• il y a 5 mois
Cette semaine, le meilleur sprinteur français est dans Sports Stream ! Après les Mondiaux en salle d'athlétisme, Christophe Lemaitre, médaillé de bronze aux JO de Rio 2016, nous rend visite. Il sera accompagé par Thalya Sombe, vainqueur de l'Open de Paris de Karaté il y a quelques semaines. Et surtout la star du PSG, le Palet Saint-Germain, Joseph Olivier, viendra nous présenter le palet vendéen !

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Sport
Transcription
00:00:00Salut tout le monde, j'espère que vous allez bien, 16ème numéro de SportStream déjà,
00:00:12et ce soir on va parler d'athlétisme et de karaté.
00:00:14J'ai le plaisir d'accueillir sur ce plateau l'un des plus grands sprinteurs français
00:00:18de l'histoire, multiple médaillé européen, mondial et même olympique, Christophe Lemaitre.
00:00:23Ça va Christophe ?
00:00:24Ça va nickel, merci.
00:00:26Et puis juste à côté, Talia Sombé, numéro 3 mondial de karaté chez les moins de 68kg.
00:00:30Elle a notamment remporté l'Open de Paris qui a été diffusée sur Sport en France,
00:00:33c'était une grande émotion, j'étais au commentaire.
00:00:35Ça va Talia ?
00:00:36Super, merci.
00:00:37Alors premier plateau pour toi je crois ?
00:00:38Premier.
00:00:39Christophe, toi t'en as déjà fait quelques-uns ?
00:00:40J'en ai déjà fait, ouais.
00:00:41Ça va.
00:00:42Ça vous plaît ?
00:00:43Super.
00:00:44Très beau décor, super.
00:00:45Un peu plus tard dans l'émission, on va tester le palais vendéen.
00:00:48Regardez, juste ici, les palais, est-ce qu'on peut le montrer à la caméra ? Magnifique.
00:00:53Je vais tout de suite vous montrer que je maîtrise.
00:00:55Allez, c'est parti.
00:00:56Eh bien voilà, il fallait que ça… Évidemment, l'émission démarre parfaitement bien.
00:01:02Non, non, on testera plus tard avec des personnes qui maîtrisent beaucoup mieux la discipline
00:01:07et puis on aura l'occasion de faire une petite confrontation entre nous tous.
00:01:11Ça va être sympa.
00:01:12Ok ? Bon, allez, on va démarrer cette émission.
00:01:15Donc première sur Twitch ou pas pour tous les deux ? Vous connaissez Twitch, la plateforme
00:01:18? Oui.
00:01:19Forcément.
00:01:20Christophe, tu connais ? Oui.
00:01:21Toi, t'es un gamer aussi.
00:01:22Ok.
00:01:23Ça vient d'où cette passion d'ailleurs pour les jeux vidéo ?
00:01:25Depuis que je suis gamin.
00:01:26Je joue depuis que je suis gamin.
00:01:27J'ai commencé avec la fameuse méga drive et puis après mon père a beaucoup joué aussi
00:01:33sur l'ordi.
00:01:34Donc c'est pour ça que je suis dedans depuis que je suis gamin.
00:01:37D'accord, ok.
00:01:38Donc les jeux vidéo, l'athlétisme aussi évidemment avec ta grande carrière.
00:01:42Tu t'entraînes à Nantes maintenant, c'est ça ?
00:01:43C'est ça.
00:01:44Maintenant, les trois quarts du temps, je suis à Nantes en fait pour finir ma préparation
00:01:48avec le groupe du Pôle France d'athlétisme là-bas avec Richard Curza qui est aussi l'entraîneur
00:01:54du 4 x 100 hommes français.
00:01:56Ok.
00:01:57T'as eu une séance aujourd'hui ? J'ai fait ma séance ce matin pour justement
00:02:00comme ça.
00:02:01Moi, je suis présent pour ce soir.
00:02:02C'était quoi la séance ? Tu peux nous la…
00:02:04Là, c'était séance d'haltéros.
00:02:05Oh, ça va.
00:02:06Ok.
00:02:07T'étais pas sur la piste, pas de séance lactique ou des trucs un peu violents quoi.
00:02:11Non, c'était hier.
00:02:12C'était hier.
00:02:13Ok, ok.
00:02:14Talia, toi, tu reviens de stage, c'est ça, à Bordeaux ?
00:02:15Oui, c'est ça.
00:02:16Oui, j'étais à Bordeaux.
00:02:17Ça s'est passé comment ?
00:02:18On était en stage avec les Espagnols donc c'est toujours cool de partager avec d'autres
00:02:23nations et ça s'est super bien passé, mis à part qu'il pleuvait tous les jours
00:02:26mais c'était cool.
00:02:27Bon, moi, tu t'encentres sur le karaté, t'as que ça à faire.
00:02:28Exactement.
00:02:29Voilà, exactement.
00:02:30C'était cool.
00:02:31C'était stage équipe de France ?
00:02:32Oui, c'était pour la sélection pour les championnats d'Europe du coup en mai et
00:02:36la sélection va tomber bientôt, très prochainement.
00:02:38Ok.
00:02:39C'est sympa les stages.
00:02:40Christophe, ça doit te rappeler des souvenirs, les rassemblements équipe de France, t'en
00:02:43as vécu pas mal, non ?
00:02:44Oui, je l'ai vécu pas mal et on faisait beaucoup de stages, notamment l'hiver et
00:02:49aussi beaucoup de stages, enfin plus des week-ends avec l'équipe de France de relais pour
00:02:54travailler les passages de témoins, etc.
00:02:56C'est une bonne ambiance à chaque fois, les rassemblements équipe de France ?
00:02:59En général, les rassemblements équipe de France, c'est toujours une bonne entente,
00:03:01il y a toujours une bonne ambiance et bien sûr, une bonne atmosphère pour travailler
00:03:06donc c'est toujours des très bons moments.
00:03:07Ok.
00:03:08On va parler un peu de vos débuts mais avant ça, je vous ai demandé à tous les deux
00:03:11de choisir une musique.
00:03:13Alors, je ne sais pas pourquoi vous avez choisi cette musique mais on va démarrer peut-être
00:03:15avec toi, Thalia.
00:03:16Est-ce qu'on peut mettre la musique en régie de Thalia ?
00:03:22Alors, Fanny G, je l'aime.
00:03:25Exactement.
00:03:26C'est ça, d'accord.
00:03:27Du zouk, est-ce que tu peux nous expliquer pourquoi ce choix ?
00:03:29Moi, j'aime bien être détendue avant mes compétitions donc vraiment, c'est des musiques
00:03:35que j'aime bien, Ayana Kamoura, Fanny G, avant de combattre, pour moi c'est parfait.
00:03:41Je vois Christophe qui tire une tête.
00:03:42Je ne m'attendais pas en fait.
00:03:44Toi, ça te plaît ce genre de musique ?
00:03:46Oui.
00:03:47C'est très calme.
00:03:48Oui.
00:03:49Ok.
00:03:50Je pense qu'il y a un truc un peu plus qui bouge.
00:03:53Oui, c'est vrai que c'est assez surprenant.
00:03:55Pour moi, je vais arriver sur le tatami, les sourcils français et tout alors que deux
00:03:57minutes avant, j'écoutais cette musique mais pour moi, c'est parfait.
00:04:00D'accord, ok.
00:04:01Donc toujours cette musique-là que tu écoutes avant les compétitions ?
00:04:03Oui.
00:04:04Il y a un peu de tout.
00:04:05Après, des fois, je vais avec du zouk, des musiques un peu dansantes et tout.
00:04:08Pour moi, c'est parfait.
00:04:10Je ne connaissais pas cette musique mais je connais quand même un peu le zouk et le
00:04:13rythme.
00:04:14C'est vrai que ça ressemble un peu à du Ayana Kamoura, ça peut se rapprocher de ces
00:04:17choses-là.
00:04:18Toi, Christophe, tu as choisi une musique, on va la mettre en régie dans quelques instants.
00:04:22Alors, je ne connaissais pas du tout, je ne sais pas d'où ça vient, une musique très
00:04:26calme, est-ce qu'on peut la mettre en régie ? Tu vas nous expliquer pourquoi ce choix.
00:04:30Parce que là, ça fait partie des musiques que j'écoute actuellement mais moi, c'est
00:04:36plus après l'entraînement parce qu'en général, quand on fait du sprit, on est
00:04:43vraiment dans un mode bourrin, etc.
00:04:45C'est plus des musiques que j'écoute après pour redescendre et redevenir à un moment
00:04:52un peu plus calme.
00:04:53D'accord.
00:04:54C'est une musique que tu as trouvée où ? Parce que j'ai regardé, elle est sortie
00:04:56il n'y a pas si longtemps que ça, non ? C'est assez récent.
00:04:58C'est assez récent.
00:04:59Je l'ai trouvée en cherchant des musiques sur les plateformes, d'autres choses par
00:05:05rapport à ce que j'écoutais d'habitude et je suis tombé là-dessus, ça m'a plu.
00:05:09Après la course, musique calme.
00:05:12Avant la course, tu écoutes quoi ? Avant la course, plus des trucs qui bougent.
00:05:16Après, j'écoute énormément de tout, je suis quelqu'un d'assez ouvert, je n'ai
00:05:19pas de type de musique précis, je peux écouter du rap US, du rock, de la techno, je suis
00:05:26très ouvert dans ce style de musique.
00:05:29Après cette petite pause musicale, on va parler de vos débuts.
00:05:33Maria, toi tu as débuté le karaté très très tôt, trois ans et demi et tu as commencé
00:05:37de manière un peu inattendue.
00:05:39Est-ce que tu peux nous raconter l'anecdote, nous la partager, c'est assez drôle.
00:05:42J'ai commencé avec ma soeur jumelle et c'était dans un magasin, un supermarché
00:05:46à Besançon et un entraîneur nous a détectés comme ça parce qu'on courait un peu partout
00:05:51avec notre maman et on dit pourquoi pas le karaté à cet âge-là et depuis, ça a été
00:05:57le sport, la révélation, le karaté à cet âge-là.
00:05:59Tout de suite, dès que les premiers entraînements.
00:06:01J'ai fait beaucoup de sport avec ma soeur, on a fait du basket aussi, elle a fait du
00:06:04football, moi je n'ai pas tenté le football, j'avoue, de la danse, on a fait de la natation,
00:06:09on a testé un peu beaucoup de sports mais le karaté, c'est toujours resté le premier
00:06:13sport.
00:06:14Donc trois ans et demi, toi Christophe, beaucoup plus tard, l'athlétisme, c'est quinze ans
00:06:19c'est ça ?
00:06:20Ça oui.
00:06:21Comment tu en es venu à arriver sur une piste d'athlétisme alors que tu avais déjà
00:06:23fait pas mal d'autres sports avant en plus ?
00:06:25Oui, j'ai fait beaucoup de sports, à la base, je venais des sports co, j'ai fait
00:06:29du foot, du hand, du rugby, donc j'étais déjà très sportif déjà même quand j'étais
00:06:33jeune, mais ça n'a jamais vraiment duré parce que je n'avais pas cet esprit collectif
00:06:39justement, cet esprit d'équipe, je voulais tout faire tout seul, c'est toujours moi
00:06:43qui voulais marquer les buts, les essais, etc.
00:06:45Est-ce que tu étais content quand l'équipe perdait mais que toi tu marquais ?
00:06:47Non, même si on perdait, je n'étais pas content, j'ai respecté mes coéquipiers
00:06:54parce que justement, moi j'ai fait le taf mais pas eux, ça tapait l'esprit donc ça
00:06:58ne collait pas du tout avec la mentalité des sports co et c'est en cherchant un autre
00:07:04sport, en relation plus avec justement la vitesse puisque en EPS ou dans les clubs de
00:07:12sport avec mes coéquipiers, on faisait souvent la remarque de ma pointe de vitesse, donc
00:07:16on cherchait un sport en relation avec ça, puis forcément on a trouvé lors d'une fête
00:07:21du village, un club d'athlétisme qui faisait des essais sur 50 mètres et c'est comme
00:07:29ça que j'ai découvert ce sport et dès ces essais-là, mon premier coach m'a demandé
00:07:33déjà de recommencer pour confirmer le chrono et ensuite, une fois que j'ai confirmé le
00:07:43chrono, il m'a dit, fais du sprint parce que tu as des qualités, tu vas vite et donc
00:07:47j'ai essayé, ça m'a plu, j'ai accroché et puis c'est comme ça que ça a commencé.
00:07:50Vous pouvez justement me parler tous les deux de vos premiers clubs, je sais que c'est
00:07:53important quand on arrive au haut niveau de ne pas oublier d'où l'on vient et est-ce
00:07:57que vous pouvez m'en parler un peu de ça, de ce que ça vous a permis d'acquérir aussi
00:08:00comme valeur pour la suite de votre carrière ?
00:08:02Moi, je suis toujours resté au même club, je suis toujours licencié à l'AS Aix-les-Bains,
00:08:09j'ai commencé à la section de Belay qui est dans l'un qui était à côté de chez
00:08:11moi à l'époque et puis après, j'ai commencé à m'entraîner sur Aix-les-Bains, Aix-les-Bains
00:08:18même et je suis toujours licencié à ce club-là, même si maintenant, c'est plus
00:08:23le même nom puisqu'ils ont fait une entente avec un autre club, maintenant c'est l'entente
00:08:25Savoie-Clétisme, mais je suis toujours dans la section d'Aix-les-Bains donc c'est mon
00:08:30premier et ça reste mon club actuel.
00:08:33C'est fou, tu n'as jamais eu envie d'aller voir ailleurs, je suppose qu'en plus, au
00:08:37vu de tes résultats, tu as peut-être eu des sollicitations aussi, je pense à l'INSEP
00:08:41mais je pense aussi peut-être à d'autres clubs, toi, tu as toujours voulu rester à
00:08:44cet endroit-là, là où tu te sentais bien ?
00:08:46Au début, oui, tout allait bien, je continuais à progresser donc je n'avais aucune raison
00:08:51de changer quand ça marchait et puis il y a quelques années, deux ans, j'ai réfléchi
00:08:56à vraiment tout bouverser, tout changer, quitte même à changer de club, j'ai hésité
00:09:03et finalement, j'ai trouvé, j'ai quand même tout changé en termes de prépa, d'entraîneur
00:09:11et même de lieu d'entraînement vu que je m'entraîne à Nantes mais je suis quand
00:09:14même resté avec ses mains parce que mon club m'a aidé à monter ce projet et me
00:09:20soutient dans ce projet-là et du coup, c'est pour ça que je suis resté.
00:09:25Toujours présent aux inter-clubs ? Toujours, oui, bien sûr.
00:09:28Les inter-clubs, on explique que c'est une compétition d'athlètes, c'est un peu une
00:09:30grande fête, ça arrive, je ne sais plus, au mois de mai, je crois ?
00:09:33De mai, oui, c'est ça.
00:09:34C'est ça, où en gros, chaque athlète du club est inscrit sur une épreuve, ça fait
00:09:37un total de points et puis ensuite, il y a un club qui est désigné champion et souvent,
00:09:40ce qui est marrant, c'est qu'on se retrouve sur des épreuves totalement insolites, moi,
00:09:43je sais que j'avais fait une fois le lancé de poids, je crois, aux inter-clubs.
00:09:45T'es déjà arrivé, toi, de faire une épreuve qui s'était coupée tout ?
00:09:48Non, non, moi, j'étais hyper spécialisé, j'ai fait soit le 100, 200 et plus le relais
00:09:534 x 100, mais non, je n'ai jamais fait d'autres épreuves à part ça.
00:09:56On n'a jamais essayé de t'embarquer en disant « Christophe, il manque quelqu'un sur le…
00:09:59» Sur la perche.
00:10:00Non, non, j'ai déjà fait d'autres épreuves, j'ai essayé du 100 hauteur ou du 100 longueur
00:10:07mais en dehors des inter-clubs, c'était à mes débuts, mais je n'ai pas vraiment
00:10:11accroché, je n'avais pas le même feeling et du coup, je suis resté vraiment qu'au sprint.
00:10:14Ok.
00:10:15Toi, Talia, ton premier club ?
00:10:16Mon premier club, c'était le Silver Guard Karaté de Besançon, mais j'étais vraiment
00:10:19petite donc je n'ai pas forcément des souvenirs, mais jusqu'à maintenant, ils me suivent
00:10:23en compétition ou vraiment… Et après, mon deuxième club, c'était à Saint-Le-Noble,
00:10:27c'est KC Saint-Le-Noble et il y a ma mère qui est encore présidente de ce club, donc
00:10:31j'ai…
00:10:32Ah, t'as toujours un lien.
00:10:33J'ai toujours un lien et mon petit frère fait du karaté dans ce club, donc le week-end,
00:10:37dès que je rentre chez moi, pas souvent, mais dès que je rentre, je peux aller dans
00:10:39ce club, je fais des stages encore, donc j'ai toujours gardé ce petit lien avec
00:10:43eux et oui.
00:10:44D'accord.
00:10:45C'est ça qui est génial.
00:10:46Ok.
00:10:47Est-ce que vous vous rappelez de votre toute première compétition ?
00:10:48Ah non.
00:10:49Tu ne te rappelles plus ?
00:10:50Non.
00:10:51Moi, oui, 15 ans, ça va, c'est bon.
00:10:52Non.
00:10:53Tu te rappelles ? Pas du tout ?
00:10:54Si, si.
00:10:55Moi, je me rappelle.
00:10:56Très bien.
00:10:57C'est vrai ?
00:10:58Si, si.
00:10:59Vas-y, raconte.
00:11:00Moi, j'avais 15 ans justement, donc c'était plus facile de m'en souvenir.
00:11:01Moi, c'était à Chambéry, donc à côté d'Aix-les-Bains.
00:11:02C'était mon premier 100 mètres et j'ai dû faire 11 secondes, 96, 97, je ne sais
00:11:10plus trop.
00:11:11J'avais gagné ma course, j'étais content, je commençais par une victoire, c'était
00:11:14bien, mais je m'en souviens, j'avais fait faux départ.
00:11:16À l'époque, il n'y avait pas la règle des faux départs où on était éliminé
00:11:19directement, c'était on avait le droit à deux faux départs.
00:11:21Je n'en avais fait un parce que c'était ma première fois avec des starts, un starter,
00:11:25etc.
00:11:26Donc, je ne savais pas trop, mais après, j'ai fait ma course, j'ai gagné, j'ai fait
00:11:31un bon chrono.
00:11:32Pour une première, j'étais assez content.
00:11:34Tu te rappelles à chaque fois de tes courses ? Là, tu me racontes ta première course
00:11:38en détail.
00:11:39Tu te rappelles même du chrono.
00:11:40Toi, tu es comme ça ? Chaque course, ça te marque ou quoi ?
00:11:44Je ne dirais pas toutes les courses non plus, mais oui, forcément la première, ça marque
00:11:48forcément.
00:11:49Dans les grands championnats, oui, forcément, ça marque également.
00:11:54Ou alors quand tu es dans des meetings où tu fais un gros chrono, oui.
00:11:58Après, pas tous forcément, mais il y a forcément certaines courses qui marquent
00:12:04plus que d'autres.
00:12:05On le sait, l'ascension vers le haut niveau, ce n'est pas toujours simple.
00:12:09D'ailleurs, il y a quelqu'un, Talia, qui voulait te poser une petite question à propos
00:12:13de ce sujet.
00:12:14On va l'écouter.
00:12:15Bonsoir à tous, bonsoir Talia.
00:12:18J'espère que tu es bien reçu sur ce plateau, que tu passes un bon moment.
00:12:24On t'a attendu à l'entraînement, mais au final, je vois que tu es à l'aise sur ton
00:12:30canapé.
00:12:31Allez, plaisanterie mis à part, une petite question.
00:12:35Comment tu as vécu ton entrée au Pôle France Karaté, tes premières années qui n'étaient
00:12:40pas toujours couronnées de succès ? Et comment tu as réussi à traverser ces épreuves difficiles
00:12:48où tu n'étais pas forcément sélectionné en équipe de France pour progresser chaque
00:12:53jour ?
00:12:54Comment tu as réussi à avoir des résultats très concluants ?
00:12:57Talia, Cécile Boullestas, est-ce que tu peux nous dire qui c'est pour toi ?
00:13:03Cécile, c'est mon entraîneur au Krebs depuis maintenant 6 ans au Pôle France.
00:13:08Il est aussi accompagné de Lionel Nardi, donc les deux, c'est mes entraîneurs et ils m'ont
00:13:12connu vraiment.
00:13:13Je venais d'arriver et je suis arrivée au Pôle France à l'âge de 14 ans, à l'internat
00:13:19aussi.
00:13:20J'ai quitté ma famille, mon frère, ma soeur, ma soeur jumelle en plus, donc on est très
00:13:24proche.
00:13:25Donc, ça a été vraiment dur.
00:13:26Et d'arriver dans un monde où, dans le haut niveau, parce qu'on s'entraînait avant
00:13:31avec Rekia, un peu tout le monde, Steven Lacosta également.
00:13:36Donc, d'arriver dans ce milieu, c'était compliqué de faire sa place, mais je savais
00:13:41pourquoi je venais.
00:13:42Je n'ai pas oublié l'objectif, même si c'était un sacrifice à faire, mais je savais
00:13:48pourquoi je le faisais.
00:13:50Christophe, on s'est dit au début, je vais lui poser des questions sur chaque course
00:13:56marquante de sa carrière et après, je me suis dit que ça va quand même faire très
00:13:59très long parce que tu as une carrière immense avec énormément de titres.
00:14:01Donc, on a eu une petite idée, on s'est dit on va sélectionner des photos et tu devras
00:14:05nous dire, si tu te rappelles, où c'est, quand c'était, et puis nous décrire le
00:14:10contexte de cette photo, le moment.
00:14:13On y va ?
00:14:14On y va.
00:14:15Allez, c'est parti.
00:14:16La première photo.
00:14:17Wow, c'est dingue.
00:14:19Les photos dossiers.
00:14:20On ressort les dossiers.
00:14:21Oui.
00:14:22Championnat du monde junior en 2008 en Pologne où je gagne le 200 mètres en 20 secondes
00:14:2883.
00:14:29Il est fort.
00:14:30Il est fort.
00:14:31Très très fort.
00:14:32Est-ce que c'est à ce moment-là que tu te dis, là, je peux faire une grande carrière.
00:14:37C'est parti.
00:14:38Grande, je ne le savais pas encore, mais une carrière, oui, ça je le savais.
00:14:41On m'avait souvent raconté que si on arrivait à être brillant au niveau mondial chez les
00:14:46juniors, notamment être champion du monde, on pouvait avoir une chance de réussir plus
00:14:52tard chez les seniors dans la cour des grands.
00:14:55Donc, c'est à ce moment-là que je me dis, oui, il y a peut-être moyen de faire quelque
00:15:00chose.
00:15:01La deuxième photo.
00:15:02Cet homme, il a été très, très important pour toi dans toute ta carrière.
00:15:07Christophe, est-ce que tu peux nous dire qui c'est, nous parler de ta relation avec lui
00:15:10et ce qu'il t'a apporté tout au long de ta carrière ?
00:15:12Ça, c'est Pierre Carras, dit Pierrot pour les intimes.
00:15:15C'était mon entraîneur pendant quasiment toute ma carrière.
00:15:19Avant, je m'entraînais avec mon premier coach qui m'a appris les bases.
00:15:24Quasiment deux ans après, c'est lui qui a commencé à m'entraîner pendant quasiment
00:15:32toute ma carrière.
00:15:33C'est grâce à lui, à son œil et à son expertise que j'ai pu gagner toutes les médailles,
00:15:41aller aussi vite dans ma carrière.
00:15:43Forcément, c'est quelqu'un qui a énormément compté pour moi.
00:15:47On le rappelle, Pierre Carras qui est décédé en janvier 2023.
00:15:51Je suppose que quand tu revois ces images, ça te fait toujours quelque chose.
00:15:55Toi, tu as été entraîné aussi par lui pendant beaucoup d'années.
00:16:00Qu'est-ce qu'il avait de différent par rapport aux autres coachs ? Justement, tu
00:16:03nous parles d'expertise, l'œil.
00:16:05Est-ce que tu peux un peu plus tout détailler ces aspects-là ?
00:16:08C'était un homme qui était passionné d'athlétisme.
00:16:12Il avait énormément d'histoires, d'anecdotes sur des entraînements à nous raconter.
00:16:21Malgré son âge, il était toujours à l'affût.
00:16:28Il regardait ce qui se passait pendant les échauffements quand il m'accompagnait dans
00:16:31les meetings internationaux.
00:16:33Il regardait un peu ce que les autres faisaient à l'échauffement.
00:16:37On pourrait croire qu'à partir d'un certain âge, on ne s'embête plus à apprendre
00:16:43de nouveaux trucs ou à se renseigner sur nos acquis, mais ce n'était pas totalement
00:16:46ça.
00:16:47Pour lui, il continuait à regarder, à observer ce qu'il faisait et des fois, si quelque
00:16:51chose l'intéressait, il prenait et essayait de voir si ça pouvait être incorporé dans
00:16:56notre préparation.
00:16:57La troisième photo, on enchaîne.
00:17:00Celle-là, forcément, tu dois t'en souvenir extrêmement bien.
00:17:05C'est ça.
00:17:07Championnat d'Europe à Barcelone en 2010 sur 200 mètres où je gagne à un centième
00:17:14d'avance sur Christophe Malcom, l'Anglais.
00:17:17Alors, Barcelone, tu fais un triplé en 2010.
00:17:21Est-ce qu'il y a eu un avant et un après Christophe Lemaitre ? Un après Barcelone,
00:17:26justement ?
00:17:27Oui, totalement.
00:17:28Avant Barcelone, il y a eu les Championsnats de France où je fais moins de 10, donc ça
00:17:33avait déjà suscité beaucoup d'engouement.
00:17:42C'est sûr qu'après, derrière, je confirme avec Barcelone, avec trois médailles d'or,
00:17:48c'est sûr qu'en termes de médiatisation, de reconnaissance, c'est vrai que ça a totalement
00:17:55explosé et on ne me regardait plus pareil quand j'arrivais dans les meetings.
00:18:00Comment tu as géré ça, toi, d'un point de vue sportif, avec tes concurrents, mais
00:18:04aussi dans la vie perso, les médias, l'exposition ?
00:18:06Je l'ai vécu normalement, j'ai continué à vivre normalement en fait.
00:18:12Je faisais comme d'habitude, je sortais faire mes courses, voir mes potes, tranquille.
00:18:16Sportivement, j'ai continué à m'entraîner comme on faisait d'habitude finalement.
00:18:20On continuait sur la recette qui marchait et médiatiquement, j'ai toujours été
00:18:27bien entouré et bien conseillé pour répondre à ces sollicitations, ne pas trop se disperser
00:18:34non plus parce qu'on ne voulait pas que ça empiète sur les entraînements.
00:18:36L'entraînement, c'était vraiment la priorité numéro un, mais dès qu'on avait le temps
00:18:40pour répondre à certaines sollicitations derrière, on le faisait sans trop que ça
00:18:44nous prenne énormément de temps.
00:18:46La quatrième photo.
00:18:48Je crois que c'est après Barcelone, c'est quand je rentre, que je retrouve ma famille
00:18:57et mes amis.
00:18:58C'est ça.
00:18:59J'avais une question que je me posais en regardant cette photo, est-ce que ce moment-là, il est
00:19:02presque encore plus fort, plus intense, plus marquant pour toi qu'un podium de montrer
00:19:06la médaille à tes parents ? Ils sont là avec toi, ils vivent ?
00:19:09Surtout que mes parents étaient à Barcelone, ils avaient fait le déplacement, ils ont
00:19:12vu mes courses à Barcelone, ils étaient venus avec ma famille, les autres membres
00:19:18de ma famille.
00:19:19C'est vrai que ce n'est pas la même émotion quand on est sur la compétition, sur la piste,
00:19:27on est vraiment dans l'euphorie, le moment de joie, là c'est plus un moment de partage,
00:19:32de communion avec sa famille, on les retrouve après toutes ces émotions qu'on a vécues
00:19:37sur la piste.
00:19:38C'est des moments qui ne sont pas tous aussi plaisants, mais quand même différents.
00:19:42Tadia, ça doit te parler aussi parce que la famille c'est très important quand t'es
00:19:47athlète de haut niveau.
00:19:48Tu le dis, il y a beaucoup de sacrifices, toi t'es partie tôt aussi de chez toi, tes
00:19:51parents ils t'ont toujours soutenue dans ton projet ?
00:19:53Ma mère, mon père ils m'ont toujours soutenue dans tous mes projets, que ce soit scolaire
00:20:00ou au karaté aussi.
00:20:01Ma mère elle fait tous les déplacements, à chaque fois pour n'importe quelle compétition
00:20:05elle sera là, toujours.
00:20:06Et mon père c'est plutôt compliqué par rapport à son travail, mais dès qu'il peut
00:20:10venir il vient aussi.
00:20:12Ils sont toujours là pour moi, mon petit frère également, ma soeur, pour moi c'est
00:20:16vraiment important, c'est ma force.
00:20:18Allez, on va enchaîner avec la prochaine photo.
00:20:21Alors, celle-là moi elle me fait marrer, celle-là vraiment, vas-y explique-nous le
00:20:27contexte Christophe.
00:20:28Il a peur que je t'aie mal coiffé pour aller à l'Elysée, oui.
00:20:31Moi c'est ton regard en fait, parce que t'es à l'Elysée, t'as tout le monde
00:20:35qui est à peu près concentré, qui regarde dans une direction, et t'en as un qui regarde
00:20:39un peu à côté, et c'est toi.
00:20:41Non parce qu'en fait, là c'était la réception de l'équipe de France à l'Elysée justement
00:20:46après Barcelone, si j'ai pas de bêtises.
00:20:48Non je regardais pas rien parce qu'il y avait toute une rangée de photographes qui
00:20:54prenaient les photos, donc ça m'avait un peu accaparé l'attention à ce moment-là.
00:20:58Mais c'est vrai qu'aller à l'Elysée, rencontrer le Président, c'était quelque
00:21:04chose que je n'aurais jamais pensé vivre.
00:21:05C'est vrai que je m'en souviens, quand j'avais été champion d'Europe du 100 mètres,
00:21:09j'avais justement le Président qui m'avait appelé sur mon portable pour me féliciter.
00:21:13T'as gardé le numéro ?
00:21:14Non, heureusement non.
00:21:16Et du coup, d'entrer à l'Elysée et de le rencontrer en personne à l'époque,
00:21:24c'était quelque chose que je n'aurais jamais pensé vivre ça en faisant de l'athlétisme
00:21:29au départ.
00:21:30C'est vrai que ça doit être incroyable, celle-là elle est incroyable.
00:21:35Moi j'aimerais comprendre, déjà dis-nous où c'est quand c'est arrivé ?
00:21:38C'est le podium de Daigou en 2011 lors des championnats du monde où j'avais glané
00:21:44la médaille de bronze sur 200 mètres avec un nouveau record de France en 19 secondes
00:21:5080.
00:21:51Là, donc devant toi, on le connaît tous, Usain Bolt qui est le recordman du monde
00:21:56du 100 mètres, qui est une légende, le plus grand sprinteur peut-être de tous les temps.
00:21:59Qu'est-ce que tu essaies de faire là ? Tu essaies de lui faire des oreilles de lapin
00:22:02?
00:22:03Non, c'est pas ça.
00:22:04C'est qu'il y avait la caméra, je crois que c'était sur l'écran, qui nous filmait
00:22:11tous les deux.
00:22:12Donc, je lui ai fait un signe comme ça.
00:22:13Enorme.
00:22:14Mais du coup, c'est vrai que vu comme ça, ça fait genre…
00:22:16Tu peux me parler un peu de Bolt justement ? Tu as fait pas mal de courses face à lui.
00:22:22Parle-moi de l'athlète et de l'homme aussi.
00:22:25Je ne sais pas si tu as eu l'occasion de lui parler, de le côtoyer.
00:22:28J'ai souvent côtoyé dans les meetings ou dans les grands championnats, j'ai rarement
00:22:34côtoyé en dehors, juste une fois ou deux après les Jeux de Londres et peut-être juste
00:22:44avant la veille des meetings, mais c'est tout.
00:22:47L'athlète, je pense qu'il n'y a pas besoin d'en parler, on sait tous ce qu'il
00:22:52a fait, le potentiel qu'il avait, ce qu'il était capable de faire et surtout ce qu'il
00:22:57a réussi à faire notamment.
00:22:58Après, je pense qu'il a apporté quelque chose de nouveau dans l'attitude.
00:23:05Il faisait le show, mais comparé aux Américains, ce n'était pas un show pour intimider ou
00:23:13pour impressionner, c'était un show juste pour faire la fête, pour divertir.
00:23:16Je pense que c'était quelque chose que beaucoup de gens appréciaient chez lui et
00:23:21je pense que pour l'avoir côtoyé les rares fois que j'ai vu, je pense que ce n'était
00:23:24pas un personnage, c'était vraiment quelqu'un qui était comme ça en fait, qui ne se prenait
00:23:29pas la tête.
00:23:30Il pouvait aller vite, il avait conscience de l'événement quand il était dans une
00:23:36finale de grand championnat, mais il avait quand même cette personnalité, cette sérénité
00:23:43qui était naturelle chez lui.
00:23:44Il ne faisait pas le show pour faire le show, il faisait le show parce que c'était lui
00:23:48en fait.
00:23:49C'était quelque chose de naturel chez lui.
00:23:50Je te vois haucher la tête, Thaïa, Bolt, ça te parle aussi, ça sort du monde de l'athlétisme.
00:23:55Je ne l'ai jamais côtoyé de ma vie, vraiment jamais, mais oui, pour moi, il m'inspire
00:24:01beaucoup, vraiment.
00:24:02Oui, j'aime beaucoup Bolt.
00:24:04Tu penses que son record, il pourrait être battu un jour ? Les records sont faits pour
00:24:08être battus, bien évidemment.
00:24:09En ce moment, il y a un Américain qui court vite qui s'appelle Noah Lyce, il a déjà
00:24:15couru en 19 secondes 30, je ne sais plus combien lors des mondiaux à Eugene chez lui,
00:24:23et lui-même le dit qu'il a pour objectif d'essayer de battre ce record du monde, donc
00:24:27à voir cet été aux Jeux de Paris s'il en sera capable.
00:24:31On verra, on verra, pour moi, je pense que ça va être compliqué à détrôner Bolt,
00:24:37à battre ce record.
00:24:38C'est un truc de dingue quand même, il a réussi à placer la barre.
00:24:42Très beau, oui.
00:24:43C'est très beau.
00:24:44La prochaine photo.
00:24:45Alors, on a eu beaucoup de moments de joie, là, ce n'est pas tout à fait ça.
00:24:51Là, c'est les Jeux de Londres en 2012, je suis passé à côté de ma demi, je passe
00:24:58au temps.
00:24:59Le seul problème, c'est que je me chope un couloir à l'intérieur, le 2, et à l'époque,
00:25:04je n'étais pas encore un grand vireur, je n'avais pas le gabarit pour permettre de
00:25:11bien virer.
00:25:12Et du coup, je passe à côté de ma finale, je ne fais que 6e, alors que j'étais venu
00:25:15pour chercher une médaille.
00:25:16Sachant qu'un mois avant, je fais 19 secondes 91 au meeting de Londres sous la pluie et
00:25:21le vent.
00:25:22Je me dis, c'est parfait, faire un chrono comme ça dans de telles conditions, forcément,
00:25:28le jour J, ça va envoyer, sauf que je suis passé à côté de mes Jeux et je ne fais
00:25:33que 6e, malheureusement.
00:25:34Alors, à côté sportivement, et moi, j'aimerais que tu me parles aussi de tous les à côté.
00:25:38Les Jeux sept été premiers à Londres.
00:25:40Parle-moi de la cérémonie d'ouverture du village olympique.
00:25:44Nous, en tant que journaliste, par exemple, le village olympique, on fantasme un peu dessus.
00:25:47On se dit, ça doit être dingue, t'es au self, tu te retournes, t'as ton plateau,
00:25:51tu croises Lebron James là, un autre athlète là, Roger Federer là-bas.
00:25:55Est-ce que c'est vraiment comme ça ? Tu peux me parler, toi, de ton ressenti là-bas ?
00:25:58Alors oui, dans le self, tu peux rencontrer énormément d'athlètes, tu peux rencontrer
00:26:02carrément tous les athlètes qui sont dans le village, notamment.
00:26:05T'as rencontré qui, toi ? T'en as rencontré comme ça, où tu te dis, wow, attends.
00:26:10J'ai beaucoup rencontré des athlètes d'équipe de France, notamment, j'ai croisé les basketeurs,
00:26:14j'ai rencontré les handballeurs également.
00:26:19En fait, c'est la première fois que je rencontrais des équipes de France d'autres sports
00:26:22et que j'étais avec eux.
00:26:23Rien que ça, c'était quelque chose d'incroyable parce que je les voyais aux infos,
00:26:27je les voyais à la télé, etc.
00:26:29Mais rien que ça, c'était déjà une expérience incroyable de se dire, on est sous la même tunique,
00:26:34on est sur la même compétition, donc rien que ça, c'était incroyable.
00:26:38Et puis, de se dire qu'on est au Self, un endroit qui est quand même géant en termes d'espace
00:26:46où tu peux manger ce que tu veux, n'importe quel type de nourriture,
00:26:49et tu peux manger avec toutes les nationalités qui sont présentes.
00:26:53Là aussi, c'était un événement, quand tu vis la première fois, tu trouves ça vraiment incroyable.
00:26:58Tu m'étonnes, tu m'étonnes, ça doit être fou.
00:27:00Allez, on s'en fait une dernière. Est-ce qu'on ne serait pas un petit Rio 2016 ?
00:27:06Petite photo, voilà, magnifique.
00:27:09C'est un grand moment aussi, en plus tu avais vécu quelques années compliquées
00:27:13avec pas mal de petits pépins avant.
00:27:15Tu arrives à Rio et là, ça a marqué le monde entier.
00:27:19Totalement. Moi, je considère comme mon plus grand souvenir de ma carrière sportive,
00:27:27de faire cette médaille de bronze.
00:27:30C'était ma première médaille individuelle.
00:27:33Comme tu l'as dit, ça venait après plusieurs années de contre-performance dues à des blessures.
00:27:40Ça vient totalement tout relancer et tout simplement de me dire que j'étais capable,
00:27:49finalement, quand tout va bien, quand tout est en place, d'être à la bagarre avec les meilleurs,
00:27:53de m'unir avec les meilleurs et de monter sur un podium olympique.
00:27:56Alors, les Jeux de Rio, maintenant il y a les Jeux de Paris en 2024.
00:28:00Je sais que c'est un objectif pour toi. T'en es où ?
00:28:03Comme je disais avant, je suis à Nantes pour ma préparation.
00:28:06Depuis deux ans, j'ai tout changé dans ma préparation.
00:28:09Je voulais vivre autre chose, je voulais tester autre chose
00:28:12parce que je voyais bien que ça ne marchait plus, que je n'arrivais plus à aller de l'avant.
00:28:18Là, je m'entraîne avec le groupe du Pôle France,
00:28:23alors qu'avant, je m'entraînais toujours tout seul dans mon coin.
00:28:27Du coup, ça se passe bien. Je suis assez content de ce projet-là.
00:28:32Je suis dans un bon groupe, une bonne dynamique
00:28:35et justement, j'ai hâte d'être à cet été pour voir ce que ça va donner dès les premières compètes.
00:28:41On le rappelle, pour les Jeux, les minimas 10-0-0 au 100 mètres et 20-16, je crois, pour 200 mètres.
00:28:47D'accord, on y croit.
00:28:49On va essayer, oui.
00:28:50Bon, Talia, là, on a retracé toute la carrière immense de Christophe Lemaitre.
00:28:54Toi, tu es encore jeune, tu as 21 ans, c'est ça ?
00:28:5720 ans.
00:28:5820 ans, je te vieillis.
00:28:5920 ans, donc il y a un titre forcément que tu as acquis il n'y a pas longtemps
00:29:04et ça a marqué beaucoup de monde, en tout cas toute la planète karaté et même je pense au-delà,
00:29:08c'est l'Open de Paris qui était diffusé d'ailleurs sur Sport en France.
00:29:11Le plus gros titre de ta carrière, on peut le dire, de ta jeune carrière.
00:29:14Oui.
00:29:15J'étais au commentaire avec un certain Cécile Bousseledane,
00:29:18qu'on a vu t'adresser un petit message, qui est ton coach.
00:29:21Je ne vais pas te mentir, moi, c'était incroyable de commenter avec lui.
00:29:24J'ai cru qu'il allait pleurer.
00:29:25D'ailleurs, on va se repasser les dernières secondes du combat
00:29:28et tu vas voir, tu l'as déjà vu, mais tu vas te replonger dans ce moment intense.
00:29:32Elle va la prendre de vitesse, c'est sûr.
00:29:34Allez, Talia !
00:29:36Oui !
00:29:37Oui !
00:29:38Il donne le point à Talia !
00:29:39Magnifique !
00:29:40C'est magnifique !
00:29:41Allez, elle repasse devant, 3-2 pour la Française.
00:29:43Il reste 20 secondes, c'est complètement insoutenable.
00:29:45Toujours devant.
00:29:46Il ne faut surtout pas qu'elle égalise.
00:29:47La remise !
00:29:48Oui !
00:29:49Elle a mis la remise !
00:29:50Magnifique !
00:29:51Elle a marqué superbe !
00:29:52Mais je vous l'ai dit, messieurs, dames, il faut marquer des points !
00:29:55Il faut contrer, il faut se battre !
00:29:573-2-1, et c'est fait !
00:30:01Elle a gagné !
00:30:02C'est fait !
00:30:03C'est gagné Talia Thauvin !
00:30:04Magnifique !
00:30:05Ce n'est pas possible !
00:30:06Oh là là là là là là là là !
00:30:07Elle a gagné l'Olympique de Paris !
00:30:09Quel exploit de la part de Talia, son BC !
00:30:12Oh là là là là là là là !
00:30:13Magnifique !
00:30:14Les larmes de la Française, 20 ans seulement, 9ème mondiale.
00:30:17Chez les Espoirs, championne du monde en 2022,
00:30:20et qui là vient décrocher le premier grand titre de sa carrière,
00:30:25qui ne fait que débuter !
00:30:27Talia Sombé, la sensation de cet Open de Paris 2024 !
00:30:32Bon Talia, je pense que c'est toujours des émotions fortes.
00:30:35Tu l'as déjà vue, Talia, cet extrait ?
00:30:37Oui, 10 fois !
00:30:38Il est fou, enfin, Cécile était à côté de moi,
00:30:40il me tenait comme ça, il me disait
00:30:42« Talia, elle l'a fait, elle a marqué, c'est incroyable ! »
00:30:45Et vraiment, c'était un moment de dingue,
00:30:47en tant que journaliste, commentateur, moi j'ai vibré.
00:30:50Toi, parle-nous de l'émotion que tu as ressentie,
00:30:53tu vois, quand c'est terminé, tu sais que tu as gagné ce titre.
00:30:56On le rappelle, tu n'es qu'en Espoirs,
00:30:57là c'est une catégorie senior,
00:30:59le Karaté One Première Ligue,
00:31:02c'est le plus gros circuit de compétition en karaté.
00:31:04Parle-moi un peu de ton émotion juste après le combat.
00:31:07Après le combat, toute la pression est redescendue,
00:31:09et je me suis dit « Talia, tu l'as fait ! »
00:31:11J'étais tellement contente d'avoir accompli ça,
00:31:14et pour moi c'était vraiment un accomplissement,
00:31:18de me dire qu'à 20 ans je gagne une Karaté One,
00:31:21ma première, ma toute première,
00:31:23et j'arrive, je gagne à Coubertin, à Paris, c'était incroyable.
00:31:26Pour moi c'était…
00:31:28Devant mes parents, devant mes amis,
00:31:30devant mes entraîneurs,
00:31:32pour moi c'était vraiment magnifique, vraiment.
00:31:35On va faire un petit truc sympa,
00:31:36on va repasser le combat,
00:31:38quasiment dans son intégralité.
00:31:41Et tu vas un peu nous le décrire,
00:31:43analyser tes coups, ton ressenti,
00:31:45je trouve ça intéressant,
00:31:46parce que nous on l'a vécu en tant que commentateur,
00:31:48mais de t'avoir en plateau maintenant,
00:31:50on va se faire ça.
00:31:51Est-ce qu'on peut remettre le combat de Talia ?
00:31:55Alors, là déjà c'est ton entrée.
00:31:57Comment tu te sens à ce moment-là Talia,
00:31:59quand tu rentres sur le tatami ?
00:32:00J'étais déter.
00:32:02J'étais déter.
00:32:04Je voulais pas rigoler, non vraiment.
00:32:06C'est toujours des moments particuliers,
00:32:07même pour toi Christophe,
00:32:08quand tu rentres sur une piste,
00:32:09il se passe quoi dans la tête ?
00:32:11Ça doit être un moment un peu suspendu dans le temps, non ?
00:32:13Dans un grand championnat, ouais.
00:32:15Quand tu vis une finale mondiale ou olympique,
00:32:17t'as cette pression déjà d'entrer.
00:32:20Moi j'ai le cœur qui bat à fond déjà,
00:32:22je monte vite dans les tours
00:32:25et je suis déjà dedans en fait.
00:32:28Bon Talia, là ça part.
00:32:29Toujours une petite phase au karaté,
00:32:31on regarde un peu son adversaire,
00:32:33on essaie de poser un peu le combat.
00:32:37Là il se passe quoi ?
00:32:38Est-ce que t'as déjà une petite idée ?
00:32:39T'arrives avec un game plan ?
00:32:41Tu sais ce que tu dois produire ?
00:32:43Là je savais qu'elle allait démarrer,
00:32:44donc j'attendais en contre.
00:32:45Et après je vois 1-1.
00:32:47Mais en fait le problème maintenant c'est que
00:32:49si on a une seconde de retard
00:32:51ou une demi-seconde de retard,
00:32:52ils mettent le point,
00:32:53ils donnent l'avantage à celle qui démarre.
00:32:55Donc oui, c'était plutôt juste.
00:32:57D'accord.
00:32:58Toi c'est quoi ton objectif sur cette finale ?
00:32:59Si tu te dis il faut que je sois offensif,
00:33:01que j'aille chercher les points,
00:33:02comme le dit Cécile dans le commentaire ?
00:33:03Au début je voulais rentrer dans,
00:33:05plutôt faire ce que je sais très bien faire,
00:33:08c'est-à-dire attendre et trouver l'opportunité.
00:33:10Et là dès que j'ai vu 1-0,
00:33:12je me suis dit, je ne me suis pas précipitée,
00:33:14mais je savais que j'allais être plutôt offensive.
00:33:16Est-ce qu'on peut passer un peu
00:33:18dans le moment chaud du combat ?
00:33:20On va mettre un peu le moment chaud.
00:33:23Christophe, ça te parle le karaté un peu ?
00:33:25Je reconnais que j'ai suivi seulement
00:33:28depuis le titre olympique de Zagosta.
00:33:31Tiens, regardez.
00:33:33Steven D'Acosta,
00:33:34parce que ça ne parle peut-être pas à tout le monde,
00:33:36même si sur Sport en France les gens le connaissent.
00:33:39Dans le magnifique cadre.
00:33:42Steven D'Acosta,
00:33:43l'unique champion olympique de karaté,
00:33:45étant donné que le karaté n'est plus olympique.
00:33:47Petite dédicace à lui.
00:33:50Il reste 30 secondes.
00:33:52Il y a 2-1 pour ton adversaire
00:33:53qui a un nom imprononçable.
00:33:55Talia, on ne va pas se mentir.
00:33:56Attends, je vais essayer.
00:33:58Moubina Eydariozomchedoué.
00:34:01J'ai réussi.
00:34:03Là, tu marques le point.
00:34:05Raconte-nous le moment.
00:34:08Là, je me dis qu'il faudra être solide.
00:34:10Il ne reste pas beaucoup de secondes.
00:34:12Il faudra être solide mentalement.
00:34:14Il ne faudra pas trembler.
00:34:15Ce n'est pas le moment de trembler.
00:34:16C'est ça, il y a l'avare.
00:34:17Pas du tout.
00:34:18Ça te sort du combat un peu,
00:34:19quand il y a des vérifications ?
00:34:22Moi, ça ne me sort pas forcément du combat.
00:34:24Au contraire, ça me permet de souffler
00:34:25et de reprendre du souffle.
00:34:28Donc, pour moi, c'était parfait.
00:34:30Pour moi, c'est très bien.
00:34:31À ce moment-là, on dit quoi ?
00:34:32C'est quoi les consignes de tes coachs présents ?
00:34:34De rester dedans.
00:34:35Même s'il y a le point, de rester dedans.
00:34:38Ce n'est pas grave.
00:34:39Mais là, à ce point-là,
00:34:40j'étais pratiquement sûre que c'était non.
00:34:42Parce que je ressens dès qu'on me touche.
00:34:45Et là, je savais qu'elle ne m'avait pas touchée du tout.
00:34:47D'accord.
00:34:48J'étais sûre de démarrer bien avant elle.
00:34:51Je n'avais pas forcément de doute.
00:34:53Ils avaient pris vachement de temps à décider.
00:34:56Cécile était dans la cabine commentant.
00:34:58Il faut qu'il décide.
00:34:59Moi, je sais.
00:35:01Je m'en rappelle très bien de ce moment.
00:35:04Non, mais sur ce point-là,
00:35:05je n'avais vraiment pas de doute.
00:35:07Et tu fais quoi dans les petites secondes
00:35:09où tu attends la décision ?
00:35:13Tu parles avec tes coachs ?
00:35:14Tu restes un peu dans ta bulle ?
00:35:16Il y a un peu tout le monde qui me parle.
00:35:18J'écoute un peu tout le monde,
00:35:19mais je reste aussi dans ma bulle.
00:35:21Je prends les informations.
00:35:23Tu arrives à être quand même connectée.
00:35:25Il n'y a pas un voile.
00:35:27Non, je suis connectée.
00:35:29J'écoute ce qu'on me dit et je suis connectée aussi.
00:35:32Christophe, pareil.
00:35:33Quand tu arrives dans les starts,
00:35:35tu commences à te placer.
00:35:36Tu entends encore la foule, ce qui se passe ?
00:35:38Ou tu es vraiment seule avec toi-même
00:35:41et dans ton couloir ?
00:35:42Si, tu entends la foule.
00:35:45Quand tu es en place,
00:35:46enfin, quand tu as tes starts,
00:35:47c'est sûr qu'après,
00:35:48quand il y a les moments du starter,
00:35:50il n'y a plus aucun bruit
00:35:51parce que tout le public respecte le départ.
00:35:54Donc, il n'y a plus aucun bruit.
00:35:57J'essaie vraiment d'être dans ma bulle
00:35:59et de me concentrer sur moi et sur ma course.
00:36:01Deux deux vingt-sept secondes.
00:36:03Alors là, ça se resserre vachement.
00:36:06Toi, tu es plutôt confiante
00:36:07quand tu es dans le combat à ce moment-là ?
00:36:08Mais je voulais gagner,
00:36:09donc je n'allais vraiment pas lâcher
00:36:10jusqu'à la dernière seconde.
00:36:12C'était mort.
00:36:13Je n'allais pas lâcher.
00:36:14Là, tu marques le point.
00:36:15Le cri rageur.
00:36:16Oui.
00:36:17Ça doit être hyper compliqué à gérer
00:36:18parce que le karaté,
00:36:19c'est trois minutes de combat.
00:36:20En dix secondes, tout peut basculer.
00:36:23Deux secondes même.
00:36:24Oui, c'est vrai que même moins.
00:36:26Là, tu es en gestion.
00:36:27Oui.
00:36:28Tu te dis qu'il faut que le chrono s'égrène.
00:36:30Et en fait, dès qu'on sort avant les 15 secondes,
00:36:32on a une pénalité.
00:36:33Mais après les 15 secondes,
00:36:34tu en as quatre directement.
00:36:36Et du coup, j'ai dit à l'arbitre
00:36:37que je suis sortie avant les 15 secondes.
00:36:39C'est pour ça qu'il a été à la table
00:36:40et il m'a dit qu'il allait sortir
00:36:42avant les 15 secondes.
00:36:44Cécile, je pense qu'il aime bien
00:36:46les karatés offensifs.
00:36:48Il était là, il faut qu'elle attaque,
00:36:49il faut qu'elle attaque,
00:36:50il faut qu'elle rentre dedans.
00:36:51Pourquoi elle avait ça, Tania ?
00:36:53Et je crois d'ailleurs
00:36:54que c'est ce que tu vas faire après.
00:36:55Oui.
00:36:56Tu vas relancer une attaque.
00:36:57C'est préparé, ça, les attaques au karaté
00:36:59ou ça vient instinctivement
00:37:00en fonction de l'adversaire ?
00:37:01Par moment, oui.
00:37:03Par moment, tu sais ce que tu vas faire
00:37:05avec le profil de certains athlètes,
00:37:07c'est sûr.
00:37:08Oui, oui.
00:37:09Les petits du classe.
00:37:10Tu les connais ?
00:37:11Oui, ils sont au Krebs.
00:37:12Le plus tendu, il est au Krebs.
00:37:13Ah, incroyable.
00:37:14Ah, t'avais vraiment tout le monde.
00:37:15La famille, les amis, c'est fou.
00:37:18Les dernières secondes.
00:37:20Tania, je te laisse commenter.
00:37:22Alors là, bon, je me prends une saisie.
00:37:25Parce que bon, comme tout à l'heure,
00:37:26la saisie, elle est très dure,
00:37:27mais c'est comme tout à l'heure,
00:37:28ils ne m'ont pas accordé la sanction,
00:37:31ils m'ont accordé pour cette action.
00:37:33Mais elle a été très, très dure, la saisie.
00:37:35Mais là, je l'ai acceptée,
00:37:36je me suis dit, bon,
00:37:37ce n'est pas le moment de flancher, là.
00:37:39Et là, je vais mettre la remise.
00:37:42Même si je baisse la tête après,
00:37:44mais la remise, elle est avant.
00:37:46Et là, Cécile, elle a dit,
00:37:47elle a mis la remise.
00:37:48Elle a mis la remise.
00:37:51C'est vrai que des commentaires,
00:37:52ça peut marquer aussi.
00:37:53Oui.
00:37:54Patrick Montel en athlée aussi.
00:37:56Et là, je ne devais pas me prendre de points.
00:37:57Il restait quelques secondes,
00:37:58donc je pouvais gérer.
00:38:00Et là, c'est fini.
00:38:01Et le sprint de l'année.
00:38:03Il y a encore de l'énergie.
00:38:05Quand on gagne,
00:38:06il y a un regain d'énergie.
00:38:09En sprint, c'est pareil.
00:38:10Des fois, quand tu gagnes,
00:38:11il y en a, ils font hop,
00:38:12ils refont un tour de piste.
00:38:13Oui, vraiment.
00:38:15Mercredi, tu pars pour la prochaine étape
00:38:18du Karaté One Première Ligue en Turquie.
00:38:20En Turquie, oui.
00:38:21Tu y vas avec quels objectifs ?
00:38:22Parce que maintenant,
00:38:24tu arrives à l'Open de Paris
00:38:25en tant qu'outsider.
00:38:27Tu y ressors en tant que favori.
00:38:29Oui.
00:38:30Maintenant, je sais que je serai attendue
00:38:31à cette prochaine Karaté One.
00:38:34Mais je vais l'aborder
00:38:35comme j'ai abordé l'Open de Paris.
00:38:37C'est-à-dire sans pression,
00:38:39juste de kiffer.
00:38:42J'espère que tu vas me faire vibrer.
00:38:44Pareil que là.
00:38:45Juste avant d'accueillir Joseph Olivier
00:38:47qui pratique le Palais Vendéen,
00:38:49on va faire un petit jeu,
00:38:51un petit truc assez marrant.
00:38:53C'est assez simple.
00:38:54Je vais vous mettre trois propositions,
00:38:55trois images.
00:38:56Vous allez devoir en choisir une
00:38:57selon certains critères.
00:38:58Vous allez voir, c'est très facile.
00:38:59Vous allez comprendre.
00:39:00Est-ce qu'on peut envoyer
00:39:01la première image en régie,
00:39:03s'il vous plaît, les gars ?
00:39:05Je pense que vous les connaissez tous.
00:39:08Wemben Yama, Victor Wemben Yama,
00:39:09le basketteur qui joue en NBA.
00:39:11Kylian Mbappé, Paris Saint-Germain.
00:39:13Et Antoine Dupont,
00:39:15l'un des meilleurs joueurs du monde de rugby,
00:39:17si ce n'est le meilleur joueur du monde.
00:39:19Alors lequel vous choisissez ?
00:39:21Lequel vous impressionne le plus ?
00:39:23Mbappé.
00:39:24Mbappé, pourquoi ?
00:39:26Du fait qu'il est jeune et qu'il a percé.
00:39:29Il n'a pas attendu pour percer,
00:39:31donc de ce fait-là, oui.
00:39:33La précocité, quoi.
00:39:34Oui, vraiment.
00:39:35Ce qui correspond un peu aussi.
00:39:36Ah oui.
00:39:37Saisir l'opportunité.
00:39:38Christophe, je pense savoir qui tu vas choisir,
00:39:40mais vas-y.
00:39:41Attends, je le dis avant, du coup.
00:39:43Je pense que tu vas choisir Antoine Dupont.
00:39:45Oui, c'est ça.
00:39:46Explique-nous pourquoi.
00:39:47Non, parce que c'est un...
00:39:49Déjà par rapport à ce qu'il fait actuellement
00:39:55en termes de performance.
00:39:57En plus, il s'est mis au rugby à 7, là, dernièrement.
00:39:59Il a gagné le tournoi de Los Angeles.
00:40:01Exactement.
00:40:03Donc, il a envie de gagner,
00:40:07mais il a envie de se diversifier aussi,
00:40:10de tester autre chose.
00:40:12Et pourtant, il l'a bien réussi.
00:40:15Il commence avec une très belle victoire.
00:40:17Rien que pour ça, c'est vrai que c'est impressionnant
00:40:20de passer du 15 au 7.
00:40:24Pour moi, rien que pour ça.
00:40:26Et surtout, pour ce qu'il a fait avant, bien sûr.
00:40:28Mais je trouvais ça impressionnant.
00:40:30Tu serais pas mal au rugby à 7, toi, non ?
00:40:32C'est un sport que j'aurais bien voulu essayer.
00:40:35Parce que c'est sûr qu'à 15, je me serais fait découper.
00:40:37Je me serais fait découper.
00:40:39Mais à 7, pourquoi pas ?
00:40:41J'aurais bien voulu essayer pour le fun.
00:40:43Tu penses qu'il fait combien, Dupont, sur un 100 mètres ?
00:40:45C'est votre question.
00:40:47Je ne pense pas que ce soit comme Kylian Mbappé.
00:40:51Oui, justement.
00:40:52J'ai vu que tu avais réagi à ça.
00:40:53On rappelle le contexte.
00:40:55La BBC a sorti une stat, un chrono,
00:40:57en disant qu'il y a Kylian Mbappé
00:40:59sur un 100 mètres avait presque battu
00:41:01le record du monde du 7 volts.
00:41:03Ce qui est totalement faux.
00:41:0510,90, 9,58.
00:41:07Il y a 10 mondes d'écart entre les deux.
00:41:09Et toi, tu avais réagi sur Instagram.
00:41:11J'ai vu que tu as mis un petit « sérieusement ».
00:41:13Ça t'agace, ces comparaisons à chaque fois ?
00:41:15Surtout que ce n'est pas la première fois.
00:41:17Mais ils comparent deux sports différents.
00:41:19Surtout que c'est des chronos.
00:41:21On ne sait pas de quoi il prend, d'où à où.
00:41:25Surtout que c'est des chronos.
00:41:27On ne sait pas si c'est des manuels électriques.
00:41:29Il n'y a pas de temps de réaction.
00:41:31Il y a beaucoup de choses qui font
00:41:33que tu ne peux pas comparer.
00:41:35On se fait la prochaine petite photo.
00:41:37Les trois propositions.
00:41:39Ça te concerne, Christophe, particulièrement.
00:41:41Ah.
00:41:43Trois sprinters incroyables.
00:41:45Noah Lyce, Carl Lewis, au centre.
00:41:47Et Bolt, à droite.
00:41:49Lequel tu prends ?
00:41:51Lequel a le plus marqué l'histoire,
00:41:53selon toi ?
00:41:55Ou tout simplement ton sprinter
00:41:57qui t'a fait le plus vibrer ?
00:42:01Moi, je prendrais Bolt.
00:42:03Forcément.
00:42:05En termes de titre et de performance,
00:42:07il est au-dessus des deux autres.
00:42:09En termes de médaille d'or.
00:42:11C'est vrai que Carl Lewis avait cette polyvalence
00:42:13parce qu'il était sauteur logueur également.
00:42:17Mais c'est vrai qu'en termes d'idées,
00:42:19si on prend la globalité,
00:42:21si on prend les médailles,
00:42:23les médailles olympiques, mondiales
00:42:25et les chronos,
00:42:27c'est vrai que c'est plus Bolt.
00:42:29Bolt. OK.
00:42:31Il y a l'athlétisme, mais il y a aussi une autre passion.
00:42:33On en a parlé un peu en intro.
00:42:35C'est les jeux vidéo.
00:42:37On a sélectionné trois jeux vidéo.
00:42:39Tu vas dire lequel tu choisirais.
00:42:41Overwatch, World of Warcraft
00:42:43et Call of Duty.
00:42:45Black Ops. J'ai mis le quatre
00:42:47parce que tu as fait un petit test
00:42:49avec Pascal Martineau-Lagarde.
00:42:51Quel tu choisis ?
00:42:53Warcraft.
00:42:55Une classe en particulier ?
00:42:57J'y ai joué un peu.
00:42:59J'avais un shaman.
00:43:01C'était quoi ?
00:43:03Démoniste.
00:43:05C'est ça.
00:43:07Moi, c'est...
00:43:09Je dis Warcraft parce que j'y joue actuellement.
00:43:11Call of Duty, j'ai arrêté
00:43:13parce que ce n'était plus un jeu qui m'intéressait.
00:43:15C'est toujours un peu répétitif en soi.
00:43:17Overwatch, à peu près pareil.
00:43:19Pour d'autres raisons.
00:43:21En ce moment,
00:43:23je suis beaucoup sur World of Warcraft.
00:43:25D'accord.
00:43:27Talia, les jeux vidéo ?
00:43:29Non.
00:43:31Toi, tu as une autre passion.
00:43:33C'est la mode.
00:43:35On a sélectionné trois profils
00:43:37qui ont défilé à la Fashion Week de Paris.
00:43:39Il me semble qu'il y a peu de temps.
00:43:41Il y a quelques semaines.
00:43:43La meilleure tenue ?
00:43:45Rouge.
00:43:47C'est très elegant.
00:43:49Moi, j'aime beaucoup.
00:43:51Et lancé, j'aime beaucoup.
00:43:53Christophe, toi ?
00:43:55Je sais que tu es aussi branché mode.
00:43:57Ça se voit.
00:43:59Parmi les trois qu'on a montrés,
00:44:01tu prendrais plus le niveau de la tenue ?
00:44:03Pas pour la portée de toi.
00:44:05Oui, je m'en doute bien.
00:44:07La rouge aussi, j'aime beaucoup.
00:44:09Dernière petite photo.
00:44:11Là, c'est plus un petit quiz.
00:44:13Je vais vous demander le point commun
00:44:15entre ces trois personnes.
00:44:17On va les afficher tout de suite.
00:44:21Parisien, non ?
00:44:23Exactement.
00:44:25Ils jouent tous au Paris Saint-Germain.
00:44:27On va accueillir dans quelques instants
00:44:29un joueur du Paris Saint-Germain
00:44:31sur notre plateau.
00:44:33C'est la rubrique.
00:44:39Joseph Olivier, c'est classe de dire
00:44:41joueur du Paris Saint-Germain.
00:44:43C'était pas la meilleure photo.
00:44:45Tu m'en as donné, je sélectionnais.
00:44:47Je me suis dit que ça lui plaira.
00:44:49Paris Saint-Germain, on précise.
00:44:51Palais Saint-Germain.
00:44:53Est-ce que tu peux nous parler
00:44:55de cette discipline ?
00:44:57D'où ça vient et comment on joue ?
00:44:59Le Palais Saint-Germain,
00:45:01on est plusieurs copains sur Paris.
00:45:03On a joué au Palais.
00:45:05On a pratiqué le Palais.
00:45:07De fil en aiguille,
00:45:09on s'est dit de monter une association
00:45:11et trouver un nom plutôt cool.
00:45:13Palais Saint-Germain.
00:45:15Ça a tombé sous le sens.
00:45:17Même le logo, vous avez quasiment
00:45:19copié-collé celui du PSG.
00:45:21Pour l'instant, non.
00:45:23On n'a pas de profession.
00:45:25On croit que ça peut être sympa
00:45:27si tu as un gars du PSG qui vient
00:45:29te voir.
00:45:31Ça a été difficile d'implanter
00:45:33le Palais Vendéen en région parisienne.
00:45:35On sait que c'est une discipline
00:45:37implantée dans une région.
00:45:39Il y a plusieurs types de palais.
00:45:41Le Palais Vendéen et le Palais Breton,
00:45:43principalement.
00:45:45Sur Paris,
00:45:47on a beaucoup de gens
00:45:49qui viennent travailler de l'ouest
00:45:51pour quelques années,
00:45:53pour des études ou pour des petits boulots.
00:45:55Forcément, c'est du joueur de palais.
00:45:57Il y a un vivier important
00:45:59de joueurs de palais sur Paris.
00:46:01C'est assez facile de jouer.
00:46:03Comment t'en es venu, toi,
00:46:05personnellement, à pratiquer
00:46:07le Palais Vendéen ?
00:46:09C'est de famille ?
00:46:11On joue depuis tout petit.
00:46:13J'ai lancé mon premier palais à l'âge de 8 ans.
00:46:15On joue en famille.
00:46:17Dans le sud, on joue à la pétanque.
00:46:19Dans l'ouest, on joue au palais.
00:46:21Comment on passe de loisir familial
00:46:23avec des potes à une pratique
00:46:25en club, peut-être un peu plus structurée ?
00:46:27Structurée, ça reste très bon enfant.
00:46:29J'ai vu des photos.
00:46:31On reste quand même très bon enfant.
00:46:33Mais l'idée, c'est de se retrouver.
00:46:35C'est un vecteur social hyper intéressant.
00:46:37On se retrouve tous les 15 jours.
00:46:39Là, on a un nouveau lieu
00:46:41à la Cité Fertile.
00:46:43Tous les 15 jours,
00:46:45on va jouer au palais ensemble.
00:46:47L'idée, c'est que ce soit convivial.
00:46:49Il y a un petit esprit de compétition ?
00:46:51Oui, on fait des tournois assez régulièrement.
00:46:53On essaie d'en faire au moins 4 par an.
00:46:55Avec des noms un peu sympas,
00:46:57des remises de trophées.
00:46:59On essaie d'avoir un côté compète.
00:47:01Le Kilian Mbappé du Palais Vendéen,
00:47:03c'est qui ?
00:47:05Ce n'est pas moi.
00:47:07Il y en a un qui domine un peu
00:47:09la discipline en Vendéen ?
00:47:11Il y en a un.
00:47:13Après, ça change quand même
00:47:15assez régulièrement.
00:47:17Que ce soit au Palais Vendéen ou au Palais Breton,
00:47:19on retrouve toujours les mêmes têtes.
00:47:21Mais les champions de France changent
00:47:23quand même assez régulièrement.
00:47:25Ça vous parle le Palais Vendéen, Christophe ?
00:47:27Talia ?
00:47:29C'était plus le Palais Breton que je connaissais.
00:47:31Je pensais que c'était pareil au début.
00:47:33C'était une autre dénomination.
00:47:35C'est quasiment pareil.
00:47:37C'est juste le format qui change.
00:47:39Globalement, c'est pareil.
00:47:41Il faut être le plus proche
00:47:43de ce qui est l'équivalent
00:47:45du cochonnet sur le Palais.
00:47:47Les qualités premières
00:47:49pour être un bon joueur de Palais ?
00:47:51À part tenir l'alcool.
00:47:55C'est un jeu d'adresse.
00:47:57Il faut maîtriser plusieurs coups.
00:47:59On a plusieurs coups sur le Palais.
00:48:01On a plusieurs coups à la pétanque.
00:48:03Il faut savoir tirer.
00:48:05C'est vraiment de l'adresse.
00:48:07Après, il faut savoir tenir la pression.
00:48:09Les deux.
00:48:11Pas mal.
00:48:13On va revenir sur une partie un peu plus sérieuse.
00:48:15Cette pratique, cette discipline
00:48:17a fait partie de la Fédération française
00:48:19des sports en milieu rural.
00:48:21Le fait d'être intégré au sein de cette FED
00:48:23offre pas mal de perspectives de développement,
00:48:25d'évolution pour la discipline.
00:48:27C'est chouette qu'on soit la Fédération.
00:48:29Déjà, on est le seul
00:48:31club de Palais
00:48:33affilié à Paris.
00:48:35L'idée, c'est d'avoir un UNORA.
00:48:37La preuve, on est là.
00:48:39C'est aussi de fédérer dans le temps
00:48:41la pratique du Palais.
00:48:43Comme je vous l'ai dit tout à l'heure,
00:48:45les gens montent sur Paris
00:48:47et ensuite ils retournent dans l'Ouest.
00:48:49Il n'y a pas d'association, de club
00:48:51qui perdure dans le temps.
00:48:53L'idée, c'est de construire ça avec la Fédération
00:48:55et de faire un PSG
00:48:57qui va tenir 21-30 ans.
00:48:59Est-ce que tu n'as jamais eu l'idée
00:49:01d'organiser un tournoi avec des personnalités ?
00:49:03On rassemble des sportifs
00:49:05ou des gens qui jouent au Palais.
00:49:07C'est une discipline assez conviviale
00:49:09et de créer un petit tournoi,
00:49:11ça va venir ?
00:49:13Ça va venir sur un petit papier.
00:49:15On va voir si Talia et Christophe
00:49:17vous allez obtenir votre précieux ticket
00:49:19pour participer à ce futur tournoi.
00:49:21On va tester le Palais Vendéen.
00:49:23Il faut décaler un peu le canapé.
00:49:27Comme ça.
00:49:29Magnifique.
00:49:31On a la plaque de Palais.
00:49:33Le Palais Vendéen,
00:49:35c'est combien de mètres ?
00:49:37Le Palais Laiton.
00:49:39Pour l'instant,
00:49:41vous pouvez rester assis là.
00:49:43On est à 280.
00:49:45On va juste mettre en place
00:49:47et après,
00:49:49la partie commence.
00:49:51On est à 280.
00:49:53On va le faire à l'œil.
00:49:55On a un petit.
00:49:57Il est plus petit que les autres.
00:49:59C'est du laiton.
00:50:01On lance ça sur le plomb.
00:50:03Ça plante plutôt rapidement.
00:50:05C'est assez...
00:50:07C'est quoi ça ?
00:50:09Je mets les autres à côté.
00:50:11C'est un jeu où on tire.
00:50:13Il y a tout qui reste dessus.
00:50:15C'est assez facile
00:50:17de les mettre dessus.
00:50:19Magnifique.
00:50:21Bravo.
00:50:23Comment on fait ?
00:50:25On peut faire un 2 contre 2, non ?
00:50:27Peut-être en format.
00:50:29Ça joue en combien, normalement ?
00:50:31Les plombs, c'est 13.
00:50:33On fait un format.
00:50:35On fait le premier à 13.
00:50:376,5, c'est compliqué.
00:50:39Allez, c'est parti.
00:50:41Tu fais les équipes ?
00:50:43Je fais les équipes.
00:50:45C'est mon émission.
00:50:47On laisse les athlètes de haut niveau ensemble.
00:50:49J'ai confiance en toi.
00:50:53Tu n'aurais pas dû dire
00:50:55que tu avais déjà joué un truc qui ressemblait.
00:50:57Tu en as combien ?
00:50:59Oui, j'en ai un là.
00:51:01Tu en manques un ?
00:51:033.
00:51:05On va jouer en musique, magnifique.
00:51:07Je lance le petit ?
00:51:09Tu y vas ?
00:51:11Allez, Christophe.
00:51:13Talia, tu as intérêt à être performante.
00:51:15C'est la musique.
00:51:17Il y a l'idée.
00:51:19Moi, du coup ?
00:51:21Oui, c'est à toi.
00:51:27Il est fort.
00:51:29Il ne faut pas que je craque.
00:51:31Je suis un expert pour ça.
00:51:35Tu peux continuer.
00:51:37Allez, Talia.
00:51:39C'est comme un pétard que tu n'as pas rapproché.
00:51:41Je ne comprends pas le commentaire de Cécile.
00:51:43Allez, Talia.
00:51:45Dommage.
00:51:47Il y avait l'idée.
00:51:49Christophe, enchaîne.
00:51:51Ça va vite aller.
00:51:53Parfois, des fêtistes.
00:51:55C'est pas mal ton geste.
00:51:57Il y avait l'idée.
00:51:59Je ne stipe pas.
00:52:03On a le champ libre.
00:52:07Ça, c'est ridicule.
00:52:09Oui.
00:52:11C'est le champ libre.
00:52:13Deux points.
00:52:17Allez.
00:52:194-0 déjà.
00:52:21La démonstration.
00:52:23On l'a fait en quoi ?
00:52:25Moi, je pense que c'était loin.
00:52:27Moi, j'en ai plein.
00:52:29On va faire la remontada.
00:52:31Je pense que c'est moins tout là-bas.
00:52:33On va se le mettre là-bas.
00:52:35J'en ai.
00:52:37Vas-y, on va voir ce que ça donne.
00:52:39T'en as un contre l'épaule.
00:52:41Moi, ça a rayé.
00:52:43J'ai même pas fait gaffe aux couleurs.
00:52:45C'est vrai qu'il y a des petites...
00:52:47Magnifique.
00:52:49En tant qu'athlète de haut niveau,
00:52:51je sais que certains sont hyper compétiteurs
00:52:53dans tout ce qu'ils font.
00:52:55Là, si vous perdez, ça vous embête ou ça va ?
00:52:57Ça passe ?
00:52:59Vous n'allez pas tirer la gueule ?
00:53:01Non, ça va.
00:53:03Après, si tu prends un pied sur le visage...
00:53:05Oui.
00:53:07Là, ça fait un...
00:53:09J'ai un peu de famille en Vendée,
00:53:11mais en vrai, je n'y ai joué qu'une fois.
00:53:13Ça aide la famille Vendée.
00:53:15Il faut entraîner.
00:53:17Quel menteur.
00:53:19C'est incroyable.
00:53:21Il est là depuis 7h du matin.
00:53:25Trop fort.
00:53:31Allez.
00:53:33Je ne vois pas les mêmes.
00:53:37Dommage.
00:53:39Nathalia, tout repose sur tes épaules.
00:53:41Je ne veux pas te mettre de pression.
00:53:51Dommage.
00:53:53On va faire un truc.
00:53:55Après, tu nous expliqueras la technique.
00:53:57C'est très bien.
00:53:59J'ai fait exprès.
00:54:01On va déjà faire une partie,
00:54:03gagner la partie,
00:54:05et après, on leur explique la technique.
00:54:09Il s'est entraîné.
00:54:11Il est fort.
00:54:13Il s'est entraîné.
00:54:15Merci.
00:54:19Il faut qu'il repose sur ton majeur.
00:54:21Il faut qu'il fasse vraiment une cloche.
00:54:23Tu l'imagines plantée.
00:54:25Tu l'imagines plantée.
00:54:29C'était déjà mieux.
00:54:33Après, tu fais un mouvement de balancier.
00:54:35Comme ça.
00:54:43C'est un peu mieux.
00:54:45Tu veux essayer ?
00:54:47Tu lui as montré comment.
00:54:49Il faut qu'il soit en équilibre
00:54:51sur ton majeur.
00:54:53Tu l'as passé comme ça.
00:54:55Tu mets comme ça.
00:54:59Tu termines ton geste.
00:55:01L'objectif, c'est d'en mettre un
00:55:03sur la plaque.
00:55:05Ça peut durer jusqu'à minuit.
00:55:07J'espère que vous êtes patient.
00:55:13Après, je suis trop bourrin.
00:55:15C'est vraiment un jeu.
00:55:17Tu nous casses pas une cam.
00:55:23Je ne vais pas tirer pas.
00:55:25Mettez sa musique, Christophe.
00:55:31Je dis très calme.
00:55:39C'était mieux.
00:55:41C'est plus celle de tout à l'heure.
00:55:45On t'a dit la technique.
00:55:47Il fait vraiment une grande cloche.
00:55:49Non, mais...
00:55:51En fermant les yeux, éventuellement.
00:56:01Entre les claquettes
00:56:03et le palais vendéen,
00:56:05je ne sais pas ce que je vais faire.
00:56:07J'ai peut-être de l'avenir.
00:56:09On teste à chaque fois.
00:56:11C'est un sport différent.
00:56:13J'avais fait un bon truc.
00:56:15C'est incroyable.
00:56:17Ramenez-moi un palais breton.
00:56:19Il n'y a pas de place ici.
00:56:25Victoire très nette.
00:56:27Côte de Neuville.
00:56:29On va se rasseoir un peu
00:56:31pour conclure cette émission.
00:56:33Bravo d'avoir...
00:56:35Merci.
00:56:37Je ne suis pas sûr qu'on revienne.
00:56:39Tu t'entraîneras.
00:56:41On t'en achètera.
00:56:43Très sympa.
00:56:45On parlait du PSG.
00:56:47Palais Saint-Germain.
00:56:49Tu suis un peu le PSG foot ?
00:56:51Non, je suis Nantais.
00:56:53Ah, Nantais.
00:56:55On a notre Nathan Lingois.
00:56:57Vous le retrouverez sur Twitch.
00:56:59Il gère aussi tous nos réseaux.
00:57:01Le dernier souvenir en date,
00:57:03la défaite humiliante face à Toulouse
00:57:05en finale de Coupe d'Est.
00:57:07Je dis ça, j'habitais à Nantais.
00:57:09Christophe, c'est l'OM.
00:57:11Ça vient d'où ?
00:57:13Depuis que je suis au collège.
00:57:15J'étais avec d'autres amis
00:57:17qui étaient fans de l'OM.
00:57:19Je me suis pris.
00:57:21Je vais quand même vous le dire.
00:57:23Le PSG, vous avez dû suivre.
00:57:25Le PSG a joué en Ligue des Champions
00:57:27le match retour face à la Real Sociedad.
00:57:29Victoire 2-0 avec un certain
00:57:31Kylian Mbappé.
00:57:33Forcément, deux buts incroyables
00:57:35du Kylian Mbappé dans le texte.
00:57:37C'est vrai qu'il est impressionnant.
00:57:39Phénomène de précocité.
00:57:41Il s'exprime super bien devant les médias.
00:57:43Il a vraiment tout.
00:57:45Départ au Real Madrid
00:57:47la saison prochaine.
00:57:49Il a cassé le filet.
00:57:51Il y a eu ça dans l'actu,
00:57:53mais il y a eu autre chose.
00:57:55Il y a eu des championnats du monde
00:57:57d'athlétisme en salle à Glasgow.
00:57:59T'as suivi la compétition ?
00:58:01T'en as pensé quoi ?
00:58:03Des performances françaises ?
00:58:05En général,
00:58:07les haies en France
00:58:09se portent bien.
00:58:11Aussi bien chez les femmes que chez les hommes.
00:58:13Il y a une bonne émulation.
00:58:15Au niveau national,
00:58:17ils ont cette concurrence
00:58:19qui fait qu'ils se tirent vers le haut
00:58:21et ça amène à des performances
00:58:23comme on vient de le voir actuellement.
00:58:25La samba est là.
00:58:27Exactement.
00:58:29De toute façon,
00:58:31il n'y avait pas grand contagion français
00:58:33parce qu'il y avait certains athlètes
00:58:35qui voulaient faire la passe
00:58:37pour préparer l'été
00:58:39et se qualifier pour les Jeux.
00:58:41Une petite pensée pour
00:58:43Mago Chevalier qui s'est fait
00:58:45une grosse fracture
00:58:47à la cheville lors du concours.
00:58:49J'espère qu'elle va revenir
00:58:51pour cet été.
00:58:53En général, il y avait
00:58:55de grosses performances.
00:58:57On a vu des surprises
00:58:59comme le Belge
00:59:01qui a battu Warhol
00:59:03sur 400.
00:59:05Le record du monde sur 400
00:59:07avec Finkielbaul chez les femmes.
00:59:09La course de Sirena,
00:59:11le record du monde sur 60
00:59:13est...
00:59:15C'est vrai que c'est dur à dire.
00:59:17Je ne sais plus.
00:59:19Bref, voilà.
00:59:21Christophe, j'ai une question
00:59:23à te poser.
00:59:25Le niveau de l'athlétisme français
00:59:27pose un peu question en ce moment
00:59:29sur les championnats du monde.
00:59:31Cet été, à Budapest,
00:59:33il y a eu une seule médaille,
00:59:35le relais 4x4.
00:59:37Sur ces championnats du monde en salles,
00:59:39deux médailles.
00:59:41Quel est ton ressenti sur le niveau
00:59:43de l'athlétisme français en ce moment ?
00:59:45Ce qu'il faut savoir,
00:59:47c'est que l'athlétisme français
00:59:49n'a jamais été une grande nation
00:59:51pour les médailles au niveau mondial.
00:59:53Il y a eu des exceptions,
00:59:55comme Paris 2003,
00:59:57mais en général,
00:59:59autour de 1 à 3 médailles.
01:00:01Déjà, faire deux médailles
01:00:03avec le petit comptageur,
01:00:05c'est bien.
01:00:07Après, ce qui manque...
01:00:09Ce que j'avais dit
01:00:11la dernière fois sur Budapest
01:00:13aux derniers championnats du monde,
01:00:15c'est qu'on n'avait pas eu
01:00:17beaucoup d'athlètes
01:00:19qui étaient capables
01:00:21d'hausser le niveau
01:00:23quand il fallait.
01:00:25Il y a eu très peu de finalistes
01:00:27comparé à certaines nations
01:00:29ou à certains athlètes
01:00:31qui faisaient leur personal best
01:00:33dans ces grands moments-là.
01:00:35C'était un peu...
01:00:37un peu le point noir.
01:00:39Mais maintenant,
01:00:41je pense qu'il y a quand même
01:00:43la dynamique des Jeux
01:00:45qui est là,
01:00:47qui est en place.
01:00:49On espère qu'ils seront prêts
01:00:51pour les Jeux
01:00:53et on espère que ça se passera mieux.
01:00:55Il y a une question que je vais vous poser
01:00:57à tous les trois,
01:00:59parce que vous, en tant qu'athlète de haut niveau,
01:01:01vous êtes directement concerné,
01:01:03mais Joseph aussi, forcément.
01:01:05On se demande souvent
01:01:07si la France est une nation de sport.
01:01:09On a vu Florent Manoudou, Teddy Riner
01:01:11réagir sur des plateaux télé
01:01:13en répondant que non.
01:01:15Vous, quel est votre avis là-dessus ?
01:01:17J'aimerais déjà avoir l'avis
01:01:19de nos deux athlètes de haut niveau
01:01:21Pour ma part aussi, je dirais non.
01:01:23Parce que je trouve qu'il n'y a pas
01:01:25assez de choses mises en place
01:01:27pour aider les sportifs de haut niveau.
01:01:29Mon cousin aussi qui est en équipe de France d'athlète,
01:01:31David Sombet,
01:01:33qui est parti, qui a fait la finale
01:01:35à Budapest.
01:01:37On s'est demandé en préparant l'émission.
01:01:39Je lui ai dit non, je ne pense pas
01:01:41qu'il y ait de rapport. Incroyable !
01:01:43Il était déménageur avant de partir.
01:01:45Il faisait des nuits incroyables.
01:01:47Et même moi, je suis en licence
01:01:49STAPS, je loue beaucoup de cours
01:01:51et je dois passer les mêmes examens
01:01:53que tout le monde au final.
01:01:55C'est très très dur.
01:01:57C'est vraiment dur d'affilier
01:01:59les cours et le karaté
01:02:01sachant qu'on n'a pas forcément
01:02:03des grosses aides.
01:02:05En fait, ils ne nous aident pas forcément.
01:02:07Donc oui, non.
01:02:09Pour toi, non.
01:02:11Christophe, toi ?
01:02:13Pour moi, on n'est pas une nation de sport.
01:02:15Le problème, c'est que
01:02:17beaucoup de gens pensent que oui.
01:02:19Dans les sports courts, on fait des tigres, des médailles
01:02:21avec les rangs de basket. Mais je pense que les gens
01:02:23ne pensent pas à ce sport en globalité.
01:02:25Moi, je pense au milieu du sport à l'école
01:02:27où il y a de moins en moins de sports
01:02:29de cours de PS.
01:02:31Les profs de PS qui ont de moins en moins
01:02:33d'infrastructures et de moyens.
01:02:35Aussi, dans certains sports
01:02:39qui n'ont pas la chance d'avoir cette visibilité.
01:02:41Beaucoup de visibilité.
01:02:43On peut être champion du monde, mais ne pas gagner sa vie
01:02:45et ne pas avoir
01:02:47la reconnaissance et les aides
01:02:49qui va avec, alors qu'on représente
01:02:51la France qui gagne des titres et des médailles.
01:02:53Dans ce côté-là,
01:02:55il y a aussi un problème.
01:02:57Et aussi,
01:02:59on parle beaucoup
01:03:01de concilier sport et travail,
01:03:03surtout sport et études.
01:03:05C'est vrai qu'il y a des sections qui existent,
01:03:07mais tout le monde ne peut pas
01:03:09en bénéficier. Tout le monde n'a pas cette chance
01:03:11d'avoir une école qui propose
01:03:13des aménagements.
01:03:15J'ai connu beaucoup de sportifs qui ont
01:03:17arrêté le sport,
01:03:19parce qu'ils ont
01:03:21fait un choix. Ils ont dû faire un choix.
01:03:23Soit parce qu'ils faisaient
01:03:25des grandes études et ça ne marchait pas,
01:03:27ou
01:03:29ils étaient
01:03:31un peu dans ce niveau
01:03:33où ils étaient bons, mais pas
01:03:35assez pour présenter leur niveau,
01:03:37parce qu'ils n'avaient pas des moyens
01:03:39pour continuer les deux.
01:03:41Je pense qu'on perd
01:03:43beaucoup de personnes en route
01:03:45qui sont dans des
01:03:47catégories jeunes,
01:03:49mais qu'on ne les voit
01:03:51plus en senior, parce que justement,
01:03:53ils ont bifurqué, parce qu'ils étaient...
01:03:55Ils ont dû faire un choix,
01:03:57parce qu'ils ne pouvaient pas faire les deux.
01:03:59Soit ils devaient travailler ou continuer leurs études
01:04:01pour travailler après-derrière,
01:04:03ou
01:04:05essayer de continuer le sport, mais dans ce cas,
01:04:07ils étaient quand même très...
01:04:09Ils étaient presque
01:04:11dans la survie, finalement, dans leur vie quotidienne,
01:04:13et ils ne pouvaient pas se permettre ça.
01:04:15Je pense qu'il y a beaucoup de choses qui peuvent être mises en place.
01:04:17Tu penses que les jeux,
01:04:19ça peut insuffler une nouvelle dynamique
01:04:21au sport français ? Normalement,
01:04:23ça devrait. Ça devrait.
01:04:25Depuis plusieurs années,
01:04:27il y aurait dû y avoir plus de choses
01:04:29qui devraient...
01:04:31qui auraient dû se mettre
01:04:33en place pour ça, et je pense
01:04:35qu'il y a des choses qui se mettent en place, mais un peu
01:04:37trop tard, pour moi, à mon sens,
01:04:39et je pense que
01:04:41on va espérer qu'il y ait
01:04:43un souffle d'après-jeu
01:04:45qui va permettre, justement,
01:04:47de mettre un peu plus de sport en avant,
01:04:49et ce,
01:04:51pas que dans le sport de haut niveau, mais dans tout le domaine,
01:04:53que ce soit chez les jeunes, à l'école,
01:04:55et même au sport santé aussi. Je pense que c'est
01:04:57au sport santé
01:04:59pour essayer de combler
01:05:01certaines lacunes. On a deux noms
01:05:03pour l'instant. Toi, Joseph, comme je l'ai dit,
01:05:05t'es extérieur au sport de haut niveau,
01:05:07mais t'as aussi un avis, je pense, sur cette question
01:05:09de la prestation sportive.
01:05:11Je suis complètement d'accord avec eux.
01:05:13En France, on ne se donne pas les moyens de nos ambitions,
01:05:15donc je ne veux pas rajouter
01:05:17beaucoup plus. Tout a été dit.
01:05:19Tu le ressens même, toi, dans une pratique
01:05:21plus amateur, au niveau, je ne sais pas,
01:05:23des bénévoles, peut-être moins
01:05:25d'implications, moins de personnes
01:05:27concernées. Sans parler forcément des bénévoles,
01:05:29on parle des cours d'EPS qui sont
01:05:31de plus en plus réduits.
01:05:33C'est évident qu'on ne va pas
01:05:35dans le bon sens.
01:05:37Une petite note négative
01:05:39pour finir cette émission.
01:05:41Merci à vous. On espère
01:05:43que les Jeux, ça va insuffler une nouvelle
01:05:45dynamique au sport français.
01:05:47On va conclure avec vos actualités. Est-ce qu'il y a
01:05:49un tournoi qui se prépare, Joseph,
01:05:51bientôt ?
01:05:53On en a un le 27 avril.
01:05:55Déjà, le 29 mars,
01:05:57on inaugure la Cité Fertile
01:05:59à Pantin. Il va être notre nouveau QG.
01:06:01Ensuite, on a le 27 avril.
01:06:03On en fait quasiment un tournoi tous les mois,
01:06:05jusqu'à novembre.
01:06:07Je pense que vous ne serez pas invité, malheureusement.
01:06:09On va peut-être un peu
01:06:11progresser. Christophe,
01:06:13prépare-toi pour la saison estivale.
01:06:15Prochaine course, déjà fixée ?
01:06:17En avril,
01:06:19on va partir en stage aux Etats-Unis
01:06:21avec le groupe du Pôle France, avec qui je m'entraide.
01:06:23Ensuite, voir si on fait
01:06:25une compétition là-bas.
01:06:27Sinon, ce sera au traditionnel interclub
01:06:29en mai avec le club.
01:06:31Et toi, Thalia, départ mercredi
01:06:33et vendredi, la compète.
01:06:35Avec d'énormes ambitions.
01:06:37Merci à tous
01:06:39d'avoir été sur le plateau de Sportstream.
01:06:41C'était très sympa. J'adore ces ambiances
01:06:43où Christophe rencontre Thalia,
01:06:45le karaté, l'athlétisme, le palais vendéen.
01:06:47C'est assez insolite, mais ça donne toujours
01:06:49des bonnes ambiances. J'espère que ça vous a plu.
01:06:51Au-delà de la démonstration,
01:06:53il laisse peut-être un peu à désirer.
01:06:55J'ai passé un super moment. Je veux remercier
01:06:57toute l'équipe technique, également.
01:06:59Julien Péronnet, à l'édition. François Caudal,
01:07:01à la réalisation. Paul Lebret, au son.
01:07:03Que vous avez vu intervenir sur ce plateau
01:07:05magnifiquement. Gwendoline Olesko,
01:07:07à la vision. Et puis on pense aussi à Elisa Provin,
01:07:09au maquillage. Et Nathan Linguas,
01:07:11nordais également, qui d'ailleurs a un petit
01:07:13niveau en palais vendéen, je crois.
01:07:15Tiens, Nathan, viens, lance un petit palais,
01:07:17parce qu'il arrête pas de me dire que j'ai un super niveau.
01:07:19Allez, un petit palais, Nathan,
01:07:21pour conclure cette émission.
01:07:23Tu lances et après, on conclue.
01:07:25Au revoir. S'il me mentait ou pas.
01:07:27Ah d'accord. Allez.
01:07:29Bon, Nathan, tu sors de ce plateau.
01:07:31C'est déjà mieux.
01:07:33C'est déjà mieux.
01:07:35C'est exactement ça. Bon, merci à toutes et à tous
01:07:37de nous avoir suivis. Rendez-vous jeudi prochain,
01:07:3920h, la même heure, pour une nouvelle émission,
01:07:41un nouveau Sport Stream. Merci tout le monde. Salut.
01:07:55Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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