La Boîte à Jeux - J9

  • il y a 4 semaines
L'émission olympique quotidienne de Sport en France durant les jeux de Paris 2024.
Transcript
00:00Salut à toutes et à tous, on est au Club France de la Villette, c'est la boîte à
00:28jeux, votre rendez-vous tous les jours pendant ces Jeux Olympiques de Paris.
00:32Aujourd'hui, dans la boîte à médailles, on va recevoir du monde, les champions olympiques
00:35de judo par équipe mixte, Johann Benjamin Gaba, Romane Dicot et Sarah Léonie Cizik.
00:41On aura également Thomas Chirot, Elisa Barbelin, médaillée en tir à l'arc, et puis évidemment
00:46les cyclistes Valentin Madouas et Christophe Laporte qui ont brillé sur la course en ligne.
00:51La France du judo a son nouveau héros, il s'appelle Johann Benjamin Gaba, il est double
01:01médaille olympique, argent individuel et champion olympique de judo par équipe.
01:06Ça va Johann Benjamin ? Ça va, ça va très bien et vous ? Oui, j'ai envie de dire ça
01:09peut qu'aller non pour toi ? Oui, ça peut qu'aller, effectivement avec la semaine que
01:13j'ai fait, je suis au max on va dire.
01:16Tu as vraiment la sensation de ces Jeux tout simplement, tu te rends compte quand même
01:20qu'il y a des athlètes qui passent leur carrière à courir après ne serait-ce qu'une
01:23seule médaille olympique et toi c'est tes premiers Jeux et tu en as déjà deux autour
01:27du cou.
01:28C'est incroyable, c'est vrai qu'il n'y a personne qui aurait cru que j'aurais fait
01:32ça là tout de suite maintenant, les gens je pense qu'ils m'auraient plus vu performer
01:36sur Los Angeles mais moi je me suis toujours dit que c'était possible et je me suis entraîné
01:40pour et je suis créé en moi et ça l'a fait ici en France avec le public, je pense que
01:45ça m'a aidé aussi.
01:46On peut rappeler ton parcours quand même, déjà tu ne passes pas loin aussi d'un titre
01:49de champion olympique en individuel, ça va au Golden Score face au numéro 1 de ta
01:53catégorie, ça passe vraiment pas loin, tu arrives tout de suite à te remobiliser aussi
01:56pour les équipes et puis il y a ce scénario dingue où la France est en finale face au
02:00Japon mené 3-1, c'est un combat déjà décisif et puis toi tu es le sauveur de la nation,
02:05tu arrives et tu combats en plus quand même Ifumi Abe qui est double champion olympique
02:09qui était invaincu je crois depuis 5 ans et tu arrives à le faire tomber avec une
02:13technique sortie de nulle part.
02:15Nous on a tous été surpris, est-ce que toi tu savais que tu pouvais produire ce judo
02:18là ?
02:19Bien sûr que je savais que je pouvais, j'avais confiance dans mes capacités, j'ai toujours
02:25dit que je pouvais performer à cette échelle mais je ne l'avais jamais prouvé, j'ai commencé
02:30un peu en faisant ma médaille aux championnats d'Europe cette année et là je confirme
02:36sur les jeux et voilà donc ça fait plaisir.
02:39On a l'impression que tu n'avais pas de pression justement, ça te coulait dessus, tu es arrivé
02:44déterminé, prêt à partir à chaque fois au combat.
02:47Sans mentir, j'ai vu la journée de Luca, j'ai vu la journée de Walid et je me suis
02:55dit je suis obligé de produire ce que je sais faire, je suis obligé de montrer ce
03:02que je sais faire, je suis obligé d'y aller et de me battre parce que les deux, Walid
03:07il a combattu la veille de mon jour et il fait une journée exceptionnelle je trouve,
03:12il a été super fort et ça m'a grave motivé, ça m'a grave inspiré et je me suis dit
03:17bon ça ne sert à rien d'avoir la pression de toute façon, si je ne donne pas tout ou
03:21si j'ai l'impression que je vais perdre dans tous les cas, donc autant tout donner.
03:24Et Walid Thia, tu en parles, il a été aussi important pour toi parce qu'il t'a donné
03:27quelques conseils quand tu es tombé face à Ifumi Abe, des conseils précieux qui t'ont
03:30aidé.
03:31Bien sûr, il m'a donné des conseils parce qu'il le connaît, lui il l'avait étudié
03:34puisque dans le but de le prendre peut-être potentiellement, donc il m'a donné quelques
03:38conseils et tout, il était là bien sûr pour m'encourager donc c'est top.
03:41Tu as reçu du courrier Johann Benjamin, je te laisse ouvrir cette belle lettre en or,
03:45on a choisi, on avait le choix entre l'argent et l'or, on a pris l'or forcément.
03:49Je te laisse lire la question à haute voix et puis répondre.
03:54Ah, ça te fait quoi d'être validé par le boss du judo mondial ? Vous lui parlez bien
04:00évidemment de Teddy Rayner.
04:02Évidemment, Teddy Rayner qui a poussé aussi pour que tu sois sélectionné pour les Jeux
04:07ici à Paris et puis qui a dit qu'il aimait vraiment ton profil, qu'il aimait bien les
04:10combattants qui posaient leur, je ne vais pas dire le terme, sur le tatami.
04:14Mais ça fait extrêmement plaisir qu'il reconnaisse mon potentiel et on ne le voit pas souvent
04:25parce que souvent lui il a ses préparations à part, donc il n'est pas avec le groupe,
04:30mais en tout cas quand il est là il nous a toujours encouragé, toujours poussé, toujours
04:33il met de la bonne ambiance et tout et je lui remercie beaucoup d'avoir cru en moi en tout cas.
04:40Quand Teddy Rayner a décroché son premier titre de champion olympique, c'était en
04:432012 à Londres, tu avais 10-11 ans, est-ce que tu t'en rappelles déjà de ce moment-là
04:48et il t'a inspiré toi Teddy ?
04:49A Londres, bien sûr j'ai vu, c'est un des faits qui a fait que je me suis dit que je
04:55voulais faire les Jeux, les Jeux olympiques de Londres, je les ai regardés, c'est là
04:59où je me suis dit je vais faire les Jeux et je veux les gagner.
05:01Et 12 ans plus tard d'avoir Teddy qui dit ça de toi, qui te porte haut dans son estime
05:06finalement, c'est quand même quelque chose Johan Benjamin, j'ai l'impression que toi
05:09même tu réalises pas encore bien tout ce qui se passe là.
05:12Ouais non moi je crois pas parce que ça allait vite depuis hier, mais même après ma médaille
05:17d'argent, j'étais focalisé sur les équipes donc il fallait que je reste bien concentré
05:21pour qu'on puisse aller chercher le titre et là on a le titre et là c'était hier
05:25donc peut-être c'est un peu tôt, je sais pas.
05:27Et même on t'avait vu en individuel sur le podium, quand tu fais quand même médaille
05:30d'argent, c'est exceptionnel comme résultat, le sourire il a du mal à venir quand même,
05:35c'est compliqué, t'es encore en train de digérer cette défaite ?
05:40Non c'est parce que j'ai fait, ça c'est un délire on va dire avec un bon ami à
05:45moi qu'on s'était dit on sourira jamais sur un podium si c'est pas, si c'est pas
05:50alors.
05:51C'était qui l'ami on peut savoir ? C'est un joker ?
05:52Un noir avec bas, Trev Porter, il arrive attention à lui en 2028.
05:58D'accord donc juste un défi entre potes ?
06:01Ouais c'est ça.
06:02Et puis t'as eu aussi ta célébration avec une chanson rien que pour toi, c'est quand
06:05même quelque chose ça, tu l'as encore en tête et tout ?
06:07Ouais je me rappelle après de voir, ouais c'est cool, ouais c'est les amis qui ont
06:13fait cette chanson, c'était marrant.
06:15Alors Johann il y a eu Paris et ce scénario fantastique avec ces deux médailles que tu
06:20as eu au tour du coup, maintenant il y aura l'après, est-ce que t'es prêt à tout
06:22ça ? Parce que t'es arrivé, c'était un peu une surprise et puis maintenant tu vas
06:27être très attendu, il y aura plus d'attente, plus d'expositions médiatiques, plus de
06:31regards sur toi, la vie quotidienne d'un médaillé olympique finalement.
06:34Ben non mais ça après il ne faut absolument pas que ça me déconcentre, que ça me gêne
06:41dans mon parcours sportif parce que avant tout je suis un sportif et moi je suis là
06:45pour performer donc je ne suis pas là pour être quelqu'un, une personnalité publique
06:50ou je ne sais quoi, moi je veux m'entraîner et je veux aller chercher l'or à Los Angeles.
06:56Et comment on fait alors ? Parce que ce n'est pas si simple que ça finalement, on a discuté
07:00peut-être avec des Teddy Riner, des Clarisse Akbenenou qui ont déjà été médaillés.
07:03Je ne sais pas si c'était ça avec eux, après la différence avec Teddy et avec Clarisse
07:08c'est qu'ils étaient vraiment très largement au-dessus de la catégorie, ce qui n'est
07:12pas mon cas donc moi pour garder ce niveau de performance il va falloir que je m'arrache.
07:16Oui et on l'a vu d'ailleurs, qualifié au jeu, t'as arraché, il y avait de la concurrence
07:20dans ta catégorie, ça va encore être le cas pour Los Angeles.
07:23Oui il faut que je remonte mon niveau d'année en année pour que j'arrive à Los Angeles
07:29ou en fait dans la position de celui qui m'a battu cette année.
07:34Les gros points, les gros axes d'amélioration encore pour toi, Johann Benjamin, ce seraient lesquels ?
07:38Là je n'ai pas encore bien réfléchi à la question parce que là j'étais dans l'euphorie etc.
07:44Tant mieux, si ça ne devient pas tout de suite tant mieux.
07:47On va reprendre le travail, je pense qu'on va regarder ça.
07:51Super, écoute, t'as raison, t'auras le temps d'y penser plus tard, pour l'instant profite
07:54de ces deux médailles à fond et puis vraiment tu nous as fait vibrer, je tiens à te le
07:57redire encore une fois.
07:59Merci à toi Johann Benjamin.
08:00Merci.
08:01Nathan Linguas continue tous les jours de vous faire découvrir le Club France de la
08:05Villette et ses nombreuses animations.
08:07Après la natation et les scrims, place à l'escalade aujourd'hui.
08:11La boîte à secrets va être assez aérienne.
08:18Je suis de retour au sport Lucien et dans ce Club France il y a un stand qu'on ne peut
08:22pas louper, c'est celui de la Fédération Française de Montagne et Escalade avec ce
08:26mur de 10 mètres de haut.
08:27Ça tombe bien, les épreuves d'escalade commencent demain en JO, alors venez grimper
08:30avec moi, c'est parti.
08:31Je suis avec Myriam de la Fédération Française de Montagne et Escalade.
08:35Bonjour Myriam.
08:36Bonjour.
08:37Sur notre stand, votre stand il est magnifique, on ne peut pas le louper, il est un peu loin
08:40dans le parc de la Villette mais par contre on ne peut pas le louper avec ce gros mur
08:42d'escalade, c'est quelque chose.
08:44Oui, on a beaucoup de chance.
08:45Il n'y a pas de limite d'âge, on peut venir de 3 ans du coup, tu disais, combien vous
08:50avez eu des gens peut-être âgés qui sont venus ?
08:52Oui, on a eu les grands-parents qui sont venus avec les petits-enfants et c'est ça
08:55qui est top en fait, c'est qu'on est équipé de baudrillers qui sont des baudrillers
08:58universels qui nous permettent justement de nous adapter à la taille du pratiquant.
09:03Et les gens sont contents quand ils viennent ici, est-ce qu'ils n'appréhendent pas
09:05un petit peu ce mur parce qu'il fait peur de l'extérieur ?
09:07On a différentes réactions, alors on a souvent les petits qui ont très envie de monter
09:11jusqu'en haut et qui pour certains y arrivent, on a eu une petite de 3 ans qui nous a fait
09:17monter jusqu'en haut sans difficulté.
09:19On peut avoir des appréhensions, l'appréhension c'est surtout de redescendre parce que c'est
09:23des enrouleurs automatiques, donc il faut faire confiance à la technique parce qu'il
09:26faut lâcher les mains à déprise et c'est ça qui fait peur en fait.
09:30Je vais aller tester tout ça, je vais essayer de monter ce mur d'escalade, j'espère que
09:33je vais y arriver en tout cas, je risque rien.
09:3510 mètres de bonheur du coup.
09:36Je ne sais pas ce que je vais faire mais ça va être compliqué.
09:38Ah j'ai les doigts là, je ne les sens plus.
10:00C'est super, c'est bien, c'est juste à la fin là, j'ai senti que je n'avais plus trop
10:05de force dans les mains, je ne sens plus mes mains.
10:08Voilà Lucien, je suis devenu accro à l'escalade, je te mets au défi de venir monter ce mur
10:12de 10 mètres de haut, en tout cas rendez-vous demain pour une nouvelle boîte à secrets.
10:20Médaillée de bronze en plus de 78 kilos et championne olympique par équipe mixte,
10:24Romane Dicot est avec nous sur le plateau, ça va Romane ?
10:27Ça va, ça va.
10:28Avec cette belle médaille d'or que tu as autour du cou, que tu as acquis hier avec
10:32l'équipe, je suppose que ça te fait plaisir parce que voilà on le sait, tu venais en
10:35individuel pour seulement l'or, ça ne l'a pas fait, tu as une médaille de bronze.
10:39Comment tu as réussi à rebondir après Romane ? Je sais qu'il y a eu beaucoup de larmes,
10:43beaucoup de frustrations, de déceptions.
10:45Exactement, c'est vrai que c'était une soirée très compliquée aujourd'hui soir.
10:48J'étais déçue de moi, j'étais dégoûtée, je venais vraiment que pour l'or.
10:53Je n'étais pas satisfaite de ma médaille de bronze, après ça reste une très belle
10:56médaille, surtout devant ce magnifique public français.
10:58Mais il y avait un autre titre à aller chercher justement, il ne fallait pas que je rentre
11:01de cette compétition sans titre, et c'est avec l'équipe qu'il fallait le faire, donc
11:06il fallait vite me remettre en selle et ramener les points qu'il fallait.
11:09Oui parce que c'était dès le lendemain.
11:10Est-ce qu'il y a eu un message ou une parole de quelqu'un qui t'a marqué, qui t'a permis
11:16de repartir au combat, à la guerre ? Disons que le matin des compétitions, par
11:20équipe, souvent on fait beaucoup de briefings, beaucoup de moments entre équipes, et voilà
11:24les coachs qui nous disent juste la compétition individuelle est terminée, là c'est l'équipe,
11:27Tessie aussi qui a des mots forts, qui nous dit voilà hier j'ai eu le titre en individuel,
11:30là je vais avoir le titre par équipe avec vous, on peut tous rentrer titrer ce soir
11:33à l'Olympique de Paris, avoir cette médaille d'or, donc il faut qu'on aille la chercher
11:36ensemble.
11:37Alors le tournoi s'est très bien passé en équipe avec cette finale que tout le monde
11:41attendait face au Japon, tu perds ton combat face à Takayama, Rika, et puis juste après
11:45ce combat je crois que Teddy te dit quelques mots aussi, on le voit souvent te parler,
11:49je sais qu'il t'aime beaucoup, qu'est-ce qu'il te dit à ce moment-là Romane ?
11:52Il me dit c'est les équipes Romane, c'est pas grave c'est les équipes, mais moi en
11:54fait je suis hyper frustrée parce que le combat je pensais vraiment qu'il allait mater,
11:57on était en bordure et je tombe, donc je me relâche et je comprends pas ce qu'il
12:01fasse sur le coup, le combat est perdu pour moi et je me sens tellement fautive pour l'équipe
12:07et je sors je lui dis je suis désolée en fait les gars je suis désolée je sais pas
12:09ce qu'il s'est passé.
12:10C'est pour ça que quand il y a eu la roulette moi je voulais qu'on me retire parce que je
12:13voulais vraiment leur montrer que oui c'était une erreur, j'ai fait une erreur mais je
12:16suis là pour l'équipe, je veux ramener un point, c'était Teddy, c'était l'histoire
12:19qui devait être écrite comme ça, mais oui il m'a juste dit Romane c'est les équipes
12:22reste concentrée parce que ça peut repartir à tout moment.
12:24Ouais c'est vraiment ça votre force parce qu'on a eu Maxime aussi sur le plateau qui
12:27nous disait lui aussi moi j'aurais voulu combattre pour ce dernier combat au final
12:30tout le monde était prêt pour repartir à la guerre.
12:32Exactement c'est une équipe en fait et quand il y en a quelqu'un qui tombe, quelqu'un
12:35remonte le point et je pense qu'on voulait tous se battre pour l'équipe de France,
12:38on savait que c'était un match avec beaucoup d'enjeux forcément, Golden score directement,
12:42si tu perds c'est mort, les japonais ont gagné, mais on voulait tous, je pense qu'on
12:46était vraiment tous prêts et prêtes à se battre pour cette équipe de France devant
12:50notre public français, c'était Dick qui l'a fait pour nous, c'était très beau
12:53pour l'histoire, c'est vraiment le grand frère, le leader et qui nous ramène le point
12:56de la victoire face aux japonais.
12:57Romane on est retombé sur des images de toi en 2016 aux Jeux Olympiques de Rio où tu
13:03es là-bas en tant que supporter, fan de judo, moi la question que je me pose c'est la Romane
13:08qui se trouve devant moi avec ses deux belles médailles, qu'est-ce qu'elle lui dirait
13:11à cette Romane d'il y a 8 ans ? Elle lui dirait tout est possible parce qu'il y a 8
13:14ans j'ai commencé le judo il n'y a pas longtemps, avant à peine 4 ans, j'ai la chance d'être
13:20aux Jeux avec mon premier club et pour moi c'est un peu comme un rêve d'être aux Jeux
13:23Olympiques, de voir les plus grands judoka du monde sur le tapis et vraiment mon frère
13:27qui me dit Paris 2024 on y croit mais moi je n'y crois pas à ce moment-là, je rêve
13:31peut-être de LA parce que pour moi je suis jeune et finalement 5 ans après j'étais
13:35à Tokyo et 8 ans après j'étais à Paris et je ramène quand même un titre donc forcément
13:40je lui dirais juste accroche-toi parce que ça va être dur, c'est très compliqué,
13:42le sport c'est beaucoup de haut, beaucoup de bas mais tu as vécu des choses incroyables,
13:47des émotions incroyables, on parle de médailles mais c'est aussi des rencontres, c'est aussi
13:51des moments partagés avec plein de personnes qui ont le même rêve, le même objectif
13:54et ça c'est fou.
13:55Tu l'as très bien dit, le sport c'est dur, le sport de haut niveau, on peut être tout
13:58en haut de l'affiche et puis le lendemain tout en bas, si tu devais remercier Romane
14:02une personne en particulier qui a toujours cru en toi depuis le début, depuis que tu
14:06t'es lancée dans le judo, ça serait qui ?
14:08Je dirais deux personnes, mon père, ma famille en général et Karim Dali mon premier entraîneur
14:15parce que quand j'ai commencé, je n'étais pas forte, j'ai commencé plus tard que tout le monde
14:19et il m'a accompagnée, ce n'était pas un club de compétiteurs de base, il m'a menée
14:23en compétition avec sa voiture, on allait en stage tous les deux et vraiment il m'a
14:26dit Romane tu seras une championne et on est encore vraiment en bons termes, on échange
14:31régulièrement parce que c'est avec lui que tout a commencé, il était là dans les
14:35gradins pour les équipes, pour les individuels, s'il n'avait pas été là au début, je
14:39ne sais peut-être pas ici aujourd'hui, donc merci à Karim parce que c'est lui qui m'a
14:44donné le goût au judo, qui m'a appris le judo et c'est grâce à lui que j'ai continué.
14:48Merci beaucoup Romane, en tout cas on le voit une championne ça ne se construit pas seule,
14:51vraiment il y a besoin de monde et tu le prouves aujourd'hui, merci beaucoup Romane.
14:55Merci beaucoup.
14:56Simon Biles continue d'écrire sa légende, la meilleure gymnaste de l'histoire a décroché
15:01hier une dixième médaille olympique, l'américaine triple médaille d'or à Paris a impressionné
15:07les supporters venus nombreux pour l'avoir à l'oeuvre.
15:15Ok, bye!
15:17Au revoir!
15:19Merci!
15:20Au revoir!
15:21Au revoir!
15:22Au revoir!
15:23Au revoir!
15:24Au revoir!
15:25Au revoir!
15:26Au revoir!
15:27On était là pour voir Simon Biles et elle a pris la médaille d'or pour son
15:30but.
15:31Nous n'avons pas de voix parce que nous crions quand Simon Biles a pris son but.
15:36C'est l'une des meilleures atmosphères du sport que j'ai vues, c'est certainement une
15:40liste de bouteille.
15:41C'était tellement incroyable, j'ai pleuré.
15:43Tout le monde cheerait, c'était électrique et je n'ai jamais expérimenté quelque chose de telle avant, je suis vraiment fière.
15:50On a eu notre grande Anna Bronze, je suis tellement fière d'eux, ils ont travaillé si dur.
15:55Elle est tellement puissante, forte !
15:57Elle est forte et petite, les femmes fortes et petites peuvent faire des choses incroyables !
16:03USA ! USA !
16:05Je ne suis pas un gros connaisseur mais elle est au tribunal et puis elle a la prestance, elle est là quoi, elle a fait la différence.
16:12Je dirais qu'elle est la plus grande légende en ce moment.
16:15C'est similaire à quand Washington Phelps faisait sa course.
16:19C'est quelque chose que je suis très reconnaissant d'avoir pu voir.
16:23C'était génial, Simone c'est Simone.
16:25Et quand elle entre sur scène, c'est une belle ambiance, directement.
16:30Elle est la plus décorée des gymnastes américains.
16:33Elle travaille vraiment fort et fait ce que les autres ne peuvent pas faire, elle fait l'impossible.
16:38Elle a beaucoup de talent et elle prouve tout le temps qu'elle est la victime.
16:41C'est génial de voir sa vie, elle est une légende.
16:44Elle peut continuer à faire ça pendant des années, elle est considérée comme vieille pour un gymnaste.
16:48Il n'y a personne qui la touche en ce moment.
16:50Elle travaille fort, elle s'entraîne probablement 3 fois par jour,
16:54probablement 40-60 heures par semaine.
16:58On l'aide, on croise les doigts.
17:00On l'aide, je ne sais pas, mais on l'aide.
17:02S'il n'y a rien d'autre, peut-être qu'elle sera un entraîneur, un coach en 2028.
17:07Ça restera une des stars des Jeux.
17:09Nous, on a Léon, on n'a pas que Léon, on a Teddy aussi.
17:12Mais Simone, c'est au-dessus.
17:15Au niveau international, c'est elle qu'on voulait voir.
17:26Valentin Madouas et Christophe Laporte ont fait de Paris leur terrain de Jeux hier.
17:30Un podium partagé pour les deux cyclistes qui nous ont régalés.
17:34On commence par accueillir Valentin Madouas, vice-champion olympique de course en ligne.
17:38Ça va, Valentin ?
17:39Très bien, oui.
17:40Tu as un peu de fatigue après cette course intense et ces célébrations à répétition ?
17:44Oui, forcément un petit peu fatigué, mais ça fait partie du jeu et je suis très content d'être ici.
17:48C'est marrant parce qu'en cyclisme, très souvent, seule la première place compte.
17:52Quand on est deuxième, troisième, on n'est pas célébré, on n'est pas ovationné.
17:55Là, c'est différent.
17:56C'est les Jeux olympiques et tu arrives sur ce plateau avec cette belle médaille d'argent.
17:59Quelle saveur elle a ? Qu'est-ce qu'elle représente pour toi, Valentin ?
18:02C'est vrai que c'est la seule course où on est satisfait d'être deuxième, presque.
18:05Après, ça fait partie du jeu, mais elle a une saveur particulière.
18:09On ne s'attendait pas à avoir de médailles et le fait d'en avoir deux, en plus, c'est vraiment que du bonus.
18:15Elle a une saveur très particulière parce que c'est vraiment une médaille ici à Paris, un rêve d'enfant.
18:21On le concrétise, c'est magnifique.
18:23Particulière aussi, je suppose, parce que la sélection n'a pas été simple pour Thomas Wockler,
18:27qui devait choisir quatre coureurs.
18:29Il y a eu quelques critiques sur sa sélection.
18:32Finalement, cette médaille, elle le confirme aussi dans ses choix.
18:35Et puis toi, elle te permet de dire ouvertement, j'avais ma place.
18:39Bien sûr. Après, je m'en fiche un petit peu des critiques.
18:43J'avais confiance en Thomas, en sa sélection.
18:45Et puis j'aurais même accepté de ne pas y être, si il considérait que je n'avais pas ma place.
18:50Donc après, c'est vrai que des sélections comme ça, quatre coureurs, pour nous, c'est très compliqué.
18:55On fait un sport où chacun peut avoir un rôle différent selon les équipes ou les étapes.
19:00Donc c'est hyper difficile de mettre une hiérarchie.
19:03Et il a réussi à créer un très bon groupe pour ces Jeux Olympiques, avec un très beau parcours.
19:08Et c'est vraiment une réussite.
19:09Quelle était la stratégie de départ, Valentin, sur un parcours comme ça, donné par Thomas Wockler ?
19:14C'était de lancer la course tôt, à 90-100 kilomètres de l'arrivée.
19:19On avait consigné dans une bosse de montée.
19:22Ça a lancé la course.
19:23Et pour nous, ensuite, il fallait rester calme et attendre le bon moment pour sortir.
19:28Anticiper pour moi l'effort.
19:29Et Christophe et Julien derrière, sortir avec les meilleurs coureurs du peloton pour pouvoir les battre.
19:35Donc c'était vraiment positif.
19:36Juste dernière question.
19:37Tu en as pris plein les yeux, plein les oreilles aussi.
19:40Tu avais déjà vécu ça.
19:41Tu as fait pas mal de courses.
19:42Tu as participé au Tour de France, à plein d'autres grandes courses en cyclisme.
19:46Est-ce que là, c'est vraiment le summum ?
19:48Oui, j'ai fait quasiment toutes les plus grosses courses au monde.
19:51J'ai fait le championnat du monde aussi à Louvain, qui était pour moi la course avec le plus d'ambiance.
19:57Le Tour de France, j'en parle pas.
19:59Mais c'est vrai qu'ici, à Paris, c'était vraiment pour moi l'endroit avec le plus de bruit.
20:06J'ai fini à l'arrivée, j'avais les oreilles qui bourdonnaient.
20:09Ça a été vraiment incroyable.
20:11Et je m'en souviendrai toute ma vie, c'est une évidence.
20:13Super.
20:14Je te remercie, Valentin.
20:15Et je te laisse profiter de cette magnifique médaille d'argent.
20:18Continue à faire la fête autant qu'il se doit.
20:20Merci, c'est gentil.
20:21Merci à toi.
20:22Après le médaillé d'argent de la course en ligne, place au médaillé de bronze.
20:25Christophe Laporte est sur le plateau.
20:27Ça va, Christophe ?
20:28Oui, ça va très bien.
20:29Alors, cette course, raconte-moi.
20:31Tu as dû en prendre plein les yeux, plein les oreilles.
20:33On a eu Valentin Madouas juste avant qui nous disait que c'était incroyable.
20:36Est-ce que toi aussi, tu l'avais vécu comme ça dans les rues de Paris ?
20:38Oui, il y avait une foule énorme dans les rues de Paris.
20:42C'était assez incroyable.
20:44On a l'habitude, sur le Tour, d'avoir beaucoup de monde.
20:47Là, c'était encore un cran au-dessus.
20:50C'est dur à décrire, mais on a passé un moment extraordinaire.
20:53Il y a un moment ou un endroit marquant dans la course qui a vraiment attiré ton attention, ton regard ?
21:00Que ce soit par la beauté des paysages, par l'ambiance, la ferveur ?
21:03La beauté des paysages, malheureusement, sur la course, on n'a pas trop eu le temps.
21:06Après, à la Roco, on a eu le temps de voir.
21:08Mais vraiment, dans mon marque, je pense qu'on peut poser la question à n'importe quel coureur.
21:12Il va répondre la même chose dans mon marque.
21:14Le bruit d'être sur les pavés, entre les immeubles, avec une foule incroyable.
21:20J'ai eu le temps de regarder une fois sur ma gauche, au sommet.
21:23J'ai vu les escaliers noirs de monde.
21:26C'était magnifique.
21:29Hier, vous aviez, avec Valentin, les jambes et l'état d'esprit.
21:32Mais il y a aussi quelque chose qui a penché dans la balance.
21:35C'est Thomas Vauclair, votre sélectionneur depuis 2019, qui a vraiment la culture de la gagne.
21:41Est-ce que tu peux me parler un peu de lui et de ce qu'il vous apporte au quotidien, et notamment durant ces Jeux Olympiques ?
21:46Il nous met beaucoup en confiance.
21:49Il sait créer un collectif qui se connaît.
21:51Je pense que la priorité pour lui sont les performances et aussi le collectif.
21:56Un coureur qui sera très performant, mais qui ne va pas coller au collectif.
22:00Ça ne va pas lui plaire.
22:02On est avec Valentin, avec Julien.
22:05On a déjà vécu des moments extraordinaires ensemble.
22:09C'est un jeune, ça arrive derrière.
22:12Il a prouvé qu'il avait le talent pour être là, et la mentalité aussi.
22:19Merci beaucoup Christophe, et encore bravo pour ce podium partagé avec Valentin Madouas.
22:23Merci à toi.
22:24Avec plaisir.
22:25Comme tous les jours depuis le début de ces Jeux Olympiques, notre star des réseaux, Kemar, continue de se régaler ici au Club France de la Villette.
22:32Aujourd'hui, il teste la moto trial avec la Fédération Française de Motocyclisme.
22:37Motocyclisme.
22:43Bonsoir, aujourd'hui activité mécanique.
22:45Ça veut dire rapidité, vitesse d'exécution.
22:48Ça va être juste énorme.
22:54C'est parti.
22:55Initiation moto.
22:57On va voir ce que ça donne.
22:59Quand j'étais petit, j'aimais bien.
23:01Après, je n'en ai jamais fait.
23:08J'arrive dans l'arène.
23:11Salut Marc.
23:12Enchanté Jérôme.
23:13Ça va bien ?
23:14Très bien.
23:15Merci.
23:16Et toi ?
23:17Je suis au max.
23:18La moto trial, c'est pour grimper aux arbres.
23:21Ah, carrément ?
23:22Voilà, c'est une moto de franchissement.
23:24Ce n'est pas une moto de vitesse.
23:26De franchissement, ok.
23:27Elle se conduit debout.
23:29C'est pour ça qu'il n'y a pas de sel.
23:31Il y a peut-être des commandes que tu connais.
23:32On a l'accélérateur.
23:33Oui.
23:34Tu conduis une voiture peut-être ?
23:36Non, je n'ai pas le permis.
23:37Tu n'as pas le permis.
23:38L'accélérateur sert à aller plus vite.
23:40Oui.
23:41Mais il sert aussi à aller moins vite.
23:43Déjà, on va tourner la poignée d'accélérateur.
23:46Sans la regarder.
23:47Où est-ce que tu dois regarder ?
23:50La route.
23:51Mieux que ça ?
23:52Droit devant moi.
23:54En arrière.
23:56Je ne sais pas.
23:57Où tu veux aller ?
23:58Vous regardez, vous écoutez.
23:59Non, tu vas regarder où tu veux aller.
24:01L'accélérateur est là.
24:02On va jouer avec un petit peu.
24:04Sans le regarder.
24:06Je vais te faire signe.
24:08Tu vas avancer jusqu'à moi, sans m'écraser.
24:11Et tu arrêtes avec les freins.
24:12Avance.
24:14Non, les pieds.
24:17Assieds-toi.
24:18C'est les pieds qu'il faut lever.
24:19Ce n'est pas tes fesses.
24:20Ok.
24:21Vas-y.
24:23Roule.
24:27Reste assis.
24:28De quoi ? Je reste assis ?
24:29Reste assis pour l'instant.
24:30C'est trop tôt.
24:32Vas-y, roule.
24:34Les pieds.
24:36Voilà, roule.
24:42Ce n'est pas de tout repos.
24:44Mets les pieds.
24:47Marc, on est à proximité du cône.
24:49Est-ce que je peux regarder ?
24:51Tout là-bas ?
24:52Où je veux aller.
24:53Voilà.
24:54Doucement.
24:55Voilà, très bien.
24:56C'est bien, c'est ça.
24:59Tourne la tête.
25:00Tourne la tête.
25:03Roule d'abord, roule.
25:04Les pieds.
25:06Tourne la tête.
25:07Roule.
25:08La tête.
25:10Roule, roule, roule, roule.
25:11La tête.
25:13Voilà, roule.
25:16C'est la fête.
25:17La tête.
25:18Roule.
25:19Tu commences vraiment avec les bases.
25:22Dans les virages, la tête.
25:25Voilà, c'est mieux.
25:26C'est ton corps qui doit sentir la position de tes pieds.
25:30Voilà, plus grand.
25:31Plus grand.
25:32Voilà.
25:34Regarde plus loin.
25:38Oh, putain.
25:40Tu sais pourquoi tu es allé dans le goudin bleu ?
25:43Hein ?
25:44Tu sais pourquoi tu es allé dans le goudin bleu ?
25:46Non, j'ai tout confondu.
25:47Parce que tu as regardé le goudin bleu.
25:48Ouais.
25:49Si tu avais tourné la tête, tu aurais tourné.
25:52Tourne la tête.
25:53Tourne la tête.
25:54C'est bien.
25:55Voilà, c'est ça.
25:56Continue.
25:57Tu n'arrêtes pas.
25:58OK.
25:59Tu as raté l'entrée.
26:01Pardon.
26:03C'est moi.
26:04C'est de ma faute.
26:06Oh non, tu m'emmerdes.
26:07Et c'est énorme.
26:09On rentre au stand.
26:11Et on rentre.
26:12Voilà.
26:13Tourne.
26:17Ça, c'est fait.
26:18Ah, merci beaucoup.
26:21La penche.
26:22Merci à vous.
26:24Et vive la beauté.
26:25Et vive la beauté.
26:30Médaillée de bronze en moins de 57 kilos et championne olympique par équipe mixte,
26:35Sarah-Léonie Sizzik, la judoka, est avec nous en plateau.
26:38Ça va, Sarah-Léonie ?
26:39Oui, ça va.
26:40Merci beaucoup.
26:41Alors, je sais qu'en individuel, tu visais mieux, Sarah-Léonie.
26:44Il y a une petite déception.
26:46Comment tu as fait pour te remobiliser pour le par équipe qui est arrivé au final peu
26:49de temps après ?
26:51En fait, c'est deux compétitions qui sont totalement différentes.
26:54Il faut que j'arrive à faire la différence entre moi, mes sentiments et ma compétition
27:00individuelle.
27:01Et l'équipe, c'est là où il faut que je pense à l'équipe et à tout le monde.
27:06Donc là, c'est différent.
27:08Tu t'appuies sur des personnes en particulier.
27:09Je sais que tu es très proche de Romane Dicot qui a aussi vécu une désillusion.
27:13Est-ce que vous avez beaucoup discuté entre vous pour réussir à repartir de l'avant ?
27:18C'est vrai que c'était assez court puisqu'elle a combattu la veille.
27:21Elle est rentrée quand même assez tard le soir et ils ont repartit très, très tôt
27:24le matin.
27:26C'est vrai qu'on n'en a pas trop discuté.
27:28Je pense que, dans tous les cas, elle sait très bien ce que je pense d'elle.
27:31Et je sais que pour moi, ça reste la plus forte.
27:34Donc, même si là, elle revient avec cette médaille de bronze et je suis très fière
27:37qu'elle ait réussi à se remobiliser, le lendemain, je savais très bien que ça allait
27:41le faire.
27:42Donc, j'avais confiance.
27:43Et ça l'a fait.
27:44Vous avez fait une superbe compétition avec cette finale, évidemment, que tout le monde
27:47attendait face au Japon.
27:48Qu'est-ce que vous dit Teddy Rayner juste avant de rentrer dans l'arène ?
27:51Est-ce que déjà, c'est lui qui prend la parole ou est-ce que chacun apporte son petit
27:54mot ?
27:55Alors oui, Teddy a pris la parole.
27:56Il a pris la parole plusieurs fois sur cette journée-là.
27:59Et surtout en finale, il nous a dit, on va dire les mots un petit peu qu'on a l'habitude
28:05d'entendre.
28:06Mais c'est vrai que c'est des mots qui font quand même sens.
28:08C'est qu'il fallait tout donner et que c'était notre dernier combat de la journée.
28:11Et que quand on y pense, c'est le dernier combat de la journée sur tous les Jeux.
28:16Donc, il fallait qu'on donne tout et qu'on s'arrache et qu'on aille chercher ce titre
28:21surtout.
28:22Donc, ces mots ont fait sens en nous, je crois.
28:24J'ai vraiment l'impression qu'il y a une Sarah Léonie en dehors des tatamis.
28:28Je te vois, tu es très gentille, très douce.
28:30Et puis sur le tatami, tu as vraiment un regard de tueuse où tu es prêt à tout arracher.
28:34Tu confirmes ça ?
28:35C'est un petit peu ça.
28:36C'est vrai que souvent, on me dit que mon regard fait peur.
28:39Mais c'est vrai que dans la vie, toujours, je n'arrive pas vraiment à être comme ça.
28:42Mais j'ai plus l'habitude de me focus sur ce que je dois faire.
28:48Et je fais ça depuis 22 ans maintenant.
28:51Donc, je pense que j'ai pris cette habitude de bien travailler là-dessus.
28:56Alors, en final, tu prends une sacrée cliente quand même.
28:59La championne olympique des moins de 48 kg, Natsumi Tsunoda.
29:01Tu perds ce combat.
29:03Donc, 3-1 pour le Japon.
29:04À ce moment-là, tu te dis quoi, toi, Sarah Léonie ?
29:06J'étais très déçue de moi.
29:11Parce que c'est vrai que c'est un profil que je ne rencontre pas.
29:14Une gauchère qui tourne beaucoup, qui est fort dans ce qu'elle fait.
29:19Donc, son spécial, elle le fait très très bien.
29:22Et c'est toujours perturbant de prendre quelqu'un qui est plus léger que soi.
29:27Parce qu'on se dit qu'en fonction de l'AKT, normalement, il ne cesse d'y avoir une sorte de hiérarchie.
29:32Mais en même temps, ça reste quand même une championne olympique.
29:35Donc, je ne suis pas sûre qu'elle soit encore à 48 kg à ce moment-là.
29:40Mais c'est vrai que j'étais déçue.
29:42Parce que je me suis dit que je perds le point pour l'équipe.
29:44Et que ça met quand même un petit coup dans le bas de l'échelle.
29:48Et que ça risque de tout faire s'écrouler.
29:50Donc, j'étais déçue.
29:52Et j'ai espéré que l'équipe rattrape mon erreur.
29:55Et finalement, il n'y a pas eu de conséquences.
29:57Puisqu'après, Johann Gabac, Larissa Gbenenou et Teddy Riner ont fait le travail.
30:00On avait vraiment l'impression que cette équipe, peu importe ce qui pouvait lui arriver,
30:03elle était invincible hier.
30:05C'était un peu ça.
30:06C'est vraiment ça.
30:08Comme j'aime bien l'appeler, vraiment.
30:10Je trouve qu'on fonctionne en symbiose.
30:13Et ça a fonctionné vraiment tout au long de la journée.
30:16On était vraiment forts.
30:18Et ça s'est montré.
30:19Et ça s'est vu aussi sur la finale.
30:21Alors, la finale, c'est vrai que c'était le combat qui a été le plus mouvementé.
30:27Si on peut dire ça comme ça.
30:29Et au final, on a quand même réussi à revenir avec cette médaille d'or.
30:32Donc, moi, je suis fière de nous.
30:34Tu peux être très fière de vous, de toi, Sarah Elhouni.
30:36Et puis, je te laisse bien profiter, bien fêter encore ces deux belles médailles.
30:39Merci beaucoup.
30:40C'est gentil.
30:46On a le plaisir, l'honneur de recevoir la toute première médaillée olympique
30:50du tir à l'arc féminin français.
30:52Allez, médaillée de bronze, c'est Lisa Barbelin qui est avec nous.
30:55Ça va, Lisa ?
30:56Salut, ça va ?
30:57Ça me fait tellement plaisir de t'accueillir ici.
30:59Parce que tu as déjà passé dans pas mal d'émissions sur la chaîne.
31:02Et je me rappelle qu'on avait discuté des Jeux olympiques ensemble.
31:04Tu avais déjà des étoiles dans les yeux en m'en parlant.
31:06Et là, te voir avec cette médaille de bronze, je ne suis pas très objectif,
31:09mais déjà, ça me fait chaud au cœur.
31:11Je suis hyper content pour toi.
31:12Qu'est-ce que ça représente pour cette médaille, Lisa, pour toi ?
31:14Ça représente beaucoup.
31:16Je pense que tout sportif dira que ça représente beaucoup de travail,
31:19beaucoup de sacrifices.
31:20Mais je dirais qu'elle représente aussi beaucoup de joie,
31:23beaucoup de bonheur, beaucoup d'amour
31:25et beaucoup de bienveillance et d'amour dans ce sport.
31:31Et tu as été fidèle à toi-même pendant cette compétition.
31:34Ce sourire, tu as été hyper solaire, le smile tout le temps.
31:38Et puis, tu as su gérer tes émotions aussi quand même.
31:41Parce qu'on sait que c'était aussi la chose...
31:43C'était pas facile du tout.
31:45Mais j'avais à cœur de rester justement moi-même,
31:48de rester cette fille souriante et lumineuse
31:51et ce soleil que les gens aiment tant.
31:54Et je crois que j'ai bien réussi ma tâche.
31:56J'en suis très fière.
31:57Par contre, les émotions, c'était la folie.
31:59Waouh, c'était les montagnes russes.
32:02Mais bon, c'est trop bien.
32:03On se remet un peu dans cette...
32:05Au final, pour le bronze,
32:06on décrochait cette médaille de bronze
32:08face à la sud-coréenne Eunyoung Jeon.
32:10La dernière flèche, est-ce que tu peux me raconter
32:12ce qui se passe dans ta tête juste avant de tirer ?
32:14La dernière flèche, c'est exactement ce qu'il ne fallait pas faire.
32:17Parce que je n'étais pas du tout sur l'instant présent.
32:19J'étais en train de poser mes doigts sur la corde et de dire
32:21« Allez, maintenant, c'est ton moment.
32:22Sinon, tu vas le regretter toute ta vie. »
32:24Vraiment, tout ce qu'il ne faut pas faire.
32:25Et au final, elle fait 10 cordons.
32:29Et quand elle rentre dans le 10, vers qui se porte ton regard ?
32:32Vers où vont tes pensées ?
32:34Vers Manu, vers mon entraîneur derrière.
32:37Il y a une image que j'ai vue tout à l'heure
32:41où je l'ai prise par la main
32:43et j'ai levé nos mains vers le public.
32:45Et ça, c'était pour lui dire merci.
32:47Parce que je n'arrête pas de dire que c'est notre médaille.
32:50Ce n'est pas que la mienne.
32:51C'est la nôtre à nous deux et à toute l'équipe de France.
32:54Oui, parce que c'est vrai que ça a été compliqué aussi par équipe.
32:56Pourquoi ? Avec les filles, une équipe mixte aussi.
32:58Ça t'a servi ces revers pour performer en individuelle ?
33:01Complètement.
33:02Je suis arrivée dans l'arène en par équipe.
33:04Les images sont magnifiques.
33:06Où c'était l'abattoir.
33:08J'avais peur.
33:09Je ne voulais pas y aller.
33:10Si, je voulais y aller, mais il y avait trop d'enjeux
33:12et plus assez de jeux.
33:13Et donc j'ai remis le curseur après sur le jeu.
33:15Parce que c'est ça qui est important.
33:16C'est des Jeux Olympiques.
33:17Il y a une photo qu'on va te montrer aussi qui est magnifique.
33:20C'est avec Thomas.
33:21Thomas Chirot qui partage évidemment ta vie
33:23et qui lui aussi est médaille olympique par équipe.
33:25Médaille d'argent.
33:26Elle est magnifique cette image.
33:27Elle est trop belle.
33:28On vient de la poster sur Instagram en plus.
33:30Vraiment, ça me fait très plaisir.
33:32Parce qu'on vous a reçues tous les deux.
33:33Je sais que ça comptait énormément pour vous.
33:35Vous avez centré votre vie autour de ces Jeux Olympiques.
33:38Et là, de voir tous les deux médaillés, c'est un aboutissement.
33:40C'est une consécration.
33:41C'est un aboutissement.
33:42On voulait la faire en mixte cette médaille.
33:44Il faut l'avouer quand même.
33:45Mais là, on l'a fait d'une autre façon.
33:47Et c'est encore plus beau.
33:48Lui, il est vice-champion olympique.
33:50C'est incroyable.
33:51Ça n'a jamais été fait par équipe chez les garçons.
33:53Et puis moi, elle est trop belle aussi.
33:58Elle est tellement belle, cette médaille de bronze.
34:00Parce que le bronze, c'est la médaille où tu sors vainqueur.
34:04Et ça, ça vaut tout l'or du monde.
34:07Un dernier mot sur le public aussi, Lisa.
34:09Le cadre, l'esplanade des Invalides, incroyable.
34:11Je me rappelle que tu m'avais comparé un peu le public à un théâtre.
34:15Une scène de théâtre où tu joues avec le public.
34:17Et c'est ce qu'on a vu.
34:18Ça t'a donné de la force.
34:19Complètement.
34:20Les deux premiers matchs, j'ai vraiment fait ça.
34:21J'ai vraiment fait le show avant de faire mon tir.
34:24Par contre, après, c'était devenu presque viscéral.
34:27De faire le show et pas de jouer un rôle.
34:31Non, non, c'était dans moi.
34:32C'était ancré en moi.
34:33Et j'ai adoré faire ça avec le public.
34:37J'ai adoré mes Jeux olympiques.
34:39J'ai adoré chaque flèche des Jeux olympiques.
34:41Et c'était mes Jeux.
34:43C'était mes Jeux à la maison.
34:44Et merci.
34:45Merci au public français.
34:46Nous aussi, Lisa.
34:47On a adoré te voir tirer.
34:48On a adoré te voir vibrer.
34:49Merci à toi, Lisa.
34:50Merci.
34:51Merci beaucoup.
34:52A bientôt.
34:53A bientôt.
34:54A bientôt.
34:55A bientôt.
34:56A bientôt.
34:57A bientôt.
34:58A bientôt.
34:59A bientôt.
35:00A bientôt.
35:01A bientôt.
35:02A bientôt.
35:03A bientôt.
35:04A bientôt.
35:05A bientôt.
35:06A bientôt.
35:07A bientôt.
35:08A bientôt.
35:09A bientôt.
35:10A bientôt.
35:11A bientôt.
35:12A bientôt.
35:13A bientôt.
35:14A bientôt.
35:15A bientôt.
35:16A bientôt.
35:17A bientôt.
35:18A bientôt.
35:19A bientôt.
35:20A bientôt.
35:21A bientôt.
35:22A bientôt.
35:23A bientôt.
35:24A bientôt.
35:25A bientôt.
35:26A bientôt.
35:27A bientôt.
35:28A bientôt.
35:29A bientôt.
35:30A bientôt.
35:31A bientôt.
35:32A bientôt.
35:33A bientôt.
35:34A bientôt.
35:35A bientôt.
35:36A bientôt.
35:37A bientôt.
35:38A bientôt.
35:39A bientôt.
35:40A bientôt.
35:41A bientôt.
35:42A bientôt.
35:43A bientôt.
35:44A bientôt.
35:45A bientôt.
35:46A bientôt.
35:47A bientôt.
35:48A bientôt.
35:49A bientôt.
35:50A bientôt.
35:51A bientôt.
35:52A bientôt.
35:53A bientôt.
35:54A bientôt.
35:55A bientôt.
35:56A bientôt.
35:57A bientôt.
35:58A bientôt.
35:59A bientôt.
36:00A bientôt.
36:01A bientôt.
36:02A bientôt.
36:03A bientôt.
36:04A bientôt.
36:05A bientôt.
36:06A bientôt.
36:07A bientôt.
36:08A bientôt.
36:09A bientôt.
36:10A bientôt.
36:11A bientôt.
36:12A bientôt.
36:13A bientôt.
36:14A bientôt.
36:15A bientôt.
36:16A bientôt.
36:17A bientôt.
36:18A bientôt.
36:19A bientôt.
36:20A bientôt.
36:21A bientôt.
36:22A bientôt.
36:23A bientôt.
36:24A bientôt.
36:25A bientôt.
36:26A bientôt.
36:27A bientôt.
36:28A bientôt.
36:29A bientôt.
36:30A bientôt.
36:31A bientôt.
36:32A bientôt.
36:33A bientôt.
36:34A bientôt.
36:35A bientôt.
36:36A bientôt.
36:37A bientôt.
36:38A bientôt.
36:39A bientôt.
36:40A bientôt.
36:41A bientôt.
36:42A bientôt.
36:43A bientôt.
36:44A bientôt.
36:45A bientôt.
36:46A bientôt.
36:47A bientôt.
36:48A bientôt.
36:49A bientôt.
36:50A bientôt.
36:51A bientôt.
36:52A bientôt.
36:53A bientôt.
36:54A bientôt.
36:55A bientôt.
36:56A bientôt.
36:57A bientôt.
36:58A bientôt.
36:59A bientôt.
37:00A bientôt.
37:01A bientôt.
37:02A bientôt.
37:03A bientôt.
37:04A bientôt.
37:05A bientôt.
37:06A bientôt.
37:07A bientôt.
37:08A bientôt.
37:09A bientôt.
37:10A bientôt.
37:11A bientôt.
37:12A bientôt.
37:13A bientôt.
37:14A bientôt.
37:15A bientôt.
37:16A bientôt.
37:17A bientôt.
37:18A bientôt.
37:19A bientôt.
37:20A bientôt.
37:21A bientôt.
37:22A bientôt.
37:23A bientôt.
37:24A bientôt.
37:25A bientôt.
37:26A bientôt.
37:27A bientôt.
37:28A bientôt.
37:29A bientôt.
37:30A bientôt.
37:31A bientôt.
37:32A bientôt.
37:33A bientôt.
37:34A bientôt.
37:35A bientôt.
37:36A bientôt.
37:37A bientôt.
37:38A bientôt.
37:39A bientôt.
37:40A bientôt.
37:41A bientôt.
37:42A bientôt.
37:43A bientôt.
37:44A bientôt.
37:45A bientôt.
37:46A bientôt.
37:47A bientôt.
37:48A bientôt.
37:49A bientôt.
37:50A bientôt.
37:51A bientôt.
37:52A bientôt.
37:53A bientôt.
37:54A bientôt.
37:55A bientôt.
37:56A bientôt.
37:57A bientôt.
37:58A bientôt.
37:59A bientôt.
38:00A bientôt.
38:01A bientôt.
38:02A bientôt.
38:03A bientôt.
38:04A bientôt.
38:05A bientôt.
38:06A bientôt.
38:07A bientôt.
38:08A bientôt.
38:09A bientôt.
38:10A bientôt.
38:11A bientôt.
38:12A bientôt.
38:13A bientôt.
38:14A bientôt.
38:15A bientôt.
38:16A bientôt.
38:17A bientôt.
38:18A bientôt.
38:19A bientôt.
38:20A bientôt.
38:21A bientôt.
38:22A bientôt.
38:23A bientôt.
38:24A bientôt.
38:25A bientôt.
38:26A bientôt.
38:27A bientôt.
38:28A bientôt.
38:29A bientôt.
38:30A bientôt.
38:31A bientôt.
38:32A bientôt.
38:33A bientôt.
38:34A bientôt.
38:35A bientôt.
38:36A bientôt.
38:37A bientôt.
38:38A bientôt.
38:39A bientôt.
38:40A bientôt.
38:41A bientôt.
38:42A bientôt.
38:43A bientôt.
38:44A bientôt.
38:45A bientôt.
38:46A bientôt.
38:47A bientôt.
38:48A bientôt.
38:49A bientôt.
38:50A bientôt.
38:51A bientôt.
38:52A bientôt.
38:53A bientôt.
38:54A bientôt.
38:55A bientôt.
38:56A bientôt.
38:57A bientôt.
38:58A bientôt.
38:59A bientôt.
39:00A bientôt.
39:01A bientôt.
39:02A bientôt.
39:03A bientôt.
39:04A bientôt.
39:05A bientôt.
39:06A bientôt.
39:07A bientôt.
39:08A bientôt.
39:09A bientôt.
39:10A bientôt.
39:11A bientôt.
39:12A bientôt.
39:13A bientôt.
39:14A bientôt.
39:15A bientôt.
39:16A bientôt.
39:17A bientôt.
39:18A bientôt.
39:19A bientôt.
39:20A bientôt.
39:21A bientôt.
39:22A bientôt.
39:23A bientôt.
39:24A bientôt.
39:25A bientôt.
39:26A bientôt.
39:27A bientôt.
39:28A bientôt.
39:29A bientôt.
39:30A bientôt.
39:31A bientôt.
39:32A bientôt.
39:33A bientôt.
39:34A bientôt.
39:35A bientôt.
39:36A bientôt.
39:37A bientôt.
39:38A bientôt.
39:39A bientôt.
39:40A bientôt.
39:41A bientôt.
39:42A bientôt.
39:43Sacré carte postale pour ces Jeux Olympiques de Paris, Fabien Louan vous emmène à la
39:47découverte des lieux les plus emblématiques de la capitale.
39:50Prenez votre ticket, la visite guidée commence.
39:52Bonjour à tous, nous sommes à mi-course des Jeux Olympiques et les milliers de visiteurs
39:58restent subjugués par la beauté de la ville de Paris.
40:00Les monuments ne cessent d'être utilisés par ces Jeux pour mettre en avant la culture
40:04et l'aspect historique de la ville.
40:06L'utilité principale de ces monuments, c'est donc de ne pas construire de nouveaux stades,
40:10un côté écologique qui, en plus d'être joli, est apprécié par les visiteurs.
40:14L'expérience unique parce qu'on n'aura jamais l'occasion de visiter ces monuments de la
40:18manière dont on l'a fait.
40:19Moi j'étais au Grand Palais il y a quelques jours et c'était dingue en fait, tout est
40:22dingue.
40:23C'est une symbiose entre le sport et des monuments historiques et c'est rare.
40:27Un site que j'ai trouvé magnifique à la télévision, c'est Versailles.
40:31Bon malheureusement, on n'a pas réussi à avoir de place pour y aller.
40:34Mais ce qui est très très bien avec les Jeux Olympiques, c'est qu'ils mettent en valeur
40:37le patrimoine.
40:38Donner les Jeux dans des stades, c'est vrai que ça limite le sport, au monde du sport,
40:44au domaine athlétique et autres, et le mettre dans Paris, ça le rend certainement beaucoup
40:48plus populaire.
40:49Et puis les monuments, la ville de Paris se prête magnifiquement, bien, à ce genre d'événement
40:55et pour valoriser la culture française, donc c'est parfait à tous les points de vue.
41:00J'ai lu avec beaucoup de plaisir que les structures qui avaient été montées étaient démontables,
41:07elles seraient démontées, mais pas pour être mises à la poubelle, mais pour éventuellement
41:11resservir dans d'autres événements, pas forcément à Paris, mais à d'autres endroits.
41:16C'est très bon pour l'environnement.
41:18Et on n'a pas besoin de construire autre chose.
41:21On a eu le Grand Palais et là le privilège, on va faire un peu de beach volley au pied
41:25de la Tour Eiffel, ça va être dingue aussi, mais je ne l'ai pas encore vécu, je ne peux
41:27pas vous en parler.
41:28C'est extraordinaire, c'est une merveille.
41:37Il est sur une autre planète.
41:41Hier, Teddy Riner est devenu quintuple champion olympique, un scénario digne des plus grands
41:46films dans lequel il a offert à la France le titre par équipe mixte face au Japon.
41:50Mais alors Teddy, raconte-nous ce qu'il s'est passé.
41:53Qu'est-ce qui s'est passé ? Quand on est capitaine, on est le grand frère de cette
41:57équipe, il faut prendre son capitana à bras le corps et aller chercher ce point, s'arracher
42:03pour cette équipe.
42:04On a réussi à la voir, on a réussi à redonner le sourire à certains qui avaient loupé
42:07leurs Jeux olympiques.
42:08Pour moi, c'est une fierté d'avoir ramené ce point décisif.
42:12Pour moi, c'est une fierté de voir tous mes camarades avec une médaille d'or, un
42:15titre olympique à la maison.
42:17Moi, j'en ai connu des gens, des athlètes physiques avec un corps extraordinaire.
42:20Mais je crois que ce qui fait qu'on arrive au sommet, c'est parce qu'on est bon dans
42:26tous les levels.
42:27Pas forcément à des limites pharaoniques, mais un athlète de haut niveau, c'est quelqu'un
42:33qui est bon mentalement, qui est bon physiquement, qui est bon techniquement.
42:35A partir de là, ça donne de belles choses.
42:37Avoir reçu cet appel pour être le dernier relais avec Marie-Jo et allumer cette Vasque
42:42olympique, ce n'est même pas un rêve de gosse, c'est quelque chose d'inimaginable.
42:46J'ai eu cette chance et toute ma vie, ça va me porter, toute ma vie, ça va rester
42:52gravé dans ma tête.
42:53Après, bien sûr, je voulais réussir individuellement, réussir à gagner à la maison.
42:58Moi, le truc que j'ai hâte de faire, c'est prendre ma photo, prendre cette photo sous
43:02la tour Eiffel avec les anneaux, parce que quand les Jeux vont être finis, ils ne seront
43:05plus là.
43:06Je veux cette photo.
43:07Je me suis donné les moyens de mes ambitions et c'est quelque chose qui va me faire chaud
43:11au cœur.
43:12Après, cerise sur le gâteau, la deuxième médaille d'or avec cette équipe extraordinaire,
43:18avec cette ambiance, c'était le feu.
43:21Moi, je pense qu'on a fait de super Jeux olympiques.
43:22En tout cas, je le vois.
43:23Je vois l'engouement, comment tout le monde kiffe.
43:27Je vois comment mes enfants sont émerveillés.
43:30Je peux dire qu'ils ont découvert des Jeux olympiques pleinement, 100% réussis.
43:36La boîte à Jeux, c'est bientôt terminé.
43:38Mais avant ça, comme d'habitude, je vous donne le programme de demain, ce lundi 5 août.
43:43Le voici, on aura du water polo, la finale du badminton.
43:46On aura aussi du football avec les demi-finales.
43:48On retrouvera l'équipe de France qui affronte l'Egypte à 21h et puis, bien sûr, de l'athlétisme
43:53avec la finale du saut à la perche à 19h.
43:56Armand Duplantis, le Suédois, va tenter de conserver son titre et peut-être, pourquoi
44:01pas, d'établir un nouveau record du monde.
44:03Et enfin, à 21h47, la finale du 800 mètres féminin.
44:07Les chances de médailles pour l'équipe de France demain, elles sont encore nombreuses.
44:11On regarde ça ensemble.
44:12On aura du kayak cross avec Camille Prigent et Boris Neveu.
44:15Et en soirée du surf, Kaoli Vast et Johan Defey vont tenter de passer le cap des demi.
44:20Et très tôt demain matin, à 8h, le relais mixte du triathlon.
44:24On vous donne les raisons de croire absolument à une médaille d'or du relais mixte du triathlon.
44:29Tout d'abord, Cassandre Beaugrand est la championne olympique en titre.
44:33Léo Berger est, quant à lui, médaillé de bronze.
44:35À 6 secondes du podium olympique, Emma Lombardi est aussi de la partie, tout comme Pierre Lecorre.
44:39L'équipe de relais mixte avait terminé 3ème à Tokyo, on s'en rappelle.
44:43Et puis aussi, évidemment, l'équipe de France est 5 fois championne du monde de triathlon
44:47en relais mixte.
44:48Avant de se quitter, le tableau des médailles de ce dimanche 4 août.
44:53L'équipe de France est en 3ème position, toujours sur le podium, avec 42 médailles au total.
44:58On se rapproche doucement, mais sûrement du record.
45:0116 médailles de bronze, 14 médailles d'argent et 12 médailles d'or.
45:05Juste devant la France, on retrouve les Etats-Unis en 2ème position avec 17 médailles d'or.
45:09Et en 1ère position, la Chine avec 18.
45:12La boîte à jeux, c'est déjà terminé.
45:14Mais comme d'habitude, on se retrouve demain à 22h sur Sport en France
45:18pour une nouvelle émission et toujours plus de médailles françaises.
45:21Bonne soirée à toutes et à tous !

Recommandée