43c'est un peu tes Jeux olympiques à toi ?
54:45Voilà, c'est l'objectif.
54:48Les championnats du monde en juin,
54:49ils vont être qualificatifs.
54:51Donc, c'est vraiment ça qu'on prépare en ce moment.
54:54Ok, donc il y a les World Games,
54:55mais il y a aussi Sheffield,
54:56qui est une compétition, on explique un peu,
54:58la plus grosse compétition de forces athlétiques, c'est ça ?
55:01C'est ça.
55:02Toi, tu as déjà participé deux fois ?
55:04Deux fois.
55:05Après, les deux fois, c'était sur invitation.
55:07Donc, je ne me suis pas qualifiée automatiquement
55:09parce que pour faire ça,
55:10il faut finir premier aux championnats du monde.
55:13Donc là, j'espère cette année
55:14que j'aurai ma qualification pour les World Games
55:18et ma qualification automatique pour Sheffield
55:20l'année prochaine aussi
55:21parce que ça fait deux années de suite
55:23où je finis vice-championne.
55:25Donc, j'espère avoir le titre cette année.
55:28Le titre cette année.
55:29Et toi, je suppose que pareil Florian,
55:30aux Jeux Olympiques,
55:31tu ne vas pas pour le bronze cette fois ?
55:33Non.
55:34Vous n'y allez pas pour le bronze ?
55:35Non, l'objectif, il est clair,
55:36ce n'est pas pour le bronze.
55:38On a fait plusieurs couleurs de médailles,
55:39nous en manque une couleur.
55:41Donc maintenant, c'est notre objectif de vie,
55:44de notre première vie.
55:45Donc, il faut aller chercher cette belle médaille.
55:47En tout cas, je vous souhaite de décrocher
55:49tous les titres possibles et inimaginables
55:51dans vos carrières
55:52et je vous remercie d'avoir été sur le plateau de SporStream.
55:54Merci.
55:55C'est super cool.
55:56Bon, il va falloir que je progresse encore un peu,
55:58mais tu me donneras deux, trois conseils.
56:00D'accord.
56:01On va, avant de se quitter,
56:02découvrir le programme de la semaine.
56:03On a une semaine chargée sur Sport en France.
56:05Et le voici.
56:06Qui s'affiche du hockey sur glace
56:08dès demain, Grenoble-Rouen, à 20h30.
56:10Le rugby, c'est samedi.
56:11Les Ignants, Saint-Gaudens, à 17h.
56:13Le volley, vous en avez l'habitude.
56:14Mulhouse, Nantes.
56:15Alors, les Neptunes de Nantes, en plus,
56:17qui ont perdu en finale de coupe européenne.
56:19Donc, avant de devoir se relancer,
56:20c'est à 20h30 samedi soir.
56:21Dimanche, à 15h15, la LFB,
56:23la Trompelier-Angers.
56:24Et puis, on enchaînera avec lundi, le bowling.
56:26Promotion Tour, le Masters,
56:28les quarts de finale à 20h30.
56:30Pas mal de disciplines.
56:31On espère...
56:32On a déjà diffusé de la force athlétique, je crois.
56:34Sur Sport en France.
56:35Oui, oui.
56:36On espère en rediffuser.
56:37Et puis, le cyclisme sur piste,
56:39on aimerait bien aussi,
56:40mais on va se battre pour.
56:41En tout cas, merci beaucoup.
56:42Je veux remercier toute l'équipe technique aussi,
56:44qui bosse énormément pour que cette émission ait lieu
56:47et dans de bonnes conditions.
56:49Je les remercie,
56:50Pierre Driot à la réalisation,
56:51Julien Perronais à l'édition,
56:52Lucie Pihou au son,
56:54à la vision,
56:55Emilien Lechat,
56:56Nathan, aussi lingua,
56:57qui prépare le plateau,
56:58qui communique sur les réseaux.
57:00Donc, merci Nathan.
57:01Et qu'on retrouvera mardi soir avec Kemar.
57:03Cyril Benzaken sera le premier spectateur.
57:05Donc, voilà.
57:06Je remercie toute l'équipe.
57:07Et puis, bien sûr,
57:08Sandrine David aussi au maquillage.
57:09Et puis, on se donne rendez-vous jeudi prochain
57:11à la même heure, 20h,
57:12pour une nouvelle émission,
57:13un nouveau Sport Stream.
57:14Allez, salut à toutes et à tous.
57:15Et bon week-end à vous.
57:19Sous-titrage Société Radio-Canada