La boite à Jeux est l'émission olympique de Sport en France en direct du Club France (médaillés, Vip, coulisses, résultats, programmes, coups de cœur, coups de griffe). Rendez-vous tous les soirs pour un moment fun et sportif ! (Avec l'influenceur Kemar).su
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00:00Salut à toutes et à tous, on est au Club France de la Villette, c'est la boîte à
00:28jeux, votre rendez-vous quotidien durant l'intégralité de ces Jeux Olympiques de
00:33Paris.
00:34Aujourd'hui, dans la boîte à médailles, on va recevoir les boxeurs Sofiane Oumia et
00:37Djamili Aboudou, le kayakiste Titouan Castric, la surfeuse aussi Joanne Defey et le champion
00:43olympique de la discipline Kaoli Vast, et puis pour finir, le taekwondoïste Sirian
00:47Ravet.
00:48On retrouve le médaillé de bronze tout de suite dans une interview renversante.
00:52Il est le premier taekwondoïste français médaillé aux Jeux depuis Pascal Gentil
01:03en 2004.
01:04Ça arrive, c'est du direct.
01:05Maintenant, il a bien grandi puisqu'à l'époque, il avait seulement un an, il en a 21 et il
01:10arrive sur le plateau avec une belle médaille de bronze.
01:12Ça va Sirian ? Ça va, ça va et toi ? Ouais, ça va, tu n'as pas trop été surpris
01:16par le décor, c'est bon.
01:17En plus, tu me disais que le décor te plaisait beaucoup.
01:21C'est magnifique, franchement magnifique.
01:23Sirian, ça fait quoi de se réveiller avec une médaille de bronze et de se dire qu'on
01:27est médaillé olympique ? Le matin, on se dit, est-ce que c'est réel ?
01:30En plus, je n'ai pas beaucoup dormi, du coup, c'était potentiellement un rêve et ça fait
01:37trop plaisir.
01:38Et puis, cette journée, elle était complètement folle.
01:40On rappelle, tu as été battu en quart par le champion du monde coréen Park Tae-jong,
01:44tu gagnes ton combat de repêchage, tu prends la médaille de bronze sans combattre, tu
01:48es passé un peu par toutes les émotions.
01:50On le rappelle, c'était tes premiers Jeux olympiques, comment tu as fait pour gérer
01:53toute cette pression ? On s'y prépare à cette pression, on se prépare
01:57à plein d'éventualités quand on est athlète.
02:00C'était une compétition assez longue, assez dure.
02:07J'ai perdu un combat, c'est rare, normalement au taekwondo, tu perds un combat et tu reviens
02:14juste après.
02:15Là, j'ai perdu un combat, juste après il fait champion olympique, je perds deux.
02:20Ça a été dur en émotion, mais on a su se remettre et continuer la compétition.
02:27Quand tu dis on a su, c'est qui on ? Comment tu as fait pour te remobiliser, sur qui tu
02:31t'es appuyé justement ? Je me suis appuyé beaucoup sur moi, sur toutes
02:36les personnes qu'il y a dans ma tête.
02:37Non, je rigole.
02:38Je me suis beaucoup appuyé sur moi, mes coachs aussi sont venus, le staff, tout le staff
02:42est venu me dire remobilise-toi, le coréen il a gagné, ce n'est pas fini.
02:48Pour ce combat pour le bronze, tu devais affronter Vito Dell'Aquila, champion olympique à Tokyo
02:52en 2021, champion du monde en 2022, finalement il déclare forfait.
02:55Est-ce qu'il y a un peu de regret, un sentiment un peu d'inachevé ? Tu aurais peut-être
02:59voulu montrer ce que tu valais vraiment contre un adversaire de ce calibre-là j'ai envie
03:03de dire.
03:04J'ai déjà montré ce que je valais contre un adversaire comme ça, j'ai déjà combattu
03:09contre Vito, juste après sa médaille d'or olympique, le combat s'est bien passé.
03:14Sentiment d'inachevé, je pense que j'ai achevé tout ce qu'il fallait avant, c'est-à-dire
03:20que les gros combats je les ai fait avant, pareil en finale le coréen il arrive contre
03:25l'Azerbaïdjanais, il était blessé aussi, c'est les aléas du sport de combat, c'est
03:29normal en fait, c'est peut-être plus choquant pour le grand public, mais pour nous qui sommes
03:34athlètes c'est normal que les gens soient blessés de temps en temps.
03:38Oui finalement là c'est un coup du sort mais il te manque quasiment plus rien Syrian pour
03:42accéder à des médailles encore plus belles, l'argent ou l'or même.
03:45Là c'était à un détail près, j'avais la médaille d'or olympique je pense.
03:50Un mot aussi sur l'ambiance quand même au Grand Palais, un cadre magnifique, un public
03:55acquis à ta cause, t'avais déjà vécu ça dans ta jeune carrière ?
03:58J'avais jamais vécu ça dans ma jeune carrière, je pense que je revivrai sûrement pas ça
04:04dans ma jeune carrière parce que c'était incroyable, la salle était magnifique, le
04:12public était magnifique, toutes les couleurs, tout était fait pour que ça reste dans la
04:18tête toute la vie.
04:20On sait que quand il y a beaucoup d'ambiances comme ça, ça peut transcender les athlètes,
04:23ça peut aussi faire l'effet totalement inverse, toi tu l'as ressenti comment, tu l'as vécu
04:27comment ?
04:28J'ai essayé de faire abstraction, je sais pas si c'était le bon ou le mauvais moyen,
04:33mais j'ai essayé de faire abstraction et je pense que je l'ai bien pris au final,
04:39j'aurais pu mieux le prendre mais je pense que je l'ai bien pris et ça fait plaisir.
04:44Si tu devais retenir un seul moment de ces Jeux, ça peut être de la compétition ou
04:48même la cérémonie d'ouverture, le village olympique, quelque chose vraiment toi qui
04:51t'a marqué Sirian ?
04:53Un seul moment qui m'a marqué, je dirais peut-être la cérémonie d'ouverture, parce
05:05que c'était fou, à un moment j'ai fait une petite photo devant la tour Eiffel, tout
05:11en bas, tout mouillé avec la pluie, c'était fou, mais sinon c'est un bon moment.
05:19On a du courrier pour toi pour finir cette interview, je te laisse ouvrir cette petite
05:23lettre en bronze qui correspond à ta médaille, tu vas lire la question à haute voix et
05:26puis répondre.
05:27Alors, chaud pour lancer ta marque des vêtements Babenef ?
05:36Alors, une gamme de vêtements ça pourrait être pas mal.
05:40Pourquoi pas ?
05:41On explique juste, t'as appris à la télé, un journaliste est venu te voir en te disant
05:46que tu obtenais le bronze sans combattre et donc tu lui as répondu, c'est incroyable,
05:49Babenef quoi.
05:50Le journaliste il m'a dit une info qu'il ne devait pas me dire, moi j'étais perturbé
05:56et j'ai répondu pour me débarrasser, j'ai répondu au tac au tac, j'ai répondu à n'importe
06:03quoi et voilà ce que ça fait, Babenef de partout.
06:07En tout cas, c'est Benef, c'est une belle médaille de bronze.
06:11Merci à toi Sirian, bonne continuation.
06:13Merci beaucoup.
06:15Buvette, foodtruck, pôle média, concert, le Club France est ouvert tous les jours de
06:20la semaine de 10h à 2h du matin et autant vous dire qu'il y a du monde pour faire tourner
06:24la machine.
06:25Nathan Linguas vous les présente dans la boîte à secrets.
06:27Accueil du grand public, animation des activités et même gestion des athlètes, ils font tout
06:37et ils sont partout.
06:38C'est simple Lucien, sans eux, il n'y a pas de Club France.
06:41Alors aujourd'hui, partez avec moi à la rencontre des volontaires de ce Club France
06:45Paris 2024.
06:46Je suis avec Romain qui gère l'organisation, toute la gestion des bénévoles ici au Club
06:50France.
06:51Comment tu vas ? Comment vous organisez ici les bénévoles ?
06:53Ça va, on a à peu près 600 volontaires qui sont présents sur le site de la Villette
06:57durant l'ensemble de la période olympique, du matin au soir pour justement nous aider
07:01à organiser le Club France et accueillir l'ensemble du grand public.
07:04600 en même temps ?
07:05Non, on a à peu près 150, 200 qui sont sur le site en même temps.
07:09La plus jeune a 18 ans et la plus ancienne est de 1947, je crois.
07:13C'est quoi du coup les différents rôles vraiment des volontaires ?
07:15Les premiers qu'on voit, c'est ceux qui sont aux accès, qui sont là pour avoir le
07:18contrôle d'accès, vérifier que les billets fonctionnent bien, que les activités ont
07:21le droit de rentrer.
07:22On a des personnes plutôt sur l'orientation.
07:23Le site est assez grand, donc ça permet d'aiguiller un peu le grand public sur où
07:26sont les écrans, où sont les fan zones, les animations sportives, où sont les buvettes.
07:31On a des personnes qui sont plutôt liées à des missions un peu spécifiques sur la
07:34communication pour aider notre service, sur le protocole, l'accueil de nos vips, de
07:37nos athlètes.
07:38J'ai vu des bénévoles dans des voitures Toyota, ramener les athlètes.
07:41C'est ceux qui accompagnent les athlètes, justement, on a une entrée qui est dédiée.
07:44On les accompagne jusqu'à la zone média pour leur parcours médiatique.
07:46On a la chance quand même de transporter les athlètes, des médaillés.
07:52C'est vraiment une chance pour nous d'être au plus près avec eux.
07:56Ça va Cyrian ?
07:57Ça va ?
07:58Ça va ?
07:59Là on va essayer à draber, voilà.
08:00Médaille de bronze, ta gueule d'eau.
08:01Bravo à lui.
08:02Bien joué toi.
08:03Avec cette vitesse encore ? Non toujours pas, on ne s'est pas encore fait flasher.
08:13Voilà Lucien, maintenant tu sais tout sur les volontaires du Club France, moi je repars
08:23avec la voiture en route pour une nouvelle boîte à secrets dès demain.
08:25Il a décroché une magnifique médaille de bronze chez les plus de 92 kg hier, le
08:35boxeur Djamili Aboudou est avec nous.
08:38Ça va Djamili ?
08:39Ça va très bien et toi ?
08:40Ça va super.
08:41Alors ce matin tu t'es réveillé avec cette médaille, qu'est-ce que t'as ressenti,
08:44qu'est-ce que ça a provoqué chez toi ?
08:45Écoutez, j'ai ressenti franchement du bonheur, de la satisfaction parce que c'est des années
08:52de travail.
08:53Franchement je suis content, je suis content du travail que j'ai pu accomplir jusqu'à
08:58aujourd'hui.
08:59Alors c'est encore tout frais, c'était hier cette demi-finale face à l'Espagnol Gadfadrici
09:02et les Saouis.
09:03Est-ce que tu arrives déjà maintenant à pointer ce qui t'a manqué finalement dans
09:07ce combat Djamili ?
09:08Ce qui m'a manqué c'est peut-être un peu plus d'activité, le troisième round je
09:14le remporte mais ils ont été un peu sévères au niveau de la notation, 3-2, donc peut-être
09:20que si j'avais fait un troisième round, si j'avais fait ça au deuxième et au premier
09:24peut-être que j'aurais pu remporter le combat.
09:27Après j'ai eu des retours, j'ai eu des retours de certaines personnes qui me disaient que
09:30le premier round je ne méritais pas de perdre mais bon c'est comme ça, c'est la boxe,
09:35donc en même temps je suis content de tenir de la médaille de bronze, je suis content.
09:39Sur notre chaîne Sport en France, on a reçu beaucoup de combattants de MMA, de boxe, de
09:44taekwondo, de karaté et j'en passe et à chaque fois je leur demande ce qu'ils ressentent
09:47avant de combattre.
09:48Alors les réponses sont diverses et variées, certains me disent qu'ils sont concentrés
09:52sur eux-mêmes, dans une bulle, seuls avec eux-mêmes, certains me disent qu'ils sont
09:56connectés au public, qu'ils se parlent à eux-mêmes, qu'ils ont besoin de ça, toi
09:59tu te situes comment par rapport à tout ça Djamili ?
10:02Moi souvent pendant le combat je me parle à moi-même, je regarde un peu l'adversaire,
10:06je me dis bon il a son bras un peu baissé, je me dis je vais le prendre par surprise,
10:11des petits trucs comme ça, après je reste focus et moi c'est ce que je fais, je me
10:16parle un peu à moi-même, je regarde un peu l'adversaire, j'observe beaucoup et j'essaie
10:20de débiter, marquer le plus de points possible.
10:21Le public à Roland-Garros, ça devait être incroyable ?
10:24Je pense que c'était incroyable, c'est une première pour moi, déjà à Roland-Garros,
10:29c'est là où il y a Nadal, Yannick Noah, ils ont fait leur compétition, ils ont fait
10:34leur Roland-Garros et donc boxer là-bas, dans un endroit mythique, franchement c'est
10:40incroyable.
10:41Alors je le sais, je t'ai dit, on a déjà interviewé pas mal de boxeurs aussi, les
10:45préparations sont super intenses, ça demande beaucoup de sacrifices et puis toi aussi t'as
10:50été blessé aussi à Tokyo, juste avant Tokyo.
10:52C'est ça, juste avant Tokyo, des petites blessures, mais ça j'ai tourné la page,
10:56malheureusement je n'ai pas été sectionné pour les trois qualifications, j'ai tourné
11:00la page et j'ai mesuré vers Paris 2024 et donc j'ai réussi à me qualifier et aujourd'hui
11:09j'ai réussi à être médaille de bronze aux Jeux Olympiques.
11:13Je te pose une dernière question, Jamili, après je te laisserai enchaîner cette journée
11:16marathon.
11:17Il y avait beaucoup de monde à Paris, à Roland-Garros, il y avait aussi beaucoup de monde dans le Nord,
11:21dans ton club de toujours, le coup de kerk Ring.
11:23C'est ça.
11:24Qu'est-ce que tu dirais, toi, à tous les jeunes de ton club qui ont dû avoir des étoiles
11:27dans les yeux en te voyant combattre hier, si tu n'avais pas un message à leur faire
11:30passer ?
11:31Un petit message aux jeunes, à la population et aux personnes qui me suivent, c'est ayez
11:36confiance en vous, en vos capacités, ne laissez pas les ondes négatives vous pourriez rire
11:42la tête.
11:43Allez-y, allez vers l'avant, il ne faut pas laisser un doute dans vos têtes.
11:51Allez-y, foncez, vous allez voir, le travail ça paye.
11:54Et tout ça, tu l'as appliqué à la merveille hier.
11:56Félicitations, Jamili.
11:57Merci beaucoup.
11:58Et à bientôt, bonne continuation à toi.
11:59A toi aussi.
12:00Merci.
12:01Il est triple champion du monde, amateur et désormais double médaillé d'argent aux
12:05Jeux Olympiques.
12:06Le boxeur Sofyan Oumia est avec nous.
12:09Ça va Sofyan ?
12:10Ça va et toi ?
12:11Oui, ça va super.
12:12Donc cette médaille d'argent, quand tu la regardes, quel est le premier mot qui te
12:15vient en Sofyan ?
12:16Ce n'est pas la couleur que je voulais, mais comme je l'ai dit précédemment, c'est vrai
12:23que tu apprends à la savourer, même si l'endemain de combat c'est difficile, mais voilà, il
12:29faut aller de l'avant et garder la tête haute.
12:31Dans tous les cas, fier du parcours, parce qu'on ne se rend pas compte forcément de
12:37la compétition, d'aller jusqu'au bout, en finale c'est quelque chose d'exceptionnel.
12:42Aujourd'hui, je peux dire que j'ai fait quelque chose d'exceptionnel lors de ces Jeux, même
12:46si ce n'était pas la fin que j'aurais voulu, mais c'est comme ça, il faut se contenter
12:53de ce qu'on a et aller de l'avant.
12:55On rappelle quand même le scénario, tu t'inclines en finale face au cubain Erislandy Alvarez,
12:59c'était très serré, c'était un combat spectaculaire.
13:01Comment ça s'est passé pour toi après le combat, Sofyan ? Est-ce que tu as réussi
13:04à trouver le sommeil ? Est-ce que tu t'es refait le combat dans la tête plein de fois
13:08?
13:09Oui, franchement tu te refais plein de scénarios, mais c'est des scénarios qui te bouffent
13:17le cerveau plus qu'autre chose, donc à un moment donné tu te dis stop, je fais une
13:20pause, j'essaie de prendre du temps pour moi, c'est vrai que je reçois plein, beaucoup
13:25beaucoup de messages qui me font chaud au cœur, mais je ne réponds pas forcément
13:28parce que c'est encore une fois, c'est un jour de défaite même s'il y a une très
13:33belle médaille d'argent.
13:34Tu avais un game plan avant le combat ? Est-ce que tu en avais un précis ou tu étais plutôt
13:39un boxeur aussi instinctif ?
13:40Oui exactement, on sait que ça allait partir vite d'entrée, donc après game plan non,
13:46on s'est dit on avisera au fur et à mesure du combat, au fur et à mesure de voir comment
13:50les juges aussi vont voir aussi le combat et s'adapter en fonction.
13:53On sait qu'un boxeur, enfin même un athlète, ça ne se construit pas tout seul, là avec
13:58cette médaille d'argent autour du cou, quelles sont les personnes toi que tu voudrais remercier
14:02Sofyan ?
14:03C'est ma femme, ma femme quand je pars en stage, en préparation, c'est elle qui s'occupe
14:08des enfants, c'est elle qui garde la maison, c'est elle au final qui fait les sacrifices
14:12justement d'une vie aussi parce que moi quand je pars, c'est un peu aussi, c'est ma passion
14:17donc c'est aussi aller chercher cette médaille, mais elle en restant à la maison, en gardant
14:22les enfants, c'est ça un sacrifice, c'est un réel sacrifice.
14:24Moi au final ce ne sont pas des sacrifices, c'est un choix, c'est un choix de vie que
14:27j'ai décidé de mener.
14:28Donc voilà, l'une des premières personnes, après bien sûr il y a mes parents, mon entraîneur,
14:34ma ville, mon département et ma région et tous les partenaires privés, bien évidemment
14:39qui m'ont aidé, qui me soutiennent au quotidien pour justement pouvoir aller chercher le Graal
14:47ici.
14:48Sofyan, tu as deux enfants, ils sont encore un peu jeunes peut-être actuellement, mais
14:52peut-être qu'un jour ils vont aussi te poser des questions sur les Jeux Olympiques en te
14:55demandant ce que ça représentait pour toi de leur parler de tout ça, qu'est-ce que
14:59tu leur répondras quand ils te demanderont ça tes enfants Sofyan ?
15:02C'est quelque chose de fabuleux, je leur répondrai avec mon cœur et puis avec le
15:08vécu que j'ai pu avoir lors de cette troisième Olympiade et tout au long de cette carrière
15:12parce que c'est vrai que c'est quand même trois Jeux Olympiques, avec les hauts et les
15:16bas bien sûr, donc tout ça, ça sera allé aussi avec leur vie au quotidien dans le sens
15:21où dans la vie on peut échouer, se relever, réussir, échouer, la vie c'est comme ça,
15:27le sport c'est comme ça et la vie de tous les jours c'est comme ça, c'est échouer
15:29quelque part pour pouvoir se relever maintenant, pour avoir la mentale et c'est ce que j'essaierai
15:33de leur inculquer en tout cas.
15:35La boxe c'est une grande famille, l'équipe de France de boxe c'est une grande famille,
15:38Bilal Benhamma à sa finale dans peu de temps, est-ce que tu as un message pour lui, à lui
15:43adresser avant cette finale ?
15:44Il sait, il sait, après on est ensemble depuis longtemps maintenant, c'est vrai que voilà
15:48Djamil est médaille de bronze, comme je dis, moi médaille d'argent, il ne manque plus
15:52que l'or et je lui souhaite parce que c'est un gars qui est travailleur, qui mérite et
16:00puis ça pourra aussi commettre notre sport en lumière encore plus et la boxe en a bien
16:06besoin.
16:07Sofiane, encore bravo pour ton immense carrière et ce n'est pas fini, tu vas pouvoir couper
16:11et profiter un peu.
16:12Merci à toi Sofiane.
16:13Merci, ça fait plaisir.
16:14A bientôt.
16:15A bientôt.
16:17Comme il y a trois ans, l'équipe de France de volet est de nouveau qualifiée en finale
16:21des Jeux Olympiques face à la Pologne, hier ils ont étrier l'Italie en demi-finale 3-7
16:26à 0.
16:27La réaction des supporters juste après la qualification.
16:30On est en finale, on est en finale, on est, on est, on est.
16:41L'atmosphère incroyable ici, la France vient de gagner en volet, elle est qualifiée pour
16:45les finales de ces Jeux Olympiques face à l'Italie 3-7 à 0.
16:48Les joueurs en feu, en public, on fire encore plus et les souvenirs gravés à jamais pour
16:53le public.
16:54Franchement l'ambiance était magique, du début jusqu'à la fin.
16:56On est en finale, on est en finale, on est en finale, on est en finale, on est en finale,
17:06on est en finale, on est en finale, on est en finale, on est en finale, on est en finale.
17:11La folie, merci 3-0.
17:12Demi-finale finale d'une heure et demie, il ne l'a jamais vu.
17:15Bravo les Bleus.
17:16Ils ont tout défoncé.
17:17Merci à tous.
17:18Défoncez-nous contre la Pologne.
17:19On est en finale, on est en finale, on est, on est, on est en finale.
17:30C'était génial, super.
17:32Ambiance de folie, super joueur, la médaille pour sûr.
17:37C'était génial, super, c'est normal.
17:42On est en finale, on est en finale.
17:45C'était l'une des meilleures atmosphères que j'ai vécu dans ma vie.
17:47On les a écrasés à un niveau de jeu fantastique, aucun déchet, c'était, il n'y a rien à
17:51redire.
17:52Si c'est comme ça au final, c'est l'or, il n'y a rien d'autre.
17:54Engapet, Brizard, Brizard, il a envoyé que des patates au service, ça c'était bon ça.
17:59Clévenod a été très bon.
18:00Puis Patrick au service, je l'ai trouvé plutôt bon aussi, il a vraiment éteint la
18:04mire et franchement tout le monde était parfait ce soir et rien à dire, allez les
18:10amis, on s'en fait la même chose samedi.
18:12Et franchement le numéro 17, il faut le dire, c'était l'un des meilleurs joueurs.
18:15Merci Trévor, on est folle, on est là.
18:18Vive l'équipe de France !
18:26Il a seulement 19 ans et il est déjà vice-champion olympique.
18:30Le kayakiste Titouan Castric est avec nous.
18:33Ça va Titouan ?
18:34Ça va très bien et toi ?
18:35Ça va super.
18:36Dis-moi le premier mot qui te vient quand tu regardes cette belle médaille d'argent,
18:39quelle ?
18:40J'en ai trop je crois.
18:43À part qu'elle est très très belle, je n'ai pas grand chose d'autre à te dire
18:48pour l'instant.
18:49Je sais qu'elle est évidemment belle comme tu dis mais tu rêvais de l'or, en plus
18:53ça s'était très bien passé pour toi dans ta course et puis il y a cette petite erreur
18:56sur la toute fin.
18:57Est-ce que là avec une semaine de recul, tu arrives un peu à relativiser et te dire
19:01que finalement c'est quand même quelque chose d'être vice-champion olympique à
19:0419 ans comme je le disais en intro ?
19:06Oui, complètement.
19:07Dans l'équipe, on a trois qui repartent sans médaille donc je suis bien content d'en
19:11avoir une.
19:12Ils m'ont pas mal fait la réflexion que j'étais un peu fiant à être déçu donc
19:16j'essaie de relativiser et maintenant je suis vraiment content de repartir avec une
19:20médaille simplement.
19:21Tu as pu revoir un peu ta course, l'analyser, comprendre ce qui s'était passé ?
19:24Oui, je l'ai revu pas mal.
19:26L'erreur, je sais très bien où elle est, je sais très bien ce que j'ai fait de mal
19:32donc on a analysé avec le coach et c'est comme ça.
19:36Et puis après en plus tu as dû vite switcher parce qu'il y avait le kayakross.
19:39Alors ça ne s'est pas passé comme tu le voulais non plus, il y a eu cette disqualification
19:42en demi-finale.
19:43Tu étais assez énervé en plus, tu l'as dit, tu as employé des termes en disant
19:49que c'était difficile à comprendre même au niveau du règlement.
19:51Est-ce que cette désillusion ça va t'impacter toi sur la suite ? Est-ce que tu vas peut-être
19:56arrêter le kayakross en compétition ou c'est pas du tout quelque chose qui va te bloquer ?
20:00Ce n'est pas prévu, on ne peut pas vraiment se libérer du kayakross si on veut faire du slalom.
20:06Là par exemple notre sélection olympique, on était obligé d'être bon au kayakross
20:09si on voulait prétendre à la sélection en slalom.
20:11Je vais devoir continuer et je me fais plaisir quand même malgré tout dans cette discipline
20:15même si parfois il y a des petites désillusions.
20:18J'étais déçu, j'étais un peu énervé parce que pendant cinq minutes je pensais
20:22être en demi-finale olympique et au final je suis retrouvé en train de parler devant
20:25des caméras avec bien le son d'ailleurs.
20:29Après c'est une discipline qui vient de rentrer au programme, ça va évoluer,
20:33le règlement va être aussi plus clair.
20:35Je pense que ça va aller dans le bon sens finalement.
20:37J'espère bien, j'espère que ça va continuer.
20:40Là, mine de rien, la course s'est plutôt bien passée.
20:43J'étais bien content pour Angèle de sa belle médaille, sa belle remontée en finale.
20:47J'espère que ça va continuer dans le bon sens et qu'on va aller vers une belle discipline.
20:51Parle-nous un peu de la folie des Jeux olympiques.
20:54C'était tes premiers à Paris, dans une ambiance, une ferveur complètement folle.
20:58Est-ce que tu peux me parler un peu de tout ça ?
21:00Il y a tellement de trucs à te dire en fait.
21:03Mais je pense que je retrainerais déjà tout d'abord sur cette série Monde d'ouverture,
21:08cette arrivée de Céline Dion, Zidane,
21:11tous ces un peu grandes têtes du monde tout simplement,
21:15soit sportifs ou culturels.
21:17Cette réunion et surtout ce qui me choque,
21:20j'ai l'impression que c'est tellement apaisant
21:24et tout le monde est en paix ici,
21:27que ce soit les nations étrangères, les français entre eux.
21:30C'est trop beau à voir.
21:32Je n'ai jamais vu Paris aussi amical, j'ai l'impression.
21:35Je sais que ta mère, Anne Boxel, avait déjà disputé les Jeux en 92 à Barcelone, en 96 à Atlanta.
21:41Est-ce qu'elle t'avait donné des conseils pour appréhender au mieux cet événement ?
21:45Est-ce que tu en discutes souvent avec elle ?
21:47Souvent, pas forcément.
21:49Je ne vis plus avec elle.
21:51Elle m'a quand même donné pas mal de conseils, pas mal d'anecdotes,
21:54surtout pour avoir des petits retours d'expérience.
21:56C'était sympa, c'était vraiment sympa.
21:58Et surtout, elle m'a tellement aidé depuis que je suis petit,
22:01depuis que je fais du bateau.
22:02Sans elle, ça aurait été compliqué.
22:04Et dans tous ces conseils qu'elle t'a donnés,
22:06est-ce qu'il y en a un particulièrement que tu as appliqué ?
22:08S'il y en a un ?
22:10Franchement, je ne sais même pas.
22:12Je crois que le meilleur conseil qu'on m'a donné,
22:14ce n'était pas elle, c'était Gauthier Clos,
22:16un ancien champion de C2,
22:18qui m'a dit que de toute façon, ça ne sera pas parfait.
22:21Il faudra faire avec l'imparfait et toujours y croire.
22:25Que la course soit parfaite ou pas,
22:27aller jusqu'au bout et on verra ce que ça donne à la fin.
22:30Maintenant, tu changes de statut,
22:31avec cette médaille olympique,
22:33ce titre de vice-champion olympique.
22:35Est-ce que tu appréhendes ça aussi ?
22:37C'est quelque chose qui te fait peur ?
22:38Ou toi, tu aimes bien être dans la peau du favori,
22:40le gars attendu ?
22:42Je n'ai pas trop réfléchi encore à ça pour l'instant.
22:46Je suis plutôt très copain avec toute la concurrence nationale.
22:50On s'entraîne tous ensemble,
22:52donc là-dessus, il n'y a pas de soucis.
22:54Après, j'ai peut-être un peu peur pour les médias,
22:57les trucs avec l'objectivité, les sollicitations.
22:59Pour l'instant, ça se passe bien et on verra la suite.
23:02Nous, ici, on est sympa,
23:03on t'a même prévu une petite lettre.
23:05Je te laisse l'ouvrir,
23:07correspondant à ta médaille.
23:08Tu lis la question à haute voix
23:09et je te laisserai répondre.
23:12Un mot pour Agathe Guillemot et Nicolas Gestin.
23:16Agathe Guillemot, il me semble qu'elle est encore en course.
23:19Déjà, bonne chance et force à toi.
23:22Il va falloir qu'elle représente bien le lycée Sévigné
23:24parce qu'on est tous les deux à passer par là-bas.
23:26Et après, Nicolas Gestin, à ce soir,
23:29parce que je pense qu'on va vite se retrouver au bar tous ensemble.
23:32Super, c'est sympa aussi de partager des Jeux Olympiques
23:35avec des anciens potes du lycée.
23:37Merci beaucoup Titouan,
23:38profite bien de cette belle médaille d'argent.
23:40Je te souhaite une excellente continuation.
23:42Merci à toi.
23:44Aujourd'hui, Kemar teste le babyfoot avec moi.
23:47Il va arriver d'une minute à l'autre.
23:49Pour l'instant, je m'entraîne un peu, je m'échauffe.
23:51Ah, attendez.
23:53Allô ?
23:55Oui, Kemar ?
23:56Oui, je t'attends, je suis au babyfoot.
23:57Tu arrives quand ?
23:58Ah, ce n'est pas du babyfoot ?
24:01Du quoi ?
24:02Du drone soccer ?
24:03C'est quoi ça ?
24:05Bon, je te laisse nous expliquer.
24:08Nous sommes ici sur le terrain du drone soccer.
24:11Le drone soccer, c'est quoi ?
24:12C'est un drone et du soccer.
24:14Tout simplement.
24:15Allez, suivez-moi, merci.
24:20Eh bien, bonjour Vincent.
24:22Bonjour.
24:23Enchanté Marc.
24:24Bien sûr, tu connais ce sport en France.
24:26Qu'est-ce que le drone soccer ?
24:28Alors, le drone soccer, c'est une discipline coréenne avant tout.
24:31Coréenne, oui.
24:32Coréenne, voilà.
24:33Pour pratiquer le drone,
24:35on a besoin d'une radiocommande.
24:38C'est comme une manette de jeu vidéo,
24:41avec deux manches.
24:43Il y a quatre voies, c'est-à-dire quatre directions possibles.
24:45Bien entendu, on a besoin d'un drone soccer.
24:47Qu'est-ce qu'un drone soccer ?
24:48C'est un drone avec une structure sphérique
24:52qui ressemble à un ballon de football.
24:55Voilà.
24:56Le drone soccer se joue avec deux équipes.
25:01Deux équipes de combien ?
25:02Deux équipes.
25:04Deux équipes de combien ?
25:05Deux équipes de trois minimum à cinq joueurs.
25:08À savoir que dans une équipe, on a un attaquant.
25:12Si on part sur trois joueurs, on a un attaquant
25:14et généralement deux défenseurs.
25:16Double commande, c'est vraiment la base dans l'aéromodélisme
25:18pour commencer à pratiquer.
25:20Donc en fait, je vais t'aider à piloter.
25:23Et aujourd'hui, tu vas gérer juste la direction qui se trouve ici.
25:28Donc j'avance, je recule, je vais à gauche, je vais à droite.
25:32Ok.
25:33C'est parti.
25:34Et après, je te le dirai go.
25:36Et tu pourras aller en avant, en arrière.
25:38Alors il faut y aller doucement.
25:39Doucement.
25:43Je me mets à la hauteur.
25:44Parfait.
25:45Tu es prêt ?
25:46Et là, c'est à moi ?
25:47Là, c'est à toi.
25:49C'est moi qui gère un peu là ?
25:50C'est toi qui gère.
25:51Moi, je gère juste vraiment l'altitude.
25:52Et c'est déjà un but !
25:53Bravo, félicitations.
25:54Là, c'est toi qui va en retraite ?
25:56Non, non.
25:57Moi, je gère juste l'altitude.
25:59Alors à savoir l'autonomie.
26:00Enfin, une partie dure trois minutes.
26:04Et c'est à peu près l'autonomie d'une batterie.
26:06Tu es prêt pour un petit défi ?
26:07Je suis fin prêt.
26:08On va voir si tu m'as bien écouté.
26:11Alors, l'objectif.
26:12Je vais décoller.
26:13Je vais t'aider à décoller.
26:14Bien sûr.
26:15Ensuite, toi, tu vas passer au-dessus du but.
26:19À l'opposé.
26:20Passer en marche arrière dans le but.
26:24Revenir dans ton but.
26:25Normalement, ça peut être le tien.
26:27Ici, mais en marche arrière.
26:28Oui, en marche arrière.
26:29Et passer au-dessus.
26:31Ça me semble très facile pour moi.
26:33Et c'est parti.
26:34Et c'est parti.
26:36Allez, on passe au-dessus.
26:37Il y a un zozo qui fait n'importe quoi.
26:42Là, il faut descendre.
26:43Attends, j'ai été perturbé par le rire de la dame.
26:47Voilà, donc là, je suis...
26:53Et après, il faut que je sorte par le but, ça ?
26:55Oui, en marche arrière.
26:57Ah, c'est tendu.
26:59Recule un petit peu, recule un petit peu.
27:01Voilà.
27:03Et...
27:04Non !
27:05Ah, presque.
27:06Non !
27:07Allez, disons ça à l'eau.
27:08Je pars bien sûr au drone.
27:11Il n'y a plus de batterie.
27:12Ah, non !
27:13Le défi est perdu.
27:14Le défi est plombé.
27:16C'est perdu, c'est un échec cuisant pour ma part.
27:19Faute à la batterie.
27:22Bon, ben, félicitations.
27:23Merci.
27:24Merci, monsieur.
27:27Voilà, donc le drone soccer, c'est beaucoup de bruit,
27:29mais surtout, pas mal de plaisir.
27:31Mais beaucoup de bruit.
27:38Il a décroché le premier titre olympique de l'histoire du surf français.
27:43Kaoli Vast est avec nous sur le plateau de la boîte à médailles.
27:45Ça va, Kaoli ?
27:46Ça va, et toi ?
27:47Eh ouais, ça va super.
27:48Alors, ça représente quoi d'être champion olympique pour un surfeur, Kaoli ?
27:53Ça représente beaucoup de choses.
27:54Ça représente beaucoup d'heures passées dans l'eau,
27:57beaucoup d'entraînements,
27:58et tout ça pour une magnifique médaille.
28:01Et franchement, ça vaut le coup,
28:02et beaucoup de sacrifices,
28:04et c'est juste incroyable, incroyable.
28:05Tu peux me dire aussi,
28:06m'expliquer un peu ce que c'est,
28:07ce collier de fleurs que tu as autour du cou ?
28:10Ben voilà, j'ai été devant tout le monde là tout à l'heure,
28:14et c'était juste magnifique qu'ils m'ont offert ça.
28:16Et c'est typique de Tahiti.
28:18Et d'ailleurs, c'est une taïtienne qui m'a donné,
28:20donc merci.
28:21Voilà, je gagne.
28:22Super.
28:23Parce que ce titre, tu l'as gagné chez toi, à la maison.
28:26On rappelle, t'habitant plus tout près du spot,
28:29t'as été porté par la ferveur de la Polynésie.
28:31Tu peux m'expliquer un peu ce que t'as ressenti ?
28:34Parce qu'on reçoit des sportifs, on leur dit,
28:36oui, gagner un titre à domicile,
28:37mais ils viennent de Marseille, de Rennes, d'autres villes en France.
28:40Toi, c'était vraiment chez toi,
28:41et tu l'as remporté chez toi.
28:42C'est vrai que c'était à la maison,
28:43c'était une pression énorme,
28:45mais c'était aussi un objectif particulier,
28:47avec une pression particulière.
28:49Le but, c'était de transformer cette pression en bonne pression,
28:52et je pense que c'est ce qui s'est un peu bien passé,
28:55avec un public de malades,
28:57le spot que tout le monde rêve d'avoir,
29:00et moi, j'ai la chance d'avoir grandi un peu sur ce spot,
29:02donc ça, c'était un avantage,
29:04et aussi une équipe de choc qu'on avait,
29:07une équipe de France de malades,
29:09et voilà, Joanne qui a remporté aussi la médaille de bronze.
29:12On était soudés, c'était notre force,
29:14et puis l'état d'esprit de guerrier,
29:17rien lâcher jusqu'au bout,
29:18c'est ce qui a payé, on était à fond,
29:20et surtout, la connexion qu'on a eue avec Théoupo,
29:23surtout moi,
29:25plusieurs fois, j'ai été connecté avec la vague,
29:28Théoupo choisit les bonnes personnes,
29:30et là, je trouvais que j'étais un peu choisi,
29:33donc voilà, magnifique, incroyable.
29:35Cette vague de Théoupo, tu l'as surfée pour la première fois à 8 ans,
29:38forcément, tu la connais, tu la comprends,
29:40tu as dû nouer aussi une relation très particulière,
29:43très fusionnelle presque avec elle,
29:45tu peux me décrire un peu plus en détail tout ça avec Aoli ?
29:47C'est une énergie que tu ressens lorsque tu vas là-bas,
29:49on appelle ça chez nous le mana,
29:50c'est très présent, c'est une énergie que tu perçois,
29:53que tu peux aussi transmettre,
29:55et Théoupo, c'est spécial, c'est beaucoup d'humilité,
29:59c'est une vague sur laquelle tu peux avoir
30:01les meilleurs moments de ta vie,
30:03aussi les pires moments,
30:04parce que c'est aussi la vague la plus parfaite,
30:05mais la vague la plus dangereuse aussi,
30:07avec très peu de fond,
30:08et voilà, c'est des moments comme ça
30:10que tu as avec la nature,
30:12la connexion avec la nature,
30:13que tu dois vraiment rester calme,
30:15rester calme, humble, respecté,
30:17et voilà, et après tu profites,
30:20tu profites pleinement des meilleurs moments comme ça.
30:22Et puis je suppose que tu as profité,
30:23après ce titre olympique chez toi à Tahiti,
30:26ça devait être une ambiance incroyable sur l'île,
30:29tout le monde a dû tomber dans tes bras te féliciter.
30:31Exactement, c'est une...
30:33je ne saurais même pas décrire les émotions
30:36qu'on a dû traverser, que j'ai traversées,
30:38c'est tout simplement incroyable,
30:41et c'est magnifique de pouvoir gagner à la maison,
30:44et cette victoire, elle est vraiment dédiée à la France,
30:48et à la Polynésie,
30:50et c'est juste incroyable de l'avoir fait à la maison
30:53et d'avoir gagné à la maison.
30:54Et puis maintenant tu as de gros objectifs aussi qui arrivent,
30:56te qualifier sur le Championship Tour,
30:58qui est le circuit élite du surf,
31:00là avec ce titre de champion olympique,
31:02forcément ça te donne de grandes ambitions pour te qualifier,
31:05et ça envoie aussi un message à la concurrence, je suppose.
31:08Exactement, tu as tout dit,
31:09c'est vraiment redoubler de travail,
31:11parce qu'un accomplissement comme ça,
31:13c'est magnifique,
31:14mais il ne faut pas oublier de retourner au boulot,
31:19de retourner au travail,
31:20parce que l'objectif principal et l'objectif premier,
31:23c'est toujours de se qualifier dans le CT.
31:25Les Jeux sont arrivés assez vite,
31:28dans le milieu de l'année,
31:30et je me suis qualifié assez dur,
31:32c'était vraiment dur la qualif,
31:34maintenant j'ai rempli l'objectif
31:36de pouvoir avoir la première marche du podium,
31:39et maintenant back to work,
31:42maintenant il faut se qualifier dans le CT.
31:44Tu as fait forcément beaucoup de trajets pour venir ici à Paris,
31:47tu as pris une claque en arrivant,
31:49en voyant tout le monde qui t'ovationne,
31:51qui s'élève pour ton titre olympique ?
31:52Clairement, je ne pensais pas qu'il allait y avoir autant de monde,
31:54et ça me fait chaud au cœur,
31:55c'est un truc de malade ce qui se passe,
31:57et je profite pleinement des émotions,
31:59et je suis super content d'avoir rendu ces personnes fières et heureuses.
32:03Ça te donne des idées aussi pour dans 4 ans,
32:05peut-être revivre les Jeux ?
32:07Pourquoi pas,
32:08c'est le CT plus,
32:10et pourquoi pas dans 4 ans.
32:12Merci beaucoup Kaoli,
32:13et je te laisse profiter de ce magnifique titre olympique que tu as acquis.
32:16Merci à toi.
32:23Elle a provoqué chez les Français une immense vague de bonheur,
32:26la médaillée de bronze de surf,
32:28Johanne Defey,
32:29est avec nous sur le plateau de la boîte à médailles.
32:31Ça va Johanne ?
32:32Oui, ça va, merci.
32:33Pas trop jetlagué,
32:34parce que tu as fait le voyage de Tahiti,
32:3521 heures je crois en tout de trajet.
32:37Oui, c'est un long trajet,
32:39mais on est arrivé tout à l'heure à 16-17 heures,
32:41et ça va pour l'instant,
32:42l'euphorie fait que ça roule.
32:44Johanne, nous on est à Paris,
32:45décris-nous un peu l'ambiance à Tahiti,
32:47comment tu as vécu ces Jeux là-bas,
32:49l'ambiance,
32:50et puis le village aussi,
32:51qui était quand même sur un bateau de croisière,
32:52ça devait être incroyable.
32:53Oui, c'est bien différent,
32:55mais honnêtement,
32:56on sent quand même l'esprit olympique,
32:57c'est cool.
32:58C'est aussi à l'image quand même de la Polynésie,
33:01dans tout le respect qu'on peut avoir pour leur culture.
33:06Ce qui est chouette,
33:07c'est que leur culture est très tournée vers l'océan,
33:09donc pour moi,
33:10c'est clairement quelque chose qui me touche.
33:12Et puis le village,
33:14les gens étaient contents,
33:16c'était vraiment une bonne ambiance aussi,
33:18moins de monde,
33:19moins une folie on dirait,
33:20enfin je pense,
33:21mais vraiment des bons moments.
33:25Tu as réussi quand même à être connectée,
33:27à suivre les Jeux de Paris,
33:28tu t'es levée tôt pour voir par exemple
33:29les En Marche en AG,
33:30ou des choses comme ça.
33:31Oui, carrément,
33:32on avait le temps de se lever,
33:35d'aller s'entraîner,
33:36de revenir à la maison,
33:37et genre petit déjeuner devant Léon Marchand,
33:40donc c'était parfait.
33:41On a vraiment beaucoup suivi,
33:43on s'était créé une petite fan zone dans la maison,
33:45et c'était trop cool.
33:47On a pu justement vivre un peu cette folie,
33:49et je pense que même moi,
33:51pour ma compétition,
33:52ça m'a motivée de voir toutes ces épreuves,
33:54tous ces champions qui sont allés décrocher leurs médailles,
33:57pour essayer d'aller chercher la mienne.
33:59Justement, parlons un peu du surf,
34:00j'aimerais que tu me parles, Joanne,
34:01de cette vague,
34:02cette vague mythique, Théa Houppot.
34:04Qu'est-ce qui en fait, justement,
34:05une vague si redoutée, si spéciale, si prestigieuse ?
34:09Alors, ce qui est particulier à Théa Houppot,
34:11c'est que ça peut marcher dans des vagues très petites,
34:14comme des vagues très grosses,
34:16à une taille, carrément,
34:17où on ne peut même plus prendre les vagues à la rame,
34:19on est obligé d'être tracté par un jetski
34:20pour matcher la vitesse de la vague.
34:24Et elle est très creuse aussi,
34:25elle est très creuse,
34:27et dans le tube, là, comme on dit,
34:29on a l'espace, des fois,
34:30c'est très gros de mettre deux bus,
34:32donc c'est énorme.
34:34Ce n'est pas souvent qu'une vague
34:35est aussi grande et large,
34:37et donc c'est assez sa particularité,
34:40et souvent on l'explique
34:41parce que c'est très profond,
34:42assez rapidement,
34:44et c'est vrai que toute cette énergie,
34:45et cette masse d'eau,
34:47arrive sur très peu d'eau,
34:48sur du riff,
34:49et tourne un peu comme ça,
34:51comme une mâchoire,
34:53donc ça fait un peu peur,
34:55mais si ce n'est pas trop gros,
34:57ça va, on arrive à faire des trucs.
34:59Oui, même maintenant,
35:00même avec l'habitude,
35:01tu l'as déjà surfé,
35:02il y a toujours ce mélange,
35:03un peu, je suppose,
35:04de peur et d'excitation, malgré tout.
35:06Oui, voilà, voilà,
35:07c'est même les locaux
35:08qui la surfent depuis toute leur vie,
35:10quand il y a des gros swells
35:11et tout qui arrivent
35:12les nuits d'avant,
35:13ils ne dorment pas beaucoup,
35:14ça fait peur,
35:16mais voilà, ça fait peur,
35:18mais on y va,
35:19parce que si tu as la vague,
35:21c'est la vague de ta vie.
35:23Joanne, je sais qu'il y a encore
35:24quelques mois,
35:25les Jeux Olympiques,
35:26ce n'est pas forcément
35:27ta priorité,
35:28là, je te vois ce soir
35:29avec cette médaille,
35:30finalement,
35:31qu'est-ce que ça représente
35:32pour toi ?
35:33Tu la places où,
35:34cette médaille,
35:35dans ta carrière ?
35:36Honnêtement,
35:37je ne pensais pas
35:38qu'elle aurait
35:39une importance comme ça,
35:40c'est vraiment,
35:41j'ai totalement changé d'avis,
35:42c'est vraiment génial
35:43d'avoir eu une médaille,
35:44je pense que vraiment,
35:45cette envie,
35:46elle a grandi encore plus
35:48ces deux dernières semaines,
35:50en voyant les Jeux,
35:51en voyant l'effervescence
35:52qu'il y a autour,
35:53en recevant tous les messages
35:54des gens qui suivent ça,
35:55en fait,
35:56je pense que j'ai réalisé
35:58à quel point
35:59c'est tellement plus grand
36:00qu'une Coupe du Monde,
36:03même si, au final,
36:04le niveau pour moi est le même,
36:05mais ça touche
36:07beaucoup plus de monde,
36:08c'est une autre dimension
36:09et c'est vrai que
36:10c'est la plus belle des médailles,
36:12maintenant.
36:13Elle est belle aussi
36:14parce que c'est le fruit
36:15d'un travail collectif
36:16avec ton mari
36:17et ton coach aussi,
36:18qu'est-ce qu'il t'apporte
36:19au quotidien ?
36:20Est-ce que tu peux m'expliquer
36:21un peu tout ça, Johanne ?
36:22Alors, on a commencé
36:23à travailler ensemble
36:24il y a une dizaine d'années,
36:25donc c'est vrai qu'on avait
36:26vraiment construit
36:27une routine,
36:28c'est que la personne
36:29qui me connaît le mieux,
36:30on va dire,
36:31c'est sûr,
36:32et puis dans la performance,
36:33il sait quoi me dire
36:35pour me réveiller,
36:36des fois,
36:38réveiller en moi
36:40la compétitrice que je suis,
36:42des fois,
36:44il sait bien sûr avoir
36:45les mots qu'il faut
36:46pour me soutenir.
36:49Quand je pleure,
36:50quand je suis triste,
36:51il sait quoi dire.
36:53C'est vrai que
36:54je ne suis pas quelqu'un
36:55qui fait confiance facilement
36:56et le fait que ce soit
36:58quelqu'un de très proche,
36:59je sais qu'il le fait
37:00juste pour moi,
37:01pour mon bien
37:02et peu importe,
37:03en fait, le résultat.
37:04Je pense que
37:05quand tu grandis,
37:06j'ai commencé les compétitions,
37:07j'avais dix ans,
37:08j'ai vraiment grandi
37:10à la compétition
37:11et des fois,
37:12tu te fais un peu désillusion
37:13et d'avoir des gens
37:14très proches
37:15auxquels tu peux compter dessus,
37:18quoi qu'il arrive,
37:19c'est pour moi primordial
37:20et ça a été mon moment
37:21et ça a été mon équilibre
37:22toute ma carrière.
37:23Donc ouais,
37:24c'était vraiment
37:25un moment magique
37:26de vivre ça ensemble.
37:27Et tu vas aussi en vivre
37:28un autre moment magique
37:29juste après,
37:30fêter la médaille
37:31au Club France à Paris.
37:32Tu t'y attends un peu
37:33à ce qu'il va se passer là
37:34parce que ça va être
37:35quelque chose d'incroyable.
37:36Vous étiez à Haïti
37:37tous ensemble,
37:38maintenant c'est Paris
37:39et la ferveur des Jeux.
37:40J'avoue, ça va être
37:41un gros décalage
37:42mais je suis prête,
37:43je suis carrément prête.
37:45Super, je te laisse
37:46aller fêter
37:47ta belle médaille de bronze.
37:48Merci beaucoup Johanne.
37:49Trop cool, merci.
37:50A bientôt.
37:51A bientôt.
37:57Le Club France de la Villette
37:58et son atmosphère
37:59si spéciale.
38:00Notre reporter Fabien Lourme
38:02vous emmène au cœur
38:03de ce lieu emblématique
38:05des Jeux Olympiques.
38:07Bonjour à tous.
38:08Alors que le soleil continue
38:09de briller ici à Paris,
38:10nous sommes aujourd'hui
38:11au parc de la Villette
38:12au Club France,
38:13l'endroit où tous les médaillés
38:14français viennent répondre
38:15à la presse
38:16mais aussi célébrer
38:17leur médaille avec le public.
38:18Le Club France,
38:19c'est aussi l'endroit parfait
38:20pour venir en famille
38:21et profiter dans la joie
38:22et la bonne humeur
38:23de l'ambiance de ces Jeux.
38:25Je suis venue avec ma famille
38:26au Club France.
38:27Beaucoup de monde en parle.
38:28Il y a de l'enthousiasme,
38:29des gens,
38:30tout le monde a le sourire
38:31et du coup on voulait passer
38:32pour voir et aussi acheter
38:33des maillots.
38:34Il y a plein d'activités
38:35qui rassemblent un peu
38:36tous les sports
38:37que ce soit le vélo,
38:38le tir,
38:39on peut faire des photos
38:40en famille aussi
38:41et après on va découvrir
38:42ce qu'il y a à l'intérieur
38:43parce qu'on n'a pas visité encore.
38:45Initiation à l'Aveyron.
38:46On y va.
38:50Je suis allée dans la Voie Jaune
38:51qui était plus facile
38:52et j'ai réussi à aller jusqu'en haut.
38:53C'était top.
38:54Je pense que c'est vraiment
38:56un lieu pour passer la journée
38:58en famille,
38:59à la fois pour la participation
39:01à toutes ces activités
39:02qui sont géniales
39:03et également pour les matchs
39:05qu'on peut voir
39:06sur les grands écrans
39:07à l'intérieur et à l'extérieur
39:08et donc on vit vraiment
39:09une expérience de fan
39:11et de sportif
39:12qui est vraiment sympa.
39:13C'est magnifique.
39:14C'est super.
39:15Très bonne idée.
39:16Très bonne idée.
39:17Ça permet de partager
39:18un moment unique
39:19avec d'autres Français
39:20ou d'autres en tout cas
39:21et de voir sur très grand écran
39:23les plus grandes performances
39:24des athlètes français.
39:27Écoutez,
39:28un super ressenti,
39:29une bonne ambiance.
39:30On est venu avec les enfants,
39:32les neveux,
39:33les nièces.
39:34Donc on profite des activités.
39:35Il fait beau.
39:38Franchement,
39:39c'est vraiment top.
39:40On apprécie.
39:41Puis on suit aussi
39:42en même temps un peu
39:43les épreuves qui se passent,
39:44les Français quand ils passent
39:46et on est à fond
39:47derrière nos Français.
39:50Demain,
39:51c'est le grand jour.
39:52L'équipe de France de football
39:53est en finale
39:54des Jeux Olympiques
39:55face à l'Espagne.
39:56Le dernier titre des Bleus
39:57remonte à 1984.
40:0040 ans plus tard,
40:01les Bleus-Thierry Henry
40:02ont à nouveau l'occasion
40:03de marquer l'histoire.
40:05Finale difficile
40:06contre une équipe
40:07qui maîtrise la balle.
40:09Je ne suis pas là
40:10pour savoir si on est favori
40:11ou pas favori.
40:12Il y a une finale
40:13contre une équipe
40:14qui est redoutable.
40:15Mais quoi qu'il arrive,
40:16on peut s'arrahisser.
40:17C'est quand même important.
40:20On n'est pas dans
40:21la revanche,
40:22la vengeance.
40:24Il s'est passé à l'Euro.
40:26C'est une autre compétition.
40:28C'était important
40:29et je l'ai dit,
40:30je le redis,
40:31de ramener une médaille
40:32à la Team France.
40:35On essaiera d'aller chercher
40:37la plus belle
40:38avec le respect
40:39qu'on doit avoir
40:40pour l'Espagne.
40:42Je suis dans un rêve.
40:43Peu importe l'issue
40:44de la finale.
40:45Vous savez très bien
40:46que je suis un compétiteur.
40:49On va tout faire
40:50pour la gagner.
40:52Mais ça va être dur
40:53de se réveiller.
40:54Mais je pense que
40:55c'est pour tout le monde.
40:56Je pense que c'est même
40:57pour vous.
40:58Regardez ce que je vois.
41:00Tous les soirs,
41:01j'ai des frissons
41:02en voyant les mecs
41:03se battre,
41:05voir de temps en temps
41:06même une équipe perdre.
41:10Tu as de l'empathie,
41:11de la sympathie pour eux.
41:13Quand tu vois les mecs
41:14gagner,
41:15je ne sais pas.
41:18C'est pour ça que je dis
41:19bien souvent
41:20qu'on a un beau pays.
41:22Quand on décide
41:23d'être ensemble,
41:24on est inarrêtable.
41:26Peu importe
41:27l'issue
41:30du résultat
41:31d'un match
41:32ou du sport.
41:33Je pense qu'on en avait besoin
41:34après ce qui s'est passé
41:35un peu avant la compétition.
41:39Comme je dis bien souvent,
41:41quand on sait
41:42se réunir et s'unir,
41:44on est quand même pas mal.
41:45Et puis on a un beau pays.
41:47La boîte à jeux
41:48s'est bientôt terminée.
41:49Mais avant ça,
41:50comme d'habitude,
41:51je vous donne le programme
41:52de demain,
41:53ce vendredi 9 août.
41:54Le voici à 15h.
41:55Une superbe finale
41:56en tennis de table
41:57par équipe
41:58entre les Suédois
41:59et les Chinois,
42:00quadruple champion olympique.
42:01Des sports co
42:02avec la demi-duande
42:03entre l'Allemagne
42:04tombeur des bleus
42:05en quart de finale
42:06et l'Espagne.
42:07Une demi de basket féminin
42:08également entre les Etats-Unis
42:09et l'Australie.
42:10La finale du hockey
42:11sur gazon.
42:12Les néerlandaises
42:13de l'Olympique défilent
42:14à Chine.
42:15Et pour finir en beauté,
42:16à 20h13,
42:17le début du concours
42:18de triple saut
42:19avec une start list
42:20de folie.
42:21Les français à suivre
42:22de ce vendredi
42:239 août.
42:24Il faudra être
42:25matinale demain
42:26puisqu'à 7h30
42:27on retrouvera
42:28nos nageurs en eau libre
42:29Marc-Antoine Olivier
42:30et Logan Fontaine.
42:31A 10h,
42:32l'équipe de France
42:33de tennis de table
42:34affronte le Japon
42:35pour le bronze.
42:36A 12h35,
42:37la finale du grappeur
42:38Paul Gemft.
42:39Une autre finale
42:40à 18h
42:41pour l'équipe de France
42:42et à l'Espagne.
42:43Les basketteuses
42:44de Jean-Aimé Toupan
42:45défilent la Belgique
42:46pour un ticket en finale.
42:47Et en soirée,
42:48de l'athlétisme
42:49bien évidemment
42:50avec la finale
42:51du 400 m Ehe.
42:52La sensation Clément Ducos
42:53est très attendue.
42:54Et puis,
42:55dernière française
42:56à ne pas manquer
42:57la taekwondoïste
42:58Magda Vietenna
42:59qui rentre en liste
43:00demain à 9h09
43:01précisément.
43:02D'ailleurs,
43:03on vous donne
43:04quelques raisons
43:05de croire à une médaille
43:06de Magda Vietenna.
43:07Tout d'abord,
43:08elle est championne du monde
43:09de sa catégorie
43:10des moins de 67 kg
43:11et aussi des grandes favorites
43:12pour ses Jeux Olympiques.
43:13Elle veut aussi se rattraper
43:14après la déception
43:15des Jeux de Tokyo
43:16où elle avait terminé
43:17seulement à une 11ème place.
43:18Et puis surtout,
43:19elle veut faire comme sa mère,
43:20championne du monde de boxe.
43:21Elle pourrait,
43:22elle aussi,
43:23être au sommet
43:24de sa discipline.
43:25Avant de se quitter
43:26le tableau
43:27des médailles d'aujourd'hui,
43:28ce jeudi 8 août,
43:29la France
43:30est en 4ème position
43:31avec 52 médailles au total,
43:3221 en bronze,
43:3318 en argent
43:34et 13 en or.
43:35Le podium est composé
43:36de l'Australie
43:37en 3ème position
43:38et de la France
43:39en 4ème.
43:40La France en 3ème position,
43:41les Etats-Unis
43:42et puis la Chine
43:43en 1ère position
43:44avec déjà
43:4528 médailles d'or.
43:46Voilà,
43:47je crois qu'on est complet.
43:48Je vous ai tout donné.
43:49Il n'y a plus qu'à continuer
43:50à suivre ses Jeux Olympiques.
43:51La boîte à jeux
43:52s'est déjà terminée
43:53mais on se retrouve demain
43:54à 22h
43:55sur Sport en France
43:56pour une nouvelle émission
43:57et toujours plus
43:58de médailles françaises.
43:59Bonne soirée
44:00à toutes et à tous.