Le CSF, c'est le rendez-vous incontournable de Sport en France, le lieu de passage de tous les athlètes et de découverte de toutes les disciplines. Cette semaine, le Club Sport en France reçoit la Fédération Française des Sports de Glace pour une émission spéciale dédiée aux championnats de France Élite 2021. Du 16 au 18 décembre à l'Aren'Ice de Cergy, huit disciplines des sports de glace sont au programme : danse, freestyle, ballet, patinage artistique, curling, ice-cross, synchro et short-track. Une compétition à retrouver en direct et en clair sur Sport en France !
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00:00...
00:23Salut, la France du sport !
00:25Bienvenue dans Le Club.
00:26Comme chaque semaine dans cette émission,
00:28on part à la découverte de fédérations
00:31du mouvement olympique.
00:32Celle qui va nous accompagner pendant une heure
00:35a déjà eu le privilège...
00:37Oui, c'est un privilège de venir dans Le Club,
00:39c'est la fédération française des sports de glace.
00:42Mais si elle nous rejoint aujourd'hui,
00:44c'est parce que c'est un numéro spécial compétition.
00:47Les France-élites de l'année 2021 sont à l'honneur,
00:52puisqu'ils seront diffusés sur Sport en France.
00:55C'est donc une émission qu'on qualifierait de preview,
00:57dans le jargon que nous allons faire aujourd'hui,
01:00avec la présidente de cette fédération,
01:03qui nous accompagne aujourd'hui, Nathalie Péchala.
01:05Bonjour, Nathalie.
01:07Je vous ai fait peur.
01:08C'est ça ? Je suis un peu tendue, là.
01:10Rires
01:11Ravie, en tout cas...
01:13Ce n'est que moi.
01:14Ravie de vous avoir sur le plateau
01:16pour évoquer ce beau rendez-vous
01:18dont on va parler dans les prochaines minutes,
01:21avec vous, pour vous accompagner, en face de vous,
01:23Alexis Soudogast.
01:25Comment allez-vous ?
01:26Bonjour, je vais très bien. Et vous ?
01:28On peut dire qu'on est bien.
01:29L'hiver arrive, on a envie de parler des sports de glace.
01:32En ce qui vous concerne, en votre qualité de DTN adjoint,
01:35on va plus parler de discipline de vitesse,
01:38long et short track.
01:39On va parler du patinage vitesse,
01:41puisque à la fédération, j'ai comme mission
01:44de gérer les disciplines de vitesse.
01:46Je fais des squats,
01:47parce que j'ai perdu un peu, là, physiquement.
01:50Pour le long track, il faudra...
01:52Vous allez pouvoir aller un peu plus bas.
01:54Il ne faut pas aller si vite.
01:57Si je veux suivre un bon entraînement,
01:59j'ai un champion.
02:00On a un champion avec nous, en patinage artistique,
02:03mais je pense qu'au niveau entraînement,
02:05il est quand même costaud.
02:07Adam Tsiouimpha est avec nous.
02:09Bonjour, Adam. Ça va ?
02:10Très bien, merci.
02:11Vice-champion de France,
02:12et vous allez essayer de gravir peut-être la step forward,
02:16comme on dit, dans une petite dizaine de jours,
02:19avec ces Français Elite.
02:20Bienvenue sur notre plateau.
02:22C'est bien passé ?
02:23Oui, très bien.
02:24Et ça se passe très bien.
02:26Vous allez délivrer votre meilleure perf' de l'année, là ?
02:29Ça y est, prêt pour ces moments ?
02:31Oui, totalement.
02:32Cool. On va parler peut-être des surprises à venir
02:35pour ce championnat,
02:36de votre préparation, évidemment, de votre programme,
02:39et des autres disciplines, sans plus tarder,
02:42à la première partie de cette émission.
02:53Du 16 au 18 décembre,
02:55l'Arena Ice de Sergi,
02:57qui va recevoir ses France,
03:00avec Nathalie,
03:02un événement qui est quand même sympa,
03:04de pouvoir réunir plusieurs disciplines
03:08sur un même site, sur la même période.
03:10Donc, attirer véritablement des curieux
03:13et des aficionados.
03:15C'est quand même une sacrée particularité.
03:17Oui, c'est très particulier,
03:18d'autant que c'est la 2e édition de ce type-là.
03:21Ça a été lancé en 2019, ça a été un succès.
03:24C'est vraiment une grande fête des sports de glace,
03:27avec pléthore de disciplines,
03:28je peux vous en parler un peu plus tard.
03:31Et donc, à cause du Covid, en 2020,
03:33on a dû faire une croix sur ce bel événement
03:37pour le scinder, avec d'un côté le short track,
03:39l'autre, le patinage artistique à dents sur glace,
03:42uniquement les disciplines olympiques.
03:44Et donc, on est contents d'avoir la possibilité
03:47de se réunir à nouveau
03:49pour de la performance,
03:51puisque c'est la dernière étape qualificative
03:53pour les Jeux olympiques,
03:54et puis aussi pour découvrir
03:57des disciplines moins connues,
03:59comme l'ice cross, le freestyle,
04:01le ballet sur glace, le patinage synchronisé.
04:04Donc, vraiment, on a peu l'occasion de se réunir,
04:07mais là, on va tous être ensemble
04:09et se célébrer, tout simplement.
04:12Et puis, être aussi un peu dans la compétition.
04:15Adam, vous aviez connu, vous, la 1re édition
04:18de ce regroupement total.
04:19Ca doit être un peu sympa, la synergie,
04:21les connaissances, le savoir-faire des uns et des autres.
04:24Il y a du partage, même quand on est jeune,
04:27comme vous, qui avez 20 ans ?
04:28Alors oui, c'est quelque chose de nouveau,
04:32parce qu'on voit plein de nouvelles disciplines.
04:34C'est hyper intéressant, parce que dans notre milieu,
04:37on n'a pas forcément le temps d'aller voir d'autres compétitions,
04:40mais comme c'est au même moment,
04:43on découvre, donc c'est super intéressant.
04:46Et vous vous êtes initié à d'autres disciplines plus jeunes
04:49ou tout de suite, le patinage artistique a été la discipline
04:53qui vous a tout de suite plu ?
04:54Alors moi, j'ai commencé le patinage artistique très tôt,
04:57à 4 ans.
04:58Effectivement, ça laisse assez peu de temps
05:00pour faire d'autres disciplines.
05:02Donc non, j'ai pas vraiment essayé d'autres sports.
05:05J'en ai fait d'autres, comme ça, pour m'amuser,
05:07mais le patinage, c'est vraiment le sport
05:12où j'ai commencé et depuis, je me suis jamais arrêté.
05:15Après, chez nous, on a des sports à maturité tardive,
05:18comme le bobsleg.
05:20C'est pas non plus un sport...
05:22Nathalie, elle vous met...
05:24Ouais, quand on la retraite, ça sera une petite reconversion.
05:26Le curling aussi accueille...
05:28Vraiment, c'est pour toutes les générations.
05:30On peut débuter très tardivement le curling.
05:34Ah, ça, c'est plus pour moi.
05:35Ça, ça me plaît, ça m'intéresse.
05:38Grande fête, en tous les cas, pour ces disciplines
05:41à l'occasion de ce rendez-vous.
05:43Combien de disciplines, justement,
05:45donc olympiques et non-olympiques ?
05:48C'est juste les disciplines qui sont sur piste,
05:50glacées, qu'on ne pourra pas avoir à Cergy, c'est ça ?
05:53Oui, sur le bobsleg, luge et squelette,
05:56on va être un peu short pour monter une structure.
05:59Donc, pourquoi pas une prochaine fois ?
06:01Donc, nous allons avoir le plaisir,
06:04en ce qui concerne les disciplines olympiques,
06:06d'avoir du patinage artistique,
06:08dont Adam est l'un des représentants.
06:11Fleuron.
06:13Nous avons de la danse sur glace,
06:15avec les très attendus Gabriel Apapadakis et Guillaume Cizeron.
06:18Nous avons du short track.
06:21Nous avons donc du short track.
06:23Ça, ce sont les disciplines olympiques.
06:25Et puis après, sur le non-olympique,
06:27on a du ballet sur glace,
06:29on a du patinage artistique synchronisé,
06:32on a du curling,
06:34on a du freestyle et on a de l'ice cross.
06:38Bravo, c'est un sans faute, madame la présidente.
06:41Incollable.
06:42Et on a vu cette belle affiche, d'ailleurs.
06:45Nathalie, le défi logistique,
06:49même s'il y a quand même quelques souvenirs
06:51qui ont pu être exhumés,
06:53quelques défis logistiques à mettre en place,
06:55est-ce que vous pouvez nous en dire plus ?
06:57Déjà, réunir ces champions et championnes,
06:59leur proposer des conditions d'entraînement,
07:01j'imagine que ce n'est pas quelque chose qu'on décide comme ça.
07:04Tiens, on va réunir tout le monde.
07:05Non, ça a été préparé de longue haleine.
07:08Oui, oui, c'est assez lourd en termes d'organisation,
07:11de logistique, comme vous l'avez dit,
07:13mais aussi sur le plan financier,
07:15c'est-à-dire qu'on a beaucoup de paramètres
07:18qui se sont ajoutés avec cette pandémie,
07:20aussi, qui sont assez complexes.
07:23Par contre, en termes de calendrier,
07:25il s'avère que la date juste avant les vacances de Noël,
07:28c'était, pour tous nos sports d'hiver,
07:30le moment où on pouvait se regrouper.
07:32Donc, c'est quelque chose qu'on a évidemment gardé,
07:34qu'on a privilégié et puis ensuite,
07:36comme n'importe quelle fédération ou entreprise dans l'événementiel,
07:41il faut s'adapter, il faut trouver des solutions.
07:43On a une équipe à la fédération qui est neuve,
07:46jeune, dynamique, qui a envie,
07:48mais c'est vrai que tout est à construire, tout est à bâtir.
07:52Donc, voilà, on sort tous les manches
07:55et on essaye de faire au mieux
07:57en sachant qu'on peut toujours progresser et s'améliorer.
08:00Je rappelle, pour celles et ceux qui n'étaient pas avec nous,
08:02et c'est une grave erreur,
08:04le printemps dernier que vous avez été élu, l'an dernier,
08:07à la tête de cette fédération,
08:09donc de faire des choses qui se mettent en place.
08:12Alexis, il y a donc cet événement à venir,
08:16regrouper, on l'a dit, le contexte,
08:18Nathalie l'a bien présenté, qui a été compliqué.
08:21Ces derniers mois, les retours à l'entraînement
08:23ont peut-être pu être un peu plus simples.
08:26Ils ont faim, non, vos athlètes-là ?
08:27Ils ont envie d'en découdre ?
08:29Oui, tout à fait. Effectivement.
08:30Pour nous, c'est une saison qui est très importante,
08:34une saison olympique,
08:35où il faut aller décrocher le quota pour la France.
08:37Donc, penser équipe avant tout,
08:40et après, à travers différents processus de sélection,
08:44et notamment les championnats de France élite,
08:47où on pourra aller mettre des noms sur les quotas
08:50qui seront attribués pour notre pays.
08:53Bien sûr, c'est là, véritablement,
08:55que vos yeux, ceux des comités de sélection,
08:58vont être tournés.
08:59Cet élément de Sergie,
09:01il a été coché dans votre agenda depuis longtemps.
09:03À vous aussi, en tant que chef d'équipe ?
09:06Oui, tout à fait.
09:07C'est un passage obligatoire pour les athlètes
09:09de faire les championnats de France élite.
09:12Et ça permet aussi de faire connaître notre discipline,
09:16qui plaît énormément.
09:18Donc, c'est toujours un plaisir
09:20de rencontrer l'osée de discipline.
09:22C'est vrai, comme disait Adam tout à l'heure,
09:23on n'a pas forcément l'occasion
09:25de se rencontrer les uns et les autres.
09:27Et du coup, là, c'est la grande fête des sports de glace.
09:29Les sports d'expression sont beaucoup plus médiatisés,
09:31finalement, que les sports de vitesse ou de précision.
09:34Et l'idée aussi, c'est d'être unis
09:36et de donner de la visibilité
09:39à l'ensemble des sports de glace.
09:41Le côté humain est extrêmement important aussi.
09:43Il y a un ruissellement sur les regards
09:46qui puissent être portés autour d'Adam, justement.
09:49C'est France. Alors, Adam, très jeune,
09:52mais déjà triple champion de France.
09:54C'est une superbe performance en soi.
09:57Il y a cette compétition.
10:00Est-ce que ce sont les Français
10:03les plus importants de votre jeune carrière,
10:05compte tenu de ce qui a pu être dit pour le short track ?
10:09Alors, actuellement, oui, ils sont très importants.
10:12Les plus importants, peut-être qu'il y en aura
10:14des plus importants encore à l'avenir,
10:16mais actuellement, oui, c'est pour moi les plus importants,
10:19parce que là, je vais chercher ma sélection pour les Jeux.
10:24Donc, ça rajoute un petit peu de pression, mais c'est normal.
10:28En sachant que c'est une sélection nominative
10:32que vous iriez chercher, mais le quota,
10:33vous l'avez déjà remporté pour l'équipe de France,
10:36en septembre, il me semble.
10:37C'est ça, tout à fait.
10:39C'était donc en Allemagne, fin septembre,
10:42où je suis allé chercher le deuxième quota pour les Jeux.
10:47Avec Kevin Emos, qui l'avait remporté un petit peu plus tôt, je crois.
10:50Tous les deux, vous avez réussi à glaner ce quota
10:54au Nébelhorn Trophy, pour votre part,
10:56en terminant deuxième derrière l'Américain Zou.
10:59Ce qui m'amène à la question suivante.
11:04Deuxième, il y a ce petit gap que vous avez envie de franchir,
11:10j'imagine.
11:11Il y a une concurrence saine entre vous deux ?
11:13Ça se passe bien ?
11:14Entre Kevin et moi ?
11:15Oui, totalement.
11:17C'est une rivalité très saine.
11:19En dehors du patin, on s'entend très bien,
11:22donc il n'y a aucun problème.
11:23On sait que, ce qui se passe sur Glastonbury,
11:26chacun donne le meilleur de soi-même.
11:29C'est aussi hyper motivant,
11:31parce qu'on voit l'autre se donner à fond,
11:34et donc ça donne envie de se donner à fond.
11:40Il y a quelque chose qui est assez fort dans vos disciplines,
11:45une discipline que vous avez commencée à quatre ans,
11:47c'est cette notion de rigueur
11:49et de remettre l'ouvrage sur le métier constamment.
11:53Par rapport à cette compétition de Sépand,
11:55à Oberstdorf, dont on parlait tout à l'heure,
11:58est-ce qu'il y a des nouveautés que vous amenez,
12:00ou est-ce que c'est une quête d'excellence sur les mêmes programmes ?
12:04Comment vous visualisez ?
12:06Est-ce qu'il y a une volonté de surprendre des jurés,
12:08ou alors, à l'inverse, d'être dans une maîtrise parfaite
12:11de choses qu'ils auraient potentiellement déjà vues
12:13sur d'autres parcours, sur d'autres événements ?
12:16C'est ça, exactement.
12:18Pour ces élites, par rapport aux compétitions précédentes,
12:24je ne vais pas chercher à créer de la surprise
12:27avec de nouveaux éléments ou de nouveaux sauts.
12:32Je vais chercher justement à peaufiner mes programmes
12:36de manière à les faire les plus propres possible
12:39pour essayer de remporter un maximum de points.
12:43Maximum de points, frôler l'excellence.
12:46En cela, ça veut dire que vos programmes,
12:48vous les débriefez avec des outils modernes.
12:51Il y a de la stat, il y a de la data, il y a de la vidéo.
12:55Quels sont les outils à votre disposition
12:57et à la disposition de votre staff pour ça ?
13:00Pour ça, on fait beaucoup de retours en vidéo.
13:03On revoit la compétition et la fiche de notes de la compétition.
13:11On se dit, là, c'est plutôt bien, j'ai eu des bonus sur tel élément.
13:15Là, j'en ai perdu.
13:17On peut peut-être améliorer cette partie du programme
13:20de manière à la rendre un peu plus propre.
13:22Mais il n'y a pas de rapport, des juges.
13:24Ils ne font pas un rapport, un débrief peut mieux faire,
13:28comme les professeurs de maths.
13:29C'est aussi au GSI, il y a un peu de ça, quand même ?
13:32La fiche de notes dont parle Adam, c'est un trésor,
13:35c'est une mine d'informations.
13:37Si on sait la disséquer, ils arrivent vraiment
13:39à trouver les directions après.
13:41Mais les disséquer sur des dixièmes, on interprète des chiffres.
13:45Totalement.
13:46On est sur ça, et ça oriente, évidemment, les séances à venir.
13:51C'est ça ?
13:52Oui, c'est ça.
13:53L'après-compète, on reprend les entraînements.
13:56Ça nous donne un peu une direction sur quoi je dois travailler.
14:01C'est plutôt important et assez intéressant.
14:04Nathalie est plongée dans ses souvenirs de compétitrice.
14:07Pas du tout.
14:09Je suis dans le présent, je pense à la feuille de notes d'Adam.
14:12Vous pensez à celle d'Adam.
14:14Est-ce que ces disciplines, et notamment la danse,
14:19sont des sources d'inspiration pour des programmes
14:22sur des parties un peu moins spectaculaires,
14:26mais plus techniques, plus esthétiques ?
14:29Vous regardez ce qui se fait à côté ?
14:31Oui, totalement.
14:32Je suis, donc je regarde les autres disciplines aussi,
14:36comme la danse sur glace,
14:38parce qu'il n'y a que du bon à prendre.
14:43C'est que du positif.
14:45Il y a des choses que les danseurs font que je ne fais pas.
14:49C'est leur spécialité, donc ils sont très bons là-dessus.
14:52Et je pense que, justement, si on se rapproche,
14:56si je me rapproche un maximum de ça,
14:58je pourrais que m'améliorer.
15:01Donc c'est vraiment un sujet de regard
15:04un petit peu de temps en temps et d'inspiration.
15:06D'ailleurs, vous avez dans votre staff des personnes
15:10qui, de manière plus ou moins récurrente,
15:12dans du consulting ou plus ou moins régulièrement,
15:15sont présentes et sont issues de la danse ?
15:17Oui. Alors, je travaille avec mon équipe.
15:24Il y a mon coach principal, Laurent Depouille,
15:27qui s'occupe de la partie technique.
15:29Il y a mon chorégraphe, Benoît Richaud.
15:33C'est la personne qui va monter mes programmes.
15:37Et après, je travaille aussi avec Nathalie Depouille,
15:42la femme de Laurent,
15:44qui m'aide à travailler sur la partie artistique,
15:48ce qui est la qualité de patinage,
15:50et puis aussi le travail chorégraphique,
15:54parce que Benoît n'est pas sur place.
15:59Enfin, il n'est pas qu'on peut voir avec moi.
16:01Il voyage beaucoup.
16:03C'est impressionnant, ces PME, Nathalie, qui tournent.
16:05On ne s'en rend pas compte quand on les regarde sur la glace.
16:09La fédération peut participer à ces agglomérations de compétences ?
16:16Oui, bien sûr. Elle peut être force de proposition.
16:18Elle soutient financièrement aussi ces démarches,
16:22parce qu'effectivement, on est capables aujourd'hui
16:24de savoir, via les coachs ou via les responsables de discipline,
16:29comment faire progresser ce qu'on appelle nos milieux de tableau.
16:32Ce n'est absolument pas péjoratif,
16:34mais c'est les champions de demain qui seront prêts
16:37pour monter sur la boîte et récupérer des petites breloques
16:39pour la France.
16:40Et donc, il y a ce savoir-faire qui est mis en place.
16:43Et on peut même aller plus loin.
16:44Si vous regardez en Russie ou du côté nord-américain,
16:48il y a un staff qui est monstrueux, parce que là,
16:49quand on regarde Adam, il est seul sur la glace.
16:51Mais en fait, dans les coulisses,
16:53là, il n'a parlé que des intervenants principaux.
16:56Mais on a aussi tout le pôle médical.
16:57On a donc le suivi à la fédération.
17:00Il y a les collectivités locales aussi qui aident.
17:03Le club, également, qui aide au développement
17:05de nos sportifs de haut niveau.
17:07C'est vrai que Benoît Richaud et Nathalie Depuilly
17:09sont des personnes issues de la danse sur glace.
17:11Donc, il y a déjà beaucoup de mélanges qui se fait
17:14avec les disciplines de notre fédération,
17:16mais aussi au-delà.
17:17On peut travailler avec un acrobat sur des portées
17:19pour la discipline couple artistique
17:21ou avec des acteurs.
17:22Dans la danse sur glace, ça se fait très fréquemment
17:25pour donner la bonne émotion.
17:27Donc, tout est possible.
17:29On peut même vraiment être novateur
17:31et ouvrir l'équipe à quelqu'un d'extérieur.
17:35Et Adam, est-ce qu'à 20 ans,
17:39on peut être totalement libre au niveau créativité
17:42ou est-ce qu'on vous cadre un petit peu ?
17:44Est-ce que vous exprimez votre créativité
17:46ou on parle à des experts
17:50et on considère qu'ils ont quand même beaucoup de vécu ?
17:53Alors, bien sûr, j'ai mon mot à dire.
17:55Ah, voilà !
17:56Heureusement.
17:57Mais justement, il y a un échange qui se fait.
18:00Donc, c'est ça que je trouve bien avec mon équipe,
18:02c'est que des deux côtés,
18:05que ce soit...
18:06Enfin, on est très ouverts,
18:08donc on peut discuter chacun de nos points de vue
18:10et trouver ensemble la meilleure solution, on va dire.
18:15Je n'ai pas envie de trop insister sur l'âge.
18:1720 ans, ce n'est pas banal.
18:18Vous avez un regard global, Nathalie,
18:20mais une pépite comme ça qui émerge
18:23si tôt, entre guillemets, et très haut, très haut niveau.
18:26C'est régulier,
18:27mais il y a un regard particulier, quand même, j'imagine.
18:29Ne vous fiez pas à son jeune âge,
18:31parce que le patinat artistique,
18:33c'est surtout en individuel,
18:34c'est des sports à maturité précoce,
18:36et 20 ans, en fait, il est...
18:38Il est dans la normale.
18:39Voilà, il est dans la normale.
18:41C'est le moment, en fait, c'est son moment, maintenant.
18:43Après, on essaye, au niveau de la fédération,
18:46d'accompagner nos sportifs de haut niveau
18:48aussi sur le problème de la reconversion, de...
18:52Voilà, au-delà des médailles,
18:54disons que je ne suis pas pour la performance à tout prix.
18:57Je suis pour la performance, pour pousser les jeunes
19:00à atteindre les objectifs qui se sont fixés de manière personnelle,
19:04selon leurs capacités, leurs talents, leurs charges de travail,
19:08mais après, je veux qu'ils soient bien dans leur pompe
19:10et qu'ils s'épanouissent.
19:11Et justement, sur la partie artistique,
19:13c'est important que chaque athlète puisse décider
19:16de ce qu'il a envie de faire,
19:17ce qu'il branche dès qu'il se réveille le matin.
19:20Il faut que ça lui donne envie d'aller travailler.
19:22On ne peut pas imposer tout, ce n'est pas possible.
19:24On peut contrôler, driver,
19:27mais les acteurs principaux des carrières des sportifs de haut niveau,
19:31c'est eux-mêmes.
19:32C'est eux qui doivent avoir l'impulsion
19:34et c'est eux qui doivent avoir le dernier mot.
19:36Et après, il y a toute l'équipe, évidemment, d'experts
19:39qui est là pour que ça devienne une réalité.
19:41Pour que la carrière s'impulse et que vous soyez proactifs.
19:44On vous verra donc du côté, évidemment, de Sergi
19:47pour ses Championnats de France,
19:49mais dès le jeudi, c'est vous qui donnez le la...
19:51Enfin, vous, pas sur la piste directement,
19:54mais c'est le short track avec le 1500.
19:58Je crois qu'on verra dès le jeudi 16 dans l'après-midi.
20:02Prenez rendez-vous, c'est assez spectaculaire.
20:04Vous avez forcément vu des images, notamment lors des Jeux olympiques,
20:08avec une discipline qui vous tient à cœur, certes,
20:12mais que vous attendez depuis un petit moment,
20:15on l'a dit, avec ces Championnats de France.
20:17Là aussi, des enjeux assez colossaux
20:20pour une équipe qui, dans quelques mois, aura peut-être des choses à dire.
20:25En tout cas, s'il y a une vraie émulation,
20:29peut-être une émulation jamais vue en short track en France.
20:31Oui, tout à fait. Déjà, je vous rassure, je ne serai pas sur la piste.
20:36Mon temps est passé pour ça.
20:39Donc, effectivement, oui, on a hâte.
20:44Les patineurs ont hâte de pouvoir s'exprimer sur cette glace de Sergi,
20:47cette glace qu'ils vont pouvoir fouler pour la première fois,
20:52dans le cadre de ces Championnats de France élite.
20:56C'est également la dernière compétition de l'année,
21:01en tout cas de l'année civile.
21:03Ils ont, notamment les patineurs qui ont représenté l'équipe de France
21:08pour aller décrocher les quotas, reviennent d'Asie,
21:12et il y a eu les sélections olympiques à Pékin,
21:17qui est au service de Test Event.
21:20Il y a eu ensuite un Nagoya au Japon.
21:23On a suivi par la Hongrie et on a terminé par les Pays-Bas.
21:27Ça, c'est le calendrier des étapes de Coupe du monde
21:29de l'International Skating Union.
21:31Oui, tout à fait.
21:33Il en a découlé quoi, à l'échelle française, de ces rendez-vous ?
21:36À l'échelle française, il en a découlé qu'on a décroché deux quotas
21:40dans les distances individuelles chez les hommes et chez les femmes.
21:44D'accord. Deux quotas à chaque fois ?
21:46Oui, deux quotas à chaque fois, sur le 1500m, le 1000m et le 500m.
21:51On a également décroché un quota pour le relais mixte,
21:54qui est composé de deux filles et deux garçons.
21:57C'est une nouvelle épreuve qui rentre aux Jeux olympiques.
22:00Une dinguerie.
22:01On est vraiment fiers de pouvoir avoir sélectionné une équipe
22:05pour cette première édition.
22:08On va aller chercher la médaille.
22:10Ce n'est pas juste fier de participer aux Jeux,
22:12mais c'est de tout mettre en œuvre
22:14pour revenir en France avec la médaille autour du cou.
22:18– Médaille de bronze, il y a eu à Debrecen, d'ailleurs,
22:21sur ces épreuves-là, c'est assez chaud.
22:24On n'aura pas de nom, là ?
22:26Vous ne pouvez pas nous donner de nom de personnes qui se congient ?
22:29– Pour l'instant, il y a tout un processus avec la comité de sélection.
22:34Effectivement, aujourd'hui, on ne peut pas donner de nom.
22:38De toute façon, on attendra le dernier moment
22:41parce que la forme aussi des patineurs est fluctuante.
22:44Même si on sait qu'il y a quelques tendances,
22:46mais on va rester prudents sur ce côté-là.
22:49– Et carré ? – Et carré, tout à fait.
22:53– Carré, vous avez entendu Alexie, ce sera carré.
22:56– Carré, mais pas comme la piste de short track qui est éloale.
22:59– Exactement, pas mal, pas mal, il est bon, il est bon.
23:03Alors, moi, j'ai juste un problème,
23:04c'est que vous avez des couleurs aujourd'hui très néerlandaises,
23:07grand pays du short track,
23:08mais comment on hisse les couleurs de la France ?
23:10– Ben lui-même, oui. – Au très haut niveau, Alexie.
23:13– Alors, comment on hisse les couleurs ?
23:15Alors, effectivement, c'est un pull que j'adore énormément.
23:18– C'est moyen, moyen.
23:19– Oui, alors, effectivement, j'aurais pu mettre un pull
23:25ou des couleurs qui représentent un peu plus la France.
23:27– Je vous taquine, je ne voulais pas faire une affaire d'État, clairement.
23:32– Mais voilà, comment on met en avant la France ?
23:36C'est déjà à travers les différentes compétitions sur lesquelles on participe.
23:43C'est de valoriser la fédération,
23:46c'est de valoriser le centre de Forum E qui nous accueille,
23:50qui est le centre national d'entraînement pour le short track.
23:53– Aujourd'hui, c'est le haut lieu du short track en France ?
23:55– Oui, tout à fait, tout à fait.
23:58On a également une structure d'accès haut niveau qui est à Reims,
24:07donc qui est implantée aux crêpes de Reims,
24:10où on a des patineurs qui sont plus jeunes,
24:12donc ça nous permet également de préparer la relève.
24:16Et comment on hisse haut les couleurs de la France ?
24:20C'est en participant aussi aux différentes compétitions
24:23qui sont soit en France ou à l'étranger,
24:27et notamment par le circuit des compétitions Starclass.
24:30– On avait reçu au printemps dernier Tiffany Houé au Marchand dans cette émission.
24:34Ce sera aussi l'accès par l'intermédiaire de vitrines.
24:38C'est aujourd'hui un fait générationnel,
24:40la première grande championne qui permettra de nourrir la base.
24:45Vous attendez le vivier, vous le voyez un peu venir,
24:47il y a un développement du nombre de licenciés au niveau du short track en France,
24:51ou c'est assez stable ?
24:54– Ça reste assez stable, c'est un sport qui arrive quand même
24:58après des disciplines qui sont bien installées dans les patinoires.
25:03– Bien sûr.
25:04– Donc l'opportunité pour nous, ce serait de se manifester
25:09dès qu'il y a une patinoire qui ouvre pour pouvoir augmenter le nombre de clubs,
25:14mais aussi de travailler au quotidien
25:16avec le Comité national sportif de patinage vitesse
25:19pour mettre des actions en place,
25:20pour faire de la promotion pour les short track
25:22et augmenter le nombre de licenciés que nous avons dans les clubs
25:25et surtout fidéliser également les patinoires qui viennent se licencier.
25:29– Nathalie ?
25:30– En termes de licenciés, vraiment au-delà du short track,
25:32on a quand même eu la pandémie et on a su une perte de moins 30%
25:37par rapport à novembre 2019, donc là on a retrouvé les chiffres de 2020
25:42et on espère surtout que les Jeux, avec les bons résultats
25:44et le bon comportement et la visibilité qui sera faite
25:47sur les sportifs des sports de glace, ça va impulser et susciter
25:52des vocations chez les plus jeunes.
25:54– Et ça c'est clairement le plus dur,
25:57et fidéliser les jeunes dans des disciplines,
26:00on a l'exemple d'Adam depuis ses 4 ans,
26:03mais clairement ce n'est pas forcément évident,
26:06donc c'est un gros challenge pour toutes les fédérations.
26:09Le même jour commence la danse, je crois, dès jeudi il me semble,
26:12un petit mot quand même sur… non c'est vendredi ?
26:15– Je n'ai pas le planning d'entraînement,
26:16je crois que c'est vendredi-samedi la danse.
26:18– On va me le confirmer, elle est pour moi celle-là, quoi qu'il en soit,
26:22mais une petite partie quand même danse qu'on a évoquée par le prisme d'Adam
26:27et de ses modèles qu'il pouvait aller chercher,
26:29mais c'est incroyable d'avoir une telle vitrine,
26:31on ne se rend pas compte, mais papa d'Akis Cideron,
26:34n'ont pas de titre de champion de France,
26:36alors qu'ils ont une carrière exceptionnelle,
26:37les avoir là à Cergy, c'est juste fou.
26:40– Mais c'est l'objectif de leur saison, de leur vie même.
26:43– Le titre de champion… non, on en rigole,
26:47mais l'objectif, il est clairement annoncé pour Gabriela et Guillaume,
26:50c'est d'aller chercher l'or à Pékin 2022.
26:53Ils ont déjà récupéré l'argent à Pyeongchang,
26:55donc c'est normal, de leur côté, ça serait vu comme un échec
26:59si la médaille devait avoir la même couleur.
27:01Mais les championnats de France élite, pour eux,
27:03c'est une étape essentielle du fameux chemin de sélection,
27:07et au-delà de ça, pour le public, je ne sais pas si on se rend compte,
27:10mais on peut quand même avoir l'occasion de voir un couple
27:14qui n'a jamais eu un palmarès comme ça en danse sur glace en France,
27:18vice-champion olympique, 5 fois champion du monde,
27:214 fois champion d'Europe, c'est inestimable, en fait,
27:25le cadeau qu'ils font à la région Île-de-France,
27:29au département de Valdoise, à l'agglomération de Cergy-Pontoise,
27:33et donc à tous ceux qui pourront se rendre à ces championnats de France.
27:37C'est le dernier passage en France
27:40où vous allez voir les programmes de compétition de papadakis six ronds
27:44qui ont en ligne de mire cette médaille d'or au jeu.
27:46C'est absolument fantastique de les avoir,
27:49et effectivement, c'est notre plus belle vitrine.
27:51– Au-delà du galop d'essai que ça peut représenter,
27:55une dernière représentation,
27:57il y a vraiment ce côté vitrine en France,
27:59vous l'avez très bien dit,
28:01vous connaissez très bien cette discipline par cœur,
28:03Nathalie, vous les sentez comment ?
28:05Vos échos, vos sensations du moment, à quelques mois maintenant ?
28:09– Moi, je les trouve super, déjà sur le papier,
28:12ils ont remporté leurs deux premiers Grands Prix,
28:14donc ils ont le ticket pour aller à la finale de ces Grands Prix,
28:18et en plus, ils sont en tête de liste,
28:19alors la finale de Vestoniro au Japon, cette fin de semaine,
28:24mai, est reportée à la fin de la saison, si tout va bien.
28:27Donc pour l'instant, sur le papier, ils sont numéro un,
28:30après, attention, il ne faut rien ne gagner
28:33tant que le programme n'est pas passé,
28:36les concurrents sont à un niveau extrêmement élevé,
28:38que ce soit les Russes ou les Américains,
28:40donc la bataille, elle n'est pas gagnée,
28:43par contre, je les sens sereins, je les sens stables,
28:45je les sens travailleurs, je les sens motivés,
28:48vraiment, ils ont leur cap et ils s'y tiennent,
28:53donc voilà, de mon côté, je ne peux rien faire de plus
28:57que de croiser les doigts et de prier pour cette victoire
29:02tant attendue pour la Fédération et pour eux, évidemment.
29:05Et pour eux, évidemment, et clairement,
29:06l'aboutissement d'une carrière qui les a déjà amenés
29:08à être quadruple champion du monde, vice-champion olympique,
29:11c'est déjà un palmarès exceptionnel.
29:13Adam, de votre côté, programme court le jeudi, c'est ça ?
29:16Oui.
29:18Programme libre, samedi.
29:19Et j'ai quand même retenu les souvenirs.
29:23Et c'est bien le vendredi, la danse,
29:24on me le confirme dans mon oreillette,
29:26vendredi, samedi.
29:27Vous avez toutes les informations sur le site de la Fédération,
29:30la planif, le programme, tout, la billetterie en ligne, tout.
29:35On a parlé danse, on a parlé patinage,
29:38on a parlé short track, on continue,
29:41vous voulez bien rester avec nous, on a plein de disciplines
29:43à aborder dans cette deuxième partie d'émission.
29:46...
29:57Et dans cette deuxième partie d'émission,
29:59on va aborder des disciplines qui seront présentes,
30:02mi-décembre, du côté de Sergi,
30:05mais pour lesquelles, soit il n'y a pas d'olympisme
30:10à venir dans l'immédiat,
30:12soit il n'y a pas eu de qualifications.
30:14Il va être question d'Ice Cross,
30:17il va être question de curling dans cette deuxième partie,
30:19mais des disciplines que vous ne mettez pas sur le bord de la route,
30:21quand même, Nathalie, rassurez-nous.
30:22On ne met aucune discipline sur le bord de la route,
30:24mais par contre, chacune a sa spécificité.
30:27Voilà, on essaie, encore une fois,
30:29de créer une grande fête d'espoir de glace
30:31pour avoir cet échange qui se crée,
30:34cette visibilité aussi qui ruisselle
30:36sur les disciplines un peu plus confidentielles.
30:38Et on va, pour débuter cette dernière partie,
30:42avoir avec nous, je crois qu'elle est à distance,
30:46et via le magnifique outil qui s'appelle Skype,
30:48qu'on connaît tous, via le télétravail désormais,
30:51Amandine Condroyer est avec nous.
30:53Bonjour, Amandine.
30:54Bonjour.
30:55Comment allez-vous ?
30:57Ça va super.
30:59Bon, on va parler Ice Cross avec vous,
31:02puisqu'on vous retrouvera sur cette discipline,
31:05alors dans un format qui sera un petit peu singulier,
31:07du côté de Sergi.
31:10D'abord, tout simplement,
31:11est-ce que vous pouvez nous parler de cette discipline
31:14qu'on va voir en image ultra, mais alors ultra spectaculaire ?
31:19Un peu dingo, d'ailleurs.
31:21Alors, voilà.
31:22Du coup, le Ice Cross downhill,
31:24normalement, ça se passe sur des pistes en descente
31:28avec des gros obstacles.
31:32Le week-end des championnats de France Elite,
31:34ça sera sur une patinoire avec des modules en plexiglas.
31:37Donc, ça va un petit peu changer la donne,
31:39et j'imagine un petit peu moins de vitesse.
31:42On sera un petit peu plus dans les tricks,
31:44dans l'évitement ?
31:47Voilà, c'est ça.
31:48Voilà, c'est ça.
31:49Donc, les modules en plexiglas, ils ne sont pas très grands,
31:53mais bon, c'est d'autres sensations.
31:56Voilà, départ à plat,
31:59avec des obstacles, des virages.
32:02Voilà, on les a.
32:04Ensuite, le plexiglas.
32:05Donc, la glisse, c'est vrai qu'elle freine un petit peu,
32:08mais bon, ça se fait quand même très bien sur des patins.
32:10Oui.
32:12Parlez pour vous, là.
32:19Et donc, du coup, ce parcours-là,
32:23il est tiré au sort ?
32:26Il est posé quand, en amont ?
32:28Vous avez le temps de travailler dessus,
32:30de vous entraîner dessus ?
32:33Alors non, malheureusement,
32:34on n'a pas encore accès à cet équipement
32:38sur toutes les patinoires.
32:40Donc, on a des petits trainings avant la compétition,
32:44et puis c'est parti.
32:46Alors, c'est une discipline
32:48qui a émergé au début du 21e siècle,
32:51que vous avez connue grâce à une marque
32:55de taureaux ailés bien connue.
32:57On peut la citer, évidemment, le Red Bull Crash Ice,
33:02que vous avez vous-même effectué,
33:04que vous avez parcouru à quelques reprises.
33:08C'est une discipline qui était, pour vous,
33:11un complément de l'été,
33:13puisque vous êtes aussi sur le roller, il me semble.
33:16C'était au départ un amusement ?
33:19Comment c'est venu à vous ?
33:21Voilà, exactement.
33:22Moi, je viens du roller freestyle,
33:24donc je pratique sur des skateparks.
33:27Les rampes, c'est mon truc, on va dire.
33:29Et on m'a proposé de participer
33:31au Red Bull Crash Ice de Marseille
33:33pour sa première arrivée en France.
33:35Voilà.
33:36Pour moi, c'était un défi.
33:39Et au final, j'ai vraiment adoré cette discipline.
33:42J'ai participé à d'autres étapes ailleurs dans le monde.
33:46Et vraiment, j'ai accroché.
33:47Et maintenant, j'adore vraiment ce sport
33:51et je compte y rester encore un moment.
33:53Mais on vous le souhaite,
33:55et on vous souhaite surtout d'être à l'abri physiquement,
33:58parce que ça donne, ça envoie.
34:01C'est cette notion de vitesse
34:03que vous n'aviez pas, peut-être, ou un peu moins,
34:07sur les disciplines comme le roller,
34:10même si vous pouvez prendre de l'élan pour faire vos figures.
34:14C'est vraiment cette notion de vitesse qui vous a plu ?
34:17Alors, effectivement, j'ai vraiment aimé cette notion de vitesse.
34:20Ensuite, les obstacles,
34:22ils ressemblent quand même pas mal au roller,
34:24donc je me sentais quand même dans mon élément,
34:27même si la glace, il a fallu que je m'adapte,
34:30que je travaille beaucoup sur patinoire
34:32avant de pouvoir faire autant de manches.
34:37Et maintenant, c'est parti à fond.
34:40Alors, on a le sentiment qu'on est véritablement
34:43les obstacles, l'adversité, sur quelque chose
34:46qui demande beaucoup d'adaptabilité.
34:48C'est vos 20 ans de freestyle qui font que, finalement,
34:52que ce soit un objet ou une personne devant vous,
34:55bam, en une fraction de seconde, la décision, elle est prise.
34:59Nathalie Péchala est absolument abasourdie
35:02par les images qu'elle voit, je ne vous cache pas, Amandine.
35:07Voilà, c'est vrai que dans le roller freestyle,
35:09moi, c'était plus effectuer des figures
35:11et être notée par des juges.
35:13J'ai jamais fait vraiment de course.
35:15Là, c'est vrai que ça change un petit peu la donne,
35:18mais c'est la ligne d'arrivée qui va déterminer le gagnant.
35:21Et c'est vraiment se dépasser soi-même,
35:24et j'ai vraiment accroché.
35:26Et cette notion de titre de championne de France,
35:30c'est quelque chose aussi qui peut vous plaire.
35:33Vous êtes une drôle de compétitrice aussi, je crois.
35:36Donc, c'est vraiment la petite suris sur le gâteau à Sergi.
35:41Voilà, donc on a hâte d'arriver sur Sergi.
35:45Et le championnat de France, voilà, donc c'est...
35:48En 2019, ça a été le premier pour nous, pour le ice cross.
35:52C'est vrai que ce sport est nouveau en France.
35:55C'est pour ça que je suis invitée aujourd'hui, je pense, aussi.
36:00Avec des vitesses qui peuvent dépasser, je crois, les 50 à l'heure.
36:04Alexis, ça vous aurait plu, ce genre de discipline, vous ?
36:09Carrément.
36:11C'est vrai ?
36:12J'ai senti que c'était le plus à l'aise
36:14avec cette notion de vitesse.
36:16Vous vous êtes essayé ?
36:18Non, j'ai pas eu l'occasion.
36:19Amandine, on lance les invitations pour Sergi, non ?
36:23Ah, Nathalie veut tenter, finalement.
36:25Pourtant, je peux vous assurer que ça vous effraye un peu.
36:29Non, je trouve ça impressionnant, en fait,
36:31mais je suis pas effrayée.
36:34J'arrive à comprendre le plaisir qu'il doit y avoir
36:36juste de faire la course, d'avoir des obstacles,
36:40de se casser la gueule, mais on a les protections,
36:42alors on se relève, on se remet dans le jeu.
36:44En fait, ce qui est super dans ce sport
36:45et ce qui plaît aux jeunes, c'est que c'est très accessible,
36:48c'est facile à piger pour regarder.
36:51Après, sur la pratique, bien sûr,
36:52il faut avoir l'équilibre déjà sur les patins,
36:55il faut avoir du courage, de l'audace pour s'y jeter,
36:58mais je pense que c'est une discipline
37:00qui pourrait devenir olympique.
37:02Elle manque de structuration sur le plan international,
37:04donc c'est pas pour demain, mais pourquoi pas pour après ?
37:08En tout cas, c'est l'objectif de notre fédération.
37:10Alors, l'objectif aussi pour une discipline toute jeune,
37:14c'est aussi déjà de l'enrôler, finalement.
37:16C'est un bel enjeu de pouvoir...
37:19On parlait de fidélisation tout à l'heure,
37:20des disciplines comme ça, télégéniques, spectaculaires,
37:23j'imagine que ça remettait un enjeu particulier
37:26d'avoir des ambassadeurs, ambassadrices comme Amandine.
37:28Ça pèse aussi, au final.
37:30Oui, ça pèse. On a besoin d'avoir des sportifs français
37:33qui sont de bons représentants de la discipline
37:36et de notre pays à l'international.
37:39On a besoin de les avoir aussi en France
37:40pour le championnat de France,
37:42toujours dans cette optique de structuration,
37:44parce que tant qu'une discipline n'est pas structurée,
37:45elle ne deviendra jamais olympique.
37:47Donc là, on est au balbutiement, mine de rien, de la discipline,
37:50même si, voilà, vous parliez du début du XXIe siècle,
37:53sauf que, je parlais tout à l'heure de carré, d'être carré.
37:58Pour accéder à l'olympisme, il faut être carré.
38:00Oui.
38:01Amandine, c'est quelque chose que vous avez
38:03dans un coin de votre tête.
38:05On a vu le slopestyle, Big Air, ces disciplines
38:10connaître un essor incroyable,
38:11au point d'avoir cette carotte au bout.
38:14Pour vous, c'est un rêve trop lointain
38:17ou est-ce que ça peut être concrétisé, selon vous, assez vite ?
38:24Alors, assez vite, malheureusement,
38:25ce n'est pas moi qui en décide, là.
38:28Mais vous avez le droit d'en rêver.
38:29Oui, j'ai le droit d'en rêver, exactement, et j'en rêve.
38:34C'est déjà pas mal.
38:37Adam, vous, vous êtes resté placide.
38:39Ce n'est pas trop quelque chose qui pourrait vous tenter ?
38:43Alors, j'aimerais bien essayer.
38:46Mais les assurances, ça ne passerait pas, non ?
38:47Ah, oui.
38:49Après les JO, les mollos.
38:51Peut-être pas pendant la saison.
38:53Et après le mondial aussi, qui est en France.
38:55Allez, voilà, déjà, tout de suite.
38:58Non, mais potentiellement, c'est quelque chose qui attire l'œil.
39:02Oui, totalement.
39:03Oui, j'imagine.
39:04C'est fun.
39:05Oui, forcément.
39:06Avec, qui plus est, une fédération internationale
39:09qui a bien compris les enjeux.
39:11Je crois qu'il y a même une entité qui se crée
39:13pour développer cette discipline.
39:16Vos échéances à venir, Amandine,
39:19avant de vous libérer en marge des France,
39:22l'actualité un petit peu vous concernant,
39:24c'est laquelle ?
39:26Ou plutôt, quelle est-elle ?
39:27Alors, on attend encore les dernières modifications
39:31du calendrier avec la situation actuelle.
39:33Oui.
39:34Normalement, les deux premières courses seront en Autriche.
39:38Et ensuite, on a un circuit qui devrait partir en Russie,
39:42en République tchèque et en Finlande.
39:45D'accord.
39:46Et en attendant, il y a des skateparks ouverts aussi
39:49pour combiner les deux, garder le roller en tête.
39:53Comment vous vous organisez entre ces deux grosses passions ?
39:58Alors, personnellement, je vais à la patinoire de Marseille
40:02deux fois par semaine pour travailler sur mes patins à glace.
40:06Et ensuite, mon plus gros des entraînements
40:08se déroule en roller,
40:09tant qu'en France, on n'a pas encore de pistes de ice cross.
40:15Oui, très bien.
40:16D'accord. Écoutez, en tout cas, vous avez trouvé une belle ville
40:19pour pouvoir faire du roller l'hiver.
40:22Et c'est une bien bonne raison.
40:24Merci d'avoir répondu à notre invitation
40:26et bon courage à vous aussi pour ces Championnats de France.
40:31Merci.
40:32Et on va finir cette émission en parlant curling.
40:36Si vous le voulez bien, on a peut-être un dernier invité
40:40qui va arriver dans quelques secondes.
40:42Nathalie, avant de parler avec Quentin Maurard,
40:45qui nous rejoint, le curling en France,
40:49au niveau international, ça parle, évidemment.
40:51C'est une grosse densité.
40:53Est-ce qu'à l'échelon français, ça commence à se distinguer
40:58et quelles infrastructures sont à disposition de la FED, Nathalie ?
41:02Le curling en France, ça commence à se structurer.
41:04On en est là.
41:05On en est là.
41:07C'est une discipline en sommeil, une discipline olympique dite en sommeil,
41:10puisqu'on n'a pas de Français qualifiés.
41:12On a dans l'idée que ça se fasse en 2026, voire en 2030.
41:16Pour ça, on a besoin de structures.
41:18La ville de Meugève accueille les regroupements fédéraux.
41:22Aujourd'hui, régulièrement, on manque de halles de curling.
41:25En général, on manque d'équipements sur l'ensemble du territoire,
41:28de patinoires.
41:29Je ne parle même pas de longs craques, puisqu'on n'en a aucun.
41:33On a de la chance d'avoir une piste de bob,
41:36luge et squelettone à La Plagne.
41:38Pour le curling, on est dans cette même configuration
41:42du manque d'équipement.
41:43Meugève supporte les événements fédéraux.
41:46Chamonix a dans l'idée de faire un grand projet,
41:50un grand complexe sportif qui accueillerait une halle de curling.
41:53On pourrait là aussi organiser des regroupements plus régulièrement
41:57pour que les équipes puissent se rassembler, se confronter,
42:01augmenter le niveau.
42:02L'idée, c'est de se qualifier pour des Jeux olympiques.
42:05Pour nous parler d'une éventuelle qualification et de sa pratique,
42:09Quentin Maurard est avec nous. Bonjour, Quentin.
42:12Bonjour.
42:13Comment allez-vous ?
42:14Ça va, bien.
42:15Dans ce tableau dressé par Nathalie, où est-ce que vous vous trouvez ?
42:20Comment vous êtes venu à cette discipline
42:22dans le contexte dont on parle en France,
42:25où ce n'est pas forcément évident, 300, 400 licenciés ?
42:30Comment avez-vous trouvé votre voie dans le curling ?
42:35Moi, c'est un peu comme beaucoup de gens
42:39dans cette pratique, dans cette discipline
42:42qui est assez peu connue, c'est par le biais de la famille.
42:45Mon père a commencé à jouer avant moi
42:48et je l'ai suivi un peu plus tard.
42:53Alors, en le suivant,
42:55c'est déclenché en vous l'envie de faire comme papa
43:00ou, véritablement, il y avait une volonté de suivre sur la piste,
43:05de glisser, des sensations de précision,
43:08de dextérité qui vous ont tout de suite plu
43:11et donné le là ?
43:14Comment ça s'est passé en vous ?
43:16Ça m'a tout de suite plu, il m'a amené pour découvrir au début
43:19et on se prend très vite au jeu.
43:22C'est un sport où on peut...
43:24On arrive assez vite à glisser, donc on a assez vite des sensations.
43:27Par contre, après, on a envie de chercher plus loin
43:30et petit à petit, ça donne envie de progresser.
43:34Vous faites partie du club d'Alberville.
43:37Vous avez quel rôle ?
43:40Vous êtes en 1, vous êtes contre Skip.
43:43Skip, qui est le leader de l'équipe,
43:46en quelque sorte, le tacticien, celui qui lance la dernière pierre.
43:50Alors, moi, je joue en dernière position, je joue 4
43:54et je contre Skip également.
43:57Je prends la place contre cet habit de jouer.
43:59D'accord, donc là, ce sont des termes un petit peu techniques,
44:02mais pour dire qu'effectivement, sur cette piste de 40 mètres,
44:06où il faut mettre... Longue de 40 mètres,
44:08où il faut mettre la pierre le plus près possible du cœur de cible,
44:12dans cette dolly, dans cette maison,
44:15vous êtes un petit peu celui qui élabore des stratégies,
44:19puisqu'un peu à l'instar de la pétanque,
44:21on va dire une pétanque sur glace, si on veut être caricatural,
44:24vous devez être ultra-apprécié.
44:25Donc, il y a des stratégies, des appuis sur les pierres adverses,
44:29des choses comme ça, n'est-ce pas ?
44:31Tout à fait, donc ça, c'est plus le rôle du Skip,
44:33qui est un peu le capitaine, le guide.
44:36C'est celui qui va dicter la stratégie à adopter pendant le land.
44:41L'end, c'est la manche, qu'on appelle un end.
44:44Oui.
44:45Et donc, oui, c'est le rôle du Skip
44:48qui va choisir le placement des pièces, des pierres, pardon,
44:53et la vitesse à adopter, si on fait des tirs, si on fait des points.
44:58Exactement, si on est plus ou moins agressif.
45:00Et ce marbre-là, qui pèse une vingtaine de kilos
45:03et que vous essayez d'amener dans un cœur de cible,
45:06quarantaine de mètres, essayez.
45:07Alors, vous ne pouvez pas essayer avec une pierre sur glace,
45:09ce n'est pas simple,
45:10mais essayez de visualiser déjà 40 mètres
45:13et de voir la distance pour un objet
45:16et de trouver cette précision, déjà, c'est assez exceptionnel.
45:19Ces France, vous les voyez, j'imagine,
45:22comme une belle lumière sur votre discipline
45:25et puis de pouvoir l'incarner dans un site prestigieux
45:28avec des athlètes comme Adam,
45:31reconnus sur la scène internationale,
45:33ça doit être très sympathique.
45:36Tout à fait.
45:37C'est une belle opportunité pour notre sport
45:40qui fait beaucoup en parler de lui.
45:43On a l'habitude des championnats de France
45:45dans un bâtiment spécifique,
45:47donc dans un comité un peu plus restreint.
45:52Donc là, c'est l'occasion de voir d'autres disciplines,
45:55de rencontrer d'autres athlètes, peut-être,
45:57et puis de faire parler un peu de nous.
46:00Et cette équipe de France, vous la travaillez ?
46:04Je crois qu'on travaille souvent en club.
46:08Il y a des interactions, évidemment, avec des équipes de club.
46:11Cette équipe de France, il y a des coéquipiers
46:13avec lesquels vous vous sentez particulièrement à l'aise,
46:17avec qui vous sentez poindre quelque chose, une belle dynamique ?
46:22Oui, tout à fait.
46:23On a une équipe, donc moi, mes trois coéquipiers
46:26sont licenciés à Meugève.
46:28Et donc, ça fait maintenant 4-5 ans
46:32qu'on joue dans la même équipe,
46:34avec Eddy Mercier, Kylian Godin et Léo Thuas.
46:38Il dit qu'il est le fils de votre entraîneur, je crois, Thierry, c'est ça ?
46:42C'est le fils de Thierry, tout à fait.
46:43Donc, ça fait une émulation et un cercle assez restreint.
46:49Oui, on est un peu un cercle restreint,
46:51mais il y a une vraie entente,
46:53et c'est un vrai plaisir de progresser avec eux.
46:57On a une bonne dynamique et on essaye de continuer là-dedans.
47:02Alors, on parle, vous concernant et concernant cette équipe de France,
47:06du groupe B au niveau mondial.
47:07Comment on essaye de se placer sur le concert international ?
47:12Ça vous place à quelle position,
47:13pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas les grandes nations ?
47:17Il y a l'Écosse, l'inventeur de cette discipline,
47:20il y a les pays scandinaves,
47:22on n'oublie pas non plus les Américains, les Canadiens,
47:26les nations comme celles-là.
47:28Vous vous placez comment dans ce concert international, dirais-je ?
47:33Là, on rentre tout juste des championnats d'Europe groupe B,
47:36qui étaient à l'île Hameur du 18 au 28 novembre.
47:42On a terminé 10e du groupe B,
47:44ce qui nous place approximativement à une 20e place européenne.
47:47Très bien. C'est quasiment des mondiaux, les Europes,
47:50à deux ou trois nations près, quand même.
47:52C'est une grosse densité.
47:54Oui, il y a une grosse densité au niveau européen.
47:56Après, on peut rajouter le Canada, les Etats-Unis
47:59et quelques pays asiatiques
48:01qui ont eu une forte progression depuis ces dernières années.
48:04Mais il y a une grosse densité au niveau européen, oui.
48:07La France, qui n'a pas disputé les JO depuis Vancouver,
48:12on le rappelle,
48:13mais l'objectif, potentiellement,
48:16il peut s'inscrire sur du long terme.
48:18On est plus dans cette dynamique-là
48:20où on essaye quand même de construire, Nathalie,
48:23une micro-élite qui pourrait amener plus de gens.
48:27Comment peut-on faire en fait, lancer ce cercle vertueux ?
48:31On essaye aussi de recruter un maximum,
48:34d'élargir le vivier pour que des équipes puissent se former.
48:38Après, on travaille, comme je le disais,
48:40sur un objectif de 2026, voire 2030,
48:42en fonction des talents des uns et des autres
48:46et des bons résultats, de la courbe de progression
48:49qui va pouvoir se dessiner.
48:50Mais...
48:53En fait, si vous voulez, les disciplines olympiques,
48:56elles dépendent aussi de la volonté du gouvernement
49:00pour les fléchages de subventions.
49:02Et je pense que le curling a vraiment de l'avenir
49:06parce qu'il y a beaucoup de médailles à aller chercher.
49:09Je pense que c'est une piste qui n'est pas suffisamment explorée,
49:11mais elle est contrainte aussi par le manque d'équipement.
49:14Le curling, ça nécessite des heures et des heures
49:17de préparation de la glace
49:18avant de pouvoir s'entraîner correctement
49:21ou faire des compétitions.
49:23Et donc, dans les patinoires qui sont déjà submergés,
49:27on a des listes d'attente, hein, de...
49:29Alors, là...
49:31Là, on est en Covid, donc c'est pas vraiment...
49:33Mais hors Covid, voilà, on est déjà en liste d'attente.
49:36Il y a le patinoire artistique, il y a les disciplines de vitesse,
49:39il y a la danse, le ballet, l'asynchro,
49:41il y a les scolaires, le hockey, les séances publiques,
49:44donc il y a énormément de monde.
49:46Donc, on manque de créneaux pour des disciplines
49:48qui ne demandent qu'à ça, à être développées,
49:51pour pouvoir aller chercher des médailles
49:53sur les grands championnats.
49:55Et pour ça, il faut de...
49:56Il faut plus de regroupements,
49:58il faut sortir en compétition plus régulièrement,
50:01voilà, il faut de l'investissement.
50:02On a besoin de ça.
50:04Bien sûr.
50:05Merci, en tout cas, Quentin, de nous avoir fait ce clin d'oeil.
50:08On vous souhaite de super France,
50:10une belle promotion du curling
50:12dans ce superbe endroit,
50:14qui est, eh bien, cette arène de Sergi Narenaj,
50:18qui est vraiment un superbe écrin.
50:21Merci, Quentin.
50:23Cette arène Ice et ce rendez-vous avec Adam,
50:26qui est aussi un moment singulier,
50:29parce que pouvoir réunir tout ce beau monde,
50:32ça ne se fait pas comme ça.
50:33J'imagine que pour la FEDE, c'est aussi un moment
50:36où on profite pour saluer les partenaires
50:39qui ont accompagné tout ce travail-là.
50:41Oui, bien sûr. Merci de m'offrir cette opportunité.
50:44Je salue tous les partenaires de la fédération.
50:47Je salue aussi les partenaires, les collectivités territoriales
50:51qui ont permis que cet événement puisse se tenir,
50:53la région Île-de-France, le département du Val-d'Oise,
50:56l'agglomération de Sergi-Pontoise.
50:59Évidemment, l'arène Ice, vous l'avez souligné,
51:01c'est un équipement magique
51:03dont toutes les villes rêvent en France.
51:06On en a des très beaux à Grenoble, à Angers, à Rouen,
51:09et on rêve que ça puisse faire des petits.
51:11Un grand merci à tous ceux qui font en sorte
51:15qu'on puisse tenir la belle fête des sports de glace.
51:19Oui, clairement. Donc il y a ce rendez-vous de Sergi.
51:22Et ensuite, Nathalie, on vous verra à Pékin,
51:24chef de délégation. Mais quel honneur !
51:26C'est magnifique, non ? Vous devez être flattée.
51:29Non, non, je...
51:30Pas plus que ça.
51:32Non, c'est pas ça, en ce moment, qui anime mes pensées.
51:34C'est plus la difficulté d'organisation,
51:39d'accueil des équipes, évidemment, des délégations,
51:41et principalement la nôtre, celle de France.
51:45Les process sont laborieux, là, pour avoir des infos de Pékin ?
51:49On en a parlé avec d'autres fédérations.
51:51C'est pas forcément facile d'avoir toutes les dernières news.
51:55Oui, on a, disons que sur tout ce qui est protocole sanitaire,
51:58rien n'est finalisé pour le moment.
52:00On a les informations en compte-gouttes.
52:02On parlerait pour sûr de...
52:05Pas de public étranger.
52:07Donc public chinois, dans le meilleur des cas.
52:09Avec des jauges ?
52:10Non, on parlerait pas de jauges, là.
52:12On parlerait pas forcément de jauges, mais tout est...
52:15Moi, ce qui m'inquiète, et aujourd'hui, ce qui est important,
52:19c'est que toute notre délégation française,
52:21sportives glaces comme neige,
52:23puisse entrer déjà sur le territoire,
52:25c'est-à-dire en termes de vaccination,
52:27remplir les cases, en termes de tests PCR négatifs,
52:30d'organisation, parce qu'on a des vols
52:32à fretter spécialement pour entrer dans Pékin.
52:35On prend pas son billet comme ça quand on veut.
52:37C'est tout ça, aujourd'hui, qui prime à mes yeux.
52:40– Ce stress, on aura peut-être l'occasion d'en reparler,
52:44mais en attendant, ça vous rond, ces Frances
52:46qui se dérouleront sur l'antenne de Sports en France.
52:49Je vous le rappelle, en clair, c'est gratuit et c'est pour tout le monde.
52:52Donc venez nombreux, on se reverra évidemment
52:56à l'occasion de ce rendez-vous.
52:58Ah non, on croise les doigts aussi pour vous, évidemment,
53:01pour ce beau rendez-vous des Frances.
53:02Merci d'avoir répondu à notre invitation, Alexis.
53:05Bon courage pour cette délégation française.
53:07– Ah oui, il va en falloir.
53:09– Il va falloir regarder aussi vos champions et vos championnes.
53:13– Parfait.
53:14– On table évidemment sur vous et on compte sur vous
53:16pour venir nous dévoiler les identités et on en parlera, évidemment.
53:21Vous restez connectés, vous, chers téléspectateurs,
53:24pour avoir ces news de nos sports sur l'appli, évidemment, et sur l'antenne.
53:29On vous remercie aussi, Nathalie, en tant que présidente,
53:32pour nous avoir fait venir ce joli monde,
53:34avoir organisé cette belle émission.
53:36Jolie France à vous, d'accord ?
53:39– Merci beaucoup et vraiment, je me réjouis que cette semaine arrive.
53:44– Et clairement, on va prendre beaucoup, beaucoup de plaisir
53:47sur l'antenne de Sport en France.
53:48Merci aux équipes en régie.
53:50Je salue Julien Béronné, Béronné, notre chef d'édition.
53:53Je salue Thomas Muthos à la réalisation.
53:55Lucie Piot, évidemment, sans qui le son ne serait rien.
53:59Et Sandrine David au maquillage.
54:01Merci à toutes et à tous de nous avoir suivis.
54:03On se retrouve très vite pour un rendez-vous voile
54:07sur l'antenne de Sport en France.
54:08C'était Le Club.
54:09Excellente soirée à toutes et à tous.
54:11– Sous-titrage ST' 501